J.El Azizi El Alaoui, R.Latib, I.Chami, N.Boujida,L.Jroundi Service d imagerie médical institut national d oncologie Rabat Maroc
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- Noël Sauvé
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1 Apport de l IRM dans le cancer de prostate J.El Azizi El Alaoui, R.Latib, I.Chami, N.Boujida,L.Jroundi Service d imagerie médical institut national d oncologie Rabat Maroc
2 La prise en charge du cancer prostatique dépend du stade de l extension tumoral La classification est basée les données cliniques (TR), biologique(psa),et anatomopathologiques (score de Gleason ). L IRM : Meilleur moyen pour évaluer l extension intra et extra prostatique Fournit une cartographie utile dans le diagnostic et le choix thérapeutique Introduction
3 Anatomie de la prostate IRM pelvienne cancer prostate Dr jean Yves Meuwly
4 Anatomie IRM normale de la prostate
5 Cancer de la prostate se développe: A partir de la glande périphérique dans 70 % des cas. Dans la zone de transition dans 30 % des cas. Diagnostic du cancer de la prostate
6 Découverte systématique Toucher rectal Nodule prostatique dur au toucher rectal ou asymétrie de consistance de la prostate. PSA (Prostatic Specific Antigen) PSA total (valeur seuil a 4 μg/l) Découverte histologique Sur pièce d adénomectomie Métastases osseuses surtout rachidiennes Adénopathies lombo-aortiques ou iliaques Métastases hépatiques ou pulmonaires. Diagnostic cancer prostate : circonstance de découverte
7 Échographie endo-rectale Apprécie le volume, la symétrie, les contours et l échogénicité. Nodule hypoéchogène périphérique Bilan d extension: atteinte du lobe contro-lateral, des vésicules séminales. Anatomopathologie Ponction-biopsie prostatique (PBP) par voie transrectale Diagnostic d adénocarcinome prostatique Déterminer le score histo-pronostique de Gleason. Diagnostic positif : paraclinique
8 Permet : Planifier la prise en charge thérapeutique Chercher : Bilan d extension locale Le franchissement capsulaire. L atteinte des vésicules séminales. Bilan d extension régionale L atteinte ganglionnaire. L atteinte métastatique osseuse. Bilan d extension : IRM
9 Bilan d extension du cancer de la prostate : livre Imagerie du bas appareil urinaire de l'adulte Par Alain Dana page 241 Edition MASSON 2004
10 Technique IRM Délai entre biopsie et IRM = 8 semaines IRM avant biopsie si forte suspicion clinique et échographique Deux types d antennes : 1- Antenne endo-rectale Avantage: Excellente résolution spatiale Bonne visibilité des territoires postérieurs de la prostate et de la pseudo-capsule rectale Limites : Chute du signal des territoires antérieurs Inconfort du patient Compression de la glande Cout élevé
11 2 - antenne externe en réseau phrasé Avantages : Qualité et homogénéité du signal Bonne résolution spatiale Confort du patient Moindre cout
12 Séquence pondérées T2 : Coupes axiales : doivent être perpendiculaire à la face antérieure du rectum pour éviter l effet du volume partiel Coupes coronales :deux coupes doivent inclure l urètre sous prostatique et les vésicules séminales Séquences T1 : doivent remonter jusqu à la bifurcation aortique Réalisation de l examen
13 L interprétation de l examen est faite à partir des coupes axiales Base et apex sont étudiés sur coupes coronales et sagittales Extensions postéro-latérale et latérale sur les coupes frontales Au moins deux plans recommandés pour un examen complet En T2, la tumeur apparait en hyposignal au sein d une prostate en hypersignal et elle se rehausse après injection de GADO Interprétation de l IRM
14 Cancer prostate stade T2A
15 1- Franchissemnt capsulaire : Continuité de l hyposignal lésionnel avec le tissu périprostatique responsable d un aspect spiculé et irrégulier des Contours prostatiques Visibilité direct de l hyposignal lésionnel dans le tissu périprostatique Le comblement de l angle prostato-rectal l asymétrie des pédicules neuro-vasculaires Envahissement du sphincter strié et de l apex selon Cornud et al. Extension locale
16 2- envahissement des vésicules séminales(vs) : Au stade de début : Epaississement de la paroi des tubes glandulaire dont la lumière n est pas comblée La portion immédiatement sus prostatique des VS est touchée alors que le fond est normal= élément clé du diagnostique différentiel avec épaississements non tumoraux (inflammatoire ou amyloïde) Hyposignal uni ou bilatéral :comparaison avec le cote controlatéral est utile +++ Envahissement de l ampoule défférentielle qui est en général associé à l envahissement d une ou des deux VS Extension locale
17 Cancer prostate franchissement capsulaire et extension au vésicules séminales
18 Cancer prostate stade T3
19 Cancer prostate :franchissement capsulaire et extension vésicules séminales
20 Cancer prostate stade T4
21 Cancer prostate T4 M+ :métastase osseuse
22 Etape majeure dans la prise en charge du cancer prostatique car les implications pronostiques et thérapeutiques sont majeurs Séquence IRM 3D en écho de gradient +++ La taille des adénopathies n est pas un critère satisfaisant pour distinguer les ganglions malis des bénins Sont considérés normaux: Un ganglion pelvien < 8mm Rétro-pérotonéal < 10à 15mm Dont la forme est ovale. Bilan d extension régionale : ganglionnaire
23 Utilise des particules supra-magnétiques d oxyde de fer Après injection: Captation des particules par macrophages normaux et donc hypo-signal des GG bénins Au contraire, dans le tissu tumoral, les cellules néoplasiques ne captent pas les particules et le signal des ganglions métastatiques est élevé. Lympho-IRM
24 Les faux positifs : Hyperplasie réactionnelle des GG dépassant 10mm qui va se traduire par un signal hétérogène. Infiltration lymphocytaire des GG inflammatoires ne captant pas les particules donnant un hyper-signal trompeur Lipomatose ganglionnaire se traduire par un aspect hétérogène Les faux négatifs des ganglions dont le plus petit diamètre est inférieur à 5 mm selon Harisinghani et al. Limites de la lymph-irm
25 L exploration du cancer de prostate en IRM se fait par antenne pelvis réseau phrasé. Les séquences utilisées sont : T1, T2 dans les 3 plans de l espace et des séquences dynamiques avec injection de gadolinium en T1 FAT- SAT. La détection de la tumeur par la mise en évidence d un rehaussement précoce de la lésion. Le franchissement capsulaire, l'envahissement des vésicules séminales, des ampoules différentielles doivent être recherchés pour faire un bilan d extension locorégonal précis. MESSAGES à RETENIR
26 1-F Cornud, MF Bellin et D Portalez IRM et bilan d extension du cancer de la prostate J Radiol 2006;87: D Amico AV, Schnall M, Whittington R et al. Endorectal coil magnetic resonance imaging identifies locally advanced prostate cancer in select patients with clinially localized disease. Urology 1998;51: Jager GJ, Severens JL, Thornbury JR, de La Rosette JJ, Ruijs SH, Barentsz JO. Prostate cancer staging: should MR imaging be used? Adecision analytic approach. Radiology 2000;215: Alain Dana :Bilan d extension du cancer de la prostate : livre Imagerie du bas appareil urinaire de l'adulte page Edition MASSON Jean Yves Meuwly :IRM pelvienne cancer prostate Références
27 1- Asymétries du pédicule neurovasculaire: A- signe l atteinte unilatérale des vésicule séminales B- signe l atteinte bilatérale des vésicule séminales C- signe le franchissement capsulaire D- classe le cancer de prostate stade T4 2- comblement de l espace prostato-réctal: A- compatible au stade T4 B- signe l envahissement séminale C- signe le franchissement capsulaire D- classe le cancer de prostate stade T2B 3- la lympho-irm : A- Permet de différencier une adénopathie inflammatoire d une adénopathie métastatique B- Hypersignal du ganglion signe toujours sa malignité C- Technique qui peut largement remplacer l IRM dans le bilan d extension ganglionnaire D- utilise des particules supra-magnétiques d oxyde de fer Evaluation
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