GUIDE À L INTENTION DES PDG SUR LES COÛTS DES ENTREPRISES À L ÉCHELLE INTERNATIONALE

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1 GUIDE À L INTENTION DES PDG SUR LES COÛTS DES ENTREPRISES À L ÉCHELLE INTERNATIONALE Édition G Commanditaires «Entreprise» Commanditaires «Or»

2 2004 KPMG LLP, the U.S. member firm of KPMG International, a Swiss cooperative. Trying to find a new site on your own? Keep practicing.

3 One thing to consider when doing business in the world marketplace is where in the world to place your business. Miss the mark and you can lose competitive advantage and hurt your bottom line. That s where KPMG s Global Location and Expansion Services can help. With our experience in finance, tax, construction and other critical disciplines, we can help you pinpoint the right sites and negotiate the best deals. So your next move can contribute to your business objectives. Instead of just sticking you in the middle of nowhere. For more information in the United States, call Larry Cusack, National Principal in Charge, at or Scot Butcher, Senior Manager, at ; in Europe, contact Andreas Dressler, Senior Manager, at

4 KPMG LLP a réalisé une analyse comparative des coûts de revient des entreprises dans 11 pays développés en Amérique du Nord, en Europe et dans la région de l Asie et du Pacifique. La publication de ce rapport a été rendue possible grâce au soutien de nos collaborateurs qui nous ont assistés dans la recherche, et des commanditaires mentionnés dans ce rapport. Cette analyse s appuie sur des données de coûts recueillies pour la plupart entre avril et novembre Les charges fiscales sont basées sur les taux d imposition en vigueur le 1er janvier 2004, et intègrent tout amendement déjà énoncé qui entrera en vigueur à une date connue après le 1er janvier Les taux de change ainsi que d autres coûts peuvent évidemment varier au fil du temps. Les taux d imposition, ainsi que d autres informations reliées à la fiscalité, peuvent également changer à la suite de nouvelles législations, de décisions judiciaires et d énoncés administratifs. L information publiée dans le présent document est de nature générale. Elle ne représente pas l opinion des auteurs au sujet de quelque situation particulière que ce soit. Bien que nous fassions tous les efforts nécessaires pour assurer l exactitude de cette information et pour vous la communiquer rapidement, il n y a aucune garantie que cette information soit exacte à la date à laquelle elle est reçue, ni qu elle sera exacte ultérieurement. Vous ne devez pas donner suite à cette information à moins d avoir d abord obtenu un avis professionnel se fondant sur un examen approfondi des faits et de leur contexte KPMG LLP, cabinet US membre de KPMG International, une coopérative suisse. Tous droits réservés. Février 2004 Tous droits réservés. Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, imprimée, enregistrée dans un système de consultation, ni transmise partiellement ou en totalité, sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, électronique, mécanique, photocopie, enregistrement ou autre, sans l autorisation préalablement écrite des auteurs. Pour obtenir des exemplaires électroniques de cette étude, ainsi que des renseignements supplémentaires, veuillez visiter le site. Publié par KPMG LLP Available in English The CEO s Guide To International Business Costs

5 Édition du G Service de réimplantation et d expansion stratégiques Guide à l intention des PDG sur les coûts des entreprises à l échelle internationale Effectué en association avec et avec la collaboration de

6 Préface et renseignements L édition 2004 de Choix concurrentiels est l édition la plus vaste exécutée jusqu à ce jour par KPMG, recouvrant 121 villes dans 11 pays. Plus de points de données de coûts spécifiques à l emplacement ont été analysés. Les groupes et individus qui ont joué un rôle de premier plan dans l exécution de cette étude sont nommés ci-dessous. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec l une de ces personnes : 3 Le service de réimplantation et d expansion stratégiques (SRES) de KPMG LLP, dont le siège est aux États-Unis, a dirigé la réalisation de cette étude et est l éditeur en chef du rapport final. Larry Cusak, principal national responsable de SRES T : tpropst@kpmg.com Scot Butcher, directeur principal de SRES T : sbutcher@kpmg.com George Tobjy, directeur principal de SRES T : gtobjy@kpmg.com Andreas Dressler, directeur principal de SRES Europe T : adressler@kpmg.com 3 MMK Consulting Inc. a dirigé le projet au nom de KPMG LLP, y compris la conception et l exécution de l étude, et le développement du site Web. MMK est également l auteur du rapport. Glenn Mair, directeur de l étude, 1997, 1999, 2002 et 2004 T : gmair@mmkconsulting.com Stuart MacKay, fondateur de Choix concurrentiels T: smackay@mmkconsulting.com Treena Cook, chef de projet, Amérique et Asie-Pacifique T : tcook@mmkconsulting.com Angela Rey, chef de projet, Europe T : arey@mmkconsulting.com Nos remerciements vont également à Lynn Arychuk et à Lydia Teh. 3 Les employés de KPMG ont participé à la recherche sur les coûts et sur la fiscalité dans plusieurs pays. Allemagne : Andreas Dressler T : adressler@kpmg.com Nous remercions également Gunther Liermann, Jeannette Hesser, Heiko Hoffmann et Timo Singer. Australie : Christine Farmer T : cfarmer@kpmg.com.au Nous remercions également Carolyn Camm Canada : Carl Deslongchamps T : cdeslongchamps@kpmg.ca Patrick Hagarty T : phagarty@kpmg.ca France : Kelly Beaurain T : kbeaurain@kpmg.com Nous remercions également Thomas Boucharenc et Sébastien Laisney. Islande : Unnar Hermannsson T : uhermannsson@kpmg.com Italie : Stefano Tamiazzo T : stamiazzo@kpmg.it Nous remercions également Francesco Martino, Antonio Russo et Clemente Perrone. Japon : Hiromi Seki T : hseki@kpmg.or.jp Luxembourg : Véronique Degbomont T : veronique.degbomont@kpmg.lu Nous remercions également Stéphanie Rode. Pays-Bas : Elbert Waller T : waller.elbert@kpmg.nl Nous remercions également Gert-Jan Hermelink, Barry Larkin, Gerwin van der Meulen et Harro Koot. Royaume-Uni : Justin Patty T : justin.patty@kpmg.ie Nous remercions également Peter Price, Christopher King, Greg Crump et Anthony Kelly. 3 Le réseau Colliers International a fourni les données immobilières pour toutes les villes étudiées. 3 William M. Mercer Ltd. a fourni toutes les données sur les coûts de la main-d œuvre en Australie, en Europe et au Japon. 3 ERI Economic Research Institute a fourni toutes les données sur les coûts de la main-d œuvre en Amérique du Nord. KPMG voudrait également remercier toutes les personnes et tous les organismes qui ont aidé à développer l information sur laquelle l étude est basée, ainsi que les nombreux collaborateurs des éditions précédentes qui ont joué un rôle essentiel dans le développement de cette étude. L étude 2004 de Choix concurrentiels a été rendue possible grâce au soutien des nombreux commanditaires. Vous trouverez la liste des commanditaires dans les pages qui suivent, ainsi qu au chapitre 7.

7 Commanditaires des villes principales à l étude Commanditaires «Entreprise» Téléphone Courriel Adresse Internet Colliers International Realty Advisors Inc. Vancouver, BC Canada geoff.green@colliers.com MMK Consulting, Inc. Vancouver, BC, Canada info@mmkconsulting.com Commanditaires «Or» Invest Australia Canberra, Australie askus@investaustralia.gov.au Invest in Iceland Agency Reykjavik, Islande info@invest.is Invest Northern Ireland Belfast, Royaume-Uni invest@investni.com One NorthEast Newcastle upon Tyne, Royaume-Uni paul.taylor@onenortheast.co.uk Partenaires pour l investissement au Canada Ottawa, ON, Canada investincanada@ic.gc.ca Commanditaires «Argent» Advantage West Midlands Birmingham, Royaume-Uni richardbutler@advantagewm.co.uk Agence de promotion économique du Canada atlantique Moncton, NB, Canada invest@acoa-apeca.gc.ca Alberta Economic Development Edmonton, AB, Canada chris.heseltine@gov.ab.ca Australian Capital Territory Government, Office of Business and Tourism Canberra, Australie peter.gordon@act.gov.au investingincanberra.html British Columbia Ministry of Competition, Science & Enterprise Vancouver, BC, Canada Investin.BC@gems8.gov.bc.ca Calgary Economic Development Calgary, AB, Canada ibruce@calgaryeconomicdevelopment.com Centre de recherche et d innovation d Ottawa Ottawa, ON, Canada mdarch@ocri.ca Chambre de commerce et de l industrie de Caserta Caserta, Italie info@ce.camcom.it Destination Winnipeg Inc. Winnipeg, MB, Canada greg@destinationwinnipeg.ca East Midlands Development Agency Nottingham, Royaume-Uni Economic Development Edmonton Edmonton, AB, Canada info@edmonton.com Entreprise Grand Moncton Moncton, NB, Canada info@gmec.redc.nb.ca Greater Halifax Partnership Halifax, NS, Canada info@greaterhalifax.com Greater Toronto Marketing Alliance Toronto, ON, Canada askus@gtma.on.ca Invest in Turin and Piedmont Turin, Italie info@itp-agency.org Invest Victoria Melbourne, Australie info@invest.vic.gov.au

8 Commanditaires «Argent» (suite) Téléphone Courriel Adresse Internet Manitoba Trade & Investment Winnipeg, MB, Canada Ministère de l Économie du Grand-Duché de Luxembourg Luxembourg info@eco.public.lu Montréal International Montréal, QC, Canada info@montrealinternational.com N.V. NOM (Investment and Development Agency for the Northern Netherlands) Groningen, Pays-Bas gielen@nom.nl Netherlands Foreign Investment Agency, Ministry of Economic Affairs Amsterdam, Pays-Bas info@nfia.nl New South Wales Department of State & Regional Development Investment Division Sydney, Australie investment@business.nsw.gov.au Newfoundland and Labrador, Industry Trade and Rural Development St. John s, NF, Canada ittinfo@mail.gov.nf.ca Nova Scotia Business Inc. Halifax, NS, Canada nsbi@gov.ns.ca /nsbusiness/home.htm Ouest Atlantique Agence de promotion économique de la France Atlantique Nantes, France contact@ouest-atlantique.org Pôle Québec Chaudière-Appalaches Québec, QC, Canada info@pole-qca.ca Prince Edward Island Business Development Inc. Charlottetown, PE, Canada invest@gov.pe.ca Puerto Rico Industrial Development Company New York, NY, États-Unis info@pridco.com Queensland Department of State Development, Investment Division Brisbane, Australie john.strano@sd.qld.gov.au Région de Waterloo - Canada s Technology Triangle Kitchener, ON, Canada info@techtriangle.com Regional District of Central Okanagan Kelowna, BC, Canada rfine@investkelowna.com Rotterdam Chamber of Commerce Rotterdam, Pays-Bas rbaats@rotterdam.kvk.nl Saskatchewan Industry and Resources Regina, SK, Canada lbryden@ir.gov.sk.ca Saskatoon Regional Economic Development Authority Saskatoon, SK, Canada abroda@sreda.com Schiphol Area Development Company NV Schiphol, Pays-Bas info@sadc.nl Société de développement économique de Sherbrooke Sherbrooke, QC, Canada gchampagne@sdes.ca South Australia Department of Business Manufacturing and Trade Adelaide, Australie oed@state.sa.gov.au wwww.southaustralia.biz Ville d Almere, Department of Economic Affairs Almere, Pays-Bas jvefferink@almere.nl Ville d Amsterdam, Amsterdam Foreign Investment Office Amsterdam, Pays-Bas afio@ez.amsterdam.nl Ville de Haarlemmermeer Haarlemmermeer, Pays-Bas p info@haarlemmermeer.nl Ville de Groningen Groningen, Pays-Bas info@groningen.nl Ville de Toronto Toronto, ON, Canada invest@toronto.ca

9 Table des matières Synthèse 1. Les objectifs, la portée et la méthodologie de l étude A. Les objectifs B. La portée de cette étude C. Hypothèses principales D. La méthodologie Comparaison internationale A. Résultats d ensemble par pays B. Les répercussions des taux de change C. La tendance des coûts Résultats par secteur d activité et type d entreprise A. Secteur de la fabrication Aérospatiale Secteur agroalimentaire Secteur automobile Produits chimiques Électronique Appareils médicaux Composants en métal Produits pharmaceutiques Plastique Pièces de précision Télécommunications B. Recherche et développement Biotechnologie Essais cliniques Mise à l essai de produits C. Logiciels Conception de logiciels Web et multimédia D. Services à l entreprise Services administratifs/centres d appels Comparaisons des régions et des villes A. Résultats pour les grandes métropoles B. Europe L Europe continentale et l Islande Royaume-Uni i

10 C. Amérique du Nord Nouvelle-Angleterre/Atlantique Nord-Est des États-Unis/Canada Sud-Est des États-Unis Centre des États-Unis et du Canada Région du Pacifique D. Région Asie-Pacifique E. Résultats détaillés des villes, par secteur d activité Comparaison par éléments de coûts A. L importance relative des éléments de coûts B. Les coûts de la main-d œuvre C. Les coûts des installations D. Les coûts des transports E. Les coûts des services publics F. Les coûts financiers G. Les impôts non reliés au revenu H. Les impôts sur le revenu Autres aspects à considérer A. Les facteurs importants pour l entreprise B. Les facteurs personnels Autres villes étudiées A. Résultats de ces autres villes B. Renseignements sur les commanditaires des autres villes Les annexes suivantes sont fournies dans le Volume II de ce rapport et peuvent être consultées en ligne sur le site (en anglais). A. Détails sur la méthodologie de l étude et les hypothèses retenues dans la modélisation des types d entreprises B. Hypothèses des taux d imposition et comparaisons sur la fiscalité, par pays C. Profil des villes : 98 villes principales mises en évidence dans le rapport D. Profil des villes : 23 villes supplémentaires E. Résumé de la bibliographie et des sources de données ii

11 Synthèse Choix concurrentiels est le guide de KPMG qui fait autorité en matière de comparaison du coût de revient des entreprises en Amérique du Nord, en Europe et dans la région Asie-Pacifique. Cette étude mesure l incidence croisée de 27 éléments de coûts des entreprises, appliqués à plusieurs types d activités. Ces éléments font partie des coûts d exploitation des entreprises qui sont relativement plus sensibles à l emplacement d une entreprise. Au cours d un programme de recherche de huit mois, des quantités de données ont été recueillies sur 121 villes situées dans 11 pays : Allemagne, France, Islande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Royaume-Uni, Canada, États-Unis, Australie et Japon. Plus de scénarios d affaires uniques ont été examinés à partir d un ensemble dépassant les points de données. Les coûts de démarrage et d exploitation, après impôts, de 12 types particuliers d entreprises ont été comparés sur une période de 10 ans. Les résultats obtenus reposent sur les données combinées de villes comparables dans chaque pays et sont exprimés sous forme d indice de référence par rapport aux résultats obtenus aux États-Unis. Résultats d ensemble Avantage/(désavantage) en pourcentage de coûts, par rapport aux États-Unis A. Résultats internationaux Le Canada est, dans l ensemble, en tête, et est talonné par l Australie, tous les deux ayant des coûts des entreprises de 8 à 9 % inférieurs à ceux des États- Unis. Le Royaume-Uni se classe troisième, avec des coûts des entreprises inférieurs à ceux des autres pays européens et des États-Unis. L Italie, la France et le Luxembourg offrent les coûts les plus avantageux parmi les pays de l Europe continentale, avec des coûts d ensemble inférieurs de 1 % environ à ceux des États-Unis. Les États-Unis, qui représentent l indice de référence de l étude, ont enregistré la meilleure amélioration au niveau de la compétitivité des coûts depuis L Islande, où les coûts d ensemble sont plus élevés qu aux États-Unis, se place en revanche devant les États-Unis pour la plupart des fonctions de services où les coûts de transport sont moins importants. -3,3% -4,0% -13,9% -23,8% Aux Pays-Bas, les coûts sont plus élevés que dans la plupart des autres pays européens, mais ils sont néanmoins beaucoup plus compétitifs qu en Allemagne. 9,0% 8,5% 2,4% 1,3% 0,9% 0,9% 0,0% Base Le Japon, où les coûts sont près de 24 % supérieurs à ceux des États-Unis, possède la structure de coûts la plus élevée. CA AU UK IT FR LU US IS NL DE JP Canada Australie Royaume-Uni Italie France Luxembourg États-Unis Islande Taux de change utilisés dans l'étude Choix concurrentiels Taux de change Pays-Bas Édition 2002 Édition 2004 Euro 1,1220 (0,891 $ US) 0,8648 (1,156 $ US) 30% Livre sterling 0,6950 (1,439 $ US) 0,6019 (1,661 $ US) 15% Couronne islandaise 100,21 kr. (0,010 $ US) 77,07 kr. (0,013 $ US) 30% Dollar canadien 1,5460 $ CA (0,647 $ US) 1,3328 $ CA (0,750 $ US) 16% Dollar australien 1,9517 $ AU (0,512 $ US) 1,4464 $ AU (0,691 $ US) 35% Yen japonais 121,5 (0,008 $ US) 111,2 (0,009 $ US) 9% Allemagne Japon Gain par rapport au $US (en %) B. Tendances des coûts entre 2002 et 2004 Le facteur le plus important ayant influencé la compétitivité du commerce international depuis 2002 a été la baisse remarquée du dollar américain par rapport à toutes les devises principales. Le tableau ci-dessous souligne que les devises des pays compris dans cette étude ont fait l objet d une valorisation de 9 à 35 % par rapport au dollar américain durant cette période. Cette influence a permis aux États-Unis d enregistrer l amélioration la meilleure, parmi les pays à l étude, depuis Le Japon, le Canada et le Royaume-Uni ont également gagné du terrain par rapport aux pays de l Europe continentale grâce à l augmentation importante de la valeur de l euro. Parmi les pays de la zone euro, la France a enregistré la meilleure amélioration au niveau de la compétitivité des coûts, et ceci principalement grâce aux coûts plus compétitifs de la main-d œuvre et des avantages sociaux. i

12 C. Résultats par secteur d activité On constate des variations importantes entre les différents secteurs d activités. Fabrication Logiciels -2,6% -6,7% -12,2% -20,5% -6,8% -13,8% -20,6% 6,0% 5,6% 2,5% 1,0% 0,9% 0,3% 0,0% 15,5% 13,1% 9,3% 5,1% 4,7% 4,1% 1,6% 0,0% Base Base CA AU UK LU FR IT US NL IS DE JP Les écarts de coûts sont moins élevés dans le secteur de la fabrication que dans tous les autres secteurs. Le Royaume-Uni,le Luxembourg et la France obtiennent leurs meilleurs résultats ici, grâce aux coûts peu élevés de la main-d œuvre, du transport et des services publics. AU CA IS UK LU IT FR US NL DE JP Les écarts de coûts sont plus élevés pour les entreprises de logiciels, car la main-d œuvre représente l élément de coûts dominant. L Australie et l Islande obtiennent leurs meilleurs résultats, grâce à des coûts avantageux de la main-d œuvre professionnelle et technique. Recherche et développment Services à l enterprise 21,0% 20,5% 13,2% 12,2% 9,4% 8,4% 5,6% 4,5% 0,0% -8,2% -27,8% 11,7% 4,1% 0,0% -14,3% -14,6% -16,9% -18,3% -21,3% -28,4% -44,0% -62,4% Base Base CA AU IT IS UK FR LU NL US DE JP CA AU US FR IT UK LU IS NL DE JP Les écarts de coûts sont encore plus élevés en R et D, à cause de l influence des coûts de la main-d œuvre scientifique et technique qualifiée, ainsi que du régime fiscal des coûts de R et D. L Italie et les Pays-Bas obtiennent leurs meilleurs résultats dans ce secteur. Les coûts de la main-d œuvre reliés au personnel relativement peu qualifié caractérisent les résultats de chaque pays obtenus dans le secteur des services de l entreprise. Le Canada,l Australie et les États-Unis affichent les coûts les plus compétitifs dans ce secteur. D. Les éléments de coûts La main-d œuvre représente entre 56 % et 72 % des coûts sensibles à l emplacement dans le secteur de fabrication, et entre 75 % et 85 % dans les fonctions de service. Les coûts de main-d œuvre, y compris les salaires et les traitements et toutes les charges sociales, sont les plus bas au Canada, en Australie, en Italie et au Royaume-Uni. Les impôts constituent un autre élément important des coûts sensibles à l emplacement. Dans l ensemble, le Royaume-Uni et l Australie offrent les taux d imposition réels les plus compétitifs pour le plus grand nombre d entreprises. Aux États-Unis et en Australie les coûts des installations industrielles sont les plus bas, en raison des faibles coûts de construction industrielle en Australie, et des coûts modérés de construction et de terrain aux États-Unis. Pour les entreprises des secteurs non manufacturiers, les coûts de location de bureaux sont les plus avantageux en Italie et en France. Concernant les services publics, le Canada et l Islande offrent les coûts d électricité les moins élevés, alors que c est au Royaume- Uni et en Australie que le gaz naturel coûte le moins cher aux entreprises. Les coûts des télécommunications les plus bas sont offerts aux États-Unis et en Allemagne. ii

13 1. Les objectifs, la portée et la méthodologie de l étude A. Les objectifs Pour choisir le site d implantation qui lui convient le mieux, une entreprise doit analyser un certain nombre de variables économiques et commerciales. De plus, si la localisation exige le déménagement ou le recrutement sur place de personnel occupant des postes-clés, d autres dimensions comme le coût et la qualité de la vie peuvent jouer un rôle déterminant. Le tableau 1.1 illustre quelques-uns des facteurs importants qui exercent une influence sur ce type de choix. Dans la décision finale, la pondération de ces facteurs dépendra du secteur d activité et de la typologie de l entreprise au sein d un secteur donné. En règle générale, une entreprise qui considère soit un déménagement soit une implantation de ses activités, commencera son analyse par une étude préliminaire de plusieurs sites afin de déterminer ceux qui offrent les coûts les plus favorables. Elle passera ensuite à une étude plus poussée des infrastructures industrielles, de l environnement économique et des conditions de vie (coût et qualité) sur les sites les plus prometteurs. Ce rapport est le fruit d une vaste étude et d un programme de recherche détaillé exécuté par KPMG. Le but de cette étude est : 3 de permettre aux dirigeants d entreprises de faire une première analyse rapide des coûts des affaires dans plusieurs villes dans les principaux pays industrialisés; 3 de faciliter le travail des agents de développement économique auprès des investisseurs, en mettant à leur disposition des données de coûts recueillies par une tierce partie indépendante, qu ils pourront facilement appliquer aux situations particulières de leurs clients; et 3 d aider les stratèges à évaluer si une proposition de mesure incitative, fiscale ou autre, aura des répercussions plus ou moins avantageuses sur les coûts dans leur territoire par rapport à d autres juridictions. Ce rapport est disponible sur le site et peut être téléchargé ou visualisé en ligne. On trouve également sur ce site les annexes de ce rapport (en anglais) et un modèle interactif de simulation de coûts. Tableau 1.1 Facteurs déterminants dans le choix d un emplacement Facteurs liés au coût Autres facteurs importants Entreprises Coûts des affaires Coûts des terrains, des immeubles et des bureaux Coûts de la main-d œuvre Coûts de transport et de distribution Coûts des services publics Coûts de financement Fiscalité fédérale/régionale/municipale Portée de cette étude Environnement de l entreprise Disponibilité et compétences de la main-d œuvre Accès aux marchés, aux clients et aux fournisseurs Infrastructures routières, ferroviaires, portuaires et aéroportuaires Efficacité des services publics et des télécommunications Terrains industriels adéquats Réglementation Particuliers Coût de la vie Fiscalité des particuliers Coût du logement Prix des biens de consommation Coûts des services de santé Frais de scolarité Qualité de la vie Taux de criminalité Établissements de santé Écoles et universités Climat Culture et loisirs 1

14 B. La portée de cette étude Le contenu de ce rapport s appuie sur les résultats d un programme de recherche et d analyse de huit mois. L étude porte sur les éléments suivants : 3 17 secteurs d activités et types d entreprises; villes dans onze pays; 3 27 éléments de coûts sensibles à l emplacement pour chaque ville; 3 plus de point de données. 1. Le choix des pays et des villes Cette étude représente une analyse comparative des coûts de revient dans 11 pays industrialisés, y compris tous les pays du G-7, l Australie, l Islande, le Luxembourg et les Pays-Bas. Ce rapport porte sur 98 villes dans 11 pays, telles que présentées dans le tableau 1.2. Le chapitre 4 présente les résultats en détail pour chacune de ces villes. De plus, la même analyse fut réalisée selon les mêmes critères sur 23 autres villes. Toutefois, le manque d espace nous a conduit à réduire le nombre de villes mises en évidence dans cette étude. Les résultats pour ces autres villes sont résumés au chapitre 7. L analyse recouvre en réalité les régions métropolitaines entourant ces villes, afin de tenir compte du fait que nombre d entreprises importantes choisissent de s installer dans des zones périurbaines. Les résultats détaillés de toutes les villes sont disponibles en ligne sur le site Web. D autres villes et d autres pays pourront y être ajoutés périodiquement. Tableau 1.2 Villes retenues pour l'étude 1 EUROPE Allemagne Italie Royaume-Uni Chemnitz Caserta Angleterre Darmstadt Livorno Birmingham Francfort Turin Derby France Vicenza Durham Grenoble Luxembourg Leicester Mulhouse Luxembourg Londres Nantes Pays-Bas Manchester Toulouse Amsterdam Newcastle-Gateshead Islande Groningen Nottingham Reykjavik Rotterdam Stoke-on-Trent Sunderland Telford Irlande du Nord Belfast Derry Newry AMÉRIQUE DU NORD Nouvelle-Angleterre/Atlantique Nord-Est (cont.) Centre (cont.) Boston, MA Saginaw, MI Milwaukee, WI Burlington, VT Sherbrooke, QC Minneapolis, MN Charlottetown, PE Toronto, ON Oklahoma City, OK Halifax, NS Région de Waterloo, ON Phoenix, AZ Hartford, CT Sud-Est Salt Lake City, UT Lewiston, ME Atlanta, GA Saskatoon, SK Moncton, NB Dothan, AL Sioux Falls, SD Providence, RI Greenville- St. Louis, MO St. John s, NF Spartanburg, SC Wichita, KS Nord-Est Jackson, MS Winnipeg, MB Buffalo, NY Nashville, TN Région du Pacifique Columbus, OH Raleigh, NC Boise, ID Detroit, MI San Juan, PR Kelowna, BC Indianapolis, IN Tampa, FL Las Vegas, NV Lexington, KY Centre Portland, OR Montréal, QC Calgary, AB Riverside- New York, NY Cedar Rapids, IA San Bernardino, CA Newark, NJ Chicago, IL San Diego, CA Nord de la Virginie Colorado Springs, CO San Jose, CA (Metro DC) VA Dallas-Fort Worth, TX Seattle, WA Ottawa, ON Edmonton, AB Spokane, WA Philadelphie, PA Houston, TX Vancouver, BC Québec, QC ASIE-PACIFIQUE Australie Adelaide Brisbane Canberra Melbourne Sydney Japon Fukuoka Hamamatsu Yokohama 1 Lorsqu'on parle de «villes», on fait référence aux régions métropolitaines entourant chacune de ces villes. 2

15 Tableau 1.3 Les secteurs d activités SECTEUR D ACTIVITÉ TYPE D ENTREPRISE MODÉLISÉ FABRICATION Aérospatiale Pièces d aéronefs Agroalimentaire Transformation des aliments* Automobile Pièces d automobiles Produits chimiques Produits chimiques spécialisés* Électronique Assemblage des composants électroniques* Appareils médicaux Fabrication d appareils médicaux Composants en métal Usinage des métaux* Produits pharmaceutiques Production pharmaceutique* Plastique Produits de plastique* Pièces de précision Composants de précision* Télécommunications Équipement de télécommunications R et D Biotechnologie R et D biomédicale* Essais cliniques Gestion d essais cliniques Mise à l essai de produits Mise au point et mise à l essai de systèmes électroniques* LOGICIELS Conception de logiciels Logiciels de pointe* Web et multimédia Élaboration de contenu* SERVICES À L ENTREPRISE Services administratifs/centres d appels Centre de services aux entreprises* * Les résultats d ensemble sont basés sur la moyenne pondérée de ces 12 types d entreprises, afin de correspondre à l étude de Tableau 1.4 Éléments sensibles à l emplacement Coût de la main-d œuvre Salaires et traitements 42 postes de travail Cotisations obligatoires Caisse de retraite publique Assurance maladie publique Assurance chômage Assurance accident/maladie au travail Cotisations facultatives pour avantages sociaux offerts par l employeur Temps payé non travaillé (jours fériés et vacances) Assurance maladie privée Autres avantages sociaux Coûts des installations Terrains industriels Constructions industrielles Location de bureaux Coûts de transport Transport routier Fret aérien Fret maritime Coût des services publics Électricité Gaz naturel Télécommunications Frais d amortissement Frais de financement (intérêts) Impôts autres que sur le revenu Capital Impôts fonciers Ventes et transactions Mutation immobilière Autres taxes locales Impôts sur le revenu Fédéral Régional (État, province) Local 2. Les secteurs d activités Les 17 secteurs d activités analysés dans cette étude sont indiqués dans le tableau 1.3. Pour chaque secteur d activité, un type d entreprise a été défini, modélisé et analysé. Les résultats pour les 17 types d entreprises sont présentés au chapitre 3. Afin de pouvoir comparer les résultats avec ceux de l étude précédente, toutes les comparaisons sont basées sur les 12 types d entreprises analysés dans l édition 2002 de cette étude. Les résultats pour les cinq types d entreprises additionnels sont présentés uniquement au chapitre 3. Les types d entreprises modélisés représentent divers secteurs, notamment la fabrication, la recherche et le développement, les logiciels et les services aux entreprises. Les analyses couvrent également une vaste gamme d exigences essentielles à l exploitation comme la main-d œuvre, les installations et les besoins en capital. L analyse sur les exploitations de fabrication suppose que l entreprise construit une nouvelle usine sur un terrain acquis dans une zone industrielle périurbaine. Pour les fonctions de services, on présume que l entreprise loue un édifice à bureaux de catégorie A dans une région périurbaine. 3. Les éléments de coûts sensibles à l emplacement Pour chaque ville, l étude utilise 27 éléments de coûts sensibles à l emplacement énumérés au tableau 1.4. Ceux-ci, qui sont analysés en détail au chapitre 5, tiennent compte de tous les coûts significatifs sensibles à l emplacement. D autres éléments, tels que les coûts des machines, des matériaux et des matières premières, intrants à la fabrication, sont souvent acquis à l échelle mondiale à des cours globaux exprimés en dollars US. Leurs fluctuations n ont donc pas d effet sur la position relative des pays et des villes. Il y a également d autres éléments moins importants, tels les coûts de publicité, des services de comptabilité, et de fourniture de matériel de bureau, qui peuvent varier selon l emplacement. Toutefois, ils ont un impact négligeable sur les résultats d ensemble et ont été omis de cette étude. Les 27 éléments de coûts étudiés représentent, en moyenne, 35 % des coûts des entreprises de fabrication et 90 % de ceux des entreprises de services. 3

16 C. Hypothèses principales Tableau 1.5 Taux de change utilisés dans cette étude 1. Les taux de change Tous les montants apparaissant dans ce rapport sont en dollars US ($ US), à moins d indication contraire. Les taux de change utilisés dans cette étude, de même que les taux comparatifs provenant de l étude précédente de 2002, sont illustrés dans le tableau 1.5. Les taux de change utilisés dans cette étude sont basés sur ceux rapportés par le US Federal Reserve Board et la Banque Centrale d Islande pour les mois de septembre, octobre et novembre Les résultats de cette étude sont influencés par les fluctuations des taux de change. Au chapitre 2, on analyse plus en détail les effets des fluctuations de ces taux. Le modèle de coûts interactif disponible au permet d approfondir cette analyse. 2. Villes sélectionnées pour le calcul des moyennes nationales Les résultats nationaux de chaque pays sont obtenus en combinant ceux de villes comparables dans chaque pays. Les villes sélectionnées représentent un ensemble comparable au niveau de la géographie, de la population et de la conjoncture économique. Pour faciliter cette sélection, les villes ont été classées dans trois catégories : 3 villes en restructuration : villes situées dans des régions ayant subi des réorganisations économiques importantes, et qui auront donc probablement des coûts de production plus bas et offriront des mesures incitatives plus alléchantes; 3 villes en émergence : villes connaissant une forte croissance économique; les «étoiles montantes» de l heure, où les coûts sont habituellement modérés; 3 villes en pleine maturité : grandes régions métropolitaines au cœur d une région du pays dans laquelle l industrie est bien développée. Les noms des villes sélectionnées pour le calcul des résultats nationaux sont indiquées au tableau 1.6. Taux de change Édition 2002 Édition 2004 Euro 1,1220 (0,891 $ US) 0,8648 (1,156 $ US) 30% Livre sterling 0,6950 (1,439 $ US) 0,6019 (1,661 $ US) 15% Couronne islandaise 100,21 kr. (0,010 $ US) 77,07 kr. (0,013 $ US) 30% Dollar canadien 1,5460 $ CA (0,647 $ US) 1,3328 $ CA (0,750 $ US) 16% Dollar australien 1,9517 $ AU (0,512 $ US) 1,4464 $ AU (0,691 $ US) 35% Yen japonais 121,50 (0,008 $ US) 111,20 (0,009 $ US) 9% Tableau 1.6 Villes sélectionnées pour le calcul des moyennes nationales Pays Villes en restructuration Villes en emergence EUROPE Allemagne Chemnitz Darmstadt Francfort France Mulhouse Toulouse Grenoble Gain par rapport au $ US (en %) Villes en pleine maturité Islande Reykjavik Italie Livorno Vicenza Turin Luxembourg Luxembourg Pays-Bas Groningen s/o Rotterdam Royaume-Uni AMÉRIQUE DU NORD Canada États-Unis ASIE-PACIFIQUE Stoke-on-Trent Sunderland Halifax Kelowna Dothan Lewiston Saginaw Belfast Derby Calgary Ottawa Colorado Springs Salt Lake City San Diego Birmingham Manchester Montréal Toronto Atlanta Boston St-Louis Australie Canberra Brisbane Melbourne Japon Hamamatsu Fukuoka Yokohama 4

17 D. La méthodologie 1. Le modèle de comparaison des coûts de KPMG Cette étude s appuie sur le modèle de comparaison des coûts de de KPMG qui a servi à analyser les coûts de nombreux types d entreprises dans diverses régions. Pour chaque emplacement, le modèle intègre les données sur les coûts aux paramètres d exploitation, qui demeurent constants partout. On obtient ainsi une comparaison des coûts estimatifs de démarrage et d exploitation d une entreprise identique à chaque emplacement. À partir d hypothèses financières normalisées, le modèle génère des états financiers pro forma sur une période 10 ans, y compris les comptes des résultats, les états de flux de trésorerie et les calculs détaillés des impôts. Ces états financiers servent de base aux comparaisons de coûts de ce rapport. 2. Productivité physique Cette étude est basée sur des comparaisons précises de divers types d entreprises, du point de vue d un investisseur. Il ne faudrait pas interpréter les résultats comme des comparaisons au niveau de la performance et de la productivité des différents pays. Dans ce rapport, on a tenu compte des trois éléments majeurs qui pourraient engendrer des variations de productivité les heures de travail, la technologie utilisée, et la formation des employés. Cependant, on suppose que la productivité physique des entreprises est la même dans toutes les villes. Le chapitre 5 aborde plus précisément la question de la productivité. 3. Compte de résultats et valeur actualisée nette Les comparaisons présentées dans ce rapport sont le résultat d une analyse réalisée selon la méthode de compte des résultats. Toutes les transactions sont traitées «au comptant», sauf dans le cas de l investissement initial en terrains, en immeubles et en équipement. Les coûts de l investissement initial comprennent les frais d amortissement des terrains et des immeubles, ainsi que les intérêts de la dette associée à cet investissement de démarrage. Cette méthode permet d intégrer les variations des coûts d investissement initial aux coûts d exploitation sur une longue période. Les auteurs ont adopté cette méthode parce que son usage est répandu dans les milieux d affaires, mais aussi parce qu elle permet de mieux cerner les sources de disparités de coûts entre diverses villes. 3 en règle générale, on ne dispose pas d une base fiable pour déterminer la valeur réelle des encouragements qui seront accordés sans avoir négocié une proposition d investissement précise. 3 cette étude porte avant tout sur les structures de fond des coûts sous-jacents que les entreprises doivent supporter. Bien que les mesures incitatives discrétionnaires ne sont pas intégrées dans cette étude, certains incitatifs non discrétionnaires, possédant des critères d admissibilité bien définis, y sont intégrés. On pense, en particulier, à certaines réductions des taux d imposition, à des abattements fiscaux, à des exemptions de taxe de vente, à des règles avantageuses de répartition des revenus entre les États, à des crédits d impôt à l investissement, à des mesures favorisant la recherche et le développement et à des crédits d impôt pour la création d emplois offerts aux investisseurs dans diverses juridictions. 5. Interprétation des résultats Même si les auteurs ont procédé avec soin à l analyse pour obtenir les résultats présentés ici, les comparaisons restent, de par leur nature, bien générales. Il ne faut pas y voir un jugement définitif sur les avantages de l implantation d une entreprise à un endroit ou un autre. Une analyse plus poussée est nécessaire pour déterminer le meilleur site pour une exploitation. 6. Renseignements supplémentaires sur la méthodologie Des renseignements supplémentaires sur la méthodologie sont fournis dans les annexes de ce rapport et sont disponibles en ligne (en anglais) sur le site. Une autre méthode, largement utilisée, consiste à calculer la valeur actualisée nette (VAN) de tous les flux de trésorerie prévus, en leur appliquant le taux d actualisation voulu en fonction de leur époque de réalisation. Ces techniques de VAN servent souvent dans les décisions d investissement. Dans ce cas-ci, on a également essayé cette méthode, et celle-ci a produit des résultats relatifs comparables à ceux obtenus selon la méthode de compte des résultats. 4. Mesures incitatives spéciales Pour attirer d importants investissements, les gouvernements adoptent des mesures incitatives et discrétionnaires. Il s agit d ensembles complexes d aide financière et d abattements fiscaux adaptés à des propositions spécifiques d investissement et de création d emploi. L analyse qui suit ne tient pas compte de ces mesures discrétionnaires, pour les raisons suivantes : 5

18 2. Comparaison internationale A. Résultats d ensemble par pays Les coûts d ensemble des entreprises dans chaque pays sont déterminés en fonction de l analyse des points suivants : 3 les types d entreprises représentatifs dans 12 secteurs d activités (tableau 1.3); 3 27 éléments individuels de coûts (tableau 1.4); 3 les villes choisies dans chaque pays pour fournir les moyennes nationales aux fins de comparaison (tableau 1.6). Les coûts d ensemble des entreprises dans chaque pays sont exprimés en un indice qui attribue aux États-Unis l indice de base de 100. Les pays qui ont un indice de coût inférieur à 100 ont des coûts inférieurs à ceux des États-Unis, tandis que les pays qui ont un indice de coût supérieur à 100 ont des coûts supérieurs à ceux des États-Unis. Les résultats et le classement sont illustrés dans le tableau 2.1. Tableau 2.1 Résultats globaux (États-Unis = 100,0 1 EUROPE Allemagne France Islande Italie Luxembourg Pays-Bas Royaume-Uni AMÉRIQUE DU NORD Canada États-Unis ASIE-PACIFIQUE Australie Japon Indice (Rang) 113,9 (10) 99,1 (5) 103,3 (8) 98,7 (4) 99,1 (5) 104,0 (9) 97,6 (3) 91,0 (1) 100,0 (7) 91,5 (2) 123,8 (11) Le Canada (91,0) est en tête, talonné par l Australie (91,5). Dans ces deux pays, les coûts moyens des entreprises sont de 8 à 9 % inférieurs à ceux des États-Unis. L Australie a les coûts d entreprise les plus bas dans sept des douze secteurs d activités compris dans les résultats globaux. Pour les cinq autres secteurs d activités, le Canada devance nettement l Australie, ce qui place le Canada en première place au niveau des résultats d ensemble. Comme lors des études précédentes, le Royaume-Uni (97,6) se trouve en troisième position avec des coûts globaux d entreprise inférieurs à ceux de tous les autres pays européens et des États-Unis. Malgré l augmentation importante de la valeur de l euro au cours des deux dernières années, les structures de coûts fondamentales en Italie (98,7), en France et au Luxembourg (99,1 chacun) permettent à ces pays de conserver un léger avantage sur les États- Unis au niveau des coûts. Dans l étude de 2002, l Italie se trouvait en tête des pays de l Europe continentale à l étude, et elle conserve cette position en INDICE DES COÛTS 1 Moyenne pour 12 types d entreprises (référence : tableau 1.3 et texte connexe). Dans l ensemble, l Islande (103,3) est un pays où les coûts des entreprises sont plus élevés qu aux États-Unis. Toutefois, il faut souligner que les coûts de transport relativement élevés dans le secteur de fabrication ont un effet dominant sur les résultats. D ailleurs, l Islande se place devant les États-Unis pour la plupart des fonctions de services, vu que les coûts de transport y sont moins importants. Aux Pays-Bas (104,0) les coûts des entreprises sont plus élevés que dans la plupart des autres pays européens, mais ils sont néanmoins beaucoup plus compétitifs qu en Allemagne (113,9). Tout comme dans les éditions précédentes de cette étude, le Japon (123,8) a la structure de coûts la plus élevée, avec des coûts de près de 24 % supérieurs à ceux des États-Unis. Les États-Unis (100,0) enregistrent la meilleure amélioration au niveau de la compétitivité des coûts depuis Au cours des deux dernières années, le dollar américain s étant dévalorisé par rapport à toutes les devises principales, les coûts aux États-Unis se sont améliorés par rapport aux autres pays qui étaient également dans l édition précédente. 6

19 B. Les répercussions des taux de change La tendance la plus importante ayant une influence sur la compétitivité du commerce international depuis 2002 a été la dévalorisation importante du dollar américain par rapport à toutes les devises principales. Tel qu illustré précédemment dans le chapitre 1 (tableau 1.5), les taux de change pour les pays à l étude ont fait l objet d une augmentation de 9 % à 35 % par rapport au dollar américain durant cette période. Ceci a permis aux États-Unis d enregistrer une forte amélioration depuis L influence exercée sur les résultats par de futures fluctuations potentielles des taux de change est illustrée au tableau 2.2. L effet produit par les taux de change sur les coûts des entreprises est inférieur au pourcentage des variations des taux de change parce que : Tableau certains éléments de coûts, comme les installations, les matières premières et le transport international, sont généralement tarifés à l échelle mondiale en dollars américains. Les variations des taux de change n ont pas d influence sur le coût de ces facteurs exprimés en dollars américains; Répercussions des taux de change sur les résultats Résultats de l'étude % -10% 0% +10% +20% Euro 1 1,038 0,951 0,865 0,778 0,692 Allemagne 103,6 108,0 99,1 122,3 133,1 France 92,7 95,6 113,9 103,5 109,8 Italie 92,4 95,2 98,7 105,2 108,0 Luxembourg 92,3 95,4 99,1 103,8 110,2 Pays-Bas 96,5 99,9 104,0 109,9 118,7 Livre sterling 1 0,722 0,662 0,602 0,542 0,482 Royaume-Uni 90,6 93,8 97,6 102,2 108,6 Couronne islandaise 1 92,48 kr. 84,78 kr. 77,07 kr. 69,36 kr. 61,66 kr. Islande 94,8 98,6 103,3 109,1 117,0 Dollar canadien 1 1,60 $ CA 1,47 $ CA 1,33 $ CA 1,20 $ CA 1,07 $ CA Canada 85,8 88,1 91,0 94,5 98,7 Dollar australien 1 1,736 $ AU 1,591 $ AU 1,446 $ AU 1,302 $ AU 1,157 $ AU Australie 85,3 88,2 91,5 95,6 100,8 Yen japonais 1 133,44 122,32 111,20 100,08 88,96 Japon 111,0 116,6 123,8 133,2 144,9 1 Cours en dollar US Si la devise se dévalorisait par rapport au $ US de Si la devise se valorisait par rapport au $ US de 3 l impôt sur le bénéfice des entreprises réduit les effets après impôt attribués aux variations des taux de change. 1. Les pays européens comparés aux États- Unis En utilisant les taux de change de l étude de 2004, les pays européens affichent, tout au plus, une différence de 4 % entre leurs coûts et ceux des États-Unis (sauf en Allemagne). Le Royaume-Uni, l Italie, la France et le Luxembourg ont des coûts de 0,9 % à 2,4 % inférieurs à ceux des États-Unis, tandis que l Islande et les Pays-Bas ont des coûts de 3,3 % à 4,0 % supérieurs à ceux des États-Unis. Si le cours de la monnaie de ces pays devait augmenter de 10 % par rapport à celui du dollar américain, les États-Unis auraient un avantage de coûts sur tous les pays européens étudiés. Inversement, si le cours de la monnaie de ces mêmes pays devait diminuer de 10 % par rapport à celui du dollar américain, les États-Unis perdraient leur avantage par rapport à tous les pays européens à l étude, à l exception de l Allemagne. 2. L Australie et le Canada comparés aux États-Unis En utilisant les taux de change de l étude de 2004, l Australie et le Canada enregistrent tous deux un fort avantage de coûts sur les États-Unis. Toutefois, si le cours du dollar canadien ou australien devait augmenter de 20 % par rapport à celui du dollar américain, les deux pays se trouveraient au point mort par rapport aux États-Unis. 3. Le Japon comparé aux États-Unis Le désavantage du Japon par rapport aux États-Unis est très important. Même si la valeur du yen japonais devait diminuer de 20 % par rapport au dollar américain, les États-Unis auraient toujours un avantage de coûts de plus de 10 % sur le Japon. 4. Analyse approfondie des taux de change Il est possible de faire une analyse plus approfondie des effets produits par les taux de change sur les résultats de cette étude, en visitant la section Modèle de coûts sur le site Web ( ou Alternatives.com). 7

20 C. La tendance des coûts 1. Les coûts d ensemble Le tableau 2.3 permet d évaluer les tendances des coûts des pays à l étude qui étaient également dans l étude Ces tendances reflètent les variations des taux de change, ainsi que les changements de structure fondamentale des coûts dans chaque pays. Ce tableau illustre les changements par rapport aux États-Unis et à l Allemagne. 3 Par rapport aux États-Unis, tous les pays démontrent un certain repli de leur compétitivité entre 2002 et 2004, au niveau des coûts des entreprises. Cependant, les Pays-Bas et l Allemagne ont subi un recul plus marqué, en partie à cause du taux de change, mais aussi à cause d une augmentation dans la structure de base de leurs coûts. Le Canada et le Japon ont enregistré un recul moins important, reflétant une plus faible augmentation de la valeur de leurs devises par rapport au dollar américain, en comparaison de celle des pays de la zone euro. 3 Par rapport à l Allemagne, les autres pays de la zone euro partagent une devise commune, et donc les taux de change n ont pas de répercussion sur la comparaison. À l exception des Pays- Bas, tous les pays ont amélioré leur compétitivité de coûts par rapport à l Allemagne. En Europe, c est la France qui a enregistré la plus forte amélioration, suivie par le Royaume-Uni et l Italie. 2. Tendances des éléments de coûts Les principales tendances ayant une influence sur les coûts des entreprises depuis 2002 sont liées à la main d œuvre, aux services publics et aux impôts sur le revenu. a) Main-d œuvre Si l on considère la simple moyenne de 40 postes de travail types compris dans cette étude et dans celle de 2002, on constate qu en Italie et en France, les salaires et les traitements ont été stables ou ont subi une très légère diminution depuis Dans la plupart des autres pays, le salaire moyen a augmenté de 1,5 % à 2,7 % par année au cours de cette période. (Les résultats de l étude peuvent présenter des augmentations supérieures ou inférieures à ces chiffres, en raison des combinaisons de postes de travail pour chaque type d entreprise.) Tableau 2.3 Tendances des coûts pour les pays de l'étude 2002 de retour en 2004 (Moyenne de 12 entreprises) Indice des coûts aux É.-U. 2 Par rapport Par rapport à l'allemagne 3 Rang selon les écarts EUROPE Allemagne 113,9 101,9-12,0-7 France 99,1 92,2-6,9 +5,1 4 Italie 98,7 88,6-10,1 +1,9 6 Pays-Bas 104,0 90,8-13,2-1,2 8 Royaume-Uni 97,6 86, ,3 5 AMÉRIQUE DU NORD Canada 91,0 85,5-5,5 +6,5 2 États-Unis 100,0 100, ,0 1 ASIE-PACIFIQUE Japon 123,8 117,8-6, Selon les taux de change illustrés dans le tableau 1.5. Les résultats reflètent les changements des taux de change et les tendances locales des coûts. 2 Difference (exprimée en points) entre les indices de 2004 et Différence (exprimée en points) de 2002 à 2004 entre chaque pays et l'allemagne. Analyse des écarts de coûts Les coûts des charges sociales (cotisations obligatoires et facultatives), calculés en pourcentage des salaires et des traitements, ont augmenté aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et au Canada (à plus petite échelle). En revanche, les diminutions de coûts des avantages sociaux en France, au Japon et aux États-Unis ont aidé ces pays à améliorer leur compétitivité. b) Services publics L édition 2002 de Choix concurrentiels soulignait une diminution importante des coûts des services publics en Europe entre 1999 et 2002 en raison de la déréglementation du marché. Au cours des deux dernières années, certaines de ces réductions de coûts de l électricité et des télécommunications ont été renversées à la suite de la stabilisation des marchés. Depuis 2002, les coûts de l électricité ont augmenté en Allemagne, et de façon encore plus importante, aux Pays-Bas. L Italie est le seul pays où les coûts de l électricité n ont pas subi d augmentation véritable depuis 2002, mais ils continuent d y être plus élevés que dans la plupart des autres pays étudiés. Les coûts des télécommunications ont également rebondi depuis 2002 au Royaume-Uni, en France et en Allemagne avec des augmentations de 21% à 46 %. Toutefois, les coûts des télécommunications dans tous ces pays sont encore bien en deçà de ceux notés en c) Impôts sur le revenu Le resserrement du régime fiscal dans la plupart des pays a mis fin à la réduction des taux d imposition sur le revenu des entreprises, observée entre 1999 et Si on fait exception de l Italie, les taux d impositions réels n ont pratiquement pas changé entre 2002 et En Italie, malgré la réduction de 2 % du taux d imposition, les taux d imposition réels ont augmenté, car cette réduction a été totalement neutralisée par l élimination d autres déductions fiscales compensatoires. 8

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