Contenu. Chapitre 3. A l intersection de l offre et de la demande de travail. 1. Equilibre du marché du travail. L équilibre du marché du travail

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Contenu. Chapitre 3. A l intersection de l offre et de la demande de travail. 1. Equilibre du marché du travail. L équilibre du marché du travail"

Transcription

1 Contenu Chapitre 3 L équilibre du marché du travail 1. Equilibre du marché du travail 2. Impacts de l immigration 3. Effets du progrès technique 4. Réduire les charges sociales 5. Offre et demande relative de travail Economie du travail Chapitre 3 1 Economie du travail Chapitre 3 2 A l intersection de l offre et de la demande de travail 1. Equilibre du marché du travail L offre et la demande de travail déterminent le salaire d équilibre du marché Toute modification de l offre ou de la demande se traduit par une modification du salaire d équilibre Economie du travail Chapitre 3 3 Economie du travail Chapitre 3 4

2 Equilibre du marché du travail Equilibre du marché du travail salaire w salaire d équilibre w* Offre Le couple (w*,l*) est un équilibre si L* = L D (w*) = L S (w*) C est en résolvant cette équation qu on trouve le salaire et l emploi d équilibre Demande 0 Emploi d équilibre L* Quantité de travail Economie du travail Chapitre 3 5 Economie du travail Chapitre 3 6 Existence et unicité de l équilibre Existence et unicité sont assurées dès lors que les courbes d offre et de demande travail ont des propriétés intuitives L offre de travail agrégée augmente avec le salaire: L S (w) 0 La demande de travail diminue avec le coût du travail: L D (w) < 0 Statique comparative On désire étudier l impact marginal d un paramètre p sur le salaire et l emploi d équilibre On a L D (w*,p) = L S (w*,p) Le théorème des fonctions implicites implique que S * D * dw* L ( w, p) / p L ( w, p) / p D * S * dp L ( w, p) / w L ( w, p) / w S * S * * dl* L ( w, p) L ( w, p) dw dp p w dp Economie du travail Chapitre 3 7 Economie du travail Chapitre 3 8

3 Equilibres multiples Equilibres multiples Lorsque la courbe d offre de travail est plus exotique, il peut y a voir des équilibres multiples Supposons que l économie soit composée de femmes identiques pour qui l effet de substitution domine pour de faibles salaires, alors que l effet revenu domine pour des salaires plus élevés d entreprises dont la demande de travail décroît avec le coût du travail Economie du travail Chapitre 3 9 Economie du travail Chapitre 3 10 Equilibres multiples Deux équilibres: un équilibre avec salaire élevé et emploi faible, et un équilibre avec salaire bas et emploi important Avec une courbe d offre de travail encore moins monotone, on pourrait avoir davantage d équilibres La multiplicité d équilibres pose la question de la sélection de l équilibre 2. Modifications de l offre de travail: immigration Economie du travail Chapitre 3 11 Economie du travail Chapitre 3 12

4 Modification de l offre de travail Modification de l offre de travail Une augmentation du nombre de travailleurs induit une hausse de l offre de travail les firmes embauchent alors davantage, ce qui réduit la productivité marginale du travail et conduit à un nouvel équilibre salaire (prix du travail) w 1 w 2 Offre, O 1 Offre, O 2 Demande Economie du travail Chapitre E 1 Quantité de travail Economie du travail Chapitre 3 14 E 2 Impact de l immigration Insérer calculs Mesurer l impact de l immigration Immigration = hausse de l offre de travail agrégée Il est difficile d isoler l impact de l immigration des autres déterminants du marché du travail L immigration résulte d un phénomène d autosélection: les immigrants choisissent les états, les cités où la demande de travail est croissante, et les endroits où ils disposent d un avantage comparatif Economie du travail Chapitre 3 15 Economie du travail Chapitre 3 16

5 Impact de l immigration Etude de Card (1990) A la suite de difficultés économiques et politiques, Cubains ont émigré à Miami à partir du port de Mariel en 1980 Ils étaient plutôt adultes et masculins (60%), et principalement peu qualifiés Card a utilisé cet événement exceptionnel pour pour analyser l impact de l immigration sur le marché du travail de Miami Hausse de 7% de la population active Hausse de 30% de la population active peu qualifiée Economie du travail Chapitre 3 17 Impact de l immigration Expérience naturelle groupes tests: travailleurs de Miami groupes témoins: travailleurs similaires dans les autres villes US Résultats les salaires des travailleurs de Miami n ont pas été négativement affectés par les Mariels les salaires des travailleurs cubains ont baissé par rapport aux salaires des hispaniques non-cubains Economie du travail Chapitre 3 18 Impact de l immigration Impact de l immigration Le marché du travail de Miami a été capable d absorber les Mariels sans effet adverse notable pour les non-cubains Explications potentielles Segmentation du marché du travail selon les groupes démographiques Croissance des industries relativement intensives en travail peu qualifié Déplacement des autres travailleurs (faible taux de croissance de la population de Miami après 1980) Log du salaire horaire réel, travailleurs âgés de 16 à 61 ans Economie du travail Chapitre 3 19 Economie du travail Chapitre 3 20

6 Modification de la demande de travail 3. Modification de la demande de travail: progrès technique Une augmentation des coûts de production réduit la profitabilité des emplois et donc la demande de travail ce qui crée des pressions à la baisse sur les salaires et donne un nouvel équilibre Economie du travail Chapitre 3 21 Economie du travail Chapitre 3 22 Modification de la demande de travail salaire (prix du travail) Offre La croissance des salaires sur longue période Pays Allemagne w 1 w 2 Demande, D 1 Etats-Unis France RU Suède Demande, D 2 0 E 2 Quantité de travail Economie du travail Chapitre 3 23 E 1 Salaires horaires réels dans le secteur manufacturier base 100 en 1870 Economie du travail Chapitre 3 24

7 Salaires et gains de productivité du travail à long terme w D D D O L augmentation régulière de la productivité du travail soutient l accroissement de la demande de travail A offre de travail donnée, cette augmentation systématique de la demande de travail se traduit par une hausse perpétuelle du taux de salaire d équilibre 4. Modification de la demande de travail: cotisations patronales E La croissance des salaires résulte de l augmentation de la demande de travail Economie du travail Chapitre 3 25 Economie du travail Chapitre 3 26 Cotisations sociales Charges patronales et coin fiscal Coût total employeur = Salaire net + Cotisations salarié + Cotisations employeur Quel est l impact d une hausse des cotisations sociales employeurs? Sur un marché du travail parfait la hausse des cotisations provoque une baisse du salaire net d équilibre Et donc une baisse de l offre de travail et de l emploi d équilibre Economie du travail Chapitre 3 27 Salaire net Salaire sans taxes Salaire avec taxes 0 Offre de travail Demande de Travail Quantité Economie du travail Chapitre 3 de travail 28

8 Charges patronales et coin fiscal Salaire net Offre de travail Salaire payé par les firmes Insérer calculs Salaire sans taxes Salaire reçu par le travailleur Coin fiscal 0 Demande de Travail Quantité Economie du travail Chapitre 3 de travail 29 Economie du travail Chapitre 3 30 Eléments empiriques Le modèle offre-demande fait pour l instant abstraction du phénomène du chômage On va donc supposer que les variations de l emploi reflètent uniquement les variations de l offre de travail Si Bruno n a pas d emploi, c est parce qu il ne veut pas travailler: son salaire de réserve est supérieur au salaire d équilibre Economie du travail Chapitre 3 31 Crépon et Desplatz (2001) Etude sur un panel de entreprises sur la période Baisse sélective de 40 à 22% du taux de cotisations employeurs pour une partie des entreprises seulement Expérience naturelle Groupe test: les entreprises affectées par la baisse des charges Groupe témoin: les entreprises non affectées Economie du travail Chapitre 3 32

9 Crépon et Desplatz (2001) Crépon et Desplatz (2001) Pour chaque groupe d entreprise, on calcule la variation d emplois entre 1994 et 1997 Puis on procède à la différence des deux variations pour trouver l impact de la baisse des charges Industrie Services Total Emploi total Emploi non-qualifiié Emploi qualifié Impact de la baisse de charges selon le secteur et le type d industrie Economie du travail Chapitre 3 33 Economie du travail Chapitre 3 34 Pourquoi cet exemple? 5. Offre-Demande relative de travail La dynamique des inégalités salariales entre groupes éducatifs aux Etats-Unis Les inégalités de salaire se sont fortement creusées aux USA durant les dernières décennies Le marché du travail américain constitue une première approximation d un marché concurrentiel beaucoup plus que le marché du travail français On peut utiliser ce chapitre pour comprendre l évolution des inégalités salariales Economie du travail Chapitre 3 35 Economie du travail Chapitre 3 36

10 La prime salariale d éducation Evolutions de la prime salariale et de l offre relative de travail éduqué aux USA Supposons que l on sépare la force de travail entre individus éduqués (s) et individus non éduqués (n) Les éduqués sont en proportion p, les non éduqués en proportion 1-p L offre relative de travail éduqué vaut ainsi m = p/(1-p) w s est le salaire des éduqués et w n est celui des non éduqués La prime salariale d éducation vaut = w s /w n -1 College = Enseignement supérieur Economie du travail Chapitre 3 37 Economie du travail Chapitre 3 38 Complémentarité ou substituabilité? Complémentaires ou substituables? Les travailleurs éduqués et les travailleurs non éduqués sont-ils parfaitement substituables? Oui, ils font partie du même segment du marché du travail on peut utiliser un modèle d offre-demande travail Non, ils effectuent des taches complémentaires il faut utiliser un modèle d offre-demande relatives de travail éduqué Hommes et femmes sont-ils parfaitement substituables? Jeunes et vieux sont-ils parfaitement substituables? Migrants et natifs sont-ils parfaitement substituables? Economie du travail Chapitre 3 39 Economie du travail Chapitre 3 40

11 Demandes de travail Demandes de travail Travail éduqué et travail non éduqué sont relativement complémentaires dans la production On définit ainsi pour chaque firme une demande de travail éduqué et une demande de travail non éduqué PME s = w s et PME n = w n salaire éduqué Hausse nb travailleurs non éduqués salaire non éduqué Hausse nb travailleurs éduqués travail éduqué travail non éduqué Economie du travail Chapitre 3 41 Economie du travail Chapitre 3 42 Demande relative de travail éduqué La demande relative de travail éduqué PME s / PME n = w s / w n = 1 + Le rapport des productivités marginales décroît avec le ratio du nombre de travailleurs éduqués au nombre de travailleurs non-éduqués La demande relative de travail éduqué définit ainsi une relation décroissante entre le ratio des éduqués aux non-éduqués et la prime salariale d éducation Exemple Une entreprise qui emploie des ingénieurs (éduqués) et des secrétaires (non-éduqués) La productivité marginale des ingénieurs décroît avec le nombre d ingénieurs, mais augmente avec le nombre de secrétaires La productivité marginale des secrétaires augmente avec le nombre d ingénieurs, mais diminue avec le nombre de secrétaires Ainsi, le rapport des productivités marginales diminue avec le ratio des ingénieurs aux secrétaires dans l entreprise Economie du travail Chapitre 3 43 Economie du travail Chapitre 3 44

12 La demande relative de travail éduqué e La demande relative de travail éduqué est une courbe décroissante dans le plan (rapport des quantités de travail, salaire relatif) Elle synthétise les demandes de travail de chaque groupe éducatif Technologie CES La fonction de production est Y s a N a S n est l élasticité de substitution entre les deux types de travailleurs La demande relative de travail est l d a a 1 s 1 n Economie du travail Chapitre 3 45 Economie du travail Chapitre 3 46 Offre et demande relatives de travail éduqué 1. Si la proportion d éduqués augmente, l offre relative de travail éduqué s accroît de m 1 à m 2 L équilibre est défini par Formellement l d * s l m 1 Offre m 1 Demande travail relatif travail relatif 2. et la prime salariale d éducation diminue de 1 à 2 Economie du travail Chapitre Offre m 1 m 2 Demande Il s ensuit que * 1 m 1/ a a 1 Economie du travail Chapitre 3 48 s n

13 Les enseignements du modèle basique Une augmentation de l offre relative de travail éduqué doit se traduire par une baisse de la prime salariale d éducation Les inégalités de salaire entre groupes éducatifs doivent diminuer Cette prédiction convient aux années 70. Freeman parle alors de sur-éducation Mais à partir des années 80, la prime décolle. Pourquoi? L argument du progrès technique biaisé Le progrès technique ne se diffuse pas égalitairement sur tous les postes Depuis le début des années 80, le progrès technique favorise les travailleurs éduqués au détriment de ceux qui ne le sont pas Apparition de technologies qui exigent un capital humain général plutôt que spécifique Innovations de management qui ont accru la segmentation Economie du travail Chapitre 3 49 Economie du travail Chapitre 3 50 Conséquence du progrès technique biaisé La productivité marginale du travail éduqué augmente drastiquement 1. La demande de travail éduqué s accroît 2. Les firmes réallouent des ressources productives vers le travail éduqué, ce qui peut réduire la demande de travail non éduqué La demande relative de travail éduqué augmente Progrès technique biaisé et prime salariale d éducation Offre m 1 m 2 Demande travail relatif L offre relative de travail éduqué augmente, mais la demande relative également Comme la demande relative augmente davantage que l offre, la prime salariale d éducation s accroît Economie du travail Chapitre 3 51 Economie du travail Chapitre 3 52

14 D où vient le biais du progrès technique? Un argument un peu trop facile Historiquement, le progrès technique a tour à tour favorisé les travailleurs qualifiés et les travailleurs non qualifiés Début du 20e siècle, exode rural et taylorisme Trois visions des origines du biais Le hasard L effet de diffusion: qualifiés puis non qualifiés L effet «taille du marché» Références Acemoglu, D., Technical change, inequality and the labor market. Journal of Economic Literature 40, 7-72 Card, D., The impact of the Mariel boatlift on the Miami labor market. Industrial and Labor Relations Review 43 Crépon, B., Desplatz, M., Economie du travail Chapitre 3 53 Economie du travail Chapitre 3 54

Interpréter correctement l évolution de la part salariale.

Interpréter correctement l évolution de la part salariale. Interpréter correctement l évolution de la part salariale. Gilles Saint-Paul Université de Toulouse I et Ministère de l Ecologie En, la part des salaires dans la valeur ajoutée (ou dans le PIB) est un

Plus en détail

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part Eercices Alternatifs Une fonction continue mais dérivable nulle part c 22 Frédéric Le Rou (copleft LDL : Licence pour Documents Libres). Sources et figures: applications-continues-non-derivables/. Version

Plus en détail

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part Eercices Alternatifs Une fonction continue mais dérivable nulle part c 22 Frédéric Le Rou (copyleft LDL : Licence pour Documents Libres). Sources et figures: applications-continues-non-derivables/. Version

Plus en détail

La finance, facteur d inégalités

La finance, facteur d inégalités La finance, facteur d inégalités Olivier GODECHOT Cette étude montre que, contrairement aux idées reçues, les PDG et des superstars du sport ou du divertissement ne sont pas les premiers responsables de

Plus en détail

Banque nationale suisse

Banque nationale suisse IFFP Institut fédéral des hautes études en formation professionnelle Combinaison des politiques budgétaires et monétaires 22.01.2010, Lausanne 8h45 12h 12h45 16h David Maradan, chargé de cours UNIGE et

Plus en détail

Les débats sur l évolution des

Les débats sur l évolution des D o c u m e n t d e t r a v a i l d e l a B r a n c h e R e t r a i t e s d e l a C a i s s e d e s d é p ô t s e t c o n s i g n a t i o n s n 9 8-0 7 C o n t a c t : La u re nt V e r n i è r e 0 1 4

Plus en détail

La demande Du consommateur. Contrainte budgétaire Préférences Choix optimal

La demande Du consommateur. Contrainte budgétaire Préférences Choix optimal La demande Du consommateur Contrainte budgétaire Préférences Choix optimal Plan du cours Préambule : Rationalité du consommateur I II III IV V La contrainte budgétaire Les préférences Le choix optimal

Plus en détail

Les politiques de réduction du coût salarial en Belgique

Les politiques de réduction du coût salarial en Belgique Les politiques de réduction du coût salarial en Belgique Mars 2015 Luc Masure Plan de la présentation 1. Le Bureau fédéral du Plan 2. Cadre historique de la politique salariale et des dispositifs d exonération

Plus en détail

Berne, mai 2007. Questions fréquentes au sujet de l aide sociale

Berne, mai 2007. Questions fréquentes au sujet de l aide sociale 1 Berne, mai 2007 Questions fréquentes au sujet de l aide sociale 2 Pourquoi la CSIAS en tant qu association privée peut-elle établir des normes en matière d aide sociale? La CSIAS est l association professionnelle

Plus en détail

ENSAE, 1A Maths. Roland Rathelot roland.rathelot@ensae.fr. Septembre 2010

ENSAE, 1A Maths. Roland Rathelot roland.rathelot@ensae.fr. Septembre 2010 Initiation à l économie ENSAE, 1A Maths Roland Rathelot roland.rathelot@ensae.fr Septembre 2010 Les ménages (1/2) Les ressources des ménages La consommation L épargne Les ménages comme agents économiques

Plus en détail

La rémunération de l apprenti :

La rémunération de l apprenti : F I C H E P R A T I Q U E N 2 R E M U N E R A T I O N E T A I D E S L I E E S A U C O N T R A T D A P P R E N T I S S A G E L apprenti est titulaire d un contrat de travail de type particulier : il est

Plus en détail

Cegid Business Paie. Mise à jour plan de paie 01/03/2014. Service d'assistance Téléphonique 0 825 070 025

Cegid Business Paie. Mise à jour plan de paie 01/03/2014. Service d'assistance Téléphonique 0 825 070 025 Cegid Business Paie Mise à jour plan de paie 01/03/2014 Service d'assistance Téléphonique 0 825 070 025 Mise à jour plan de paie Mars 2014 Sommaire 1. MISE A JOUR DE MARS 2014... 4 Eléments nationaux...

Plus en détail

Market Research Aerospace

Market Research Aerospace Market Research Aerospace Août 2014 L ETAT DU MARCHE 1. Le marché d assurance des compagnies aériennes historiquement bas Primes brutes encaissées par année civile (en milliards $) 8 7 Corps et RC War

Plus en détail

Cours Marché du travail et politiques d emploi

Cours Marché du travail et politiques d emploi Cours Marché du travail et politiques d emploi L offre de travail Pierre Cahuc/Sébastien Roux ENSAE-Cours MTPE Pierre Cahuc/Sébastien Roux (ENSAE) L offre de travail 1 / 48 Introduction Introduction Examen

Plus en détail

Les investissements internationaux

Les investissements internationaux Conclusion : Doit-on réguler les IDE? Les investissements internationaux Introduction : Qu est ce qu un investissement direct à l étranger (IDE)? I) L évolution des IDE 1 Les IDE : une affaire entre riches

Plus en détail

ECONOMIE MANAGÉRIALE NESSRINE OMRANI ECOLE POLYTECHNIQUE NESSRINE.OMRANI@POLYTECHNIQUE.EDU

ECONOMIE MANAGÉRIALE NESSRINE OMRANI ECOLE POLYTECHNIQUE NESSRINE.OMRANI@POLYTECHNIQUE.EDU ECONOMIE MANAGÉRIALE NESSRINE OMRANI ECOLE POLYTECHNIQUE NESSRINE.OMRANI@POLYTECHNIQUE.EDU 1 CHAPITRE 3: L ASYMÉTRIE D INFORMATION NOTIONS IMPORTANTES: Asymétrie d information Antisélection (ou sélection

Plus en détail

Good practice: réduction individuelle des primes d assurance-maladie

Good practice: réduction individuelle des primes d assurance-maladie Good practice: réduction individuelle des primes d assurance-maladie Extrait du rapport: Ehrler, Franziska, Caroline Knupfer et Yann Bochsler (2012) Effets de seuil et effets pervers sur l activité. Une

Plus en détail

La Loi de Finances 2013 soutient vos efforts d investissement

La Loi de Finances 2013 soutient vos efforts d investissement La Loi de Finances 2013 soutient vos efforts d investissement Petit déjeuner débat 11 avril 2013 1 Dominique DENIEL Expert comptable Commissaire aux comptes Ouest Conseils Quimper Pascale DEMONTFAUCON

Plus en détail

TRAVAIL ET GESTION DE L EMPLOI?

TRAVAIL ET GESTION DE L EMPLOI? INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES E n s e l i m i t a n t à u n e présentation graphique simple et en insistant sur les déterminants de l'offre et de la demande, on expliquera l'analyse néoclassique du fonctionnement

Plus en détail

Programme «Société et Avenir»

Programme «Société et Avenir» Programme «Société et Avenir» Rapport final volet «Synthèse de recherche» 1 CONTRAT DE RECHERCHE : TA/00/23 ACRONYME DU PROJET : REFBARIN TITRE : «RÉFORME DU MARCHÉ DES BIENS ET SERVICES, NÉGOCIATION SALARIALE

Plus en détail

Le poids de la consommation dans le Pib atteint des niveaux

Le poids de la consommation dans le Pib atteint des niveaux AMBASSADE DE FRANCE AUX ETATS-UNIS MISSION FINANCIÈRE FRENCH TREASURY OFFICE 11 RESERVOIR ROAD, NW WASHINGTON D.C. 7 TEL : () 9-33, FAX : () 9-39 E - M A I L : afny@missioneco.org 1 SEVENTH AVENUE, 3 TH

Plus en détail

Politiques monétaire et fiscale Cours de M2R Printemps 2006

Politiques monétaire et fiscale Cours de M2R Printemps 2006 Politiques monétaire et fiscale Cours de M2R Printemps 2006 Ekkehard Ernst OCDE Ekkehard Ernst 1 Introduction et résumé du cours Objectifs Connaître et apprendre les concepts modernes d analyse monétaire

Plus en détail

Concurrence imparfaite

Concurrence imparfaite Concurrence imparfaite 1. Le monopole 2. Concurrence monopolistique 3. Hotelling et Salop 4. Concurrence à la Cournot 5. Concurrence à la Bertrand 6. Concurrence à la Stackelberg Monopole Un monopole,

Plus en détail

Cegid Business Paie. Mise à jour plan de paie 01/11/2014. Service d'assistance Téléphonique 0 825 070 025

Cegid Business Paie. Mise à jour plan de paie 01/11/2014. Service d'assistance Téléphonique 0 825 070 025 Cegid Business Paie Mise à jour plan de paie 01/11/2014 Service d'assistance Téléphonique 0 825 070 025 Mise à jour plan de paie Novembre 2014 Sommaire 1. MISE A JOUR NOVEMBRE 2014... 4 Eléments nationaux...

Plus en détail

Les mutations de l offre Epargne Retraite

Les mutations de l offre Epargne Retraite Les mutations de l offre Epargne Retraite Forum International de Paris sur la Gestion de l Epargne Retraite Monique TEZENAS du MONTCEL 10 Avril 2012 BANQUE - FINANCE - ASSURANCE PROTECTION SOCIALE 10,

Plus en détail

L écart salarial entre les femmes et les hommes en Belgique

L écart salarial entre les femmes et les hommes en Belgique L écart salarial entre les femmes et les hommes en Belgique Rapport 2014 Table des matières Le rapport 2014... 5 1. Différences salariales générales... 6 1.1 L écart salarial en salaires horaires et annuels...

Plus en détail

Cegid Business Paie. Mise à jour plan de paie 01/01/2014. Service d'assistance Téléphonique 0 825 070 025

Cegid Business Paie. Mise à jour plan de paie 01/01/2014. Service d'assistance Téléphonique 0 825 070 025 Cegid Business Paie Mise à jour plan de paie 01/01/2014 Service d'assistance Téléphonique 0 825 070 025 Mise à jour plan de paie Janvier 2014 Sommaire 1. NOUVELLES VALEURS... 4 Eléments nationaux... 4

Plus en détail

CHOIX OPTIMAL DU CONSOMMATEUR. A - Propriétés et détermination du choix optimal

CHOIX OPTIMAL DU CONSOMMATEUR. A - Propriétés et détermination du choix optimal III CHOIX OPTIMAL DU CONSOMMATEUR A - Propriétés et détermination du choix optimal La demande du consommateur sur la droite de budget Résolution graphique Règle (d or) pour déterminer la demande quand

Plus en détail

EXERCICE N 9. Base Centrale de pilotage. Notions abordées : Création d objets personnels. Utilisation de fonctions numériques

EXERCICE N 9. Base Centrale de pilotage. Notions abordées : Création d objets personnels. Utilisation de fonctions numériques Base Centrale de pilotage EXERCICE N 9 Notions abordées : Création d objets personnels Utilisation de fonctions numériques Utilisation de fonctions logiques Viviane Demay/DEP-CISAD - novembre 2005 N.B.

Plus en détail

à Master professionnel Enquête sur le devenir au 1 er décembre 2013 des diplômés de Master professionnel promotion 2011

à Master professionnel Enquête sur le devenir au 1 er décembre 2013 des diplômés de Master professionnel promotion 2011 observatoire régional #41 Synthèse régionale août 2014 à Master professionnel Enquête sur le devenir au 1 er décembre 2013 des diplômés de Master professionnel promotion 2011 2 899 diplômés de M2 professionnel

Plus en détail

Vers le 7 ème ciel du Revenue Management

Vers le 7 ème ciel du Revenue Management LETTRE CONVERGENCE Vers le 7 ème ciel du Revenue Management Les stratégies tarifaires dans les services N 25 To get there. Together. A PROPOS DE BEARINGPOINT BearingPoint est un cabinet de conseil indépendant

Plus en détail

LE ROLE DES INCITATIONS MONETAIRES DANS LA DEMANDE DE SOINS : UNE EVALUATION EMPIRIQUE.

LE ROLE DES INCITATIONS MONETAIRES DANS LA DEMANDE DE SOINS : UNE EVALUATION EMPIRIQUE. LE ROLE DES INCITATIONS MONETAIRES DANS LA DEMANDE DE SOINS : UNE EVALUATION EMPIRIQUE. Synthèse des travaux réalisés 1. Problématique La question D7 du plan d exécution du Programme National de Recherches

Plus en détail

Le Bulletin de salaire

Le Bulletin de salaire Le Bulletin de salaire Mentions obligatoires : Le bulletin de salaire doit mentionner les éléments suivants : - Les coordonnés du Syndicat de copropriétaires dont dépend le salarié - Le numéro de SIRET

Plus en détail

DES PAROLES ET DES ACTES : LES 4 MENSONGES DE MONSIEUR LENGLET

DES PAROLES ET DES ACTES : LES 4 MENSONGES DE MONSIEUR LENGLET Cette fiche élaborée par la commission économie du Parti de Gauche révèle les 4 "erreurs" fondamentales issues de l'argumentaire que Monsieur Lenglet a opposé à Jean-Luc Mélenchon lors de l'émission des

Plus en détail

INCIDENCE DU COMMERCE EXTÉRIEUR SUR LE COMMERCE INTÉRIEUR : NOUVELLE ANALYSE DE LA COURBE EN «L» NOUVELLE ANALYSE DE LA COURBE EN «L»

INCIDENCE DU COMMERCE EXTÉRIEUR SUR LE COMMERCE INTÉRIEUR : NOUVELLE ANALYSE DE LA COURBE EN «L» NOUVELLE ANALYSE DE LA COURBE EN «L» INCIDENCE DU COMMERCE EXTÉRIEUR SUR LE COMMERCE INTÉRIEUR : NOUVELLE ANALYSE DE LA COURBE EN «L» INCIDENCE DU COMMERCE EXTÉRIEUR SUR LE COMMERCE INTÉRIEUR : NOUVELLE ANALYSE DE LA COURBE EN «L» ARTICLE

Plus en détail

Analyse Financière Les ratios

Analyse Financière Les ratios Analyse Financière Les ratios Présenté par ACSBE Traduit de l anglais par André Chamberland andre.cham@sympatico.ca L analyse financière Les grandes lignes Qu est-ce que l analyse financière? Que peuvent

Plus en détail

Revue des grandes tendances macroéconomiques pour le secteur de l'assurance au Québec en 2013

Revue des grandes tendances macroéconomiques pour le secteur de l'assurance au Québec en 2013 Revue des grandes tendances macroéconomiques pour le secteur de l'assurance au Québec en 2013 Daniel Denis kpmg.ca L environnement externe ÉCONOMIE CONSOMMATEUR TECHNOLOGIE DÉMOGRAPHIE Secteur de l assurance

Plus en détail

Première société de portage salarial en Languedoc-Roussillon depuis 1999

Première société de portage salarial en Languedoc-Roussillon depuis 1999 Première société de portage salarial en Languedoc-Roussillon depuis 1999 Qui est AXE ENTREPRISES? Qu est-ce que LE PORTAGE? Qu est-ce qu une SOCIÉTÉ DE PORTAGE? LE PORTAGE le principe qui est concerné?

Plus en détail

Tests de sensibilité des projections aux hypothèses démographiques et économiques : variantes de chômage et de solde migratoire

Tests de sensibilité des projections aux hypothèses démographiques et économiques : variantes de chômage et de solde migratoire CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 16 décembre 2014 à 14 h 30 «Actualisation des projections» Document N 5 Document de travail, n engage pas le Conseil Tests de sensibilité des projections

Plus en détail

Code du Travail, Art. L6222-23 à L6222-33

Code du Travail, Art. L6222-23 à L6222-33 F I C H E P R A T I Q U E N 2 R E M U N E R A T I O N E T A I D E S L I E E S A U C O N T R A T D A P P R E N T I S S A G E L apprenti est titulaire d un contrat de travail de type particulier : il est

Plus en détail

particuliers professionnels ENTREPRISES Face à face argumenté de vente

particuliers professionnels ENTREPRISES Face à face argumenté de vente particuliers professionnels ENTREPRISES Face à face argumenté de vente La prévoyance en France La prévoyance sociale obligatoire Les couvertures complémentaires Les prestations de base, complétées par

Plus en détail

Simulation d une économie monétaire (programmation impérative, sujet 3)

Simulation d une économie monétaire (programmation impérative, sujet 3) Simulation d une économie monétaire (programmation impérative, sujet 3) http://sfc-abm.org/students/mief/ 10 février 2014 Table des matières 1 Sujet 2 2 Description plus détaillée de la simulation 3 2.1

Plus en détail

ESSEC. Cours «Management bancaire» Séance 3 Le risque de crédit Le scoring

ESSEC. Cours «Management bancaire» Séance 3 Le risque de crédit Le scoring ESSEC Cours «Management bancaire» Séance 3 Le risque de crédit Le scoring Les méthodes d évaluation du risque de crédit pour les PME et les ménages Caractéristiques Comme les montants des crédits et des

Plus en détail

Attitude des ménages face au risque. M1 - Arnold Chassagnon, Université de Tours, PSE - Automne 2014

Attitude des ménages face au risque. M1 - Arnold Chassagnon, Université de Tours, PSE - Automne 2014 Attitude des ménages face au risque - M1 - Arnold Chassagnon, Université de Tours, PSE - Automne 2014 Plan du cours 1. Introduction : demande de couverture et comportements induits pa 2. Représentations

Plus en détail

FONCTION DE DEMANDE : REVENU ET PRIX

FONCTION DE DEMANDE : REVENU ET PRIX FONCTION DE DEMANDE : REVENU ET PRIX 1. L effet d une variation du revenu. Les lois d Engel a. Conditions du raisonnement : prix et goûts inchangés, variation du revenu (statique comparative) b. Partie

Plus en détail

CHAPITRE 2 : L'INVESTISSEMENT ET SES DETERMINANTS

CHAPITRE 2 : L'INVESTISSEMENT ET SES DETERMINANTS CHAPITRE 2 : L'INVESTISSEMENT ET SES DETERMINANTS Notions à connaître: Taux de rentabilité, taux d'intérêt, demande anticipée, investissement matériel, investissement immatériel, investissement public,

Plus en détail

POUVOIR D ACHAT : la condition de vie des travailleurs

POUVOIR D ACHAT : la condition de vie des travailleurs POUVOIR D ACHAT : la condition de vie des travailleurs Séminaire CGTM Mercredi 19 mars 2008 Danielle LAPORT Sociologue Ingénieur Social Equipe de Recherche REV Université Paris XII Val-de-Marne Il me revient

Plus en détail

OBSERVATOIRE DE L EPARGNE EUROPEENNE

OBSERVATOIRE DE L EPARGNE EUROPEENNE Conférence de presse du 22 juin 2001 Fiscalité des produits d épargne: une comparaison internationale Il n existe pas de véritable point de vue européen en matière de fiscalité des produits d épargne.

Plus en détail

Pour vos questions ou une autorisation d utilisation relative à cette étude vous pouvez contacter l équipe via contact@4gmark.com

Pour vos questions ou une autorisation d utilisation relative à cette étude vous pouvez contacter l équipe via contact@4gmark.com ES ENSEIGNEMENTS DU NOUVEAU LES 4GMARK EN DU NOUVEAU FULLTEST EN 3G FULLTEST 3G France Métropolitaine Juillet/Aout 2014 Contenu 1. PRINCIPE DE L ETUDE... 2 1.1 Contexte... 2 1.2 Objectif... 3 2. PERIMETRE

Plus en détail

Document d études. direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques

Document d études. direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques Document d études direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques Numéro 170 Février 2012 LES TRAJECTOIRES SALARIALES DES JEUNES ENTRÉS SUR LE MARCHÉ DU TRAVAIL ENTRE 1995 ET 2002

Plus en détail

LES RETRAITES. Dossier d information. Avril 2010

LES RETRAITES. Dossier d information. Avril 2010 LES RETRAITES en france Dossier d information Avril 2010 LES RETRAITES en france Dossier d information Avril 2010 Contact presse Éva Quickert-Menzel 01 44 38 22 03 Sommaire Chiffres-clés des retraites...

Plus en détail

1er thème: comment les revenus et les prix influencent-ils les choix des consommateurs?

1er thème: comment les revenus et les prix influencent-ils les choix des consommateurs? Ménages et consommation 1er thème: comment les revenus et les prix influencent-ils les choix des consommateurs? question 1: comment le revenu des ménages est-il réparti? question 2: quelle est l influence

Plus en détail

- Introduction : la globalisation commerciale d hier et d aujourd hui

- Introduction : la globalisation commerciale d hier et d aujourd hui Plan du cours : - Introduction : la globalisation commerciale d hier et d aujourd hui - I. Les théories du commerce international - les avantages comparatifs (Ricardo) - les dotations de facteurs (HOS)

Plus en détail

Cas 1 Les heures supplémentaires, les contreparties

Cas 1 Les heures supplémentaires, les contreparties Cas 0 Testez vos connaissances Les affirmations sont-elles vraies ou fausses? QUESTIONS VRAI FAUX Un compte épargne-temps peut être mis en place sans document écrit Un salarié peut travailler plus de 10

Plus en détail

Après quatre tests d évaluation passés dans des pays différents (USA et Amérique latine), la norme SA 8000 a été validée et diffusée.

Après quatre tests d évaluation passés dans des pays différents (USA et Amérique latine), la norme SA 8000 a été validée et diffusée. LA NORME SA 8000 Les origines de la norme SA 8000 La norme SA 8000 est le résultat, entre autre, du constat de la multiplication des normes et des standards existants sur le marché. C est en octobre 1997

Plus en détail

Ressources pour le lycée général et technologique

Ressources pour le lycée général et technologique Ressources pour le lycée général et technologique éduscol Sciences économiques et sociales - Terminale ES Enseignement de spécialité Economie approfondie Thème n 1 : Economie et démographie Fiche 1.2 :

Plus en détail

Il n est désir plus naturel que le désir de connaissance

Il n est désir plus naturel que le désir de connaissance Il n est désir plus naturel que le désir de connaissance À PROPOS DES AUTEURS Sylvain Catherine, HEC Paris Augustin Landier, Toulouse School of Economics David Thesmar, HEC Paris Marché du travail : la

Plus en détail

HOPITECH 2011. Loi NOME, quels sont les nouveaux enjeux?

HOPITECH 2011. Loi NOME, quels sont les nouveaux enjeux? 1 HOPITECH 2011 Loi NOME, quels sont les nouveaux enjeux? 1. Présentation de la Loi NOME 2. La constitution du prix pour un consommateur: - Sensibilité aux prix de marché - Sensibilité à la variation du

Plus en détail

main-d oeuvr mploi Profil économique opulation active construction résidentielle logement

main-d oeuvr mploi Profil économique opulation active construction résidentielle logement Profil économique VILLE DE MONTRÉAL Arrondissement de Rivière-des-Prairies Pointe-aux-Trembles chômage mploi logement établissements d affaires localisation de l emploi revenus d emploi professions main-d

Plus en détail

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit

Plus en détail

EXERCICES - ANALYSE GÉNÉRALE

EXERCICES - ANALYSE GÉNÉRALE EXERCICES - ANALYSE GÉNÉRALE OLIVIER COLLIER Exercice 1 (2012) Une entreprise veut faire un prêt de S euros auprès d une banque au taux annuel composé r. Le remboursement sera effectué en n années par

Plus en détail

Responsable grands comptes / comptes clés

Responsable grands comptes / comptes clés Responsable grands comptes / comptes clés DEFINITION DE FONCTION ET ETUDE DE REMUNERATIONS Le responsable grands comptes assure le suivi commercial des comptes clients ayant une importance stratégique

Plus en détail

Modélisation et étude d un système de trading directionnel diversifié sur 28 marchés à terme

Modélisation et étude d un système de trading directionnel diversifié sur 28 marchés à terme Modélisation et étude d un système de trading directionnel diversifié sur 28 marchés à terme Trading system : Trend following Breakout Janvier 1996 - Janvier 2009 Etude de la performance du système Le

Plus en détail

Sommaire. Rentabilité du retour d une franchise de baseball de la Ligue majeure de baseball à Montréal (les «Expos»)

Sommaire. Rentabilité du retour d une franchise de baseball de la Ligue majeure de baseball à Montréal (les «Expos») Sommaire Rentabilité du retour d une franchise de baseball de la Ligue majeure de baseball à Montréal (les «Expos») Novembre 2013 Table des matières 1. CONTEXTE ET OBJECTIFS... 3 2. MÉTHODES DE RECHERCHE...

Plus en détail

LES INÉGALITÉS s accroissent dans

LES INÉGALITÉS s accroissent dans EMPLOI Le POUVOIR et le PEUPLE Florence Jaumotte et Carolina Osorio Buitron LES INÉGALITÉS s accroissent dans de nombreux pays avancés depuis les années 80, essentiellement par suite de la concentration

Plus en détail

Demande d adhésion/instruction. Rente-épargne non enregistrée. (À être utilisé uniquement pour les entreprises)

Demande d adhésion/instruction. Rente-épargne non enregistrée. (À être utilisé uniquement pour les entreprises) Demande d adhésion/instruction Rente-épargne non enregistrée (À être utilisé uniquement pour les entreprises) 1. renseignements de base Demande d adhésion/instruction Rente-épargne non enregistrée (À être

Plus en détail

Qu est-ce que la compétitivité?

Qu est-ce que la compétitivité? Qu est-ce que la compétitivité? Le but de ce dossier pédagogique est d expliquer la notion de compétitivité d une entreprise, d un secteur ou d un territoire. Ce concept est délicat à appréhender car il

Plus en détail

COMPLEMENTAIRE SANTE OBLIGATOIRE

COMPLEMENTAIRE SANTE OBLIGATOIRE COMPLEMENTAIRE SANTE OBLIGATOIRE SOYEZ PRO ACTIF! Anticipez et transformez cette contrainte en opportunité SALON DES ENTREPRENEURS 2015 5 février 2015 LA GENERALISATION DE LA COMPLEMENTAIRE SANTE DANS

Plus en détail

DEMARCHE MARKETING MODULE : Aouichaoui Moez BTS : Conseiller d apprentissage. moez.aouichaoui@atfp.tn. Démarche Marketing

DEMARCHE MARKETING MODULE : Aouichaoui Moez BTS : Conseiller d apprentissage. moez.aouichaoui@atfp.tn. Démarche Marketing 2012/2013 Démarche Marketing MODULE : BTS : DEMARCHE MARKETING Aouichaoui Moez Conseiller d apprentissage moez.aouichaoui@atfp.tn - Janvier 2014 www.logistiquetn.me.ma, Tunis Aouichaoui Moez 1 Plan N.B

Plus en détail

Assemblée générale du 5 décembre 2013. Le RRUQ. Définition et fonctionnement SPP UQAC

Assemblée générale du 5 décembre 2013. Le RRUQ. Définition et fonctionnement SPP UQAC Assemblée générale du 5 décembre 2013 Le RRUQ Définition et fonctionnement 1 Le RRUQ Le RRUQ est le régime de retraite de l Université du Québec. Tous les professionnels, employés de soutien et professeurs

Plus en détail

Utiliser Internet pour les achats

Utiliser Internet pour les achats L évolution de la fonction achats, ces dernières années, s est encore accélérée sous l impulsion d Internet. La conjonction d éléments différents, tels la reconnaissance de l importance économique des

Plus en détail

Régime social et fiscal Bien choisir votre statut de consultant

Régime social et fiscal Bien choisir votre statut de consultant Régime social et fiscal Bien choisir votre statut de consultant Pierre SAUREL Thémistocle Avocats 1 Les statuts permettant d exercer comme consultant Entrepreneur individuel ou en nom propre Dirigeant

Plus en détail

Impact économique de l industrie canadienne du camping et analyse des tendances SOMMAIRE EXÉCUTIF. www.ccrvc.ca

Impact économique de l industrie canadienne du camping et analyse des tendances SOMMAIRE EXÉCUTIF. www.ccrvc.ca Impact économique de l industrie canadienne du camping et analyse des tendances SOMMAIRE EXÉCUTIF Le camping est une belle occasion de passer du temps en famille, de créer de beaux souvenirs qui dureront

Plus en détail

Wealth Effect on Labor Market Transitions

Wealth Effect on Labor Market Transitions Wealth Effect on Labor Market Transitions Yann Algan EUREQua - Université de Paris I algan@univ-paris1.fr Arnaud Chéron GAINS - Université du Maine & Cepremap acheron@univ-lemans.fr Jean-Olivier Hairault

Plus en détail

Point d avancement Consultation du Comité Central d entreprise. Prime de Vacances

Point d avancement Consultation du Comité Central d entreprise. Prime de Vacances Point d avancement Consultation du Comité Central d entreprise Prime de Vacances 1 Ce que dit la Convention Syntec 2 Application Steria / Sopra 3 Analyse Impact 4 Solutions Envisageables 15/09/2014 Page

Plus en détail

GESTION, ADMINISTRATION

GESTION, ADMINISTRATION GESTION, ADMINISTRATION A vec 73 5 emplois et 9,8 % des actifs, les métiers de la gestion et de l administration des entreprises constituent le troisième domaine professionnel dans la région, un rang identique

Plus en détail

Continuité et dérivabilité d une fonction

Continuité et dérivabilité d une fonction DERNIÈRE IMPRESSIN LE 7 novembre 014 à 10:3 Continuité et dérivabilité d une fonction Table des matières 1 Continuité d une fonction 1.1 Limite finie en un point.......................... 1. Continuité

Plus en détail

ACCORD DISTRIBUTION CASINO FRANCE RELATIF A L EGALITE PROFESSIONNELLE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES

ACCORD DISTRIBUTION CASINO FRANCE RELATIF A L EGALITE PROFESSIONNELLE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES ACCORD DISTRIBUTION CASINO FRANCE RELATIF A L EGALITE PROFESSIONNELLE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES La Direction de Distribution Casino France, représentée par M. Gérard MASSUS, Directeur des Ressources

Plus en détail

CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE

CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE Exploiter le Potentiel de la Science, de la Technologie et de l Innovation dans les chaînes Agro-alimentaires en Afrique : Créer emplois et richesse

Plus en détail

REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA

REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA Regards sur l éducation est un rapport annuel publié par l Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et portant sur

Plus en détail

La retraite de nos enfants Colloque Question-Retraite Centre Mont-Royal, Montréal

La retraite de nos enfants Colloque Question-Retraite Centre Mont-Royal, Montréal La retraite de nos enfants Colloque Question-Retraite Centre Mont-Royal, Montréal Georges Langis Actuaire en chef Régie des rentes du Québec 27 septembre 2012 2 Une projection*! Niveau de remplacement

Plus en détail

Le pacte de responsabilité et de solidarité

Le pacte de responsabilité et de solidarité Le pacte de responsabilité et de solidarité Direccte CENTRE Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l emploi Qu est ce que le pacte de responsabilité

Plus en détail

Du taylorisme à la lean production

Du taylorisme à la lean production Du taylorisme à la lean production Réussir l organisation du travail Colloque de la FSSS, CSN 7 et 8 juin 2011 Paul-André LAPOINTE Relations industrielles, Université Laval ARUC-Innovations, travail et

Plus en détail

MIEUX TRAVAILLER AVEC L ÂGE

MIEUX TRAVAILLER AVEC L ÂGE Lancement de la publication Paris, 30 janvier 2014 VIEILLISSEMENT ET POLITIQUES DE L EMPLOI MIEUX TRAVAILLER AVEC L ÂGE RAPPORT DE L OCDE SUR LA FRANCE Stefano Scarpetta, Directeur Anne Sonnet, Responsable

Plus en détail

Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale

Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale 1. Le secteur informel en Afrique : définition et caractéristiques générales Le secteur informel est défini comme l'ensemble des unités

Plus en détail

«La réforme des retraites en France» Présentation de Gérard Rivière Rencontres de l AFERP1, 18 février 2014, GIE AGIRC-ARRCO

«La réforme des retraites en France» Présentation de Gérard Rivière Rencontres de l AFERP1, 18 février 2014, GIE AGIRC-ARRCO «La réforme des retraites en France» Présentation de Gérard Rivière Rencontres de l AFERP, 8 février 204, GIE AGIRC-ARRCO Ref : 204-7 Le 8 février 204, Gérard Rivière, Directeur de la Caisse Nationale

Plus en détail

Objet : Présentation des résultats des recherches sélectionnées dans le cadre de l appel à projets de recherche «Mobilité Professionnelle».

Objet : Présentation des résultats des recherches sélectionnées dans le cadre de l appel à projets de recherche «Mobilité Professionnelle». Ministère de l Economie, de l Industrie et de l Emploi Ministère du Travail, des Relations Sociales, de la Famille, de la Solidarité et de la Ville Direction de l animation de la recherche, des études

Plus en détail

PIERRE MARTELL PRéSIDENT MARTELL HOME BUILDERS

PIERRE MARTELL PRéSIDENT MARTELL HOME BUILDERS 2012 Indice BDC de la nouvelle activité entrepreneuriale PIERRE MARTELL PRéSIDENT MARTELL HOME BUILDERS Résumé --------------------------------------------------------------------------------------------------

Plus en détail

Directive relative aux assurances perte de gain pour les partenaires de distribution

Directive relative aux assurances perte de gain pour les partenaires de distribution innova Versicherungen AG Case postale 3073 Gümligen Directive relative aux assurances perte de gain pour les partenaires de distribution externes. 1. Intervalle de temps pour l envoi de conventions d affiliation

Plus en détail

Les changements au programme d Assurance-emploi

Les changements au programme d Assurance-emploi Les changements au programme d Assurance-emploi Mémoire déposé à la Commission nationale d examen sur l Assurance-emploi Par Youri Chassin, en collaboration avec Yanick Labrie Juillet 2013 L Institut économique

Plus en détail

1. Les augmentations du salaire de qualification

1. Les augmentations du salaire de qualification LES FICHES OUTILS RESSOURCES HUMAINES Les augmentations du salairre de INTRODUCTION Les augmentations du salaire de base facilitent la maîtrise de la masse salariale et stimulent la motivation et la rétention

Plus en détail

LIVRET D EPARGNE SALARIALE, Livret individuel à l entrée dans l entreprise

LIVRET D EPARGNE SALARIALE, Livret individuel à l entrée dans l entreprise LIVRET D EPARGNE SALARIALE, Livret individuel à l entrée dans l entreprise ARTICLE L.3341-6 DU CODE DU TRAVAIL Conformément à l'article L. 3341-6 du Code du travail «Tout salarié d'une entreprise proposant

Plus en détail

Le lean représente-t-il le travail du futur?

Le lean représente-t-il le travail du futur? Le lean représente-t-il le travail du futur? Pascal Ughetto, université Paris-Est, LATTS Colloque Quel travail dans l usine du futur? GERPISA, ENS de Cachan, 19-20 mars 2015 Le travail à l heure du lean

Plus en détail

LA FINANCE EST-ELLE DEVENUE TROP CHERE? ESTIMATION DU COUT UNITAIRE D INTERMEDIATION FINANCIERE EN EUROPE 1951-2007

LA FINANCE EST-ELLE DEVENUE TROP CHERE? ESTIMATION DU COUT UNITAIRE D INTERMEDIATION FINANCIERE EN EUROPE 1951-2007 LA FINANCE EST-ELLE DEVENUE TROP CHERE? ESTIMATION DU COUT UNITAIRE D INTERMEDIATION FINANCIERE EN EUROPE 1951-2007 Les notes de l IPP n 10 Juin 2014 Guillaume Bazot www.ipp.eu Résumé La finance a pris

Plus en détail

Assurance perte de gain.

Assurance perte de gain. Assurance perte de gain. Une couverture d assurance pour les entreprises. Les collaborateurs sont le capital le plus précieux de toute entreprise. Ils contribuent à son succès économique et à une croissance

Plus en détail

Simulateur «Révolution fiscale» Annexes techniques C. Landais, T. Piketty & E. Saez www.revolution-fiscale.fr (version 0.

Simulateur «Révolution fiscale» Annexes techniques C. Landais, T. Piketty & E. Saez www.revolution-fiscale.fr (version 0. 1 Simulateur «Révolution fiscale» Annexes techniques C. Landais, T. Piketty & E. Saez www.revolution-fiscale.fr (version 0.0 : 19/01/2011) Annexe A : Organisation générale du simulateur p.3 Annexe B. Fichiers

Plus en détail

Corefris RAPPORT ANNUEL 2011. Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France?

Corefris RAPPORT ANNUEL 2011. Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France? Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France? (DGTrésor) 1. Indépendamment de facteurs d offre et de demande, qui jouent indéniablement sur les prix,

Plus en détail

Italie IMPOSITION DES RESIDENTS ITALIENS

Italie IMPOSITION DES RESIDENTS ITALIENS Italie IMPOSITION DES RESIDENTS ITALIENS Déductions et crédits d impôt Réductions d impôts Imposition des plus-values Imposition des revenus financiers Régimes spéciaux concernant les expatriés L impôt

Plus en détail