Logement, énergie, consommation
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- Marie-Thérèse Milot
- il y a 7 ans
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1 Les essentiels énergie Les essentiels de QUALiteL vous permettent de comprendre et comparer Les essentiels Logement, énergie, consommation Vous projetez d acheter ou de louer un appartement ou une maison. Vous entendez parler de «performance énergétique», de «basse consommation», de «labels» et de «réglementation» mais pour vous, la consommation, c est d abord des factures. Alors, vous voulez comprendre, comparer, et là
2 énergie... Vous vous trouvez confronté à plusieurs valeurs, celle indiquée par le Diagnostic de performance énergétique (DPE), celle de votre facture, voire celle du label Bâtiment basse consommation (BBC) et de la réglementation thermique RT2012. Attention, même si ces valeurs sont en partie exprimées en «kilowattheure», elles ne résultent pas d un même calcul, et ne rendent pas compte des mêmes choses. DPe, LaBeL, réglementation, FactUre, comment s Y retrouver?
3 Les essentiels LE DIAGNOSTIC DE PERFORMANCE ENERGETIQUE (DPE) Le Diagnostic de performance énergétique donne une estimation de la performance énergétique d un logement à un instant donné (par exemple à la livraison d un logement neuf, à l achat d un logement ancien...). Cette performance est exprimée en kwh d énergie primaire* par m² de surface habitable (shab), pour 3 usages (chauffage, production d eau chaude sanitaire et refroidissement), et par an. Cette estimation est réalisée par un diagnostiqueur agréé, sur la base de plans, d un examen visuel et de données telles que l année de construction du logement, le type d isolation et de fenêtres, le type de chauffage et de production d eau chaude sanitaire, les factures des années passées. *L énergie primaire prend en compte les consommations nécessaires pour produire, par exemple, l électricité livrée dans votre logement.
4 énergie Le DPE est valable 10 ans, mais n a qu une valeur informative. Le niveau annoncé, sur une échelle allant de A à G, n est pas contractuel. Sur une échelle adjacente, on trouve une estimation de la quantité annuelle de gaz à effet de serre émise et rejetée par ce logement du fait des 3 usages cités plus haut (exprimée en kg équivalent CO 2 m².an). Le DPE ne fait rien d autre que d estimer ces niveaux de consommation et d émission de GES d un logement, qui peuvent être bon (classe A) ou mauvais (classe G). Exemple d étiquette DPE
5 Les essentiels La valeur strictement informative du DPE peut laisser perplexe. Il faut bien comprendre qu en matière de consommation énergétique, il est encore difficile de pouvoir garantir un niveau. En effet, si votre consommation dépend bien de la «qualité» de votre logement, c est-à-dire de la performance des points évoqués plus haut (isolation, installation de chauffage, vitrages, production d eau chaude sanitaire ou de refroidissement), elle dépendra également d autres facteurs tels que le nombre d occupants, le climat, et surtout de l utilisation que vous ferez de l ensemble. Vous ouvrez souvent et longuement vos fenêtres l hiver, vous chauffez énormément, vous privilégiez les bains à la douche? Tout cela se retrouvera sur votre facture. Par ailleurs, les dépenses liées à l éclairage, au fonctionnement électrique de la ventilation mécanique, et aux autres équipements que vous installerez (Hi-fi, électroménager ), ne sont pas pris en compte dans l estimation de consommation annuelle fournie par le DPE.
6 énergie LA RÉGLEMENTATION THERMIQUE L ambition de la réglementation thermique est de réduire, à l échelle nationale, l impact environnemental du secteur du bâtiment, et dans le même temps de diminuer la facture énergétique de chaque citoyen. La réglementation actuelle qui s applique à la conception de bâtiments est la réglementation thermique 2012 (RT2012). D après des hypothèses d utilisation standard, elle fixe une consommation maximale à ne pas dépasser : 50 kwh d énergie primaire par m 2 de surface réglementation thermique (S RT ) par an en moyenne. Cet objectif reprend celui du label Bâtiment Basse Consommation (BBC 2005) de l ancienne réglementation, qui est désormais la norme réglementaire. L objectif fixé porte sur les 5 usages suivants : chauffage, production d eau chaude sanitaire, refroidissement, éclairage, auxiliaire (ce terme englobe les équipements qui permettent d assurer, par exemple, le fonctionnement du chauffage ou de la ventilation mécanique).
7 Les essentiels Ici encore, il s agit bien d un calcul théorique, à l échelle du bâtiment, selon des scénarios d utilisation conventionnels, et qui ne prend pas en compte les consommations liées aux autres équipements ménagers (électroménager, Hi-fi, informatique). Cependant, selon vos besoins et usages d utilisateurs qui vous sont propres, la consommation effective pourra être différente de l objectif fixé. Il ne faut pas oublier que si le bâtiment «consomme», le consommateur, c est d abord vous. La RT2012 impose la mise en place, à la livraison des logements, d un équipement de mesure ou d estimation de la répartition des consommations énergétiques des postes chauffage, production d eau chaude sanitaire, refroidissement, prises de courant et autres. Exemple Pour être chauffé à une température intérieure de 19 C (température conventionnelle), un bâtiment conçu selon la RT2012 aura besoin de moins d énergie qu un bâtiment ancien. Les calculs théoriques de la RT2012 reposent sur des conventions de calculs et des utilisations moyennes de référence, résultant d usages considérés comme «raisonnables». Si vous voulez vivre dans un environnement intérieur de 20 C, sachez qu un degré de plus au thermostat, c est environ 15 % de plus sur votre facture de chauffage. Le comportement de l habitant joue un rôle essentiel. Ainsi, un logement surchauffé, bien qu il soit conçu selon la rt2012, pourra présenter une facture de chauffage supérieure à celle d un bâtiment ancien utilisé raisonnablement. Un logement rt2012 a généralement un dpe classé A ou B.
8 énergie LABELS Les labels énergétiques, en fixant des niveaux d efficacité énergétique supérieurs à la réglementation thermique en vigueur, permettent de garantir que le bâtiment répond à un certain nombre d exigences, comme des niveaux de consommation théorique à ne pas dépasser. Ils sont délivrés par un organisme habilité par l État qui évalue le bâtiment, au moment de la conception ou de la rénovation, selon les plans, programmes de travaux, et par un contrôle sur site.
9 Les essentiels effinergie + Ce label garantit des bâtiments consommant moins d énergie que dans la RT2012 pour les usages réglementaires cités plus haut, souligne l importance de la mobilisation des occupants sur l ensemble des consommations d énergie (notamment par l affichage des consommations des équipements électroménager, audiovisuels, informatiques ) et encourage le développement de la production d énergie renouvelable locale. Bepos-effinergie 2013 Ce label pilote s appuie sur la RT2012 et encadre les exigences pour les bâtiments à énergie positive. Ceux-ci doivent respecter a minima le label Effinergie + et faire l objet d une évaluation des consommations d énergie liées aux cycles de vie des matériaux de construction et du potentiel d éco-mobilité (lié aux déplacements des occupants). Le label repose sur une estimation des consommations d énergies primaires non renouvelables et autorise un écart par rapport à «l énergie zéro» selon le type de bâtiment, le climat et la densité géographique.
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11 Les essentiels VOTRE FACTURE Les factures envoyées par votre fournisseur d énergie correspondent la plupart du temps à un forfait mensuel comprenant abonnement et consommations, provisionné puis régularisé une fois par an par un relevé de votre compteur. Les volumes de consommation sont cette fois exprimés en kwh d énergie finale (valeur affichée à votre compteur), pour des périodes variables (mois, trimestre ou année), sans surface de référence, et pour tous les usages liés à votre logement.
12 énergie TABLEAU RECAPITULATIF données statut ÉcHeLLe surface de référence dpe Estimation conventionnelle Logement Surface habitable (SHAB) réglementation rt2012 (= label BBc 2005) Calcul conventionnel Bâtiment Surface réglementation thermique (SRT) FActUre Consommation réelle Logement -
13 Les essentiels ÉLÉments de calcul FormULe ÉnerGie prise en compte période de référence UsAGes pris en compte Énergie primaire Année Chauffage Eau chaude sanitaire Refroidissement kwhep/m² SHAB.an Énergie primaire Année Chauffage Eau chaude sanitaire Refroidissement Éclairage Auxiliaires kwhep/m² Srt.an Énergie finale Année Tous usages kwh
14 énergie Pour les raisons évoquées plus haut, les consommations futures ne peuvent être prévues ou déduites de façon précise d après les informations issues du Diagnostic de performance énergétique. Il est aujourd hui impossible de dire : «un logement classé A vous coûtera X euros de moins par mois en électricité qu un logement classé B». Toutefois, si l estimation fournie par le DPE ne peut vous garantir un niveau de consommation, cette information a pourtant une valeur concrète. En vérifiant qu un bâtiment est conçu conformément à des exigences en matière d isolation et de qualité globale des équipements, on peut être assuré d un progrès par rapport à des bâtiments conçus en dehors de toute ambition ou d obligation de performance. Il n en reste pas moins que la consommation énergétique ne peut être garantie, car elle dépendra, au final, en grande partie de l usage et du comportement du consommateur.
15 Les essentiels QUe FaUt-iL retenir? même si les gains ne peuvent être chiffrés précisément, on peut tout à fait avancer qu À HaBitUDes De consommation égales et PoUr Des Usages identiques, Votre consommation sera 2 À 3 Fois PLUs FaiBLe dans un logement conçu selon la RT2012 ou disposant d un label BBC 2005 qu avec un logement classé en étiquette D ou E du DPE. Retrouvez l intégralité de l article sur : > rubrique «Les essentiels de QUALITEL»
16 énergie PoUr aller PLUs Loin : surface, énergie, consommations LES DIFFÉRENTES SURFACES DES BÂTIMENTS ET LOGEMENTS Dans le domaine de la construction et du logement, il est fait référence à différentes surfaces, définies dans divers textes réglementaires. Toutes n ont pas le même sens, ni la même fonction. Les surfaces les plus couramment utilisées sont les suivantes : la surface thermique au sens de la RT (S RT ) la surface habitable (SHAB) la surface privative (dite superficie «Carrez»)
17 Les essentiels SURFACE RÉGLEMENTATION THERMIQUE (S RT ) La surface thermique au sens de la RT d un bâtiment ou d une partie de bâtiment à usage d habitation (S RT ), est égale à la somme des surfaces de parois horizontales construites de chaque niveau de ce bâtiment ou de cette partie de bâtiment, mesurées au nu extérieur des murs de pourtour, après déduction : des surfaces de parois horizontales construites des combles et des sous-sols non aménageables ou non aménagés pour l habitation ou pour des activités à caractère professionnel, artisanal, industriel ou commercial. Sont définis comme non aménageables pour l habitation, les locaux ou parties de locaux qui correspondent à des hauteurs sous toiture ou sous plafond inférieures à 1,80 m, les locaux techniques affectés au fonctionnement général du bâtiment et à occupation passagère, les caves ; des surfaces de parois horizontales construites des toitures terrasses, des balcons, des loggias, des vérandas non chauffées ainsi que des surfaces non closes situées au rez-de-chaussée ou à des niveaux supérieurs ; des surfaces de parois horizontales construites des bâtiments ou des parties de bâtiment aménagés en vue du stationnement des véhicules. Vous rencontrez cette surface S RT dans le cadre d un achat ou d une location si votre logement bénéficie d un label énergétique comme par exemple le label Effinergie + ou Bepos, où la surface en «m 2 S RT» est utilisée pour le calcul théorique de la consommation énergétique conventionnelle de votre logement.
18 énergie SURFACE HABITABLE (SHAB) La SHAB correspond à «la surface de plancher construite, après déduction des surfaces occupées par les murs, cloisons, marches et cages d escaliers, gaines, embrasures de portes et de fenêtres. Il n est pas tenu compte de la superficie des combles non aménagés, caves, sous-sols, remises, garages, terrasses, loggias, balcons, séchoirs extérieurs au logement, vérandas, volumes vitrés, locaux communs et autres dépendances des logements, ni des parties de locaux d une hauteur inférieure à 1,80 m.» Cette surface est prise en compte pour le calcul de la taxe d habitation et de la taxe foncière. Par ailleurs, les bailleurs doivent obligatoirement mentionner la superficie habitable du logement à la signature du bail pour toutes les locations vides à usage de résidence principale. La surface habitable, enfin, est la surface de base retenue pour l établissement du diagnostic de performance énergétique.
19 Les essentiels SURFACE PRIVATIVE (SUPERFICIE «CARREz») La surface privative, aussi appelée superficie Carrez, est la surface la plus connue du grand public. Elle correspond à la surface «des planchers des locaux clos et couverts après déduction des surfaces occupées par les murs, cloisons, marches et cages d escaliers, gaines, embrasures de portes et de fenêtres. Il n est pas tenu compte des planchers des parties de locaux d une hauteur inférieure à 1,80 m. Les lots ou fractions de lots d une superficie inférieure à 8 m2 ne sont pas pris en compte pour le calcul de la superficie privative.» Les caves, garages, emplacements de stationnement ne sont pas non plus comptabilisés. La surface privative a une fonction essentiellement contractuelle. Sa mention est imposée au vendeur d un lot de copropriété (ou d une fraction de lot) dans tous les documents relatifs à la vente. Elle ne s applique pas dans le cas de l achat sur plan (VEFA, vente en l état futur d achèvement), ni à l achat de terrains à bâtir.
20 énergie L ÉNERGIE ET LES DIFFÉRENTES MESURES DE L ÉNERGIE ÉNERGIE PRIMAIRE, ÉNERGIE FINALE L énergie que vous utilisez chez vous, avant de parvenir jusqu à votre logement, a dû passer par de nombreuses étapes. Elle a d abord été produite, par une centrale de production d électricité par exemple, puis distribuée. Pour l électricité, il faut mettre en œuvre plus d 1 kw d énergie pour que vous puissiez recevoir chez vous 1 kw d énergie «utilisable». En effet, de la centrale à votre prise de courant, des pertes sont occasionnées par la production, la transformation et le transport de l électricité. Pour d autres énergies, comme le gaz, on estime négligeable les pertes subies sur la chaîne de distribution, et on considère qu 1 m 3 de gaz «extrait» se retrouve à votre compteur. Afin de mieux exprimer la somme d énergie nécessaire à la mise à disposition chez vous d une certaine quantité, on distingue donc énergie primaire et énergie finale.
21 Les essentiels Énergie finale L énergie finale est l énergie effectivement livrée, chez vous, sous forme de gaz, fioul, bois, électricité... c est la seule qui corresponde à la facture de votre fournisseur d énergie. Énergie primaire Cette notion est très importante pour comprendre l environnement réglementaire actuel. La consommation d énergie primaire, au sens de la réglementation thermique, est la somme de l énergie finale utilisée et des énergies qu il a fallu utiliser pour distribuer l énergie finale que vous utilisez. c est bien l énergie primaire qui est prise en compte dans la réglementation thermique rt 2012 ainsi que pour le diagnostic de performance énergétique (voir p.2/5). des coefficients de conversion permettent de passer de l énergie primaire à l énergie finale pour tous les types d énergie. Dans le cas de l électricité, il est de 2,58 : pour bénéficier chez vous d 1 kwh, il a fallu dépenser 2,58 kwh d énergie primaire. Pour le bois et le gaz, il est égal à 1 : 1 kwh d énergie primaire suffit à fournir 1 kwh d énergie finale.
22 énergie LES UNITÉS DE MESURE (W, kwh), ET LES ÉQUIVALENCES Dans le Système International d unités, l unité de mesure de l énergie est le joule (J). La puissance d un système énergétique - quantité d énergie consommée ou produite par unité de temps, est exprimée en J/s ou en watt (W). Dans un usage courant, la consommation énergétique est exprimée en kwh. en dehors de ces deux unités générales, les autres unités couramment utilisées sont les suivantes : electricité kilowattheure (kwh) égal à 3,6 millions de joules Un kilowattheure correspond à la quantité d énergie nécessaire pour faire fonctionner, par exemple, un appareil d une puissance de un kilowatt, ou 1000 Watts, pendant une heure. Ce sont ces kilowattheures que vous retrouvez sur votre facture d électricité (1 kilowatt heure = 1 kwh = 1000 Wh). pétrole barils (bl) Un baril est égal à 159 litres, soit en moyenne 0,14 tonne (inversement une tonne de pétrole brut vaut en moyenne 7,33 barils). Gaz kwh, mètres cubes (m 3 ) pour comparer des formes d énergie différentes ou déterminer des équivalences, on utilise parfois le joule (J), mais plus généralement la tonne d équivalent pétrole (tep). par exemple, entre la tep et le kwh, on peut passer d une unité à l autre en appliquant la formule suivante : 1000 kwh = 0,086 tep ou inversement : 1 tep = kwh
23 Les essentiels LES COMPOSANTES DE VOTRE FACTURE Votre facture énergétique dépend de plusieurs facteurs. Votre fournisseur d énergie achemine jusqu à votre logement un volume d énergie qui devra couvrir plusieurs usages, et correspondre à vos besoins et comportements. LES 5 POSTES DE CONSOMMATION PRIS EN COMPTE DANS LA RÉGLEMENTATION L eau chaude sanitaire L eau chaude sanitaire est un poste de consommation primordial dans les consommations énergétiques d un logement. Dans un logement BBC ou conçu selon la RT2012, ce poste représente souvent la plus grande consommation énergétique.
24 énergie Actuellement, les besoins sont de l ordre de 20 à 30 kwh/ m 2.an (en énergie finale) sur une consommation globale d environ 70 kwh Ep/m 2.an. Les conditions d utilisation et les comportements (nombre d occupants, nombre de bains, de douches ) auront un impact important sur les consommations réelles relevées pour ce poste. Le chauffage Pour le chauffage, deux points essentiels doivent être distingués. La conception du bâtiment doit faire en sorte que votre logement ait besoin de moins d énergie pour être chauffé, en raison d une meilleure isolation (parois et baies vitrées performantes). Néanmoins, un hiver rigoureux aura quand même un impact sur la consommation de chauffage. Ce premier point est certes capital, mais le second point, la température que vous choisissez de maintenir dans le logement, n est pas moins important, et se répercutera sur votre facture. Un degré de température en plus représente 15 % de consommation supplémentaire. L éclairage Les progrès techniques et industriels constants en matière d éclairage en font un des points les mieux maîtrisés aujourd hui, bien qu il constitue, à l analyse, la plus faible part de la consommation d énergie liée au bâtiment. La RT2012 (Réglementation thermique en 2012) fixe la surface vitrée à installer à au moins 1/6 de la surface habitable (SHAB). Désormais, les lampes sur le marché consomment 4 à 5 fois moins d électricité que celles utilisées par le passé. En matière d éclairage, attention à l énergie gaspillée, veillez à bien éteindre toutes les lumières en sortant d une pièce.
25 Les essentiels Le refroidissement Si un système de refroidissement est installé, il s agit d en faire un usage sobre, et de prendre le temps de comprendre comment régler correctement un climatiseur, ce qui ne va pas de soi. Favoriser la ventilation naturelle et les effets de courant d air la nuit reste la manière la plus naturelle et la moins onéreuse de rafraîchir un logement. La ventilation On distingue la VMC double flux de la VMC simple flux. Dans le cas d une VMC double flux, la chaleur présente dans l air de l habitat est utilisée afin de préchauffer l air neuf venant de l extérieur. Ce système, plus coûteux qu une VMC simple flux, permet néanmoins, s il est correctement installé et entretenu, de réaliser des économies de chauffage tout en offrant une meilleure qualité de l air intérieur.
26 énergie LES ÉQUIPEMENTS TERMINAUx DU LOGEMENT : HI-FI, ÉLECTROMÉNAGER, INFORMATIQUE Ces équipements sont aussi consommateurs d énergie. La consommation de ces derniers n est pas prise en compte dans les valeurs du DPE et de la RT2012. Ils induisent pourtant certaines dépenses inutiles, notamment lorsqu ils sont en veille. Considérés ensemble, entre les périodes d utilisation et le coût de la veille, ils representent un volume de consommation non négligeable. La consommation de ces appareils peut facilement représenter de 50 à 80 kwhep/ m².an. tension, puissance, consommation : v, W, et kwh Pour calculer la puissance nécessaire pour l ensemble des appareils de son logement, on prend généralement les appareils les plus consommateurs susceptibles de fonctionner en même temps (convecteurs, four, lave-linge ), et on majore éventuellement un peu cette valeur. Les appareils de votre logement peuvent être définis par 3 données : la tension (V), la puissance instantanée (W), et la consommation cumulée (kwh). La tension n est pas utile ici. Il est facile, par contre, en connaissant le prix de l énergie au kwh (ce prix est indiqué sur votre facture d électricité), d afficher le coût réel d utilisation d un équipement.
27 BIEN VOUS RENSEIGNER Vous cherchez à acheter? Vous souhaitez faire des travaux dans votre logement actuel? Vous envisagez de faire construire une maison? pour vous accompagner et vous aider à vous poser les bonnes questions, consultez le guide en ligne : QUALiteL 28, rue du Rocher Paris T F ,06 / min
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