«L EAU, L ASSAINISSEMENT, LA VIE ET LE DEVELOPPEMENT HUMAIN DURABLE»

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1 LIVRE BLEU BENIN «L EAU, L ASSAINISSEMENT, LA VIE ET LE DEVELOPPEMENT HUMAIN DURABLE» Pour le Secrétariat Permanent du Comité de Pilotage du Livre Bleu Bénin (CPLB-Bénin). Sis au PNE Bénin PNE-Bénin situé à Placodji - 01 BP Cotonou, Té l. (229) / Fax. (229) pnebenin@netcourrier.com

2 LISTE DES SIGLES, SYMBOLES ET ABREVIATIONS ABE AEPA AEPHA AEV AFD ANCB AUE BCEAO BdE BDI BPO CA CCC CCE CDMT CD/AUE CGPE CPLBB CREPA CSPDL CST DANIDA DDMEE DDMEH DGE DG Eau DGH DHAB DIEPA DSCRP EDSB EMICOV EPE FAD FPM GIRE GSEA GTDE GTZ GWP Hbts. IGD IGIP ImS KFW MEPDEAP : Agence Béninoise pour l Environnement : Alimentation en Eau Potable et Assainissement : Alimentation en Eau Potable Hygiène et Assainissement : Adduction d Eau Villageoise : Agence Française de Développement : Association Nationale des Communes du Bénin : Association des Usagers d Eau : Banque Centrale des Etats de l Afrique de l Ouest : Bureau d Etudes : Base de Données Intégrée : Budget Programme par Objectifs : Chef d Arrondissement : Cadres de Concertation Communaux : Comité Communal Eau : Cadre de Dépenses à Moyen Terme : Comité Directeur/AUE : Comité de Gestion des Points d Eau : Comité de Pilotage du Livre Bleu Bénin : Centre Régional pour l Eau Potable et l Assainissement à faible coût : Chef Service de la Planification et du Développement Local : Chef Service Technique : Coopération Danoise au Développement : Direction Départementale des Mines, de l Energie et de l Eau (Ex DDMEH) : Direction Départementale des Mines de l Energie et de l Hydraulique (Actuelle DDMEE) : Direction Générale de l Environnement : Direction Générale de l Eau (Ex DGH) : Direction Générale de l Hydraulique (Actuelle DG Eau) : Direction de l Hygiène et de l Assainissement de Base : Décennie Internationale d Eau Potable et d Assainissement : Document de Stratégie de Croissante pour la Réduction de la Pauvreté : Enquête Démographique et de Santé Bénin : Enquête Modulaire Intégrée sur les Conditions de Vie des ménages : Equivalent Point d Eau : Fonds Africain de Développement : Forage muni de Pompe à Motricité humaine : Gestion Intégrée des Ressources en Eau : Groupe Sectoriel Eau et Assainissement : Groupe de Travail Eau et Décentralisation : Deutsche Gesellschaft für Technische Zusammenarbeit : Global Water Partnership : Habitants : Institut de Gestion Déléguée : Ingenieur-Gesellschaft für Internationale Planungsaufgaben : Intermédiation Sociale : Kreditanstalt für Wiederaufbau : Ministère de l Economie de la Prospective du Développement et de l Evaluation de l Action Publique 2

3 MEPN MGE Conseils MMEE MSP OMD ONG OSCi PADEAR PADSEA PAGIREL PANGIRE PDA PDC PDM PEA PHA PIB PME PMI PNE-Bénin PPP PPTE PROTOS PTF RGPH S Eau SBEE SHAB SIDA SIBEAU SIE SIG SIS SNV SONEB VIH/SIDA : Ministère de l Environnement et de la Protection de la Nature : Les Ateliers de Management Général et Expertise Conseils : Ministère des Mines de l Energie et de l Eau : Ministère de la Santé Publique : Objectif du Millénaire pour le Développement : Organisation Non Gouvernementale : Organisation de la Société Civile : Programme d Assistance au Développement du secteur Eau potable et Assainissement en milieu Rural : Programme d Appui au Développement du Secteur Eau et Assainissement : Projet d Appui à la Gestion Intégrée des Ressources en Eau Locales : Plan d Action National de GIRE : Plan Directeur d Assainissement : Plan de Développement Communal : Partenariat pour le Développement Municipal : Poste d Eau Autonome : Promotion de l Hygiène et de l Assainissement de Base : Produit Intérieur Brut : Petites et Moyennes Entreprises : Petites et Moyennes Industries : Partenariat National de l Eau du Bénin : Partenariat Public Privé : Pays Pauvres Très Endettés : ONG Internationale Belge : Partenaire Technique et Financier : Recensement Général de la Population et de l Habitat : Service de l Eau (Ex SH) : Société Béninoise d Energie Electrique : Service d Hygiène et d Assainissement de Base : Syndrome d'immuno Déficience Acquise : Société Industrielle d Equipement et d Assainissement Urbain : Secrétariat International de l Eau : Système d Information Géographique : Structure d Intermédiation Sociale : Organisation Néerlandaise de Développement (Ex Service des Volontaires Néerlandais) : Société Nationale des Eaux du Bénin : Virus de l'immunodéficience Humaine 3

4 LISTE DES TABLEAUX Tableau 1 Evolution de la couverture en eau et d assainissement de base ( ) Tableau 2 Croissance démographique et besoins en eau potable ( ) Tableau 3 Etat du parc d ouvrages d eau en mai Tableau 4 Evolution du sous-secteur AEP urbain de 1991 à Tableau 5 Taux de couverture en latrines par département Tableau 6 Taux d accès en assainissement pour atteindre les OMD au Bénin Tableau 7 Estimation des coûts pour l atteinte des OMD liés à l eau potable au Bénin (en F.CFA) Tableau 8 Estimation des coûts pour l atteinte des OMD liés à l assainissement au Bénin (en F.CFA) Tableau 9 Evolution des taux de desserte OMD et les taux de desserte réels en milieu rural et semi-urbain Tableau 10 Evolution des différentes zones de desserte en eau potable de Cotonou.. 45 Tableau 11 Evolution des zones de desserte en eau potable au Bénin Tableau 12 Evolution des différentes zones de desserte en eau potable dans la municipalité de Parakou Tableau 13 Evolution des différentes zones de desserte en eau potable dans la municipalité de Porto-Novo Tableau 14 Coût unitaire moyen par type d ouvrage d eau de la DG Eau Tableau 15 Répartition des sources de financement de l hydraulique villageoise (en %) Tableau 16 Evolution du financement de l hydraulique villageoise dans les dépenses publiques Tableau 17 Evolution des dotations et dépenses dans l hydraulique villageoise Tableau 18 Les membres du Comité de Pilotage Livre Bleu Bénin

5 LISTE DES ENCARTS Encart 1 : Engagements pris par l Etat pour la période à travers le DSCRP.. 27 Encart 2 : Réforme budgétaire dans le secteur Eau et Assainissement Encart 3 : Répartition des mandats pour l hydraulique et l assainissement Encart 4 : Cas rapportés sur des problèmes de qualité d eau de boisson Encart 5 : Propos d un chef de ménage au sujet des changements obtenus Encart 6 : Propos d un chef de ménage attaché à l hygiène de l eau Encart 7 : Appréciation générale des béninois sur l état de santé du secteur eau potable

6 LISTE DES FIGURES Figure 1 : Répartition de la population par département Figure 2 : Taux de desserte en eau potable en milieu rural et semi urbain par département en Figure 3 : Taux de non satisfaction en eau dans les différents départements du Bénin en février Figure 4 : Taux d évacuation des déchets liquides/solides Figure 5 : Disparités entre le milieu rural et le milieu urbain dans le secteur assainissement Figure 6 : Satisfaction des prévisions de taux de desserte sur la période pour l atteinte des OMD en hydraulique villageoise Figure 7 : : Dynamique des zones rurales, semi-urbaines et urbaines au Bénin, sur la période Figure 8 : Evolution des paiements réalisés et des coûts estimés pour l atteinte des OMD en hydraulique villageoise Figure 9 : Evolution relative des paiements réalisés en hydraulique villageoise Figure 10 : Evolution du taux de consommation budgétaire en hydraulique villageoise entre 2002 et Figure 11 : Evolution des dépenses prévues et des dépenses réalisées en hydraulique villageoise entre 2002 et Figure 12 : Evolution comparée des taux de consommation des budgets nationaux et extérieurs en hydraulique villageoise entre 2003 et

7 TABLE DES MATIERES LISTE DES SIGLES, SYMBOLES ET ABREVIATIONS... 2 LISTE DES TABLEAUX... 4 LISTE DES ENCARTS... 5 LISTE DES FIGURES... 6 TABLE DES MATIERES... 7 AVANT PROPOS... 9 REMERCIEMENTS RESUME DU RAPPORT «LIVRE BLEU» INTRODUCTION CONTEXTE GENERAL SITUATION GEOGRAPHIQUE ET SOCIO ECONOMIQUE SITUATION DES RESSOURCES EN EAU DYNAMIQUE DEMOGRAPHIQUE ETAT DES LIEUX DU SECTEUR DE L EAU ET DE L ASSAINISSEMENT AU BENIN LE CADRE STRATEGIQUE DE LA GESTION DU SECTEUR LA GESTION DE L APPROVISIONNEMENT EN EAU POTABLE ET L ASSAINISSEMENT EN MILIEU RURAL LES STRATEGIES D APPROVISIONNEMENT EN EAU POTABLE ET L ASSAINISSEMENT DES EAUX USEES EN MILIEU URBAIN VERS UNE POLITIQUE DE GESTION INTEGREE DES RESSOURCES EN EAU L ACCES DES POPULATIONS A L EAU POTABLE EN MILIEU RURAL ET SEMI URBAIN L ACCES A L EAU POTABLE EN MILIEU URBAIN ACCES AUX SERVICES D ASSAINISSEMENT LA SATISFACTION DES BESOINS EN EPA DANS LA PERSPECTIVE DES OMD DEFINITION ET PROJECTION DES OMD POUR LE SECTEUR EAU ET ASSAINISSEMENT AU BENIN LES DEFIS DEMOGRAPHIQUES FACE AUX OMD DYSFONCTIONNEMENT ET INEGALITES DANS L ACCES AUX SERVICES D EAU POTABLE ET D ASSAINISSEMENT FAIBLE CONCORDANCE ENTRE LES APPRECIATIONS DES POPULATIONS ET LES BASES STATISTIQUES OFFICIELLES UN ACCES REEL AUX SERVICES D EAU POTABLE ET D ASSAINISSEMENT QUI CONTRASTE AVEC LA DESSERTE FINANCEMENT DU SECTEUR EAU ET ASSAINISSEMENT COUT UNITAIRE DES OUVRAGES ET REPARTITION DES CHARGES DE FINANCEMENT LES MECANISMES DE FINANCEMENT

8 2.8 BILAN DE LA GOUVERNANCE DU SECTEUR EAU POTABLE ET ASSAINISSEMENT LES MODES DE GOUVERNANCE DES SERVICES D EAU POTABLE ET D ASSAINISSEMENT AU BENIN LES DOMAINES ET INSTRUMENTS DE LA GOUVERNANCE DU SECTEUR EAU POTABLE ET ASSAINISSEMENT LES COLLECTIVITES TERRITORIALES ET LA MAITRISE D OUVRAGE COMMUNALE LA PRISE EN COMPTE DES ASPECTS TRANSVERSAUX DANS LA GESTION DES SERVICES PERSPECTIVES / DEFIS PRIORITAIRES ET CHANTIERS DU MILLENAIRE LES PROBLEMES MAJEURS DU SOUS-SECTEUR AEP UNE IMPORTANTE DISPARITE DANS LA REPARTITION TERRITORIALE DES OUVRAGES HYDRAULIQUES LES PROBLEMES DE GESTION DU SERVICE D EAU LES PROBLEMES SPECIFIQUES DU SOUS-SECTEUR ASSAINISSEMENT : UNE QUETE DE CONCEPTUALISATION ET DE PERCEPTION LES PROBLEMES QUALITATIFS LIES AUX ROLES ET COMPETENCES DES ACTEURS DEFIS PRIORITAIRES DU SECTEUR EAU ET ASSAINISSEMENT LES PISTES D ACTIONS DANS LA PERSPECTIVE DES OMD CONCLUSIONS REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ANNEXES COMPETENCE LOCALE ET MAITRISE D OUVRAGE COMMUNALE EN AEP : UN DEBAT DE CONTROVERSE ENTRE COMMUNE ET ETAT DONNEES DE PROJECTION DE LA POPULATION RURALE ET SEMI URBAINE PAR DEPARTEMENT A L HORIZON TAUX DE DESSERTE POUR L ATTEINTE DES OMD EN MILIEU RURAL ET SEMI URBAIN DANS LES DEPARTEMENTS DU BENIN PROJECTION DE LA POPULATION URBAINE ET DES BESOINS EN LATRINES FAMILIALES DANS LA PERSPECTIVE DES OMD INITIATIVES PROBANTES ET EXPERIENCES A VALEUR AJOUTEE DANS LE SECTEUR LE COMITE DE PILOTAGE LIVRE BLEU BENIN

9 AVANT PROPOS Le Livre Bleu Bénin «l Eau, l Assainissement, la Vie et le Développement Humain durable», est le résultat d un long processus participatif initié par la société civile béninoise. Il a pour objectif de contribuer à l accélération des progrès dans le secteur et amener les acteurs à prendre effectivement en compte les principes d équité, de dignité et de durabilité dans la délivrance des services aux populations. Le processus porté par le Partenariat National de l Eau du Bénin (PNE-Bénin), le Partenariat pour le Développement Municipal (PDM) et l ONG internationale PROTOS a été fortement soutenu par le Secrétariat International de l Eau (SIE) et le Comité International de Pilotage du Livre Bleu. La conduite de ce processus, qui a couvert la période de décembre 2006 à décembre 2008, a été assurée par le Comité de Pilotage du Livre Bleu du Bénin composé de treize (13) experts et personnes ressources du secteur que je préside. Elle a été marquée entre autres par la formalisation du Comité de Pilotage, des ateliers de cadrage méthodologique, des études thématiques, des études de cas, des ateliers départementaux d autoévaluation du secteur par les acteurs locaux et l atelier national de validation, qui a eu lieu le 30 janvier 2009 à Cotonou. L initiative du Livre Bleu est née du constat que, dans plusieurs pays, on note peu de progrès en termes de mécanismes adaptés et appropriés pour atteindre les OMD. De façon générale les politiques, stratégies et méthodologies en place ne garantissent pas toujours l amélioration rapide, équitable et durable de l accès à l eau potable et l assainissement pour tous les citoyens. Le Livre Bleu a alors été initié par un réseau de partenaires du Nord et du Sud organisés autour du SIE, comme nouvel outil d auto analyse des secteurs eau et assainissement. Il est le produit d un processus qui répond à des principes d objectivité, d indépendance, de participation, de représentation et d originalité. Il permet d évaluer dans quelle mesure l amélioration de l accès à l eau et à l assainissement profite effectivement à tous. 9

10 Le Livre Bleu Bénin «l Eau, l Assainissement, la Vie et le Développement Humain durable», loin d être un document de contestation des actions réalisées dans le secteur ou de dénonciation, constitue une auto évaluation participative du secteur eau potable et assainissement faite par les acteurs de la société civile du Bénin. Il se singularise par une analyse beaucoup plus qualitative que quantitative et des recommandations d actions et de réformes nécessaires pour l atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) dans le secteur et la prise en compte des principes d équité, de dignité et de durabilité. Il se veut ainsi un dispositif de suivi évaluation citoyen orienté vers la réalisation des OMD et l amélioration de la gouvernance du secteur. C est en cela, qu il constitue un document de référence pour mesurer les progrès réalisés dans le pays pour l accès des populations à l eau potable et l assainissement. Il identifie également les goulots d étranglement, attire l attention des décideurs à divers niveaux sur les insuffisances relevées, propose des pistes d actions et encourage les efforts à déployer. Dans ce sens, le Livre Bleu est un outil complémentaire aux autres initiatives de suiviévaluation au niveau national (Revue Annuelle) et international (Joint Monitoring Program d OMS/UNICEF et GLAAS Global UN Annual Assessment on Sanitation and Drinking Water). Le Livre Bleu du Bénin fait suite aux premiers livres bleus réalisés au Mali, au Burkina Faso et au Niger en avril Il s agit donc d un Livre Bleu de 2 ième génération, qui fait siennes les recommandations issues des processus de ces trois pays. Il innove également sur les nouveaux chantiers à ouvrir en termes de réformes juridico-institutionnelles et de renforcement de capacités de l ensemble des acteurs, dont les collectivités locales, pour permettre au Bénin d améliorer de façon significative la situation du secteur qui n est pas du tout reluisante notamment en ce qui concerne l assainissement. C est enfin, le lieu de réaffirmer que le Livre Bleu interpelle tout citoyen béninois. Il s adresse à tous les acteurs du développement socio-économique du pays ainsi qu à tous les partenaires internationaux, avec l espoir que chacun œuvrera à sa promotion. Le Président du CPLBB Dr Aurélien HOUESSOU Conseiller spécial du Chef de l Etat à l énergie ; ancien Ministre des Mines de l Energie et de l Hydraulique. 10

11 REMERCIEMENTS La réalisation de cette étude n aurait pas été possible sans la mobilisation, la participation et des contributions substantielles de toutes les catégories d acteurs du secteur Eau Potable et Assainissement du Bénin ; notamment les élus locaux et les cadres de l administration communale. Nous exprimons nos sincères remerciements à tous. Nous remercions particulièrement les responsables en charge du secteur, notamment la DG Eau, la DHAB et leurs démembrements respectifs qui ont tôt fait de comprendre l intérêt d une telle initiative pour l amélioration des performances du secteur, l atteinte des OMD liés à l eau et à l assainissement en l occurrence ; et qui ont fait montre d une bonne collaboration tout au long du processus. Cette étude a pu être réalisée grâce à l apport financier du PDM, du PNE-Bénin et du programme PAGIREL (cofinancement Commission Européenne et PROTOS). Un accompagnement méthodologique a été assuré par le Comité de Pilotage International du Livre Bleu, et plus particulièrement par Jean Bosco Bazié, Bruno Valfrey-Visser et Stef Lambrecht. 11

12 RESUME DU RAPPORT «LIVRE BLEU» ETAT DES LIEUX DU SECTEUR EAU POTABLE ET ASSAINISSEMENT DU BENIN Situation des ressources en eau Le Bénin est un pays côtier, situé en zone tropicale entre l équateur et le tropique du Cancer. Il bénéficie d une bonne pluviométrie même s il a été observé ces dernières années une perturbation du cycle global de l eau liée à une réduction d amplitude annuelle moyenne des hauteurs totales de pluies et à une intensification des sécheresses. Le réseau hydrographique est assez dense, constitué par plusieurs cours d eau à régime d écoulement saisonnier. Les eaux souterraines sont abondantes mais mal réparties sur l espace territoriale. On estime que dans les régions de socle situées au centre et au nord du pays, le potentiel en eau souterraine ne suffira pas à couvrir les besoins à long terme. Cadre politique institutionnel et règlementaire Les services d eau potable en milieu rural et urbain sont placés jusque là sous la responsabilité respective de la DG Eau et de la SONEB. La SONEB a également en charge le traitement et l évacuation des eaux usées en milieu urbain. L assainissement en milieu rural et urbain est sous la responsabilité de la DHAB. Pour permettre l adaptation du secteur au contexte de la décentralisation, une nouvelle Stratégie Nationale de l AEP du milieu rural ( ) a été élaborée. L AEP en milieu urbain est également cadré par une stratégie couvrant la période Le secteur de l assainissement dispose quant à lui de plusieurs documents stratégiques : la stratégie de Promotion de l Hygiène et de l Assainissement de Base (PHA) en milieu rural et semi urbain ; le plan stratégique d assainissement des eaux usées en milieu urbain au Bénin, élaboré en 2007 ; la stratégie de gestion des déchets solides ; la Politique Nationale d Assainissement de Base (PNAB) ; le Code d hygiène publique. L évolution récente du secteur a justifié la nécessité d élaborer et d adopter d autres documents aussi stratégiques qu opérationnels que sont : le document de Politique Nationale de l Eau ; la loi sur la gestion de l eau et ses textes d application ; la stratégie nationale de gestion des ressources. Il est attendu également l adoption, et la mise en œuvre d un important Plan d Action National pour la GIRE (PANGIRE). L évolution du cadre institutionnel Depuis 2003, les Communes béninoises ont été rétablies dans leurs prérogatives d assurer le service d eau potable et d assainissement à l ensemble de leurs populations. Mais, elles n exercent pas encore la maîtrise d ouvrage, comme la leur attribue la loi ; à cause semble-t-il, d un manque de capacités techniques et de ressources financières. Actuellement, plusieurs d entre elles ont fait l apprentissage de la maîtrise d ouvrage. 12

13 L administration de l eau s est engagée pour achever le transfert de compétences en Un programme de transfert progressif de compétences de la DG Eau aux Communes prévoit la responsabilisation des Communes sur un certain nombre de compétences du secteur d ici à Des avancées s observent aussi dans l AEP en milieu urbain et l assainissement. Les OMD dans le secteur Pour atteindre les OMD dans le sous-secteur Eau Potable, le Bénin doit réaliser un taux moyen de desserte en eau des populations urbaines de 75% et un taux moyen de desserte des populations rurales et semi urbaines de 67,3% à l horizon En termes d infrastructures pour le milieu rural et semi urbain, le pays devra s équiper de nouveaux FPM, 537 nouveaux ouvrages d AEV et 287 nouveaux PEA. En milieu urbain, le nombre d abonnés devra être accru de 22% soit environ 2,2 millions de personnes supplémentaires à desservir et réparties dans environ 193 mille ménages. Dans le sous-secteur Assainissement, l objectif est d améliorer l accès à l assainissement de base en faisant passer le taux d accès de 33,8% en 2007 à 68,9% en Pour l ensemble du secteur, il faudra investir environ 460,9 milliards de francs CFA soit 702 millions d EUR sur la période La fourniture d eau en milieu rural et semiurbain nécessite la mobilisation d un montant total de 173,7 milliards francs CFA ; pour le milieu urbain et périurbain, il faudra mobiliser 178,1 milliards FCFA. Des investissements d un montant de 109,1 milliards de FCFA environ (166 millions d EUR) sont nécessaires pour atteindre d ici 2015 les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) dans le sous-secteur de l assainissement (ALE et DEGBEVI, 2007). La desserte en eau potable et assainissement Le taux moyen de desserte en eau potable en milieu rural et semi-urbain est estimé à 46,35% et à 51,78% en milieu urbain en fin 2007 (Revue du BPO, 2007). Cependant d importantes disparités entre les régions sont enregistrées. Les zones périurbaines, les petites localités et dans une moindre mesure les zones semi-urbaines semblent ne pas avoir été suffisamment prises en compte par les programmes d équipement. En matière d assainissement, 66% de la population n a pas accès à des services adéquats d assainissement de base, et seulement 15% évacuent correctement leurs déchets. Actuellement, l assainissement semble être réduit à la latrinisation. En 2007, le taux de couverture nationale en latrine familiale est estimé à 33,8% avec une déclinaison de 16,8% pour le milieu rural et 61,0% pour l urbain. L évolution de la situation n est donc pas reluisante ainsi que le montre le tableau ci-dessous. Tableau 1 Evolution de la couverture en eau et d assainissement de base ( ) EAU ASSAINIS. Pop (mil) Pop Taux Pop Pop Taux Pop Pop Couv (%) (mil) Couv (%) (mil) Couv (mil) (mil) (mil) Taux (%) RURAL ET 4, 2 1, ,92 2,28 46,35 6,65 4,47 67,3 SEMI URBAIN URBAIN 2,63 1,24 47,15 3,09 1,6 51,78 4,07 3,05 75 TOTAL 6,83 2,71 39,7 8,01 3,88 48,4 10,72 7,52 70,1 RURAL ET SEMI URBAIN 4, 2 0,51 12,13 4,92 0,83 16,83 6,65 4,39 66,04 URBAIN 2,63 1,55 58,99 3,09 1,88 61,02 4,07 2,99 73,5 TOTAL 6,83 2,06 30,2 8,01 2,71 33,8 10,72 7,38 68,9 Source : DG Eau et MS/DHAB (Rapport d exécution du BPO 2007) (LATRINES FAMILIALES) 13

14 Régulation du secteur Il n existe pas réellement de mécanisme indépendant de régulation du secteur. Toutes les activités sont contrôlées, surveillées et régies par l Etat. Il existe pour le sous-secteur hydraulique villageoise, une forme de régulation qui s opère au niveau de la communauté villageoise en ce qui concerne les aspects liés à la durabilité des ouvrages. Regroupée en Association d Usager de l Eau (AUE) ou en Comité de Gestion des Points d Eau (CGPE), elle organise et gère le service de l eau aux populations avec l appui du S-Eau. En AEP en milieu urbain, un représentant de l association des consommateurs d eau et un des collectivités locales participent au processus de concertation et de sensibilisation des usagers de l eau. Secteur privé L implication du secteur privé est encore faible. On compte présentement seulement une dizaine de bureaux d études spécialisés en eau et assainissement, une dizaine d opérateurs qui sont des entreprises privées qui exploitent des sources minérales, et moins d une douzaine d entreprises pour les travaux de forage et la construction d AEV. On retrouve également, un grand nombre de consultants individuels travaillant ponctuellement dans le secteur. On fera observer la récente promotion de petits métiers au niveau local : maçons, fontainiers, exploitants, plombiers et artisans réparateurs. La société civile Le secteur eau et assainissement se caractérise par une quasi absence d activité d ONG nationales de vocation. De façon générale, le secteur est animé par des ONG prestataires qui se limitent essentiellement à un rôle d intermédiation sociale dans le cycle de réalisation des ouvrages et à la demande des projets et programmes. Dans le soussecteur assainissement, on compte quelques ONG de pré collecte des déchets solides ménagers. Au niveau communautaire il se crée une dynamique associative qui concourt à l émergence d une société civile locale. Elle s implique et s exprime de plus en plus par le biais des cadres de concertation fonctionnels pour l exécution des projets et programmes. Financement Sur la période 1993 à juin 2004, le secteur a bénéficié d investissements d un montant total de 65,22 milliards de FCFA (FAD, 2004). Ce financement est essentiellement assuré par des ressources extérieures. Sur la période , la part du budget national effectivement consacrée annuellement à l hydraulique villageoise est encore faible et s évalue en moyenne à 0,44%. On observe dans ce secteur une tendance à la stagnation des budgets consommés pour les travaux neufs autour de la valeur moyenne de 7,2 milliards FCFA. Il est à déplorer également le faible taux de consommation budgétaire et une absence d harmonisation entre les dépenses réalisées et les prévisions OMD. Sur la même période, le budget total de réalisation dans le secteur assainissement en milieu rural a été d environ 4,5 milliards FCFA ; ce qui est faible par apport aux besoins du secteur. Sur la période , les fonds publics alloués à ce secteur ne représentent que 10% des fonds accordés à l AEP (Harm-Jan RAAD et Al, 2006). En milieu urbain, peu d investissements sont réalisés pour l évacuation des eaux usées. 14

15 PERSPECTIVES POUR L AMELIORATION DE LA GOUVERNANCE DU SECTEUR ET L ATTEINTE DES OMD EN 2015 POUR LE BENIN Douze (12) pistes d actions ont été proposées pour conforter les efforts et mieux baliser le chemin vers les OMD. Il s agit de : 1) faire adopter les documents politiques et stratégiques en cours de préparation (politique nationale de l eau, loi sur l eau et PANGIRE) ; 2) susciter et accompagner la relecture de la deuxième stratégie sectorielle AEP ; 3) redéfinir le concept de l assainissement en lui donnant un contenu et des contours plus clairs pour un regain d intérêts ; 4) accompagner le processus de relecture du document de politique nationale d assainissement et du code d hygiène publique ; 5) repositionner le sous-secteur assainissement au niveau du sous-secteur eau comme un ensemble intégré AEPHA dans une maîtrise d ouvrage communale ; 6) faire une planification plus réaliste et orientée vers les OMD et mobiliser les ressources nécessaires pour atteindre les prévisions ; 7) soutenir le quadrilogue : Communes Gouvernement (DG-Eau et DHAB) opérateurs (SONEB et privés) usagers ; initié par l ANCB pour une gestion plus efficiente du secteur AEPHA ; 8) promouvoir des agences régionales d exécution des travaux dans le cadre d une intercommunalité pour la mise en œuvre des programmes AEPHA ; 9) soutenir la promotion de la bonne gouvernance du secteur à travers une meilleure mobilisation des OSci et l adoption d un mécanisme pour le suivi des évolutions dans le secteur ; 10) redéfinir les normes et critères d allocation des ouvrages ; 11) faire des PEA privés un moyen pour améliorer le taux de desserte en eau potable des populations ; 12) optimiser la chaîne des dépenses publiques. La prise en compte de ces propositions doit permettre entre autres, de remettre le soussecteur assainissement au cœur des préoccupations de l Etat et de ses partenaires en redéfinissant le concept dans son entièreté. Pour l hydraulique villageoise, il est important que les normes et critères d allocation des ouvrages soient revus pour permettre la réintégration des localités actuellement marginalisées dans la desserte en eau potable. A cet effet, il est proposé que le critère «taille de population» soit couplé avec le critère «distance séparant une localité du point d eau le plus proche». Une précision de ce second critère pourra être faite ultérieurement de façon consensuelle, pratique et utile par tous les acteurs. Il serait par ailleurs opportun, dans le cadre du transfert de la maîtrise d ouvrage aux Communes, de trouver un arrangement institutionnel visant une unification des deux secteurs, sous la tutelle de l administration communale. Car, les deux secteurs se complètent ; et on ne peut envisager durablement un service d eau potable de qualité sans l assainissement. Sous ces principales conditions, l essor du secteur pourra miser sur une réelle émergence du secteur privé. Ce qui exige une conjonction d efforts plurisectoriels (réduction de la pression fiscale, création d un tribunal de commerce, facilitation d accès au crédit pour le financement d initiatives, etc.). Il importe évidemment aussi d instaurer un dialogue entre les responsables du secteur, les collectivités décentralisées et les opérateurs privés pour asseoir les bases d une collaboration saine et durable. La société civile est également incontournable pour obtenir plus de succès dans le secteur. Elle pourra mieux s exprimer par le biais de cadres de concertation. Une heureuse initiative fait actuellement son chemin. Il s agit du quadrilogue (dialogue à quatre) en cours d expérimentation au Bénin réunissant les principaux acteurs, y compris les usagers des services et les ONG pour faciliter et 15

16 accompagner un transfert consensuel et harmonieux de la maîtrise d ouvrage communale et un développement des capacités des Communes pour l exercer. Des expériences locales doivent être également valorisées. Certaines Communes expérimentent actuellement la programmation et la réalisation des ouvrages sur fonds propre. Pour sauvegarder les acquis, il faudra que les responsables actuels les associent, de façon spécifique, à la gestion de la demande. Il parait également judicieux, dans un souci d économie, d encourager la création d agences intercommunales de travaux en hydraulique par une mutualisation des ressources et compétences des Communes. Chaque collectivité décentralisée, dans le cadre de l intercommunalité, pourra disposer d un organe de réalisation des travaux d AEPHA relativement moins coûteux et pouvant suppléer à son manque de compétences et de moyens financiers. 16

17 INTRODUCTION L eau est une ressource limitée, indispensable à la vie humaine et animale. Elle intervient également dans toutes les activités humaines et dans le développement socioéconomique de tout pays. En particulier, de la disponibilité de l eau potable en quantité et en qualité suffisante, dépendra en grande partie la santé et l épanouissement des femmes et des hommes. L assainissement de base et la protection de l environnement en général sont tout aussi indispensables à la vie des êtres humains. Ils constituent avec l eau potable, des facteurs essentiels de tout développement. Dans les pays en voie de développement comme le Bénin, il est d ailleurs de plus en plus admis que le combat contre le SIDA, la tuberculose, le paludisme et les maladies infectieuses ne saurait être gagné sans avoir gagné celui de l eau potable et de l assainissement. Le Bénin a adopté en septembre 2000, la Déclaration du Millénaire pour le Développement, initiée par la communauté internationale. Les OMD constituent dès lors, un cadre fédérateur et d intégration de l ensemble des acteurs. Ils permettent de fixer les orientations à suivre pour une amélioration de la desserte en eau potable des populations et un accès à des services d assainissement adéquats. Actuellement, le secteur Eau et Assainissement constitue une des priorités nationales ainsi qu il est mentionné dans les documents cadres de politique et stratégies de développement, notamment dans le document de la Stratégie de Croissance pour la Réduction de la Pauvreté (SCRP ). Le Livre Bleu du Bénin axé sur la thématique «l Eau, l Assainissement, la Vie et le Développement Humain Durable» a été réalisé en partenariat avec l ONG internationale PROTOS, le SIE (Secrétariat International de l Eau), le PNE-Bénin (Partenariat National de l Eau du Bénin) et le PDM (Partenariat pour le Développement Municipal) sous la responsabilité d un comité de pilotage (le CPLBB voir l annexe 6 pour sa composition). Il vise les objectifs suivants : estimer et porter un regard dégagé de toute idéologie sur la situation du secteur de l Eau et de l Assainissement (ressource en eau, desserte, conditions des usagers) ; mettre en évidence les dysfonctionnements et/ou inégalités d'accès aux services d'eau potable et d'assainissement ; à cet égard, les données nationales sont comparées aux résultats d'enquêtes auprès des usagers ; analyser le rôle des acteurs locaux dans la planification, la mise en œuvre et la gestion du secteur sur le plan local, avec une attention particulière aux mécanismes de participation des citoyens et des collectivités locales ; décrire le contexte politique, économique et social duquel dépendra la pérennité et l efficacité des investissements et leur mise en œuvre dans les délais fixés ; relever les bonnes pratiques constatées et suggérer des pistes d actions concrètes et applicables à court et moyen termes, soit au niveau de programmes, de mécanismes ou de réformes institutionnelles et politiques. Démarche méthodologique de réalisation L étude a été réalisée en étroite collaboration avec tous les acteurs du secteur eau et assainissement dans une logique d approche participative et appropriable. Elle a connue la participation des Communes ; des usagers de l eau et des citoyens regroupés ou non dans des organisations associatives ; des ONG et des organisations de la société civile ; des institutions en charge du secteur et d autres institutions concernées par l utilisation 17

18 ou la gestion de la ressource eau et l accès des populations à l assainissement ; des partenaires techniques et financiers du secteur. L itinéraire technique de réalisation du Livre Bleu Bénin se structure autour des principaux points suivants : élaboration des termes de référence en étroite collaboration entre le Comité de Pilotage du Livre Bleu Bénin (CPLBB) et le Comité International de Pilotage (CIP) ; sélection par le CPLBB des consultants chargés de l étude ; préparation conjointe de mise en œuvre avec le CPLBB ; étude documentaire et collecte de données primaires ; collecte de données secondaires à travers des ateliers départementaux et des investigations terrain ; analyse des données et identification des défis importants ; formulation de propositions d actions ou de grands chantiers du millénaire pour atteindre les OMD liés au secteur eau potable et assainissement ; confrontation régulière des analyses et propositions des consultants avec les réflexions et enrichissements avancés par le CPLBB et les points focaux au sein du CIP ; enrichissement et validation du Rapport Pays par l ensemble des acteurs engagés dans le domaine de l eau et de l assainissement au Bénin lors d un atelier de validation qui a eu lieu le 30 janvier 2009 à Cotonou. Dans la phase de préparation de cette étude, un atelier de cadrage méthodologique a été organisé par le CPLBB. Il a connu la participation des consultants de l étude et les membres du CPLBB. Cet atelier a permis d améliorer la démarche méthodologique de réalisation de l étude proposée par les consultants, d harmoniser les points de vue sur les résultats escomptés et de retenir un calendrier flexible de réalisation. La phase de mise en œuvre de l étude a été marquée par l organisation d un atelier dans chacun des six anciens départements administratifs du pays : Atlantique/Littoral ; Mono/Couffo ; Borgou/Alibori ; Atacora/Donga ; Zou/Collines et Ouémé/Plateau. Chacun des ateliers a connu la participation d une représentation au niveau local, des acteurs sectoriels. Dans les départements de l Atlantique/Littoral ; Mono/Couffo ; Borgou/Alibori ; les ateliers organisés visaient à : identifier les avancées, contraintes, enjeux de la gestion du secteur de l'eau et de l'assainissement ; prioriser, caractériser et analyser les problèmes majeurs. Les trois autres départements restant à savoir : Atacora/Donga ; Zou/Collines et Ouémé/Plateau ont fait, par ailleurs, l objet d investigations de terrain. Les objectifs étant d identifier : les dysfonctionnements du secteur (notamment les disparités dans l accès au service d eau potable et d assainissement, les localités insuffisamment pris en compte par les programmes, etc.) ; les contraintes du secteur (notamment les problèmes entravant la réalisation des ouvrages et l accès des populations au service, les problèmes d entretien et de gestion des ouvrages et du secteur en général, etc.) ; les initiatives probantes prises localement pour une amélioration de l accès à l eau potable et à l assainissement. Ces investigations ont été menées au moyen d entretiens individuels structurés pour la collecte de données quantitatives et qualitatives sur des échantillons représentatifs ; mais également des focus groups qui ont permis de regrouper les différents acteurs 18

19 stratégiques pour confronter les opinions et dégager les tendances et contradictions ; et l observation des infrastructures (quantité et qualité d entretien, utilisation effective par les usagers, etc.) et des comportements des usagers. Pour ces trois derniers départements, l atelier départemental visait : une restitution/validation des résultats d enquête ; une identification des avancées, contraintes, enjeux de la gestion du secteur de l'eau et de l'assainissement ; une priorisation et analyse des problèmes majeurs du secteur. La version provisoire de ce Rapport Pays a été analysée, discutée et enrichie à travers trois mécanismes : des commentaires écrits, formulés de façon individuelle par les membres du Secrétariat Permanent du CPLBB et les points focaux au sein du CIP ; une relecture par l ensemble du CPLBB lors d un atelier tenu les 22 et 23 décembre 2008 ; une réunion technique sur les données statistiques avec la participation des consultants et une représentation du CPLBB et CIP. Ces travaux ont permis de présenter une version avancée de ce Rapport Pays à l atelier de validation, tenue le 30 janvier avec la participation de plus de 80 personnes, représentant l ensemble des parties concernées par les services d eau et d assainissement au Bénin. L équipe de réalisation L étude a été réalisée par le groupement MGE Conseils/CREPA, qui a mis à disposition deux consultants, des équipes d enquêtes et deux assistants pour les consultants. L équipe de consultants est constituée de : CYRIAQUE ADJINACOU GNAHOUI : Consultant principal, Ingénieur Socioéconomiste ; JEAN MALOMON YADOULETON : Ingénieur en Génie Civil, spécialiste du Génie Sanitaire et expert en assainissement. Les deux consultants ont été assistés de : MAX ADJINACOU GNAHOUI, Ingénieur Agronome, spécialiste en aménagement des ressources naturelles et EDMOND ATTAKIN, Ingénieur Eau, Assainissement et Environnement. Sur base de leur version avancée du Rapport Pays, et en intégrant les observations et enrichissements de l atelier de validation, c est l ingénieur STEF LAMBRECHT, membre du CIP, qui a finalisé le document. Articulation du document Après une description succincte du contexte général du Bénin, deux parties importantes sont à distinguer dans le présent document : une première partie consacrée à l état des lieux de l eau et de l assainissement dans le pays ; Elle met en exergue notamment le niveau d'équipement et les taux de desserte (comparés aux prévisions des OMD), l évaluation de la demande, l adéquation des politiques, stratégies et normes du secteur avec les OMD, l implication des acteurs 19

20 sectoriels et une évaluation de la gouvernance du secteur, les aspects de financement et les initiatives innovantes pouvant faciliter la démarche vers les OMD. la seconde partie présente les perspectives pour l atteinte durable des OMD ; A partir d un synopsis des faiblesses du secteur et des problèmes prioritaires, les points forts, les opportunités, les défis et les chantiers du millénaire pour les OMD et les actions à mener ont été appréciés. 20

21 1. CONTEXTE GENERAL 1.1 SITUATION GEOGRAPHIQUE ET SOCIO ECONOMIQUE La République du Bénin est située en Afrique de l Ouest dans la zone tropicale, entre l équateur et le tropique du Cancer (entre les parallèles 6 30 et de latitude Nord et les méridiens 1 et 3 40 de longitude Est). Il s étend sur une superficie de km 2. Le pays est limité à l Est par le Nigeria, à l Ouest par le Togo, au Sud par l Océan Atlantique et au Nord par les républiques du Niger et du Burkina-Faso. Avec un littoral long de 125 km, il s étend du Nord au Sud sur une longueur d environ 700 km et atteint une largeur de 325 km en son point le plus large dans la partie septentrionale allant de la Commune de Cobly à celle de Kalalé. La structure hiérarchique de l administration territoriale au Bénin comprend 12 départements, 77 Communes, 534 arrondissements et 4100 villages ou quartiers de ville. D après le MEPDEAP (2007), l économie béninoise a enregistré ces cinq dernières années une baisse continue de sa croissance après les bonnes performances des années 90 jusqu en Le taux de croissance du PIB qui a atteint 6,2% en 2001 est passé à 2,9% en 2005, pour reprendre depuis Au niveau interne, les contre performances sont celles des secteurs primaire et tertiaire dues notamment aux problèmes de la filière coton et à la perte de compétitivité du Port Autonome de Cotonou. Au niveau externe, il faut souligner que l économie béninoise n a pas pu résister à la baisse des cours mondiaux du coton et du dollar, à la montée des cours du pétrole et aux restrictions commerciales imposées par le Nigéria. Le niveau d investissement enregistré sur la période s est dégradé en passant de 18,4% du PIB en 2002 à 17% en L épargne nationale a régressé de 12,9% du PIB en 2002 à 10,3% en Quant au taux d inflation, il s est largement dégradé en 2005 en atteignant 5,4% contre 1,6% en Les recettes de l Etat enregistrent en moyenne un accroissement de 8,8% sur la période tandis que les dépenses publiques affichent un accroissement moyen de 8,6% sur la même période. Paramètres Valeurs Surface totale km 3 Dernier recensement national 2002 Population en hbts population urbaine 38,90% population rurale 61,10% Population estimée en hbts Population attendue pour hbts population urbaine 68,25% population rurale 31,75% Croissance démographique 3,25% Taux d'alphabétisation en 2007 (personnes de plus de 15 ans) 54,70% Proportion des ménages pauvres et très pauvres 39,99% milieu urbain 14,28% milieu rural 58,97% PIB par habitant (2007 à prix constant de 2000) 345 USD Croissance PIB (2007) 4,20% Sources : MEPDEAP (2007) et BAfD/OCDE (2008) 21

22 22

23 Le Bénin est classé parmi les pays les plus pauvres au monde. L incidence de la pauvreté monétaire s est accrue par rapport à 2002, passant de 28,5% à 37% en La pauvreté non monétaire touche 41% de la population en 2006 contre 43% en 2002 (RGPH3). Cette pauvreté semble s aggraver en milieu urbain où l incidence de la pauvreté est passée de 18% à 22% en Par contre, en milieu rural, cette incidence s est réduite de 8,3 points, en passant de 59% en 2002 à 51% en Au nombre des facteurs expliquant ce progrès, on peut citer les efforts pour l approvisionnement des populations en eau potable à partir des points d eau aménagés mais également l amélioration du taux d alphabétisation des adultes, la baisse du pourcentage d enfants de moins de 5 ans souffrant d insuffisance pondérale. En 2002, l espérance de vie à la naissance était de 59,2 ans. En 2005, elle a atteint la valeur de 60 ans. Le revenu par habitant est passé de FCFA par an en 2001 à F en SITUATION DES RESSOURCES EN EAU Le Bénin reçoit en moyenne entre 700 mm et 1300 mm de hauteur de pluie par an, répartis sur 70 à 110 jours, de l extrême Nord au Sud-est. Cette pluviométrie relativement bonne est caractérisée par une importante variabilité spatio-temporelle. Globalement, on observe ces dernières années une perturbation du cycle global de l eau. En effet, depuis la fin des années 1960, des perturbations climatiques sont intervenues au Bénin et se sont manifestées par une réduction d amplitude annuelle moyenne des hauteurs totales de pluies de 180 mm. On a enregistré une intensification des sécheresses pendant la même période, notamment dans les années 1970 et Il n existe pas encore une quantification fiable des ressources en eau du pays qui demeurent par conséquent peu connues. Toutefois, on estime que le Bénin dispose actuellement, toutes proportions gardées, d importantes ressources en eau estimées à 15 milliards m 3. Les eaux de surface Le Bénin bénéficie d un réseau assez important de cours d eau permanents présentant un régime d écoulement saisonnier avec des débits de crue pendant la saison pluvieuse de juillet à octobre, contre des débits d étiage vers la fin du mois d avril quasi nuls dans la plupart des cas. Ils prennent naissance, pour la plupart, dans le massif de l Atacora et alimentent trois bassins : celui du Niger vers le Nord-est, celui de la Volta vers le Nord-ouest et le bassin côtier du Bénin vers le Sud. Actuellement, le pays est subdivisé en quatre (04) grands ensembles hydrographiques qui se présentent comme suit : l ensemble hydrographique du Niger qui comprend le fleuve Niger (120 km), la rivière Sota (250 km), la rivière Alibori (338 km) ; l ensemble hydrographique de la Volta, constitué par la rivière Mékrou (410 km) et la rivière Pendjari (380 km) ; l ensemble hydrographique de l Ouémé-Yéwa, constitué par le fleuve Ouémé (510 km), le fleuve Okpara (200 km), le fleuve Zou (150 km), la lagune de Porto-Novo (35 km 2 ) et le lac Nokoué (150 km 2 ) ; l ensemble hydrographique du Mono-Couffo qui comprend le fleuve Mono (100 km), le fleuve Couffo (190 km), le lac Ahémé (78 km 2 ), la lagune de Ouidah (40 km 2 ), le lac Toho (15 km 2 ) et la lagune de Grand-Popo (15 km 2 ). A l exclusion des eaux du fleuve Niger, le potentiel en eau des cours d eau du pays est globalement estimé en moyenne à 13 milliards de mètres cubes par an. 23

24 L utilisation actuelle de ces eaux est très peu significative. Elles sont destinées principalement à l abreuvement du bétail et l irrigation d environ hectares de cultures diverses. Toutefois, les projections de développement de l irrigation au Bénin prévoient un accroissement de la demande en eau pour les prochaines années. Ainsi, à long terme, l aménagement des terres irrigables ( hectares environ), nécessitera la mobilisation de la quasi totalité du potentiel en eaux de surface du pays. Il pourrait se poser des difficultés dans la satisfaction des autres besoins et une allocation judicieuse des ressources en eau s imposera dans le futur. Dans les régions de socle, les ressources en eau de surface sont quelques fois utilisées pour l approvisionnement en eau potable afin de suppléer aux ressources en eau souterraine, souvent difficiles d accès. Les eaux souterraines Il n existe pas suffisamment de données pour quantifier les réserves d eau contenues dans les aquifères du pays. On évalue néanmoins leur capacité de recharge à environ 1,9 milliard de mètres cubes par an en moyenne. Elles sont essentiellement utilisées pour l alimentation en eau potable des villes et des campagnes. Les prélèvements annuels sont de l ordre de 0,03 milliard de mètres cubes. Ce qui représente à peine 2% de la recharge annuelle des aquifères. Même à long terme, la satisfaction des besoins nécessitera un prélèvement global d environ 0,25 milliard de mètres cubes par an, soit environ 14% de la recharge annuelle des aquifères du pays. Néanmoins, il faut souligner que cette abondance des eaux souterraines dans le pays n est que relative. Dans les régions de socle (80% du territoire national au Centre et au Nord), le potentiel en eau souterraine ne suffira pas à couvrir les besoins à long terme. Il faudra alors recourir aux eaux de surface pour suppléer à ce déficit. Gestion et suivi de la ressource En attendant l adoption et la mise en œuvre de la politique nationale en matière de gestion des ressources en eau et des bassins hydrologiques, pour une stratégie univoque de gouvernance de l eau dans le pays, le Bénin ne dispose que des politiques et stratégies sectorielles qui portent principalement sur : les zones humides (en cours de finalisation) ; les bas-fonds ; l alimentation en eau potable ; la pêche ; l hydraulique agricole. Les principaux éléments caractéristiques de la gestion actuelle des ressources en eau sont : la faiblesse notoire de la connaissance des ressources en eau (en quantité et en qualité) ; quelques problèmes de dégradation de la qualité (pollution) des ressources en eau ; la non maîtrise des risques naturels tels que les inondations périodiques et la sécheresse ; le non prise en compte des écosystèmes aquatiques dans la gestion de l eau. Spécifiquement à la gouvernance des ressources en eau dans le pays, les principaux problèmes identifiés sont : l inadéquation du cadre juridico-institutionnel par rapport à une approche de bonne gouvernance et de gestion concertée de l eau. Elle se traduit par une gestion sectorielle : i-) multiplicité des centres de décision, ii-) insuffisance de collaboration et de concertation entre les intervenants et, iii-) conflits entre les différents groupes d acteurs du secteur ; 24

25 le manque d information et de connaissances sur les principes et orientations sectoriels et la protection des ressources en eau au niveau des collectivités locales et de la société civile ; la faible implication des acteurs et des usagers dans les prises de décisions ; la faible capacité des structures publiques tant au niveau central que déconcentré à assurer efficacement les fonctions techniques de gestion de la ressource eau. Les tâches de gestion des cycles de réalisation des ouvrages ayant été les seuls pôles de compétences réellement développés au niveau de l administration de l eau ; des compétitions dans l'accès à l'eau entre les différents types d usagers qui génèrent de plus en plus de conflits. S agissant du suivi des ressources en eau, il faut souligner que le pays ne dispose pas d un système organisé et opérationnel de collecte, de centralisation et de traitement des données sur la qualité de l eau. Par ailleurs, la faiblesse actuelle de la surveillance de la qualité des ressources en eau ne permet pas aux services techniques concernés d organiser correctement les actions préventives de lutte contre la pollution de l eau. Les sites les plus sensibles sont les grandes agglomérations, notamment Cotonou. Des analyses effectuées par le Laboratoire de Contrôle et de Qualité des Eaux et des Aliments de la DHAB montrent que (i) la nappe alluviale à Cotonou est souillée et impropre à la consommation humaine ; (ii) l eau des forages est généralement de bonne qualité pour la boisson en dehors de quelques rares cas isolés où le ph est relativement élevé ; (iii) les eaux minérales et les eaux de source sont bonnes à boire (LIFAD, 2006). Il faut toutefois souligner que depuis peu, la question du suivi de la qualité des ressources en eau du pays, commence à être de plus en plus évoquée comme une préoccupation. Bilan de la ressource La situation ainsi présentée amène à penser que les ressources en eau du Bénin pourraient satisfaire globalement les besoins à long terme de notre économie à condition qu elles soient correctement maîtrisées et qualitativement préservées. Actuellement, seul un pourcentage très insignifiant des ressources connues est effectivement utilisé. Le problème de l adéquation Ressources/Besoins à long terme se pose donc dans le pays, non pas en terme de déficit de la ressource, mais en terme de maîtrise des ressources existantes. 1.3 DYNAMIQUE DEMOGRAPHIQUE On dénombrait ménages dans le pays en 2002, avec une croissance de 45,4% par rapport à La taille moyenne des ménages était de 5,6 personnes en On observe également un accroissement de la proportion des ménages résidant en milieu urbain qui a augmenté au détriment des ménages ruraux. Le taux global d urbanisation au niveau des Communes est évalué à 28% selon les données du recensement de février 2002 contre 39% au niveau global. Les taux d urbanisation varient de 19,7% dans l Ouémé à plus de 37% dans l Atlantique et dans l Atacora. Dans cet ensemble, les trois villes à statut particulier abritent habitants, soit 39,5% de la population urbaine totale du pays. Les projections évaluent la population en 2007 à habitants (tableau 2). Avec une densité de population évaluée à 59 habitants au km 2 en 2002, le Bénin se classe parmi les pays moyennement peuplés dans la région ouest africaine. Le troisième Recensement Général de la Population et de l Habitation du Bénin en février 2002, a 25

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