Les réseaux sociaux. Deux traditions dans l analyse des réseaux. La visée paradigmatique de l analyse des réseaux

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Les réseaux sociaux. Deux traditions dans l analyse des réseaux. La visée paradigmatique de l analyse des réseaux"

Transcription

1 agrégation de sciences économiques et sociales préparations ENS Les réseaux sociaux Deux traditions dans l analyse des réseaux Fiche de lecture réalisée par Pascale Baligand (ENS-LSH), à partir de : EVE Michael [2002], «Deux traditions dans l analyse des réseaux», Réseaux, n 115 et WELLMAN Barry [1988], «Structural Analysis : from Method and Metaphor to Theory and Substance», in WELLMAN Barry, BERKOWITZ Steven (ed.), Social Structures : A Network Approach, Cambridge University Press Nous avons affaire ici à deux articles portant sur les différents aspects de l analyse des réseaux sociaux telle qu elle s est développée au XXème siècle. L article de Michaël Eve étant le plus récent, il adopte une posture de critique rétrospective des développements de ce type d analyse sociologique, en remettant en perspective les diverses étapes théoriques et méthodologiques qui ont contribué à le façonner afin de dresser un panorama critique des différentes théories sociologiques se rattachant à l analyse des réseaux sociaux. Il oppose en fait deux traditions, l une qui est celle des précurseurs de l Ecole de Manchester, et l autre qui est celle de la SNA aux Etats-Unis, c est-à-dire de la Social Network Analysis, dont les contours demeurent assez indéfinis. Il souhaite en définitive remettre en cause la filiation entre ces deux écoles, alors même qu elle est revendiquée par la SNA. Il interroge par conséquent la SNA dans ses fondements théoriques, dans ses méthodes, ainsi que dans ses résultats empiriques afin de montrer ce qui constitue la thèse principale de son article : les différences observables entre ces deux traditions ne relèvent pas de question de formes (et notamment de différences de possibilités techniques offertes à une époque et à une autre), mais bien «d intérêts de fond différents» (p. 191), et les sociologues de la SNA qui revendiquent une filiation avec l Ecole de Manchester le font sur la base d un malentendu fondamental. L article de Barry Wellman semble quant à lui illustrer la thèse de Eve sur bien des points. Il rédige ici un article qui se veut lui aussi être un panorama de la sociologie des réseaux de son temps, avec un caractère quelque peu prophétique sur le renouvellement que pourrait constituer l analyse des réseaux par rapport aux théories sociologiques classiques. Cet article est marqué par une approche cherchant à unifier les divers courants de la sociologie des réseaux, afin d en faire le socle de ce renouvellement. Il s agit donc pour nous d éclairer à la lumière de l article de Eve différents points de celui de Wellman, et d offrir ainsi des possibilités de lectures critiques d un développement qui se veut consensuel, tout en réfléchissant aux tenants et aboutissants théoriques et méthodologiques de l analyse des réseaux. La visée paradigmatique de l analyse des réseaux Le fait que l article de Wellman se veuille un moment fort de l institutionnalisation de la sociologie des réseaux et de sa légitimation l incite à prendre un ton démonstratif, en citant maints exemples de recherche, et en essayant de mettre au jour les points communs de ces différents exemples. Son but apparaît ainsi comme celui de définir

2 Agrégation de sciences économiques et sociales / Préparations ENS clairement l analyse des réseaux en tant que méthode sociologique révolutionnaire, fondée sur une remise en cause des pratiques habituelles, notamment celles liées aux catégories sociologiques classiques telles que les classes sociales. Il cherche par conséquent à donner une image consensuelle de l analyse des réseaux, capable d intégrer différents types de pratiques de la sociologie, tout en définissant des axes de reconnaissance principaux : «Mon objectif dans ce chapitre est de décrire ce paradigme de l analyse structurale : ses développements, caractères distinctifs et principes analytiques [ ] je crois que je suis capable de montrer une unité fondamentale sous-jacente aux différentes études dont je vais parler» (Wellman, p. 21). La «propagande révolutionnaire» est le terme choisi par Eve pour qualifier la démarche des membres de la SNA qui pensent refonder la sociologie par le biais de l analyse des réseaux, et le justifient par la possibilité de la SNA de faire émerger de nouvelles formes allant au-delà des catégories habituellement utilisées en sociologie. Il s agirait en fait, pour la SNA, de rejeter une approche qui ne s intéresserait pas suffisamment à la réalité des «interactions sociales effectives» (Eve, p. 185). Eve cite par exemple Steven Berkowitz pour éclairer une démarche qui aurait attiré de nombreux sociologues critiques vis-à-vis des «macro-catégories» de la sociologie : «En renversant la logique conventionnelle des sciences sociales, les structuralistes affirment que les catégories sociologiques (comme les classes, les strates ) et les groupes interconnectés (par exemple les biochimistes) seront mieux cernés si l on examine les relations entre les acteurs sociaux ou les institutions. Au lieu de commencer avec une classification a priori du monde social dans un ensemble fini de catégories, ils postulent une stratégie inverse : commencer par un ensemble des relations observées et puis dériver une typologie et une carte de la structure des groupes» (Eve, p. 186, cite : Berkowitz, An introduction to Structural Analysis. The Network Approach to Social Research, Toronto, Butterworths, 1982). Eve soutient en fait que SNA n a pas tenu ses promesses en matière de fondation d un nouveau mode d approche sociologique : «C est précisément à ce niveau d une promesse d aller au-delà des descriptions catégorielles que l analyse des réseaux a souvent été décevante». Il ne souscrit pas aux approches affirmant que le fait de retrouver les mêmes catégories qu avec une analyse classique est un gage de validité pour l analyse structurale (comme ont pu le faire Laumann et Pappi dans Network of Collective Action : A Perspective on Community Influence Systems, New York, Academic Press, 1976). Il s agit donc de chercher sur quoi se fonde l analyse structurale, dans quelle mesure elle n aurait pas fait ses preuves, et surtout de voir s il n existerait pas au sein de la tradition de Manchester une approche réellement novatrice pour la sociologie, qui ferait de l analyse des réseaux une théorie fructueuse si on ne la réduit pas à son versant structural. Le rejet des catégories traditionnelles de la sociologie Le but précis pour lequel l analyse des réseaux se serait constituée est pour Wellman celui de pallier la difficulté rencontrée par les sociologues à analyser les «systèmes sociaux dans lesquels les liens passent à travers le cadre des groupes fermés et institutionnalisés ou des catégories» (Wellman p. 21). Wellman se réfère alors à la définition donnée par les anthropologues de l Ecole de Manchester de la notion de réseau, revendiquant alors explicitement une filiation entre la SNA et cette Ecole : «Ces chercheurs définissaient un réseau comme un ensemble de liens reliant les membres d un système social à travers les catégories et les groupes fermés» (Wellman, p. 21). Il s agissait en fait de partir des relations et de reconstruire le réseau sous-jacent, afin de ne pas laisser l analyse sociologique prisonnière des catégories d analyse classique : «Cette recherche s intéressait aux liens réels entre les migrants plutôt qu aux liens que les prescriptions normatives suggéraient qu ils devaient avoir» (Wellman, p. 22). Jusqu à ce point, on peut considérer qu il existe un accord entre l interprétation de Wellman et celle de Eve. Wellman cite le point de vue d autres sociologues de la SNA pour montrer que la volonté de remise en cause des fondements des catégories classiques étaient une de leurs motivations les plus importantes, quel que soit leur courant d appartenance, créant là encore une vision assez consensuelle de l analyse sociologique sur la base des réseaux

3 Agrégation de sciences économiques et sociales / Préparations ENS sociaux : «Les descriptions actuelles de la structure sociale qui sont largement catégorielles, n ont pas de solide fondement théorique ; qui plus est, les concepts de réseau peuvent fournir la seule voie pour construire une théorie de la structure sociale» (White, Boorman, et Breiger, «Social Structure from Multiple Networks II : Role Structures», American Journal of Sociology, 1976, p. 732, cité par Wellman, pp ). On retrouve d ailleurs ici l ambition explicative de l analyse structurale des réseaux, à laquelle on peut voir un écho dans cette phrase clef de l article de Wellman : «Les relations sociales structurées constituent une source plus puissante d explication sociologique que les attributs personnels [formulés pas les catégories] des membres du système» (p. 31) Wellman évoque plus succinctement d autres fondements du développement de l analyse des réseaux, à savoir le rejet de la conception individualiste méthodologique, identifiée comme une façon de penser l individu isolément. Wellman insiste alors sur le bien fondé des approches en termes de réseaux qui permettent de sortir de telles analyses qu il juge non pertinentes, notamment en s intéressant aux réseaux en termes de ressources pour l individu : «Beaucoup de structuralistes défendent maintenant l idée que tout comportement social est mieux analysé si l on s intéresse en premier lieu aux voies par lesquelles les réseaux allouent des flux de ressources rares aux membres du système» (p. 29). Il procède à ce titre à des relectures de travaux sur le marché du travail comme ceux de Granovetter («The strengh of weak ties», American Journal of Sociology, 1973, et Getting a job, Cambridge, Harvard University Press, 1974 ) Eve récuse fondamentalement cette manière qu a la SNA, et que Wellman illustre bien dans son article, d intégrer de manière consensuelle différents axes théoriques, et qui relèverait au mieux d un malentendu fondamental, au pire d une certaine mauvaise foi. Des clivages fondamentaux, qui transparaissent notamment dans les résultats et les limites de l approche morphologique Eve affirme que dans la représentation que les tenants de la SNA en donnent, «ont prédominé les interprétations continuistes de l évolution scientifique et [que] les auteurs de Manchester sont cités comme pionniers et précurseurs de l analyse des réseaux modernes» (p. 191). Pour lui, on s expose avec une telle affirmation, à passer à côté de l essentiel de ce qui fait la richesse des travaux de l Ecole de Manchester. La présentation que fait Eve des objectifs de la SNA est en effet sans appel : «Le but affiché par Burt [Towards a Strucutral theory of Action. Networks Models of Social Structure, Perceptions and Acion, New York, Academic Press, 1982] ou Freeman [«Turning a profit from mathematics. The case of social networks», Journal of mathematical sociology, 1984] est de reformuler les concepts tels que le rôle ou le groupe social. Ils voient la tâche de la SNA dans une précision de ces concepts à caractère largement métaphorique et conçoivent l analyse des réseaux comme un renouvellement des études sur la structure du groupe [ ]. En apparence, la position qui voit les grandes structures comme construites à partir de micro-relations et d interactions personnelles pouvait sembler irrécusable. Sans doute était-elle conforme à la méta-théorie qui était à la base de l école structuraliste de la SNA. Cependant, le souci de l Ecole de Manchester de scruter les ensembles sociaux différents des structures de rôles et des groupes semble oublié dans les recherches qui s en réclamaient» (p. 190). Ces deux Ecoles se caractériseraient ainsi par des objectifs très différents, et qui seraient à l origine des différences de méthode : «Du côté de la SNA moderne, on cherche une transcription globale des données sociales en forme de réseaux, tandis qu à l Ecole de Manchester, on privilégiait plutôt l exploration de relations personnelles, en un sens spécifique, celui des relations de face à face qui pourrait être en contradiction avec les frontières catégorielles et normatives. Ses partisans ne voulaient pas concevoir tout en termes de réseaux pour ne pas perdre de vue l existence de contradictions» (Eve, p. 191).

4 Agrégation de sciences économiques et sociales / Préparations ENS Ce point est certes abordé par Wellman, mais il l est d une manière marginale qui fait de l approche en termes de réseaux personnels tels que les définit Eve ci-dessus (c est-à-dire comme des réseaux prenant l individu pour point de départ et visant à établir l étoile voire la zone de ego), une des multiples possibilités qui s offrent au sociologue pour mener ses travaux, faisant de fait de la prise en compte des trajectoires personnelles allant au-delà des catégories instituées un objectif dévoyé. Il apparaît ainsi comme le cinquième point dans la suite des sept raisons pour lesquelles l analyse structurale des réseaux peut avoir des ambitions novatrices, voire paradigmatiques : «L analyse structurale est plus qu un ensemble d objets ou d astuces méthodologiques associé à une nouvelle terminologie mystique. C est une manière différente de se saisir des questions sociologiques qui fournit un moyen de prendre la structure sociale au sérieux [ ] 5. Si les sociologues ne traitent les catégories et les groupes que comme des unités organisationnelles pertinentes, cela affecte les façons dont ils analysent les liens qui traversent les frontières des groupes et des catégories.» ( pp ). De ces différences fondamentales d approche de la nature de l analyse des réseaux résulte donc une différence dans la nature des enquêtes menées ainsi que dans les méthodes employées. La SNA analyse ainsi plutôt de manière morphologique des institutions et des réseaux à l intérieur de ces institutions ou entre institutions (on le voit par exemple avec les analyses sur les liens d amitié au sein d une entreprise qui ne prennent pas en compte les liens à l extérieur de l entreprise pour se concentrer sur une «ambiance déterminée», ou sur la présence de dirigeants dans plusieurs conseils d administration d entreprises). Wellman résume ainsi la manière dont la méthode structurale s est développée : «1. Les populations et les échantillons ont été définis de manière relationnelle plutôt que par le biais de catégories. 2. Les méthodes catégorielles de description et d analyse ont été remplacées par des méthodes relationnelles. 3. Les techniques statistiques individualistes sont moins utilisées et font en sorte d étudier la structure directement» (p. 39). Il cite ensuite ce qu il considère comme des exemples relatifs aux résultats des études de réseaux, dans lesquelles on voit bien qu il s agit pour la SNA, non pas de partir des réseaux personnels, mais bien souvent de mettre au jour des relations entre groupes institutionnels : «les chercheurs ont été en mesure d analyser les groupes dirigeants en Amérique en décrivant les réseaux des groupes, et la proximité sociale parmi les grandes corporations, les autorités étatiques, et les élites» (p. 39). Le sens distinct que recouvre le terme multiplexe pour les auteurs de l Ecole de Manchester par rapport à celui dans lequel la SNA l emploie est un autre exemple des glissements opérés par la SNA sur le sens de la démarche de l analyse des réseaux pratiquée par l Ecole de Manchester. Ainsi, Mitchell a introduit ce néologisme pour «mettre en évidence l importance de relations où se repérait un conflit potentiel ou un complément entre deux rôles et deux parties du réseau d une personne» (Eve, p. 192) tandis que l analyse des réseaux contemporaine fait référence à des «types différents de relation à l intérieur d une même ambiance (par exemple l entreprise)» (Eve, p. 192). Pour Eve, on voit bien ici qu il s agit d une «translation partielle» (Eve, p. 192) du concept forgé par Mitchell. Ce concept fait d ailleurs écho à l opposition qui doit être faite selon Mitchell («The Concept and Use of Social Networks», Social Networks in Urban Situations, Manchester University Press, 1969) entre l analyse «institutionnelle» et ce qu il entend par analyse des réseaux. «D après Mitchell, la première utilise les réseaux partiels (c'est-à-dire qui ne sont pas les réseaux personnels) pour ériger une structure logiquement cohérente des normes et des formes de comportement comme, par exemple, le système de parenté ou le système religieux» (Eve, p. 193). On sent bien ici qu il existe par conséquent une contradiction entre la SNA et Ecole de Manchester, les liens à l intérieur d un réseau encadré par une structure institutionnelle étant pas définition uniplexes, ce qui aboutit à des recoupements évidents avec les catégories préconstruites dont la sociologie des réseaux entend précisément critiquer les fondements. La SNA aboutit ainsi pour Eve beaucoup plus à une modélisation de la morphologie de structures institutionnelles existantes, sans se préoccuper de ce que sont à proprement parler les réseaux sociaux. L Ecole de Manchester, en revanche, n est pas amenée à utiliser des données institutionnelles, qui ne sont pour Eve plus complètes qu en apparence. Eve trouve qu il est bien plus dommageable pour la sociologie des réseaux

5 Agrégation de sciences économiques et sociales / Préparations ENS de se réduire à ce type de données que de ne pas être assurée de parvenir à obtenir toutes les informations sur les réseaux personnels. La complétude de l information est certes un enjeu très important pour l analyse des réseaux, mais cela ne doit pas orienter les sociologues vers des travaux qui, en utilisant des données institutionnelles, seraient amenés à «ignorer l importance de la carrière biographique et institutionnelle dans l analyse des réseaux sociaux et à oublier ce que la littérature sur les districts industriels a mis en évidence en montrant le rôle joué dans la compréhension des relations économiques par les liens interpersonnels établis» à l extérieur du cadre de la firme (Eve, p. 198). C est ici qu il convient de revenir sur la distinction fondamentale entre réseaux complets et réseaux personnels. En effet, ce que Eve reproche à la SNA, ce n est pas tant d étudier les réseaux institutionnels que de le faire en voulant atteindre ainsi l objectif d une étude des réseaux complets, que Eve appelle réseaux partiels de manière à illustrer plus clairement son propos. L analyse des réseaux complets est de fait partielle puisqu elle s arrête à un pan des réseaux personnels en adoptant une analyse qui se limite à ce que l Ecole de Manchester appelle l ordre structural, c est-à-dire fondée sur «les positions structurées comme les plusieurs rôles à l intérieur de la famille ou d une usine» (Eve, p 189). La multiplicité des rôles occupés par les individus au sein d une même institution ne doit pas pour Eve faire croire à une analyse complète, bien au contraire. La question de la complétude des réseaux qui est pour Eve une question secondaire fait pourtant l objet de nombreuses discussions méthodologiques au sein de la SNA, et l on peut par conséquent expliciter quelques exemples de méthodologies dont s arment les chercheurs de la SNA corrélativement à leur optique axée sur la morphologie des réseaux sociaux. Un des points importants est ici l usage du blockmodeling comme méthode permettant de recueillir des données en «juxtaposant de multiples indicateurs de relations dans des matrices analytiques» (Wellman, p 40), ce qui permet selon Wellman de «comparer les réseaux réels à des structures hypothétiques» (p 40), ce qui signifie qu il s agit de faire ressortir par des de régression des relations jugées significatives par rapport à une matrice de référence qui serait celle des relations prises de manière aléatoire. On peut tout à fait envisager ce type de comparaison, mais la question demeure de savoir comment ces liens mathématiquement significatifs sont interprétés, et surtout comment les indicateurs de relations composant la matrice sont définis en amont. Une question théorique plus large est donc bien sous-jacente à la question du choix de méthode. Où situer le caractère novateur de l analyse des réseaux? Eve définit son projet comme suit : «Dans cet article, je voudrais tenter de confronter d une côté la tradition dominante, structuraliste, de l analyse des réseaux, intéressée surtout par son projet théorique de définir tout phénomène social en termes relationnels et interactionnels et d un autre côté, une tradition un peu négligée qui montre un intérêt plus spécifique aux réseaux posés comme objets spécifiques. La vision des réseaux enracinée dans les travaux des anthropologues de l Ecole de Manchester des années constitue en effet une alternative par rapport à la SNA» (Eve, p. 189). Dire que tout est réseau ne semble donc pas présenter un renouvellement théorique considérable et c est en fait ce à quoi se réduit la SNA pour Eve. La différence avec l Ecole de Manchester s opère donc bien sur une question d objet de recherche, et non pas de simples questions de méthodes. Pour l Ecole de Manchester, il faut distinguer «l ordre personnel» (qui est le sujet de l analyse des réseaux ), «l ordre structural» (les positions structurées comme les plusieurs rôles à l intérieur d une famille ou d une usine), et «l ordre catégoriel» (les relations entre les personnes en termes de stéréotypes et identités de race, de classe, d ethnie, etc.). Cette conception découle directement de sa définition de la notion de réseaux Pour expliquer sa genèse, il est important pour Eve de souligner que l objet de recherche de prédilection de ses membres était les situations de migrants d Afrique australe arrivant dans des zones urbaines, ce qui les obligeait à «redéfinir les concepts de personnalité sociale, du rôle, du statut, du champ social, ou au moins, à examiner si cette redéfinition

6 Agrégation de sciences économiques et sociales / Préparations ENS n est pas nécessaire, afin de saisir la situation où Ego permute entre la société urbaine et la société tribale» (Eve, p. 196). On voit bien ici quels étaient les points sur lesquels ces anthropologues portaient leur attention, qu il s agissait pour eux de «focaliser systématiquement sur plusieurs scènes où l individu jouait», afin de faire émerger de possibles contradictions. Cela se traduit par le caractère primordial pour cette Ecole des analyses de réseaux personnels. L importance des trajectoires individuelles ne peut qu être soulignée si l on veut étudier comment l individu peut prendre place au sein de plusieurs groupes différents, et parfois en contradiction les uns par rapport aux autres. L individu est le point d ancrage de réseaux multiplexes, et il s agit donc de «partir des individus pour explorer des réseaux qui traversent souvent les frontières des institutions et des groupes constitués» (Eve, p 194). Cela revient non pas nécessairement à se limiter à l exploration de réseaux qu on appellerait aujourd hui egocentrés, mais à rejeter le travail à partir des réseaux partiels. Qui plus est, c est peut-être seulement dans le cadre d une analyse des réseaux formulée en termes de morphologie que l incomplétude de l information se révèle être un véritable problème. Eve cite dans un premier temps l exemple du travail de Granovetter sur le marché de l emploi aboutissant à la mise au jour de l importance des contacts personnels et il analyse ainsi son travail : «Le pari d un cadre de référence imposé par Granovetter (Getting a job, op cit) est probablement celui de l identification des formes de relations personnelles qui influencent le processus d embauche». Mais Eve cite surtout l exemple d un travail réalisé par Margaret Grieco, ancienne étudiante de Mitchell qui a étudié les réseaux prévalant dans les processus d arrivée de travailleurs écossais dans le secteur de la sidérurgie d une ville de Grande Bretagne (Keeping in the Family. Social Networks and Employment Chance, Londres, Tavistock, 1987). Son étude permet de mettre au jour des éléments d importance capitale pour expliquer le fonctionnement du marché du travail local, et notamment la segmentation qui existe entre le secteur de la sidérurgie et les autres secteurs. Eve fait ainsi deux remarques qui illustrent bien le caractère fructueux de l analyse des réseaux pratiquée sous une autre forme que celle de la simple morphologie : «Même si la chercheuse n est pas en mesure de fournir la morphologie entière des réseaux qu elle trace, son travail est éclairant quant aux mécanismes de la construction d une identité «ethnique» et quant aux formes de structuration de la migration et de l embauche par des liens de parenté [ ]. Grieco montre en effet comment l appartenance à des réseaux externes de parenté peut influencer les relations dans une localité particulière, et cela dans une sphère exogène comme le marché d emploi» (Eve, p. 203). Eve en conclut l importance de concevoir l analyse des réseaux dans une optique différente de celle de la SNA et montre que ce qui compte est bien de «donner un contenu spécifiquement sociologique aux «liens inter-personnels» (Eve, p. 204), parce que c est grâce à ce travail que la sociologie des réseaux peut en fait prétendre renouveler les catégories sociologiques habituellement utilisées. Eve conclut sur un point méthodologique qui découle de ce qui précède, en affirmant que cette possibilité de bousculer les catégories habituelles de la sociologie intervient dans un démarche consciencieuse de la part du chercheur qui refuse d avoir trop rapidement recours à des données agrégées, sans remettre en question les catégories données, parce que cela aboutit en toute logique à des résultats qui ne peuvent que se trouver enfermés dans ces catégories, comme c est le cas dans les travaux de la SNA. Eve cite alors l exemple des travaux de Blum et Gribaudi («Des catégories aux liens individuels : l analyse statistique de l espace social» Annales ESC, 1990), en montrant comment Gribaudi refuse une agrégation trop rapide des données non seulement au moment de leur recueil, mais aussi au moment de leur exploitation, ce qui le conduit à rejeter le blockmodeling, qui est pour lui une agrégation automatique, et par conséquent sans fondement individuel, alors même que l importance des trajectoires biographiques est décisive pour l obtention de résultats vraiment novateurs. On voit bien ici le lien que l on peut faire avec l approche mathématique des réseaux par la SNA explicitée plus haut. Ce qu il convient de faire pour Blum et Gribaudi avant toute chose est de désagréger les catégorisations a priori, car ce sont elles qui doivent précisément

7 Agrégation de sciences économiques et sociales / Préparations ENS constituer le résultat final de l enquête. On peut ici reprendre l exemple de leur enquête de 1990 sur la stratification et la mobilité dans la France du XIXème siècle, opérée sur la base de enregistrements de mariages inscrits à l état-civil et où la profession du père et du marié au moment du mariage est indiquée. Ils proposent ainsi d utiliser les flux de mobilités pour définir les agrégations et les fractures de l espace social au lieu d employer les catégories socioprofessionnelles. «Ils n essayent pas de regrouper les professions inscrites dans les registres, les utilisant au contraire toutes, littéralement, comme elles ont été notées (en séparant même les synonymes apparents). Au total, environ 1500 appellations.» (Eve, p205). Gribaudi et Blum procèdent ainsi à une réflexion critique sur la stratification et montrent par exemple que la catégorie «ouvrier du textile», pourtant utilisée officiellement depuis le XIXème siècle est bien loin d être homogène et sociologiquement cohérente, et que «rare est la mobilité constatée entre les métiers de la «même» industrie» (Eve, p205). Une approche qui serait partie des catégories socioprofessionnelles serait passé à côté de flux de mobilité pourtant sociologiquement significatifs, et se serait peutêtre limitée à une description morphologique des mobilités entre des catégories que la sociologie des réseaux a voulu rejeter unanimement, la SNA comprise. On pourrait finalement dire qu alors que Wellman tente de donner une définition rétrospective assez large de l analyse structurale, de minimiser ses échecs et de travailler à sa légitimation, Eve en donne une définition, qui bien qu assez large elle aussi, ne correspond pas sur quelques points à celle de Wellman, et que ce sont précisément ces points de restriction qui sont décisifs aux yeux de Eve dans son affirmation de la capacité de l analyse des réseaux, dans la lignée de l Ecole de Manchester, à être paradigmatique, du moins à avoir une spécificité sociologique et une légitimité. La SNA ne serait quant à elle qu une version fourvoyée de l analyse des réseaux, qui ne saurait revendiquer un quelconque caractère paradigmatique et se prévaloir d une puissance théorique véritable. Le titre du texte de Wellman semble ainsi bien mal choisi si on lui applique la grille de lecture de Eve. En effet, l analyse structurale, si elle se cantonne à mettre au jour des résultats déjà connus par le biais des catégories classiques, ne peut que fonctionner que comme métaphore d un monde ou tout serait réseau, ce qu accentue encore le recours à des modélisations sophistiquées d une manière non critique, portée par une conception essentialisante de la morphologie des réseaux sociaux.

Qu est-ce qu une problématique?

Qu est-ce qu une problématique? Fiche méthodologique préparée par Cécile Vigour octobre 2006 1 Qu est-ce qu une problématique? Trois étapes : 1. Définition de la problématique 2. Qu est-ce qu une bonne problématique? 3. Comment problématiser?

Plus en détail

MASTER 1 MANAGEMENT PUBLIC ENVIRONNEMENTAL CONTENU DES ENSEIGNEMENTS

MASTER 1 MANAGEMENT PUBLIC ENVIRONNEMENTAL CONTENU DES ENSEIGNEMENTS MASTER 1 MANAGEMENT PUBLIC ENVIRONNEMENTAL CONTENU DES ENSEIGNEMENTS Le Master 1 : Management Public Environnemental forme aux spécialités de Master 2 suivantes : - Management de la qualité o Parcours

Plus en détail

10 REPÈRES «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF

10 REPÈRES «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF 10 REPÈRES POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 MEN-DGESCO 2013 Sommaire 1. LES OBJECTIFS DU DISPOSITIF 2. LES ACQUISITIONS PRIORITAIREMENT VISÉES 3. LES LIEUX

Plus en détail

Introduction à la méthodologie de la recherche

Introduction à la méthodologie de la recherche MASTER DE RECHERCHE Relations Économiques Internationales 2006-2007 Introduction à la méthodologie de la recherche geraldine.kutas@sciences-po.org Les Etapes de la Recherche Les étapes de la démarche Etape

Plus en détail

Manuel de recherche en sciences sociales

Manuel de recherche en sciences sociales Résumé de QUIVY R; VAN CAMPENHOUDT L. 95, "Manuel de recherches en sciences sociales", Dunod Cours de TC5 du DEA GSI de l intergroupe des écoles Centrales 11/2002 Manuel de recherche en sciences sociales

Plus en détail

Chapitre 2 LE CAS PRATIQUE

Chapitre 2 LE CAS PRATIQUE Chapitre 2 LE CAS PRATIQUE Demande de conseil. Le cas pratique est un exercice juridique qui, à l instar d une personne se trouvant en situation de litige avec autrui, demande conseil. C est un exercice

Plus en détail

Les Français et les nuisances sonores. Ifop pour Ministère de l Ecologie, du Développement Durable et de l Energie

Les Français et les nuisances sonores. Ifop pour Ministère de l Ecologie, du Développement Durable et de l Energie Les Français et les nuisances sonores Ifop pour Ministère de l Ecologie, du Développement Durable et de l Energie RB/MCP N 112427 Contacts Ifop : Romain Bendavid / Marion Chasles-Parot Département Opinion

Plus en détail

Le banquier idéal des Français et des Américains

Le banquier idéal des Français et des Américains pour Le banquier idéal des Français et des Américains Février 2011 1 La méthodologie 2 2 Note méthodologique Etude réalisée pour : Groupama Banque Echantillons : France : Echantillon de 1000 personnes,

Plus en détail

CONSEILS POUR LA REDACTION DU RAPPORT DE RECHERCHE. Information importante : Ces conseils ne sont pas exhaustifs!

CONSEILS POUR LA REDACTION DU RAPPORT DE RECHERCHE. Information importante : Ces conseils ne sont pas exhaustifs! CONSEILS POUR LA REDACTION DU RAPPORT DE RECHERCHE Information importante : Ces conseils ne sont pas exhaustifs! Conseils généraux : Entre 25 et 60 pages (hormis références, annexes, résumé) Format d un

Plus en détail

Animer une association

Animer une association FICHE PRATIQUE N 7 www.animafac.net gestion de projet Animer une association Une association vit mieux si elle est composée de plusieurs membres partageant un projet collectif. Si la loi 1901 est une loi

Plus en détail

Les Français et les complémentaires santé

Les Français et les complémentaires santé Les Français et les complémentaires santé Sondage Ifop pour Lecomparateurassurance.com Contact Ifop : Romain Bendavid Directeur de clientèle Département Opinion et Stratégies d Entreprise 01 45 84 14 44

Plus en détail

Conduire les entretiens annuels d évaluation

Conduire les entretiens annuels d évaluation Ce guide s adresse aux dirigeants et aux responsables en charge de la fonction ressources humaines qui envisagent de mettre en place des entretiens annuels. Il constitue un préalable à l instauration d

Plus en détail

quelles sont les spécificités du système de gouvernance des PME - PMI?

quelles sont les spécificités du système de gouvernance des PME - PMI? LA GOUVERNANCE DES PME-PMI Gérard CHARREAUX Professeur de Sciences de Gestion à 1 Université de Bourgogne, Dijon PREAMBULE Il est probable que vous vous interrogez sur l'apport des recherches en matière

Plus en détail

ACTEURS DE LA DÉFENSE ET FACTEURS DE SÉCURITÉ

ACTEURS DE LA DÉFENSE ET FACTEURS DE SÉCURITÉ INSTITUT DE MANAGEMENT PUBLIC ET GOUVERNANCE TERRITORIALE 21 RUE GASTON DE SAPORTA 13100 AIX EN PROVENCE DIPLOME UNIVERSITAIRE (DU) ACTEURS DE LA DÉFENSE ET FACTEURS DE SÉCURITÉ OBJECTIFS Faire comprendre

Plus en détail

Article de recherche théorique et article de recherche empirique : particularités 1

Article de recherche théorique et article de recherche empirique : particularités 1 La présentation d un article de recherche de type théorique 1 Article de recherche théorique et article de recherche empirique : particularités 1 Gilles Raîche, professeur Université du Québec à Montréal

Plus en détail

Le scoring est-il la nouvelle révolution du microcrédit?

Le scoring est-il la nouvelle révolution du microcrédit? Retour au sommaire Le scoring est-il la nouvelle révolution du microcrédit? BIM n 32-01 octobre 2002 Frédéric DE SOUSA-SANTOS Le BIM de cette semaine se propose de vous présenter un ouvrage de Mark Schreiner

Plus en détail

Exemple d utilisation des outils MicroSave-Africa au Brésil

Exemple d utilisation des outils MicroSave-Africa au Brésil Retour au sommaire Exemple d utilisation des outils MicroSave-Africa au Brésil BIM n 05-12 février 2002 Karin BARLET ; Bonnie BRUSKY Nous vous présentions en novembre dernier les outils d étude de marché

Plus en détail

La mobilité professionnelle revêt

La mobilité professionnelle revêt Mobilité professionnelle 17 Du changement de poste au changement d entreprise, en passant par la promotion : la mobilité des Franciliens Les salariés franciliens, notamment les cadres, ont une propension

Plus en détail

2009 et DUBAR C., TRIPIER P., Sociologie des professions, Collection U, Armand Colin,, 2 éd., 2009

2009 et DUBAR C., TRIPIER P., Sociologie des professions, Collection U, Armand Colin,, 2 éd., 2009 L apport de la sociologie des professions 1 à une définition positive des professions libérales. Il est très difficile de trouver une définition «positive» des professions libérales, souvent les professions

Plus en détail

environics research group

environics research group environics research group Sommaire Sondage en ligne sur les perceptions du public concernant le développement de carrière et le milieu de travail Janvier 2011 Préparé pour : Parrainé en partie par : 33,

Plus en détail

LE CADRE COMMUN DE REFERENCE LA CONVERGENCE DES DROITS 3 e forum franco-allemand

LE CADRE COMMUN DE REFERENCE LA CONVERGENCE DES DROITS 3 e forum franco-allemand LE CADRE COMMUN DE REFERENCE LA CONVERGENCE DES DROITS 3 e forum franco-allemand Guillaume Wicker Professeur à l Université Montesquieu - Bordeaux IV 1 Je commencerais par cette interrogation : est-il

Plus en détail

Colloque international

Colloque international Colloque international La finance au travail Université Paris-Ouest 9 et 10 Octobre 2014 Appel à communications 1 Le présent appel à communications cherche à rassembler des recherches sur le travail financier

Plus en détail

Convergence Grand public professionnelle

Convergence Grand public professionnelle Note de synthèse Convergence Grand public professionnelle Cette note synthétise les réflexions d une des tables rondes des entretiens Télécom de Mars 2006, organisés par Finaki. A cette table étaient à

Plus en détail

LES INDICATEURS CLÉ DE PERFORMANCE : DÉFINIR ET AGIR

LES INDICATEURS CLÉ DE PERFORMANCE : DÉFINIR ET AGIR Online Intelligence Solutions LES INDICATEURS CLÉ DE PERFORMANCE : DÉFINIR ET AGIR Comment intégrer les KPI à sa stratégie d entreprise? Par Jacques Warren WHITE PAPER WHITE PAPER A PROPOS DE JACQUES WARREN

Plus en détail

Problématique / Problématiser / Problématisation / Problème

Problématique / Problématiser / Problématisation / Problème Problématique / Problématiser / Problématisation / PROBLÉMATIQUE : UN GROUPEMENT DE DÉFINITIONS. «Art, science de poser les problèmes. Voir questionnement. Ensemble de problèmes dont les éléments sont

Plus en détail

Dans une étude, l Institut Randstad et l OFRE décryptent le fait religieux en entreprise

Dans une étude, l Institut Randstad et l OFRE décryptent le fait religieux en entreprise Communiqué de presse Dans une étude, l Institut Randstad et l OFRE décryptent le fait religieux en entreprise Paris, le 27 mai 2013 L Institut Randstad et l Observatoire du Fait Religieux en Entreprise

Plus en détail

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES, DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE CONVENTIONS COLLECTIVES. Convention collective nationale

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES, DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE CONVENTIONS COLLECTIVES. Convention collective nationale MINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES, DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE CONVENTIONS COLLECTIVES Brochure n o 3054 Convention collective nationale IDCC : 925. DISTRIBUTION ET COMMERCE

Plus en détail

Il y a trois types principaux d analyse des résultats : l analyse descriptive, l analyse explicative et l analyse compréhensive.

Il y a trois types principaux d analyse des résultats : l analyse descriptive, l analyse explicative et l analyse compréhensive. L ANALYSE ET L INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS Une fois les résultats d une investigation recueillis, on doit les mettre en perspective en les reliant au problème étudié et à l hypothèse formulée au départ:

Plus en détail

Le Crédit-bail mobilier dans les procédures collectives

Le Crédit-bail mobilier dans les procédures collectives Aimé Diaka Le Crédit-bail mobilier dans les procédures collectives Publibook Retrouvez notre catalogue sur le site des Éditions Publibook : http://www.publibook.com Ce texte publié par les Éditions Publibook

Plus en détail

LECTURE CRITIQUE. Accompagner les enseignants et formateurs dans la conception d une formation en ligne

LECTURE CRITIQUE. Accompagner les enseignants et formateurs dans la conception d une formation en ligne LECTURE CRITIQUE Accompagner les enseignants et formateurs dans la conception d une formation en ligne Christian Ernst E-learning. Conception et mise en œuvre d un enseignement en ligne Guide pratique

Plus en détail

NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE

NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE - Note de synthèse de l'institut CSA - N 1100760 Juin 2011 2, rue de Choiseul CS 70215 75086 Paris cedex 02 Tél. (33) 01 44 94 59 11

Plus en détail

LES CARTES À POINTS : POUR UNE MEILLEURE PERCEPTION

LES CARTES À POINTS : POUR UNE MEILLEURE PERCEPTION LES CARTES À POINTS : POUR UNE MEILLEURE PERCEPTION DES NOMBRES par Jean-Luc BREGEON professeur formateur à l IUFM d Auvergne LE PROBLÈME DE LA REPRÉSENTATION DES NOMBRES On ne conçoit pas un premier enseignement

Plus en détail

ETUDES MARKETING ET OPINION CROSS-

ETUDES MARKETING ET OPINION CROSS- Novembre 2013 PROJET M1 COLLECTIF ETUDES MARKETING ET OPINION CROSS- CULTURELLES EXEMPLE D UNE ETUDE CROSS-CULTURELLE SUR LE THE RESUME DU MEMOIRE TROPHEE SYNTEC 2013 Catégorie : Master 1 collectif Participantes

Plus en détail

ENSEIGNEMENT DES SCIENCES ET DE LA TECHNOLOGIE A L ECOLE PRIMAIRE : QUELLE DEMARCHE?

ENSEIGNEMENT DES SCIENCES ET DE LA TECHNOLOGIE A L ECOLE PRIMAIRE : QUELLE DEMARCHE? ENSEIGNEMENT DES SCIENCES ET DE LA TECHNOLOGIE A L ECOLE PRIMAIRE : QUELLE DEMARCHE? Les nouveaux programmes 2008 confirment que l observation, le questionnement, l expérimentation et l argumentation sont

Plus en détail

Affirmation de soi, confiance en soi, estime de soi

Affirmation de soi, confiance en soi, estime de soi Affirmation de soi, confiance en soi, estime de soi Estime de soi MOI Affirmation de soi AUTRES Confiance en soi ACTION Contexte Règles fondamentales de la communication 1) On ne peut pas décider, par

Plus en détail

L évolution (révolution) du métier d enseignant-chercheur est-elle favorable à une plus grande employabilité?

L évolution (révolution) du métier d enseignant-chercheur est-elle favorable à une plus grande employabilité? 1 L évolution (révolution) du métier d enseignant-chercheur est-elle favorable à une plus grande employabilité? Prof. Gérard CLIQUET Président de la CIDEGEF IGR-IAE, Université de Rennes 1, FRANCE L année

Plus en détail

Observatoire des politiques publiques :

Observatoire des politiques publiques : Observatoire des politiques publiques : Les Français et l économie sociale et solidaire Sondage Ifop pour Acteurs Publics Contact Ifop : Damien Philippot Directeur des Etudes Politiques Département Opinion

Plus en détail

Le système d accréditation n est pas un système basé sur la conformité à la. de ce fait, il se différencie

Le système d accréditation n est pas un système basé sur la conformité à la. de ce fait, il se différencie Système d accreditation des organismes de formation Origine, objectifs et méthodologie du système d accréditation Carlos Capela Coordinateur du projet INOFOR - Institut pour l innovation dans la formation

Plus en détail

Impact de l Apparition de l Hyper-Connectivite sur la Banque de De tail

Impact de l Apparition de l Hyper-Connectivite sur la Banque de De tail Impact de l Apparition de l Hyper-Connectivite sur la Banque de De tail 2012 Financial Breakthroughs - Ver-2012-02-06 - Document sous licence CC-BY-NC-ND I FICHE RESUME DE CE LIVRE BLANC... 1 II INTRODUCTION...

Plus en détail

Etude sur les Maisons des Services Publics en Europe (hors la France)

Etude sur les Maisons des Services Publics en Europe (hors la France) Etude sur les Maisons des Services Publics en Europe (hors la France) Résumé du rapport réalisé par EUROPA pour la DATAR DATAR EUROPA Etude sur les maisons des services publics en Europe Résumé du rapport

Plus en détail

Introduction : histoire et concept de l économie sociale Lucile Manoury

Introduction : histoire et concept de l économie sociale Lucile Manoury Introduction : histoire et concept de l économie sociale Lucile Manoury Lucile Manoury Chargée d études, Collège coopératif, Aix-en-Provence Bonjour à tous. Je vais vous faire une présentation un peu théorique

Plus en détail

Consignes pour les travaux d actualité Premier quadrimestre

Consignes pour les travaux d actualité Premier quadrimestre Consignes pour les travaux d actualité Premier quadrimestre Principes de base Durant le premier semestre, vous serez amenés à remettre un travail effectué en groupe. Le but de celui-ci est de s intéresser

Plus en détail

Travailler avec les télécommunications

Travailler avec les télécommunications Travailler avec les télécommunications Minimiser l attrition dans le secteur des télécommunications Table des matières : 1 Analyse de l attrition à l aide du data mining 2 Analyse de l attrition de la

Plus en détail

Mon boss ne délègue pas

Mon boss ne délègue pas Situation 3 Mon boss ne délègue pas L importance d une rhétorique soignée Les situations de pur rapport de force Autonomie et contrôle La délégation Explication/justification La situation Pierre, notre

Plus en détail

Modulo Bank - Groupe E.S.C Chambéry - prérequis à la formation - doc. interne - Ecoute active.doc Page 1

Modulo Bank - Groupe E.S.C Chambéry - prérequis à la formation - doc. interne - Ecoute active.doc Page 1 Généralités, l'écoute active : présentation et techniques... 3 Introduction... 3 Plan... 3 La présentation de l'écoute active... 4 Définition... 4 Fondement... 4 Application... 4 de l'écoute active...

Plus en détail

C R É D I T A G R I C O L E A S S U R A N C E S. Des attitudes des Européens face aux risques

C R É D I T A G R I C O L E A S S U R A N C E S. Des attitudes des Européens face aux risques C R É D I T A G R I C O L E A S S U R A N C E S Observatoire Ipsos-LogicaBusiness Consulting/Crédit Agricole Assurances Des attitudes des Européens face aux risques Fiche technique Ensemble : 7245 répondants

Plus en détail

Charte de la laïcité à l École Charte commentée

Charte de la laïcité à l École Charte commentée Charte de la laïcité à l École Charte commentée Ce document propose un commentaire de la phrase de préambule et de chacun des articles de la Charte de la laïcité à l École. Il explicite le sens des principales

Plus en détail

Aujourd hui, pas un seul manager ne peut se dire à l abri des conflits que ce soit avec ses supérieurs, ses collègues ou ses collaborateurs.

Aujourd hui, pas un seul manager ne peut se dire à l abri des conflits que ce soit avec ses supérieurs, ses collègues ou ses collaborateurs. MANAGERS : COMMENT PRENEZ-VOUS EN CHARGE LES CONFLITS? AUTO-EVALUEZ-VOUS! Dans un contexte économique morose et qui perdure, nous sommes confrontés à un grand nombre de difficultés et de frustrations.

Plus en détail

ISBN-13 : 978-2-922325-43-0 Dépôt légal : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2009

ISBN-13 : 978-2-922325-43-0 Dépôt légal : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2009 REMERCIEMENTS AUX PARTENAIRES Cette étude a été réalisée grâce à la participation financière de la Commission des partenaires du marché du travail et du ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport.

Plus en détail

«Quelle solution paie pour votre organisation?»

«Quelle solution paie pour votre organisation?» «Quelle solution paie pour votre organisation?» Internalisée, externalisée, assistée Choisir sa solution paie en fonction de son organisation ou Adapter son organisation à sa solution paie? Quels sont

Plus en détail

SCIENCES DE L ÉDUCATION

SCIENCES DE L ÉDUCATION UniDistance 1 Centre d Etudes Suisse Romande Formation universitaire SCIENCES DE L ÉDUCATION En collaboration avec L Université de Bourgogne à Dijon Centre de Formation Ouverte et A Distance CFOAD UniDistance

Plus en détail

Loïc Blondiaux Le Nouvel Esprit de la démocratie Actualité de la démocratie participative Le Seuil, coll. «La République des Idées», 2008

Loïc Blondiaux Le Nouvel Esprit de la démocratie Actualité de la démocratie participative Le Seuil, coll. «La République des Idées», 2008 1 Loïc Blondiaux Le Nouvel Esprit de la démocratie Actualité de la démocratie participative Le Seuil, coll. «La République des Idées», 2008 L auteur Loïc Blondiaux est professeur des Universités à l Institut

Plus en détail

RGROSS R.GROSS 11/09/2007

RGROSS R.GROSS 11/09/2007 1 1.2 La démarche mercatique RGROSS / 2 La mercatique Un état d esprit qui consiste à se placer systématiquement du point de vue du consommateur afin de satisfaire au mieux ses besoins. Unedémarche qui

Plus en détail

Malgré une image des banques entachée par la crise, les Français restent très attachés à leur agence bancaire

Malgré une image des banques entachée par la crise, les Français restent très attachés à leur agence bancaire Résultats de l enquête Ifop/Wincor sur les relations des Français à leur agence bancaire Malgré une image des banques entachée par la crise, les Français restent très attachés à leur agence bancaire -

Plus en détail

Enquête internationale 2013 sur le Travail Flexible

Enquête internationale 2013 sur le Travail Flexible Enquête internationale 2013 sur le Travail Flexible En octobre 2013, BakkerElkhuizen a mené une enquête en ligne parmi les professionnels RH en Allemagne, en Angleterre, en Belgique et aux Pays-Bas portant

Plus en détail

www.u-bordeaux3.fr Master recherche Histoire des mondes moderne et contemporain

www.u-bordeaux3.fr Master recherche Histoire des mondes moderne et contemporain www.u-bordeaux3.fr Master recherche Histoire des mondes moderne et contemporain Objectif de la formation Ce master propose une formation de haut niveau en histoire moderne et contemporaine. Il a pour objectif

Plus en détail

Appel à l action relativement au chômage, au sous-emploi et à la pénurie de main-d œuvre qualifiée

Appel à l action relativement au chômage, au sous-emploi et à la pénurie de main-d œuvre qualifiée Appel à l action relativement au chômage, au sous-emploi et à la pénurie de main-d œuvre qualifiée Introduction Les diplômés des universités et des collèges du Canada sont confrontés à des taux inacceptables

Plus en détail

Les clients puissance cube

Les clients puissance cube LETTRE CONVERGENCE Les clients puissance cube L intelligence artificielle au service du marketing des services N 28 To get there. Together. A PROPOS DE BEARINGPOINT BearingPoint est un cabinet de conseil

Plus en détail

«L élaboration d un corpus théorique. Une participation à la construction d un nouveau modèle de société»

«L élaboration d un corpus théorique. Une participation à la construction d un nouveau modèle de société» «L élaboration d un corpus théorique de l économie sociale et solidaire (E.S.S.) : Une participation à la construction d un nouveau modèle de société» Introduction L économie sociale et solidaire est un

Plus en détail

LES BASES DU COACHING SPORTIF

LES BASES DU COACHING SPORTIF LES BASES DU COACHING SPORTIF Module N 1 Motivation, concentration, confiance, communication Module N 2 L apprentissage : «Apprendre à apprendre» LES BASES DU COACHING SPORTIF APPRENTISSAGE PLAISIR PERFORMANCE

Plus en détail

Jean-Claude Kaufmann "L'invention de soi - Une théorie de l'identité"

Jean-Claude Kaufmann L'invention de soi - Une théorie de l'identité Séminaire de sociologie des migrations et des relations interethniques. Jean-Claude Kaufmann "L'invention de soi - Une théorie de l'identité" Introduction Le collectif comme ressource L'identité fournit

Plus en détail

Etude Harris Interactive pour la Chambre Nationale des Services d Ambulances (CNSA)

Etude Harris Interactive pour la Chambre Nationale des Services d Ambulances (CNSA) Note détaillée L image des ambulanciers Etude Harris Interactive pour la Chambre Nationale des Services d Ambulances (CNSA) Enquête réalisée en ligne du 17 au 19 septembre 2013. Echantillon de 985 personnes

Plus en détail

Partie II Approche théorique

Partie II Approche théorique Partie II Approche théorique De nombreux phénomènes ont été mis en évidence lors des différentes enquêtes, nous amenant à diverses interrogations pouvant être résumées et transcrites en une problématique.

Plus en détail

Notre approche de développement local

Notre approche de développement local Notre approche de développement local Renforcer le pouvoir d agir des personnes et des collectivités La grande marche de la démocratie La Déclaration universelle des droits de l homme adoptée en 1948 affirme

Plus en détail

P résentation. L ensemble des concepts et des outils de la Gestion des Ressources Humaines. La Gestion des Ressources Humaines (collection Les Zoom s)

P résentation. L ensemble des concepts et des outils de la Gestion des Ressources Humaines. La Gestion des Ressources Humaines (collection Les Zoom s) P résentation L ensemble des concepts et des outils de la Gestion des Ressources Humaines est développé dans le livre rédigé par Chloé Guillot-Soulez et publié dans la même collection : La Gestion des

Plus en détail

*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*

*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-* Note détaillée Baromètre européen du rapport aux paiements Des pratiques uniformisées en Europe? Sondage Harris Interactive pour Crédit Agricole Cards & Payments Enquête réalisée en ligne du 19 au 29 septembre

Plus en détail

STRATÉGIE CLIENT : PROCESSUS D AFFAIRES. Alain Dumas, MBA, ASC, CPA, CA KPMG-SECOR

STRATÉGIE CLIENT : PROCESSUS D AFFAIRES. Alain Dumas, MBA, ASC, CPA, CA KPMG-SECOR STRATÉGIE CLIENT : PROCESSUS D AFFAIRES Alain Dumas, MBA, ASC, CPA, CA KPMG-SECOR Alain Dumas, MBA, ASC, CPA, CA Associé ALAIN DUMAS Associé KPMG-SECOR 555, boul. René-Lévesque Ouest, 9 e étage Montréal,

Plus en détail

ATELIERS THEMATIQUES COMMERCES UNIONS COMMERCIALES ATELIER CONDUITE DE REUNION DECIDER - CONVAINCRE MOBILISER

ATELIERS THEMATIQUES COMMERCES UNIONS COMMERCIALES ATELIER CONDUITE DE REUNION DECIDER - CONVAINCRE MOBILISER ATELIERS THEMATIQUES COMMERCES UNIONS COMMERCIALES ATELIER CONDUITE DE REUNION DECIDER - CONVAINCRE MOBILISER Siège social 82, bis av. des Mimosas - 64700 HENDAYE Tél. 05 59 85 28 59 - Fax : 05 59 201

Plus en détail

Concours 2008 / 2009 externe et interne réservé d ingénieurs des services culturels et du patrimoine, spécialité «services culturels»

Concours 2008 / 2009 externe et interne réservé d ingénieurs des services culturels et du patrimoine, spécialité «services culturels» Concours 2008 / 2009 externe et interne réservé d ingénieurs des services culturels et du patrimoine, spécialité «services culturels» Le présent rapport a pour objet de donner une appréciation générale

Plus en détail

LA PROFESSIONNALISATION DU COACHING EN ENTREPRISE :

LA PROFESSIONNALISATION DU COACHING EN ENTREPRISE : LA PROFESSIONNALISATION DU COACHING EN ENTREPRISE : DECRYPTAGE ET TEMOIGNAGE Le coaching en entreprise est souvent source de questionnement sur différents aspects : quelles populations concernées? Dans

Plus en détail

NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE

NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE - Note de synthèse de l'institut CSA - N 1100760 Juin 2011 2, rue de Choiseul CS 70215 75086 Paris cedex 02 Tél. (33) 01 44 94 59 11

Plus en détail

Des compétences numériques à la littératie numérique

Des compétences numériques à la littératie numérique Note d éducation permanente de l ASBL Fondation Travail-Université (FTU) N 2014 10, juin 2014 www.ftu.be/ep Des compétences numériques à la littératie numérique Quels enjeux derrière l évolution de ces

Plus en détail

DOCUMENT PROVISOIRE L ENTRETIEN AVEC UN JURY

DOCUMENT PROVISOIRE L ENTRETIEN AVEC UN JURY ATTACHÉ PRINCIPAL fa-ob 23/10/2009 Note de cadrage DOCUMENT PROVISOIRE Cette note entend présenter précisément l épreuve aux candidats, aux formateurs et aux membres du jury. Chacun, selon sa qualité,

Plus en détail

Les lieux de travail d hier, d aujourd hui et de demain, vus par les salariés

Les lieux de travail d hier, d aujourd hui et de demain, vus par les salariés COMMUNIQUE DE PRESSE Les lieux de travail d hier, d aujourd hui et de demain, vus par les salariés Sondage Harris Interactive pour Gecina Enquête réalisée en ligne du 5 au 11 mai 2011. Echantillon représentatif

Plus en détail

La littératie numérique est-elle vraiment une littératie? Pour quelle raison se soucie-t-on de la définition de la littératie numérique?

La littératie numérique est-elle vraiment une littératie? Pour quelle raison se soucie-t-on de la définition de la littératie numérique? Tiré de Adult Literacy Education, un article de blogue écrit par David J. Rosen, D.Ed. http://davidjrosen.wordpress.com/2013/01 TEACH Magazine, disponible en version imprimée et numérique, est la plus

Plus en détail

HISTORIQUE DES SOINS PALLIATIFS ET ENJEUX POUR LE FUTUR

HISTORIQUE DES SOINS PALLIATIFS ET ENJEUX POUR LE FUTUR HISTORIQUE DES SOINS PALLIATIFS ET ENJEUX POUR LE FUTUR CHANTAL COUVREUR Sociologue, Docteur en Santé Publique Présidente de «Mediteam» Si l on s intéresse à l histoire des soins palliatifs, on constate

Plus en détail

MÉMOIRES DU XXe SIÈCLE EN RÉGION RHÔNE-ALPES APPEL À PROJETS 2015

MÉMOIRES DU XXe SIÈCLE EN RÉGION RHÔNE-ALPES APPEL À PROJETS 2015 MÉMOIRES DU XXe SIÈCLE EN RÉGION RHÔNE-ALPES APPEL À PROJETS 2015 ATTENTION : UNE SEULE SESSION EN 2015 La Région Rhône-Alpes et l État, DRAC Rhône-Alpes, ont souhaité mettre conjointement en place le

Plus en détail

Continent africain / Evaluation de préjudice Les économistes apportent des réponses à 360 degrés lors des procédures litigieuses

Continent africain / Evaluation de préjudice Les économistes apportent des réponses à 360 degrés lors des procédures litigieuses Tribune Paris, le 19 janvier 2015 Continent africain / Evaluation de préjudice Les économistes apportent des réponses à 360 degrés lors des procédures litigieuses Par Gildas de Muizon (Directeur associé)

Plus en détail

Management Interculturel

Management Interculturel Management Interculturel La mondialisation et l ouverture des marchés ont permis l interconnexion des mondes. Ces phénomènes ont en même temps accéléré la mutation des modes de pensée et de consommation.

Plus en détail

Faculté de Psychologie et des Sciences de l Education

Faculté de Psychologie et des Sciences de l Education Faculté de Psychologie et des Sciences de l Education Recherche-accompagnement de projet d innovation pédagogique et organisationnelle au sein du 2 ème degré professionnel de l enseignement secondaire

Plus en détail

Tirer parti des renseignements sur les clients : leçons tirées des réalisations en matière de services bancaires au consommateur

Tirer parti des renseignements sur les clients : leçons tirées des réalisations en matière de services bancaires au consommateur La force de l engagement MD ÉTUDE TECHNIQUE Tirer parti des renseignements sur les clients : leçons tirées des réalisations en matière de services bancaires au consommateur Les entreprises de commerce

Plus en détail

MÉTHODOLOGIE DE L ASSESSMENT CENTRE L INSTRUMENT LE PLUS ADÉQUAT POUR : DES SÉLECTIONS DE QUALITÉ DES CONSEILS DE DÉVELOPPEMENT FONDÉS

MÉTHODOLOGIE DE L ASSESSMENT CENTRE L INSTRUMENT LE PLUS ADÉQUAT POUR : DES SÉLECTIONS DE QUALITÉ DES CONSEILS DE DÉVELOPPEMENT FONDÉS MÉTHODOLOGIE DE L ASSESSMENT CENTRE L INSTRUMENT LE PLUS ADÉQUAT POUR : DES SÉLECTIONS DE QUALITÉ ET DES CONSEILS DE DÉVELOPPEMENT FONDÉS 1. Introduction Placer la «bonne personne au bon endroit» représente

Plus en détail

Présentation de la démarche et méthodologie qualitative Claire Boileau Anthropologue

Présentation de la démarche et méthodologie qualitative Claire Boileau Anthropologue Santé Communautaire et accès aux soins en contexte tropical Présentation de la démarche et méthodologie qualitative Claire Boileau Anthropologue Introduction Principes des recherches qualitatives Les étapes

Plus en détail

Guide du/de la candidat/e pour l élaboration du dossier ciblé

Guide du/de la candidat/e pour l élaboration du dossier ciblé Guide du/de la candidat/e pour l élaboration du dossier ciblé en vue de l obtention du titre de "Conseiller ère diplômé e en orientation professionnelle, universitaire et de carrière" par la validation

Plus en détail

Le Marketing au service des IMF

Le Marketing au service des IMF Le Marketing au service des IMF BIM n 06-20 février 2002 Pierre DAUBERT Nous parlions récemment des outils d étude de marché et de la clientèle créés par MicroSave-Africa, qui s inscrit dans la tendance

Plus en détail

L AFMD et l ISTR brisent le tabou de la religion en entreprises

L AFMD et l ISTR brisent le tabou de la religion en entreprises Communiqué de presse L AFMD et l ISTR brisent le tabou de la religion en entreprises Objectif : Aider les managers à gérer la diversité religieuse au quotidien Alors que la question de l expression religieuse

Plus en détail

LE PROBLÈME DE RECHERCHE ET LA PROBLÉMATIQUE

LE PROBLÈME DE RECHERCHE ET LA PROBLÉMATIQUE LE PROBLÈME DE RECHERCHE ET LA PROBLÉMATIQUE Un problème de recherche est l écart qui existe entre ce que nous savons et ce que nous voudrions savoir à propos d un phénomène donné. Tout problème de recherche

Plus en détail

Comment réussir son projet de Master Data Management?

Comment réussir son projet de Master Data Management? Comment réussir son projet MDM? Table des matières Comment réussir son projet de Master Data Management?...... 2 Un marché en croissance..... 2 Les démarches qui réussissent... 2 A quels projets métiers

Plus en détail

Délivrance de l information à la personne sur son état de santé

Délivrance de l information à la personne sur son état de santé Délivrance de l information à la personne sur son état de santé Mai 2012 Préambule Le contenu et les qualités de l information Les modalités de la délivrance de l information L information du mineur, du

Plus en détail

Filière «Économie et Entreprise» 2015/2016

Filière «Économie et Entreprise» 2015/2016 Filière «Économie et Entreprise» 2015/2016 1. Présentation de la filière Économie et Entreprise La filière «Economie et entreprises» de quatrième année de SciencesPo Strasbourg donne aux étudiants, dans

Plus en détail

Mobiliser aujourd'hui les dirigeants humanitaires mondiaux de demain

Mobiliser aujourd'hui les dirigeants humanitaires mondiaux de demain Mobiliser aujourd'hui les dirigeants humanitaires mondiaux de demain Michael Dickmann Emma Parry Ben Emmens Christine Williamson Septembre 2010 People In Aid Cranfield University, School of Management

Plus en détail

Les contrats : leur origine et leur type. M1 - Arnold Chassagnon, Université de Tours, PSE - Hiver 2013

Les contrats : leur origine et leur type. M1 - Arnold Chassagnon, Université de Tours, PSE - Hiver 2013 Les contrats : leur origine et leur type - M1 - Arnold Chassagnon, Université de Tours, PSE - Hiver 2013 Plan du cours Philosophie individualiste & libéralisme économique vs Code civile et théorie de l

Plus en détail

Un écrivain dans la classe : pour quoi faire?

Un écrivain dans la classe : pour quoi faire? Un écrivain dans la classe : pour quoi faire? Entretien avec Philippe Meirieu réalisé pour l ARALD - Quel est votre sentiment sur la présence des écrivains dans les classes? Il me semble que ce n est pas

Plus en détail

L assurance qualité N 4. Décembre 2014

L assurance qualité N 4. Décembre 2014 N 4 L assurance qualité Décembre 2014 L es investissements dans les systèmes et services d orientation tout au long de la vie (OTLV) doivent démontrer le bénéfice pour les individus, les communautés et

Plus en détail

Économétrie, causalité et analyse des politiques

Économétrie, causalité et analyse des politiques Économétrie, causalité et analyse des politiques Jean-Marie Dufour Université de Montréal October 2006 This work was supported by the Canada Research Chair Program (Chair in Econometrics, Université de

Plus en détail

Etudiants et jeunes diplômés : les aspirations professionnelles

Etudiants et jeunes diplômés : les aspirations professionnelles et jeunes diplômés : les aspirations professionnelles Sondage de l Institut CSA pour LinkedIn Février 203 Sommaire Fiche technique du sondage p 3 Des jeunes optimistes pour eux-mêmes malgré un contexte

Plus en détail

Compte-rendu de Hamma B., La préposition en français

Compte-rendu de Hamma B., La préposition en français Compte-rendu de Hamma B., La préposition en français Badreddine Hamma To cite this version: Badreddine Hamma. Compte-rendu de Hamma B., La préposition en français. Revue française de linguistique appliquée,

Plus en détail

Sociologie des joueurs en ligne

Sociologie des joueurs en ligne Mars 2013 Sociologie des joueurs en ligne Enquête ARJEL 2012 Autorité de régulation des jeux en ligne 2 Propos introductifs à l enquête sur la sociologie des joueurs Au-delà de la publication trimestrielle

Plus en détail

Formation à la systémique pour consultants et personnels RH

Formation à la systémique pour consultants et personnels RH J.A. Malarewicz Conseil Conseil, Formation, Supervision, Coaching S.A.S. au capital de 8OOO TVA : FR 36478450471 SIRET : 478 450471 00014 N formateur 11921445592 Région IdF 11 rue du Professeur Leroux

Plus en détail