PRISE EN CHARGE DES COMPLICATIONS DE LA PANCRÉATITE CHRONIQUE. Rafaële Dadoun-Gerometta DES 14 décembre 2013
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- Anne-Marie Beaudin
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1 PRISE EN CHARGE DES COMPLICATIONS DE LA PANCRÉATITE CHRONIQUE Rafaële Dadoun-Gerometta DES 14 décembre 2013
2 Histoire naturelle de la PC : 3 périodes
3 Histoire naturelle de la PC : 3 périodes
4 Pseudo-kystes (1) Définition : Collections de suc pancréatique, Pas de revêtement épithélial, +/- nécrose et/ou sang, Intra- ou extrapancréatique. 2 types : Ré tentionnels : mise sous pression des canaux pancréatiques avec distension secondaire Nécrotiques : secondaires à une poussée de pancréatite aiguë récente
5 Pseudo-kystes (2) 20 à 40 % des pancréatites chroniques alcooliques Dans les 5 ans après le diagnostic de PC Clinique : douleurs, vomissements, masse abdominale, ictère. Parfois totalement asymptomatiques Complications : compression de l axe splénoportal, VBP ou tractus digestif, surinfection hémorragie fistulisation
6 PK : drainage endoscopique
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8 Bombement gastrique d un pseudokyste
9 Kystogastrostomie conventionnelle (1) A : bombement B : ponction au bistouri C : incision
10 Kystogastrostomie conventionnelle (2) D : dilatation au ballonnet E : pose de prothèse double queue de cochon F : pose de 2 prothèses double queue de cochon
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12 Kystogastrostomie sous échoendoscopie (1) A : ponction sous échoendoscopie B : enroulement du guide C : guide transgastrique
13 Kystogastrostomie sous échoendoscopie (2) D : mise en place d un kystostome E : deux prothèses double queue de cochon posées
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15 Drainage transpapillaire A : fuite du produit de contraste au niveau de la queue B : Sphinctérotomie pancréatique
16 PK : Drainage percutané A visée diagnostique si suspicion d infection 1) Ponction aspiration du contenu du kyste 2) Drain en queue de cochon dans la cavité kystique 3) Lavages de la cavité kystique par sérum physiologique : simplicité, faible morbidité (10%) : durée de drainage longue : 15 à 36 jours, taux de récidive élevé
17 PK : drainage chirurgical Anastomose kysto-digestive
18 Pseudo-anévrysmes (1)
19 Pseudo-anévrysmes (2) Prévalence: 3-10% Survient dans les 10 premières années de la PC Complication grave des pseudokystes Artère splénique > gastro-duodénale > gastrique > hépatique Hémorragie : Wirsungorragie Hyperdensité sur scanner avant injection de découverte fortuite è EMBOLISATION
20 Compression de la VBP 1/3 des malades
21 Compression de la VBP 2 complications : Angiocholite -> abcès intra-hépatique Atteinte hépatique liée à l obstruction biliaire (cholangite sclérosante II, fibrose voire cirrhose biliaire II,) Traitement si cholestase (PAL) > 3 mois è chirurgical : DPC / Frey Anastomose bilio-digestive +++ è endoscopique : problème de l efficacité à long terme
22 Dystrophie kystique de la paroi duodénale (DKPD) - Présence de tissu pancréatique ectopique - Antre/Duodénum - Sous muqueux - Parenchyme pancréatique exocrine et/ou endocrine - Asymptomatique Obstruction digestive / PA / Kystisation : Insuffisance du réseau canalaire ou effet toxique de l alcool
23 DKPA Traitement si symptomatique 1 e ligne : antalgiques + SNG d aspiration + NE + arrêt alcool 2 e ligne : analogues de la somatostatine (discuté) 3 e ligne : Traitement endoscopique (fenestration d un kyste) Chirurgical (DPC)
24 Douleur Plusieurs tableaux, plusieurs causes Evolution spontanée vers la sédation des douleurs, mais après un délai variable de 5 à 10 ans è Stratégie d attente pas raisonnable
25 Théorie du compartiment : Hyperpression canalaire + fibrose ì P interstitielle î Flux sanguin pancréatique Ischémie tissulaire Douleur Théorie neurogénique : engainement nerveux par processus inflammatoire
26 Traitement médical Mesures diététiques Arrêt de l alcool, jeûne Antalgiques Non morphiniques (paracétamol, AINS) Morphiniques (codéine, morphine)
27 Traitement endoscopique Drainage canalaire endoscopique Si sténose papillaire : sphinctérotomie pancréatique Si sténose canalaire d origine fibreuse : dilatation puis prothèse Si sténose canalaire d origine lithiasique : lithotritie extra-corporelle (LEC) Bloc coeliaque Inflammation des plexus nerveux péri-pancréatiques
28 Prothèse pancréatique Image 1
29 Lithotritie extra-corporelle - Sédation simple (diazepam), associée à des analgésiques ou sous AG - Nombre total de séances nécessaires variable (1 à 12) - CPRE suit la LEC - Complications : PA, douleurs, sepsis
30 Traitement chirurgical Interventions de dérivation Interventions d exérèse
31 Anastomose Wirsungo-jéjunale sur anse en Y
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35 è Disparition des douleurs dans 70 à 95% des cas è Reprise pondérale chez 55 à 80% des malades
36 Intervention de Frey : dérivation du Wirsung avec évidement céphalique (+ image TDM)
37 è Disparition des douleurs dans 90% des cas è Reprise pondérale dans 65 à 85% des cas
38 Duodénopancréatectomie céphalique - Disparition des douleurs dans 70 à 90% des cas - Reprise pondérale dans 50 à 75% des cas MAIS - Difficulté technique - Mortalité 2%, morbidité 30% - Y compris dans les centres spécialisés
39 Intervention de Beger : pancréatectomie céphalique avec conservation duodénale
40 Disparition des douleurs dans 70 à 95% des cas
41 Insuffisance pancréatique exocrine (1) 1) selles ì volume, couleur mastic, nauséabondes, flottent à la surface de l'eau, taches grasses sur le papier 2) Stéatorrhée après régime riche en graisse de 72h (100g de lipides par jour) : Débit de lipase ou de trypsine < 10% > 7g de graisse dans les selles/ 24h
42 Insuffisance pancréatique exocrine (2) 2) Elastase 1 fécale Endoprotéase Spécifique du pancréas, stable, sans dégradation au cours du transit intestinal Sa concentration dans les selles est 5 à 6 fois plus importante que dans le suc pancréatique - Échantillon de selles - < 200 µg/g : IPE 3) Tubage duodénal : réservé à la recherche clinique
43 IPE : substitution enzymatique Extraits pancréatiques d origine porcine Posologie recommandée : 1 à 3 gélules, soit à UI de lipase par repas. Créon / Eurobiol Associé à une alimentation NORMO-lipidique (et non pas hypo-lipidique) Sevrage alcoolique
44 Diabète Gastoenterology Malka D et al. Gastroenterology 2000
45 Adénocarcinome pancréatique Réapparition des symptômes après période de latence ++ Risque relatif X 15 Risque absolu : estimé 4 % à 20 ans Diagnostic difficile, rare è Pas de stratégie de dépistage
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47 De quoi meurent les malades ayant une PC? 1) Pancréatite aiguë compliquée 2) Diabète 3) Pseudokyste hémorragique 4) Autre
48 MERCI DE VOTRE ATTENTION
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