Recommandations présentées par la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec (CREPUQ) au ministre des Finances dans le cadre

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Recommandations présentées par la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec (CREPUQ) au ministre des Finances dans le cadre"

Transcription

1 Recommandations présentées par la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec (CREPUQ) au ministre des Finances dans le cadre des consultations prébudgétaires Décembre 2011

2

3 CREPUQ Recommandations de la CREPUQ Consultations prébudgétaires Table des matières SOMMAIRE... 5 UNE PREMIÈRE RECOMMANDATION : MAINTENIR LE CAP SUR LE REFINANCEMENT DES UNIVERSITÉS... 7 UNE DEUXIÈME RECOMMANDATION : ACCROÎTRE LES EFFORTS COLLECTIFS POUR ATTIRER LES ÉTUDIANTS ÉTRANGERS UNE TROISIÈME RECOMMANDATION : ASSURER LE FINANCEMENT DE L ÉQUITÉ SALARIALE DANS LES UNIVERSITÉS... 16

4

5 CREPUQ Recommandations de la CREPUQ Consultations prébudgétaires SOMMAIRE Dans le cadre des consultations prébudgétaires menées par le ministre des Finances du gouvernement du Québec, la CREPUQ soumet les trois recommandations suivantes : UNE PREMIÈRE RECOMMANDATION : MAINTENIR LE CAP SUR LE REFINANCEMENT DES UNIVERSITÉS Nos universités ont accompli de grandes choses au cours des cinquante dernières années et le Québec ne serait pas du tout le même sans la contribution extraordinaire des établissements universitaires à son développement économique, social et culturel. Elles y sont parvenues, malgré un contexte financier difficile qui les plaçait en situation de sousfinancement chronique par rapport aux établissements universitaires des autres provinces canadiennes. Pleinement conscient de cette situation, le gouvernement du Québec a annoncé dans le cadre de son dernier budget la mise en œuvre d un plan de financement des universités stable et prévisible sur six ans. Il est essentiel que le gouvernement maintienne le cap et procède à la mise en œuvre de son plan de financement des universités, comme prévu. Du même souffle, il doit aussi demeurer vigilant et, en collaboration avec les universités, suivre de près l évolution des taux de participation à l enseignement universitaire. UNE DEUXIÈME RECOMMANDATION : ACCROÎTRE LES EFFORTS COLLECTIFS POUR ATTIRER LES ÉTUDIANTS ÉTRANGERS Une immigration réussie relativement au nombre, au profil et à l intégration des personnes est un défi important pour toute société. C est particulièrement vrai pour le Québec dont l histoire, la langue et la culture lui donnent une place tout à fait unique au Canada et en Amérique du Nord. Les universités apportent une contribution significative à l atteinte des objectifs que s est donnés le Québec en matière d immigration. La CREPUQ croit qu elles devraient être reconnues par le gouvernement comme des partenaires dans la mise en œuvre, auprès de leurs clientèles provenant de l étranger, de la politique d immigration. En donnant à ses universités les moyens d accroître leurs efforts dans ce domaine, le Québec se donnera la capacité d agir à la fois en amont, pour attirer davantage d étudiants étrangers, et en aval, pour amener plus d étudiants étrangers qui le souhaitent à s installer au Québec au terme de leur formation, y compris en régions. UNE TROISIÈME RECOMMANDATION : ASSURER LE FINANCEMENT DE L ÉQUITÉ SALARIALE DANS LES UNIVERSITÉS En 1996, l Assemblée nationale du Québec adoptait la Loi sur l équité salariale. En tant qu employeurs, les universités sont tenues de réaliser l'équité salariale entre leurs différentes catégories d emplois. Grâce aux efforts qu elles ont déployés au cours des dernières années, l équité salariale est maintenant assurée dans les établissements universitaires québécois. Pourtant, dans l ensemble du secteur public et parapublic, seules les universités n ont toujours pas été compensées financièrement pour leurs actions en matière d équité salariale, et ce, bien qu elles aient pleinement rempli leurs obligations à cet 5

6 Recommandations de la CREPUQ Consultations prébudgétaires CREPUQ égard. Cette situation a des conséquences immédiates sur la situation financière des établissements universitaires et sur leurs choix budgétaires. Quinze ans après l entrée en vigueur de la Loi, il est temps de régler définitivement la question du financement de l équité salariale au sein du système universitaire québécois. 6

7 CREPUQ Recommandations de la CREPUQ Consultations prébudgétaires UNE PREMIÈRE RECOMMANDATION : MAINTENIR LE CAP SUR LE REFINANCEMENT DES UNIVERSITÉS Au cours des dernières années, les universités québécoises ont souffert d un sousfinancement chronique qui représentait, en comparaison des ressources dont disposent les universités des autres provinces, plusieurs centaines de millions de dollars annuellement pour l ensemble du réseau universitaire québécois. Cette situation malheureuse entraînait une fragilisation de la performance de notre système universitaire dans l ensemble canadien et nord-américain de même qu à l international. Elle risquait de compromettre la qualité de la formation et des conditions d apprentissage, l intensité et l efficacité de la recherche en milieu universitaire ainsi que la productivité et la compétitivité de la société québécoise. Une telle situation ne pouvait plus durer et il était devenu urgent de corriger le tir si on ne voulait pas mettre en péril l immense pas en avant que la société québécoise a accompli depuis la Révolution tranquille grâce, entre autres, à son réseau universitaire. Un plan de financement stable et prévisible Pleinement conscient de cette situation, le gouvernement du Québec a annoncé dans le cadre de son dernier budget la mise en œuvre d un plan de financement des universités stable et prévisible sur six ans. Ce plan, qui s étendra de à , permettra de réduire l écart de financement par rapport aux établissements universitaires des autres provinces canadiennes et donnera à nos universités les moyens de contribuer encore davantage au développement économique, social et culturel de notre collectivité. Puisque l ensemble de la société tire profit de la présence d un réseau universitaire dynamique et performant, il est naturel que les contribuables québécois (par l entremise de subventions gouvernementales), le secteur privé (notamment par la voie de la philanthropie) ainsi que les premiers bénéficiaires, les étudiants (par les droits de scolarité), soient appelés à conjuguer leurs efforts pour soutenir le réseau universitaire. C est pourquoi le plan prévoit des mesures faisant appel à la contribution de chacun : Le gouvernement demeurera le premier contributeur du financement des universités. Il s engage à accroître son financement au cours des cinq prochaines années. Au terme de la période, soit en , la contribution gouvernementale s établira ainsi à près de 2,9 G$, comparativement à 2,4 G$ en Les entreprises et les particuliers, tout spécialement les diplômés de nos universités, seront appelés à augmenter leur soutien aux universités par l intermédiaire de la philanthropie. L objectif est de porter de 111 M$ en à 165 M$ en les dons effectués en faveur des universités. À cet effet, une nouvelle initiative sera mise de l avant par la création de Placements Universités qui offrira du financement d appariement. 7

8 Recommandations de la CREPUQ Consultations prébudgétaires CREPUQ Les universités poursuivront leurs efforts et mettront de l avant de nouvelles mesures afin d augmenter les autres sources de revenus, soit les revenus provenant de la recherche, des services de formation continue et des services auxiliaires. Le tout devrait permettre d ajouter 100 M$ de revenus additionnels en Les étudiants verront leurs droits de scolarité augmenter de 325 $ par année. Au terme du plan de financement, en , les droits de scolarité au Québec s élèveront à $, soit l équivalent des droits de scolarité payés par les étudiants en , en tenant compte de l inflation. Cette hausse des droits de scolarité permettra de procéder à un rattrapage nécessaire dû à un gel des droits de scolarité pendant 34 des 43 dernières années. Malgré l augmentation, les étudiants québécois paieront alors moins que ce qu il en coûte actuellement dans l ensemble des autres provinces canadiennes. Pour référence, la moyenne des droits de scolarité pour l année se situait à $. Des mesures visant à assurer l accessibilité aux études Les chefs d établissement universitaire ont toujours insisté sur la nécessité que toute hausse des droits de scolarité soit accompagnée de mesures d aide financière appropriées afin qu aucun étudiant qui en a le désir et la capacité ne soit empêché d accéder à l université pour des raisons financières. La qualité de la formation universitaire et l accessibilité aux études universitaires doivent aller de pair et ce n est qu en finançant adéquatement les universités, tout en bonifiant les mesures d aide financière, que l on pourra renforcer à la fois l une et l autre. Le plan de financement des universités annoncé par le gouvernement prévoit d ailleurs que 35 % de la hausse des droits de scolarité sera consacrée à la bonification des programmes d aide financière aux études. Cette enveloppe, qui atteindra 118 M$ annuellement en , servira à la mise en œuvre, dès , des mesures suivantes : Versement aux étudiants qui bénéficient du maximum de prêt et d une bourse, d un montant équivalant à la hausse des droits de scolarité sous forme de bourse supplémentaire. Pour ces étudiants, qui sont parmi les moins fortunés, la hausse des droits de scolarité n aura donc aucun impact. Versement aux étudiants qui bénéficient du maximum de prêt, mais sans bourse, d un montant équivalent à la hausse des droits de scolarité sous forme de prêt supplémentaire. L accessibilité aux études universitaires de ces personnes sera donc maintenue. Réduction de la contribution demandée aux parents et au conjoint. Bonification du Programme de prêts pour études à temps partiel en prenant en considération, pour les étudiants en région, leurs dépenses de transport pour établir le montant de leur prêt. Bonification du Programme de remboursement différé qui permet aux diplômés qui éprouvent des difficultés à rembourser leur prêt d études d en reporter le remboursement. En plus des bonifications aux mesures d aide financière, les étudiants pourront continuer de bénéficier des crédits d impôt du gouvernement fédéral (12,5 %) et du gouvernement du Québec (20 %). De même, ils continueront de bénéficier du crédit d impôt fédéral de 400 $ pour études à temps plein. Ceci signifie par exemple qu en , lorsque les droits réels atteindront $, le coût net pour l étudiant sera en fait de $. Tous les 8

9 CREPUQ Recommandations de la CREPUQ Consultations prébudgétaires étudiants, qu ils tirent profit ou non du Programme de prêts et bourses, pourront ainsi réduire l impact de l augmentation des droits de scolarité. Comme on peut le constater, le plan de financement des universités mis de l avant par le gouvernement du Québec propose une approche équilibrée où la hausse des droits de scolarité est accompagnée d une bonification des mesures d aide financière, en plus des mesures fiscales existantes. Un réinvestissement direct dans la formation et dans la recherche Afin d assurer la mise en œuvre du plan de financement, chaque université signera avec le gouvernement une entente de partenariat. L entente de partenariat sera un instrument de dialogue continu, engageant l université et le gouvernement à l égard du développement de l enseignement universitaire, de la recherche et de l internationalisation. L entente de partenariat prévoira que les revenus supplémentaires mis à la disposition des établissements serviront à améliorer la qualité de la formation et la compétitivité en recherche. Elle présentera des cibles d action qui seront assorties d indicateurs, afin que l on puisse mesurer le degré d atteinte des résultats escomptés. Les mesures qui seront mises en œuvre par les universités, chacune en fonction de sa réalité propre, porteront notamment sur : L encadrement des étudiants (embauche de nouveaux professeurs, soutien pédagogique, méthodes pédagogiques innovantes, formation à distance). Les bibliothèques (amélioration de l environnement d apprentissage pour répondre aux besoins des nouvelles clientèles étudiantes, périodiques en ligne, bases de données, livres électroniques). Le personnel de soutien (bibliothèques, services informatiques, registrariat, services aux étudiants, secrétariats de programmes et de départements). L acquisition, mise à niveau et entretien des équipements et du parc immobilier (laboratoires, appareils scientifiques, TIC, espaces de recherche associés à la formation). L appui à la réussite et à la persévérance (cours de base en mathématiques ou en langues, tutorat, mentorat, coaching pour préparer les examens, encadrement pour les clientèles émergentes (EHDAA)). À travers les ententes de partenariat, chaque université s engagera auprès du gouvernement et de la société dans son ensemble à réinvestir au moins 50 % à 60 % en enseignement, au moins 15 % à 25 % en recherche, entre 10 % et 20 % pour renforcer son positionnement concurrentiel sur les scènes canadienne et internationale ainsi que de 5 % à 15 % pour l administration et la gestion. Comme la situation de chaque établissement est particulière, les moyens mis en œuvre par chacun seront différents, mais l objectif sera le même pour tous : améliorer la qualité de la formation et accroître la compétitivité en recherche. De plus, dans un souci de transparence, les universités vont rendre compte publiquement sur une base régulière de l utilisation des sommes réinvesties. Ainsi, la population pourra constater que les établissements universitaires ont tenu leurs engagements. 9

10 Recommandations de la CREPUQ Consultations prébudgétaires CREPUQ Il est primordial d aller de l avant avec le plan de financement Nos universités ont accompli de grandes choses au cours des cinquante dernières années et le Québec ne serait pas du tout le même sans la contribution extraordinaire des établissements universitaires à son développement économique, social et culturel. Nous avons tous raison d être fiers de la contribution des établissements universitaires au développement des régions et à l essor du Québec tout entier. L éducation est une condition essentielle à la réussite de notre société et le Québec y joue littéralement son avenir. Collectivement et individuellement, nous avons la responsabilité de faire en sorte que chaque jeune développe son plein potentiel et puisse bénéficier d une formation de qualité répondant aux plus hautes normes internationales. C est pourquoi il est nécessaire que le gouvernement maintienne le cap et procède à la mise en œuvre de son plan de financement des universités. Du même souffle, il doit aussi demeurer vigilant et, en collaboration avec les universités, suivre de près l évolution des taux de participation à l enseignement universitaire. De cette manière, il sera en mesure de s assurer que l accessibilité soit maintenue, notamment en ajustant, au besoin, les mesures de bonification de l aide financière aux études. 10

11 CREPUQ Recommandations de la CREPUQ Consultations prébudgétaires UNE DEUXIÈME RECOMMANDATION : ACCROÎTRE LES EFFORTS COLLECTIFS POUR ATTIRER LES ÉTUDIANTS ÉTRANGERS Une immigration réussie relativement au nombre, au profil et à l intégration des personnes est un défi important pour toute société. C est particulièrement vrai pour le Québec dont l histoire, la langue et la culture lui donnent une place tout à fait unique au Canada et en Amérique du Nord. Les établissements universitaires reconnaissent le bienfondé des objectifs ambitieux que le gouvernement s est donnés en matière d immigration et entendent contribuer à leur atteinte en accroissant leurs efforts pour faciliter le recrutement, l accueil et l intégration des étudiants étrangers et des professionnels immigrants. Attirer, accueillir et intégrer les étudiants étrangers Depuis le début des années 2000, la CREPUQ est active en matière de recrutement international. En 2007, elle s est engagée dans le cadre de l Initiative gouvernementréseaux de l éducation en matière de recrutement d étudiantes et d étudiants étrangers, à soutenir les efforts du gouvernement afin de positionner le Québec comme une destination d études universitaires de haute qualité. La CREPUQ a réalisé ses engagements et les a même largement dépassés : l objectif qu elle s était fixé pour était d augmenter de 10 % le nombre d étudiants étrangers dans les universités québécoises, alors que la croissance réalisée entre 2008 et 2011 a été de 23,5 % 1. Les hausses sont plus marquées au 2e et au 3e cycle. À l automne 2011, près d un étudiant sur dix fréquentant les universités québécoises n est pas citoyen canadien ou résident permanent. On peut donc affirmer sans l ombre d un doute que la performance des universités québécoises en recrutement international est probante. Ces résultats sont le fruit du travail mené par les universités québécoises, aussi bien sur le plan institutionnel que collectif. En amont, les universités déploient d importants efforts pour amener un nombre de plus en plus grand d étudiants étrangers à considérer le Québec comme une destination de choix pour effectuer leur formation universitaire. Une fois au Québec, ces étudiants sont accueillis et encadrés tout au long de leur parcours académique, tant sur le plan des études que de la vie en société, et ce, afin de favoriser leur réussite, mais aussi de faciliter leur intégration à la société québécoise. Au terme de leurs études, ceux qui choisiront de retourner dans leur pays d origine conserveront un lien avec la société québécoise à travers les associations de diplômés, qui sont de plus en plus actives sur la scène internationale, et par les liens durables qu ils auront noués avec professeurs et collègues étudiants. Cette expérience demeurera pour toujours présente pour ces personnes qui constitueront des ambassadeurs pour le Québec partout à travers le monde. Ceux qui choisiront plutôt de demeurer ici pourront entamer leurs démarches d immigration avant la fin de leurs études et bénéficieront à cet égard du soutien de leur établissement. Sur la base d un rapport de recherche publié récemment par 1 Source : CREPUQ. Collecte de données préliminaires relatives aux trimestres d automne. 11

12 Recommandations de la CREPUQ Consultations prébudgétaires CREPUQ CIRANO et qui fait mention d un certain nombre d études, on peut penser qu environ le tiers des étudiants étrangers sont susceptibles de demeurer au Québec après leurs études 2. La contribution des établissements universitaires est unique Les universités apportent ainsi une contribution significative à l atteinte des objectifs que s est donnés le Québec en matière d immigration. À cet égard, selon ce que rapportait Le Devoir en novembre 2008, le premier ministre du Québec, monsieur Jean Charest, a exprimé le souhait que plus d'étudiants étrangers s'installent au Québec de façon définitive afin de relever le défi démographique auquel doit faire face le Québec. À l occasion d un discours prononcé devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain le 20 janvier 2011, le ministre du Développement économique, Innovation et Exportation de l époque, monsieur Clément Gignac, fixait même l objectif d accueillir étudiants étrangers au Québec chaque année. Pour atteindre cet objectif ambitieux, il faudra doubler le nombre d étudiants étrangers dans les universités québécoises. Face aux nombreux défis que pose une immigration réussie pour le Québec, en termes quantitatif et qualitatif, ainsi qu en matière d intégration, les établissements universitaires croient qu ils devraient être reconnus par le gouvernement comme des partenaires dans la mise en œuvre, auprès de leurs clientèles provenant de l étranger, de la politique d immigration. Par leur seule présence sur l ensemble du territoire, elles apportent en effet une contribution unique : LES UNIVERSITÉS, UN FACTEUR D ATTRACTION POUR LE QUÉBEC À l automne 2011, les établissements universitaires québécois ont accueilli plus de étudiants étrangers sur notre territoire, dont un nombre significatif en régions. Au terme de leurs études, un grand nombre d étudiants étrangers choisiront de demeurer au Québec. Avec un diplôme reconnu, une bonne connaissance de la langue française et une intégration déjà largement entamée, ils réunissent les conditions idéales pour réussir avec succès leur entrée sur le marché du travail. LES UNIVERSITÉS, UN AGENT DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE La seule présence d un réseau universitaire reconnu sur le plan international pour la qualité de sa formation et ses nombreuses expertises en recherche constitue un atout précieux pour attirer au Québec de nouvelles entreprises ou favoriser l expansion de celles qui y sont déjà installées. Le dynamisme économique qui en résulte est un autre facteur d attraction pour les immigrants qui recherchent une société prospère et offrant des établissements d enseignement de qualité au sein desquels eux-mêmes et leurs enfants pourront poursuivre leur formation. LES UNIVERSITÉS, DES INSTRUMENTS DE FRANCISATION ET D INTÉGRATION La majorité des établissements universitaires ont des écoles de langue; ils offrent des programmes crédités, des formations non créditées, comme le programme de 2 Joëlle Chatel-DeRepentigny, Claude Montmarquette et François Vaillancourt. Les étudiants internationaux au Québec : État des lieux, impacts économiques et politiques publiques. CIRANO. Novembre 2011, page

13 CREPUQ Recommandations de la CREPUQ Consultations prébudgétaires francisation et d intégration des immigrants en partenariat avec le MICC, et des immersions. Tous soutiennent les étudiants étrangers dans l apprentissage de la langue française, y compris les établissements universitaires anglophones. Des cours sur l histoire et la société québécoise sont également accessibles aux étudiants étrangers, sans compter les activités parascolaires et de parrainage qui contribuent également à une meilleure connaissance de la société d accueil. Les universités situées en région constituent des vecteurs de la régionalisation de l immigration. LES UNIVERSITÉS, DES COMMUNAUTÉS OUVERTES SUR LE MONDE Les établissements universitaires sont d importants employeurs de personnes immigrantes. En effet, environ 36 % de leurs professeurs-chercheurs sont nés à l extérieur du Canada. Les étudiants étrangers sont aussi nombreux à occuper un emploi sur les campus, en parallèle avec leurs études, étant donné, notamment, que ces emplois leur sont plus facilement accessibles. Ils peuvent agir comme assistants d enseignement ou de recherche ou occuper différents emplois de soutien. Nos communautés universitaires sont ouvertes sur le monde, non seulement en raison de la diversité d origine des étudiants et des employés, mais aussi par les nombreux efforts déployés pour favoriser l internationalisation de la formation universitaire (échanges d étudiants et de professeurs, participation à des conférences internationales, contribution à des projets de recherche internationaux, etc.). Les universités québécoises constituent ainsi des milieux multiculturels riches. Cette richesse est particulièrement remarquable dans les villes universitaires de plus petite taille où, sans la communauté universitaire, la diversité de la population serait plus faible. Le rôle des universités doit être pleinement reconnu En conséquence, les établissements attendent du gouvernement qu il les soutienne davantage dans leurs efforts pour attirer, accueillir et intégrer les étudiants étrangers et les professionnels immigrants. En donnant à ses universités les moyens d accroître leurs efforts dans ce domaine, le Québec se donnera la capacité d agir à la fois en amont, pour attirer davantage d étudiants étrangers, et en aval, pour amener plus d étudiants étrangers à s installer au Québec au terme de leur formation, y compris en régions. Malheureusement, des décisions récentes prises par le gouvernement sont venues grandement compromettre la poursuite des efforts collectifs déployés par les universités en matière de recrutement international. Au printemps 2011, le MELS a suspendu le Programme pour l internationalisation de l éducation québécoise (PIEQ), mettant fin du même coup à l appui financier dévolu à la CREPUQ pour réaliser des actions communes de promotion et de recrutement international. Rappelons qu il s agissait d un financement de contrepartie auquel la CREPUQ et les universités contribuaient également afin de réaliser les divers projets collectifs, notamment du recrutement virtuel avec le site 3, dont la pérennité au- 3 Plus de visiteurs étrangers ont consulté le site dans les cinq derniers mois, ils proviennent de 145 pays. Leur nombre a augmenté de 65 % comparativement à l année dernière à la même période. 13

14 Recommandations de la CREPUQ Consultations prébudgétaires CREPUQ delà de mai 2012 est compromise faute de fonds. Le ministère des Relations internationales a également retiré, à partir de , son appui aux universités qui bénéficiaient d un financement dans le cadre de la mesure 26 du Plan d action découlant de la Politique internationale du Québec qu il avait élaborée. Cette mesure visait à intensifier et mieux coordonner la promotion internationale de l offre éducative afin d attirer davantage d étudiants étrangers. On doit par ailleurs rappeler que, depuis 2010, la Loi mettant en œuvre certaines dispositions du discours sur le budget du 30 mars 2010 et visant le retour à l équilibre budgétaire en et la réduction de la dette (L.Q. 2010, c. 20) impose aux universités de réduire les dépenses de nature administrative, dont celles consacrées aux frais de déplacements, de représentation et de réception. Ces trois mesures gouvernementales combinées ont un effet négatif sur la capacité des universités québécoises de réaliser des actions communes de recrutement en pays étrangers et celle du Québec à recruter un plus grand nombre d étudiants étrangers. Jusqu à présent, aucune autre forme d aide financière n a été proposée par le gouvernement. La nécessité d un engagement ferme du gouvernement Les décisions prises récemment sont d autant plus surprenantes qu elles surviennent au moment même où de nombreux gouvernements réinvestissent fortement dans ce domaine. À titre d exemple, le gouvernement fédéral a annoncé, dans son budget du 6 juin 2011, un investissement de 10 M$ sur deux ans pour l élaboration d une stratégie internationale en matière d éducation qui fera la promotion des collèges et des universités canadiens à l étranger. Plusieurs pays investissent massivement dans le recrutement d étudiants à l étranger et la concurrence s accroît. Par exemple, on note un investissement de 9,1 M$ par année pour Campus-France qui compte en plus sur le réseau des Alliances françaises pour faire connaître la France à l étranger. De son côté, la Nouvelle-Zélande investit 3,5 M$ par année dans la promotion de la mobilité internationale afin, entre autres, d attirer des étudiants étrangers. L engagement ferme de la Nouvelle-Zélande en faveur du recrutement international explique que ce pays soit devenu le chef de file en termes de proportion d étudiants étrangers dans sa population étudiante totale. Compte tenu de ce contexte, la CREPUQ a suggéré dans une lettre transmise à la ministre de l Éducation, du Loisir et du Sport, le 5 juillet 2011, qu un financement portant sur une période minimale de trois ans soit mis en place afin de poursuivre les efforts communs pour mieux positionner le Québec comme une destination d études universitaires de premier choix et de permettre une planification judicieuse des stratégies collectives universitaires de recrutement international. Dans sa réponse, en date du 20 octobre 2011, la ministre confirme que le recrutement d étudiants étrangers demeure une priorité pour le gouvernement et le premier ministre. Elle annonce également la mise en place d un comité interministériel, coordonné par le ministère des Relations internationales, afin de réfléchir aux moyens d intensifier la promotion internationale de l offre éducation québécoise et d assurer un travail concerté entre les différents intervenants concernés. À cette fin, une tournée administrative a été réalisée par le ministère des Relations internationales et le ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport pour échanger sur les stratégies et les actions des universités et de la CREPUQ en matière de recrutement d étudiants étrangers ainsi que sur leurs attentes quant à l appui gouvernemental en la matière. C est d une voix unanime que les universités consultées ont réclamé la poursuite d un programme par lequel des sommes seraient dévolues à des actions collectives coordonnées 14

15 CREPUQ Recommandations de la CREPUQ Consultations prébudgétaires par la CREPUQ afin de permettre le maintien et le développement d activités communes de recrutement et de promotion à l international. Collectivement, la visibilité des universités québécoises est meilleure. De plus, les actions concertées permettent mieux de faire valoir l expertise universitaire québécoise, d exercer une plus grande influence, de recueillir des renseignements importants sur la concurrence, d établir des partenariats, de maintenir des relations sur les plans personnels et institutionnels et de mener des activités de recrutement d étudiants de façon directe et indirecte (en faisant, par exemple, la promotion des possibilités d échanges d étudiants, de cotutelles de thèse, etc.). La CREPUQ et les universités sont prêtes à intensifier leurs efforts pour contribuer aux objectifs gouvernementaux en cette matière. Par ailleurs, le gouvernement du Québec doit s engager fermement et démontrer concrètement sa volonté de travailler de façon concertée avec les universités québécoises en les soutenant dans leurs efforts de promotion de l offre éducative, de recrutement et d intégration des étudiants étrangers. À cette fin, le prochain budget devrait prévoir une enveloppe récurrente significative destinée aux efforts institutionnels et collectifs des universités. 15

16 Recommandations de la CREPUQ Consultations prébudgétaires CREPUQ UNE TROISIÈME RECOMMANDATION : ASSURER LE FINANCEMENT DE L ÉQUITÉ SALARIALE DANS LES UNIVERSITÉS En 1996, l Assemblée nationale du Québec adoptait la Loi sur l équité salariale. Cette Loi vise à corriger la discrimination systémique à l égard des emplois traditionnellement ou majoritairement féminins. Elle a pour objet de combler, à l intérieur d une même organisation ou entreprise, les écarts salariaux à l égard des personnes qui occupent des emplois dans des catégories d emplois à prédominance féminine. Le principe de l'équité salariale va plus loin que celui du «salaire égal pour un travail égal», puisqu'il exige un «salaire égal pour un travail différent, mais équivalent». L équité salariale vise ainsi à mettre fin à la discrimination systémique fondée sur le sexe qui découle notamment de stéréotypes et de préjugés sociaux. Les universités ont rempli leurs obligations en matière d équité salariale En tant qu employeurs, les universités sont tenues de réaliser l'équité salariale entre leurs différentes catégories d emplois. Pour ce faire, elles ont mené d importants travaux à la suite de l entrée en vigueur de la Loi sur l équité salariale. Dans chaque établissement, des comités d équité salariale ont été formés et les catégories d'emplois à prédominance féminine ont été comparées aux catégories d'emplois à prédominance masculine. Lorsque la comparaison a mis en évidence que la rémunération des catégories féminines était inférieure à celle des catégories masculines de valeur comparable, des ajustements salariaux ont été effectués pour les catégories féminines, conformément à la Loi. Grâce aux efforts ainsi déployés, l équité salariale est maintenant assurée dans les établissements universitaires québécois. Dans l ensemble du secteur public et parapublic, des travaux similaires ont été réalisés afin d assurer la mise en œuvre de la Loi sur l équité salariale. Ce fut notamment le cas à l ordre d enseignement primaire-secondaire, à l ordre d enseignement collégial, dans le secteur de la santé et des services sociaux et dans la fonction publique provinciale. D ailleurs, tous ces secteurs ont bénéficié d un ajustement de leurs masses salariales afin de tenir compte des coûts ponctuels et récurrents découlant de la mise en œuvre de l équité salariale. Seules les universités n ont toujours pas été compensées financièrement, et ce, bien qu elles aient pleinement rempli leurs obligations en matière d équité salariale. Cette situation a des conséquences immédiates sur la situation financière des établissements universitaires et influence directement leurs choix budgétaires. En effet, étant donné que l atteinte de l équité salariale constitue une obligation légale, les conseils d administration des établissements universitaires n ont d autre choix que de débourser les sommes requises à même leurs budgets de fonctionnement, ce qui limite d autant les ressources disponibles pour la formation, les services offerts aux étudiants ou investir dans la recherche. 16

17 CREPUQ Recommandations de la CREPUQ Consultations prébudgétaires Le financement de l équité salariale dans les universités n est pas encore réglé Pour l ensemble des établissements universitaires du Québec, la mise en œuvre de la Loi sur l équité salariale a ainsi nécessité des déboursés de l ordre de 160 M$ entre novembre 2001 et mai 2010; somme à laquelle il faut ajouter des coûts récurrents, estimés à 18 M$ pour l année Dès 2006, la CREPUQ a entamé des discussions avec le ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) afin que l enveloppe globale de la masse salariale des universités soit augmentée de manière à tenir compte des coûts inhérents à l équité salariale. En avril 2009, la CREPUQ poursuivait ses démarches auprès du MELS en lui fournissant des estimations basées sur une première collecte de données et tenant compte des paramètres du cadre budgétaire du Conseil du trésor. En vertu de ces estimations et du cadre budgétaire du Conseil du trésor, la demande de la CREPUQ se résume comme suit : a) Un ajustement forfaitaire global et uniforme correspondant à 4,4 % de la masse salariale de chaque établissement selon les règles budgétaires de pour couvrir les coûts de l équité salariale et les autres coûts en découlant, pour la période du 21 novembre 2001 au 31 mai 2010, soit un montant de l ordre de 62 M$. b) Et un ajustement uniforme pour couvrir le coût récurrent de l équité salariale (et les autres ajustements salariaux en découlant) à compter de Selon les données disponibles en avril 2009, le coût récurrent devait s établir à l intérieur de la fourchette allant de 0,5 % à 1 % de la masse salariale totale. Le coût correspondant à un point de pourcentage est de l ordre de 14 M$. La Loi sur l équité salariale prévoit que des opérations doivent être menées périodiquement pour assurer le maintien de l équité. Les coûts reliés au maintien de l équité ne sont pas encore déterminés pour le réseau universitaire et viendront s ajouter ultérieurement aux coûts récurrents. À la suite d une deuxième collecte de données menées en 2010, on sait maintenant que les coûts récurrents se situent plutôt dans la partie supérieure de la fourchette et représentent environ 1,1 % par année. Au cours des cinq dernières années, la CREPUQ a effectué des travaux importants afin d assurer le financement de l équité salariale dans les universités, travaux qui n ont toujours pas donné de résultats probants. Quinze ans après l entrée en vigueur de la Loi, il est temps de régler définitivement la question du financement de l équité salariale au sein du système universitaire québécois. Les universités ont pleinement rempli leurs obligations en matière d équité salariale et les collectes de données menées sous la responsabilité de la CREPUQ ont permis d établir un portrait clair de la situation. C est pourquoi le prochain budget devrait prévoir les ressources financières nécessaires afin que les universités soient justement compensées à l égard du dossier de l équité salariale. 17

18 500, rue Sherbrooke Ouest Bureau 200 Montréal QC H3A 3C6

Le Parlement jeunesse du Québec PARLEMENT JEUNESSE DU QUÉBEC 64 E LÉGISLATURE. Projet de loi n 1

Le Parlement jeunesse du Québec PARLEMENT JEUNESSE DU QUÉBEC 64 E LÉGISLATURE. Projet de loi n 1 Le Parlement jeunesse du Québec PARLEMENT JEUNESSE DU QUÉBEC 64 E LÉGISLATURE Projet de loi n 1 Loi sur la représentativité des sexes sur le marché du travail Présenté par Mme Jade Boivin Ministre du Travail

Plus en détail

ENTENTE À INTERVENIR. entre d une part : LE GOUVERNEMENT DU QUÉBEC. et d autre part :

ENTENTE À INTERVENIR. entre d une part : LE GOUVERNEMENT DU QUÉBEC. et d autre part : ENTENTE À INTERVENIR entre d une part : LE GOUVERNEMENT DU QUÉBEC et d autre part : LE SECRÉTARIAT INTERSYNDICAL DES SERVICES PUBLICS (SISP) LA CONFÉDÉRATION DES SYNDICATS NATIONAUX (CSN) LA FÉDÉRATION

Plus en détail

le système universitaire québécois : données et indicateurs

le système universitaire québécois : données et indicateurs le système universitaire québécois : données et indicateurs No de publication : 2006.04 Dépôt légal 3 e trimestre 2006 Bibliothèque et Archives nationales du Québec Bibliothèque et Archives Canada ISBN

Plus en détail

Politique des stages. Direction des études

Politique des stages. Direction des études Direction des études Service des programmes et de la réussite scolaire Politique des stages Recommandée par la Commission des études du 6 décembre 2011 Adoptée par le conseil d administration du 15 mai

Plus en détail

Gouvernement du Québec Ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport, 08-00031 ISBN 978-2-550-52679-7 (version imprimée) ISBN 978-2-550-52680-3

Gouvernement du Québec Ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport, 08-00031 ISBN 978-2-550-52679-7 (version imprimée) ISBN 978-2-550-52680-3 IV Gouvernement du Québec Ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport, 08-00031 ISBN 978-2-550-52679-7 (version imprimée) ISBN 978-2-550-52680-3 (PDF) Dépôt légal Bibliothèque et Archives nationales

Plus en détail

Consultation sur le référencement entre assureurs de dommages et carrossiers. Commentaires présentés à L Autorité des marchés financiers

Consultation sur le référencement entre assureurs de dommages et carrossiers. Commentaires présentés à L Autorité des marchés financiers entre assureurs de dommages et carrossiers Commentaires présentés à L Autorité des marchés financiers Novembre 2006 entre assureurs de dommages et carrossiers 2 PRÉAMBULE Le Groupement des assureurs automobiles

Plus en détail

BULLETIN QUESTIONS-RÉPONSES PROGRAMME D ÉQUITÉ SALARIALE

BULLETIN QUESTIONS-RÉPONSES PROGRAMME D ÉQUITÉ SALARIALE BULLETIN QUESTIONS-RÉPONSES PROGRAMME D ÉQUITÉ SALARIALE La Ville de Montréal et le Syndicat des fonctionnaires municipaux de Montréal (SCFP) LE 9 FÉVRIER 2011 Dans le cadre du deuxième affichage faisant

Plus en détail

MISE À JOUR ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DE L AUTOMNE 2014 QUÉBEC

MISE À JOUR ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DE L AUTOMNE 2014 QUÉBEC MISE À JOUR ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DE L AUTOMNE 2014 QUÉBEC Le 2 décembre 2014 TABLE DES MATIÈRES Introduction Mesures de relance économique Mesures visant l atteinte et le maintien de l équilibre budgétaire

Plus en détail

«Pour une pleine participation des retraités et des ainés au développement régional le modèle coopératif»

«Pour une pleine participation des retraités et des ainés au développement régional le modèle coopératif» Conférence de M. Claude Quintin Présentée lors de la journée de mobilisation et de consultation sous le thème; «Pour une pleine participation des retraités et des ainés au développement régional le modèle

Plus en détail

Le M.B.A. professionnel

Le M.B.A. professionnel Le M.B.A. professionnel Un M.B.A. à temps partiel pour les professionnels qui travaillent un programme unique Le nouveau M.B.A. professionnel de la Faculté de gestion Desautels de l Université McGill est

Plus en détail

L éducation au Québec : L état de la situation

L éducation au Québec : L état de la situation Préscolaire Primaire Secondaire Collégial Universitaire 43101 45 509 93969 68 331 110 297 151 845 241019 251 612 240 980 251 237 L éducation au Québec : L état de la situation L éducation est un des sujets

Plus en détail

Le Fonds de solidarité FTQ : Partie prenante à la solution pour l industrie du capital de risque au Canada

Le Fonds de solidarité FTQ : Partie prenante à la solution pour l industrie du capital de risque au Canada Le Fonds de solidarité FTQ : Partie prenante à la solution pour l industrie du capital de risque au Canada Rôle clé dans la structuration de l industrie du CR Modèle de création d emplois de qualité et

Plus en détail

I ON S S IR E OI R ULT U R A MO S AV LE LIVRE, AU CŒUR DE LA CULTURE. Plan d action sur le livre

I ON S S IR E OI R ULT U R A MO S AV LE LIVRE, AU CŒUR DE LA CULTURE. Plan d action sur le livre P A HI S S S T C R I ON M Ê IR E ULT U R A MO V ÉM E O IR E UR S AV OI R E LE LIVRE, AU CŒUR DE LA CULTURE Plan d action sur le livre OCCUPATION : DÉVOREUSE DE LIVRES VOTRE LIBRAIRE, AUTEUR DE PETITS BONHEURS

Plus en détail

COMMISSION DE L ÉQUITÉ SALARIALE

COMMISSION DE L ÉQUITÉ SALARIALE COMMISSION DE L ÉQUITÉ SALARIALE Dossier n o : 36455 FRA Québec, le : 17 février 2015 Membre : Sophie Raymond, commissaire Commission de l équité salariale et 9061 1674 Québec inc. (connue sous le nom

Plus en détail

CHARTE DES UNIVERSITÉS EUROPÉENNES POUR L APPRENTISSAGE TOUT AU LONG DE LA VIE

CHARTE DES UNIVERSITÉS EUROPÉENNES POUR L APPRENTISSAGE TOUT AU LONG DE LA VIE CHARTE DES UNIVERSITÉS EUROPÉENNES POUR L APPRENTISSAGE TOUT AU LONG DE LA VIE European University Association Association Européenne de l'université Copyright 2008 par l Association Européenne de l Université

Plus en détail

Étapes suivantes du plan d action du Manitoba

Étapes suivantes du plan d action du Manitoba Juillet 2005 Pour aller de l avant : L apprentissage et la garde des jeunes enfants Étapes suivantes du plan d action du Manitoba Introduction En novembre 1999, le gouvernement du Manitoba a confirmé son

Plus en détail

August 2014. ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances

August 2014. ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances August 2014 ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances Résumé L Association canadienne de la construction (ACC) représente 20 000 entreprises membres

Plus en détail

Sommet pleines voiles / Groupe de travail sur l autosuffisance : domaines d intérêt communs

Sommet pleines voiles / Groupe de travail sur l autosuffisance : domaines d intérêt communs Sommet pleines voiles / Groupe de travail sur l autosuffisance : domaines d intérêt communs Lors du Sommet pleines voiles en janvier 2007, la Commission des valeurs mobilières du Nouveau-Brunswick a publié

Plus en détail

Présentation au Comité permanent des finances de la Chambre des communes Mémoire prébudgétaire 2015 31 juillet 2014

Présentation au Comité permanent des finances de la Chambre des communes Mémoire prébudgétaire 2015 31 juillet 2014 Présentation au Comité permanent des finances de la Chambre des communes Mémoire prébudgétaire 2015 31 juillet 2014 Ingénieurs Canada 1100-180, rue Elgin Ottawa (Ontario) K2P 2K3 Au sujet d Ingénieurs

Plus en détail

RIGUEUR RESPONSABILITÉ DANS LA GESTION DES DÉPENSES

RIGUEUR RESPONSABILITÉ DANS LA GESTION DES DÉPENSES RIGUEUR ET RESPONSABILITÉ DANS LA GESTION DES DÉPENSES RIGUEUR ET RESPONSABILITÉ DANS LA GESTION DES DÉPENSES «... des choix plus rigoureux et responsables s imposent.» Rigueur et responsabilité dans

Plus en détail

Une nouvelle vision de l épargne-retraite collective ÉPARGNE-RETRAITE COLLECTIVE. Produits d épargne-retraite collective

Une nouvelle vision de l épargne-retraite collective ÉPARGNE-RETRAITE COLLECTIVE. Produits d épargne-retraite collective Une nouvelle vision de l épargne-retraite collective ÉPARGNE-RETRAITE COLLECTIVE Produits d épargne-retraite collective Comment choisir votre régime d épargne-retraite collective? Si vous êtes à l étape

Plus en détail

Table des matières Mise en contexte...3 Historique...3 1995...3 Lettre d entente no 54... 3 1996...3 Diagnostic du plan Imbeault, le plan qui est

Table des matières Mise en contexte...3 Historique...3 1995...3 Lettre d entente no 54... 3 1996...3 Diagnostic du plan Imbeault, le plan qui est Section locale 2000 Table des matières Mise en contexte...3 Historique...3 1995...3 Lettre d entente no 54... 3 1996...3 Diagnostic du plan Imbeault, le plan qui est actuellement en vigueur... 3 1997...3

Plus en détail

Québec:: Rapport de la Commission de révision permanente des programmes. Novembre 2014

Québec:: Rapport de la Commission de révision permanente des programmes. Novembre 2014 Avis au lecteur sur l accessibilité : Ce document est conforme au standard du gouvernement du Québec SGQRI 008-02 afin d être accessible à toute personne handicapée ou non. Toutes les notices entre accolades

Plus en détail

Foire aux questions. 1. Comment savoir quels ajustements s appliquent aux trois fonctions suivantes :

Foire aux questions. 1. Comment savoir quels ajustements s appliquent aux trois fonctions suivantes : Foire aux questions Mise à jour le 5 janvier 2011 Liste des questions 1. Comment savoir quels ajustements s appliquent aux trois fonctions suivantes : Technicien / Technicienne en coordination du travail

Plus en détail

PRIORITÉS POUR LE BUDGET FÉDÉRAL DE 2012

PRIORITÉS POUR LE BUDGET FÉDÉRAL DE 2012 PRIORITÉS POUR LE BUDGET FÉDÉRAL DE 2012 DOCUMENT PRÉPARÉ PAR L ASSOCIATION CANADIENNE DES COMPAGNIES D ASSURANCE MUTUELLES À L INTENTION DU COMITÉ PERMANENT DES FINANCES DE LA CHAMBRE DES COMMUNES Août

Plus en détail

Consultations prébudgétaires 2011-2012

Consultations prébudgétaires 2011-2012 Présenté au Comité permanent des finances de la Chambre des communes 12 août 2011 Sommaire Dans le cadre des consultations prébudgétaires du Comité permanent des finances de la Chambre des communes, le

Plus en détail

MÉMOIRE CONSEIL QUÉBÉCOIS DU COMMERCE DE DÉTAIL SUR LE DOCUMENT DE CONSULTATION VERS UN RÉGIME DE RENTES DU QUÉBEC RENFORCÉ ET PLUS ÉQUITABLE

MÉMOIRE CONSEIL QUÉBÉCOIS DU COMMERCE DE DÉTAIL SUR LE DOCUMENT DE CONSULTATION VERS UN RÉGIME DE RENTES DU QUÉBEC RENFORCÉ ET PLUS ÉQUITABLE MÉMOIRE DU CONSEIL QUÉBÉCOIS DU COMMERCE DE DÉTAIL SUR LE DOCUMENT DE CONSULTATION VERS UN RÉGIME DE RENTES DU QUÉBEC RENFORCÉ ET PLUS ÉQUITABLE PRÉSENTÉ À LA COMMISSION DES AFFAIRES SOCIALES AOÛT 2009

Plus en détail

RÈGLEMENT NUMÉRO 10 SUR LES CONDITIONS D ADMISSION AUX PROGRAMMES ET D INSCRIPTION AUX COURS

RÈGLEMENT NUMÉRO 10 SUR LES CONDITIONS D ADMISSION AUX PROGRAMMES ET D INSCRIPTION AUX COURS RÈGLEMENT NUMÉRO 10 SUR LES CONDITIONS D ADMISSION AUX PROGRAMMES ET D INSCRIPTION AUX COURS Adopté par le conseil d'administration lors de sa 224 e assemblée, le 11 décembre 2001 (résolution n o 1857)

Plus en détail

Transaction proposée entre Groupe TMX inc. et London Stock Exchange Group plc

Transaction proposée entre Groupe TMX inc. et London Stock Exchange Group plc Transaction proposée entre Groupe TMX inc. et London Stock Exchange Group plc Position de la FCCQ dans le cadre de la consultation publique tenue par l Autorité des marchés financiers 29 juin 2011 555,

Plus en détail

POLITIQUE INTERCULTURELLE

POLITIQUE INTERCULTURELLE POLITIQUE INTERCULTURELLE Adoptée à la 269 e réunion du conseil d administration du 21 septembre 2009 Politique interculturelle Préambule Le Collège de Maisonneuve évolue dans un contexte interculturel

Plus en détail

LA FINANCIÈRE AGRICOLE DU QUÉBEC PLAN D ACTION DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2013-2015

LA FINANCIÈRE AGRICOLE DU QUÉBEC PLAN D ACTION DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2013-2015 LA FINANCIÈRE AGRICOLE DU QUÉBEC PLAN D ACTION DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2013-2015 Table des matières Message du président-directeur général 3 Orientation gouvernementale 1 : Informer, sensibiliser, éduquer,

Plus en détail

Une école adaptée à tous ses élèves

Une école adaptée à tous ses élèves PRENDRE LE VIRAGE DU SUCCÈS Une école adaptée à tous ses élèves PLAN D'ACTION EN MATIÈRE D'ADAPTATION SCOLAIRE Québec Ministère de l'éducation Une école adaptée à tous ses élèves PRENDRE LE VIRAGE DU SUCCÈS

Plus en détail

MÉMOIRE DU PARTI LIBÉRAL DU QUÉBEC

MÉMOIRE DU PARTI LIBÉRAL DU QUÉBEC Sommet sur l enseignement supérieur MÉMOIRE DU PARTI LIBÉRAL DU QUÉBEC Enseignement supérieur qualité accessibilité et équité Introduction L enseignement supérieur et la recherche sont parmi les leviers

Plus en détail

ÉNERGISER L AVENIR Étude d information sur le marché du travail 2008

ÉNERGISER L AVENIR Étude d information sur le marché du travail 2008 Construire un avenir brillant ÉNERGISER L AVENIR Étude d information sur le marché du travail 2008 www.avenirbrillant.ca Financé par le gouvernement du Canada par l entremise du Programme des conseils

Plus en détail

En avril 2006, un citoyen produit sa déclaration de revenus 2005. En septembre de la même année, il constate une erreur dans sa déclaration initiale et produit une déclaration amendée à laquelle il joint

Plus en détail

Devenir un gestionnaire de personnes

Devenir un gestionnaire de personnes Devenir un gestionnaire de personnes SÉRIE PARTENAIRES EN AFFAIRES Déterminer vos besoins Trouver les bonnes personnes Conserver les bons employés SÉRIE PARTENAIRES EN AFFAIRES Le passage de personne d

Plus en détail

Un gouvernement qui agit en misant sur l investissement privé

Un gouvernement qui agit en misant sur l investissement privé Cabinet du ministre Communiqué de presse BUDGET 2013-2014 COMMUNIQUÉ N 2 BUDGET 2013-2014 Un gouvernement qui agit en misant sur l investissement privé Québec, le 20 novembre 2012 «Pour accélérer la croissance

Plus en détail

Pour l exclusion des offices d habitation des décrets sur le personnel d entretien des édifices publics

Pour l exclusion des offices d habitation des décrets sur le personnel d entretien des édifices publics Pour l exclusion des offices d habitation des décrets sur le personnel d entretien des édifices publics Mémoire présenté au ministère du Travail dans le cadre de la consultation de la Loi sur les décrets

Plus en détail

Évaluation périodique du programme MBA coop Résumé Faculté d administration

Évaluation périodique du programme MBA coop Résumé Faculté d administration Évaluation périodique du programme MBA coop Résumé Faculté d admini istration Mai 2012 1 Le programme de maîtrise en administration des affaires, cheminement coopératif (MBA Coop) de la Faculté d administration

Plus en détail

Pour la prospérité : investissons dans le développement social du Québec

Pour la prospérité : investissons dans le développement social du Québec Pour la prospérité : investissons dans le développement social du Québec Présentation à la ministre des Finances du Québec, Mme Monique Jérôme-Forget lors des consultations prébudgétaires le 14 février

Plus en détail

Sources de revenu et autonomie des immigrants âgés au Canada SOMMAIRE

Sources de revenu et autonomie des immigrants âgés au Canada SOMMAIRE Sources de revenu et autonomie des immigrants âgés au Canada SOMMAIRE Préparé pour la Conférence économique 2005, Ottawa 10 mai 2005 Colleen Dempsey Recherche et statistiques stratégiques Citoyenneté et

Plus en détail

ENTENTE DE PRINCIPE INTERVENUE ENTRE LA FMOQ ET LE MSSS AFIN D ACCROÎTRE ET D AMÉLIORER L ACCESSIBILITÉ AUX SERVICES MÉDICAUX DE PREMIÈRE LIGNE

ENTENTE DE PRINCIPE INTERVENUE ENTRE LA FMOQ ET LE MSSS AFIN D ACCROÎTRE ET D AMÉLIORER L ACCESSIBILITÉ AUX SERVICES MÉDICAUX DE PREMIÈRE LIGNE ENTENTE DE PRINCIPE INTERVENUE ENTRE LA FMOQ ET LE MSSS AFIN D ACCROÎTRE ET D AMÉLIORER L ACCESSIBILITÉ AUX SERVICES MÉDICAUX DE PREMIÈRE LIGNE CONSIDÉRANT les réels problèmes d accessibilité aux services

Plus en détail

6.0 Dépenses de santé et situation budgétaire des gouvernements provinciaux et territoriaux

6.0 Dépenses de santé et situation budgétaire des gouvernements provinciaux et territoriaux 6.0 Dépenses de santé et situation budgétaire des gouvernements provinciaux et territoriaux En 2013, on prévoit que les dépenses de santé des gouvernements provinciaux et territoriaux atteindront 138,3

Plus en détail

Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC

Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC Automne 2014 Le point sur la situation économique et financière du québec NOTE La forme masculine utilisée dans le texte désigne

Plus en détail

Passeport pour ma réussite : Mentorat Vivez comme si vous mourrez demain. Apprenez comme si vous vivrez éternellement Gandhi

Passeport pour ma réussite : Mentorat Vivez comme si vous mourrez demain. Apprenez comme si vous vivrez éternellement Gandhi Passeport pour ma réussite : Mentorat Vivez comme si vous mourrez demain. Apprenez comme si vous vivrez éternellement Gandhi Éléments principaux de Passeport pour ma réussite Passeport pour ma réussite

Plus en détail

Recherche et relations internationales (RRI) Elisa Pylkkanen Directrice adjointe, partenariats internationaux

Recherche et relations internationales (RRI) Elisa Pylkkanen Directrice adjointe, partenariats internationaux Recherche et relations internationales (RRI) Elisa Pylkkanen Directrice adjointe, partenariats internationaux ADARUQ - Novembre 2013 RRI : Un aperçu «Habiliter, faciliter, créer des liens» Habiliter les

Plus en détail

COMMISSION DE L ÉQUITÉ SALARIALE

COMMISSION DE L ÉQUITÉ SALARIALE COMMISSION DE L ÉQUITÉ SALARIALE Dossier n o : 16085 FRA Québec, le : 17 janvier 2013 Membres : Marie Rinfret, présidente Sophie Raymond, commissaire Personne salariée Partie plaignante et Auberge du Portage

Plus en détail

GUIDE D ENCADREMENT DES STAGES EN MILIEU DE TRAVAIL POUR LES ÉTUDIANTS INSCRITS À UN PROGRAMME DE DESS OU DE MAÎTRISE PROFESSIONNELLE ADMISSIBLE

GUIDE D ENCADREMENT DES STAGES EN MILIEU DE TRAVAIL POUR LES ÉTUDIANTS INSCRITS À UN PROGRAMME DE DESS OU DE MAÎTRISE PROFESSIONNELLE ADMISSIBLE DIRECTION DES AFFAIRES ACADÉMIQUES ET INTERNATIONALES GUIDE D ENCADREMENT DES STAGES EN MILIEU DE TRAVAIL POUR LES ÉTUDIANTS INSCRITS À UN PROGRAMME DE DESS OU DE MAÎTRISE PROFESSIONNELLE ADMISSIBLE Document

Plus en détail

LES ORGANISMES DE BIENFAISANCE, LES CITOYENS ET LE GOUVERNEMENT FÉDÉRAL :

LES ORGANISMES DE BIENFAISANCE, LES CITOYENS ET LE GOUVERNEMENT FÉDÉRAL : LES ORGANISMES DE BIENFAISANCE, LES CITOYENS ET LE GOUVERNEMENT FÉDÉRAL : UN PARTENARIAT POUR BÂTIR DES COLLECTIVITÉS PLUS FORTES, PLUS PROSPÈRES ET PLUS DYNAMIQUES Mémoire prébudgétaire présenté par Imagine

Plus en détail

6.1 L UNIVERSITÉ RECHERCHE... 5... 6

6.1 L UNIVERSITÉ RECHERCHE... 5... 6 DIRECTIVE 2600-035 TITRE : ADOPTION : Comité de direction de l Université Résolution : CD-2008-07-08 ENTRÉE EN VIGUEUR : 8 juillet 2008 MODIFICATION : Comité de direction de l Université Résolution : CD-2014-04-08-05

Plus en détail

POLITIQUE D OCTROI DES DONS ET COMMANDITES

POLITIQUE D OCTROI DES DONS ET COMMANDITES POLITIQUE D OCTROI DES DONS ET COMMANDITES Groupe Affaires corporatives et secrétariat général 19 avril 2013 TABLE DES MATIÈRES 1. CADRE GÉNÉRAL...3 1.1 Politique NOTRE RÔLE SOCIAL...3 1.2 Imputabilité...3

Plus en détail

Mémoire présenté par la Confédération des syndicats nationaux (CSN) à la Commission des finances publiques

Mémoire présenté par la Confédération des syndicats nationaux (CSN) à la Commission des finances publiques Mémoire présenté par la Confédération des syndicats nationaux (CSN) à la Commission des finances publiques sur le projet de loi n o 15, Loi sur la gestion et le contrôle des effectifs des ministères, des

Plus en détail

COMMISSION DE L ÉQUITÉ SALARIALE

COMMISSION DE L ÉQUITÉ SALARIALE COMMISSION DE L ÉQUITÉ SALARIALE Dossier n o : 6726 FRA Québec, le : 20 février 2013 Membres : Marie Rinfret, présidente Sophie Raymond, commissaire Personne salariée Partie plaignante et Centre d accueil

Plus en détail

Les étudiants dans le rouge : l impact de l endettement étudiant

Les étudiants dans le rouge : l impact de l endettement étudiant Page1 Volume 4, numéro 1 Les étudiants dans le rouge : l impact de l endettement étudiant Extraits de «Endettement étudiant : État des lieux, déterminants et impacts», Fédération étudiante universitaire

Plus en détail

ET LES DISPONIBILITÉ ARMÉES NATIONALE. 1 er mars

ET LES DISPONIBILITÉ ARMÉES NATIONALE. 1 er mars Association des collèges communautaires du Canada LES COLLÈGES ET LES INSTITUTS CONTRIBUENT AU MAINTIEN DISPONIBILITÉ OPÉRATIONNELLE DES FORCES ARMÉES CANADIENNES PAR LA FORMATION ET LE RECRUTEMENT EN

Plus en détail

Document d information sur les protections d assurance souscrites par l Université Laval à l intention des étudiants

Document d information sur les protections d assurance souscrites par l Université Laval à l intention des étudiants Document d information sur les protections d assurance souscrites par l Université Laval à l intention des étudiants MISE EN GARDE Les informations contenues dans ce document visent strictement à faciliter

Plus en détail

Présentation du Programme Excellence CSJV Boursier

Présentation du Programme Excellence CSJV Boursier Présentation du Programme Excellence CSJV Boursier Collège St-Jean-Vianney 12630, boul. Gouin Est Montréal H1C 1B9 Tél. 514-648-3821 www.st-jean-vianney.qc.ca Mise en contexte Depuis plusieurs années,

Plus en détail

STRATÉGIE DES DÉPENSES DE GESTION RIGUEUR ET RESPONSABILITÉ

STRATÉGIE DES DÉPENSES DE GESTION RIGUEUR ET RESPONSABILITÉ STRATÉGIE DE GESTION DES DÉPENSES RIGUEUR ET RESPONSABILITÉ STRATÉGIE DE GESTION DES DÉPENSES STRATÉGIE DE GESTION DES DÉPENSES Stratégie de gestion des dépenses Dépôt légal - Mars 2015 Bibliothèque et

Plus en détail

Document d information sur les protections d assurance souscrites par l Université Laval à l intention des étudiants

Document d information sur les protections d assurance souscrites par l Université Laval à l intention des étudiants Document d information sur les protections d assurance souscrites par l Université Laval à l intention des étudiants MISE EN GARDE Les informations contenues dans ce document visent strictement à faciliter

Plus en détail

Association canadienne de la construction. Mémoire prébudgétaire 2015

Association canadienne de la construction. Mémoire prébudgétaire 2015 Association canadienne de la construction Mémoire prébudgétaire 2015 Synopsis L Association canadienne de la construction (ACC) représente 20 000 entreprises de construction non résidentielle au Canada.

Plus en détail

Favoriser la création d emplois et la croissance dans l industrie et l innovation

Favoriser la création d emplois et la croissance dans l industrie et l innovation Un leadership fort Favoriser la création d emplois et la croissance dans l industrie et l innovation Le gouvernement Harper tient sa promesse de rétablir l équilibre budgétaire en 2015. Le Plan d action

Plus en détail

Introduction. Le Canada est un pays qui donne son plein rendement.

Introduction. Le Canada est un pays qui donne son plein rendement. le 23 mars 2004 «tout au long de notre histoire, les Canadiens ont été animés par une idée bien simple : que nous avons la responsabilité de faire en sorte que nos enfants et nos petits-enfants aient une

Plus en détail

Le statut des coopératives au Canada

Le statut des coopératives au Canada Le statut des coopératives au Canada Allocution de Marion Wrobel Vice-président, Politique et opérations Association des banquiers canadiens Devant le Comité spécial sur les coopératives de la Chambre

Plus en détail

Proposition en vue de la préparation du budget fédéral 2015

Proposition en vue de la préparation du budget fédéral 2015 Proposition en vue de la préparation du budget fédéral 2015 Recommandations pour appuyer la croissance et le développement de la production commerciale de biocarburants cellulosiques pour une économie

Plus en détail

UNE AMBITION TRIPARTITE POUR L EGALITE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES DANS L ENTREPRISE

UNE AMBITION TRIPARTITE POUR L EGALITE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES DANS L ENTREPRISE UNE AMBITION TRIPARTITE POUR L EGALITE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES DANS L ENTREPRISE La grande conférence sociale a permis d établir une feuille de route ambitieuse, qui engage ensemble l Etat, les

Plus en détail

le QuEbec POUR Enrichir Affirmer les valeurs communes de la société québécoise

le QuEbec POUR Enrichir Affirmer les valeurs communes de la société québécoise POUR Enrichir le QuEbec Mesures pour renforcer l action du Québec en matière d intégration des immigrants Affirmer les valeurs communes de la société québécoise Affirmer les valeurs communes de la société

Plus en détail

Soutien aux projets structurants de valorisation de transfert Direction du Soutien à l innovation technologique et sociale

Soutien aux projets structurants de valorisation de transfert Direction du Soutien à l innovation technologique et sociale Soutien aux projets structurants de valorisation de transfert Direction du Soutien à l innovation technologique et sociale Plan de la présentation Le secteur Recherche, innovation et science citoyenne

Plus en détail

Ligne directrice sur les simulations de crise à l intention des régimes de retraite assortis de dispositions à prestations déterminées

Ligne directrice sur les simulations de crise à l intention des régimes de retraite assortis de dispositions à prestations déterminées Ligne directrice Objet : Ligne directrice sur les simulations de crise à l intention des régimes de retraite assortis de dispositions à prestations déterminées Date : Introduction La simulation de crise

Plus en détail

Politique d aménagement linguistique de l Ontario pour l éducation postsecondaire et la formation en langue française

Politique d aménagement linguistique de l Ontario pour l éducation postsecondaire et la formation en langue française Politique d aménagement linguistique de l Ontario pour l éducation postsecondaire et la formation en langue française 2011 Message du ministre L Ontario a besoin d un système d éducation postsecondaire

Plus en détail

Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté

Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté 18 ans après le référendum de 1995 Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté présenté par Marcel Leblanc, économiste pour le comité de travail sur la souveraineté

Plus en détail

Rapport sur le budget du Québec

Rapport sur le budget du Québec le 21 avril 2005 Rapport sur le budget du Québec Faits saillants Introduction Taux d imposition d une société est augmenté Instauration d un taux d imposition pour la petite entreprise Les taux de la taxe

Plus en détail

Demande d admission Candidats étrangers

Demande d admission Candidats étrangers Demande d admission Candidats étrangers Ce document contient les instructions et le formulaire qui vous permettront de déposer une demande d admission à l UQAM. Vous y trouverez également, la liste des

Plus en détail

SOMMAIRE. AVRIL 2013 TECHNOLOGIE ÉTUDE POINTS DE VUE BDC Recherche et intelligence de marché de BDC TABLE DES MATIÈRES

SOMMAIRE. AVRIL 2013 TECHNOLOGIE ÉTUDE POINTS DE VUE BDC Recherche et intelligence de marché de BDC TABLE DES MATIÈRES AVRIL 2013 TECHNOLOGIE ÉTUDE POINTS DE VUE BDC Recherche et intelligence de marché de BDC TABLE DES MATIÈRES Faits saillants du sondage 2 Contexte et méthode de sondage 3 Profil des répondants 3 Investissements

Plus en détail

Guide d utilisation en lien avec le canevas de base du plan d intervention

Guide d utilisation en lien avec le canevas de base du plan d intervention Guide d utilisation en lien avec le canevas de base du plan d intervention Guide d utilisation en lien avec le canevas de base du plan d intervention À moins d indications contraires, toutes les définitions

Plus en détail

Vérification des procédures en fin d exercice

Vérification des procédures en fin d exercice Vérification des procédures en fin d exercice DIVERSIFICATION DE L ÉCONOMIE DE L OUEST CANADA Direction générale de la vérification et de l évaluation Décembre 2011 Table des matières 1.0 Résumé 1 2.0

Plus en détail

Le genre féminin utilisé dans ce document désigne aussi bien les femmes que les hommes.

Le genre féminin utilisé dans ce document désigne aussi bien les femmes que les hommes. Programme d intéressement pour l implantation du rôle de l infirmière praticienne spécialisée Modalités d application 15-919-04W RÉDACTION Direction des soins infirmiers Direction générale des services

Plus en détail

Plan stratégique 2012-2017

Plan stratégique 2012-2017 Plan stratégique 2012-2017 Présentation Le Plan stratégique 2012-2017 présente ce que Polytechnique Montréal s'engage à accomplir durant les cinq prochaines années dans le but de poursuivre sa mission,

Plus en détail

le plan stratégique de l Université d Ottawa

le plan stratégique de l Université d Ottawa le plan stratégique de l Université d Ottawa uottawa : un bilan éloquent L Université d Ottawa fait partie des grandes universités canadiennes. Ces dernières années, nous avons connu une croissance et

Plus en détail

Vers l amélioration continue

Vers l amélioration continue Vers l amélioration continue Devis d évaluation et planification des travaux sur l assurance qualité Document recommandé par le comité de suivi du Plan stratégique, le comité de Régie interne et la Commission

Plus en détail

La Régie des rentes du Québec

La Régie des rentes du Québec La Régie des rentes du Québec La Régie des rentes du Québec est chargée d appliquer la Loi sur le régime de rentes du Québec et la Loi sur les régimes complémentaires de retraite. De plus, elle administre

Plus en détail

LE RENOUVEAU PÉDAGOGIQUE

LE RENOUVEAU PÉDAGOGIQUE LE RENOUVEAU PÉDAGOGIQUE Ce qui définit «le changement» préscolaire primaire secondaire Gouvernement du Québec Ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport, 2005-05-00511 ISBN 2-550-45274-7 (version

Plus en détail

Guide sur les mutuelles de formation. Règlement sur les mutuelles de formation

Guide sur les mutuelles de formation. Règlement sur les mutuelles de formation Guide sur les mutuelles de formation Règlement sur les mutuelles de formation ÉDITION AVRIL 2008 Dans le cadre d une entente de délégation prévue par la Loi sur le ministère de l Emploi et de la Solidarité

Plus en détail

Appel à l action relativement au chômage, au sous-emploi et à la pénurie de main-d œuvre qualifiée

Appel à l action relativement au chômage, au sous-emploi et à la pénurie de main-d œuvre qualifiée Appel à l action relativement au chômage, au sous-emploi et à la pénurie de main-d œuvre qualifiée Introduction Les diplômés des universités et des collèges du Canada sont confrontés à des taux inacceptables

Plus en détail

Inscriptions au trimestre d automne 2012 : quelques observations

Inscriptions au trimestre d automne 2012 : quelques observations Inscriptions au trimestre d automne 2012 : quelques observations Légère hausse des inscriptions Au trimestre d automne 2012, 294 911 étudiantes et étudiants se sont inscrits dans les universités québécoises,

Plus en détail

D assurance-vie avec participation

D assurance-vie avec participation D assurance-vie avec participation Le Réalisateur Patrimoine et Le Réalisateur Succession Michel Poulin,Pl,fin. Expert-conseil Régional De Commercialisation Ordre du jour Aperçu de l assurance-vie avec

Plus en détail

Pierre Marchand Consultant

Pierre Marchand Consultant Pierre Marchand Consultant 1 Avant-propos Mot de bienvenue Présentation du formateur Logistique Mise en garde Modifications par rapport à 2012-2013 Les exemples présentés proviennent des paramètres de

Plus en détail

Le 15 décembre 2014 ADOPTION DE LA LOI FAVORISANT LA SANTÉ FINANCIÈRE ET LA SUIVEZ RETRAITESAI SUR. Numéro 14-22

Le 15 décembre 2014 ADOPTION DE LA LOI FAVORISANT LA SANTÉ FINANCIÈRE ET LA SUIVEZ RETRAITESAI SUR. Numéro 14-22 SOMMAIRE Restructuration obligatoire pour tous les régimes Processus de restructuration Autres dispositions Tableau des principaux amendements depuis le 12 juin 2014 ADOPTION DE LA LOI FAVORISANT LA SANTÉ

Plus en détail

Régime enregistré d épargne-études (REEE) Le REEE, un jeu d enfant

Régime enregistré d épargne-études (REEE) Le REEE, un jeu d enfant Régime enregistré d épargne-études (REEE) Le REEE, un jeu d enfant Pour un avenir de classe Conçu pour vous aider à financer des études postsecondaires à temps plein ou à temps partiel, le REEE vous donne

Plus en détail

Plan d action de développement durable 2009-2015. Le développement durable, une question de culture

Plan d action de développement durable 2009-2015. Le développement durable, une question de culture Plan d action de développement durable 2009-2015 Le développement durable, une question de culture Révisé en mars 2013 Note importante Le gouvernement du Québec a autorisé le 29 février 2013 par décret

Plus en détail

Par Me Eric Théroux. Directeur général Affaires multilatérales et Engagements internationaux Ministère des Relations internationales du Québec

Par Me Eric Théroux. Directeur général Affaires multilatérales et Engagements internationaux Ministère des Relations internationales du Québec Par Me Eric Théroux Directeur général Affaires multilatérales et Engagements internationaux Ministère des Relations internationales du Québec L Entente France-Québec sur la reconnaissance mutuelle des

Plus en détail

Étude comparative sur les salaires et les échelles salariales des professeurs d université. Version finale. Présentée au

Étude comparative sur les salaires et les échelles salariales des professeurs d université. Version finale. Présentée au Étude comparative sur les salaires et les échelles salariales des professeurs d université Version finale Présentée au Syndicat général des professeurs et professeures de l Université de Montréal (SGPUM)

Plus en détail

Coup d œil sur les inégalités de revenus au

Coup d œil sur les inégalités de revenus au Coup d œil sur les inégalités de revenus au Québec L expression «nous les 99 %», qui avait servi de cri de ralliement des mouvements Occupy, résume les préoccupations que soulève la tendance mondiale à

Plus en détail

Financement d une entreprise étrangère qui exerce des activités au Canada

Financement d une entreprise étrangère qui exerce des activités au Canada Financement d une entreprise étrangère qui exerce des activités au Canada Le Canada offre des occasions d affaire à ceux qui souhaitent financer une entreprise étrangère au pays et présente tout un éventail

Plus en détail

Stratégies relatives au compte d épargne libre d impôt

Stratégies relatives au compte d épargne libre d impôt Stratégies relatives au compte d épargne libre d impôt Le gouvernement du Canada a annoncé la création du compte d épargne libre d impôt (CELI) à l occasion de son budget de 2008, puis a procédé à son

Plus en détail

DOCUMENT D INFORMATION. Septembre 2014 LA FISCALITÉ DES PARTICULIERS AU QUÉBEC

DOCUMENT D INFORMATION. Septembre 2014 LA FISCALITÉ DES PARTICULIERS AU QUÉBEC DOCUMENT D INFORMATION Septembre 2014 LA FISCALITÉ DES PARTICULIERS AU QUÉBEC document d information Septembre 2014 La fiscalité des particuliers au Québec NOTE La forme masculine utilisée dans le texte

Plus en détail

PASSEPORT INNOVATION Guide de présentation des demandes Janvier 2015

PASSEPORT INNOVATION Guide de présentation des demandes Janvier 2015 PASSEPORT Guide de présentation des demandes Janvier 2015 Le présent document a été produit par le ministère de l Économie, de l Innovation et des Exportations Coordination et rédaction Direction du soutien

Plus en détail

Pénuries de main-d oeuvre et mesures de transition professionnelle dans l industrie canadienne de l électricité

Pénuries de main-d oeuvre et mesures de transition professionnelle dans l industrie canadienne de l électricité Pénuries de main-d oeuvre et mesures de transition professionnelle dans l industrie canadienne de l électricité Sommaire Publié par le Conseil sectoriel de l électricité www.brightfutures.ca Le Conseil

Plus en détail

Le Plan libéral pour les soins familiaux

Le Plan libéral pour les soins familiaux Le Plan libéral pour les soins familiaux 1 Le Plan libéral pour les soins familiaux AUX CÔTÉS DES FAMILLES CANADIENNES Les membres d une famille s appuient entre eux. Les familles canadiennes veulent s

Plus en détail

La reddition de comptes dans le cadre du soutien à la mission globale

La reddition de comptes dans le cadre du soutien à la mission globale La reddition de comptes dans le cadre du soutien à la mission globale Programme de soutien aux organismes communautaires SERVICES SOCIAUX Édition : La Direction des communications du ministère de la Santé

Plus en détail

Bureau du commissaire du Centre de la sécurité des télécommunications

Bureau du commissaire du Centre de la sécurité des télécommunications Bureau du commissaire du Centre de la sécurité des télécommunications 2009-2010 Rapport sur les plans et les priorités L honorable Peter Gordon MacKay, C.P., député Ministre de la Défense nationale TABLE

Plus en détail