PROGRAMME HABITATS ESPECES ET INTERACTIONS MARINES

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Judith Adèle Crépeau
il y a 7 ans
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1 PROGRAMME HABITATS ESPECES ET INTERACTIONS MARINES SCIENCES PARTICIPATIVES EN PLONGEE MARINOBS Compte-rendu du stage MarinOBS des 11 et 12 juillet 2015 Arnaud Guigny/SYMEL

2 I. Contexte Le programme HEIMa vise à compléter les connaissances du milieu marin sur le milieu subtidal. Les plongeurs, en tant qu acteurs privilégiés du monde sous-marin, sont mis à contribution dans le cadre du volet sciences participatives en plongée afin d assurer une veille environnementale. Depuis 2012, différents groupes de travail ont été organisés afin de mettre en place des outils opérationnels pour un suivi du milieu sous-marin. Après plusieurs phases de test sur le terrain, et validation des éléments produits, le SyMEL a entamé une nouvelle phase de réflexion sur la pérennisation du programme. Cette stratégie, incluant un plan d échantillonnage et les améliorations apportées aux protocoles «espèces» et «habitats» suite aux retours des structures partenaires, a été présentée aux différents clubs pratiquant sur l archipel de Chausey le 27 février A l issue de cette réunion, la date du stage MarinOBS, qui se veut être annuel, a été fixée pour la session 2015, et les clubs sollicités pour leur participation à cet événement. II. Compte-rendu du stage MarinOBS 2015 Au total, ce sont 24 personnes qui ont participé au stage organisé le week-end du 11 et 12 juillet 2015, avec le concours du port de Granville : 16 plongeurs de club Caen Plongée (le Club Subaquatique de Caen n ayant pu participer pour des problèmes logistiques de dernière minute), 2 personnes du club de Coutances, 3 du club d Avranches, un représentant de l Agence des Aires Marines Protégées et les 3 agents du SyMEL. Le stage a débuté le samedi matin par une présentation du programme aux plongeurs, ainsi qu une description détaillée du protocole «espèces» et du déroulement des 2 jours (dont briefing plongée). Les sites investigués avaient été choisis en amont par le SyMEL suite aux résultats des investigations réalisées par les clubs partenaires et l association de Plongeurs Naturalistes de Normandie les années précédentes. Le samedi 11 juillet, aux environs de 14h, une vingtaine de plongeurs (9 palanquées) s est immergée sur le site de Sud-Est Longue-Île. Un premier débriefing a pu avoir lieu au Sémaphore le soir du 11 juillet avec les participants qui restaient sur place (Avranches et Coutances). Le 12 juillet, c est aux alentours de 10h30 que les 17 participants (9 palanquées) ont plongé sur le site de la Conchée. 14 fiches du protocole «espèces» ont d ores-et-déjà été transmises au SyMEL et 4 pour le protocole «habitats».

3 Les informations figurant dans ces fiches viennent compléter les données déjà relevées auparavant. Les fiches n ayant pas toute été encore transmises, une analyse complète de la base de données n a pas été possible à ce jour. Certains des plongeurs bio moins expérimentés vont notamment suivre une deuxième session de debriefing plus poussée au cours de laquelle l intégralité des fiches restantes seront transmises. Arnaud Guigny/SYMEL A l issue de cette deuxième plongée, une session de debriefing a été organisée à la base nautique Louis Paulou afin de recueillir les impressions et avis des participants. Les participants semblent satisfaits de l initiative. Plusieurs remarques ont toutefois été formulées : - La difficulté d estimer l abondance de certaines espèces dans le protocole du même nom. En effet, certaines espèces cibles sont caractéristiques des micro-habitats ; la différence d échelle rend donc difficile l appréciation de l estimation de ces espèces par rapport à d autres. Cet argument porte en faveur d une réduction de la liste d espèces cibles, d autant que les micro-habitats sont ciblés par le protocole «habitat», - La difficulté de reconnaître certains sous-habitats (en particulier concernant les habitats à algues mixtes autres que laminaires). Le Symel a rappelé que ce protocole était destiné à des usagers experts (type PNN), mais que si certains plongeurs moins avertis en biologie souhaitaient toutefois l appliquer, il leur était toujours possible de rester sur les grandes catégories d habitat. L analyse des données des fiches récoltées permettra, en comparaison avec le travail déjà établi pour les années précédentes, d identifier d éventuels problèmes supplémentaires dans l appréhension des protocoles.

4 III. Conclusion Si le stage annuel 2015 s est bien déroulé, quelques remarques sont toutefois à formuler. A la suite de ce «premier» contact visant à poser les bases d une inscription durable du programme dans le futur, seuls deux clubs, outre les clubs de Caen partenaires de longue date, ont répondu aux sollicitations du SyMEL : les clubs de Coutances et d Avranches. Et seuls cinq plongeurs de ces deux structures ont répondu présents à l appel du SyMEL pour le stage annuel (dont deux venus par leur propre moyen, bien que du matériel ait tout de même été mis en place par leurs clubs respectifs). Si le SyMEL peut faciliter la logistique des clubs souhaitant participer (mise à disposition du Sémaphore, stockage matériel, gonflage de blocs, facilité d accès au port et au mouillage des Epiettes), il n a pas vocation à organiser le stage dans son intégrité. Il est fortement souhaitable que les clubs s investissent davantage dans la démarche pour garantir sa durabilité. L implication forte des référents, et la signature de la charte MarinOBS permettrait de s assurer d une participation volontaire active d autres clubs de la région.

5 Annexe 1 Charte MarinOBS

6 Annexe 2 Fiche protocole «Espèces»

8 Annexe 3 Fiches protocole «Habitat»