EVAluation du RISque résiduel de Transmission du VIH chez des HSH traités ayant une charge virale plasmatique indétectable Jade GHOSN

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1 EVAluation du RISque résiduel de Transmission du VIH chez des HSH traités ayant une charge virale plasmatique indétectable Jade GHOSN UF de Thérapeutique en Immuno- Infectiologie CHU Hôtel-Dieu EA 3620, Université Paris Descartes

2 Traitement ARV efficace et risque de transmission Les personnes séropositives ne souffrant d aucune MST et suivant un traitement antirétroviral efficace ne transmettent pas le VIH par voie sexuelle (Vernazza P, Hirschel B, Bernasconi E, Flepp M, Bull. med. Suisses 2008)

3 Impact du traitement antirétroviral sur la charge virale dans le sperme -- Etudes : peu nombreuses, transversales, faible effectif 5 à 30% de dissociation sang/sperme (1-3) -Etudes longitudinales avec effectif important uniquement dans un contexte d Aide Médicale à la Procréation: 3 à 5% de dissociation sang/sperme (4-8) -UNE SEULE étude chez les HSH (9) transversale 87 HSH avec CV plasmatique indétectable IST symptomatiques 25% de dissociation sang/sperme facteurs associés: IST, TNF, RNP avec partenaires VIH(+) 1/ Kalichman, STD 2008; 2/ Ghosn, J Med Virol 2013; 3/ Sheth, 2009; 4/ Pasquier JCM 2009; 5/ Marcelin 2009; 6/ Dulioust 2010; 7/ Halfon 2010; 8/ Lambert-Niclot 2012; 9/ Politch, 2012

4 Risque résiduel de transmission: Etude ANRS EP 49 - EVARIST Objectif principal: Estimer la fréquence d hommes HSH ayant du virus décelable dans le sperme - sur DEUX prélèvements espacés d un mois - alors que la CV plasmatique est < 50 cp/ml depuis > 6 mois - et n ayant aucun symptôme d IST Objectif secondaire Décrire les facteurs associés à la présence de virus dans le sperme

5 Recrutement des patients Centre Nombre d inclus (J0 fait) Date de 1 ère inclusion Date de dernière inclusion Bicêtre (J. GHOSN) 30 19/07/ /03/2012 Bichat (R. LANDMAN) 29 03/08/ /12/2011 Lariboisière (A. RAMI) 29 09/08/ /01/2012 Saint Louis (D. PONSCARME) 25 28/07/ /03/2012 Foch (D. ZUCMAN) 28 22/08/ /11/2011 Hôtel Dieu (JP. VIARD) 27 25/07/ /01/2012 Au total, 168 patients ont fait un J0, dont 157 inclus dans l analyse

6 Caractéristiques des 157 patients à l inclusion 6 (IQR 2-4)

7 Charges virales plasmatiques ultrasensibles : 304 prélèvements

8 EVARIST 2 échantillons couplés sang-sperme (J0 et J28) ARN-VIH détecté dans le liquide séminal 5 hommes à J0 14 hommes à J28 2 hommes à J0 et J30 Prévalence de discordance = 23/304= 7.6% Médiane ARN-VIH dans le liquide séminal: 145 copies/ml ( cp/ml)

9 Résultats Infections Sexuellement Transmissibles 32 patients / 157 avec une IST asymptomatique (20.5%) à J0 dont 2/32 avec DEUX IST à J0 (Syphilis + ureaplasma)

10 Facteurs socio comportementaux Aucun des facteurs suivants n est associé de façon significative avec la discordance de la CV entre le sang et le sperme Partenaires sexuels Nombre de partenaires Fréquence des rapports sexuels Statut sérologique du/des partenaire(s) VIH+ / VIH / séro inconnu Pratiques sexuelles Pénétration anale passive non protégée (PANP) Fellation active

11 EVARIST ATCD SIDA nadir CD4 durée depuis le 1 er traitement durée sous traitement stable durée d indetectabilité ARN-VIH plasma us co-infection VHB/VHC observance déclarée présence d une IST asympto. à J0 nombre de partenaires sexuels paramètres socio-comportementaux NON associés à la présence de virus dans le sperme NB: pas d association ARN-VIHus plasma et ADN-VIH

12 EVARIST Le seul paramètre significativement associé à la détection de virus dans le liquide séminal était le niveau d ADN-VIH dans les PBMC Les hommes qui avaient un niveau d ADN- VIH supérieur à 318 copies/10 6 PBMC étaient trois fois plus à risque d avoir du virus détectable dans le sperme que ceux chez lesquels le niveau était inférieur à 318.

13 EVARIST - Conclusions Chez des HSH vivant avec le VIH, sous cart avec une CV plasmatique indétectable depuis > 6 mois, 7.6% des échantillons de sperme contiennent de l ARN-VIH (médiane 145 cp/ml) Ce pourcentage de dissociation est supérieur à celui observé chez les hétérosexuels en couple stable et participant à un programme d AMP Le seul facteur associé à la présence d ARN-VIH dans le sperme était le niveau d ADN-VIH dans les PBMC Fréquence élevée d IST asymptomatiques, pas d association, dans cette étude, avec la présence de virus dans le sperme

14 Investigateur Coordinateur: Dr. Jade Ghosn Service de Médecine Interne, CHU Bicêtre Equipe EVARIST ANRS-EP 49 Responsable Scientifique: Dr. Marie Suzan INSERM UMR-S 912 Marseille Coordination virologique : Pr. C Rouzioux, Dr. L Mascard, Dr. M Leruez Laboratoire de Virologie, Hôpital Necker Laurence.mascard@nck.aphp.fr Promotion: ANRS, 101, Rue de Tolbiac, Paris 13 ème. Chef de Projet ANRS : Lucie Marchand Coordination méthodologique et statistique : Dr. Dominique COSTAGLIOLA INSERM U943, Université Pierre et Marie Curie Paris VI dominique.costagliola@ccde.chups.jussieu.fr Chef de projet INSERM: Aurore Delobelle INSERM U943 adelobelle@ccde.chups.jussieu.fr

15 Cas de transmission sexuelle au sein de couples sérodifférents où le partenaire VIH(+) a une CV plasmatique indétectable Sturmer et al, Antiviral Therapy Couple d hommes sérodifférents - Cas index: VIH(+) 1999, HAART 2000, ARN-VIH strictement <50 cp/ml Nov Début de la relation stable: Août 2000, rapports sexuels protégés Mai Séroconversion : juillet 2004 (ARN-VIH index <50 cp/ml 26/02 et 12/07/2004). Sturmer, Antiviral Therapy 2008

16 Dec 2007 Mise en évidence d un facteur protéique présent dans le sperme favorisant l infectiosité des particules virales. Les protéines (SEVI) s auto-assemblent en réseaux qui trappent les virus et facilitent leur entrée dans les cellules (monocytes, lymphocytes, CDC, epithéliales) La quantification de l ARN VIH dans le sperme ne reflète pas tout à fait l infectiosité du sperme. Les réseaux de fibrilles SEVI peuvent rendre infectieuses quelques particules virales, en nombre inférieur au seuil de détection des techniques moléculaires utilisées.

17 Le risque au cours d une pénétration anale réceptive est 18 x plus élevé que pour une pénétration vaginale réceptive (Baggaley, IJE 2010) modèle macaque: La transmission du VIH sur une muqueuse anale nécessite 5 x moins de virus que sur une muqueuse vaginale (Chenine, JID 2010)

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