prévention vaccinations La vaccination peut vous sauver la vie.
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- Philippe Girard
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1 PS70252 Depliant vaccination 15/06/07 12:11 Page 1 en savoir plus BEH Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire Institut Pasteur prévention vaccinations La vaccination peut vous sauver la vie. RCS Bayonne B Crédit photo : StockByte - Illustrations DR Juin RNM
2 PS70252 Depliant vaccination 15/06/07 12:11 Page 3 bon à savoir... Pour une fois c est vrai, il s agit bien de combattre le mal par le mal car le principe de la vaccination consiste à mettre en contact l organisme avec de très faibles doses de virus ou de bactéries. Le but est alors d entraîner une réaction de défense de l organisme spécifique contre cet agent microbien (fabrication d anticorps appelée immunité active), bien entendu sans provoquer la maladie. Les vaccins ne datent pas d hier. Déjà avant notre ère, les chinois s essayaient à combattre la variole, en inoculant à des personnes saines des broyats de pustules de malades. Mais c est à la fin du siècle dernier que la vaccination fut vraiment comprise grâce aux travaux d Edward Jenner et Louis Pasteur. Depuis, elle permet chaque année de sauver des milliers de vie. le vaccin anti-diphtérique (introduit en 1923) Le vaccin anti-diphtérique est utilisé en association avec d autres vaccins. Depuis que le vaccin existe, la diphtérie est devenue une maladie très rare. Ses conséquences sont dramatiques; elle provoque des paralysies respiratoires pouvant être mortelles. La toxicité est liée à la libération d une toxine par le bacille. La diphtérie est une maladie très contagieuse. le vaccin anti-tétanique (introduit en 1927) 3 La vaccination constitue un moyen de prévention fondamental contre de nombreuses maladies infectieuses. Le tétanos est une maladie transmise par une bactérie qui est largement présente dans l environnement sous la forme de spores, en particulier dans la terre. Ces spores sont très résistantes aux conditions climatiques. La contamination se fait le plus souvent par une plaie souillée par la bactérie (piqûre, brûlure, blessure). La bactérie fabrique une toxine : c est cette toxine qui est à l origine des manifestations du tétanos. Le tétanos provoque des contractures musculaires débutant habituellement au niveau des mâchoires, puis se généralisant à l ensemble de l organisme. Ces contractures sont très douloureuses, elles peuvent provoquer un blocage respiratoire et le décès du patient.
3 PS70252 Depliant vaccination 15/06/07 12:11 Page 5 le vaccin contre la poliomyélite (introduit en 1955) le vaccin anti-tuberculeux ou BCG La poliomyélite est une maladie infectieuse d origine virale, transmise par le poliovirus, (Bacille de Calmette et Guérin) (introduit en 1927) qui entraîne une atteinte du système nerveux avec des paralysies plus ou moins graves. La tuberculose est une maladie infectieuse liée au bacille de Koch pouvant atteindre différents organes : Les formes les plus graves atteignent la fonction respiratoire et peuvent être mortelles. la plus fréquente des localisations est l atteinte pulmonaire. 4 Grâce à la vaccination, elle a aujourd hui disparu dans les pays développés (sauf de rares exceptions) et recule de façon très importante partout dans le monde. La contamination se fait par contact avec un patient malade qui libère le microbe par voie aérienne. Seules 5 à 10% des personnes contaminées développeront la maladie ou 5 deviendront contagieuses. La fréquence de la tuberculose a considérablement régressé dans les pays développés bien que l on recense encore en France environ nouveaux cas par an, entraînant 700 décès. Cette maladie était un véritable fléau dans les années
4 PS70252 Depliant vaccination 15/06/07 12:11 Page 7 le vaccin anti-rougeoleux (introduit en 1963) La rougeole est une infection virale due à un virus respiratoire qui se transmet par les sécrétions pharyngées. le vaccin anti-coquelucheux (introduit en 1926 et 1981 pour la forme acellulaire) Le virus est très contagieux. La maladie se traduit par une éruption généralisée accompagnée d une fièvre élevée, d un encombrement des fosses nasales et d une conjonctivite. La coqueluche est une maladie bactérienne, transmise par voie aérienne. le vaccin anti-rubéolique Chez le nourrisson, elle donne des quintes de toux typiques (imitant le chant du coq), pouvant s accompagner d un (introduit en 1969) 6 blocage respiratoire (asphyxie), ce qui fait toute la gravité de cette maladie, d autant plus que le nourrisson est jeune. La coqueluche est en recrudescence car les adultes ne sont La rubéole est une infection virale bénigne qui, dans la majorité des cas est inapparente, en effet, on peut être contaminé sans s en rendre compte. 7 plus immunisés ; ils peuvent se contaminer et contaminer ainsi de jeunes nourrissons de leur entourage. En effet, l immunité du vaccin diminue avec le temps. La gravité de cette maladie réside dans le risque de malformations qui apparaissent sur le foetus lorsque l infection survient au cours de la grossesse : on parle alors de rubéole congénitale. Chez l adulte, elle se traduit par une toux atypique, souvent prolongée.
5 PS70252 Depliant vaccination 15/06/07 12:11 Page 9 le vaccin contre les oreillons (introduit en 1967) Les oreillons, c est une maladie qui se traduit habituellement par une inflammation et un gonflement des glandes salivaires. La guérison spontanée rapide est la règle. 8 Des complications peuvent survenir : une méningite : il s agit d une méningite virale en règle générale bénigne (rarement, risques de séquelles à type de surdité). une inflammation des testicules ou des ovaires : cette complication est plus fréquente après la puberté. Rarement, elle peut entraîner une stérilité. le vaccin contre les infections à Haemophilus influenzae de type b (introduit en 1988) 9 Haemophilus influenzae est une bactérie de la gorge et des voies aériennes pouvant provoquer des infections sévères chez le nourrisson et le jeune enfant. Les infections les plus graves provoquées par ce germe sont : La méningite à Haemophilus influenzae de type b : Avant la généralisation de la vaccination, c était la première cause de méningites graves du nourrisson, entraînant de lourdes séquelles voire le décès. L épiglottite : C est une infection au niveau de l épiglotte (larynx) constituant une menace mortelle car pouvant obstruer les voies aériennes et entraîner une asphyxie.
6 PS70252 Depliant vaccination 15/06/07 12:11 Page 11 Calendrier vaccinal* le nouveau né 10 le vaccin contre l hépatite B (introduit en 1981) Le virus de l hépatite B atteint les cellules du foie. Il est transmis par le sang, par voie sexuelle ou encore de la mère à l enfant durant la grossesse. Il peut provoquer une maladie aiguë, et chez un sujet sur 1000, l évolution se fera vers une hépatite fulminante, c'est-à-dire une destruction massive et rapide des cellules du foie, le plus souvent mortelle en l absence d une greffe de foie en urgence. Heureusement, le plus souvent, l hépatite aiguë est peu ou pas apparente et ne nécessite pas de traitement spécifique. Le virus peut persister dans l organisme, entraînant une hépatite chronique, dans 5% des cas chez l adulte. à partir de 1 mois 2 mois (1) 3 mois 4 mois 12/15 mois 16/18 mois avant 24 mois 3 à 6 ans à 6 ans vaccination BCG La vaccination par le BCG est obligatoire pour l'entrée en collectivité (crèche) incluant la garde par une assistante maternelle. Il n'est pas nécessaire de contrôler les réactions tuberculiniques après vaccination. DTCPH (Diphtérie, Tétanos, Coqueluche, Poliomyélite, Haemophilus) : 3 injections à 1 mois d'intervalle Hépatite B 2 injections à 1 mois d'intervalle. Troisième injection entre 5 et 12 mois après la 2ème injection DTCPH (Diphtérie, Tétanos, Coqueluche, Poliomyélite, Haemophilus) : 2 ème injection Hépatite B : 2 ème injection DTCPH (Diphtérie, Tétanos, Coqueluche, Poliomyélite, Haemophilus) : 3 ème injection de un à 6 ans ROR (2) (Rougeole, Oreillons et Rubéole) : 1 ère dose à 1 an et 2 ème dose à 2 ans (avant 24 mois) La vaccination associée rougeole-oreillons-rubéole est recommandée de façon indiscriminée pour les garçons et les filles. Hépatite B : 3 ème injection DTCPH (Diphtérie, Tétanos, Coqueluche, Poliomyélite, Haemophilus) : 1 er rappel Remarque : Le vaccin coquelucheux à germes entiers ou le vaccin acellulaire peuvent être utilisés indifféremment. ROR (Rougeole, Oreillons et Rubéole) : 2 ème dose Continuer la vaccination de rattrapage pour les enfants n'ayant pas été vaccinés plus tôt DTP (Diphtérie, Tétanos, Poliomyélite) 2 ème rappel ROR (Rougeole, Oreillons et Rubéole) : vaccination de rattrapage pour les enfants n'ayant pas été vaccinés plus tôt BCG : si la vaccination n'a pas été faite durant l'enfance chez l adolessant 11 L hépatite chronique peut se compliquer d une cirrhose (dans 10 à 20% des cas), voire d un cancer du foie. En cas de cirrhose, le risque ultérieur de cancer du foie est de 3 à 5% par an. 11 à 13 ans 16 à 18 ans DTP (Diphtérie, Tétanos, Poliomyélite) : 3 ème rappel Coqueluche : 2 ème rappel Hépatite B si la vaccination n'a pas été faite durant l'enfance ROR (Rougeole, Oreillons et Rubéole) : vaccination de rattrapage pour les enfants n'ayant pas été vaccinés plus tôt DTP (Diphtérie, Tétanos, Poliomyélite,) : 4 ème rappel Rubéole : vaccination de rattrapage pour les enfants n ayant pas été vaccinés plus tôt chez l adulte L hépatite B est véritablement un problème majeur de santé publique! après 18 ans après 65 ans Rubéole pour les femmes non vaccinées DTP tous les 10 ans (diphtérie, Tétanos, Poliomyélite) DTP + coqueluche (1 fois lors du rappel décennal DTP) Grippe (3) : 1 injection chaque année, en automne. (1) La vaccination anti-pneumococcique est recommandée pour les enfants exposés à des facteurs de risques ou porteurs de maladies spécifiques. (2) La vaccination ROR est recommandée dès 9 mois pour les enfants entrant en collectivité. (3) Après 65 ans sauf pour les enfants et les personnes atteintes de maladies spécifiques. * A valider avec votre médecin traitant.
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