L OBSERVATION SOCIO- ÉCONOMIQUE AU SERVICE DE LA PLANIFICATION : LE CAS DE L OPALE
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- Marie-Jeanne Leduc
- il y a 7 ans
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1 L OBSERVATION SOCIO- ÉCONOMIQUE AU SERVICE DE LA PLANIFICATION : LE CAS DE L OPALE HIDS 26 juin au 1 er juillet 2011
2 Les territoires d étude ECHELLE D EXPERTISES ET DE PROJETS URBAINS ETUDE EPORA CAPI
3 Les territoires d étude COMMUNAUTE URBAINE DE LYON 57 communes 500 Km² habitants Espace de coordination des documents de planification de l aire métropolitaine lyonnaise. Mutualisation des moyens d études SCOT DE L,AGGLOMERATION LYONNAISE 72 communes 730 Km² habitants Espace de coordination des documents de planification de l aire métropolitaine lyonnaise. Mutualisation des moyens d études
4 Les territoires d étude
5 Les territoires d étude L INTER-SCOT 801 communes Km² habitants Espace de coordination des documents de planification de l aire métropolitaine lyonnaise. Mutualisation des moyens d études
6 Fonctionnement de l observatoire
7 Une charte de partenariat Volonté initiale des partenaires de ne pas créer une nouvelle structure Souplesse du dispositif Durabilité? Développement? Fixant l engagement des partenaires Définissant l objectif, les missions, le fonctionnement et les modalités de financement
8 Le pilotage stratégique Un Comité de Pilotage composé de tous les partenaires signataires et associés Oriente et valide le programme de travail annuel Propose un budget de fonctionnement (soumis aux arbitrages et à la validation de chaque partenaire financeur) Se réunit une fois par an
9 Le pilotage technique Un comité technique composé de tous les partenaires signataires et associés Propose un programme de travail Assure le suivi de la réalisation du programme Une réunion tous les trimestres Des comités de suivi / groupes de travail Mis en place en fonction des besoins Assure le suivi de certaines études Partenaires + Experts
10 L équipe technique Située à l Agence d urbanisme, mais faisant appel à des compétences des partenaires A ce jour, elle est composée de 5,5 etp 1 responsable - animateur 3 chargés d études 1 assistant d études + des compétences en interne (informatique, SIG, PAO, secrétariat ) Coordonne le dispositif et réalise les travaux
11 Le partenariat
12 Le financement Pour l essentiel, l Opale est financé par la communauté urbaine de Lyon : besoin fort et moyens financiers importants Volonté de diversification des financements Le projet a été construit avec une montée en charge progressive sur trois ans
13 Les productions
14 Les productions Les diagnostics sectoriels Les fiches territoriales Les comparaisons internationales L observatoire des zones industrielles L observatoire emploi insertion Les produits de veille
15 Les productions Les diagnostics sectoriels : analyse de secteurs économiques hors grande filière, diagnostic et pistes d actions en fonction des besoins des acteurs économiques locaux à l échelle de l aire urbaine un volet quantitatif, des entretiens qualitatifs
16 Les fiches territoriales : Les productions Un état des lieux économique par territoire : les arrondissements de Lyon, Villeurbanne, conférences des maires, EPCI voisins du Grand Lyon Données statistiques : emplois, établissements, zones d activité, grands équipements Analyses qualitatives Réactualisation annuelle
17 Les productions Les comparaisons internationales : Positionner la métropole lyonnaise par rapport à d autres métropoles Se doter d indicateurs objectifs de comparaison Comparaison des politiques de développement économique
18 Missions de l observatoire
19 Mission générale de l Opale La mise en commun d'informations sur l'économie locale (statistiques, études et recherches) L'aide à la décision des acteurs locaux à partir d'un cadre commun d'analyse et de diagnostic Le développement d'un réseau de partenaires pour rapprocher producteurs et utilisateurs d'informations locales en matière d'économie
20 Missions opérationnelles : extrait de la charte des partenaires «L'apport d'une information de base de manière régulière sous toutes ses formes (notes, atlas, fiches et tableaux de synthèse, site internet, etc). L'Opale s'efforcera de mettre les éléments de connaissances sur l'économie locale à la disposition de tous, en s'approchant autant que faire se peut des variables connues à un échelon régional ou national» «Le suivi et le diagnostic du tissu économique lyonnais. L'Opale mettra en œuvre un processus de connaissance approfondie de l'économie locale en développant ses propres capacités d'analyse et de recueil de l'information (diagnostics de secteurs, panels d'entreprises, enquêtes, etc) et en associant les acteurs économiques locaux, en particulier les signataires de la présente charte»
21 Missions opérationnelles : extrait de la charte des partenaires «L'anticipation des évolutions économique locales. L'Opale se dotera de tous les outils prospectifs capables d'indiquer les tendances et les enjeux économiques locaux propres à un secteur d'activité ou à un territoire particulier (groupes d'experts, analyse des séries historiques et des tendances, observation de la dynamique des entreprises, etc)» «L'aide à l'évaluation de l'économie et des actions économiques locales. L'Opale élaborera et renseignera les indicateurs utiles à un dispositif de suivi : d'une part de la situation de l'économie locale (par rapport à son environnement et notamment les autres villes nationales ou étrangères : commerce extérieur, poids économique, création d'emplois et de richesses, dynamisme de l'innovation, etc) et d'autre part de la politique de développement économique (qualification et estimation des résultats des actions entreprises par les collectivités locales en fonction de leurs objectifs et des moyens mis en œuvre).»
22 Connaissance : recueillir des données Fichiers de données Détail (ex : par entreprise) Agrégé (ex : par commune) Enquêtes quantitatives et qualitatives Suivi documentaire Publications Presse Internet Suivi des actions
23 Information : rendre disponible Vérification des données Traitement des données calculs Mise en forme : Documents de diffusion News Letter Site Internet Réunions de travail ou d échanges
24 Études : approfondir la connaissance Recherche ciblée Compléments analytiques Comité de suivi (problématique, méthode) Association avec des équipes de recherche Entretiens Validation partenariale Synthèse Préconisations et avis
25 Lyon Grenoble Strasbourg Toulouse France Marseille- Aix Nantes Lille Paris Nice Bordeaux Comparaisons : situer sa performance Élargissement du recueil Nouvelles sources Périmètres comparables Travaux de «benchmark» -8% Une échelle à définir en fonction de l ambition, de la problématique +6% +4% +2% 0-2% -4% -6% Base de réponse aux cabinets internationaux
26 Veille : pour une observation active! Développer un réseau de «capteurs» permanents, relais de connaissance Assurer en temps réel les missions d information et de comparaison Se mettre en situation d anticipation et en posture d alerte et non seulement en capacité d étude Inter-agir avec le processus décisionnel
27 Communication : promouvoir L information, l étude, peut rapidement devenir un outil de communication L utilisation «politique» des travaux de l observatoire est un risque La réalisation de séminaires autour des résultats est un gage de bonne utilisation et interprétation
28 Travail en réseau : partager Une forte valeur ajoutée : Partage des données Élaboration de problématiques communes Mutualisation des outils, des compétences Capacité de réponse démultipliée Connaissance entre personnes ressources Un engagement sans cesse remis en cause Positionnement institutionnel Importance stratégique de l information
29 Prospective : anticiper Construction d une vision collective sur l avenir de secteurs d activité, de territoires ou de phénomènes observés Élaboration de stratégies en vue d accompagner ou de freiner tel ou tel scénario Le processus est aussi intéressant que le résultat Nécessite l apport d une expertise et/ou d une méthodologie spécifique
30 Décision : pour une observation utile! Rendre l observation utile, c est-à-dire support de la décision, est un objectif et une condition de survie Mais l observateur ne peut pas être aussi l opérateur : il peut suggérer, susciter, démontrer, proposer mais pas élaborer, et encore moins décider La bonne organisation du relais entre l observation et l opération est gage de réussite : un lien étroit entre maîtrise d ouvrage et maîtrise d œuvre doit être recherché Rien de pire qu une «étude tiroir»
31 Tableau de bord L inscription dans la durée permet à l observatoire de se légitimer en disposant d éléments comparatifs historiques La recherche d une lecture simplifiée des résultats conduit à l émergence de tableaux d indicateurs suivis période après période S il y a sélection collective des indicateurs et accord sur leur interprétation : l outil peut devenir en soi très puissant Nécessite toujours un accompagnement dans l interprétation et une phase de re-lecture partagée
32 Difficultés et questionnements
33 Difficultés techniques Les limites méthodologiques liées aux nomenclatures, aux systèmes de recueil et à la nature des données Les nombreux périmètres d études La transmission des données La longueur et les délais des travaux partenariaux La mise en œuvre plus systématique de projets complémentaires en co-financement
34 Difficultés stratégiques Le développement d une participation active des partenaires L émergence d une réelle co-production technique La diversité et l importance de la demande L ambition affichée au regard des moyens accordés pour le projet Le contact avec les milieux économiques
35 Questionnements La mise en application d un mode de financement de type privé : tarification des publications, adhésion à l observatoire? Le développement et l articulation avec des fonctions d observation complémentaires : foncier et immobilier, créations d entreprise, emploi et chômage, innovation, recherche, métropolisation? La structuration de l observatoire? Le réseau des observatoires en région? L extension du partenariat?
36 Le site Internet
37 La veille au sein de l Opale
38 Une déclinaison en trois axes Veille semestrielle : «Regard sur l économie et les entreprises lyonnaises» Veille sur la logistique Veille sur les entreprises : démarche «Grands comptes»
39 Regard sur l économie et les entreprises lyonnaises
40 Regard sur l économie (1) Une réponse aux attentes des élus et techniciens Un outil de suivi de la situation économique lyonnaise, permettant l anticipation Une volonté de coller à l actualité Zooms sectoriels, emploi, chômage, créations et défaillances, actions de développement économique
41 Regard sur l économie (2) METHODE Un suivi quotidien de l information économique locale, régionale et nationale Des analyses statistiques Une réunion de personnalités qualifiées Des apports des partenaires de l Opale
42 Regard sur l économie (3) BILAN Un document qui combine informations documentaires, conjoncturelles et statistiques Un document qui a reçu bon accueil Une difficulté récurrente à obtenir de l information récente sur le périmètre de l aire urbaine de Lyon
43 Veille sur la logistique
44 Veille sur la logistique (1) Une volonté de créer une dynamique de veille et de partage d information au sein du réseau partenarial de l Opale Le choix de l activité transport-logistique
45 Veille sur la logistique (2) METHODE Constitution d un réseau de veille Identification de 6 thèmes de veille Mise en place d un groupe d experts Collecte commune d informations Bulletin de veille trimestriel Publication d un cahier sur chacun des thèmes
46 Veille sur la logistique (3) BILAN Difficulté à capter les informations informelles Grand intérêt pour le thème et donc pour la démarche Difficulté à connaître l usage fait de la veille
47 Veille grands comptes Favoriser le dialogue avec les entreprises Identifier les signaux qui sont susceptibles d impacter le territoire
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