David Girardville agr. Grille de référence en phytoprotection Atelier B
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- Anne-Marie Larose
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1 David Girardville agr. Grille de référence en phytoprotection Atelier B
2 Quelques fait à l échelle mondial Plus de 20 applications de pesticide dans le coton en Amérique du sud par année. Abolition de l atrazine en Europe mais pas au Canada Cas du Roundup: Classé 2A par l OMS---Cancérigène probable Problèmatique des résistances des ravageurs aux pesticides
3 Quelques faits au Québec Présence de pesticides dans l eau au Québec. Portrait et tendances dans les zones de maïs et de soya à MDDELCC, Isabelle Giroux Près de 100% de fréquence de détection pour le S-métolachlore, l atrazine, imazéthapyr et 88% pour le glyphosate. 20 à 30 autres herbicides détectés Néonicotinoïdes: détectés dans 97% des échantillons Sur 23 rivières, dépassement des critère de qualité de l eau pour la protection des espèces aquatiques (CVAC) de 9% à 100% des échantillons
4 Quelques faits au Québec Tendance globale à gérer de façon annuelle les herbicides. Printemps rapide, décision rapide
5 Piste de solution Instaurer les bases de travail qui constitueront les piliers à l élaboration d un plan de phytoprotection ou d une recommandation ponctuelle pour un client. La Grille de référence propose une démarche professionnelle.
6 Grille de référence Encadre la pratique professionnelle relative aux actes agronomiques posés en phytoprotection Guide l agronome dans la façon de documenter et de justifier sa recommandation Fournit un cadre flexible de travail Sert d outil de planification et de référence
7 Démarche professionnelle Recueillir les données nécessaire sur l entreprise Consigner les observations aux champs Analyser la situation Élaborer un diagnostic phytosanitaire Recommander des actions agronomiques favorisant une réduction des risques associés aux pesticides sur la santé et l environnement et les pollinisateurs.
8 Ce qu on y retrouve Renseignements sur l entreprise Mandat, contrat de service Élaborer selon les besoins et attentes du client: -Élaborer des recommandations ponctuelles dans le maïs et soya durant la saison de croissance des cultures selon la gravité des infestations. -Améliorer l efficacité des traitements herbicide -Réduire le nombre d application par année -Réduire les coûts de pesticide -Objectif de transition vers le biologique
9 Ce qu on y retrouve Zones à risque environnemental Contexte local Utilisation de la géomatique pour localiser les zones à risque Périmètre de protection, plan d eau, captage d eau, site de remplissage Site d entreposage
10 Risque des pesticides Pesticide et la santé Environnement agricole Entreposage des pesticides Code de gestion des pesticides Entretien et réglage du pulvérisateur La manipulation des pesticides et la gestion des contenants
11 Informations pour le diagnostic phytosanitaire Caractérisation des sols (ex.:ph, matière organique, texture, etc.). Travail de sol (ex.: labour, semis direct, etc.). Semis (ex.: OGM, cultivars, densité, date de semis etc.). Gestion des cultures (ex.: intercalaire, engrais vert automne, culture projeté, conserverie, semence traité, engrais de ferme etc.). Bandes riveraines (Ex.: zone d érosion, zone aménagée, brise-vent, etc.).
12 Informations pour le diagnostic Historique des problèmes (ex.: Sclérotinia, morelle, forte densité des m.h.). Historique de moyen de lutte en gestion intégrée (ex.: application en présemis, 2X roundup, inventaire, sarcleur, arrosage localisé). Dépistage et seuil d intervention (ex.: puceron du soya). Problématique de résistance (ex.: herbe à poux résistante au groupe 2).
13 Évaluation de l abondance des mauvaises herbes
14 Évaluation de l abondance 0- aucune 1- très peu Évaluation de l abondance Cartographie des mauvaises herbes de la ferme 0 <2 % très faiblement infesté 2- peu 2 <7 % faiblement infesté 3- modérée 7 <15 % modérément infesté 4- élevée 15 <30 % fortement infesté 5- très élevée 30 % et plus très fortement infesté
15 % de recouvrement no 1 no 2 no 3 no 4 no 5 % moyen Pire % F. larges annuelles ,1 7,2 10,0 Gr. annuelles ,0 7,0 F. larges vivaces ,0 8,0 Gr. vivaces ,4 2,0 Principales m.herbes ++++ présente S.verte Chéno. Chéno. Chéno. Asclé. +++ présente Chéno. Asclé. Asclé. H. à poux Chéno. ++ présente Asclé. S. verte S. verte Pissenlit H. à poux + présente H. à poux présente Chiendent % recouvrement Apparence de l infestation 0-2 % Très faible 2 7 % Faible 7 15 % Moyenne % Forte 30 % et plus Très forte
16 Informations pour le diagnostic Registre des interventions phytosanitaires (ex.:irpeq ou autre modèle). Gestion des groupes d herbicides utilisés par famille botanique (ex.: Registe des groupes utilisés par années). Efficacité des interventions (ex.: Feuilles de dépistage d automne). Responsable des décisions (ex.: forfait, voisin, etc.).
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18 L IRPeQ «Indicateur de risque des pesticides du Québec» est l outil utilisé pour calculer les indices de risque à partir des données contenues dans SAgE pesticides. L application en ligne «IRPeQ Express» permet, pour une exploitation agricole, de tenir un registre des pesticides ainsi que d effectuer le calcul et le suivi annuel des risques des produits utilisés.
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22 Informations et sensibilisation des risques associés aux pesicides Aspect réglementaire (ex.: permis et certificat). Entreposage (ex.: localisation, étanchéité, distance). Préparation de la bouillie. (ex.: équipement, dispositif antiretour). Application de pesticide (ex.: disposition des eaux de rinçage et nettoyage du pulvérisateur, dérive). Récupération, recyclage
23 La recommandation Plan phytoprotection En regard de ce qui précède l agronome propose un plan de lutte intégrée favorisant une réduction des risques associés aux pesticides sur la santé, l environnement et les pollinisateurs.
24 Renseignements à considérer pour l élaboration du plan Diagnostic des problèmes observés (ex.: feuilles large, herbes à poux, choux gras, graminées, sétaire géante, pieds de coq, etc.). Méthode indirecte de lutte (ex.: Utilisation d un OGM résistant à un herbicide, rotation des cultures, travail du sol, travail mécanique, etc.). Choix des pesticides à risque réduit Justification agronomique (ex.: à l aide d outil d aide à la décision, dépistage, de résultat de recherche sur la ferme, document pertinent, aspect agroéconomique, etc.). Respect du contenu de l étiquette du pesticide
25 Signature de l agronome Signer, dater et expliquer Plusieurs modèles possible Tenir un dossier client et consigner le plan et les recommandations ponctuelles en phytoprotection
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31 Merci!
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