CHAPITRES 4 : RESEAUX SOCIAUX, CONTROLE SOCIAL ET DEVIANCE

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1 CHAPITRES 4 : RESEAUX SOCIAUX, CONTROLE SOCIAL ET DEVIANCE I. Les réseaux sociaux représentent les relations sociales d un individu A. Comment peut-on les analyser? 1. Un réseau social est un ensemble d'unités sociales reliées par des interactions C est-à-dire.. Les réseaux sociaux constituent une forme spécifique de sociabilité et de coordination entre les acteurs Les formes de sociabilité et les réseaux sont affectés par l essor des TIC 2. Les réseaux sont plus ou moins «rentables» en fonction du capital social détenu Ce terme désigne l ensemble des ressources qu'un individu ou un groupe peut mobiliser en vue d'un objectif Mark Granovetter et M Forsé ont théorisé la force des liens faibles dans l accès à l emploi B. La psychologie sociale a décrit ces réseaux sous forme de sociogrammes 1. Un sociogramme est un diagramme des liens sociaux qu'une personne possède. (L Moreno) Sur ces diagrammes chaque individus est représenté par un point, ses relations étant caractérisées par un flèche Sur un schéma plus vaste on pourra alors distinguer.. 2. Les analyses de S Milgram et R Burt Selon Stanley Milgram deux personnes, choisies au hasard sont reliées en moyenne par une chaîne de six degrés de séparation. Ronald Burt va démonter qu un bon réseau est un réseau riche en trous structuraux. C. Prêts pour le contrôle 1. Synthèse et notions à connaitre p Exercices en plus p Vers le bac p 259 II. Contrôle social et déviance A. Les formes du contrôle social 1. Comment le contrôle social s'exerce-t-il aujourd'hui? Le contrôle social est l'ensemble des moyens mis en œuvre par une société pour s'assurer de la conformité de ses membres aux normes. Il diffère selon le type de société : traditionnelle ou moderne 2. Les effets du contrôle social Il rappelle l existence de la norme, élève le coût et réduit les gains de la déviance. Il soumet à l autorité (l expérience de Milgram) Il stigmatise les déviants l analyse d E Goffman 3. Nouvelles technologies et contrôle social : la sécurité au prix des libertés Les individus sont virtuellement contrôlés en permanence Les risques B. Quels sont les processus qui conduisent à la déviance? 1. La déviance désigne la transgression d'une norme. Elle varie dans l espace Et dans le temps Elle peut être primaire ou secondaire 2. Ses facteurs La déviance s explique par le relâchement des contrôles sociaux (l anomie selon E Durkheim et RK Merton) Selon H.S Becker et E Goffman : c est un étiquetage ou un stigmate, un jugement social exercé par les entrepreneurs de morale, une carrière et parfois une sous culture. C. Comment mesurer le niveau de la délinquance? 1. La délinquance est une déviance sanctionnée pénalement sa mesure est difficile Il existe un écart important entre la délinquance réelle et la délinquance mesurée : Le chiffre noir Les enquêtes de victimation s appuient sur le témoignage des victimes et non sur les actes réalisés par la police et la justice 2. Les analyses sociologiques de la délinquance Les analyses traditionnelles : Holisme et individualisme méthodologique Selon l analyse interactionniste ( H Becker, E Goffman ) la délinquance résulte d un processus d interactions renforcée par la stigmatisation. 1

2 I. Les réseaux sociaux représentent les relations sociales d un individu A. Comment peut-on les analyser? 1. Un réseau social est un ensemble d'unités sociales reliées par des interactions C est-à-dire.. Les unités peuvent être des individus, des groupes informels d'individus ou bien des organisations plus formelles, comme des associations, des entreprises, voire des pays. P 242 q d1 P 244 q1, 2,5 Les interactions sont des échanges d argent, d'informations, d'affects. Ce sont des actions réciproques qui supposent l'entrée en contact de sujets. Le réseau doit comporter au moins 3 personnes En effet si l un élément d un groupe de 2 disparaît il n y a plus de relations, tandis que si l un des éléments d une triade se retire, le groupe continue à exister. Les réseaux sociaux constituent une forme spécifique de sociabilité C est-à-dire, les relations fréquentes et continues qu un individu crée au sein d un groupe primaire. (Famille, amis, associations) P254 q 5,6 Son volume varie selon le niveau de vie. Par exemple, les taux d adhésion du quintile le plus aisé sont les plus élevés pour chaque type d associations sur 100 personnes appartenant au groupe des 20 % les plus riches 13 appartiennent à un syndicat, et 18 à une association sportive soit un taux d adhésion (13/3 = 4 fois et 18/6= 3 fois plus élevé que celui du quintile le plus pauvre. Elle diffère selon l âge. A l adolescence, elle est plutôt tournée vers l extérieur avec par exemple les relations amicales tissées à l école. Progressivement, cette sociabilité s oriente de plus en plus vers l intérieur, le foyer, les relations familiales. Les formes de sociabilité et les réseaux sont affectés par l essor des TIC Faire le point p 253 Les technologies de l information (notamment Face book ou twitter) permettent un accès aux autres instantané, mondialisé et sans déplacements physiques. Les relations potentielles sont démultipliées, la liberté d expression est plus grande (printemps arabe). Toutefois, les relations sont virtuelles, éphémères et superficielles. Elles peuvent se traduire par un repli sur soi et abolissent la frontière entre vie publique et vie privée. 2. Les réseaux sont plus ou moins «rentables» en fonction du capital social détenu Ce terme désigne l ensemble des ressources qu'un individu ou un groupe peut mobiliser en vue d'un objectif P 246 q 18 Les ressources peuvent être des informations, des conseils des amitiés.. Les objectifs peuvent être le fait de trouver un emploi, un logement à un prix décent Sa constitution nécessite un travail qui suppose du temps, de l argent (pour organiser des rencontres dîners par exemple), un savoir-faire. Il est très fructueux dans la bourgeoisie et fait l objet de stratégies individuelles et collectives 2

3 +questionnaire M Granovetter et M Forsé ont théorisé la force des liens faibles dans l accès à l emploi. La notion de lien fort désigne des relations régulières, fréquentes, auxquelles on accorde beaucoup d importance. Généralement, les personnes avec lesquelles un individu a des liens forts se connaissent les unes les autres. P 247 q 25 Q 26 p242 q33 À l opposé, les liens faibles sont occasionnels, ils s établissent plutôt entre des individus n appartenant pas aux mêmes groupes sociaux, aux mêmes cercles. Ce sont essentiellement par les liens faibles que l accès à l emploi s opère. Or ces derniers sont plus fréquents chez les cadres, alors que pour les populations moins qualifiées, les liens forts ont plus d'importance. Le réseau des polytechniciens ou le cercle de l union interalliée (qui réunit grande bourgeoisie, aristocratie, hauts-responsables politiques, présidents de grandes entreprises) sont particulièrement efficaces pour trouver contacts, adresses, recruteurs, ou relations d affaire. B. La psychologie sociale a décrit ces réseaux sous forme de sociogrammes 1. Un sociogramme est un diagramme des liens sociaux établis par une personne (L Moreno) Sur ces diagrammes chaque individus est représenté par un point, ses relations étant caractérisées par un flèche Le trait plein représente les relations d affinités et le pointillé celles de rejet Si on représente une classe de 5 élèves dans le sociogramme ci-contre on s aperçoit que Louis a des affinités réciproques avec Paul mais que ces affinités ne sont pas partagés par Ginette.Il a peu de relation avec Simone. P 391 Exo Sur un schéma plus vaste on pourra alors distinguer.. L individu isolé (ni choisi, ni rejeté) Le meneur puissant choisi par des individus eux même choisis par plusieurs personnes., 3

4 Le Meneur populaire choisi par des individus à la périphérie du groupe, L éminence grise choisi par le meneur du groupe. 2. Les analyses de S Milgram et R Burt Selon Stanley Milgram deux personnes, choisies au hasard sont reliées en moyenne par une chaîne de six degrés de séparation. P 250 q 46, 47,48 L expérience (1967, échantillon aléatoire de 300 personnes), consistait à faire parvenir une lettre à un individu dont ils avaient quelques informations mais dont ils ne connaissaient pas l'adresse. La règle étant de ne transmettre le courrier qu'à une connaissance proche. 64 dossiers sont parvenus au destinataire. On peut donc parler d un «tout petit monde» puisque même lorsque les personnes ne se connaissent pas du tout a priori et n évoluent pas dans les mêmes sphères géographiques et sociales, elles peuvent créer des relations entre elles. Une chaîne de connaissances est le fait de connaître une personne qui en connaît une autre qui en connait une autre qui est entré en relation avec Obama Ronald Burt va démonter qu un bon réseau est un réseau riche en trous structuraux. Un trou structural désigne un vide entre deux contacts non redondants C est-à-dire deux contacts qui ne sont pas reliés entre eux. P 247 q 27,29 D après le graphe le réseau de jules est beaucoup plus riches en trous structuraux ce qui signifie que ses contacts directs ne sont pas en contact entre eux.il pourra alors contrôler l information en permettant à deux réseaux différents de communiquer par son intermédiaire. Un cadre d entreprise placé dans cette position stratégique pourra alors obtenir promotions et augmentations de salaires Une entreprise peut également avoir intérêt à traiter avec des fournisseurs ou des clients qui ne communiquent pas entre eux (présence de trous structuraux) pour leur proposer des prix différents C. Prêts pour le contrôle 1. Synthèse et notions à connaitre p Exercices en plus p Vers le bac p 259 II. Contrôle social et déviance A. Les formes du contrôle social 1. Comment le contrôle social s'exerce-t-il aujourd'hui? Le contrôle social est l'ensemble des moyens mis en œuvre par une société pour s'assurer de la conformité de ses membres aux normes. P 262 q 2, 3,4 La conformité est obtenue par : l existence de sanctions négatives (punitions, réprobation, contrat de travail...) ou positives (récompenses, encouragements) et l autocontrôle : Intériorisées lors de la socialisation les normes peuvent être respectées spontanément par l individu. Il peut être informel quand il s exerce dans les groupes primaires (famille, groupes de pairs, voisinage..). L individu respecte les normes pour éviter les commérages, les sarcasmes. 4

5 Ou formel quand il est exercé par des instances spécialisées (juges, policiers, CPE ) dans les groupe secondaires. Les sanctions sont alors organisées et prévues à l avance (amendes, interdiction d entrer/ positives: prime de résultat, légion d honneur, tableau d honneur..) Il diffère selon le type de société : traditionnelle ou moderne Dans les sociétés traditionnelles (à solidarité mécanique dans le vocabulaire d E Durkheim), les hommes sont peu différent les uns des autres et participent à une même culture faite de croyances communes et de sacré. Le contrôle social s exerce essentiellement par la pression insensible et permanente de l entourage immédiat Dans les sociétés modernes (solidarité organique). Les liens sociaux sont plus nombreux mais plus superficiels (relations marchandes, par exemple), l anonymat et la distance entre les individus déplacent le contrôle social vers les institutions spécialisées prononçant des sanctions formelles et vers l opinion publique P 264 q 15. Exo app q3 16 Plus les relations sociales sont impersonnelles, plus le contrôle social est formel et passa par le recours aux institutions spécialisées. 2. Les effets du contrôle social Il rappelle l existence de la norme, élève le coût et réduit les gains de la déviance. Le contrôle social soude le groupe dans la réprobation des comportements (et des groupes sociaux) considérés comme déviants. Il expose à des sanctions négatives ce qui élève le coût de la déviance et prive l individu déviant des sanctions positives réservées aux individus conformes. Un acteur rationnel sera donc incité à être dans la norme. Il soumet à l autorité (l expérience de Milgram) p 263 Doc 3 Q9,12 L expérience de Milgram vise à estimer à quel niveau d'obéissance peut aller un individu dirigé par une autorité qu'il juge comme légitime, notamment quand cette obéissance induit des actions qui posent des problèmes de conscience au sujet. Est étudié le comportement des sujets auxquels il est demandé d infliger des chocs électriques de plus en plus violents à des élèves «acteurs» ne donnant pas les bonnes réponses à des questions simples 65 % des sujets sont allés «au bout», soit jusqu à infliger un choc de 450 V, présenté comme dangereux. 5

6 Il stigmatise les déviants l analyse d E Goffman La stigmatisation est le mécanisme par lequel les membres d'un groupe ou des institutions attribuent une identité sociale déviante à un individu ou à un groupe, en raison d'une caractéristique jugée comme un handicap : le stigmate Celui-ci peut être physique (la surdité), ethnique (être noir) P 268 Les propos homophobes par exemple réduisent l identité sociale des homosexuels, une caractéristique réprouvée et ne leur laisse le choix qu entre la déviance affichée (c est le sens de la Gay Pride), la clandestinité (c est le sens de l expression «être dans le placard») ou à la honte, voire le suicide (sur-prévalent chez les jeune gays) 3. Nouvelles technologies et contrôle social : la sécurité au prix des libertés Les individus sont virtuellement contrôlés en permanence Géolocalisation des téléphones portables Vidéosurveillance : p 265 q 19 Compteurs EDF «intelligents» qui peuvent renseigner sur vos habitudes (à quelle heure vous avez pris votre thé, votre bain, etc. à partir de votre consommation d électricité), Logiciels «mouchards» sur les ordinateurs qui permettent de lire les mails de votre conjoint ou de surveiller les dépenses de votre carte bleue Cartes de fidélité des hypermarchés permettant de suivre l évolution de votre consommation Les risques Sur les libertés privées (droit à la protection de sa vie privée, informations très nombreuses collectées sur soi) Sur les libertés publiques (droit à la présomption d innocence, protection contre l arbitraire, journalistes, syndicalistes et hommes politiques surveillés) La CNIL, Commission nationale de l informatique et des libertés, veille au respect des droits individuels à l heure de technologies numériques. B. Quels sont les processus qui conduisent à la déviance? 1. La déviance désigne la transgression d'une norme. Elle varie dans l espace Le recours à une mère porteuse est autorisé en Inde, aux États-Unis, etc., mais pas en France (loi sur la bioéthique). Avortement : illégal en Irlande et Malte et libre en Suède et en France, depuis loi Veil. L euthanasie est autorisée en Belgique, mais pas en France. L usage de drogues douces est autorisé aux Pays-Bas, mais pas en France. Et dans le temps P265 q 21, 25,26 L acceptation de l homosexualité s accroît entre 1990 et 2008 pour tous les groupes d âge. Sur une échelle de 1 (= jamais justifié) à 10 (= totalement justifié), l homosexualité est notée 7,3 par les ans en 2008 contre en 1990 Toutefois on note qu en 1990 comme en 2008, l acceptation de l homosexualité diminue avec l âge 6

7 Effets d âge de génération et de période convergent dans ce sens L évolution des attitudes est très différente concernant la fraude fiscale. Il y a au départ très peu de différences selon l âge dans l acceptation de ce comportement et peu d évolution dans le temps. Tout au plus peut-on constater que la tolérance à l égard de la fraude fiscale a diminué parmi les ans entre 1990 et Elle peut être primaire ou secondaire La première désigne l acte de transgression de la norme La deuxième à la reconnaissance et l étiquetage par les autres d'un comportement déviant Cela signifie qu il peut exister des «normaux» déviants (un jeune qui vole dans un magasin ou triche à un examen mais ne se fait pas prendre et des déviants «normaux» (comportement vestimentaire est déviant pour les autres et dans la norme dans leur sous-groupe). 2. Ses facteurs La déviance s explique par le relâchement des contrôles sociaux (l anomie selon E Durkheim et RK Merton) Un affaiblissement des normes, désormais incapables de contraindre les conduites individuelles (Durkheim). Un désajustement entre les objectifs valorisés par la société et l'absence de moyens de certains individus pour les atteindre (Merton) Si le déviant utilise des moyens illégaux, c est pour respecter la norme de richesse et de pouvoir valorisée par la société. P 267 q 32 Exo q a, c Les élèves peuvent être conformistes (respecte le règlement et les profs, fait ses devoirs), rritualistes (juste la moyenne, pas des sanctions, pas d implication),innovateurs (tricheurs, négociateurs), rebelles (contestateurs, chahuteur), ou évadés ( absentéistes.) Selon H.S Becker et E Goffman : c est le résultat d un étiquetage ou d un stigmate, une carrière et le résultat de la mobilisation des entrepreneurs de morale. La déviance est le résultat d un étiquetage négatif ( Becker ) : les élèves issus de quartiers défavorisés ou les de quartiers favorisés seront jugés différemment, il en est de même selon l origine ethnique, etc. Ou d une stigmatisation (E Goffman) liée à des caractéristiques physiques (le noir l obèse), comportementaux (les malades mentaux) ou ethnico religieux (Les arabes musulmans ) P 268 q 35,36,37 Pour Becker cet étiquetage abouti à une carrière : Déviance non intentionnelle ou impression de déviance Etiquetage acceptation de l identité entrée dans la sous culture déviante La déviance n existe que parce que des entrepreneurs de morale sont partis en croisade pour faire exister la norme. Par exemple la ligue antialcoolique des femmes chrétiennes à la fin du XIX e siècle est WCTU Woman's Christian Temperance Union est parvenu à faire interdire, le transport, l'importation, l'exportation et la vente de boissons alcoolisées aux Etats unis ( prohibition ) 7

8 C. Comment mesurer le niveau de la délinquance? 1. La délinquance est une déviance sanctionnée pénalement sa mesure est difficile Il existe un écart important entre la délinquance réelle et la délinquance mesurée : Le chiffre noir Selon ces statistiques administratives la police, la délinquance constatée a connu une très forte augmentation au cours des années 1960 et (Hausse des crimes et délits, vols et délinquance économique en recul) P 273 q1, 2, 3 Pourtant, le chiffre «réel» de la délinquance ne pourra jamais être connu car : les comportements définis comme délinquants évoluent (e-commerce multiplie les fraudes à la carte bleue, politique du chiffre dans le commissariat). Elle n est pas toujours déclaré (Vols de vélo ou de portables) et n est pas toujours constatée (fraude fiscale. :). Le terme chiffre noir de la délinquance désigne le nombre, inconnu par définition, d infractions qui ne parviennent pas à la connaissance des autorités.» Les enquêtes de victimation s appuient sur le témoignage des victimes et non sur les actes réalisés par la police et la justice P 272 q4, 5 Les personnes répondantes sont interrogées, en face à face, sur certaines infractions dont elles ont pu être victimes au cours d une période donnée. L enquêteur va vers les personnes, leur pose des questions qui les incitent à classer comme infractions des situations vécues et l enquête est anonyme on constate alors qu il a toujours plus de vols subis que de vols enregistrés 2. Les analyses sociologiques de la délinquance Les analyses traditionnelles : Holisme et individualisme méthodologique L analyse holiste (E Durkheim, P Bourdieu) explique les comportements sociaux par le milieu social. L individualisme méthodologique par l'agrégation des comportements individuels rationnels (M Weber, R Boudon) Le premier courant explique la délinquance juvénile par une situation économique et sociale difficile, les mauvais traitements dont l enfant a été victime, la dislocation de la famille, un défaut de contrôle social et de socialisation. Dans l approche individualiste, c est un comportement rationnel, le résultat d un calcule coûts (risques de la prison) avantages (rémunération) Garry Becker Selon l analyse interactionniste (H Becker, E Goffman) la délinquance résulte d un processus d interactions renforcée par la stigmatisation. Pour ce courant les problèmes sociaux sont le résultat de l'interaction entre l'individu qui agit et l'environnement social qui réagit à son acte. Pour ce courant théorique, la délinquance comme la déviance se construit à travers une carrière. Elle est renforcée par la stigmatisation dont sont l objet certains jeunes de la part des enseignants, des juges, des policiers. 8

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