12 juin 2014 ASSEMBLEE NATIONALE MERCREDI 11 JUIN 2014

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1 12 juin 2014 ASSEMBLEE NATIONALE MERCREDI 11 JUIN 2014

2 "Les ABCD resteront une référence, celle de l'étape expérimentale, mais on n'est pas attaché à la marque en tant que telle. On s'apprête à passer à une deuxième phase, celle de la formation des enseignants et de la valorisation de l'égalité fille-garçon au sein des programmes." Ministère des droits des femmes cité par le quotidien Le Monde, 6 juin 2014.

3 «L'appropriation des valeurs de la République, par la culture du respect et de la compréhension de l'autre qu'elle implique, permet de combattre toutes les violences et les discriminations, notamment racistes, sexistes et homophobes. La mise en œuvre de la Convention interministérielle pour l'égalité entre les filles et les garçons, les hommes et les femmes dans le système éducatif se poursuit. Les projets pédagogiques visant à lutter contre les discriminations et à prôner le respect et l'égalité sont encouragés. Le cas échéant, les évaluations de ces dispositifs permettent de définir les conditions de leur développement.» Ministère de l'education nationale, circulaire de préparation de la rentrée 2014, n du

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6 2013, l'année de mobilisation pour "l'égalité entre les filles et les garçons à l'école" Source:

7 Image extraite de la formation de Johanna Dagorn dans le cadre de l

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9 Les professeurs commencent à être formés sur les études de genre Livre utilisé par les étudiants professeurs de l Université de Bretagne Sud fondées sur le postulat que toutes les différences hommes-femmes sont construites: c est l idéologie du genre

10 Nicole ABAR Johanna DAGORN Présentation sur le site de l ABCD Responsable Sport de Haut niveau et sport professionnel, chargée de l animation de l expérimentation ABCD de l égalité Délégation ministérielle chargée de la prévention et de la lutte contre les violences en milieu scolaire, Bordeaux Mais aussi Militante de la cause lesbienne Spécialiste de la lutte contre les violences de genre et les violences homophobes. Auteur d une communication «Les LGBTphobies en milieu scolaire. Entre déni et prise en compte» Aminata DIALLO IEN 1 er degré, Montreuil A participé à l élaboration du guide «Eduquer contre l homophobie à l école primaire» du SNUipp, donnant des outils pour lutter contre les LGBT phobies dès l école primaire Geneviève GUILPAIN Virginie HOUADEC Professeur de philosophie, formatrice à l IUFM-UPEC de Créteil Conseillère pédagogique auprès de l IEN, Toulouse Elle «s efforce de sensibiliser ses différents publics aux études de genre» et «participe à diverses interventions en faveur de l égalité entre les filles et les garçons et de la lutte contre l homophobie» Co-auteur d un ouvrage intitulé «50 activités pour l égalité filles-garçons à l école» utilisé par le centre LGBT Paris Ile de France

11 «Tout individu, au cours de sa vie, est amené à assimiler des normes et des codes sociaux relatifs au masculin et au féminin. C est par ces processus que vont se créer et évoluer tout au long de la vie les identités sexuées des personnes des deux sexes. Cette socialisation s effectuera au travers d une pluralité d instances de socialisation : la famille, les lieux d accueil de la petite enfance, les écoles, les médias» 11

12 L ABCD nie l influence du corps sexué «L enfant va développer ce qu on appelle des croyances essentialistes sur les différences entre les sexes, c està-dire expliquer les différences entre les sexes par des facteurs physiques ou biologiques. Il n y a pas que les enfants qui le font. Il y a encore beaucoup d adultes qui pensent que les différences, elles ont affaire au cerveau, aux hormones ou c est génétique. On est bien souvent entre du biologique et du social.» Véronique Rouyer, maître de conférence en psychologie du développement de l enfant et de la famille, UFR Psychologie, université de Toulouse.

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14 Proximité avec le syndicat militant SNUIpp-FSU Dossier du SNUipp-FSU Extrait du livre «Dis mamans» (p. 57 du dossier) «Revendiquer l égalité de tous les individus quels que soient leur sexe et leur orientation sexuelle c est déconstruire la complémentarité des sexes et donc reconstruire de nouveaux fondements républicains» (Réjane Sénac, chercheure au CNRS, enseignante à Sciences-Po Paris et à l université Sorbonne Nouvelle Paris 3, pages du dossier du SNUipp-FSU).

15 Parmi les livres préconisés par le SNUipp-FSU 15

16 ET AUSSI FILM LE BAISER DE LA LUNE

17 ET AUSSI

18 ET AUSSI «Pour la cinquième année consécutive, le ministre lance une campagne de promotion du dispositif «Ligne Azur» ( ) Vous trouverez ci-joint des supports de communication que je vous invite à diffuser largement et à rendre facilement accessibles à l ensemble des élèves et des personnels». Signé pour le ministre et par délégation par le Directeur Général de l enseignement scolaire, le 11 avril 2014.

19 ET AUSSI un site signé par des militants

20 ET AUSSI Les pratiques à deux ou à plusieurs sont évoquées comme si cela était parfaitement banal. Les dimensions de la personne humaine sont présentées comme si elles pouvaient être déconnectées les unes des autres.

21 ET AUSSI «Ce qui se joue dans la sexualité (désirs, pulsions) rend sa construction complexe.» «La sexualité et le rapport sexuel ne sont pas la même chose. Si la sexualité est le "menu", le rapport sexuel en est un des "plats"»

22 ET AUSSI LE GENRE AU LYCÉE Livres SVT 1 ères ES et L Bordas: «Le sexe biologique nous identifie mâle ou femelle, mais ce n est pas pour autant que nous pouvons nous qualifier de masculin ou de féminin». Hachette: «Le genre, une construction sociale variable qui influe sur la répartition des rôles masculins et féminins»

23 ET AUSSI EXPOSITIONS SCOLAIRES Exposition dans un lycée de Toulouse, financée par l Etat

24 ET AUSSI ACTIVITÉS EXTRA-SCOLAIRES Questionnaire fourni aux CM1/CM2 d une école de Gironde, juste avant la diffusion de Tomboy, février 2014.

25 ET AUSSI ACTIVITÉS EXTRA-SCOLAIRES

26 ET AUSSI ACTIVITÉS EXTRA-SCOLAIRES «L actualité s invite dans l école qui ne peut être le creuset de polémiques issues de propagandes extrémistes et politiques [...]» «L école n a pas à demander l autorisation aux parents pour mener des activités pédagogiques reconnues et proposées par l Education Nationale.»

27 ET AUSSI ACTIVITÉS EXTRA-SCOLAIRES Spectacle «cirque m2» présenté en 2014 à des élèves à partir de la grande section de maternelle sur proposition de la marie d Orléans et d autres villes

28 ET AUSSI ACTIVITÉS EXTRA-SCOLAIRES Sortie scolaire au salon d Art contemporain de Montrouge Mardi 27 mai 2014 «Une attention particulière est accordée à l éveil de tous les publics, avec une journée interdite aux parents pendant laquelle les plus petits sont invités à découvrir les oeuvres en compagnie de médiateurs culturels.»

29 ET AUSSI ACTIVITÉS EXTRA-SCOLAIRES Sortie scolaire au salon d Art contemporain de Montrouge Mardi 27 mai 2014

30 «Mme, M., Mme, ont été exclus de la FCPE suite aux faits qu ils colportent de fausses informations sur une prétendue «théorie du genre», dans le cadre d une campagne de dénigrement cherchant à faire peur aux parents d élèves en leur faisant croire à une conspiration. Ces propos sont clairement contraires aux valeurs de tolérance et d égalité portées par la FCPE». Témoignage d une des mamans «En décembre je demande lors d'une réunion des précisions auprès de la FCPE sur la théorie du genre et plus précisément sur l'abcd de l égalité. Au cours de la réunion, parce que je dénonce le caractère "sans intérêt pédagogique" de ce projet, je me vois traitée d'homophobe, d'extrémiste de droite, on se moque de moi... Face à cette cohorte de méchanceté, je sors de la réunion avec ma fille en pleurant.»

31 "Les enseignants doivent être au clair avec cette exigence de l'égalité. Ils doivent être convaincu que filles et garçons ont exactement les mêmes dispositions, les mêmes capacités, qu'ils peuvent accéder au même parcours scolaire et a fortiori au même parcours professionnel, qu'il n'y a pas a priori des goûts distincts entre filles et garçons" Geneviève Guilpain, professeure de philosophie, formatrice à l IUFM-UPEC de Créteil.

32 "Depuis ans on a attribué des rôles différents aux femmes et aux hommes avec des rôles supérieurs et des rôles inférieurs et ça fait tellement longtemps que ça existe qu'on pense que c'est naturel" Catherine Hugonet, déléguée régionale aux droits des femmes et à l égalité, Toulouse.

33 "Ce qui fait votre identité c'est tout ce qu'on va vous dire, c'est tout ce qu'on va vous apprendre à faire" Catherine Hugonet, déléguée régionale aux droits des femmes et à l égalité, Toulouse. «La construction de l'identité sexuée de l'enfant», titre la conférence de Véronique Rouyer. "Le terme d'identité sexué a le grand mérite de se différencier du terme identité sexuelle qui englobe le sexe biologique, le sexe social et culturel, mais aussi l'orientation sexuelle du sujet". Véronique Rouyer, maître de conférences en psychologie du développement de l enfant et de la famille, UFR Psychologie, université de Toulouse

34 "Quand vous jouez au ballon, vous savez tout de suite si ce que vous avez envoyé a fonctionné ou non. Vous intériorisez ce que vous faites, de savoir si vous êtes fort ou pas. Lorsque vous jouez à la poupée vous n'avez rien qui est en jeu. (...) Le monde social est beaucoup moins riche concernant le sentiment de maîtrise des situations et d'efficacité personnelle" Johanna Dagorn de Goïtisolo, université de Bordeaux, délégation ministérielle chargée de la prévention et de la lutte contre les violences en milieu scolaire.

35 "Les femmes font des études mais attendent quand même le prince charmant! [Dit-elle d'un ton stupéfait et méprisant]. Elles peuvent faire de longues études tout en attendant d'être mariée, de trouver le bon géniteur à lunettes [stéréotype du garçon sérieux!]" Johanna Dagorn de Goïtisolo, université de Bordeaux, délégation ministérielle chargée de la prévention et de la lutte contre les violences en milieu scolaire.