Monnaie, banques, assurances

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Monnaie, banques, assurances"

Transcription

1 Monnaie, banques, assurances Panorama La politique monétaire de la Banque nationale suisse en 2014 En 2014, la reprise de l économie mondiale s est poursuivie, mais à un rythme inférieur à ce qui était prévu, en particulier dans la zone euro et au Japon. Mais la croissance a aussi manqué de vigueur dans des pays émergents importants, comme la Russie et le Brésil. La reprise s est par contre consolidée aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, et la Chine a continué de soutenir l économie mondiale. En Suisse, la croissance est restée stable en Le produit intérieur brut (PIB) a progressé de 1,9%, contre 1,8% en Comme les années précédentes, l environnement monétaire s est caractérisé en 2014 par un taux d inflation proche de zéro et des taux d intérêt très bas. L orientation divergente des politiques monétaires menées aux Etats-Unis et dans la zone euro est apparue de plus en plus clairement au fil de l année. Dans ce contexte, l euro s est nettement déprécié face au dollar. Le franc a lui aussi perdu du terrain vis-à-vis du dollar, mais par rapport à l euro, il s est rapproché peu à peu du cours plancher de 1,20 franc. Epargné dans un premier temps, le cours plancher a fait l objet de pressions pendant les dernières semaines de Le 18 décembre, la Banque nationale a annoncé l introduction d un taux d intérêt négatif sur les avoirs en comptes de virement détenus à la BNS par les banques et d autres intervenants sur les marchés financiers. Exception faite de l augmentation enregistrée en décembre, le volume des avoirs à vue à la BNS est resté pratiquement inchangé en 2014, se situant ainsi toujours à un niveau très élevé. En décembre 2014, les avoirs à vue s établissaient en moyenne à 377,0 milliards de francs, contre 365,1 milliards en décembre Après une accalmie passagère, les pressions exercées sur le cours plancher se sont fortement accentuées durant la première quinzaine de janvier Le maintien du cours plancher MONNAIE, BANQUES, ASSURANCES 1 PANORAMA Office fédéral de la statistique, février 2016

2 Taux d intérêt à court terme: marge de fluctuation du Libor G % 3% Marge de fluctuation adoptée par la BNS 2% 1% 0% 1% Libor pour dépôts à 3 mois en francs suisses 2% aurait entraîné un accroissement incontrôlable du bilan de la BNS. Le 15 janvier 2015, la Banque nationale a aboli le cours plancher. Parallèlement, elle a abaissé de 0,5 point la marge de fluctuation du Libor à trois mois, dès lors comprise entre 1,25% et 0,25%, et adapté le taux d intérêt négatif appliqué à compter du 22 janvier 2015 aux avoirs en comptes de virement, le fixant à 0,75%. Les banques en Suisse en 2014 Compte de résultats. Sur les 275 banques (283 l année précédente), 246 ont dégagé un bénéfice (235), alors que 29 (48) ont subi une perte. La somme des bénéfices de l exercice a augmenté de 2,3 milliards de francs, passant à 14,2 milliards, et la somme des pertes annuelles s est inscrite à 6,8 milliards, en hausse de 5,4 milliards. Les trois postes suivants, en particulier, ont enregistré des valeurs élevées: produits extraordinaires (+0,7 milliard à 7,0 milliards de francs), amortissements sur l actif immobilisé (7,6 milliards de francs comme l année précédente) et charges pour «Correctifs de valeur, provisions et pertes» (+4,7 milliards à 9,0 milliards de francs). Dans ce derniers cas, les charges liées aux cas juridiques impliquant de grandes banques et des banques en mains étrangères ont pesé lourd. La somme des bénéfices bruts s est accrue de 1,5 milliard à 21,0 milliards de francs. Cette hausse de 7,7% est due MONNAIE, BANQUES, ASSURANCES 2 PANORAMA Office fédéral de la statistique, février 2016

3 en particulier aux marges d intérêts des grandes banques, leurs produits d intérêts ayant diminué moins fortement que leurs charges d intérêts. La baisse des charges d exploitation et l augmentation des «Autres résultats ordinaires» ont aussi contribué à l accroissement du bénéfice brut. Le résultat des opérations de commissions et des prestations de service et celui des opérations de négoce se sont inscrits à la baisse. Compte de résultat de toutes les banques En milliards de francs Bénéfice de l exercice 10 G 12.2 Opérations figurant dans les bilans. La somme des bilans des banques opérant en Suisse a augmenté de 192,6 milliards pour atteindre 3041,7 milliards de francs (+6,8%). Cette augmentation est due en grande partie aux positions de l étranger. Les actifs de l étranger ont progressé de 146,3 milliards à 1428,7 milliards de francs et les passifs de 136,1 milliards à 1463,4 milliards de francs. Ont surtout augmenté les créances et les engagements envers l étranger en dollar américain. Les actifs de la clientèle domiciliée en Suisse ont progressé de 46,3 milliards à 1613,0 milliards de francs et les passifs de 56,5 milliards à 1578,4 milliards de francs. En dépit de la croissance relativement plus forte des opérations avec l étranger, les actifs et les passifs de la clientèle domiciliée en Suisse représentaient encore plus de la moitié de la somme totale des bilans. Les créances hypothécaires en comptes suisses, qui constituent environ 30% de la somme des bilans, ont poursuivi leur progression (de +3,6% ou 31,0 milliards à 900,9 milliards de francs). Les banques cantonales (+12,0 milliards à 315,4 milliards de francs) ont le plus contribué à cette hausse, suivies des banques Raiffeisen (+7,2 milliards à 150,5 milliards de francs) et des grandes banques (+5,7 milliards à 264,1 milliards de francs). Les autres crédits (poste «Créances sur la clientèle») ont Perte de l exercice augmenté de 88,2 milliards et atteint 652,9 milliards de francs. Cette forte progression est imputable aux crédits accordés à la clientèle étrangère, lesquels se sont accrus de 23,7% ou 92,2 milliards à 481,3 milliards de francs. Les liquidités ont progressé de 26,5 milliards pour s inscrire à 425,9 milliards de francs. Les dépôts de la clientèle se sont encore accrus. Les engagements envers la clientèle sous forme d épargne et de placements ont progressé de 6,3% ou 37,8 milliards à 639,5 milliards de francs. Depuis 2008, les dépôts de la clientèle sous forme d épargne et de placements ont augmenté de plus 6% chaque année. La hausse enregistrée en 2014 provient principalement des dépôts de la clientèle domiciliée en Suisse (+35,3 milliards MONNAIE, BANQUES, ASSURANCES 3 PANORAMA Office fédéral de la statistique, février 2016

4 à 591,7 milliards de francs). Les «Autres engagements envers la clientèle» ont enregistré une hausse de 57,1 milliards, s établissant à 1130,4 milliards de francs (+5,3%). La plus grande part de cette hausse a eu lieu en dollars (+46,5 milliards à 409,3 milliards de francs) et concerné de la clientèle à l étranger (+50,3 milliards à 631,0 milliards de francs). Les dépôts à terme enregistrés sous ce poste du bilan ont à nouveau augmenté pour la première fois depuis 2007 (+10,8 milliards à 257,0 milliards de francs). Les engagements sous forme d obligations de caisse ont diminué de 2,2 milliards pour s établir à 23,7 milliards de francs. Stocks de titres dans les dépôts de la clientèle. Les stocks de titres dans les dépôts de la clientèle ont augmenté de 9,2% ou 474,9 milliards pour se chiffrer à 5644,9 milliards de francs. Le total de dépôts a ainsi dépassé le montant record de 5402,3 milliards atteint en Opérations fiduciaires. En 2014, les fonds fiduciaires gérés par les banques ont poursuivi leur repli amorcé en 2008 ( 5,7 milliards à 115,1 milliards de francs), mais la baisse a été moins prononcée que les années précédentes. Effectifs. Les effectifs des banques (en équivalents plein temps ou EPT) se sont réduits de 1844 unités ( 1,5%), passant à postes. La baisse a surtout touché le marché suisse ( 1710 ou 1,6% à EPT). A l étranger, les effectifs ont diminué de 133 unités ( 0,6%) pour se fixer à postes. La réduction des effectifs a principalement touché les grandes banques, que ce soit en Suisse ( 1237 unités à ) ou à l étranger ( 125 unités à ). Les effectifs masculins ont Effectif du personnel bancaire En milliers dont en Suisse G Depuis 2000, les emplois à temps partiel, les apprentis et les stagiaires sont comptés après pondération en fonction du temps de travail (conversion en équivalents plein temps). Primes encaissées par les assurances privées G 12.4 En Suisse dans l assurance directe 60 En milliards de francs Total Vie Accidents et dommages MONNAIE, BANQUES, ASSURANCES 4 PANORAMA Office fédéral de la statistique, février 2016

5 enregistré une baisse de 1271 unités, s établissant à EPT, tandis que les effectifs féminins ont reculé de 573 unités à EPT. La part des femmes a de ce fait légèrement progressé, passant de 38,0% à 38,1%. Le marché des assurances en 2014 Les compagnies d assurance-vie suisses ont encaissé en 2014 dans le domaine de l assurance-vie directe en Suisse des primes brutes de 32,6 milliards de francs (année précédente: 32,2; +1,2%) et elles ont calculé pour leurs engagements un capital de couverture à hauteur de 245,3 milliards (année précédente: 237,5; +3,3%). La croissance des primes a ainsi sensiblement reculé par rapport à l année précédente, tandis que le capital de couverture progressait dans des proportions inchangées. Le volume des primes de l assurance-vie collective de prévoyance professionnelle a enregistré une croissance de 1,4%, en recul par rapport à l année précédente, tandis que les recettes de l assurance-vie individuelle (prévoyance privée libre ou liée) ont diminué de 4,5%. Le ralentissement de la croissance de l assurance collective de prévoyance professionnelle reflète la prudence des assureurs-vie à garantir les intérêts, compte tenu de leur niveau historiquement bas. De ce fait, la demande de sécurité des petites et moyennes entreprises (PME) dans le segment de la prévoyance ne peut plus totalement être couverte par l assurance complète. La part de l assurance collective de prévoyance professionnelle dans l ensemble des affaires n a cessé de progresser depuis l introduction de la LPP en 1985, atteignant 76% en 2014 (1985: 63%). Dans l assurance-vie individuelle et suite à la nouvelle baisse du niveau des intérêts, on observe, contrairement à l année précédente, un déplacement de l assurance-vie liée à des parts de Personnel des institutions d assurance Seulement les collaborateurs travaillant en Suisse Total Assureurs dommages Assureurs vie Réassureurs G Prestations des assurances, en 2014 TT 12.1 Versées en Suisse dans l assurance directe Branche d assurance en mio % Total Vie ,5 Maladie ,2 Véhicules automobiles ,9 Accidents ,5 Responsabilité civile 846 2,8 Incendie 542 1,8 Autres ,2 MONNAIE, BANQUES, ASSURANCES 5 PANORAMA Office fédéral de la statistique, février 2016

6 fonds de placement dans laquelle l assureur ne garantit pas ou seulement en partie le capital et les intérêts, mais offre à l assuré un droit de regard sur le choix et la gestion des placements vers l assurance-vie classique avec garantie des intérêts. Les primes encaissées par les compagnies suisses d assurance contre les dommages ont baissé en 2014 de 0,4% et se sont chiffrées au total à 49,4 milliards de francs. Dans les affaires suisses directes, les primes brutes encaissées par les assureurs ont atteint 25,2 milliards de francs (montant inchangé par rapport à l année précédente). Si les branches «Autres assurances des véhicules automobiles» (+2%) et «Protection juridique» (+6,1%) ont enregistré une croissance des primes encaissées, les branches «Incendie» ( 7,7%) et «Maritime, aérienne et transport» ( 10%) ont par contre connu une baisse. Les paiements effectués pour les sinistres dans les affaires suisses directes se sont montés en 2014 à 16,2 milliards de francs (+1,1% par rapport à l année précédente). Le niveau des réserves techniques s est accru de 5,2% en 2014 pour s élever à 87 milliards de francs. Les placements de capitaux des assureurs-vie ont augmenté en 2014 de 11,2 milliards de francs (+3,6%) à 326,1 milliards. Les placements des assureurs contre les dommages ont aussi progressé (+8,9 milliards ou +6,3%), de même que ceux des réassureurs (+5,5 milliards ou +6,7%). Dans l ensemble, les placements de capitaux des entreprises d assurance se montaient à 564,6 milliards à la fin de l année 2014, soit 25,7 milliards ou 4,8% de plus que fin Le 31 décembre 2014, 210 institutions privées d assurance ou de réassurance étaient soumises à la surveillance de l Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA), soit 97 assureurs directs suisses et 51 étrangers, ainsi que 62 réassureurs suisses. En ce qui concerne les institutions pratiquant l assurance-directe, elles se répartissent en 21 assureurs sur la vie (dont 3 sociétés étrangères), 23 assureurs-maladie (dont un étranger) et 104 assureurs dommages (dont 47 étrangers). MONNAIE, BANQUES, ASSURANCES 6 PANORAMA Office fédéral de la statistique, février 2016

7 Glossaire Agrégats monétaires Agrégat monétaire M0. Billets en circulation et avoirs en comptes de virement détenus par les banques commerciales à la BNS. La monnaie centrale est également appelée agrégat monétaire M0 ou base monétaire. Agrégat monétaire M1. La BNS définit l agrégat monétaire M1 comme étant la somme du numéraire détenu par le public, des dépôts à vue détenus par les résidents dans les banques, ainsi que des dépôts en comptes d épargne et de dépôt destinés avant tout à des fins de paiements (comptes de transactions). Agrégat monétaire M2. La BNS définit l agrégat monétaire M2 comme étant la somme de l agrégat monétaire M1 et des dépôts d épargne. Les fonds de la prévoyance liée dans le cadre du 2 e pilier (prévoyance professionnelle) et du 3 e pilier (prévoyance constituée librement) de même que les comptes de transactions contenus dans M1 qui ne sont pas compris dans les dépôts d épargne. Agrégat monétaire M3. La BNS définit l agrégat monétaire M3 comme étant la somme de l agrégat monétaire M2 et des dépôts à terme (créanciers à terme et papiers monétaires). Avoirs en comptes de virement Avoirs à vue, non rémunérés, que les banques commerciales détiennent auprès de la banque centrale. Ces avoirs sont des moyens de paiement ayant cours légal. La demande d avoirs en comptes de virement découle d un double besoin des banques. Celles-ci doivent satisfaire aux exigences légales en matière de liquidités, mais aussi disposer d un volume suffisant de ces avoirs pour assurer le trafic des paiements sans numéraire entre elles (système SIC). La BNS contrôle l offre d avoirs en comptes de virement grâce aux instruments de politique monétaire dont elle dispose et gère ainsi les liquidités du système bancaire. Les avoirs en comptes de virement que les banques et institutions étrangères détiennent sur leurs comptes de virement à la BNS servent au trafic des paiements en francs. Banque centrale Autorité monétaire d un Etat. La banque centrale (institut d émission) est généralement investie du droit exclusif d émettre des billets de banque (monopole d émission des billets de banque), et elle conduit la politique monétaire d un pays. La BNS est la banque centrale suisse. Billets de banque en circulation Somme de tous les billets de banque émis par la banque centrale. Avec les avoirs en comptes de virement détenus par les banques commerciales suisses à la BNS, les billets de banque en circulation forment la monnaie centrale. Ils constituent des engagements de la banque centrale envers le public et figurent par conséquent au passif du bilan de la banque centrale. Cours de change Le cours de change exprime le rapport d échange entre deux monnaies, soit le prix d une monnaie en unités d une autre monnaie. Si le prix d une unité monétaire étrangère est exprimé en monnaie nationale, MONNAIE, BANQUES, ASSURANCES 7 PANORAMA Office fédéral de la statistique, février 2016

8 on parle de cotation à l incertain (par exemple 0,91 CHF pour 1 USD); en revanche, si le prix d une unité monétaire nationale est exprimé en monnaie étrangère, on parle de cotation au certain (par exemple 1,12 USD pour 1CHF). La valeur extérieure d une monnaie correspond au cours de change dans le système de cotation au certain. En Suisse, on utilise généralement le système de cotation à l incertain. On parle de cours de change réel lorsque le cours de change est corrigé de l évolution des prix dans les pays concernés. On parle de cours effectif lorsque l on calcule le cours de change vis-à-vis d un panier de monnaies étrangères. Devises Créances portant sur des sommes d argent libellées en monnaies étrangères et payables à l étranger. Il s agit notamment d avoirs à vue et à terme ou de chèques libellés en monnaies étrangères. Libor, London Interbank Offered Rate Taux d intérêt que les principales banques internationales doivent verser pour des crédits à court terme non couverts. Chaque jour bancaire ouvrable, avant 11 h 00 (GMT), les banques concernées déclarent à la British Bankers Association le taux auquel elles pourraient obtenir, sur le marché interbancaire londonien, des crédits à court terme non couverts portant sur des montants usuels. Les quarts inférieur et supérieur des taux d intérêt déclarés ne sont pas pris en compte. La moyenne des taux restants constitue le Libor pour le jour concerné. Un Libor est fixé et publié pour diverses monnaies et durées. La BNS utilise comme taux de référence le Libor à trois mois en francs. Elle le gère indirectement, mettant ainsi en œuvre sa politique monétaire. Marché des capitaux Ensemble des opérations destinées en complément au marché monétaire à lever et à placer des fonds à moyen et à long terme. En règle générale, les fonds à moyen terme ont une durée d un à quatre ans, et les fonds à long terme, de cinq ans ou davantage. Il convient de distinguer le marché des actions, pour les fonds propres, et le marché des obligations ou des emprunts, pour les fonds étrangers, sur lequel les obligations sont émises et négociées. Marché monétaire Marché servant au recueil et au placement de fonds à court terme, soit de fonds dont la durée n excède pas un an (pour les placements à plus long terme, voir marché des capitaux). Des prêts sans couverture sont accordés sur le marché monétaire non gagé, tandis que des prêts avec couverture le sont sur le marché monétaire gagé (par exemple au moyen de pensions de titres). La BNS gère les liquidités sur le marché monétaire gagé en francs dans le cadre de la mise en œuvre de sa politique monétaire. Les banques recourent au marché monétaire pour la redistribution des liquidités et pour l approvisionnement en liquidités. Les banques commerciales effectuent entre elles des opérations à court terme sur le marché monétaire interbancaire. Pensions de titres Dans une pension de titres, celui qui a besoin de liquidités l emprunteur vend des titres au prêteur et s engage simultanément à racheter, à une date ultérieure, une quantité équivalente de titres de même catégorie. Le taux des pensions de titres est le taux d intérêt auquel sont conclues de telles opérations. Les pensions de titres sont un important instrument de politique monétaire de la BNS, permettant à celle-ci de gérer les liqui- MONNAIE, BANQUES, ASSURANCES 8 PANORAMA Office fédéral de la statistique, février 2016

9 dités sur le marché monétaire. La BNS accepte uniquement des titres éligibles selon ses critères (garanties suffisantes). Les titres admis en garantie portent également le nom de «collatéral». Valeur de la monnaie Valeur correspondant au pouvoir d achat d une monnaie, soit à la quantité de biens et services qu il est possible d acheter avec une unité monétaire. On distingue la valeur intérieure et la valeur extérieure de la monnaie. La valeur intérieure, ou pouvoir d achat à proprement parler, est inversement proportionnelle au niveau des prix: si le niveau des prix augmente, la quantité de biens et services qu il est possible d acheter avec une unité monétaire diminue, et augmente dans le cas contraire. Par conséquent, le niveau des prix et le pouvoir d achat de la monnaie évoluent toujours dans la direction opposée. La valeur extérieure de la monnaie désigne la quantité de monnaie étrangère qu il est possible d acheter avec une unité monétaire nationale. Elle correspond au cours de change selon la cotation au certain. MONNAIE, BANQUES, ASSURANCES 9 PANORAMA Office fédéral de la statistique, février 2016

Monnaie, banques, assurances

Monnaie, banques, assurances Monnaie, banques, assurances Panorama La politique monétaire de la Banque nationale suisse en 2013 En 2013, la croissance de l économie mondiale est demeurée faible et fragile. En Europe, les signes d

Plus en détail

Ordonnance relative à la loi fédérale sur la Banque nationale suisse

Ordonnance relative à la loi fédérale sur la Banque nationale suisse Ordonnance relative à la loi fédérale sur la Banque nationale suisse (Ordonnance de la Banque nationale, OBN) Modification du 7 mai 2014 La Banque nationale suisse arrête: I L ordonnance du 18 mars 2004

Plus en détail

La mise en œuvre de la politique monétaire suisse

La mise en œuvre de la politique monétaire suisse La mise en œuvre de la politique monétaire suisse La Banque nationale suisse (BNS) dispose aujourd hui d instruments efficaces et souples pour mettre en œuvre sa politique monétaire. Depuis l an 2000,

Plus en détail

Les banques suisses 2013 Résultats des enquêtes de la Banque nationale suisse

Les banques suisses 2013 Résultats des enquêtes de la Banque nationale suisse Communiqué presse Communication Case postale, CH-8022 Zurich Téléphone +41 44 631 31 11 communications@snb.ch Zurich, le 19 juin 2014 Les banques suisses 2013 Résultats s enquêtes la Banque nationale suisse

Plus en détail

CREATION MONETAIRE ET SON CONTROLE

CREATION MONETAIRE ET SON CONTROLE CREATION MONETAIRE ET SON CONTROLE PAR LES AUTORITES MONETAIRES SECTION 1 : LA CREATION MONETAIRE A Acteurs et modalités de création monétaire : La création monétaire consiste à accroître la quantité de

Plus en détail

Finlande. Extrait de : Statistiques bancaires de l'ocde : Notes méthodologiques par pays 2010

Finlande. Extrait de : Statistiques bancaires de l'ocde : Notes méthodologiques par pays 2010 Extrait de : Statistiques bancaires de l'ocde : Notes méthodologiques par pays 2010 Accéder à cette publication : http://dx.doi.org/10.1787/bank_country-200-fr Merci de citer ce chapitre comme suit : OCDE

Plus en détail

Financement Hypothécaire. Financementhypothecaire.ch. Votre propre logement. Le prix du rêve. Constituer vos fonds propres.

Financement Hypothécaire. Financementhypothecaire.ch. Votre propre logement. Le prix du rêve. Constituer vos fonds propres. Edition 2010 Financementhypothecaire.ch Votre propre logement Vous avez trouvé le logement de vos rêves? Ou peut- être ne songez- vous que depuis peu à devenir propriétaire? Cette brochure vous aidera

Plus en détail

Prêts hypothécaires. Des financements sur mesure

Prêts hypothécaires. Des financements sur mesure Prêts hypothécaires Des financements sur mesure Vous projetez d acheter un logement? Si vous rêvez de devenir propriétaire, vous allez commencer par rechercher le bien immobilier approprié. L analyse détaillée

Plus en détail

Septembre 2013. Baromètre bancaire 2013 L évolution conjoncturelle des banques en Suisse

Septembre 2013. Baromètre bancaire 2013 L évolution conjoncturelle des banques en Suisse Septembre 2013 Baromètre bancaire 2013 L évolution conjoncturelle des banques en Suisse Baromètre bancaire 2013 Executive summary 3 1 Evolution économique globale 1.1 Economie internationale 1.2 Suisse

Plus en détail

Rapport intermédiaire. Comptes du Groupe au 30 juin 2015

Rapport intermédiaire. Comptes du Groupe au 30 juin 2015 Rapport intermédiaire Comptes du Groupe au 30 juin 2015 2 Message des présidents En présentant de très bons résultats semestriels dans un environnement global incertain, la BCV démontre une nouvelle fois

Plus en détail

Université d Oran / Faculté des Sciences Commerciales Spécialité : 4 eme. Fiche N 2 : Banque et Monnaie

Université d Oran / Faculté des Sciences Commerciales Spécialité : 4 eme. Fiche N 2 : Banque et Monnaie Université d Oran / Faculté des Sciences Commerciales Spécialité : 4 eme Finance / Module : Les Techniques Bancaires Fiche N 2 : Banque et Monnaie I)- Principes Généraux : 1)- Définition du Terme Monnaie

Plus en détail

Préambule Autodiagnostic 1) QRU - La Banque centrale est : 2) QRU - L encadrement du crédit était une technique :

Préambule Autodiagnostic 1) QRU - La Banque centrale est : 2) QRU - L encadrement du crédit était une technique : Préambule Nous vous proposons en préambule d estimer votre niveau de connaissances bancaires et financières en répondant à cet auto diagnostic. Que celui-ci vous soit prétexte à valider et à approfondir

Plus en détail

LA GESTION DU RISQUE DE CHANGE. Finance internationale, 9 ème édition Y. Simon et D. Lautier

LA GESTION DU RISQUE DE CHANGE. Finance internationale, 9 ème édition Y. Simon et D. Lautier LA GESTION DU RISQUE DE CHANGE 2 Section 1. Problématique de la gestion du risque de change Section 2. La réduction de l exposition de l entreprise au risque de change Section 3. La gestion du risque de

Plus en détail

INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES

INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES eduscol Sciences économiques et sociales - Première ES Science économique 4. La monnaie et le financement Ressources pour le lycée général et technologique Fiche 4.3 : Qui crée la monnaie? INDICATIONS

Plus en détail

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD 1. Balance des paiements 1.1. Bases comptable ˆ Transactions internationales entre résident et non-résident

Plus en détail

CONDITIONS TARIFAIRES

CONDITIONS TARIFAIRES CONDITIONS TARIFAIRES Particuliers Applicables à la clientèle Mai 2014 Bank Audi France sa 2 1 - EXTRAIT STANDARD DES TARIFS Commission de tenue de compte Abonnement permettant de gérer ses comptes sur

Plus en détail

Boussole. Divergence des indicateurs avancés. Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue!

Boussole. Divergence des indicateurs avancés. Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue! Boussole Juin 2015 Divergence des indicateurs avancés Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue! Les règles du placement financier - Partie III Votre patrimoine,

Plus en détail

Banque nationale suisse Résultat de l exercice 2014

Banque nationale suisse Résultat de l exercice 2014 Communication Case postale, CH-8022 Zurich Téléphone +41 44 631 31 11 communications@snb.ch Zurich, le 6 mars 2015 Banque nationale suisse Résultat de l exercice 2014 La Banque nationale suisse (BNS) a

Plus en détail

Chiffres-clés relatifs à la place financière suisse Mis à jour en décembre 2008

Chiffres-clés relatifs à la place financière suisse Mis à jour en décembre 2008 Chiffres-clés relatifs à la place financière suisse Mis à jour en décembre 2008 O:\Ifw-daten\IFW-FF\14 FinMaerkte_FinPlatzPolitik\143.2 FM CH Statistik\Publ Kennzahlen\Kennzahlen_Dezember08\Internet\Kennzahlen_CD-

Plus en détail

951.131 Ordonnance relative à la loi fédérale sur la Banque nationale suisse

951.131 Ordonnance relative à la loi fédérale sur la Banque nationale suisse Ordonnance relative à la loi fédérale sur la Banque nationale suisse (Ordonnance de la Banque nationale, OBN) du 18 mars 2004 (Etat le 1 er janvier 2012) La Banque nationale suisse, vu les art. 15, al.

Plus en détail

Comment prendre soin de son argent? Séminaire de préparation à la retraite ONU 27 mars 2015 Marie-Pierre Fleury Patrick Humair

Comment prendre soin de son argent? Séminaire de préparation à la retraite ONU 27 mars 2015 Marie-Pierre Fleury Patrick Humair Comment prendre soin de son argent? Séminaire de préparation à la retraite ONU 27 mars 2015 Marie-Pierre Fleury Patrick Humair Introduction Devises Taux d intérêt Immobilier Obligations Actions Fonds de

Plus en détail

QU EST-CE QU UNE BANQUE? 1 RE PARTIE Questions et réponses sur le thème des banques

QU EST-CE QU UNE BANQUE? 1 RE PARTIE Questions et réponses sur le thème des banques Les banques en tant qu intermédiaires financiers Qu est-ce qu une banque? Une banque est une entreprise dont l activité principale consiste à recevoir l épargne en dépôt, à accorder des crédits et à fournir

Plus en détail

Session Juin 2013 Gestion financière. Donnée de l examen

Session Juin 2013 Gestion financière. Donnée de l examen Porrentruy Gestion financière - SED3 EXAMEN Session Juin 2013 Gestion financière Donnée de l examen Nom : Prénom : Durée : 160 minutes (2 heures 40 minutes) Matériel autorisé : Calculatrice non programmable

Plus en détail

INSTRUCTION N 002 RELATIVE AUX NORMES PRUDENTIELLES DES COOPERATIVES D EPARGNE ET DE CREDIT AINSI QUE DES INSTITUTIONS DE MICRO FINANCE

INSTRUCTION N 002 RELATIVE AUX NORMES PRUDENTIELLES DES COOPERATIVES D EPARGNE ET DE CREDIT AINSI QUE DES INSTITUTIONS DE MICRO FINANCE INSTRUCTION N 002 RELATIVE AUX NORMES PRUDENTIELLES DES COOPERATIVES D EPARGNE ET DE CREDIT AINSI QUE DES INSTITUTIONS DE MICRO FINANCE La Banque Centrale du Congo, Vu la loi n 005/2002 du 07 mai 2002

Plus en détail

RAPPORT DE MARCHE FANAF EXERCICE (ANNEE) : 2009

RAPPORT DE MARCHE FANAF EXERCICE (ANNEE) : 2009 RAPPORT DE MARCHE FANAF EXERCICE (ANNEE) : 2009 I. Environnement économique 2009 SMIG (Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti) 31 625 Taux de croissance de l'économie 3,00% II. Environnement Institutionnel

Plus en détail

Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie

Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie Objectif Les informations concernant les flux de trésorerie d une entité sont utiles aux utilisateurs des états financiers car elles leur

Plus en détail

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales)

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales) b ) La Banque Centrale Notre système bancaire se complexifie puisqu il se trouve maintenant composer d une multitude de banques commerciales et d une Banque Centrale. La Banque Centrale est au cœur de

Plus en détail

EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER

EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER Chapitre 25 Mankiw 08/02/2015 B. Poirine 1 I. Le système financier A. Les marchés financiers B. Les intermédiaires financiers 08/02/2015 B. Poirine 2 Le système

Plus en détail

Remarques d Ouverture par M. Mohammed Laksaci, Gouverneur de la Banque d Algérie, Président de l Association des Banques Centrales Africaines

Remarques d Ouverture par M. Mohammed Laksaci, Gouverneur de la Banque d Algérie, Président de l Association des Banques Centrales Africaines Remarques d Ouverture par M. Mohammed Laksaci, Gouverneur de la Banque d Algérie, Président de l Association des Banques Centrales Africaines Symposium des Gouverneurs sur le thème «Inclusion financière

Plus en détail

PARVEST WORLD AGRICULTURE Compartiment de la SICAV PARVEST, Société d Investissement à Capital Variable

PARVEST WORLD AGRICULTURE Compartiment de la SICAV PARVEST, Société d Investissement à Capital Variable Compartiment de la SICAV PARVEST, Société d Investissement à Capital Variable PARVEST World Agriculture a été lancé le 2 avril 2008. Le compartiment a été lancé par activation de sa part N, au prix initial

Plus en détail

Les Garanties Publiques au service du développement international des Entreprises

Les Garanties Publiques au service du développement international des Entreprises COFACE Les Garanties Publiques au service du développement international des Entreprises Corinne MARTINEZ GUADELOUPE EXPORT 19 et 20 novembre 2009 L offre de produits gérés par Coface pour le compte de

Plus en détail

Pro-Investisseurs CIBC Barème des commissions et des frais

Pro-Investisseurs CIBC Barème des commissions et des frais Pro-Investisseurs CIBC Barème des commissions et des frais En vigueur à compter du 6 octobre 2014 En tant que client de Pro-Investisseurs MD CIBC, vous avez accepté de payer certains frais selon les types

Plus en détail

Statistique sur l encours des crédits

Statistique sur l encours des crédits Statistique sur l encours des crédits COMMENTAIRES I. REMARQUES GÉNÉRALES OBJET DE L ENQUÊTE L enquête englobe tous les crédits et engagements portant sur l octroi de crédits au secteur non bancaire. Sont

Plus en détail

3 ) Les limites de la création monétaire

3 ) Les limites de la création monétaire 3 ) Les limites de la création monétaire Si un banquier n a besoin que de son stylo pour créer de la monnaie, on peut se demander ce qui empêche une création infinie de monnaie. En fait, la création monétaire

Plus en détail

CHAPITRE 1 : LES BASES DU MARCHE DES CHANGES

CHAPITRE 1 : LES BASES DU MARCHE DES CHANGES CHAPITRE 1 : LES BASES DU MARCHE DES CHANGES Marché des changes : techniques financières David Guerreiro david.guerreiro@univ-paris8.fr Année 2014-2015 Université Paris 8 Objectifs du cours Connaissances

Plus en détail

Manuel de référence Options sur devises

Manuel de référence Options sur devises Manuel de référence Options sur devises Groupe TMX Actions Bourse de Toronto Bourse de croissance TSX TMX Select Equicom Produits dérivés Bourse de Montréal CDCC Marché climatique de Montréal Titres à

Plus en détail

SCIAN Canada Cliquez ici pour retourner à indexf.pdf Descriptions

SCIAN Canada Cliquez ici pour retourner à indexf.pdf Descriptions Cliquez ici pour retourner à indexf.pdf 514210 Services de traitement des données Voir la description de la classe 51421 ci-dessus. 52 Finance et assurances Ce secteur comprend les établissements dont

Plus en détail

Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective.

Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective. Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective. 2012 Votre assureur suisse. 1/12 Compte d exploitation Assurance vie collective 2012 2012: des résultats positifs et encore plus de transparence. Chère

Plus en détail

La monnaie, les banques et les taux d intérêt

La monnaie, les banques et les taux d intérêt Chapitre 10 La monnaie, les banques et les taux d intérêt 1 Objectifs Définir ce qu est la monnaie et décrire ses fonctions Expliquer les fonctions économiques des banques canadiennes et des autres intermédiaires

Plus en détail

LE RISQUE DE CHANGE INTRODUCTION : LE MARCHE DES CHANGES : ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT. touscours.net

LE RISQUE DE CHANGE INTRODUCTION : LE MARCHE DES CHANGES : ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT. touscours.net LE RISQUE DE CHANGE INTRODUCTION : LE MARCHE DES CHANGES : ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT I. LE MARCHE AU COMPTANT : A. DEFINITION : Le marché au comptant, encore appelé «marché spot» est le marché sur

Plus en détail

PARTIE 2 : LES POLITIQUES ÉCONOMIQUES CONJONCTURELLES

PARTIE 2 : LES POLITIQUES ÉCONOMIQUES CONJONCTURELLES SO00BM24 Introduction aux politiques économiques PARTIE 2 : LES POLITIQUES ÉCONOMIQUES CONJONCTURELLES CHAPITRE 2 : LA POLITIQUE MONETAIRE I. Préambules sur la Monnaie II. 1. La création monétaire A. Comment

Plus en détail

Les valeurs mobilières. Les actions 3. Les droits et autres titres de capital 5. Les obligations 6. Les SICAV et FCP 8

Les valeurs mobilières. Les actions 3. Les droits et autres titres de capital 5. Les obligations 6. Les SICAV et FCP 8 Les actions 3 Les droits et autres titres de capital 5 Les obligations 6 Les SICAV et FCP 8 2 Les actions Qu est-ce qu une action? Au porteur ou nominative, quelle différence? Quels droits procure-t-elle

Plus en détail

Rapport intermédiaire de la Banque nationale suisse au 30 juin 2010

Rapport intermédiaire de la Banque nationale suisse au 30 juin 2010 Communication Case postale, CH-8022 Zurich Téléphone +41 44 631 31 11 Fax +41 44 631 39 10 Zurich, le 13 août 2010 Rapport intermédiaire de la Banque nationale suisse au 30 juin 2010 La Banque nationale

Plus en détail

Norme comptable internationale 33 Résultat par action

Norme comptable internationale 33 Résultat par action Norme comptable internationale 33 Résultat par action Objectif 1 L objectif de la présente norme est de prescrire les principes de détermination et de présentation du résultat par action de manière à améliorer

Plus en détail

Pictet CH Solutions, fonds de placement de droit suisse du type «autres fonds en placements traditionnels» Modifications du contrat de fonds

Pictet CH Solutions, fonds de placement de droit suisse du type «autres fonds en placements traditionnels» Modifications du contrat de fonds Pictet CH Solutions, fonds de placement de droit suisse du type «autres fonds en placements traditionnels» Modifications du contrat de fonds Suite à la publication du 1 er juin 2015 relative au repositionnement

Plus en détail

COMMUNIQUÉ DE PRESSE Argenta Bank- en Verzekeringsgroep SA

COMMUNIQUÉ DE PRESSE Argenta Bank- en Verzekeringsgroep SA COMMUNIQUÉ DE PRESSE Argenta Bank- en Verzekeringsgroep SA Résultats exceptionnels d Argenta pour l année de crise 2011 La cinquième banque de Belgique n a pas désappris le métier du banquier de détail.

Plus en détail

FINANCE & RISK MANAGEMENT TRAVAIL INDIVIDUEL I

FINANCE & RISK MANAGEMENT TRAVAIL INDIVIDUEL I FINANCE & RISK MANAGEMENT TRAVAIL INDIVIDUEL I ()*( TABLE DES MATIERES 1. EXERCICE I 3 2. EXERCICE II 3 3. EXERCICE III 4 4. EXERCICE IV 4 5. EXERCICE V 5 6. EXERCICE VI 5 7. SOURCES 6 (#*( 1. EXERCICE

Plus en détail

La BNS capitule: Fin du taux plancher. Alain Freymond (BBGI Group SA)

La BNS capitule: Fin du taux plancher. Alain Freymond (BBGI Group SA) La BNS capitule: Fin du taux plancher Alain Freymond (BBGI Group SA) Changement radical de politique monétaire le 15/1/2015 Les taux d intérêt négatifs remplacent le taux plancher 1. Abandon du taux plancher

Plus en détail

Tout sur la Banque WIR

Tout sur la Banque WIR Tout sur la Banque WIR 1 Au service de la classe moyenne et des PME Fondée en 1934, la Banque WIR, dont le siège principal est à Bâle, entend être la partenaire privilégiée de la classe moyenne dans la

Plus en détail

RÉGIME DE RÉINVESTISSEMENT DE DIVIDENDES ET D ACHAT D ACTIONS NOTICE D OFFRE

RÉGIME DE RÉINVESTISSEMENT DE DIVIDENDES ET D ACHAT D ACTIONS NOTICE D OFFRE RÉGIME DE RÉINVESTISSEMENT DE DIVIDENDES ET D ACHAT D ACTIONS NOTICE D OFFRE Le 18 décembre 2013 Les actionnaires devraient lire attentivement la notice d offre en entier avant de prendre une décision

Plus en détail

Enquête de 2004 auprès des intermédiaires financiers de dépôts : banques à charte, sociétés de fiducie, caisses populaires et coopératives de crédit

Enquête de 2004 auprès des intermédiaires financiers de dépôts : banques à charte, sociétés de fiducie, caisses populaires et coopératives de crédit Enquête unifiée auprès des entreprises - annuelle Enquête de 2004 auprès des intermédiaires financiers de dépôts : banques à charte, sociétés de fiducie, caisses populaires et coopératives de crédit Guide

Plus en détail

Sécuriser et gérer le risque de change à l export. Les solutions Coface. Clermont Ferrand - 11 Décembre 2014

Sécuriser et gérer le risque de change à l export. Les solutions Coface. Clermont Ferrand - 11 Décembre 2014 Sécuriser et gérer le risque de change à l export Les solutions Coface Clermont Ferrand - 11 Décembre 2014 Sommaire Le risque de change la problématique les alternatives Les produits d assurance de Coface

Plus en détail

L empreinte carbone des banques françaises. Résultats commentés

L empreinte carbone des banques françaises. Résultats commentés L empreinte carbone des banques françaises Résultats commentés Le cabinet de conseil Utopies et l association Les Amis de la Terre publient le 22 novembre 2010 l empreinte carbone des groupes bancaires

Plus en détail

COMMENT OPTIMISER SA GESTION DE DEVISES?

COMMENT OPTIMISER SA GESTION DE DEVISES? Dossier spécial Après une reprise observée en 2012 et 2013 (de l ordre de 2 et 2,5 %), l Organisation Mondiale du Commerce prévoit une croissance du commerce international de l ordre de 4 à 4,5 % en 2014.

Plus en détail

Aperçu des prix SOMMAIRE. Valables à partir du 1 er janvier 2015. Sous réserve de modifications

Aperçu des prix SOMMAIRE. Valables à partir du 1 er janvier 2015. Sous réserve de modifications Aperçu des prix Valables à partir du 1 er janvier 01 Sous réserve de modifications Les dispositions contractuelles régissant les relations d affaires avec la Banque Cantonale Bernoise SA sont en vigueur.

Plus en détail

Aperçu des prix SOMMAIRE. Valable à partir du 1 er septembre 2015. Sous réserve de modifications

Aperçu des prix SOMMAIRE. Valable à partir du 1 er septembre 2015. Sous réserve de modifications Aperçu des prix Valable à partir du 1 er septembre 01 Sous réserve de modifications Les dispositions contractuelles régissant les relations d affaires avec la Banque Cantonale Bernoise SA sont en vigueur.

Plus en détail

Caisse de pension et propriété du logement/

Caisse de pension et propriété du logement/ Encouragement à la propriété du logement (EPL) Caisse de pension et propriété du logement/ Versement anticipé et mise en gage des avoirs issus du 2 e pilier Table des matières Mobilisation des capitaux

Plus en détail

Les comptes de la Banque de France

Les comptes de la Banque de France 1 Le rapport sur la situation patrimoniale et les résultats Le Conseil général a arrêté les comptes de l exercice 2012 au cours de la séance du 28 mars 2013. Le résultat net s établit à 3 146 millions

Plus en détail

L importance de la monnaie dans l économie

L importance de la monnaie dans l économie L importance de la monnaie dans l économie Classes préparatoires au Diplôme de Comptabilité et Gestion UE 13 Relations professionnelles Etude réalisée par : Marina Robert Simon Bocquet Rémi Mousseeff Etudiants

Plus en détail

Septembre 2014. Baromètre bancaire 2014 L évolution conjoncturelle des banques en Suisse

Septembre 2014. Baromètre bancaire 2014 L évolution conjoncturelle des banques en Suisse Septembre 2014 Baromètre bancaire 2014 L évolution conjoncturelle des banques en Suisse Baromètre bancaire 2014 Table des matières Executive summary 3 1 Le secteur bancaire suisse 5 1.1 Evolutions en 2013

Plus en détail

Plan du cours. I. La création monétaire dans un système bancaire non hiérarchisé.

Plan du cours. I. La création monétaire dans un système bancaire non hiérarchisé. 1 Plan du cours I. La création monétaire dans un système bancaire non hiérarchisé. II. Les échanges interbancaires. III. La création monétaire et les échanges interbancaires dans un système bancaire hiérarchisé.

Plus en détail

LES MARCHÉS DÉRIVÉS DE CHANGE. Finance internationale 9éme ed. Y. Simon & D. Lautier

LES MARCHÉS DÉRIVÉS DE CHANGE. Finance internationale 9éme ed. Y. Simon & D. Lautier LES MARCHÉS DÉRIVÉS DE CHANGE 1 Section 1. Les instruments dérivés de change négociés sur le marché interbancaire Section 2. Les instruments dérivés de change négociés sur les marchés boursiers organisés

Plus en détail

SO00BM24 Introduction aux politiques économiques

SO00BM24 Introduction aux politiques économiques SO00BM24 Introduction aux politiques économiques PARTIE 2 : LES POLITIQUES ÉCONOMIQUES CONJONCTURELLES CHAPITRE 2 : LA POLITIQUE MONETAIRE I. Préambules sur la Monnaie 1. La création monétaire A. Comment

Plus en détail

Private Banking. Tarifs. www.bcn.ch

Private Banking. Tarifs. www.bcn.ch Private Banking Tarifs www.bcn.ch Achats et ventes de titres courtage La commission est facturée quelle que soit la place d intervention. Les opérations d achat et de vente de titres sont par ailleurs

Plus en détail

1. La fonction de règlement ne peut être assurée au niveau international que dans des conditions bien différentes. D une part, les agents concernés

1. La fonction de règlement ne peut être assurée au niveau international que dans des conditions bien différentes. D une part, les agents concernés Introduction La notion de système évoque l idée d organisation. Un système monétaire national est l organisation des relations monétaires dans un pays : comment les agents économiques peuvent-ils utiliser

Plus en détail

Norme comptable internationale 21 Effets des variations des cours des monnaies étrangères

Norme comptable internationale 21 Effets des variations des cours des monnaies étrangères Norme comptable internationale 21 Effets des variations des cours des monnaies étrangères Objectif 1 Une entité peut exercer des activités à l international de deux manières. Elle peut conclure des transactions

Plus en détail

(en millions d euros) 2013-2014 2014-2015 Ventes 247,1 222,9 Marge brute (55,7) (30,8) En pourcentage du chiffre d affaires -22,5 % -13,8 %

(en millions d euros) 2013-2014 2014-2015 Ventes 247,1 222,9 Marge brute (55,7) (30,8) En pourcentage du chiffre d affaires -22,5 % -13,8 % RESULTATS ANNUELS 2014-2015 Chiffre d affaires 2014-2015 consolidé : 222,9 millions d euros Perte opérationnelle courante 2014-2015 : 125,9 millions d euros Poursuite du recentrage stratégique sur le cœur

Plus en détail

Ma banque. Les prêts hypothécaires BCJ

Ma banque. Les prêts hypothécaires BCJ Les prêts hypothécaires BCJ Ma banque Simple et avantageux, les prêts hypothécaires BCJ. Vous pensez qu il est plus avantageux d acheter son logement que de continuer à payer un loyer à fonds perdus?

Plus en détail

Instruments financiers et comptabilité de couverture : de nouveaux principes français en préparation

Instruments financiers et comptabilité de couverture : de nouveaux principes français en préparation Instruments financiers et comptabilité de couverture : de nouveaux principes français en préparation Conférence IMA du 05 avril 2012 Isabelle SAPET, Associée Programme 1. Introduction 2. Classification

Plus en détail

Activités et résultats 2011

Activités et résultats 2011 Activités et résultats rci en bref RCI Banque est la captive financière de l Alliance Renault Nissan et assure à ce titre le financement des ventes des marques Renault, Renault Samsung Motors (RSM), Dacia,

Plus en détail

Rapport standard analyse des risques/stratégie d audit. Sommaire

Rapport standard analyse des risques/stratégie d audit. Sommaire Projet de mise en consultation du 9 septembre 2003 Circ.-CFB 0 / Annexe 1: Rapport standard analyse des risques/stratégie d audit Rapport standard analyse des risques/stratégie d audit Les sociétés d audit

Plus en détail

Floored Floater. Cette solution de produit lui offre les avantages suivants:

Floored Floater. Cette solution de produit lui offre les avantages suivants: sur le taux d intérêt LIBOR CHF à trois mois avec emprunt de référence «Sony» sur le taux d intérêt EURIBOR EUR à trois mois avec emprunt de référence «Sony» Dans l environnement actuel caractérisé par

Plus en détail

3C HAPITRE. 56 Les actifs financiers des résidents 58 Les passifs financiers des résidents 62 La masse monétaire et ses contreparties

3C HAPITRE. 56 Les actifs financiers des résidents 58 Les passifs financiers des résidents 62 La masse monétaire et ses contreparties IEOM RAPPORT ANNUEL 2008 3C HAPITRE 56 Les actifs financiers des résidents 58 Les passifs financiers des résidents 62 La masse monétaire et ses contreparties 54 3 < L ÉVOLUTION MONÉTAIRE EN 2008 L ÉVOLUTION

Plus en détail

Chapitre 5 : Les paiements et le change.

Chapitre 5 : Les paiements et le change. I) Les instruments de paiement. A. Les instruments de paiement classique. 1. La notion de paiement scriptural. Chapitre 5 : Les paiements et le change. Les billets de banque (monnaie fiduciaire) ne sont

Plus en détail

Evolution des finances publiques: premiers résultats 2013 et projections 2014-2015

Evolution des finances publiques: premiers résultats 2013 et projections 2014-2015 Département fédéral des finances DFF Administration fédérale des finances AFF Documentation de base Date: 26.02.2015 Evolution des finances publiques: premiers résultats 2013 et projections 2014-2015 La

Plus en détail

à la Consommation dans le monde à fin 2012

à la Consommation dans le monde à fin 2012 Le Crédit à la Consommation dans le monde à fin 2012 Introduction Pour la 5 ème année consécutive, le Panorama du Crédit Conso de Crédit Agricole Consumer Finance publie son étude annuelle sur l état du

Plus en détail

CONDITIONS GENERALES

CONDITIONS GENERALES CONDITIONS GENERALES Applicables aux produits d épargne proposés par VTB Bank (France) SA (31/03/2014) Dispositions générales Article 1 : Offre de VTB Bank (France) SA VTB Bank (France) SA (la Banque)

Plus en détail

Comment évaluer une banque?

Comment évaluer une banque? Comment évaluer une banque? L évaluation d une banque est basée sur les mêmes principes généraux que n importe quelle autre entreprise : une banque vaut les flux qu elle est susceptible de rapporter dans

Plus en détail

Repo - un instrument financier pour les banques

Repo - un instrument financier pour les banques Repo - un instrument financier pour les banques Victor Füglister, Directeur adjoint de l'association suisse des banquiers Mesdames, Messieurs, Le marché des pensions (REPO) n'est ni une nouveauté ni une

Plus en détail

GUIDE D UTILISATION ODT

GUIDE D UTILISATION ODT GUIDE D UTILISATION ODT Chapitre 1 : Observatoire de la dette I- Données générales sur la dette Chiffre d affaires Indiquer le chiffre d affaires de l EPS. Cette donnée correspond aux recettes générées

Plus en détail

Formation PME Comptabilité analytique (ou comptabilité d exploitation)

Formation PME Comptabilité analytique (ou comptabilité d exploitation) Formation PME Comptabilité analytique (ou comptabilité d exploitation) Fit for Business (PME)? Pour plus de détails sur les cycles de formation PME et sur les businesstools, aller sous www.banquecoop.ch/business

Plus en détail

Royaume du Maroc المرجع :

Royaume du Maroc المرجع : المملكة المغربية Royaume du Maroc المرجع : a présente note méthodologique reprend les nouvelles recommandations internationales mises en œuvre par le Maroc, pour l établissement de la balance des paiements

Plus en détail

Statistique sur l encours des crédits

Statistique sur l encours des crédits Statistique sur l encours des crédits COMMENTAIRES I. CARACTÉRISTIQUES DE L ENQUÊTE OBJET DE L ENQUÊTE L enquête englobe tous les crédits et limites accordés au secteur non bancaire. Les opérations sur

Plus en détail

REGLEMENT DE PLACEMENT DES ACTIFS MOBILIERS ET IMMOBILIERS. Fondation de prévoyance en faveur du personnel des Transports publics genevois (FPTPG)

REGLEMENT DE PLACEMENT DES ACTIFS MOBILIERS ET IMMOBILIERS. Fondation de prévoyance en faveur du personnel des Transports publics genevois (FPTPG) REGLEMENT DE PLACEMENT DES ACTIFS MOBILIERS ET IMMOBILIERS Fondation de prévoyance en faveur du personnel des Transports publics genevois (FPTPG) Entrée en vigueur au er janvier 05 -- TABLE DES MATIERES

Plus en détail

Edmond de Rothschild (Suisse) S.A. Rapport au 30 juin 2015 Comptes consolidés

Edmond de Rothschild (Suisse) S.A. Rapport au 30 juin 2015 Comptes consolidés Edmond de Rothschild (Suisse) S.A. Rapport au 30 juin 2015 Comptes consolidés Edmond de Rothschild (Suisse) S.A. Rapport de gestion 4 Chiffres-clés 5 Périmètre de consolidation 9 Bilan consolidé 11 Compte

Plus en détail

Norme internationale d information financière 1 Première application des Normes internationales d information financière

Norme internationale d information financière 1 Première application des Normes internationales d information financière IFRS 1 Norme internationale d information financière 1 Première application des Normes internationales d information financière Objectif 1 L objectif de la présente Norme est d assurer que les premiers

Plus en détail

Produits hypothécaires

Produits hypothécaires Produits hypothécaires A chaque besoin sa solution www.cmvsa.ch Vous et nous parlons le même langage Vos intérêts et objectifs sont au centre de nos préoccupations. Aussi nous voulons être proches de vous.

Plus en détail

Jean-Daniel Borboën Xuan Champrenaud CALCULS ÉCONOMIQUES. Volume 1

Jean-Daniel Borboën Xuan Champrenaud CALCULS ÉCONOMIQUES. Volume 1 Jean-Daniel Borboën Xuan Champrenaud CALCULS ÉCONOMIQUES Volume 1 6 1.1 LES CHANGES EN SUISSE ET À L ÉTRANGER 1.1 Les changes en Suisse et à l étranger Introduction Chaque pays possède sa propre monnaie

Plus en détail

SOCIÉTÉ D ASSURANCE VIE MD Siège social : Ottawa, Canada. Le présent certificat est émis en vertu de la

SOCIÉTÉ D ASSURANCE VIE MD Siège social : Ottawa, Canada. Le présent certificat est émis en vertu de la SOCIÉTÉ D ASSURANCE VIE MD Siège social : Ottawa, Canada Le présent certificat est émis en vertu de la POLICE DE RENTE COLLECTIVE FONDS DE REVENU STABLE MD établie en faveur de LA COMPAGNIE TRUST ROYAL

Plus en détail

RAPPORT DU CONSEIL COMMUNAL AU CONSEIL GENERAL

RAPPORT DU CONSEIL COMMUNAL AU CONSEIL GENERAL 4.5.1 RAPPORT DU CONSEIL COMMUNAL AU CONSEIL GENERAL relatif au transfert du patrimoine immobilier de la S.I. Le Locle-Avenir S.A. en faveur de la Commune du Locle Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs,

Plus en détail

ROYAUME DU MAROC OFFICE DES CHANGES

ROYAUME DU MAROC OFFICE DES CHANGES ROYAUME DU MAROC OFFICE DES CHANGES www.oc.gov.ma 2007 La reproduction des informations contenues dans la présente publication est autorisée sous réserve d en mentionner expressément la source. 1 TABLE

Plus en détail

Fonds communs de placement de la HSBC Notice annuelle

Fonds communs de placement de la HSBC Notice annuelle Le 25 juin 2015 Fonds communs de placement de la Notice annuelle Offre de parts de série investisseurs, de série conseillers, de série privilèges, de série gestionnaires et de série institutions des Fonds

Plus en détail

3 e pilier, prévoyance privée. Assurance vie

3 e pilier, prévoyance privée. Assurance vie 3 e pilier, prévoyance privée Assurance vie La prévoyance privée est facultative. Elle complète les prestations des 1 er et 2 e piliers et comble les lacunes en matière de prévoyance individuelle. Table

Plus en détail

L histoire de l assurance en Algérie

L histoire de l assurance en Algérie POINT DE VUE POINT OF VIEW Assurances et gestion des risques, vol. 81(3-4), octobre-décembre 2013, 285-290 Insurance and Risk Management, vol. 81(3-4), October-December 2013, 285-290 L histoire de l assurance

Plus en détail

2. La croissance de l entreprise

2. La croissance de l entreprise 2. La croissance de l entreprise HEC Lausanne Vincent Dousse 2007 1 2.1. Les succursales Définition: Etablissement commercial qui, sous la dépendance d une entreprise dont elle fait juridiquement partie(établissement

Plus en détail

Focus sur les politiques publiques de l épargne en France

Focus sur les politiques publiques de l épargne en France Focus sur les politiques publiques de l épargne en France T. Mosquera Yon Banque de France 1 En France, les pouvoirs publics ont, dès 1818, souhaité mettre en place des dispositifs visant à encourager

Plus en détail

Calcul et gestion de taux

Calcul et gestion de taux Calcul et gestion de taux Chapitre 1 : la gestion du risque obligataire... 2 1. Caractéristique d une obligation (Bond/ Bund / Gilt)... 2 2. Typologie... 4 3. Cotation d une obligation à taux fixe... 4

Plus en détail

La mesure et la gestion des risques bancaires : Bâle II et les nouvelles normes comptables

La mesure et la gestion des risques bancaires : Bâle II et les nouvelles normes comptables La mesure et la gestion des risques bancaires : Bâle II et les nouvelles normes comptables Cycle de Conférence à la Cour de Cassation 21 février 2005 Alain Duchâteau Directeur de la Surveillance Générale

Plus en détail

Tarification gestion de fortune clientèle privée

Tarification gestion de fortune clientèle privée Tarification gestion de fortune clientèle privée Tarifs en vigueur dès le 01.01.2013 S informer Index Page 1. Mandats de gestion discrétionnaires 2 2. Administration des dépôts titres 6 3. Achats et ventes

Plus en détail