ETUDE HYDROMORPHOLOGIQUE DE PETITS COURS D EAU TEMPORAIRES DE L INTERFLUVE

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1 UWE Sandra Année Rapport de stage Master EA Spécialité GESMARE, 1 ère année ETUDE HYDROMORPHOLOGIQUE DE PETITS COURS D EAU TEMPORAIRES DE L INTERFLUVE LOISON - OTHAIN (Lorraine Nord) Travail d étude et de recherche réalisé au Centre d études Géographiques de l Université de Lorraine site de Metz (CEGUM), du 09 Avril au 11 Juin 2012 Sous la direction de M. Benoit Losson Mémoire soutenu le 06 Juin 2012, devant le jury composé de : M. Alain Izart M. Benoit Losson M. Gérard Masson

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3 Remerciements Avant de commencer ce rapport de stage, je tiens à exprimer mes remerciements à l'égard de l'ensemble de mes professeurs de cette première année de Master, pour la qualité de leur enseignement. Mes vifs remerciements s adressent en particulier à M. Benoit Losson, mon maître de stage : pour son engagement dans ce travail, parfois dans des conditions difficiles. Il a fait preuve à mon égard de tellement de patience et de pédagogie. J'ai apprécié sa disponibilité, y compris les weekends, son appui tant sur le terrain que pour la rédaction de ce rapport. Sa présence, son écoute, ses précieux et utiles conseils, ont été d un soutien incomparable. J adresse ma profonde gratitude à l'égard de M. Gérard Masson et M. Lionel Léglize, pour leur écoute bienveillante, leurs conseils et leurs encouragements, qui ont su me redonner le courage à poursuivre mon master. Mes remerciements s adressent également au personnel du Laboratoire de CEGUM, pour toutes les marques d accueil et les gestes de soutien manifestés lors de ce travail. Enfin, à toutes les personnes qui de près ou de loin ont contribué à l aboutissement de ce travail : puissent-elles trouver ici l expression de ma sincère gratitude.

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5 SOMMAIRE Introduction générale... 1 I. PRESENTATION GENERALE DE LA ZONE D ETUDE... 2 I.1 Contexte géologique et géomorphologique... 2 I.2 Caractéristiques climatiques et hydrologiques... 4 I. ETAT DE L ART... 5 II.1 Profil en long des cours d eau... 5 II.2 Principaux styles fluviaux... 6 II. METHODOLOGIE... 8 III.1 Démarche scientifique... 8 III.2 Les outils III. PRESENTATION DES RESULTATS IV.1 Description topographique des ruisseaux IV.2 Analyse du comportement morphodynamique IV.2.1 Caractérisation physique IV.2.2 Processus dynamiques IV Incision du lit IV Recoupement de méandres IV.2.3 Profil longitudinal : comportement des différents ruisseaux IV Analyse de la sinuosité IV Amplitudes et longueur d onde Conclusion BIBLIOGRAPHIE Table des figures... a Tableau et graphiques... a Table des annexes... b ANNEXES RESUMÉ... i

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7 Introduction générale Dans les conditions naturelles, le fonctionnement hydrodynamique d un cours d eau tend vers un équilibre dynamique entre son débit - solide et liquide-, et les traits géomorphologiques qui en résultent. Les processus qui dictent le style fluvial et la morphométrie des lits sont cependant complexes. Ainsi, en milieu hétérogène ou homogène d'un point de vue physiographique et géologique, les rivières peuvent être plus ou moins sinueuses ou rectilignes. Ces caractéristiques ont intéressé des recherches sur des cours d'eau relativement importants, et des modèles en ont été tirés. Bien que certaines théories s affrontent, et que les résultats soient variables selon les milieux et les cours d'eau étudiés, il existe néanmoins certaines règles d interdépendance entre la morphologie et les processus physiques. L'objectif de la présente étude est de déterminer dans quelle mesure des cours d'eau temporaires de faible gabarit répondent à ces règles de fonctionnement, identifiées généralement sur de grands organismes fluviaux pérennes. Les recherches ont été menées dans le secteur de l'interfluve Loison - Othain, dans le nord de la région Lorraine. Un travail de topographie, de cartographie et d'analyse du comportement morphodynamique de sept petits cours d'eau temporaires a été réalisé, dans le cadre d'un stage de deux mois effectué au sein du Centre d'etudes Géographiques de l'université de Lorraine - site de Metz (CEGUM). 1

8 I. PRESENTATION GENERALE DE LA ZONE D ETUDE L'interfluve Loison - Othain se trouve aux confins occidentaux du plateau du Pays-Haut et septentrionaux de la dépression de la Woëvre (figure 1). Comme le nom l'indique, il s'agit de reliefs situés entre les rivières de l'othain au nord-est et du Loison au sud-ouest, ces deux cours d'eau étant des affluents de rive gauche de la Chiers, elle-même affluent de la Meuse. Figure 1- Localisation géographique de l'interfluve Loison-Othain Le milieu d étude se limite sur un secteur boisé de l interfluve, situé entre la commune de Delut et de Saint-Laurent-sur-Othain (figure 1). Il comprend le bois de Marville, le bois de Petit-Failly, le Petit- Bois, le Bois du Four, le Haut-Bois, le bois de Grand-Failly, et le bois Parfondevaux. La localisation géographique de ces zones est présentée sur la carte IGN du secteur d étude, figure 6. I.1 Contexte géologique et géomorphologique L interfluve Loison - Othain est situé entre 200 et 280 m d altitude. Il est disséqué en de multiples collines séparées par des vallons dirigés généralement vers le nord-est et le sud-ouest. Le substratum, presque uniforme sur toute l étendue du secteur, est composé des argiles de la Woëvre (Callovien), reposant sur les calcaires de la dalle d Étain (Bathonien supérieur), (Figure 2). L imperméabilité de ces argiles favorise l écoulement de surface, qui disparait en profondeur au contact des calcaires. Figure 2 - Coupe géologique schématique de la Woëvre septentrionale Gamez et Sary, 1979) 2

9 La dissolution des calcaires qui en résulte donne lieu à la karstification. Ce phénomène sera détaillé ultérieurement. C est dans la couche argileuse, d une épaisseur de 60m, que sont taillées entièrement les collines. Les calcaires, dont l épaisseur est estimée entre 30 et 40 m, se retrouvent à leurs pieds. Au niveau de l interfluve, le Callovien est argilo-sableux et gypseux. Des bancs de calcaires, des graviers de fer, et des Pierres d eau apparaissent localement dans la couche argileuse. Sur le plan tectonique, les couches stratigraphiques de la région ont un pendage NE-SO, accompagné par un système de failles. Au niveau de l interfluve Loison-Othain, dans le secteur étudié, deux failles parallèles NE-SO ont été identifiées. Elles traversent la zone au droit des bois de Grand-Failly et de Petit-Failly (Gamez et Sary, 1979 ; cf Annexe 1). Les phénomènes karstiques Au sens large, le terme karst désigne par définition, une structure géomorphologique façonnée par l action dissolvante de l eau. En usage courant, il se réfère aux roches carbonatées. La dissolution des roches calcaires en surface donne lieu à des dépressions fermées appelées dolines. D autres morphologies comme les mardelles peuvent en découler également. Quant à la dissolution en profondeur, il en résulte des espaces vides (cavités, gouffres, grottes) dans le sous-sol. Ces formations typiques se rencontrent dans notre secteur d étude. C est à leur niveau que tous les ruisseaux topographiés trouvent leur exutoire. Le paysage et l hydrologie des milieux karstiques résultent donc d une combinaison de la solubilité de la roche, de sa structure, ainsi que des vides qui en résultent. Le système karstique devient ainsi un ensemble dynamique de deux systèmes, hydrologiques et géochimiques, dans lequel des forces cinétiques, mécaniques et chimiques de l eau s opposent à la résistance du milieu (Ford et Williams, 1989 ; Gilli, 2011). En France, les travaux de Nicod (1994) ont conduit à une classification en sept types de karst couvert (Annexe 2). Parmi ces types figure le karst de contact lithostratigraphique sous couverture argileuse rencontré notamment dans la région Lorraine. Ce type de karst naît au contact des calcaires avec les argiles, par dissolution d une eau acide accumulée à travers la couche argileuse. Rappelant les contributions de P. Gamez (1977, 1982 et 1992) sur le karst de la Woëvre septentrionale, Nicod (1994) revient sur un principe qui marque les terrains karstiques : le recul de perte par incision du réseau hydrographique. Ce phénomène a été constaté sur l ensemble des ruisseaux étudiés dans ce travail. Nous y reviendrons en détail dans la troisième partie de ce rapport. 3

10 I.2 Caractéristiques climatiques et hydrologiques Dans le secteur d étude, l hydrologie de surface est favorisée par le caractère imperméable du manteau argileux. Les écoulements de surface prennent tous naissance des sourcins qui émergent du sous-sol dans le bois. Selon la pente du vallon, ils ruissellent sur les argiles jusqu au contact des calcaires où l on assiste alors à leur disparition en profondeur (Figure 3). Le niveau de base suivi est représenté par la perte qui les recueille. Celle-ci est toujours l une des formations karstiques évoquées précédemment (doline, grottes, gouffres, etc). Les ruisseaux de ce secteur ne sont par conséquent affluents directs d aucun autre cours d eau. L infiltration des eaux dans la roche perméable donne lieu à la circulation souterraine. Celle-ci pourra rejoindre de nouveau la circulation en surface en dehors de l interfluve par émergence des eaux dans les vallées. Figure 3 - Disparition des écoulements au contact des calcaires Le climat de la région est de transition océanique-continental. Les précipitations s étalent sur toute l année. Cependant, elles connaissent des irrégularités saisonnières et interannuelles qui marquent l activité hydrologique du secteur d étude. En effet, alimenté par un régime hydrologique pluvial océanique, le secteur connaît les hautes eaux en hiver et des basses eaux en été. Les basses eaux estivales sont dues parfois à la diminution des précipitations, et à l évaporation qui est forte en été et quasi nulle en hiver. La couverture végétale est composée de formations arborescentes, faites essentiellement de bois dur (chênes, érables, etc), et de formations herbacées. Elle couvre le milieu en permanence toute l année. Ce couvert est cependant moins dense en hiver qu'en période estivale. En été, il assure l'interception des précipitations et l évapo-transpiration. Cela participe au déficit des écoulements en été, et à l efficacité hivernale du climat en matière d hydrologie. 4

11 I. ETAT DE L ART II.1 Profil en long des cours d eau Le profil longitudinal d un cours d eau résulte d une combinaison de plusieurs paramètres. On peut citer entre autre la quantité et la vitesse des écoulements, la charge sédimentaire, un recoupement, un aménagement anthropique, etc. Le long de son tracé, le cours d eau a besoin de s ajuster à ces paramètres. Il y parvient grâce à ses variables de réponse, entre autre la pente, la largeur et la profondeur du lit, le style fluvial. Le profil en long est donné par le graphique de la distance en fonction du dénivelé (Léopold et al., 1995). Avec le temps, une forme dite d équilibre, généralement concave, est obtenue lorsque la capacité de transport est en équilibre avec la résistance du lit (équilibre entre l érosion et le dépôt). Cependant, des facteurs comme la géologie et le climat peuvent modifier ce profil (Malavoi et Bravard, 2010). Le schéma ci-contre, proposé par Malavoi et Bravard (2010), illustre l évolution théorique amont-aval du profil longitudinal des cours d eau et de leurs variables de reponse. Le style fluvial est l une des variables de réponse qui conduisent à l équilibre dynamique du cours d eau, en permettant l ajustement aux fluctuations des variables de contrôle, représentés principalement par les débits liquides et solides. Il est donc étroitement lié à la présence, la quantité et la variabilité des charges (Léopold et al., 1995). Figure 4 - Schéma théorique de l évolution amont/aval d un cours d eau et des caractéristiques des trois grandes variables de réponse. (Malavoi et Bravard, 2010) C est par rapport au niveau de base, appelé aussi niveau de contact aval, que s effectue l ajustement du cours d eau. Dans le cas des ruisseaux de notre secteur d étude, le niveau de base est constitué par les pertes des eaux au contact des calcaires. Selon que ce niveau monte ou descend, on assiste respectivement à des phénomènes d exhaussement par remblaiement, ou d érosion régressive par incision. Remarquons qu à côté des paramètres de 5

12 contrôle cités ci-dessus, une réadaptation du cours d eau est également nécessaire après un rescindement de méandre, une activité humaine, etc (Malavoi et Bravard, 2010) II.2 Principaux styles fluviaux Différents auteurs ont contribué à la classification des cours d eau. Nous pouvons citer Léopold et al (1995) qui proposent une détermination de trois styles fluviaux: rectiligne, à méandre, et les styles en tresse. Ils se basent sur la combinaison de deux critères que sont la sinuosité et la multiplicité des chenaux. Sur ce sujet, J.C. Brice (1964), cité par Bravard et Petit (2000), offre une classification basée sur une valeur appelée Indice de sinuosité (Is), dont le calcul sera détaillé ultérieurement (chapitre III). Il en fournit les classes suivantes : Style fluvial Rectiligne Sinueux Méandriforme Is < 1,05 1,05 < Is < 1,50 > 1,50 Malavoi et Bravard (2010) divisent encore la classe des styles sinueux de J.C. Brice en deux : des styles sinueux, dont l indice de sinuosité est compris entre 1,05 et 1,25, et les styles très sinueux, lorsque cet indice est compris entre 1,25 et 1,5. Les méandres et les tresses sont considérés comme des styles d équilibre. Entre ces deux morphologies et le style rectiligne, il existe une continuité de formes intermédiaires considérées comme ajustables. Dans notre secteur d étude, seuls les styles rectilignes et les méandres sont rencontrés. Ainsi, nous ne nous intéresseront pas aux tresses dans la suite. Méandrage Hors conditions particulières, à savoir l activité tectonique, des valeurs trop élevées ou trop faibles, et des activités anthropiques, le tracé des cours d eau naturels est rarement rectiligne (Malavoi et Bravard, 2010). Un cours d eau naturel présente un certain degré de sinuosité. Par convention, on commence à parler de méandre lorsque le rapport des longueurs dépasse la valeur moyenne de 1,50. Cependant, certains auteurs placent le seuil «entre sinuosité et méandres» à 1,3. (A.D Miall (1977) et S.A Schumm (1977), cité par Bravard et Petit (2000)). On distingue trois types de méandres : les méandres encaissés ou de vallée, les méandres contraints, et les méandres libres. Seuls les méandres libres sont concernés par les ruisseaux étudiés. Le développement de ce type de méandres ne s explique que par l ajustement du cours d eau aux paramètres de contrôle (dynamique des flux liquide), auquel s ajoute la résistance du lit selon la théorie de la mécanique des solides.. 6

13 Bravard et Petit (2000) distinguent des formes régulières et des formes contournées. Vogt(1965), cité par Bravard et Petit (2000), précise que les irrégularités sont en partie dues à la vitesse d'érosion, la dureté des berges et d autres processus hydrauliques mal connus. Sur les chenaux sinueux des ruisseaux étudiés, on assiste fréquemment à ces irrégularités morphologiques Deux théories différentes ont été proposées pour expliquer l origine des méandres libres (Malavoi et Bravard, 2010). La première se base sur la mécanique des fluides, selon laquelle les méandres naissent de la turbulence à laquelle est soumis naturellement tout fluide en mouvement. Celle-ci se traduirait par une formation successive de bandes alluviales alternées qui, à la longue, lorsque les berges sont érodables, conduisent à une sinuosité grandissante au cours du temps. La deuxième hypothèse ressort de la théorie de mécanique des solides. Il s agit de la compression par écrasement des sinuosités en amont d un obstacle à l écoulement. La sinuosité sera d autant plus grande que les berges sont cohésives. Caractéristiques fonctionnelles Sur les cours d eau temporaires, on notera qu en général une combinaison de berges cohésives, des pentes relativement faibles, des amplitudes fortes, des lits plus étroits et moins profonds, est associée aux tracés méandriformes. Pour les méandres libres, la relation amplitude/longueur d onde est linéaire (Léopold et al., 1995 ; Bravard et Petit, 2000). Toutefois, tous les méandres ne suivent pas ces règles. En effet, certaines conditions peuvent, à une échelle du temps, conduire à des irrégularités remarquées, notamment la nature du substrat et des alluvions. Néanmoins, malgré la dispersion du modèle, l hydromorphologie reste dépendante d une loi fondamentale qu est la proportionnalité des formes et des processus : «Si les caractéristiques des variables de contrôle sont identiques, un petit cours d eau naturel de 1 m de largeur fonctionnera de la même façon qu un cours d eau de 100 ou de 1000 m» (Malavoi et Bravard, 2010). 7

14 III.1 Démarche scientifique III.1.1 Documentation II. METHODOLOGIE Le présent travail a commencé par une recherche documentaire sur les thèmes clés touchés par son sujet. L intérêt a été porté à titre principal sur la région d'étude, hydrogéomorphologie et la karstologie. L essentiel de cette partie a été évoqué dans le chapitre précédent. III.1.2 Échantillonnage Avant d entamer le travail de terrain, une visite de prospection a été d'abord réalisée. L'objectif était d avoir un aperçu sur les cours d'eau présents dans le secteur d'étude, afin d'en guider l échantillonnage. Ensuite, le choix des ruisseaux «intéressants» fut effectué, sur critères morphométriques apparents en matière de pente, de sinuosité, et d'encaissement. Compte tenu de la durée du travail à disposition qui s étend sur deux mois, seuls sept cours d eau ont été sélectionnés. III.1.3 La collecte des données a. Topographie Trois paramètres de base de la topographie ont été mesurés : la distance en mètre, la pente et l azimut en degré. Les points de visée étaient guidés par toute modification du tracé longitudinal, une rupture de pente, une entrée et/ou sortie d'un méandre abandonné, ou un affluent (cf figure 5). Des mesures de vérification ont été prises sur de longues distances. Les mesures étaient directement saisies sur une fiche de terrain. L'ensemble des données brutes est fourni dans les annexes 4 à 11. Par ailleurs, la largeur à plein bord et la profondeur du lit n'ont pas été mesurées tout au long du parcours des ruisseaux. Les cours d'eau étudiés sont de gabarit relativement faible. Leurs lits sont peu profonds et étroits (largeur variant globalement de 0,2 m à la source à 1,2 m au maximum à la perte). Vu la faible variabilité amont-aval et la faible variabilité entre les ruisseaux, nous avons utilisé les valeurs brutes à la place des valeurs relatives utilisées sur les grands hydrosystèmes. Il faut souligner aussi qu'il n'y a actuellement aucune donnée connue sur le débit de ces ruisseaux. Ainsi, sur le plan hydrologique, la comparaison des ruisseaux étudiés est limitée à la considération du nombre d affluents que reçoit chacun d eux. 8

15 Ponctuellement, les mesures étaient complétées par des observations qualitatives, en particulier l'encaissement du vallon, l'incision du lit (ou du ruisseau), l'érosion régressive, la nature apparente du substrat, et certains aménagements anthropiques. b. Cartographie A chaque ruisseau, les coordonnées géographiques en système de projection WGS84, UTM zone 31 ont été prises au GPS TwoNav Aventura, à la source comme à la perte. Elles ont ensuite été transformées en système Lambert II étendu pour la cartographie. Pour la présentation topographique, elles ont été transformées en coordonnées long/lat WGS84. III.1.4 Analyse des données Afin de réaliser une étude plus détaillée du tracé planimétrique, chaque ruisseau était d'abord coupé en petits tronçons, de longueur différente, mais globalement homogènes d un point de vue de la pente et du tracé. L'étude des processus de morphogenèse s'est basée sur une confrontation de différents paramètres, calculés à partir des mesures réalisées, aussi bien sur chaque tronçon que sur l'ensemble du ruisseau, avant d être rapporté à tout le secteur d'étude. a. L'indice de sinuosité (Is) : Il est donné par le rapport des longueurs du tracé : la longueur développée du lit L Dev par la longueur à vol d oiseau entre les points, selon l axe de l enveloppe de méandrage (L EM), comme l illustre la figure 5 ci-contre. La méthode «classique» de calcul (Malavoi et Bravard, 2010) a été adoptée. Elle consiste à prendre la longueur directe L EM en suivant l'axe principal d orientation du cours d eau, et non en reliant les différents points d inflexion des méandres (figure 5) Figure 5 - Illustration de la démarche des mesures morphométriques 9

16 L indice moyen de chaque ruisseau est obtenu par la moyenne des indices de ses tronçons. b. L'amplitude (a) et la longueur d'onde (λ) des méandres : Elles ont été également calculées sur les tronçons dont l'indice de sinuosité annonçait un caractère méandriforme, et dont les méandres étaient assez réguliers pour permettre des mesures fiables (figure5). III.2 Les outils Mesures La mesure de la distance et de la pente a été effectuée au moyen d'un lasermètre Trupulse 200B. L'azimut était donné par un compas Axium 2. Logiciels Le tracé des plans topographiques des ruisseaux a été réalisé au moyen de DPTopo 7.9, et du logiciel de dessin vectoriel Inkscape Quant à la cartographie, le logiciel SIG MapInfo professional 7.0, et le logiciel Inkscape ont été utilisé. La suite bureautique Microsoft (Excel, Word, PowerPoint) a servi au traitement des données et à la présentation du présent rapport.. 10

17 III. PRESENTATION DES RESULTATS La carte ci-dessous présente le secteur d étude sur l interfluve Loison Othain et la localisation géographique des cours d eau étudiés. Figure 6 - Le secteur d'étude : localisation géographique des cours d'eau mesurés étudiés 11

18 IV.1 Description topographique des ruisseaux Lors de ce travail, sept cours d eau appelés respectivement R1, R2, R4, R5, R6, R7 et R8 dans ce rapport, ont été topographiés. Leurs secteurs de localisation sont consultables sur la carte ci-dessous (figure 6). - Le R1 est localisé dans le bois de Marville, à l extrême Nord-Ouest du secteur d'étude. - Le R2 est localisé dans le bois de la commune de Delut, à l Ouest du secteur d'étude. - Le R4 se situe dans la zone Nord du Petit Bois. - Le R5 s écoule du Petit Bois au Bois du Four, au centre du secteur d'étude. - Le R6 est localisé dans le bois de Grand-Failly qui occupe la zone centrale du secteur d'étude. - Le R7, sur la commune de Grand-Failly aussi, s'écoule dans la partie est de cette zone. - Le R8 est localisé dans le bois Parfondevaux à l'est du secteur d'étude. A chaque ruisseau, une vue en plan ainsi qu une coupe longitudinale développée ont été produits. Le profil en travers est illustré par un croquis à une échelle approximative de 1/500 ème en vertical et en horizontal, pour tous les ruisseaux. La figure ci-dessous présente la légende commune à toutes les topographies. Figure 7 - Légende commune des topographies 12

19 Le ruisseau R1 Le R1 est un ruisseau de 132 m de long, situé entre 280 et 260 m d altitude. Émergeant d'une petite source qui paraît peu puissante mais identifiable, l'écoulement prend une direction NE-SO, vers une doline de 3m de profondeur où il prendra sa fin. Il ne reçoit aucun affluent. Figure 8 - Topographie détaillée du ruisseau R1 Le vallon en V symétrique est bien marqué (3 m d encaissement à la source), avec un lit de plus en plus incisé au fur et à mesure que l on s approche de la perte. Avec une pente de 13,6 %, le R1 présente dès le départ un profil légèrement sinueux, qui s'accentue au milieu. Il devient cependant plutôt rectiligne vers l'aval, jusqu'à sa perte, où la pente de son lit fortement incisé s accentue (21,4 %). Dans l ensemble, son indice moyen de 1,11 le place dans les cours d eau faiblement sinueux. 13

20 Le ruisseau R2 Le R2 est situé entre 260 et 220 m d altitude. L'écoulement naît d émergences diffuses sur 2 m de longueur. Sur une pente moyenne de 11,7 %, il suit un parcours de 504 m en direction E-O, recueillant deux affluents en rive gauche. Le lit présente une sinuosité grandissante vers la doline-perte. Et quoi que son indice moyen de 1,31 le place simplement dans la catégorie des ruisseaux très sinueux, un des tronçons pris à part est bien méandriforme, avec un indice de 1,84. (cf figure 9 et annexe 12) Figure 9 - Topographie détaillée du ruisseau R2 Le vallon est encaissé, et l'incision du lit est bien marquée. Cette incision ne cesse d'augmenter d'amont en aval où elle atteint plus de 7m près de la doline. Vers l aval, on remarque des glissements de versants de part et d'autre du lit, ainsi que des méandres abandonnés. Une petite source surgit dans la partie médiane du ruisseau, à 200 m de la source principale. On rencontre beaucoup de dalles dispersées tout au long du lit. 14

21 Le ruisseau R4 Situé entre 270 et 250 m d'altitude, le R4 a deux cours qui s'écoulent dans la direction SO-NE et se rejoignent à 39 m de la doline perte. Figure 10 - Topographie détaillée du ruisseau R4 La branche Ouest, plus longue (585 m), est anormalement rectiligne à l amont d'une petite confluence (C 2 ) située à 85 m de la première (C 1 ), avec un vallon plat faiblement incisé (moins de 10 cm), ce qui dénote vraisemblablement une intervention anthropique. 15

22 Ainsi pour l interprétation, seule la partie située à l'aval de C 2, de 137 m de long, a été prise en compte. Celle-ci montre un aspect plus naturel, avec une sinuosité de 1,56 et une pente moyenne de 8,2 %. Elle constitue, avec la partie aval de la confluence C 1, le cours d eau principal. La sinuosité de cette branche, qui la classe dans les cours méandriforme, chute après la confluence C 1, avec l augmentation de la pente en aval à 9,9 % (annexe 13). Ainsi, le cours principal dans son ensemble, présente une pente de 8,8 % et un indice de 1,41, qui le classe dans les cours d eau très sinueux. La deuxième branche est l affluent du cours principal. D une longueur de 72 m, il prend sa source à 72 m à l ouest de la confluence C 1. D une sinuosité de 1,15, elle est moins sinueuse que la branche amont du cours principal. Avec un lit perché, le profil en long de l affluent présente un dénivelé important de réajustement. Ce dénivelé pourrait être dû au fait que l affluent n est pas parvenu à se réajuster rapidement à l incision brutale du cours principal. Une autre hypothèse serait un débit assez faible pour générer une incision régressive adoucissant la pente. Au niveau du R4, on remarque nettement le phénomène de recul de perte. Le ruisseau R5 Le R5 est un ruisseau de 1196 m de long, qui prend sa source dans le Petit Bois, avec une direction NO-SE à l amont. A son milieu (extrémité t 3, figure 11), en amont d'une buse qui permet de franchir une importante laie forestière, il prend une direction plus orientale jusqu à une marmite de 1,5 m de profondeur qui lui sert de perte fonctionnelle actuelle. Cette dernière précède, 10 m plus loin, une grande doline de 30 m de longueur, 15 m de largeur et 7 m de profondeur, active qu'en forte crue. On assiste donc de nouveau à un recul de perte, comme observé au R4. Contrairement aux pertes des autres ruisseaux étudiés, à l exception du R7, au niveau desquels le dégagement des argiles n est pas encore complet, la doline-perte du R5 est ancrée dans le substratum calcaire. Développé entre 270 et 245 m d altitude, le vallon adopte une morphologie variable le long de son cours. Il reste symétrique et profond d environ 3 m sur tout le trajet, mais évolue en termes de pente, de largeur et de forme de fond. En amont, au niveau du tronçon t 1, le vallon présente une forme en V étroit, avec une pente marquée de 12,7 %. Cette dernière s atténue très nettement dans le tronçon t 2 (5,5 %) et atteint une valeur moyenne de 0,6 % pour les tronçons t 3 à t 5. En même temps que cette pente diminue, le vallon s élargit (jusqu à 32 m à la perte), les versants se raidissent et le fond devient plat. Pris dans son ensemble, le R5 reste 16

23 cependant un ruisseau à pente moyenne relativement faible de 3,9 %. Figure 11 - Topographie détaillée du ruisseau R5 Avec son indice de sinuosité de 1,7, le R5 présente un tracé globalement méandriforme, avec une sinuosité fortement marquée en aval (Is de 2 à 2,55 au niveau du t 5 et t 6 ), et des méandres d'amplitude variant entre 2,6 à 6,8 m, irréguliers pour la plupart. Seuls deux tronçons (t 1 et t 3 ) en amont restent simplement sinueux. On rencontre des méandres abandonnés aussi bien dans la partie aval qu'en amont. Quelques petites pierres d'eau, ainsi que des sapements de berge, s observent localement dans le lit le long du tracé. Sur son parcours, le ruisseau accueille sept affluents. 17

24 Le ruisseau R6 Le ruisseau R6 est situé entre 250 et 220 m d'altitude. Deux branches courtes alimentent l'écoulement, qui possède une direction constante NNE-SSO : la première à l'est, long de 44 m, prend naissance au droit d'une laie. Elle constitue la branche principale du cours d eau. La branche à l'ouest, plus longue (76 m), constitue l unique affluent du R6. Elle prend sa source dans une mardelle, et se raccorde au cours principal par une forte pente d ajustement. Avec un indice de 1,0, elle présente profil faiblement sinueux. Figure 12 - Topographie détaillée du ruisseau R6 A 276 m de la confluence, le ruisseau est entravé par une buse, en passant sous une importante laie forestière. Sa physionomie jusque-là très faiblement sinueuse, avec une incision du lit quasi nulle, change complètement:le lit s'encaisse fortement en aval de la buse. L incision atteint une hauteur moyenne de 3,50 m jusqu'à la perte. Dans son ensemble, le R6, d une longueur totale de 407 m, est un ruisseau très sinueux, avec un indice de sinuosité de 1,3. 18

25 Le ruisseau R7 Le R7 se trouve entre 250 et 230 m d'altitude. L'écoulement, qui incise sur tout son parcours (219 m) un vallon à encaissement quasi nul, suit globalement une direction ouest - est, avec une pente moyenne de 6,8 %. Sur tout son trajet, le lit possède une physionomie faiblement sinueuse, avec un indice de 1,07. Comme tous les autres ruisseaux topographiés, il disparaît dans une doline-perte, d'une profondeur remarquable de près de 7 m. Figure 13 - Topographie détaillée du ruisseau R7 Le R7 se distingue des autres cours d eau étudiés par une morphologie transversale du lit qui reste constante, avec une incision régulièrement croissante d'amont en aval : faible mais nette au départ (40cm à la source), elle atteint 6 m juste avant la doline-perte. Sur son tronçon le plus en aval (t 4 ), la pente s accentue sensiblement (20,6 %). Le R7 recueille un seul affluent à 20 m en amont de la doline-perte. 19

26 Le ruisseau R8 D une longueur de 1225 m, R8 est le plus long des ruisseaux étudiés, situé entre 255 et 230 m d altitude. Il s'écoule selon une direction générale E-O, à partir d'une petite source confluant avec un chenal anthropique issu d'un fossé situé à une centaine de mètres à l est. Il entame alors un tracé nettement sinueux avec un indice de 1,48 qui classe le R8 en style très sinueux dans son ensemble. Deux tronçons sont nettement méandriformes (t 5 et t 7, Is respectif de 1,67 et 1,84). Des trains de méandres s y succèdent avec une longueur d onde moyenne de 6 m, pour une amplitude comprise entre 3,5 et 4,8 m, tandis que d autres sont abandonnés. Figure 14 Topographie détaillée du ruisseau R8 La majeure partie du ruisseau s'étend dans un vallon faiblement encaissé bien que le lit soit nettement incisé (1 m en moyenne). Cependant, la physionomie change considérablement dans la partie proche de la perte, avec une augmentation de l'encaissement, et son lit s incise jusqu aux environs de 3 m. Le R8 est alimenté par six affluents. 20

27 IV.2 Analyse du comportement morphodynamique IV.2.1 Caractérisation physique Les ruisseaux topographiés dans notre secteur d étude sont des cours d eau de très faible gabarit. Ils ne remplissent pas les critères de classification dans un type donné de cours d eau selon la typologie nationale de caractérisation physique des systèmes courants (cf annexe 3). Ils partagent quelques aspects avec les groupes T6 (cours d eau de plaine argilo-limoneuse) et T4 (cours d eau de côtes calcaires et marno-calcaires). Ils seraient proches des gabarits des petits cours d eau karstiques du bassin hydrographique Rhin-Meuse. Pour l ensemble des sept ruisseaux, on retrouve les traits communs suivants : Une circulation sur les collines argileuses, et une perte des écoulements au contact des calcaires. Des pentes faibles à moyennes, et des vallons plus ou moins encaissés. Trois formes de vallons y sont communément identifiées: la forme en V, la forme en berceau, et des vallons à fond plat. Des lits au style fluvial rectiligne, sinueux ou à méandres, de faible largeur (0,2 à 1,2 m), et de pente faible à moyenne (3,9 à 13,6 %). A l exception du R5 où l on peut déterminer un lit majeur dans la partie aval (tronçons 4, 5 et 6), les six autres ruisseaux présentent uniquement un lit mineur limité par des berges hautes argileuses, ainsi qu un chenal d étiage. Les berges et le fond du lit, essentiellement taillées dans les argiles, présentent a priori une bonne cohésion, malgré l altération du substratum. Seules les pierres d eau et les nodules ferrugineux du Callovien fournissent des matériaux plus grossiers au cours d eau. D un point de vue granulométrique, les alluvions sont ainsi constituées d éléments grossiers (blocs et cailloux, graviers) et très fins. Ces alluvions forment localement des dépôts et génèrent parfois des alternances de seuils et de mouilles. Les chenaux ne sont jamais profonds (0,5 m au maximum). Une activité dynamique généralement faible, et des écoulements temporaires. Le tableau ci-dessous présente un récapitulatif des caractéristiques générales de tous les ruisseaux étudiés : 21

28 Tableau 1 - Récapitulatif des caractéristiques générales des ruisseaux étudiés CP : Cours principal Af : Affluent IV.2.2 Processus dynamiques Outres ces caractéristiques générales, quelques phénomènes sont constatés régulièrement dans le secteur : IV Incision du lit L érosion régressive Quel que soit l encaissement du vallon, on retrouve sur la totalité des ruisseaux étudiés un lit plus ou moins incisé. Comme évoqué dans le chapitre précédent, ce phénomène est dicté principalement par le niveau de base, représenté par la perte. Quand ce niveau descend, l eau a tendance à suivre l évolution, en érodant le lit verticalement et en direction de l amont. Il s agit du phénomène d érosion régressive. Ainsi, lorsque le cours d eau s écoule vers un niveau de base de plus en plus bas, on assiste à une accentuation progressive de l incision d aval en amont (exemple des R1 et R7). La descente du niveau de base est liée à deux phénomènes: approfondissement de la doline-perte par dissolution progressive et/ou recul de perte. 22

29 Le recul de perte Il s agit d un phénomène spécifique des terrains karstiques qui concerne tous les ruisseaux étudiés, avec plus ou moins de netteté. S. Jaillet (2005) associe ce recul de perte au recul de la couverture argileuse, dictée par la digestion karstique (dissolution des calcaires par l'eau acide et absorption de matière solide). Il explique que «la présence d une couverture non carbonatée sur une masse calcaire conditionne directement la dynamique d infiltration, et celle de la karstification». La figure 15 ci-dessous illustre bien ce phénomène. En effet, en période de précipitation active, l eau s infiltre par drainance à travers la couverture argileuse (figure 15, A). Elle peut alors soit ressortir plus loin en surface, soit atteindre et s infiltrer dans la couche calcaire. Dans ce dernier cas, l eau pénétrant dans la roche perméable en grand, entraîne une dissolution progressive du substratum au droit de fissures. Il en résulte un élargissement de ces discontinuités, qui s accompagne du transport de matériaux fins argileux vers la profondeur. Cette ouverture devient le niveau de base que suivent les écoulements, autrement dit la nouvelle perte en amont de la perte précédente, qui reste active (figure 15, B). Avec le temps, la nouvelle perte s élargit, devient définitivement fonctionnelle et remplace la précédente ; le phénomène se répète dans la durée. Figure 15 - Illustration de l infiltration dans le karst (A) et du phénomène de recul de perte (B) Jaillet (2005) La conséquence de ce recul de perte est une augmentation de la pente, qui s accompagne d une incision du lit par érosion régressive. On constate donc une descente du niveau de base qui modèle à son tour le profil en long du cours d eau. 23

30 Aspects particuliers Selon l homogénéité du substrat dans lequel se développe le lit, la nouvelle pente consécutive de l érosion régressive sera régulière (substrat homogène) ou entrecoupée de ressauts (substrat hétérogène). C est un aspect dont témoignent certains ruisseaux topographiés. A bien des reprises, les lits présentent localement des " marches d escaliers ". Le phénomène peut résulter également d un encombrement du lit par des végétaux et/ou des bouchons d alluvions (cas du R8), ou des pierres (cas du R2) : l entrave au passage de l eau s accompagne d une petite chute, qui modifie localement la dynamique fluviale (accentuation de la vitesse, érosion régressive et latérale, ). IV Recoupement de méandres Le recoupement est un phénomène naturel qui provoque la diminution de la sinuosité d un cours d eau. Les méandres ne sont pas des morphologies fixes. Ils évoluent longitudinalement par le biais de l érosion vers l aval de la rive concave (figure 16, A). En effet, la vitesse de l eau est maximale dans la courbure du méandre, et le sapement de berge s opère préférentiellement à l aval. Lorsque le déplacement de la courbe amont du méandre est plus rapide que celui de la courbe aval, un recoupement tangentiel du méandre se produit. L ancien méandre est alors abandonné (figure 16, B). Ce recoupement s accompagne d un réajustement : en effet, en réduisant le trajet du cours d eau, il provoque une accentuation brutale de la pente, par conséquent une érosion régressive. Alors le cours d eau à la recherche d un nouvel équilibre dynamique tend à allonger sa trajectoire par un nouveau méandrage, pour réduire sa pente. Figure 16 - Illustration du processus de recoupement En résumé on peut dire que le méandrage et le recoupement sont deux phénomènes interdépendants au cours du temps : toute création de méandre résulte d un réajustement, de même que leur recoupement provoque un nouveau réajustement. 24

31 IV.2.3 Profil longitudinal : comportement des différents ruisseaux Les sept ruisseaux étudiés se trouvent tous dans une zone où les conditions géologiques et climatiques sont identiques. Cependant, ils présentent des aspects différents d un point de vue morphologique et fonctionnel. Afin de pouvoir interpréter leur comportement morphodynamique général, une étude de leur sinuosité a été effectuée. Dans cette analyse, nous partons sur l hypothèse que ces cours d'eau temporaires répondent aux mêmes règles que les grands cours d'eau pérennes. Par conséquent, les mêmes clés d'évaluation ont été suivies. IV Analyse de la sinuosité Sur l ensemble des cours d eau étudiés, la sinuosité montre une corrélation médiocre vis-à-vis de la pente (Graphique1). Graphique 1 - Evolution générale de la sinuosité en fonction de la pente Graphique 2 - Evolution de la sinuosité de chaque ruisseau Par ailleurs, en se basant sur le graphique 2 ci-dessus, les sept ruisseaux se répartissent en trois catégories. Cela permet une interprétation basée sur les caractéristiques de chaque groupe. Catégorie A Elle regroupe les ruisseaux R5 et R8, à l exception du tronçon le plus amont du R5 (t 1 ). Ces deux ruisseaux ont en commun une faible pente (respectivement 3,9 et 4,4 %) et des vallons peu encaissés. Le R5, avec un indice Is de 1,7, est un cours d eau méandriforme. Le R8 d indice Is de 1,48 dans son ensemble, a un profil très sinueux, à la limite du méandrage. Bien que l on ne possède pas de données sur leurs débits, il est possible de considérer qu ils sont les plus importants des sept ruisseaux, compte tenu de la taille de leurs bassins versants et de leurs 25

32 nombreux affluents (respectivement sept et six). Ces flux d eau devraient être corrélatifs d un transport solide parmi les plus importants des ruisseaux étudiés. Cette charge sédimentaire se retrouve sous la forme de petits bancs alluviaux, qui peuvent être à l'origine des sinuosités (théorie de la dynamique des fluides). Catégorie B Elle correspond aux ruisseaux R2, R4 et R6. Ces derniers ont une pente moyenne supérieure à celle deux premiers (R5 et R8), comprise entre 8,8 et 11,7 %. Ils montrent une tendance à l augmentation de la sinuosité avec la diminution de la pente. Ils reçoivent au maximum deux affluents (le R2). On suppose donc un plus faible débit que pour R5 et R8. Les trois ruisseaux présentent des indices de sinuosité qui les classent dans les cours d eau très sinueux. Ce style s accorde correctement avec les éléments contextuels qui les caractérisent : pente comprise entre 8,8 et 11,7 %, peu d affluents donc peu de débit attendu, vallon relativement encaissé. Catégorie C Elle correspond aux ruisseaux R1 et R7. Ces derniers présentent une faible sinuosité : Is respectif de 1,11 et 1,07. Ces deux ruisseaux partagent un même aspect morphologique : une forte incision du lit, accentuée en aval, dictée par le niveau de base très bas, l un en pied de versant pentu, l autre lié à une profonde doline. Le R1, avec une pente de 13,6%, mérite sa place dans cette classe des cours d eau faiblement sinueux. Son vallon encaissé le dispose à recevoir des colluvions depuis les versants, mais sa pente forte doit intervenir dans une évacuation rapide, d autant plus qu il existe une accélération sur le tronçon aval. Les accumulations alluviales seraient donc peu importantes, ce qui peut expliquer les moindres sinuosités. Pour le R7, le faible encaissement du vallon est peu propice à l apport latéral de matériaux. Toutefois, le lit est fortement incisé, ce qui peut être synonyme d une prise en charge sédimentaire. Malgré une pente globale assez faible (6,8 %), le transit alluvial peut s effectuer assez rapidement, dans la mesure où le cours d eau présente une accélération marquée de sa pente à l aval. Le comportement de ces deux ruisseaux confirme la place importante qu occupe le niveau de base dans le fonctionnement morphodynamique des cours d eau dans les terrains karstiques. En dictant l incision du lit, il conditionne la force des écoulements, et influence le profil en long du cours d eau. A partir de ces trois catégories, on constate qu à une pente du profil longitudinal de plus en plus faible est associée une sinuosité de plus en plus forte. Au fur et à mesure que la pente diminue, la vitesse du 26

33 courant s'affaiblit. Alors l'eau, chargée de matériaux, tend à les déposer sur son chemin, tout en continuant son action érosive. La combinaison de ces deux phénomènes d'ablation et de sédimentation engendre une sinuosité grandissante vers l'aval, qui aboutit à la formation des méandres. Globalement, cette sinuosité s'accentue vers l'aval, de la même manière que sur la plupart des grands cours d eau pérenne. On peut également évoquer l'influence de l encaissement des vallons sur l équilibre entre les apports de matériaux et les exportations. Plus le vallon est encaissé, et plus le lit aura d apport de matériaux à partir des versants. Si le débit du cours d eau est suffisant pour permettre leur transport et si la pente n est pas trop forte pour permettre leur évacuation rapide, le cours d eau pourra développer des sinuosités au cours du temps, selon la dynamique des fluides fondée sur le principe de turbulence. IV Amplitudes et longueur d onde Il a été démontré sur les grands cours d'eau, qu'à des berges cohésives sont souvent associés des tracés méandriformes. C'est une tendance qui suit la loi de la dynamique des solides, par laquelle les méandres se forment et s'accentuent par écrasement des sinuosités vers l'amont, qui est d'autant plus marquée que les berges résistent à l'érosion. On aura alors des méandres de grande amplitude et faible longueur d'onde à l amont de l obstacle. Dans les tronçons de différents cours d eau étudiés, on constate que les grandes amplitudes correspondent bien au méandrage. Les plus grandes valeurs de longueurs d onde se rencontrent sur le R5, méandriforme, comparé aux R2, R4 et R8 sinueux (respectivement, annexes 14, 12, 13 et 17). Cela diffère des grands cours d eau pour lesquels les grandes longueurs d ondes sont plutôt associées aux cours d eau sinueux (Bravard et Malavoi, 2010). Si l on examine les tronçons méandriformes successifs du R5, on constate une adéquation avec la théorie de la dynamique des solides : les méandres du tronçon amont ont une plus grande longueur d onde en moyenne. Par ailleurs, on retrouve l inverse de cette situation au niveau du R8. La théorie pourrait aussi donner une explication au style du ruisseau R1, dont les sinuosités les plus grandes se situent dans la partie médiane, à l amont immédiat d un tronçon plus rectiligne. Toutefois, nous ne possédons pas assez de données pour confirmer ou infirmer la genèse des méandres de ces ruisseaux par la compression. Il faudrait des études plus poussées pour le confirmer, puisque actuellement rien ne permet d identifier une variabilité de la cohésion des berges de ces ruisseaux pour générer une compression. 27

34 Conclusion Le comportement morphodynamique général des ruisseaux étudiés sur l interfluve Loison - Othain montre une tendance de ces cours d eau temporaires à former des sinuosités sur des faibles pentes, vers l aval surtout. Il rejoint par là le modèle des grands cours d'eau pérennes, pour lesquels les styles à méandres se forment dans la plaine alluviale, zone de dépôt où la pente est faible, la vitesse du courant est faible, et le débit du cours d eau élevé. Tout compte fait, les constatations faites confirment d une part le principe de proportionnalité des formes et des processus auquel doivent se conformer, peu ou prou, tous les systèmes fluviaux. Elles montrent ensuite que pour un milieu comparable d un point de vue géologique, climatique et de l occupation du sol, peut correspondre un mode de fonctionnement particulier, a priori seulement dépendant de la variabilité oro-hydrographique. Enfin, elles confirment l interdépendance entre les processus et les propriétés physico-chimiques et hydromorphologiques des systèmes. Toutes les règles démontrées sur les grands cours d eau ne s appliquent pas aux petits cours d eau analysés lors de cette étude (longueurs d onde les plus importantes sur les rivières sinueuses, méandrage vers l aval). Mais il est difficile, à partir d un espace géographique et d un échantillon de ruisseaux restreints, de tirer une généralisation des résultats obtenus. Des analyses et des vérifications complémentaires sont nécessaires. Les recherches effectuées et les théories établies jusqu à présent sur les eaux courantes, permettent d avoir une ligne d orientation sur le fonctionnement des petits hydrosystèmes encore mal explorés aujourd hui. Ainsi, des études plus poussées sur le sujet seraient souhaitables. 28

35 BIBLIOGRAPHIE Bravard, J.-P. et Petit, F Les cours d'eau, Dynamique du système fluvial. Armand Colin, Paris, 222 p., ISBN Ford, D. et William, P Karst Geomorphology and Hydrology. Chapman & Hall, London, New York, 601 p., ISBN Gamez, P. et Sary, M Morphogenèse et karstogenèse en Woëvre septentrionale. Mosella, t IX, N 1, pp Gilli, E Karstologie : karsts, grottes et sources. Dunod, Paris, 244 p., ISBN Jaillet, S Le Barrois et son karst couvert. Karstologia Mémoires, n 12, 331 p., ISSN Léopold, L.-B, Wolman, J.-P et Miller, M.-G Fluvial process in Geomorphology. Dover Publications, New-York, 522 p., ISBN Malavoi, J.-R.et Bravard, J.-P Eléments d'hydromorphologie fluviale. ONEMA, (Collection: Comprendre pour agir), 228 p. Nicod, J Plateaux karstiques sous couverture en France. Annales de Géographie, t. 103, n 576, pp

36 Table des figures Figure 1- Localisation géographique de l'interfluve Loison-Othain... 2 Figure 2 - Coupe géologique schématique de la Woëvre septentrionale... 2 Figure 3 - Disparition des écoulements au contact des calcaires... 4 Figure 4 - Schéma théorique de l évolution amont/aval d un cours d eau et des caractéristiques des trois grandes variables de réponse. (Malavoi et Bravard, 2010)... 5 Figure 5 - Illustration de la démarche des mesures morphométriques... 9 Figure 6 - Le secteur d'étude : localisation géographique des cours d'eau mesurés étudiés Figure 7 - Légende commune des topographies Figure 8 - Topographie détaillée du ruisseau R Figure 9 - Topographie détaillée du ruisseau R Figure 10 - Topographie détaillée du ruisseau R Figure 11 - Topographie détaillée du ruisseau R Figure 12 - Topographie détaillée du ruisseau R Figure 13 - Topographie détaillée du ruisseau R Figure 14 Topographie détaillée du ruisseau R Figure 15 - Illustration de l infiltration dans le karst (A) et du phénomène de recul de perte (B) Figure 16 - Illustration du processus de recoupement Tableau et graphiques Tableau 1 - Récapitulatif des caractéristiques générales des ruisseaux étudiés Graphique 1 - Evolution générale de la sinuosité en fonction de la pente Graphique 2 Evolution de l sinuosit2 en fonction de la pente a

37 Table des annexes Annexe 1 - Coupe longitudinale morphostructurale de l interfluve Loison-Othain. Gamez et Sary (1979) Annexe 2 - Typologie des karsts sous couverture en France; Nicod (1994) Annexe 3 - Typologie des cours d'eau (site AERM, 1995) Annexe 4 - Données brutes du ruisseau R Annexe 5 - Données brutes du ruisseau R Annexe 6 - Données brutes du ruisseau R Annexe 7 - Données brutes du ruisseau R Annexe 8 - Données brutes du ruisseau R Annexe 9 - Données brutes du ruisseau R Annexe 10 - Données brutes du ruisseau R Annexe 11 - Paramètres du ruisseau R Annexe 12 - Paramètres du ruisseau R Annexe 13 - Paramètres du ruisseau R Annexe 14 - Paramètres du ruisseau R Annexe 15 - Paramètres du ruisseau R Annexe 16 - Paramètres du ruisseau R Annexe 17 - Paramètres du ruisseau R b

38 0

39 ANNEXES - 1 -

40 Annexe 1 - Coupe longitudinale morphostructurale de l interfluve Loison-Othain. Gamez et Sary (1979) - 2 -

41 Annexe 2 - Typologie des karsts sous couverture en France; Nicod (1994) - 3 -

42 Annexe 3 - Typologie des cours d'eau (site AERM, 1995) - 4 -

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