ASSEMBLÉE DES COMMUNAUTÉS DE FRANCE

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "ASSEMBLÉE DES COMMUNAUTÉS DE FRANCE"

Transcription

1 ASSEMBLÉE DES COMMUNAUTÉS DE FRANCE Analyse du projet de loi de décentralisation et de réforme de l action publique Version transmise au Conseil d Etat Mars 2013 NOTE

2 Les principaux points du projet de loi concernant les communautés Un renforcement sensible des compétences des communautés Création de nouvelles compétences obligatoires et optionnelles Suppression de l intérêt communautaire pour certaines compétences Modification du cadre juridique de la mutualisation des services (transferts des agents dans les services communs, création d un bonus-malus sur la DGF, interdiction de la mutualisation ascendante, etc.) Transfert automatique du pouvoir de police spéciale en matière de voirie Achèvement de la carte dans les trois départements de la petite couronne La création de métropoles habitants dans une aire urbaine de plus de habitants 4 statuts spécifiques : Paris, Marseille, Lyon et Strasbourg Des compétences assez semblables à celles des CU, avec en sus des possibilités d appels de compétence Répartition des compétences Désignation de chefs de file Clause générale de compétence octroyée aux départements et régions La création d un haut conseil des territoires Formations plénière, permanente et spécialisées Lieu de dialogue entre l Etat et les collectivités La création de conférences territoriales de l action publique Présidence accordée au président du conseil régional (formation destinée au dialogue entre collectivités territoriales) et co-présidence du président du conseil régional et du préfet de région (formation destinée au dialogue entre les collectivités et l Etat) Adoption d un pacte de gouvernance encadrant les possibilités de cofinancements Urbanisme Transfert obligatoire du PLU dans les agglomérations et communautés de communes Transfert obligatoire du SCoT dans les communautés de communes Transports Communes et communautés sont des autorités organisatrices de mobilité urbaine durable (AOMD) Elaboration d un schéma régional de l intermodalité élaboré en concertation avec les différents niveaux d autorités organisatrices de transport (avec lequel le PDU doit être compatible) Développement économique Schéma régional de développement économique, d innovation et d internationalisation (ancien SRDE) Compétence exclusive pour le bloc local en matière d immobilier d entreprises Conventionnements possibles entre la région et les autres collectivités Co-pilotage des pôles de compétitivités partagé entre l Etat, la région et la métropole Gestion des milieux aquatiques Compétence du bloc local et des EPTB Dispositions visant à prévenir les risques d inondation Scolaire - Enseignement supérieur et recherche Schéma régional de l enseignement supérieur, de la recherche et de l innovation Transferts possibles des logements étudiants aux collectivités locales 2

3 Fonds européens Possibilité de déléguer ou transférer aux régions la gestion des programmes européens Possibilité de déléguer aux départements la gestion du fonds social européen Aménagement numérique du territoire Elaboration obligatoire d un schéma directeur territorial d aménagement numérique Compétence facultative «établissement et exploitation des réseaux de communications électroniques» ouvertes aux collectivités Energie Identification de la compétence «production de l électricité» pour les communes ou les communautés Ingénierie Elargissement des compétences de l assistance technique départementale Accès aux services publics Schéma d amélioration de l accessibilité des services au public Création d espaces mutualisés de services au public Objectifs de présence territoriale pouvant être imposés aux opérateurs Fonds national de développement des espaces mutualisés 3

4 I. Le volet intercommunal a. Dispositions diverses relatives à l intercommunalité (cf. annexe Evolution des compétences des communautés) 1. Pouvoirs de police (art ) - fin de l interrogation portant sur la compétence que devait s être vue transférer les communautés pour que leur président puisse se voir transférer le pouvoir de police administrative spéciale en matière de déchets («gestion» remplacé par «collecte»). - élargissement du pouvoir de police administrative spéciale en matière d'assainissement (délivrance des dérogations au raccordement aux réseaux publics de collecte et ensemble de la réglementation) - création d'un pouvoir de police administrative spéciale de circulation sur l'ensemble du domaine public routier communal et intercommunal, dans et hors de l'agglomération. - transfert automatique de ce pouvoir de police de la circulation ainsi que du pouvoir de police spéciale pour la délivrance des autorisations de stationnement aux taxis au président de la communauté compétente en matière de voirie (même procédure d accord des maires que celle mise en œuvre en 2011 pour l assainissement, les déchets et l accueil des gens du voyage). 2. Compétences des communautés de communes (art. 62) - définition de l'intérêt communautaire dans les communautés de communes à la majorité des 2/3 des membres - Compétences obligatoires : - cinq compétences obligatoires au lieu de deux - compétence aménagement de l'espace : ajout des SCoT et schéma de secteur - compétence développement économique : introduction de la création d'offices de tourisme et d actions de développement économique d'intérêt communautaire - création de trois nouvelles compétences obligatoires : aires d'accueil des gens du voyage, gestion des milieux aquatiques, assainissement collectif et non collectif - Compétences optionnelles : - transfert de trois compétences optionnelles sur sept au lieu d'une sur six actuellement - création de deux nouvelles compétences optionnelles : politique de la ville et espaces mutualisés de services au public 3. Compétences des communautés de communes à DGF bonifiée (art. 63) - Compétences obligatoires : - cinq groupes de compétences deviennent obligatoires, au lieu de quatre sur sept actuellement - compétence développement économique : introduction de la création d'offices de tourisme et actions de développement économique d'intérêt communautaire - création de trois nouvelles compétences obligatoires : aires d'accueil des gens du voyage, gestion des milieux aquatiques, assainissement collectif et non collectif - Compétences optionnelles : - création de la notion de compétences optionnelles : elles doivent en exercer trois sur six - création de deux nouvelles compétences : espaces mutualisés de service au public et politique de la ville 4

5 4. Compétences des communautés d agglomération (art. 65) - Compétences obligatoires : - compétence obligatoire développement économique : suppression de l'intérêt communautaire pour les zones d activité économique, nouvelle compétence en matière de création d'offices de tourisme - suppression de l'intérêt communautaire pour la politique de la ville - création de trois nouvelles compétences obligatoires : gestion des milieux aquatiques, aires d'accueil des gens du voyage, assainissement collectif et non collectif - Compétences optionnelles : - transfert de trois compétences optionnelles sur cinq au lieu de trois sur six actuellement - suppression de l'intérêt communautaire pour la compétence optionnelle "voirie et parcs de stationnement" - création d'une nouvelle compétence optionnelle : espaces mutualisés de service au public 5. Compétences des communautés urbaines (art. 64) - compétence développement économique : introduction de la création d'offices du tourisme - suppression de l'intérêt communautaire pour les ZAC, les réserves foncières, le logement, les OPAH et la résorption de l'habitat insalubre - création de trois nouvelles compétences : gestion des milieux aquatiques, aires d'accueil des gens du voyage, espaces mutualisés de service au public Les compétences de ces différentes catégories de communautés devront être modifiées le 1 er janvier 2016 au plus tard. A défaut, les communautés devront exercer l intégralité des compétences précédemment décrites. 6. Mutualisation des services (art. 69 à 71) - suppression des possibilités de mutualisation ascendantes, dans les deux ans suivants l adoption du schéma de mutualisation des services - définition plus précise des missions pouvant être confiée à un service commun : services fonctionnels et instruction des projets de décisions prises par les maires au nom de la commune ou de l Etat (état civil notamment) - transfert de plein droit des agents affectés à des services communs - 10% de la dotation d intercommunalité serait consacré à la création d un bonus-malus, à compter de 2015, afin d inciter les EPCI à la mutualisation. Un coefficient intercommunal de mutualisation serait calculer comme suit : charges réelles de fonctionnement de la communauté charges réelles de fonctionnement des communes et de l ensemble des EPCI du territoire - en cas de transfert d agents suite à un transfert de compétence, une fiche d impact décrivant les effets pour les agents devrait être élaborée. 5

6 7. Périmètres (art. 67 à 69 et 75-76) - rationalisation de la carte intercommunale en Ile-de-France - l ensemble des communes des Hauts-de-Seine, de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne (petite couronne) devront être regroupées au sein d un groupement à fiscalité propre. - un projet de schéma régional de coopération intercommunal devra être réalisé avant le 1 er septembre 2014 par le préfet de la région Ile-de-France. Afin de formuler un avis sur ce point, les sept CDCI concernées (hors Paris) devront se constituer en commission régionale de coopération intercommunale (CRCI), réunissant à composition constante près de 360 membres. Comme dans les autres départements français, le projet de SRCI serait soumis pour avis aux communes et communautés 1 concernées puis la CRCI disposerait d un délai de trois mois pour émettre un avis à la majorité qualifiée 2. Le schéma régional devrait être arrêté avant le 28 février Six mois s écouleraient entre la date de notification des projets de périmètre (le 30 juin 2015 au plus tard) et la date de mise en œuvre totale du SRCI (31 décembre 2015). - précision procédurale sur les modalités de rattachement des dernières communes isolées. Il conviendra d'abord de recueillir l avis du conseil communautaire d accueil puis l avis de la CDCI - suppression des dispositions dérogatoires issues de la loi de 1999 qui permettaient de continuer à pouvoir disposer d'une enclave ou discontinuité territoriale dans les communautés de communes - modification du seuil de création des communautés urbaines : de à habitants - en cas de réorganisation entrainant un changement d'employeur pour les agents intercommunaux et municipaux, ces agents conserveraient, s ils y avaient intérêt, le maintien de leur régime indemnitaire et, à titre individuel, leurs avantages acquis. Une négociation sur l'action sociale devrait être engagée dans les trois mois suivant la réorganisation. - procédure fixant les conséquences pour les agents d une restitution de compétence aux communes. 7. Gouvernance (art. 72 et 109) - dispositions relatives aux modalités de dissolution d un conseil communautaire (décret motivé rendu en conseil des ministres) - les contrats d agglomération pourraient être conclu à l échelle de chaque aire urbaine et non plus seulement dans les aires urbaines d au moins habitants et dont une ou plusieurs communes comptent plus de habitants. - les conseils de développement ne pourraient plus être créés que par des EPCI. Ils seraient, en outre, dorénavant consultés sur des documents de prospective et de planification, sur l'élaboration et l'évaluation des politiques locales visant au développement durable des territoires. Ils pourraient également s autosaisir et être consultés sur toute question relative au territoire. Les EPCI seraient chargés de mettre en place les moyens d'accompagnement nécessaires à leur fonctionnement. Leur rapport annuel d'activité serait examiné par les assemblées délibérantes des EPCI. 1 Les syndicats ne sont pas mentionnés dans cet avant-projet. 2 Majorité des 2/3 des membres de la CRCI comprenant la moitié au moins des membres de la ou des CDCI concernées. 6

7 b. La création de métropoles (art. 77 à 101) 1. La métropole de Paris (art ) - création au 1 er janvier 2016 d'un syndicat mixte dénommé "Métropole de Paris" composé de Paris et des communautés de l'unité urbaine de Paris - missions : élaboration d un projet métropolitain comprenant notamment un plan climat énergie métropolitain, réalisation d opérations d aménagement d intérêt métropolitain, réalisation d un schéma métropolitain de l'habitat et de l'hébergement (compatible avec le schéma directeur de la région Ile-de-France et doit prendre en compte les orientations du schéma régional de l habitat et de l hébergement), soutien à la mise en œuvre de programmes d'aménagement et de logement, aux programmes d action en faveur de la transition énergétique et aux urgences sociales réalisation d'un plan de rationalisation des outils d'aménagement et des syndicats compétents en matière d'environnement et d'énergie. délégation de l'etat possible en matière de logement (la métropole pourra subdéléguer tout ou partie de cette compétence à ses membres) ainsi que des communautés pour les ZAC. - chaque membre dispose d un siège au sein du conseil métropolitain (pour les membres regroupant plus de hab., un siège supplémentaire par tranche de hab.) - financement : dotation de ses membres et création d un fonds d'investissement métropolitain (renvoi à une loi de finances ultérieure) - création d'une conférence métropolitaine constituée des membres du conseil métropolitain, du conseil régional et des conseils généraux. Elle est chargée de coordonner les actions de ses membres. - l assemblée des maires de la métropole de Paris est chargée de débattre du programme d action de la métropole et de son rapport d activité. - constitution d un conseil de développement qui est consulté sur les principales orientations de la métropole. - création d un fonds de solidarité pour les départements de la région d Ile-de-France de 60 millions d euros. Prélèvement et répartition sur la base d un indice synthétique de ressources et de charges. 2. La métropole de Lyon (art. 85 à 93) - création d'une métropole au 1 er avril 2015, sous la forme juridique d'une collectivité territoriale à statut particulier qui se substituera au département, sur son territoire. - missions : élaborer et conduire un projet d aménagement et de développement économique, écologique, éducatif, culturel et social de son territoire afin d en améliorer la compétitivité, le rayonnement international et la cohésion. - les communes se situant sur le territoire de la métropole (elles n en seraient pas «membres») sont soumises aux dispositions normalement applicables aux communes, sous réserve de certaines dispositions spécifiques et peuvent recevoir des délégations de compétence de la part de la métropole (et inversement). Elles peuvent décider de mutualiser les actions de leur CCAS sous la forme d un service commun non personnalisé. 7

8 - des conférences locales des maires sont instituées sur le territoire de la métropole. Leur périmètre est fixé par le conseil métropolitain. Elles ont pour mission d élaborer des avis sur l élaboration et la mise en œuvre des politiques de la métropole. - création d'une conférence métropolitaine constituant un lieu de dialogue entre la métropole et les communes situées sur son territoire. Elle devra élaborer un projet de pacte de cohérence métropolitain entre la métropole et les communes et proposera une stratégie de délégation de compétences en direction des communes. - substitution de la métropole aux syndicats dont le périmètre est identique au sien ou totalement inclus dans le sien. Elle se substitue également aux communes et aux syndicats membres de syndicats dont le périmètre est partiellement inclus dans le sien. Enfin, elle est membre, de plein droit, des syndicats mixtes auxquels appartenait le département (celui-ci reste également membre de droit). - création d un service départemental-métropolitain d incendie et de secours - élaboration d un protocole financier général définit les modalités de répartition des recettes entre la métropole et le département. 3. La métropole d Aix-Marseille-Provence (art ) - création d'un EPCI au 1 er janvier dénommé «métropole d Aix-Marseille-Provence». - missions : l'ensemble des compétences des anciennes communautés sont transférées à la métropole, sauf délibération contraire du conseil métropolitain dans les six mois suivant la première réunion. La métropole exerce l ensemble des compétences d une métropole de droit commun (hors délégation de compétences départementales ou régionales, cf. annexe Les compétences des métropoles). - création obligatoire de conseils de territoire dont les limites des territoires sont fixées par décret en CE. Ils sont saisis, pour avis, sur des projets de délibérations de la métropole qui concernent ce territoire. Délégations de compétence possibles de la métropole vers les territoires, sauf pour les ZAE, transports, voirie, PDU, PLH, habitat, politique de la ville, schémas assainissement et eau, marchés d'intérêt national, déchets, PCET, gestion des milieux aquatiques, enseignement supérieur et recherche, plan métropolitain de l'environnement, de l'énergie et du climat, distribution publique de l'électricité. - création d'une conférence métropolitaine des maires, consultée pour avis lors de l élaboration et de la mise en œuvre des politiques métropolitaines. 4. Les métropoles de droit commun (art ) - création, par décret, de métropoles sous la forme d EPCI à fiscalité propre, regroupant un ensemble de plus de habitants, dans une aire urbaine de plus de habitants (transformation automatique des communautés respectant ces seuils 4 - hors Ile-de-France). - la métropole de Strasbourg se dénommerait «eurométropole de Strasbourg» et serait le siège des institutions européennes. - compétences : les mêmes que les communautés urbaines. A noter tout de même la création de nouvelles compétences qui sont soit exercées dorénavant par toutes les catégories de communautés (aires d'accueil des gens du voyage, gestion des milieux aquatiques), soit exclusivement par les 3 Substitution de la métropole aux 6 communautés préexistantes : CU Marseille Provence Métropole, CA du pays d Aix-en- Provence, CA Salon Etang de Berre Durance, CA du pays d Aubagne et de l Etoile, le SAN Ouest Provence et la CA du pays de Martigues. 4 Communautés de Toulouse, Lille, Bordeaux, Nice, Nantes, Strasbourg, Grenoble, Rennes, Rouen, Toulon, Montpellier 8

9 métropoles (programme de soutien et d'aides aux établissements d'enseignement supérieur et aux programmes de recherche, élaboration et adoption du PCET, concession de distribution publique d'électricité, création et entretien des infrastructures de charge nécessaires à l'usage des véhicules électriques ou hybrides rechargeables). - appel de compétence possible auprès de l Etat (logement), du département (FSL, insertion, jeunes en difficulté, domaine public routier départemental, collège, tourisme, développement économique, etc.) et de la région (lycée et développement économique). - création possible de territoires dont les limites sont fixées par les communes, sur proposition du président. Les conseils de territoire seraient chargés de formuler des avis sur les rapports de présentation et les projets de délibérations de la métropole concernant leur territoire, en matière de développement et d aménagement économique, social et culture, d aménagement de l espace métropolitain et d habitat. Ils disposeraient d'une dotation de gestion de la métropole. 9

10 2. Le volet gouvernance territoriale a. La clause générale de compétence et la désignation de chefs de file (art. 1, 45-46) - L article 1 er de la loi pose un principe de coordination des actions des collectivités locales et de l'etat. Il est également prévu que ces collectivités organisent librement l'exercice de leurs compétences dans le cadre d'un pacte de gouvernance. - la clause générale de compétence serait de nouveau octroyée aux départements et régions. Les conseils général et régional règleraient par leurs délibérations les affaires, respectivement, du département et de la région. - plusieurs échelons de collectivités seraient désignés chefs de file : la région en matière de développement économique et d organisation des transports le département pour l action sociale et le développement social, l autonomie, le tourisme, l aménagement numérique et la solidarité des territoires la commune, ou la communauté compétente, en ce qui concerne la qualité de l air et la transition écologique en matière de mobilité durable. Selon les dispositions du projet de loi, le chef de file serait chargé d organiser les modalités de l action commune des collectivités territoriales et de leurs établissements publics dans un domaine donné. b. La création d un Haut conseil des territoires (art ) - composition : présidé par le Premier ministre ou, le cas échéant, le ministre chargé des collectivités territoriales un vice-président désigné parmi les élus locaux, pour trois ans la formation plénière (deux réunions par an) est composée de parlementaires (6 de chaque assemblée), représentants des régions (9), départements (18), communautés (9) et des communes (18), des présidents du CFL, de la CCEN, de la CCEC et du CSFPT la formation permanente est présidée par le vice-président et composée de parlementaires (2 de chaque assemblée), représentants des régions (2), départements (4), communautés (2) et des communes (4), présidents du CFL, de la CCEN, de la CCEC et du CSFPT des formations spécialisées (dont la CCEN et le CFL) - missions : Le Haut conseil des territoires constitue le cadre du dialogue entre l Etat et les collectivités en vue de la mise en cohérence des politiques publiques nationales partenariales. Il serait à cet égard chargé : d apporter une contribution dans le cadre de ses compétences à l élaboration de la politique du Gouvernement à l égard des collectivités territoriales ; de contribuer à la définition de la programmation pluriannuelle des finances publiques ; de formuler toutes propositions de réforme intéressant les collectivités territoriales, notamment quant à l exercice des politiques publiques dont elles ont la charge conjointement avec l Etat et quant à leur cadre financier ; de fournir au Gouvernement une expertise sur les questions liées à l exercice par les collectivités territoriales de leurs compétences ; de concourir à l évaluation des politiques publiques concernant les compétences des collectivités 10

11 territoriales. de débattre, à la demande du Premier ministre, sur tout projet de loi relatif à l organisation des collectivités territoriales, à leurs compétences et aux modalités d exercice de celles-ci qui lui est présenté par le Gouvernement. il pourrait être consulté par le Premier ministre sur tout projet de texte de l Union Européenne ayant un impact significatif et direct sur les collectivités territoriales. il serait associé aux travaux d évaluation des politiques publiques intéressant directement les compétences décentralisées décidés par le Gouvernement il pourrait organiser ou demander des travaux d évaluation des politiques publiques concernant des compétences décentralisées. il pourrait demander au Premier ministre de saisir la Cour des comptes aux fins d enquête sur des services ou organismes locaux ou d évaluation, avec le concours des chambres régionales et territoriales des comptes, de politiques publiques relevant des compétences des collectivités territoriales. - création d un observatoire de la gestion publique locale (collecte et traitement de données, évaluation de politiques publiques, missions d expertise et d audit à la demande des collectivités ou du haut conseil). c. La création de conférences territoriales de l action publique (art ) La CTAP constituerait, en vue d un exercice rationalisé de leurs compétences, un espace de concertation entre les collectivités territoriales et les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre. Elle constituerait également le cadre territorialisé du dialogue entre l Etat et les collectivités locales. - composition : président du conseil régional ; les présidents des départements de la région ; les présidents des communautés de plus de habitants ; d'un représentant par département des communautés de communes de moins de habitants ; les maires des communes de plus de habitants ; les maires des communes chefs-lieux des départements de la région lorsque leur population est inférieure à habitants ; de trois représentants des maires de communes de moins de habitants pour chaque département élus à la représentation proportionnelle à la plus forte moyenne par ces maires. les représentants de l Etat dans les départements de la région, dans la formation associant l Etat et les collectivités - missions : la formation destinée à la concertation entre collectivités : concourt à l élaboration du pacte de gouvernance territoriale ; peut émettre un avis sur les schémas régionaux ou départementaux régissant l exercice des compétences des collectivités territoriales, lorsque ces schémas ne sont pas soumis à approbation par l Etat. la formation association l Etat et les collectivités territoriales : peut émettre un avis sur les schémas régionaux ou départementaux régissant l exercice des compétences des collectivités territoriales, lorsque ces schémas sont soumis à approbation par l Etat ; 11

12 émet un avis sur la candidature de toute collectivité territoriale et de toute communauté à l exercice, à titre expérimental et dans le cadre d une délégation de compétence, de certaines compétences dévolues à une collectivité territoriale relevant d une autre catégorie ou de compétences relevant de l Etat ; peut être consultée par la commission consultative sur l évaluation des charges sur les conditions des transferts de compétence entre l Etat et les collectivités territoriales. Les débats peuvent être préparés dans le cadre d une commission dénommée «commission des transferts» associant des membres de la conférence et des représentants des services de l Etat et des collectivités territoriales concernées ; débat de tous domaines nécessitant une coordination entre les différentes catégories de collectivités territoriales et entre les collectivités territoriales et l Etat. - le pacte de gouvernance : quel contenu? Le pacte de gouvernance est composé des schémas d'organisation sectoriels, destinés, compétence par compétence, à déterminer les niveaux et modalités d'action des acteurs locaux. Ils prévoient les délégations de compétences, la création de services communs, les conditions de rationalisation et de coordination des interventions financières, l avis sur les candidatures à l'exercice, à titre expérimental, de compétences de l'etat. Les projets de schémas sont obligatoirement élaborés par la région ou le département chef de file (facultatif si compétence partagée ou exclusive). Le président de la région coordonne le calendrier d'adoption des schémas et la liste des schémas qui devront être élaborés sera débattue en CTAP. Chaque projet de schéma fait l'objet d'un débat en CTAP. Evaluation du pacte de gouvernance par la CRC et révision possible des schémas au bout de 3 ans. quelles conséquences? Si un schéma d'organisation n a été adopté dans un délai d'un an à compter de la promulgation de la loi, les délégations de compétence ne seraient plus permises, ni aucun cofinancement dans le domaine de compétence concerné. Les collectivités concernées par un schéma seraient appelées à délibérer sur une proposition de schéma (3 mois). En cas d approbation, le schéma lierait la collectivité signataire. Si la collectivité ne l approuve pas dans un délai de 3 mois, elle ne pourrait pas bénéficier, pour une même opération, d un cumul de subventions d investissement ou de fonctionnement de la région et d un département de la région, sauf en ce qui concerne les opérations figurant dans les CPER. En outre, la part de financement devant être apportée par le maître d ouvrage non signataire s élèverait non plus à 20% mais à 30% au minimum. L article 53 de l avant-projet de loi prévoit, également, que les cofinancements régionaux et départementaux ne seraient possibles qu à la condition que le projet concerné respecte les orientations fixées par le schéma régional ou départemental dont fait l objet la compétence. c. La réforme de la CCEN (art. 56) - la CCEN deviendrait une formation spécialisée du Haut conseil des territoires - les présidents de l'assemblée nationale et du Sénat pourraient demander à ce que soit expertisée une proposition de loi, avec l'accord du Gouvernement (évaluation préalable de l impact financier de la 12

13 proposition) - elle serait chargée d émettre un avis sur les modalités de mise en œuvre du principe de proportionnalité par le pouvoir réglementaire - le sens de l'avis devrait être publié en même temps que le texte. En cas d avis défavorable, une seconde consultation devrait être organisée et l'avis serait obligatoirement publié avec le texte. - reconnaissance d'un principe de proportionnalité reposant sur des critères objectifs et rationnels en rapport direct avec la loi et en fonction de ses buts (caractéristiques démographiques, géographiques, environnementales, considérations de sécurité, risques potentiels pour le territoires. Modalités d'entrée en vigueur échelonnées des lois concernant les collectivités). d. Assemblées locales (art. 106, 108, 110 et 111) - une commission des finances devrait être créée dans toutes les communes de plus de habitants - la composition des commissions des communes de plus de habitants devrait respecter le principe de la représentation proportionnelle (y compris la CAO et les bureaux d adjudication) - le CESER pourrait, à la demande du président du conseil régional, évaluer les politiques publiques auxquelles la région participe - en cas de retrait d'une délégation d'un maire à un adjoint, le conseil municipal devrait se prononcer au scrutin secret sur son maintien dans ses fonctions. - réforme du droit de pétition (hors communautés) : dans les communes de moins de habitants, un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales et, dans les communes de habitants et plus ainsi que dans les autres collectivités territoriales, un vingtième des électeurs, pourraient demander à ce que soit inscrit à l'ordre du jour de l'assemblée délibérante de la collectivité un projet de délibération ou l'organisation d'une consultation sur toute affaire relevant de la décision de cette assemblée. - les collectivités locales tiendraient à la disposition des usagers, à titre gratuit, les données économiques, sociales, démographiques et territoriales dont elles disposent. Ces données devraient faire l objet d une mise en ligne, tout comme le rapport adressé lors du DOB aux élus locaux et les rapports annexés au budget primitif et au compte administratif. e. Transparence financière (art. 102 à 105) - création d une étude d impact pluriannuel sur le coût de fonctionnement pour toute opération d investissement dont le montant est supérieur à un seuil fixé par décret. - publication des rapports d observations définitives des CRC sans attendre la réunion de l'assemblée délibérante - dans un délai d un an après la présentation du rapport d observations définitive, l exécutif devrait rendre compte devant son assemblée des actions entreprises pour donner suite aux observations de la CRC. La synthèse de ces présentations devrait être présentée, chaque année, par le président de la CRC devant la CTAP. 13

14 - lorsqu un rapport d observations est adressé à un EPCI, celui-ci doit le communiquer à ses communes membres. - dans les EPCI comprenant une commune de plus de habitants : dans un délai de deux mois précédant l'examen du budget, présentation par le président d'un rapport sur les orientations budgétaires, les engagements pluriannuels envisagés ainsi que sur la gestion de la dette. Dans les EPCI regroupant plus de habitants, ce rapport devrait également contenir une présentation de la structure et de l évolution des dépenses. Il devrait être transmis aux conseils municipaux. - transmission dans les 5 ans suivants la publication de la loi, des documents budgétaires des communautés de plus de habitants par voie numérique. - l organe délibérant d une collectivité doit cantonner strictement ses décisions budgétaires dans les limites des équilibres arrêtés par le représentant de l Etat, section par section, pour l ensemble du budget lorsqu il est amené à se prononcer à nouveau en matière budgétaire après que le budget a été réglé et rendu exécutoire par le préfet ou lorsque la collectivité a, dans un premier temps, adopté les mesures de redressement proposées par la chambre régionale des comptes. - participation des collectivités au paiement des amendes versées par l Etat en cas de manquement à une obligation du droit communautaire, dans le cadre de l'exercice d'une compétence décentralisée. f. Les conséquences des transferts de compétences de l Etat (art. 112 à 123) - les agents de l'etat seraient mis à disposition ou transférés aux collectivités au 31 décembre de l'année précédant le transfert de compétence. - les agents seraient automatiquement mis à disposition à titre individuel et gratuit, et seraient placés sous l'autorité fonctionnelle territoriale. - un droit d'option serait offert aux agents de l'etat dans un délai d'un an à compter du transfert de service, soit pour une intégration au sein de la fonction publique territoriale, soit pour un détachement auprès de la collectivité (sans limitation de durée). Si l'agent n'a pas exercé son droit d'option, il serait automatiquement placé en position de détachement à compter du 1 er janvier de la 3 ème année suivant la publication du décret. - compensation financière des transferts au coût historique d'exercice par l'etat des compétences transférées. - un décret fixerait les périodes de références : trois années au maximum pour les dépenses de fonctionnement et cinq années pour l'investissement. 14

15 3. Le volet compétences a. Urbanisme - foncier (art et 39) - compétences des communautés de communes (à DGF bonifiée ou non) et d agglomération en matière de PLU et documents d'urbanisme en tenant lieu, dans les six mois suivants la publication de la loi - dérogation accordée aux collectivités en cours d'élaboration, révision ou modification pour une année au maximum. - la communauté devrait approuver ou réviser le PLU pour couvrir l'intégralité de son territoire au plus tard lors de la prochaine révision d'un des documents d'urbanisme applicables sur son territoire. - création d'un seul établissement public foncier de l'etat par région. Mise en conformité avec la loi prévue dans un délai de 18 mois à compter de sa promulgation. b. Développement économique (art. 2-3) - compétence exclusive des communes et communautés compétentes pour les aides à l'investissement immobilier des entreprises ainsi que les aides à la location de terrains ou d'immeubles - élaboration par la région d un schéma régional de développement économique, d innovation et d internationalisation (SRDEII) qui intègrerait la stratégie des métropoles celles-ci auraient préalablement consulté la région. Adoption au 1 er décembre 2014 au plus tard, pour 5 ans. consultation préalable des collectivités territoriales (hors communautés d agglomération et communautés de communes), des métropoles, du préfet et des organismes consulaires. deux volets : - définition des orientations stratégiques en matière d aide aux entreprises (la métropole peut définir son propre régime d aide). Il prévoit éventuellement les délégations à d autres collectivités. - définition de la stratégie régionale de soutien aux petites et moyennes entreprises et aux entreprises de taille intermédiaire. compatibilité de la stratégie des chambres de commerces de l industrie et des chambres des métiers et de l'artisanat avec le SRDEII - compétence de la région : garante de la cohérence des actions publiques de développement économique du territoire responsable des politiques de soutien aux PME et aux ETI coordination sur son territoire des actions de développement économique concernant ces entreprises adoption du SRDEII responsable de la politique de soutien à l'innovation (stratégie régionale, plan d'action, coordination des actions de soutien à l'innovation) responsable de la coordination du soutien à l'international des entreprises (plan régional, comité de pilotage, définie les orientations de l'action des pôles de compétitivité dans le domaine de l'internationalisation). De ce fait, toute action publique dans ce domaine devrait être compatible avec le schéma régional. Il devrait, également, il y avoir une cohérence des actions de l'etat et de ses acteurs dans ce domaine. 15

16 - compétence du département : lorsque le département intervient pour favoriser le développement économique, son action doit faire l'objet d'un avis préalable du conseil municipal où se situe l'entreprise. - pôles de compétitivité : co-pilotage entre l'etat, les régions et métropoles. Cohérence entre le programme d'actions des pôles et le SRDEII. - aide aux entreprises : la région peut verser une aide à des entreprises en difficulté lorsque la protection des intérêts économiques et sociaux de la population l'exige, pour la mise en œuvre de mesures de redressements (dans le respect du régime d'aides, avis préalable du conseil municipal de la commune où est située l'entreprise). dans le respect du SRDEII, les collectivités locales peuvent conclure une convention avec la région pour verser une aide à une entreprise afin de créer ou étendre des activités économiques compétence de la région et de la métropole pour verser une aide aux entreprises qui participent à la création ou à la reprise d'entreprises (les autres collectivités peuvent également le faire mais à la condition d'avoir conclu une convention avec la région) le département peut accorder des aides à des entreprises pour assurer le maintien des services nécessaires aux besoins de la pop en milieu rural, lorsque l'initiative privée est défaillante. Conventions possibles avec d'autres collectivités. Avis préalable du conseil municipal. une collectivité ne peut plus signer une convention avec l'etat, sans la région, pour compléter les aides régionales. - la région peut participer au capital de sociétés de capital en investissement et des sociétés d'accélération du transfert de technologies. D'autres collectivités peuvent intervenir en complément, sauf avis contraire de la région. La région peut intervenir dans le capital d'autres sociétés commerciales si cela répond aux orientations du SRDEII. Les collectivités peuvent souscrire, en complément de la région, des parts dans un fonds commun de placement à risques, à vocation régionale ou interrégionale, sauf avis contraire de la région. c. Transports (art. 5 à 12, 32 à 34 et 81) - réalisation de schémas régionaux de l'intermodalité (en l absence d autorité organisatrice de transport unique), pour une durée de cinq ans. Ils seraient approuvés par le conseil régional après avis favorable de la 1/2 des conseils généraux représentant la 1/2 de la population régionale et la majorité des organes délibérant des Autorités Organisatrices de la Mobilité urbaine Durable (AOMD) représentant la 1/2 de la population des périmètres de transport urbain (PTU) concernés. Approbation du schéma par le préfet, le premier schéma devant être élaboré dans les deux ans suivants la promulgation de la loi. Selon l exposé des motifs, «le schéma régional de l intermodalité est complémentaire de l actuel schéma régional des infrastructures de transports et ne lui est pas substitué, dans la mesure où il ne porte que sur les services de transport et d information offerts aux usagers et leur coordination considérée dans ses différentes dimensions (complémentarité des réseaux et des services, aménagement des correspondances, cohérence de la tarification...)». Compatibilité du plan de déplacements urbains (PDU) avec le schéma régional de l'intermodalité. - les communes, groupements et syndicats mixtes de transports (hors STIF et SYTRAL) deviendraient des «autorités organisatrices de la mobilité urbaine durable» dans les PTU (modification de l intitulé de 16

17 la compétence transports des communautés). A ce titre, elles : organisent les services réguliers de transport public urbain de personnes ainsi que le transport à la demande le cas échéant concourent aux modes actifs et des usages partagés des véhicules terrestres à moteur peuvent organiser des services de marchandises et de logistique urbaine peuvent délivrer le label "autopartage" peuvent organiser un service de location de bicyclettes (en cas de carence de l'initiative privée) - définition des notions d'autopartage (abrogation de celle donnée par la loi Grenelle 2 du 12 juillet 2010) et de covoiturage - le maire pourrait réserver des emplacements pour les véhicules en covoiturage et le versement destiné aux transports en commun devrait également concourir au développement des modes actifs et des usages partagés des véhicules terrestres à moteur - toute collectivité locale pourrait prendre en charge une ou plusieurs gares routières de voyeurs situées dans son ressort géographique (hors Ile de France). En cas de candidature multiple, le préfet de région organiserait une consultation pour aboutir à une demande unique ou à défaut, la CTAP devrait trancher. - création possible, par la région, de lignes ferroviaires d'intérêt régional (hors Ile-de-France) - transfert de propriété du domaine public ferroviaire de l'etat, de RFF ou de la SNCF au profit de la région, à la demande du conseil régional (ou à un groupement de R) - deux régions limitrophes pourraient conclure une convention pour organiser des services réguliers non urbains desservant exclusivement ces deux territoires. - les régions pourraient définir des obligations de service public sur les liaisons aériennes intérieures à la France - coordination du syndicat des transports d'ile-de-france et de la société du Gd Paris : le STIF doit veiller à la cohérence des programmes d'investissement de RFF, de la régie autonome des transports parisiens et de la société du Grand Paris. - association du STIF à l'élaboration des divers documents élaborés par la Société du Grand Paris (SGP). - les ouvrages nécessaires à l'exercice des missions confiées à l'établissement public de gestion du quartier d'affaires de La Défense, seraient mis à sa disposition (fin des possibilités de transfert) d. Gestion des milieux aquatiques et biodiversité (art. 36) - les collectivités locales et les établissements publics territoriaux de bassin (EPTB) peuvent réaliser les travaux d'intérêt général ou urgent dans le cadre du SAGE. - compétence des communes en matière de "gestion des milieux aquatiques" (compétence transférable à une communauté) Délégation de compétence possible à un EPTB par une commune ou communauté. Il peut définir un programme d'aménagement d'intérêt commun pour l'exercice des compétences transférées ou déléguées. - un comité de bassin peut demander la création d'un EPTB et de nouveaux critères sont à prendre en compte pour créer de telles structures. - dispositions pour rendre obligatoire l'entretien des ouvrages en vue de prévenir les inondations et les 17

18 submersions. Les ouvrages construits en vue de prévenir les inondations et les submersions sont mis à la disposition des communes ou communautés afin de défendre leur territoire contre les inondations et la mer au meilleur coût. Des propriétés privées peuvent être grevées d'une servitude pour assurer leur entretien (indemnité). e. Scolaire - Enseignement supérieur et recherche (art. 27 à 29) - la région fédèrerait et coordonnerait les initiatives visant à développer et diffuser la culture scientifique, technique et industrielle, notamment auprès des jeunes publics. - dans le cadre des orientations du plan national, élaboration d'un schéma régional de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, qui concerne toutes les formations. Ce document devrait être pris en compte pour les schémas établis par la région en matière de formation, innovation et développement économique. - prise en compte de la planification régionale dans les mesures prises pour la cohésion du service public de l'enseignement supérieur - association des régions et collectivités territoriales (hors communautés) aux projets d'orientation universitaire et professionnelle élaborés par les étudiants - les compétences relatives à la construction, reconstruction, extension, grosses réparations, équipements et gestions des locaux destinés au logement étudiants pourraient être transférées aux régions, collectivités et communautés qui en font la demande. - les biens appartenant à l'etat ou à un établissement public et affectés au logement étudiants pourraient être transférés aux collectivités locales qui l'ont demandé. Dans les deux cas, conclusions d'une convention entre l'etat et la collectivité concernée (état des lieux et obligations des signataires). - les activités que peuvent proposer les collectivités pendant les heures d'ouvertures des écoles pourraient concerner la promotion de la connaissance des langues régionales. f. Fonds européens (art. 4) - l'etat pourrait confier aux régions, pour , par transfert de l'autorité de gestion ou délégation de gestion, tout ou partie de la gestion des programmes européens. - l'etat pourrait confier par délégation de gestion aux départements les actions relevant du fonds social européen. - les collectivités gestionnaires supporteraient la charge des corrections et sanctions financières. - pour le FEADER : élaboration d'un cadre national par voie réglementaire précise les orientations pour la mise en œuvre des programmes. Définit les dispositions qui doivent être identiques dans toutes les régions et les montants minimaux à consacrer à certains programmes. L'instruction des dossiers peut être confiée à l'etat pour certaines mesures. 18

19 Création d'un comité national Etat-région et un comité Etat-région dans chaque région. g. Aménagement numérique du territoire (art. 13 et 14) - élaboration par le conseil général d un schéma directeur territorial d'aménagement numérique (1 an à compter de la promulgation de la loi 6 mois pour les départements qui disposent d ores et déjà d un schéma directeur). Association des opérateurs, de l'etat, les autorités organisatrices et les collectivités concernées qui en feraient la demande. - La compétence facultative «établissement et exploitation des réseaux de communications électroniques» serait ouverte aux collectivités territoriales et à leurs groupements. Les EPCI pourraient exercer cette compétence s'il y a eu un transfert effectif de compétence. Délégation de compétence possible aux syndicats mixtes incluant un département ou une région - les collectivités devraient intervenir en respectant le principe de cohérence des RIP. h. Energie (art. 35) - en matière de production d'électricité, ce seraient soit les communes, soit leur groupement qui seraient compétents. - Comme le précise l exposé des motifs, «en matière de maîtrise de la demande d énergie, ces modifications permettent de distinguer : d une part, les actions de maîtrise de la demande d énergie de réseau des consommateurs relevant de la compétence des autorités organisatrices des réseaux de distribution (i.e. les communes ou leurs groupements ou les départements), actions qui peuvent bénéficier d une subvention du fonds d amortissement des charges d électrification ; d autre part, les actions de maîtrise de la demande d énergie en général (comme le financement des travaux d isolation) relevant de la compétence partagée de l ensemble des collectivités territoriales et de leurs groupements, lorsque la compétence a été transférée à ces derniers». i. Ingénierie (art. 40) - élargissement des compétences de l'assistance technique départementale mise à la disposition des communes et communautés par les départements : eau, restauration et entretien des milieux aquatiques, voirie, aménagement du territoire et habitat. 19

20 j. Accès aux services publics (art. 41 à 44) - objectif de l'etat et des collectivités pour améliorer l'accès aux services publics en milieu rural et urbain. - élaboration d un schéma d'amélioration de l'accessibilité des services au public élaboré par l'etat et le département, pour une durée de 6 ans. consultation des région et collectivités intéressés le schéma serait arrêté par le préfet il devrait prévoir un renforcement de l'offre de services dans les zones présentant un déficit d'accessibilité ainsi qu un plan de développement de la mutualisation des services dans le département. conventions conclues entre le département, l'etat et les collectivités intéressés. Les signataires s'engageraient à mettre en œuvre, dans la limite des compétences de chacun, les actions programmées. - création d espaces mutualisés de services au public (rural et urbain) qui relèveraient de l'etat, d'une communauté ou d'un organisme de droit privé. ils pourraient rassembler des services publics et privés possibilité d'organiser une offre itinérante, accès dématérialisés. les communautés pourraient définir des obligations de service public afin d'assurer la présence effective de certains services (compensations à prévoir pour les opérateurs) - l'etat pourrait établir des objectifs de présence territoriale que devraient prendre en compte tout organisme chargé d'une mission de service public. - création d'un fonds national de développement des espaces mutualisés de service au public, alimenté par l'etat et les organismes nationaux chargés d'une mission de service public qui participent à ces espaces. k. Divers 1. Formation professionnelle (art. 15 à 22) - la région serait compétente en matière de formation professionnelle dans le cadre du service public régional de la formation professionnelle qu elle organiserait et financerait. - réforme des instances nationales et locales de gouvernance des politiques de l emploi et de la formation professionnelle 2. Apprentissage (art ) - élaboration par la région des contrats d objectifs et de moyens avec les autorités académiques, les organismes consulaires et les organisations représentatives d employeurs et de salariés. - compétence exclusive des régions en matière de centres de formation d apprentis 3. Orientation (art ) - les régions seraient compétentes pour coordonner et animer le service public de l orientation - l Etat serait chargé de définir au niveau national la politique d orientation et la région en assurerait la mise en œuvre hors des établissements scolaires, dans le cadre des centres d information et d orientation. 20

LES PRINCIPALES DISPOSITIONS DU TEXTE. - suppression de l obligation de ventilation des comptes administratifs par commune (article 76)

LES PRINCIPALES DISPOSITIONS DU TEXTE. - suppression de l obligation de ventilation des comptes administratifs par commune (article 76) NOTE JURIDIQUE JANVIER 2014 Loi de modernisation de l action publique territoriale et d affirmation des métropoles («MAPAM») Analyse du texte issu de la commission mixte paritaire, adopté par le Parlement

Plus en détail

AFFIRMATION DES METROPOLES ET GRAND PARIS

AFFIRMATION DES METROPOLES ET GRAND PARIS AFFIRMATION DES METROPOLES ET GRAND PARIS A PROPOS DE LA LOI DU 27 JANVIER 2014 DE MODERNISATION DE L ACTION PUBLIQUE TERRITORIALE ET D AFFIRMATION DES METROPOLES DROIT PUBLIC IMMOBILIER Premier volet

Plus en détail

Quoi de neuf acteurs? Les politiques locales de l'habitat à l'épreuve des réformes en cours

Quoi de neuf acteurs? Les politiques locales de l'habitat à l'épreuve des réformes en cours 1 Quoi de neuf acteurs? Les politiques locales de l'habitat à l'épreuve des réformes en cours La réforme territoriale : quelle organisation, quelles compétences demain? Paris, 4 février 2010 1 2 Une longue

Plus en détail

Les enjeux du mandat intercommunal et la mise en œuvre de la mutualisation des services

Les enjeux du mandat intercommunal et la mise en œuvre de la mutualisation des services Les enjeux du mandat intercommunal et la mise en œuvre de la mutualisation des services L intercommunalité s est généralisée et rationalisée suite à la loi de réforme des collectivités territoriales du

Plus en détail

TEXTE SOUMIS A LA DELIBERATION PROJET DE LOI. portant nouvelle organisation territoriale de la République. NOR : RDFX1412429L/Bleue-1 ------

TEXTE SOUMIS A LA DELIBERATION PROJET DE LOI. portant nouvelle organisation territoriale de la République. NOR : RDFX1412429L/Bleue-1 ------ RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère de la décentralisation et de la fonction publique TEXTE SOUMIS A LA DELIBERATION DU CONSEIL DES MINISTRES PROJET DE LOI portant nouvelle organisation territoriale de la République

Plus en détail

Zone d Aménagement Concerté et Lotissement

Zone d Aménagement Concerté et Lotissement ZAC et Lotissement - Version 1 - Juin 2012 Zone d Aménagement Concerté et Lotissement Définition générale : Il existe deux procédures différentes permettant de réaliser une opération d aménagement : la

Plus en détail

Projet de loi de mobilisation des régions pour la croissance et l emploi et de promotion de l égalité des territoires EXPOSÉ DES MOTIFS

Projet de loi de mobilisation des régions pour la croissance et l emploi et de promotion de l égalité des territoires EXPOSÉ DES MOTIFS RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère de la réforme de l Etat, de la décentralisation et de la fonction publique NOR : Projet de loi de mobilisation des régions pour la croissance et l emploi et de promotion

Plus en détail

Cours VI : VIE POLITIQUE LOCALE, RELATIONS ENTRE SOCIETE CIVILE ET POUVOIR POLITIQUE

Cours VI : VIE POLITIQUE LOCALE, RELATIONS ENTRE SOCIETE CIVILE ET POUVOIR POLITIQUE Cours VI : VIE POLITIQUE LOCALE, RELATIONS ENTRE SOCIETE CIVILE ET POUVOIR POLITIQUE INTRODUCTION : Les collectivités territoriales Depuis la révision constitutionnelle du 28 mars 2003, sont définies comme

Plus en détail

LE PROJET URBAIN PARTENARIAL (PUP) :

LE PROJET URBAIN PARTENARIAL (PUP) : Paris, le 30 mars 2015 LE PROJET URBAIN PARTENARIAL (PUP) : UN OUTIL DE FINANCEMENT DES EQUIPEMENTS PUBLICS Le projet urbain partenarial -PUP-, outil de financement des équipements publics, créé en 2009,

Plus en détail

Délibération n 39 Conseil municipal du 29 juin 2012

Délibération n 39 Conseil municipal du 29 juin 2012 Direction Générale Finances et Gestion Direction du Contrôle Interne Délibération n 39 Conseil municipal du 29 juin 2012 Sociétés publiques locales et sociétés publiques locales d aménagement - Dispositif

Plus en détail

No 2487 ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 ONZIÈME LÉGISLATURE Enregistré à la Présidence de l'assemblée nationale le 21 juin 2000. PROJET DE LOI MODIFIE PAR LE SENAT EN NOUVELLE LECTURE

Plus en détail

TEXTE ADOPTE no 511 Petite loi ASSEMBLEE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 ONZIEME LEGISLATURE SESSION ORDINAIRE DE 1999-2000 23 mai 2000 PROJET DE LOI ADOPTE PAR L ASSEMBLEE NATIONALE EN NOUVELLE

Plus en détail

Séminaire du 17 octobre 2014 «La gestion des milieux aquatiques dans la loi MAPTAM et le SAGE : quels enjeux pour la Baie de Saint Brieuc?

Séminaire du 17 octobre 2014 «La gestion des milieux aquatiques dans la loi MAPTAM et le SAGE : quels enjeux pour la Baie de Saint Brieuc? Séminaire du 17 octobre 2014 «La gestion des milieux aquatiques dans la loi MAPTAM et le SAGE : quels enjeux pour la Baie de Saint Brieuc?» Le Schéma d Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) de la baie

Plus en détail

Lutte contre l étalement urbain

Lutte contre l étalement urbain Lutte contre l étalement urbain L étalement urbain et la consommation d espace résultent de plusieurs causes cumulatives. Ces phénomènes s expliquent notamment par l insuffisance et l inadaptation de l

Plus en détail

L'EXERCICE DU DROIT SYNDICAL DANS LA FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE Année 2015

L'EXERCICE DU DROIT SYNDICAL DANS LA FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE Année 2015 MA/SL/GB/GL P.S.J L'EXERCICE DU DROIT SYNDICAL DANS LA Année 2015 Le droit syndical constitue l'une des garanties accordées à l'ensemble des fonctionnaires et agents non titulaires par le statut général

Plus en détail

Le cadre juridique de la démarche participative

Le cadre juridique de la démarche participative Le cadre juridique de la démarche participative Loi Administration Territoriale de la République (loi Joxe) de 1992 «Le droit des habitants de la commune à être informés des affaires de celle-ci et à être

Plus en détail

On distingue trois grandes périodes dans l'évolution des Agences :

On distingue trois grandes périodes dans l'évolution des Agences : LAgence L Agence d Urbanisme et de Développement de la Région de Saint Omer : évolution des missions i Colloque «Collectivités territoriales et processus d'urbanisation : Méthodes d'accompagnement et rôles

Plus en détail

STATUTS DE L'AGENCE DEPARTEMENTALE DE L ORNE

STATUTS DE L'AGENCE DEPARTEMENTALE DE L ORNE STATUTS DE L'AGENCE DEPARTEMENTALE DE L ORNE CHAPITRE I - CREATION ET DISSOLUTION DE L'AGENCE - DISPOSITIONS GENERALES Article 1 : CREATION DE L AGENCE En application de l'article 32 de la loi n 82-213

Plus en détail

Modalités de calcul des indemnités des présidents, des vice-présidents et des conseillers communautaires des EPCI à fiscalité propre

Modalités de calcul des indemnités des présidents, des vice-présidents et des conseillers communautaires des EPCI à fiscalité propre Département Intercommunalité et territoires 18 mars 2014 Département Administration et gestion communale Modalités de calcul des indemnités des présidents, des vice-présidents et des conseillers communautaires

Plus en détail

TAXES & PARTICIPATIONS : quelques outils à la disposition des communes

TAXES & PARTICIPATIONS : quelques outils à la disposition des communes TAXES & PARTICIPATIONS : quelques outils à la disposition des communes La loi n 2000-1028 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbain, dite «loi SRU», avait instauré une participation

Plus en détail

Statuts de la. Communauté d universités et établissements. Université Sorbonne Paris Cité

Statuts de la. Communauté d universités et établissements. Université Sorbonne Paris Cité Statuts de la Communauté d universités et établissements Université Sorbonne Paris Cité 1 / 22 L Université Sorbonne Paris Cité regroupe des établissements d enseignement supérieur et de recherche et des

Plus en détail

Budget 2015 de la Ville de Rennes > Séance budgétaire du lundi 9 mars 2015

Budget 2015 de la Ville de Rennes > Séance budgétaire du lundi 9 mars 2015 Service de presse Ville de Rennes/Rennes Métropole Tél. 02 23 62 22 34 Vendredi 6 mars 2015 Conseil municipal Budget 2015 de la Ville de Rennes > Séance budgétaire du lundi 9 mars 2015 Sommaire > Communiqué

Plus en détail

Nouveaux enjeux du mandat. Vincent AUBELLE, professeur associé à l Université Paris Est Marne la Vallée

Nouveaux enjeux du mandat. Vincent AUBELLE, professeur associé à l Université Paris Est Marne la Vallée Nouveaux enjeux du mandat Vincent AUBELLE, professeur associé à l Université Paris Est Marne la Vallée - 121,8-117,1 Déficit budget Etat (en milliards d'euros) - 130,0-120,0-110,0-100,0-90,0-80,0-70,0-60,0-50,0-40,0-30,0-20,0-10,0

Plus en détail

[Texte] GLOSSAIRE DU CDT. [Texte]

[Texte] GLOSSAIRE DU CDT. [Texte] GLOSSAIRE DU CDT AGENCE NATIONALE POUR LA RENOVATION URBAINE (ANRU) L agence nationale pour la rénovation urbaine est un établissement public industriel et commercial, créé par l article 10 de la loi d

Plus en détail

Lettre d actualité de l urbanisme

Lettre d actualité de l urbanisme n 3 Février 2010 Lettre d actualité de l urbanisme de la Direction Départementale des Territoires et de la Mer du Calvados 1- ACTUALITÉ DES DÉCISIONS DU CONSEIL D'ÉTAT Décision du conseil d'etat (CE) n

Plus en détail

Synthèse des dispositions relatives à la métropole du Grand Paris. Adoptées par l Assemblée nationale le 10 mars 2015

Synthèse des dispositions relatives à la métropole du Grand Paris. Adoptées par l Assemblée nationale le 10 mars 2015 Synthèse des dispositions relatives à la métropole du Grand Paris Adoptées par l Assemblée nationale le 10 mars 2015 ARCHITECTURE INSTITUTIONNELLE Figurent en rouge les modifications votées par l Assemblée

Plus en détail

UNIVERSITES DES MAIRES ET PRESIDENTS DE COMMUNAUTES DE LOIRE-ATLANTIQUE. Module «Elaborer le budget de sa commune Les fondamentaux»

UNIVERSITES DES MAIRES ET PRESIDENTS DE COMMUNAUTES DE LOIRE-ATLANTIQUE. Module «Elaborer le budget de sa commune Les fondamentaux» UNIVERSITES DES MAIRES ET PRESIDENTS DE COMMUNAUTES DE LOIRE-ATLANTIQUE Module «Elaborer le budget de sa commune Les fondamentaux» Nantes, 19 juin 2014 1 Elaborer le budget de sa commune : Les fondamentaux

Plus en détail

Statuts de Paris Region Entreprises

Statuts de Paris Region Entreprises Statuts de Paris Region Entreprises Article 1. Forme et dénomination TITRE I : DISPOSITIONS GENERALES Il est institué entre les adhérents aux présents statuts et ceux qui y adhéreront, une Association

Plus en détail

STATUTS DE L'AGENCE TECHNIQUE DEPARTEMENTALE DU CANTAL

STATUTS DE L'AGENCE TECHNIQUE DEPARTEMENTALE DU CANTAL INGENIERIE. TERRITOIRES STATUTS DE L'AGENCE TECHNIQUE DEPARTEMENTALE DU CANTAL votés lors de la session de l'assemblée Départementale du 30 mars 2012 modifiés par l'assemblée Générale Constitutive du 13

Plus en détail

Santé et sécurité des adjoints techniques territoriaux des établissements d enseignement (ATTEE)

Santé et sécurité des adjoints techniques territoriaux des établissements d enseignement (ATTEE) Point réglementation N 1 Santé et sécurité des adjoints techniques territoriaux des établissements d enseignement (ATTEE) (anciennement TOS, exerçant dans les lycées et collèges) Mis à jour en septembre

Plus en détail

INNOVATION ET HABITAT PARTICIPATIF :

INNOVATION ET HABITAT PARTICIPATIF : INNOVATION ET HABITAT PARTICIPATIF : Complément au chapitre VII «Valorisation du Patrimoine Régional et Projets Innovants» du cadre d intervention régional sur l habitat et le logement, adopté par délibération

Plus en détail

La dévolution du patrimoine aux établissements d enseignement supérieur. Contribution à la mission de contrôle du Sénat

La dévolution du patrimoine aux établissements d enseignement supérieur. Contribution à la mission de contrôle du Sénat La dévolution du patrimoine aux établissements d enseignement supérieur Contribution à la mission de contrôle du Sénat Avril 2010 Avant-propos La présente contribution est issue des travaux effectués par

Plus en détail

CONTRAT DE PRESENCE POSTALE TERRITORIALE 2014-2016

CONTRAT DE PRESENCE POSTALE TERRITORIALE 2014-2016 Département Administration Paris, le 3 mars 2014 et Gestion Communales VP/AH/Note 11 Affaire suivie par Véronique PICARD CONTRAT DE PRESENCE POSTALE TERRITORIALE 2014-2016 La continuité - maintien du montant

Plus en détail

Loi n 41-08 portant création de l'agence marocaine de développement des investissements

Loi n 41-08 portant création de l'agence marocaine de développement des investissements Dahir n 1-09-22 du 22 safar 1430 portant promulgat ion de la loi n 41-08 portant création de l'agence marocaine de développement des investissements. B.O. n 5714 du 5 mars 2009 Vu la Constitution, notamment

Plus en détail

I. Description générale du dispositif. 1) date limite de dépôt des dossiers :

I. Description générale du dispositif. 1) date limite de dépôt des dossiers : Fonds de soutien aux collectivités territoriales et à certains établissements publics ayant souscrit des contrats de prêt ou des contrats financiers structurés à risque les plus sensibles I. Description

Plus en détail

La construction métropolitaine en Ile-de-France

La construction métropolitaine en Ile-de-France 1 La construction métropolitaine en Ile-de-France Eléments d actualité: La réforme territoriale Le devenir du Grand Paris 29 Novembre 2012 Intercommunalité et Métropolisation en Ile-de-France 2 Eléments

Plus en détail

PROJET DE LOI PORTANT NOUVELLE ORGANISATION TERRITORIALE DE LA REPUBLIQUE

PROJET DE LOI PORTANT NOUVELLE ORGANISATION TERRITORIALE DE LA REPUBLIQUE PROJET DE LOI PORTANT NOUVELLE ORGANISATION TERRITORIALE DE LA REPUBLIQUE NOR : RDFX1412429L/Bleue-1 ETUDE d IMPACT 17 juin 2014 SOMMAIRE Table des sigles et acronymes... 4 1. Eléments transversaux...

Plus en détail

Décret 2002-628 du 25 Avril 2002 modifié pris pour l application de la loi 2002-5 du 4 Janvier 2002 relative aux musées de France

Décret 2002-628 du 25 Avril 2002 modifié pris pour l application de la loi 2002-5 du 4 Janvier 2002 relative aux musées de France Décret 2002-628 du 25 Avril 2002 modifié pris pour l application de la loi 2002-5 du 4 Janvier 2002 relative aux musées de France TITRE I er : HAUT CONSEIL DES MUSEES DE FRANCE Art. 1 er. - Le Haut Conseil

Plus en détail

COMPTE RENDU SOMMAIRE DU CONSEIL MUNICIPAL

COMPTE RENDU SOMMAIRE DU CONSEIL MUNICIPAL COMPTE RENDU SOMMAIRE DU CONSEIL MUNICIPAL Séance du mercredi 10 Décembre 2014 Après avoir approuvé le compte rendu de la réunion du 12 novembre 2014, le conseil municipal a examiné les dossiers et pris

Plus en détail

Projet de loi n o 58. Loi regroupant la Commission administrative des régimes de retraite et d assurances et la Régie des rentes du Québec

Projet de loi n o 58. Loi regroupant la Commission administrative des régimes de retraite et d assurances et la Régie des rentes du Québec PREMIÈrE SESSION QUARANTE ET UNièmE LéGISLATURE Projet de loi n o 58 Loi regroupant la Commission administrative des régimes de retraite et d assurances et la Régie des rentes du Québec Présentation Présenté

Plus en détail

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère de l Economie et des Finances Décret n relatif au fonds de soutien aux collectivités territoriales ayant souscrit des contrats de prêt ou des contrats financiers structurés

Plus en détail

REGLEMENT INTERIEUR DU CONSEIL COMMUNAUTAIRE DE NANTES METROPOLE

REGLEMENT INTERIEUR DU CONSEIL COMMUNAUTAIRE DE NANTES METROPOLE REGLEMENT INTERIEUR DU CONSEIL COMMUNAUTAIRE DE NANTES METROPOLE Préambule : cadre réglementaire Conformément au code général des collectivités territoriales les dispositions relatives au fonctionnement

Plus en détail

Depuis 2009, l'éducation nationale s'est déjà mobilisée pour développer des banques de stages et des outils associés.

Depuis 2009, l'éducation nationale s'est déjà mobilisée pour développer des banques de stages et des outils associés. Pôles de stages Mise en place dans les académies de pôles de stages NOR : MENE1505070C circulaire n 2015-035 du 25-2-2015 MENESR - DGESCO A2-2 Texte adressé aux rectrices et recteurs d'académie Que ce

Plus en détail

PACTE D ADMINISTRATION COMMUNE ENTRE LA VILLE ET L AGGLOMERATION D AGEN

PACTE D ADMINISTRATION COMMUNE ENTRE LA VILLE ET L AGGLOMERATION D AGEN Date de mise à jour : 3 décembre 2014 Entre PACTE D ADMINISTRATION COMMUNE ENTRE LA VILLE ET L AGGLOMERATION D AGEN ( Convention de création d un service commun en application de l article L 5211-4-2 du

Plus en détail

STATUTS GRAND PARIS SEINE OUEST ENERGIE, AGENCE LOCALE DE L ENERGIE

STATUTS GRAND PARIS SEINE OUEST ENERGIE, AGENCE LOCALE DE L ENERGIE STATUTS GRAND PARIS SEINE OUEST ENERGIE, AGENCE LOCALE DE L ENERGIE Article 1 - Constitution La présente association est une association régie par la loi du 1 er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901.

Plus en détail

Projet de loi de cohésion sociale / Propositions d amendements

Projet de loi de cohésion sociale / Propositions d amendements Projet de loi de cohésion sociale / Propositions d amendements Pourquoi encourager la création de Centres Intercommunaux d Action Sociale est une réponse pertinente aux difficultés sociales auxquelles

Plus en détail

N 728 SESSION EXTRAORDINAIRE DE 2011-2012. Enregistré à la Présidence du Sénat le 31 juillet 2012 PROPOSITION DE LOI

N 728 SESSION EXTRAORDINAIRE DE 2011-2012. Enregistré à la Présidence du Sénat le 31 juillet 2012 PROPOSITION DE LOI N 728 SÉNAT SESSION EXTRAORDINAIRE DE 2011-2012 Enregistré à la Présidence du Sénat le 31 juillet 2012 PROPOSITION DE LOI relative au statut juridique des gens du voyage et à la sauvegarde de leur mode

Plus en détail

Décision n 2014-246 L. Dossier documentaire

Décision n 2014-246 L. Dossier documentaire Décision n 2014-246 L Nature juridique de l article L. 723-23 du code rural et de la pêche maritime Dossier documentaire Source : services du Conseil constitutionnel 2014 Sommaire I. Normes de référence...

Plus en détail

NOR : DEV O 08 1 5 9 0 7 C

NOR : DEV O 08 1 5 9 0 7 C REPUBLIQUE FRANCAISE MINISTERE DE L ECOLOGIE, DE L ENERGIE, DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET DE L AMENAGEMENT DU TERRITOIRE DIRECTION DE L'EAU Sous-Direction de l'action territoriale, De la directive cadre

Plus en détail

Quel statut? Pour quel office de tourisme?

Quel statut? Pour quel office de tourisme? Quel statut? Pour quel office de tourisme? Pour répondre à cette question, il est proposé de suivre une démarche articulée autour de l exposé de données de droit ou de fait et de réponses à des questions.

Plus en détail

APFP. Les Pays, moteurs de stratégies de développement territorial et de gouvernance locale. Contribution de l Association de

APFP. Les Pays, moteurs de stratégies de développement territorial et de gouvernance locale. Contribution de l Association de Mars 2012 cahier d acteurs Association de Promotion et de Fédération des Pays APFP APFP Pays / Territoires de projet Contribution de l Association de Promotion et de Fédération des Pays dans le cadre des

Plus en détail

10 conseils sur la gestion et la mutualisation des agents par les groupements intercommunaux

10 conseils sur la gestion et la mutualisation des agents par les groupements intercommunaux Juin 2006 10 conseils sur la gestion et la mutualisation des agents par les groupements intercommunaux Article publié dans le Courrier des maires, n 191 du 01 mai 2006, par Emmanuel Duru, Responsable des

Plus en détail

Fiche 8. Références : articles L.2121-29, L. 2121-30, L. 2121-31, L. 2121-33, L. 2241-1 et L. 2312-1 du code général des collectivités territoriales

Fiche 8. Références : articles L.2121-29, L. 2121-30, L. 2121-31, L. 2121-33, L. 2241-1 et L. 2312-1 du code général des collectivités territoriales Fiche 8 Notions clés sur l exécution des décisions du conseil municipal Le conseil municipal est amené à prendre différents types de décisions (1) qui obéissent à des règles précises pour rentrer en vigueur

Plus en détail

L accueil. des gens du voyage. direction générale de l Urbanisme de l Habitat et de la Construction LOI DU 5 JUILLET 2000

L accueil. des gens du voyage. direction générale de l Urbanisme de l Habitat et de la Construction LOI DU 5 JUILLET 2000 direction générale de l Urbanisme de l Habitat et de la Construction LOI DU 5 JUILLET 2000 L accueil des gens du voyage Ministère de l'équipement, des Transports et du Logement direction générale de l

Plus en détail

Suppression de la taxe professionnelle et création de la Contribution Economique Territoriale (CET)

Suppression de la taxe professionnelle et création de la Contribution Economique Territoriale (CET) Suppression de la taxe professionnelle et création de la Contribution Economique Territoriale (CET) (Articles 2, 47, 77, 78 et 99 de la loi de finance pour 2010) Actuellement, la taxe professionnelle (TP)

Plus en détail

FONDEMENTS JURIDIQUES

FONDEMENTS JURIDIQUES PREFECTURE DE L ALLIER DIRECTION DES RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITES TERRITORIALES Bureau du Conseil et du contrôle de légalité LA COMMISSION DE DELEGATION DE SERVICE PUBLIC (CDSP) élection, constitution,

Plus en détail

Le nouveau programme national de renouvellement urbain. CRDSU septembre 2014

Le nouveau programme national de renouvellement urbain. CRDSU septembre 2014 Le nouveau programme national de renouvellement urbain CRDSU septembre 2014 Un nouveau programme de renouvellement urbain! Un projet à l échelle de l agglomération, un projet intégré : le contrat de ville!

Plus en détail

FINANCES VOS CONTACTS : Sylviane BOUGEROLLE Assistante de formation sylviane.bougerolle@cnfpt.fr

FINANCES VOS CONTACTS : Sylviane BOUGEROLLE Assistante de formation sylviane.bougerolle@cnfpt.fr FINANCES VOS CONTACTS : Nadège WADOUX Conseillère Formation Domaines Affaires juridiques, Finances et Europe nadege.wadoux@cnfpt.fr Sylviane BOUGEROLLE Assistante de formation sylviane.bougerolle@cnfpt.fr

Plus en détail

Fasc. 653-20 II. GESTION DE L'INSTRUCTION DES AUTORISATIONS D'URBANISME : 1. 7. Délibération relative à l'instruction des autorisations d'urbanisme

Fasc. 653-20 II. GESTION DE L'INSTRUCTION DES AUTORISATIONS D'URBANISME : 1. 7. Délibération relative à l'instruction des autorisations d'urbanisme Formulaire des Maires Fasc. 653-20 SOMMAIRE PRÉSENTATION GÉNÉRALE I. CERTIFICAT D'URBANISME : 1. 1. Certificat d'urbanisme 2. Certificat d'urbanisme d'information 3. Certificat d'urbanisme détaillé 4.

Plus en détail

Règlement intérieur. de la Commission de surveillance

Règlement intérieur. de la Commission de surveillance Règlement intérieur de la Commission de surveillance L a loi du 28 avril 1816 dote la Caisse des Dépôts et Consignations d un statut particulier destiné à assurer à sa gestion une indépendance complète

Plus en détail

FASCICULE 1 - Mesures portant réforme de la taxe de séjour et de la taxe de séjour forfaitaire

FASCICULE 1 - Mesures portant réforme de la taxe de séjour et de la taxe de séjour forfaitaire FASCICULE 1 - Mesures portant réforme de la taxe de séjour et de la taxe de séjour forfaitaire L article 67 de la loi de finances pour 2015 procède à une refonte d ampleur de la taxe de séjour et de la

Plus en détail

2004-166 du 5 octobre 2004 relative à la simplification du régime d'entrée en vigueur, de transmission et de contrôle des actes des EPLE

2004-166 du 5 octobre 2004 relative à la simplification du régime d'entrée en vigueur, de transmission et de contrôle des actes des EPLE Circulaire du 27 décembre 1985 1 (Intérieur et Décentralisation : Collectivités locales ; Economie, Finances et Budget ; Education nationale ; Budget et Consommation) Texte adressé aux commissaires de

Plus en détail

Sur la stratégie immobilière de la chambre de commerce et d industrie territoriale de Seine-et- Marne (CCITSM).

Sur la stratégie immobilière de la chambre de commerce et d industrie territoriale de Seine-et- Marne (CCITSM). 2014-09 Séance du 12 février 2014 AVIS Sur la stratégie immobilière de la chambre de commerce et d industrie territoriale de Seine-et- Marne (CCITSM). Vu le décret n 2011-1388 du 28 octobre 2011 modifiant

Plus en détail

Pour les interventions des régions : article L.4211-1 du Code général des collectivités territoriales

Pour les interventions des régions : article L.4211-1 du Code général des collectivités territoriales Régime cadre exempté de notification N X59/2008 relatif aux aides sous forme de capital-investissement en faveur des PME Les autorités françaises ont informé la Commission de la mise en œuvre d un régime

Plus en détail

STATUTS DU CENTRE DE RENSEIGNEMENT ET D INFORMATION BUREAU D INFORMATION JEUNESSE TITRE I : OBJET ET BUT DE L ASSOCIATION

STATUTS DU CENTRE DE RENSEIGNEMENT ET D INFORMATION BUREAU D INFORMATION JEUNESSE TITRE I : OBJET ET BUT DE L ASSOCIATION STATUTS DU CENTRE DE RENSEIGNEMENT ET D INFORMATION BUREAU D INFORMATION JEUNESSE ( CRI BIJ ) TITRE I : OBJET ET BUT DE L ASSOCIATION Article 1 : Il est formé à Metz, entre les personnes physiques et collectives

Plus en détail

Principales autorisations d absence. Référence : circulaire n 2002-168 du 02 août 2002 r elative aux autorisations d absence de droit et facultatives

Principales autorisations d absence. Référence : circulaire n 2002-168 du 02 août 2002 r elative aux autorisations d absence de droit et facultatives Principales autorisations d absence Référence : circulaire n 2002-168 du 02 août 2002 r elative aux autorisations d absence de droit et facultatives Les autorisations d'absence de droit Travaux d'une assemblée

Plus en détail

ORDONNANCE. relative au portage salarial. NOR : ETST1503259R/Bleue-1 ------ RAPPORT AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

ORDONNANCE. relative au portage salarial. NOR : ETST1503259R/Bleue-1 ------ RAPPORT AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère du travail, de l emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social TEXTE SOUMIS A LA DELIBERATION DU CONSEIL DES MINISTRES ORDONNANCE relative au portage salarial

Plus en détail

Discours de Marylise LEBRANCHU. Echanges avec les étudiants du master collectivités locales de. l Université de Corse, à Corte en Haute-Corse

Discours de Marylise LEBRANCHU. Echanges avec les étudiants du master collectivités locales de. l Université de Corse, à Corte en Haute-Corse Discours de Marylise LEBRANCHU Echanges avec les étudiants du master collectivités locales de l Université de Corse, à Corte en Haute-Corse Jeudi 17 octobre 2013 Je suis heureuse de pouvoir commencer,

Plus en détail

Conseil communautaire Le 22 avril 2008 à 20 h 30 Maison des Services de Pays

Conseil communautaire Le 22 avril 2008 à 20 h 30 Maison des Services de Pays Page 1 sur 13 Communauté de Communes du Pays Thibérien Maison des Services 24800 THIVIERS Tél.: 05-53-622-822 Fax: 05-53-62-31-57 Conseil communautaire Le 22 avril 2008 à 20 h 30 Maison des Services de

Plus en détail

CONTRAT DE VILLE DE NOUVELLE GENERATION

CONTRAT DE VILLE DE NOUVELLE GENERATION Direction de la ville et de la cohésion urbaine CONTRATT DE VILLE DE NOUVELLE GENERATION Proposition d architecture Novembre 2014 Les contrats de ville de nouvelle génération qui succèderont, à compter

Plus en détail

Le Conseil communautaire a :

Le Conseil communautaire a : Le Conseil communautaire a : - ADOPTÉ le Budget supplémentaire 2012 du Budget principal de la Communauté d agglomération Marne et Chantereine qui s équilibre en dépenses et en recettes à 16.860.001,34

Plus en détail

ARTICLE 5 : SIEGE SOCIAL Le siège social est à Nantes. Il peut être transféré sur simple décision du conseil d administration.

ARTICLE 5 : SIEGE SOCIAL Le siège social est à Nantes. Il peut être transféré sur simple décision du conseil d administration. Association loi 1901 ARTICLE 1 : CONSTITUTION Création Il est fondé, entre les adhérents aux présents statuts, une association régie par la loi du 1er juillet 1901, et le décret du 16 août 1901 ayant pour

Plus en détail

Séance du Conseil Municipal du 27/06/2013

Séance du Conseil Municipal du 27/06/2013 Direction Générale Développement / Direction du Développement urbain Question n 182 Direction de l'urbanisme REF : DU2013027 Signataire : SM/NL Séance du Conseil Municipal du 27/06/2013 RAPPORTEUR : Jean-Yves

Plus en détail

CIRCULAIRE CDG90 COMITE TECHNIQUE COMITE D HYGIENE, DE SECURITE ET DES CONDITIONS DE TRAVAIL COMMISSION ADMINISTRATIVE PARITAIRE

CIRCULAIRE CDG90 COMITE TECHNIQUE COMITE D HYGIENE, DE SECURITE ET DES CONDITIONS DE TRAVAIL COMMISSION ADMINISTRATIVE PARITAIRE CIRCULAIRE CDG90 11/12 COMITE TECHNIQUE COMITE D HYGIENE, DE SECURITE ET DES CONDITIONS DE TRAVAIL COMMISSION ADMINISTRATIVE PARITAIRE Loi n 83-634 du 13 juillet 1983 modifiée, portant droits et obligations

Plus en détail

Réforme territoriale Questions-réponses sur la situation des personnels

Réforme territoriale Questions-réponses sur la situation des personnels L'ÉTAT SATION BLIQUE Réforme territoriale Questions-réponses sur la situation des personnels Vous travaillez dans un Conseil régional ou un Conseil départemental ÎÎJe travaille dans un Conseil régional,

Plus en détail

P O R T AU TONOME DE PAR I S

P O R T AU TONOME DE PAR I S P O R T AU TONOME DE PAR I S REGLEMENT INTERIEUR DU CONSEIL D ADMINISTRATION ANNEXE I ANNEXE II - Délégations au Comité de Direction - Délégations au Directeur Général du Port ANNEXE III - Règlement applicable

Plus en détail

pour une métropole solidaire et attractive

pour une métropole solidaire et attractive pour une métropole solidaire et attractive A l origine de Paris Métropole 5 décembre 2001 : premier débat à la Maison de la RATP o 400 acteurs publics du cœur de l agglomération o réunis pour envisager

Plus en détail

Les degrés de délégations de service public. Typologie des modes de délégation du service public

Les degrés de délégations de service public. Typologie des modes de délégation du service public Il n'existe pas de définition légale ou réglementaire explicite des modes de délégation de service public que représentent la concession, l'affermage, la régie intéressée ou la gérance (Circulaire du 7

Plus en détail

1 Présentation de l Apur 2. 2 Contexte général du projet 3. 3 Prestation attendue 4

1 Présentation de l Apur 2. 2 Contexte général du projet 3. 3 Prestation attendue 4 APUR.2015.1 Cahier des charges d appel à concurrence Accompagnement de la mise en place d outils de formulaires et de gestion électronique des processus métiers (workflow) avec le logiciel K2 autour d

Plus en détail

COMPRENDRE LE BUDGET MUNICIPAL

COMPRENDRE LE BUDGET MUNICIPAL COMPRENDRE LE BUDGET MUNICIPAL Le vote du budget constitue l acte politique majeur de la vie de la collectivité. Il doit impérativement être voté avant le 31 mars de l année qu il intéresse. Toutefois,

Plus en détail

Madame la Maire, Je vous prie d agréer, Madame la Maire, l expression de ma considération la plus distinguée.

Madame la Maire, Je vous prie d agréer, Madame la Maire, l expression de ma considération la plus distinguée. La Présidente Lyon, le 22 Juillet 2013 N Recommandée avec A.R. REF : ma lettre n 508 du 20 juin 2013 P.J. : 1 Madame la Maire, Par lettre citée en référence, je vous ai communiqué le rapport d observations

Plus en détail

7. La fiscalité locale indirecte

7. La fiscalité locale indirecte 7. La fiscalité locale indirecte Généralités Les collectivités locales perçoivent des produits fiscaux de deux natures : directs et indirects. La fiscalité directe se compose, pour sa majeure partie, des

Plus en détail

LES DOTATIONS DES COMMUNES NOUVELLES

LES DOTATIONS DES COMMUNES NOUVELLES LES DOTATIONS DES COMMUNES NOUVELLES Réunion d information à destination des élus des communes lundi 30 mars 2015 à Avranches mars 2015 1 LES DOTATIONS DES COMMUNES NOUVELLES : Dotation Globale de Fonctionnement

Plus en détail

LOIS. LOI n o 2014-856 du 31 juillet 2014 relative à l économie sociale et solidaire (1) NOR : ERNX1315311L. TITRE I er DISPOSITIONS COMMUNES

LOIS. LOI n o 2014-856 du 31 juillet 2014 relative à l économie sociale et solidaire (1) NOR : ERNX1315311L. TITRE I er DISPOSITIONS COMMUNES LOIS LOI n o 2014-856 du 31 juillet 2014 relative à l économie sociale et solidaire (1) NOR : ERNX1315311L L Assemblée nationale et le Sénat ont adopté, Le Président de la République promulgue la loi dont

Plus en détail

Les comptes-rendus précédents ont tous été transmis et signés préalablement à la séance.

Les comptes-rendus précédents ont tous été transmis et signés préalablement à la séance. Département du Tarn Nombre de membres en exercice: 15 Présents : 14 Votants: 15 République Française Commune de Parisot Séance du lundi 01 décembre 2014 L'an deux mille quatorze et le premier décembre

Plus en détail

Loi n 2011-893 du 28 Juillet pour le développement de l alternance et la sécurisation des parcours professionnels

Loi n 2011-893 du 28 Juillet pour le développement de l alternance et la sécurisation des parcours professionnels Loi n 2011-893 du 28 Juillet pour le développement de l alternance et la sécurisation des parcours professionnels La loi n 2011-893 du 28 juillet 2011 comporte différentes mesures visant notamment à développer

Plus en détail

Du diagnostic au Plan d Actions

Du diagnostic au Plan d Actions PDU DE LA COMMUNAUTE D AGGLOMERATION DE ROYAN ATLANTIQUE (CARA) 2013-2022 Du diagnostic au Plan d Actions Réunions Publiques Automne 2012 1 Déroulé de la séance Rappel de la démarche (loi, diagnostic,

Plus en détail

Convention portant mise en commun des services informatiques et. Systèmes Informatiques Géographiques de la Ville de Metz

Convention portant mise en commun des services informatiques et. Systèmes Informatiques Géographiques de la Ville de Metz 1 Convention portant mise en commun des services informatiques et Systèmes Informatiques Géographiques de la Ville de Metz et de la Communauté d Agglomération de Metz Métropole et création d une Direction

Plus en détail

CAHIER DES CHARGES : CERTIFICATION NF X 50 770 PEPINIERE D ENTREPRISES

CAHIER DES CHARGES : CERTIFICATION NF X 50 770 PEPINIERE D ENTREPRISES Communauté de Communes de la Lomagne Gersoise CAHIER DES CHARGES : CERTIFICATION NF X 50 770 PEPINIERE D ENTREPRISES 1 Février 2012 PRESENTATION MAITRE D OUVRAGE ET CONTEXTE Présentation Communauté de

Plus en détail

BROCHURE DESTINÉE A ACCOMPAGNER LA MISE EN OEUVRE DE LA PART INCITATIVE DE LA TAXE D ENLEVEMENT DES ORDURES MENAGERES

BROCHURE DESTINÉE A ACCOMPAGNER LA MISE EN OEUVRE DE LA PART INCITATIVE DE LA TAXE D ENLEVEMENT DES ORDURES MENAGERES BROCHURE DESTINÉE A ACCOMPAGNER LA MISE EN OEUVRE DE LA PART INCITATIVE DE LA TAXE D ENLEVEMENT DES ORDURES MENAGERES SOMMAIRE I- AVANT-PROPOS I.1- LES TROIS MODES DE FINANCEMENT DU SERVICE PUBLIC D ÉLIMINATION

Plus en détail

Cahier des charges assistance juridique de l Apur 13 août 2013

Cahier des charges assistance juridique de l Apur 13 août 2013 Cahier des charges assistance juridique de l Apur 13 août 2013 1 Présentation de l Apur 2 1.1 Création, missions 2 1.2 Statuts et membres 2 1.3 Fonctionnement 2 2 Contexte général de la mission 3 3 Prestation

Plus en détail

Réforme territoriale : ce qui va changer, ce qui doit changer

Réforme territoriale : ce qui va changer, ce qui doit changer Septembre 2009 n 137 mensuel édité par l AdCF - www.adcf.org 5,50 XX e Convention de l Intercommunalité Réforme territoriale : ce qui va changer, ce qui doit changer Actualité P 2 Le big bang territorial

Plus en détail

ASSEMBLÉE DES COMMUNAUTÉS DE FRANCE

ASSEMBLÉE DES COMMUNAUTÉS DE FRANCE ASSEMBLÉE DES COMMUNAUTÉS DE FRANCE L évolution des effectifs intercommunaux NOTE TECHNIQUE Juillet 2012 1. Une augmentation des effectifs dans les collectivités locales La fonction publique territoriale

Plus en détail

Délibération n 09-2-5 POINT N 5 DE L'ORDRE DU JOUR -=-=-=-=-= AGENCE DE L'ENVIRONNEMENT ET DE LA MAITRISE DE L'ENERGIE CONSEIL D'ADMINISTRATION

Délibération n 09-2-5 POINT N 5 DE L'ORDRE DU JOUR -=-=-=-=-= AGENCE DE L'ENVIRONNEMENT ET DE LA MAITRISE DE L'ENERGIE CONSEIL D'ADMINISTRATION Délibération n 09-2-5 POINT N 5 DE L'ORDRE DU JOUR -=-=-=-=-= AGENCE DE L'ENVIRONNEMENT ET DE LA MAITRISE DE L'ENERGIE CONSEIL D'ADMINISTRATION SEANCE DU 11 FÉVRIER 2009 -=-=-=-=-= SYSTEME D AIDES POUR

Plus en détail

J.9. Annexe DOSSIER D ENQUÊTE PRÉALABLE À LA DÉCLARATION D UTILITÉ PUBLIQUE

J.9. Annexe DOSSIER D ENQUÊTE PRÉALABLE À LA DÉCLARATION D UTILITÉ PUBLIQUE LIGNE 16 : NOISY CHAMPS < > SAINT-DENIS PLEYEL (LIGNE ROUGE) LIGNE 17 : LE BOURGET RER < > SAINT-DENIS PLEYEL (LIGNE ROUGE) LIGNE 14 : MAIRIE DE SAINT-OUEN < > SAINT-DENIS PLEYEL (LIGNE BLEUE) DOSSIER

Plus en détail

LOI ALUR : Quoi de nouveau dans les copropriétés?

LOI ALUR : Quoi de nouveau dans les copropriétés? LOI ALUR : Quoi de nouveau dans les copropriétés? La loi du 24 Mars 2014 dite «loi ALUR», publiée au J.O. du 26/03/2014 a apporté quelques modifications notables dans le domaine du droit de la copropriété.

Plus en détail

CONVENTION DE PARTENARIAT ENTRE L AMF ET RTE

CONVENTION DE PARTENARIAT ENTRE L AMF ET RTE CONVENTION DE PARTENARIAT ENTRE L AMF ET RTE CONVENTION DE PARTENARIAT ENTRE L ASSOCIATION DES MAIRES DE FRANCE ET RTE Entre L Association des Maires de France, sise 41 quai d Orsay, 75343 Paris cedex

Plus en détail

COTISATION FONCIÈRE DES ENTREPRISES COTISATION SUR LA VALEUR AJOUTÉE DES ENTREPRISES

COTISATION FONCIÈRE DES ENTREPRISES COTISATION SUR LA VALEUR AJOUTÉE DES ENTREPRISES COTISATION FONCIÈRE DES ENTREPRISES COTISATION SUR LA VALEUR AJOUTÉE DES ENTREPRISES SUPPRESSION DE L EXONÉRATION EN FAVEUR DES CRÉATIONS OU EXTENSIONS D ÉTABLISSEMENTS SITUÉS DANS LES QUARTIERS PRIORITAIRES

Plus en détail

Référentiel métier de Directeur des Soins en établissement et en institut de formation mars 2010

Référentiel métier de Directeur des Soins en établissement et en institut de formation mars 2010 Référentiel métier de Directeur(trice) des soins Ce référentiel intègre à la fois le métier Directeur(trice) des soins en établissement et celui de Directeur(trice) des soins en institut de formation paramédicale.

Plus en détail