Le Marché Immobilier Rural en 2011 Mai 2012

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Le Marché Immobilier Rural en 2011 Mai 2012"

Transcription

1 Le Marché Immobilier Rural en 2011 Mai 2012 Terres d Europe-Scafr FNSafer 91, rue du Fbg St-Honoré PARIS Tél. :

2 Sommaire Edito : L exploitation agricole familiale menacée?... 3 Les chiffres du marché... 4 Reprise sur l ensemble des marchés... 5 Prix des terrains à bâtir et des terrains agricoles : le grand écart... 6 Disparité des prix par région... 7 Des plus values immobilières en hausse en L exploitation familiale : la fin d un modèle?... 8 La course mondiale aux hectares... 8 L Union européenne en manque de terres... 9 Une concentration des exploitations favorisée par la Politique agricole commune (PAC)... 9 Des sociétés agricoles non familiales y compris en Europe... 9 En France, insuffisance des capitaux familiaux face à la concentration des exploitations

3 Edito : L exploitation agricole familiale menacée? A partir de l observation du marché foncier 2011, la FNSafer alerte sur la baisse des installations agricoles et sur le manque de transparence du marché, rendant possible une concentration accélérée des exploitations. L agriculture redevient un sujet d actualité. La société mesure l importance stratégique des espaces naturels, agricoles et forestiers, tant pour l alimentation, la qualité des paysages, que pour la préservation des ressources naturelles et le stockage du carbone. La FNSafer, depuis près de 10 ans, alerte sur l indispensable protection des espaces agricoles et naturels. Aujourd hui, à partir de l observation du marché foncier, elle souligne : Les difficultés de l installation, notamment hors cadre familial ; structurellement, les surfaces vendues libres se restreignent rendant l installation hors cadre familial plus difficile d autant que le bâti libre intéresse citadins et ruraux non agricoles. L importance croissante du marché des locations et des reprises de parts de société dont les Safer ne sont pas souvent informées. Ce manque de transparence ne permet pas de bien appréhender le phénomène de concentration des exploitations agricoles. Cette évolution pourrait préparer un terrain propice à la prise de contrôle des exploitations les plus profitables par des investisseurs étrangers à l agriculture. Le caractère familial de l agriculture française reculerait. Dans ce contexte, il faut remarquer le travail des Safer. En 2011, elles ont réussi à orienter hectares en faveur de l installation, plus que pour l agrandissement. Les Safer ont développé une observation fine du territoire. Elles contribuent à une meilleure connaissance des valeurs foncières. Désormais, elles publient conjointement avec le Ministère en charge de l agriculture l évolution des prix des terres et des vignes. Cette année, elles livrent un nouvel indice annuel de l évolution du prix des forêts. Elles proposent aux Collectivités à travers Vigifoncier.fr, de suivre le marché foncier rural «en direct», avec la possibilité de l infléchir. Une collectivité sur six a déjà souscrit à ce service. Les Safer, en s ouvrant à l ensemble de l espace rural, sont devenues l opérateur foncier des espaces naturels et ruraux dont la préservation relève de leur cœur de métier. Elles agissent sous le contrôle attentif de l Etat. En concertation avec les collectivités locales, les associations agréées de protection de l environnement et les organismes et syndicats agricoles, elles orientent les sols vers leur meilleur usage en regard des politiques menées sur les territoires. 3

4 Les chiffres du marché Le prix des biens en 2011 Hausse généralisée des prix sur le marché immobilier rural en 2011, à l exception du marché des espaces résidentiels et de loisirs non bâtis. L écart entre les marchés sous influence urbaine et ceux des terres productives continue à se creuser. (a) Le calcul du prix des terres et prés est issu de la collaboration entre les Safer, Terres d Europe Scafr et le Service de la statistique et de la prospective (SSP) du Ministère de l agriculture. (b) Le calcul du prix des terres et prés est issu de la collaboration entre les Safer, Terres d Europe Scafr et le Service de la statistique et de la prospective (SSP) et les Services régionaux de l information statistique et économique (SRISE) du Ministère de l agriculture. (c) Prix hors régions Alpes Méditerranée Pyrénées et Corse. Source : Terres d Europe Scafr d après Safer sauf (a) Safer SSP Terres d Europe Scafr INRA et (b) Safer SSP Terres d Europe Scafr. Les mouvements du marché en 2011 Prix moyen Evolution 2011/2010 Rapport au prix des terres et prés libres Terres et prés (a) : - libres /ha + 6,0 % 1,0 - loués /ha + 3,1 % 0,7 Vignes (b) : - appellation d'origine protégée (AOP) /ha + 4,7 % 18,3 - eaux-de-vie appellations d'origine protégée (VEDVAOP) /ha + 12,6 % 5,7 - vignes hors AOP /ha + 4,0 % 2,0 Forêts (c) /ha + 10,8 % 0,7 Espaces résidentiels et de loisirs non bâtis de moins de 50 ares /ha - 2,2 % 8,9 Maisons à la campagne /lot + 2,4 % - Terrains constructibles de moins de 1 ha acquis par des particuliers 33,8 /m² + 8,0 % 62,2 Fermeture tendancielle du marché agricole, malgré une nette reprise en Un marché des forêts dynamique, avec un prix des forêts en forte hausse et une demande importante sur les biens de plus de 50 ha. Hausse d activité en fin d année sur le marché des maisons à la campagne, avant la réforme de la fiscalité sur les plus values immobilières. Retour des personnes morales privées (promoteurs, etc.) et retrait du secteur public sur le marché de l urbanisation. Nombre de transactions Surface (ha) Valeur (milliards ) Evolution Evolution Evolution / / /2010 Agricole ,8 % ,3 % 4,0 + 14,3 % - agriculteurs fermiers en place ,6 % ,2 % 0,7 + 24,6 % - agriculteurs non fermiers en place ,1 % ,2 % 1,5 + 8,3 % - non-agriculteurs ,4 % ,1 % 1,8 + 15,7 % Forêts (dont landes et friches) (a) ,6 % ,4 % 0,9 + 16,8 % Espaces résidentiels et de loisirs non bâtis ,8 % ,2 % 0,8 + 12,5 % Maisons à la campagne ,3 % ,1 % 6,8 + 4,2 % Urbanisation ,3 % ,2 % 4,4 + 21,4 % - secteur public ,8 % ,5 % 0,5-6,2 % - secteur privé ,7 % ,8 % 3,9 + 26,7 % TOTAL ,3 % ,8 % 17,1 + 11,7 % (a) Ces chiffres ne correspondent pas à ceux publiés dans l Indicateur 2012 du marché des forêts en France pour deux raisons. Ils n intègrent pas les surfaces forestières des biens mixtes (composés à la fois de forêts et des surfaces agricoles) et ils incluent les surfaces des espaces «improductifs» (landes, friches, étangs ). Source : Terres d Europe Scafr d après Safer. Le point sur l urbanisation En 2011, surface agricole ou naturelle vendue pour l urbanisation : ha. A distinguer de la surface réellement urbanisée : ha/an entre 2006 et 2010, d après l enquête Teruti Lucas du Ministère de l agriculture. 4

5 Reprise sur l ensemble des marchés En 2011, l ensemble des marchés de l espace rural présente une augmentation des volumes échangés. Au total, transactions ont été notifiées aux Safer (+ 4,3 % par rapport à 2010), pour une surface de ha (+ 8,8 %) et une valeur de 17,1 milliards d euros (+ 11,7 %). Ce rebond fait suite à la forte fermeture intervenue en 2009 dans la foulée de la crise financière et au redémarrage de la plupart des marchés amorcé en Les marchés agricoles affichent la reprise la plus notable, sous l impulsion des agriculteurs fermiers en place, qui ont profité de l amélioration de leurs revenus pour sécuriser leur assise foncière. FLUX ET PART DES SOUS MARCHES DE L ESPACE RURAL EN 2011 Source : Terres d Europe Scafr d après Safer. Les marchés agricoles, malgré le rebond observé en 2011, restent inscrits dans une tendance longue de fermeture : le marché agricole est loin de retrouver son niveau de 2008 ; les surfaces échangées ont reculé de 19 % entre 1998 et Il est de plus en plus un marché de biens loués : en 2011, ce dernier dépasse pour la première fois, en surface, le marché des biens libres. Les fermiers en place, qui bénéficient d un droit de préemption sur les terres qu ils louent, ont profité de l amélioration des revenus agricoles en 2010 pour sécuriser leur assise foncière, en se portant particulièrement acquéreurs de biens sans bâtiments. L offre de biens libres tend sur le long terme à s éroder avec la diminution des surfaces en faire valoir direct. En 2011, la reprise de ce segment est bien moins vive que celle du marché des biens loués, et est plus marquée pour les biens bâtis que non bâtis. Les personnes physiques agricoles restent les acquéreurs majoritaires du marché agricole en captant plus de 60 % du marché en nombre et en surface, mais leurs acquisitions déclinent depuis A l inverse, les personnes morales agricoles ne cessent de renforcer leur part de marché : les sociétés d exploitation agricole ont multiplié par 2,8 leurs achats depuis le milieu des années 1990 ; les GFA et SCI agricoles par 2,2. Les nonagriculteurs occupent quant à eux 21 % du marché en nombre mais 36 % en valeur du fait de leur préférence pour les biens bâtis. Au total, 1,15 % de la surface agricole utile (SAU) métropolitaine a été mise sur le marché en Ce taux d ouverture est inférieur à 1 % dans le Bassin parisien, le Nord Est et les zones de montagne, et dépasse 1,5 % sur le pourtour méditerranéen et dans le Bassin aquitain. sur le marché des vignes, la reprise est plus manifeste en termes de valeur échangée (+ 15 %), qu en termes de nombre de transactions et de surface. Le marché des vignes ne retrouve pas les niveaux observés en 2008, avant que n éclate la crise financière. Toutefois, le marché des vignobles haut de gamme Champagne, grands crus de Bordeaux et de Bourgogne et du Cognac profitent de l embellie des ventes de vin sur les marchés étrangers : les échanges progressent nettement, notamment sur le marché des biens loués, à des prix toujours plus élevés. A l inverse, les appellations qui peinent à se faire connaître et à commercialiser leur production sur les marchés étrangers affichent un nombre très réduit de transactions, faute de demande, et des prix très inférieurs à la moyenne nationale. Les achats des personnes morales agricoles (sociétés d exploitation, GFA et SCI agricoles) occupent une place particulièrement conséquente (18 % des surfaces du marché, contre 7 % sur l ensemble du marché agricole), qui continue de se renforcer en A l inverse, les autres marchés affichent sur le long terme une tendance à la hausse : le marché des forêts, contrarié en 2009 par la crise financière de 2008, est reparti en 2010 et Les achats des personnes physiques et morales non agricoles sur les biens bâtis et sur les biens de plus de 50 ha sont le principal moteur de cette reprise, dopée au 4 e trimestre par la réforme de la fiscalité des plusvalues immobilières intervenue au 1 er février le marché des espaces résidentiels et de loisirs, qui avait connu une fermeture précoce dès 2007, se 5

6 redresse en 2011 (+ 4,8 % en nombre, + 2,2 % en surface, + 12,5 % en valeur) ; le marché de l urbanisation, après deux années de fermeture en 2008 et 2009, confirme le redémarrage observé en L an passé, les particuliers avaient repris leurs acquisitions ; ils sont relayés en 2011 par les opérateurs privés. Par contre, les collectivités, qui ont soutenu ce marché jusqu en 2009, confirment leur repli en nombre et en surface initié en Ce repli se produit désormais également en valeur : elles dépensent 6 % de moins en 2011 que la valeur record atteinte en Tous acquéreurs confondus, la progression du marché en 2011 est de 4,3 % en nombre, 4,2 % en surface et 21,4 % en valeur, avec un prix à l hectare qui poursuit sans relâche son ascension. le marché des maisons à la campagne, premier à rebondir en 2010, est celui qui affiche en 2011 la hausse de volume la plus mesurée, avec une stagnation du nombre de transactions et une progression de 2,1 % en surface et de 4,2 % en valeur. Sur ces deux derniers marchés et celui de la forêt, la réforme sur la fiscalité des plus values immobilières, appliquée à partir du 1 er février 2012, a précipité un certain nombre de ventes au second semestre. En définitive, les marchés fonciers valorisent de moins en moins les usages productifs des sols naturels (la production de biomasse agricole ou forestière) mais de plus en plus leurs fonctions résidentielles. En 1994, les marchés «non productifs» réunissant les marchés de l urbanisation, des maisons à la campagne et des espaces résidentiels et de loisirs non bâtis représentaient 40,5 % des biens mis sur le marché. Cette part est passée à 56 % en 2011, après un sommet à 58 % atteint en 2007, avant la crise financière de L explosion en valeur de ces marchés est encore plus significative, avec une croissance des sommes investies 2,4 fois plus rapide que celles dépensées sur les marchés agricoles et forestiers réunis. Depuis 2007, la valeur du marché agricole est inférieure à celle des terrains destinés à l urbanisation. Prix des terrains à bâtir et des terrains agricoles : le grand écart Depuis 1997, les prix des différents marchés de l espace rural sont en hausse. La progression la plus notable concerne le marché des terrains à bâtir, dont la valeur à l hectare en euros constants (inflation déduite) a été multipliée par 3,6. Il s agit aussi des espaces les plus chers, à euros/ha en moyenne. Dès 2006, l affaissement des prix des marchés ruraux sous influence urbaine a précédé celui de l immobilier urbain en 2009 : le prix des espaces résidentiels et de loisirs non bâtis a commencé à décliner dès 2006 et celui des maisons à la campagne à partir de a été une année de reprise sur ces deux marchés, mais en 2011 les prix stagnent à nouveau. Les prix des espaces productifs (agricoles et forestiers) affichent sur le long terme des progressions moins importantes. Les vignes d appellation d origine protégée (AOP) font la course en tête avec un prix moyen à l hectare de euros en 2011, prix multiplié par 1,8 en valeur constante depuis Après la stagnation observée en 2009, le prix des terres et prés libres confirme la reprise amorcée en 2010, en s établissant à euros/ha (+ 6 % en euros courants par rapport à 2010, soit une progression en valeur constante de 42 % depuis 1997). Le prix des terres et prés loués non bâtis, connaît une hausse plus tempérée (+ 3,1 % en 2011 soit une progression en valeur constante de 25 % depuis 1997). Le prix des forêts progresse sur le long terme à un rythme proche de celui des terres agricoles libres. La hausse de 10,8 % observée en 2011 est soutenue en particulier par le bond de 27 % du prix du bois sur les deux dernières années. EVOLUTION EN VALEUR CONSTANTE DES PRIX PAR SOUS MARCHE ENTRE 1997 ET 2011 Base 100 en 1997 Source : Terres d Europe Scafr d après Safer sauf : (a) Maisons anciennes d après la série INSEE Notaires ; (b) Safer SSP Terres d Europe Scafr ; (c) Safer SSP Terres d Europe Scafr INRA. Ces rythmes d évolution contrastés renforcent l écart de valeur entre les espaces destinés à la production agricole et ceux destinés à l urbanisation. L hectare de terrain à bâtir est plus de 60 fois plus cher que l hectare de terres et prés libres. Un différentiel qui nourrit les anticipations de changement d usage des terrains, en particulier dans les zones périurbaines. 6

7 Disparité des prix par région Au delà des moyennes de prix nationales, les écarts régionaux se creusent sur chaque sous marché : PRIX DES TERRES ET PRES LIBRES NON BATIS PAR REGION AGRICOLE EN (MOYENNE TRIENNALE) Moyenne nationale : euros/ha Moyenne nationale 2011 : euros/ha le prix des terres et prés libre non bâtis est étroitement dépendant des orientations technicoéconomiques dominantes : il s échelonne de euros/ha dans les zones d élevage à euros/ha en moyenne dans les zones de grandes cultures. Il subit également localement l influence des acheteurs non agricoles, en particulier en région PACA où leur prix d achat dépasse souvent le double du prix consenti par les agriculteurs. sur le marché des vignes, les disparités de prix se creusent entre AOP et vignes sans IG, même si ces dernières semblent avoir atteint un prix plancher suite à la restructuration du vignoble. Au sein des vignes AOP, de grands écarts sont aussi observés entre bassins viticoles et, au sein des bassins, entre appellations. En 2011, les prix des vignes AOP restent inférieurs à euros/ha en moyenne en Languedoc Roussillon, Val de Loire Centre, Vallée du Rhône Provence, Sud Ouest et Corse, tandis que le prix moyen de l hectare de Champagne dépasse les euros/ha ; Source : Safer SSP Terres d Europe Scafr. EVOLUTION DU PRIX DES VIGNES AOP, A EAUX DE VIE (VEDVAOP) ET HORS AOP ENTRE 1991 ET 2011 le prix des forêts varie également de euros/ha en moyenne dans le Sud Ouest à plus de euros/ha dans le Nord Bassin parisien. les prix des biens ruraux à vocation résidentielle dépendent étroitement de la proximité des bassins d emploi et des axes de transport, ainsi que de la qualité du cadre de vie (proximité du littoral ou de la montagne, qualité des paysages, du bâti et du climat). PRIX DES TERRAINS CONSTRUCTIBLES DE MOINS DE 1 HA ACQUIS PAR DES PARTICULIERS PAR CANTON EN (MOYENNE TRIENNALE) Moyenne nationale : 30,40 euros/m² Evolution : + 1,95 euros/m² (+ 6,9 %) Source : Safer SSP Terres d Europe Scafr. EVOLUTION DU PRIX HEDONIQUE DES FORETS PAR REGION FORESTIERE ENTRE 1997 ET 2011 Source : Terres d Europe Scafr d après Safer. Source : Terres d Europe Scafr d après Safer. 7

8 Des plus values immobilières en hausse en 2011 Parallèlement à l augmentation des prix et à la croissance des marchés non agricoles, les plus values immobilières augmentent en Elles s établissent à 3,9 milliards d euros pour le marché de l urbanisation (contre 3,2 milliards en 2010, soit une hausse de 21,8 %) et à 3,1 milliards d euros sur le marché des maisons à la campagne (contre 2,9 milliards en 2010, soit une hausse de 10 %). En valeur totale, les premiers bénéficiaires de ces plus values sont les particuliers non agriculteurs (surtout présents sur le marché des maisons à la campagne). Les agriculteurs et retraités agricoles ne captent au total que 7,1 % des plus values du marché de l urbanisation (pour 9 % des ventes) et 1,7 % des plusvalues du marché des maisons à la campagne (pour 3,3 % des ventes). Pour accompagner les élus dans la gestion durable de leur territoire, le groupe Safer a développé un outil cartographique en ligne, Vigifoncier.fr Il permet de connaître les mouvements fonciers et de disposer d indicateurs sur la consommation d espace, l urbanisation, etc. Aujourd hui, avec la nécessité de protéger l environnement et de lutter contre le gaspillage des espaces naturels et agricoles, Vigifoncier.fr apporte une information indispensable pour mettre en place des aménagements adaptés et durables. L exploitation familiale : la fin d un modèle? La course mondiale aux hectares Depuis le deuxième trimestre 2007, les cours mondiaux des produits agricoles connaissent des mouvements de yo yo liés entre autres au boom de la demande en agro carburants, à la diminution de stocks et à des mouvements spéculatifs qui fragilisent la capacité d approvisionnement par le marché de nombreux pays, voire leur sécurité alimentaire. La volatilité des prix, la demande croissante de biomasse alimentaire ou énergétique et les ressources finies en sols agricoles nourrissent des projets de prise de contrôle à grande échelle de terrains agricoles et forestiers. Cette course aux hectares est livrée par plusieurs types d acteurs : Etats déficitaires en surfaces agricoles, prospectant au delà de leurs frontières par le biais de sociétés privées ; transformateurs agroindustriels nationaux ou internationaux, dans une optique d intégration des filières agricoles ; fonds d investissement en quête de placements financiers rémunérateurs et alternatifs aux marchés boursiers. L International land coalition, le Cirad (Centre de recherche agronomique français pour le développement) et l International institute for environment and development ont répertorié, de 2000 à 2011, l ensemble des transferts de droits d usage fonciers pratiqués dans une optique de production à grande échelle et portant sur des surfaces supérieures à 200 ha. 8

9 Le bilan de cette course aux hectares (démarches nationales et transnationales confondues) est de opérations sur 71 millions d hectares en 12 ans, soit 2,5 fois la SAU française ou 6 millions d hectares par an 1. Cette course aux hectares profite de situations juridiques et économiques avantageuses (accès bon marché aux terres par location ou concession, faible coût de la main d œuvre ) pour constituer des exploitations mécanisées de plusieurs milliers d hectares, d autant plus concurrentielles qu elles s implantent à proximité des grands axes de transports. L Union européenne en manque de terre L Europe ne peut rester indifférente aux mouvements fonciers internationaux, ce au moins pour trois raisons : elle dépend de surfaces naturelles de pays tiers ; les prix agricoles sont alignés sur les prix mondiaux depuis 1994 et de ce fait les résultats des exploitations agricoles européennes sont influencés par les coûts de production de ces nouvelles grandes exploitations qui profitent d économies d échelle ; enfin, le développement d exploitations agricoles sociétaires en Europe même pourrait modifier à terme le paysage d une agriculture fondée, notamment en Europe de l Ouest, sur le modèle familial. L Union européenne est d ores et déjà déficitaire en surfaces naturelles. Annuellement, elle importe une production agricole équivalente à 35 millions d hectares (chiffre ) contre 26 millions en , soit 20 % de sa surface agricole. Tourteaux et graines de soja représentent à eux seuls la production de plus de 17 millions d hectares importée d Amérique, pour compléter en protéines la ration des élevages européens. Le bilan devrait encore se dégrader par l importation d une part croissante d agro carburants. L Europe devrait donc rentrer encore davantage en concurrence sur les marchés mondiaux avec les autres pays déficitaires en calories végétales. Une concentration des exploitations favorisée par la Politique agricole commune (PAC) Dans un premier temps, les bas coûts de production des grandes exploitations vont accentuer la concurrence avec les structures agricoles familiales de l Ouest européen. Le démantèlement progressif des protections apportées par la PAC (droits de douane et organisations communes de marchés), s il se poursuit, ne pourra que conforter la tendance à la concentration des exploitations agricoles et donc à leur diminution en nombre. Cette course à l agrandissement apparaît perdue d avance face aux autres régions du monde bénéficiant d avantages comparatifs dans ce domaine (Afrique, ancien bloc soviétique, Amérique du Sud), d autant que la fragmentation de l espace rural européen et les densités démographiques ne sont pas favorables à l établissement de très grandes structures. Des sociétés agricoles non familiales y compris en Europe L émergence de grandes structures sociétaires de production à travers le monde conduit à observer de plus près la réalité européenne. Au lendemain de la chute du mur de Berlin, l agriculture européenne a vu apparaître de nouvelles structures de production agricole. Le démantèlement des structures collectives soviétiques a abouti, en Europe de l Est, à de grandes exploitations privées à main d œuvre salariée de plus de 500 ha. Certains pays Hongrie et Pologne restreignent toujours l achat de terres agricoles par les investisseurs étrangers. A l inverse, la Bulgarie et l Ukraine offrent aux capitaux extérieurs des opportunités d installation agricole avantageuses sur de vastes structures. En France, les exploitations agricoles à statut de société anonyme se trouvent principalement dans les secteurs viticole, maraîcher et rizicole (Camargue). Elles restent largement minoritaires en nombre avec 1,2 % des exploitations en 2007 mais exploitent déjà 6 % de la SAU nationale. Ces exploitations peuvent d ores et déjà changer de mains au gré des transferts de parts, notamment au profit d investisseurs étrangers, souvent intéressés par le secteur viticole. En France, insuffisance des capitaux familiaux face à la concentration des exploitations En 1955, la France comptait 2,2 millions d exploitations et 6,1 millions d actifs agricoles. En 2000, structures subsistaient, employant 1,3 million d actifs. La tendance s est poursuivie dans la décennie 2000, puisque seules exploitations ont été recensées en 2010 pour actifs. Les «moyennes et grandes exploitations» 2 répertoriées en 2010 concentrent 94 % de la SAU nationale et 87 % de la main d œuvre. 1 L ensemble des opérations recensées, incluant des sources moins fiables, atteint 200 millions d hectares, soit 7 fois la SAU française. 2 Conformément à la définition du recensement général agricole 2010 du Ministère en charge de l agriculture. 9

10 Des exploitations de plus en plus difficiles à reprendre En France, depuis plus de 50 ans, l exploitation familiale, sous des statuts divers, a été privilégiée. Par diverses mesures, notamment fiscales, on a cherché à ce que les capitaux investis dans le foncier agricole ne sortent pas de l agriculture : le développement du faire valoir indirect a permis à l exploitant de ne pas financer le foncier mais de le laisser supporter par un propriétaire, les parents ou les cohéritiers non agriculteurs. Un système d autant plus intéressant que les loyers sont restés encadrés. Concernant le capital d exploitation, les formes sociétaires agricoles, qui permettent son transfert progressif d une génération à l autre, continuent d être plébiscitées. Des économies d échelle sont permises par le recours à des coopératives d utilisation du matériel agricole (CUMA), à des entreprises de travaux agricoles, par la mise en commun d assolements, etc. D autres pays européens, avec des règles fiscales particulières, ont favorisé la transmission des exploitations dans un cadre familial, tels l Angleterre et l Allemagne. Comme en France, leur agrandissement s est opéré par le marché foncier, mais surtout par le marché des locations. Aujourd hui, bon nombre d exploitations françaises et ouest européennes ont atteint une grande taille financière. Il devient rare qu un particulier dispose seul des capitaux suffisants pour financer la reprise d une exploitation. Dans ce contexte, l installation agricole hors cadre familial est de plus en plus difficile et coûteuse. Aussi, les installations hors cadre familial se réalisent sur des structures un tiers plus petites que celles reprises dans le cadre familial. Un obstacle supplémentaire est de trouver un bâtiment pour le siège d exploitation, attendu qu une certaine partie du bâti disparaît du champ agricole en restant résidence des anciens agriculteurs ou en passant sur le marché résidentiel. La concentration des exploitations se poursuit donc, facilitée par le développement des formes sociétaires en agriculture. Celles ci permettent le regroupement d exploitations par des transferts et des reprises de parts de sociétés. Des holdings apparaissent même avec des participations dans plusieurs structures dont certaines n ont pas de chefs d exploitation. Les sociétés agricoles prennent aussi une part de plus en plus importante du marché foncier agricole. Les achats de biens immobiliers par des structures sociétaires ne cessent de progresser. Elles comptent désormais pour 8 % des acquisitions, 10 % des surfaces et 15 % des valeurs. Pour des optimisations fiscales, les sociétés foncières et d exploitation se répartissent les biens amortissables et non amortissables. Elles achètent aussi les terres qu elles louent pour renforcer leur assise foncière. Opacité des restructurations d exploitations Le marché foncier 2011 marque une étape. Pour la première fois, la surface de marché des biens libres est inférieure à celle des biens loués. En fait, la restructuration des exploitations se fait plus par l accès à de nouvelles locations et l achat de parts de sociétés agricoles que par l accès au marché des terres libres. Le développement des sociétés d exploitation agricole ne permet pas aujourd hui de rendre transparente leur restructuration. Compte tenu d une politique des structures qui a perdu en consistance, notamment en 2006 avec la disparition du contrôle des transferts de parts de sociétés, les plus grandes structures agricoles familiales sociétaires qui se forment actuellement, à des niveaux de capitaux record, pourraient rapidement offrir des opportunités à des investisseurs non agricoles nationaux ou étrangers. L agriculture familiale pourrait se retirer progressivement des exploitations les plus compétitives. Cette hypothèse est d autant plus plausible que le cadre juridique est sécurisé, le contrôle des structures souple et que les opportunités d installations sur d autres continents pourront se raréfier. Néanmoins, de nouvelles modalités de distribution des aides européennes, ainsi que des politiques de structures nationales pourraient aller à l encontre de cette perspective. Pour la dix septième année consécutive, la FNSafer et Terres d Europe Scafr publient, en partenariat avec la Société Forestière de la Caisse des Dépôts, l Indicateur du marché des forêts en France. Ouvrage de référence en la matière, l Indicateur présente chaque année les chiffres, la structure ainsi qu une cartographie du marché des forêts. L édition 2012 est marquée par la publication d un nouvel indice annuel de mesure du prix des forêts. Pour commander L Indicateur 2012 du marché des forêts en France, rendez vous sur le site 10

11 En quelques clics, commandez les données dont vous avez besoin! Un site unique pour évaluer vos biens Plus simple, plus facile, plus rapide, le site internet consacré aux prix des terres fait peau neuve! 6 millions de références, actualisées tous les 6 mois pour : Connaître les prix des terres, prés, vignes, forêts, maisons à la campagne, terrains à bâtir, à travers la liste des biens vendus dans votre canton et ce depuis 40 ans ; Connaître le prix moyen des biens et son évolution dans votre région agricole ; Connaître les indices de fermage. L ensemble des publications de la FNSafer et le magazine «Le prix des terres Analyse des marchés fonciers ruraux» peuvent être commandés sur le site.

12 Pour tout savoir sur le prix des terres en port offert! Nouveau titre Nouvelle maquette Commandez dès aujourd hui! Nom Prénom :.... Société :... Adresse :.. Code Postal :... Ville :.. souhaite commander... exemplaires du magazine «Le prix des terres - Analyse des marchés fonciers ruraux 2011» Commande à retourner accompagnée de votre règlement de 30 (port offert) à l ordre de : Fédération Nationale des Safer 91, rue du Fbg St-Honoré Paris Tel : / 37 - Fax : Mail : communication@safer.fr Livraison prévue fin mai ou consultez le site internet

Pour renforcer la politique foncière d aménagement rural et d installations agricoles : le partenariat Région Safer

Pour renforcer la politique foncière d aménagement rural et d installations agricoles : le partenariat Région Safer Pour renforcer la politique foncière d aménagement rural et d installations agricoles : le partenariat Région Safer Ce document est issu d une concertation entre la Fédération Nationale des Sociétés d

Plus en détail

Les exploitations de grandes cultures face à la variabilité de leurs revenus : quels outils de gestion des risques pour pérenniser les structures?

Les exploitations de grandes cultures face à la variabilité de leurs revenus : quels outils de gestion des risques pour pérenniser les structures? Les exploitations de grandes cultures face à la variabilité de leurs revenus : quels outils de gestion des risques pour pérenniser les structures? Benoît Pagès 1, Valérie Leveau 1 1 ARVALIS Institut du

Plus en détail

Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes?

Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes? 1 Numéro 200, juin 2013 Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes? I) Un taux de détention en baisse La détention au plus bas historique A la fin de l année 2012, seulement 48,6%

Plus en détail

EVOLUTION SPATIO-TEMPORELLE DE L OCCUPATION DES ESPACES SUR LE TRIANGLE MARNAIS

EVOLUTION SPATIO-TEMPORELLE DE L OCCUPATION DES ESPACES SUR LE TRIANGLE MARNAIS EVOLUTION SPATIO-TEMPORELLE DE L OCCUPATION DES ESPACES SUR LE TRIANGLE MARNAIS MARTIN S. *, DELAHAYE F. ** Bureau d études E3C 2 rue Léon Patoux CS 50001 51664 REIMS CEDEX * Mr Stéphane MARTIN, Directeur

Plus en détail

Baromètre France générosités- CerPhi Evolution des dons des particuliers et du profil des donateurs - 2010 & 2011

Baromètre France générosités- CerPhi Evolution des dons des particuliers et du profil des donateurs - 2010 & 2011 Baromètre France générosités- CerPhi Evolution des dons des particuliers et du profil des donateurs - 2010 & 2011 Baromètre établi à partir des sources suivantes: 2010 - Données transmises par la Direction

Plus en détail

Point d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015

Point d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015 Conseil Economique, Social & Environnemental Régional Point d actualité Séance plénière 2 février 2015 Rapporteur général : Jean-Jacques FRANCOIS, au nom du Comité de Conjoncture CONTEXTE GÉNÉRAL A la

Plus en détail

LA CHARTE REGIONALE D ACCES AUX AIDES AGRICOLES

LA CHARTE REGIONALE D ACCES AUX AIDES AGRICOLES LA CHARTE REGIONALE D ACCES AUX AIDES AGRICOLES Version A Aide sollicitée auprès du Conseil Régional de Picardie au titre de (cocher l aide sollicitée) : o L investissement en agriculture biologique o

Plus en détail

Le Fonds spécial des pensions des ouvriers des établissements industriels de l Etat PRESENTATION GENERALE

Le Fonds spécial des pensions des ouvriers des établissements industriels de l Etat PRESENTATION GENERALE Le Fonds spécial des pensions des ouvriers des établissements industriels de l Etat PRESENTATION GENERALE Le Fonds spécial des pensions des ouvriers des établissements industriels de l Etat (FSPOEIE) constitue

Plus en détail

Tests de sensibilité des projections aux hypothèses démographiques et économiques : variantes de chômage et de solde migratoire

Tests de sensibilité des projections aux hypothèses démographiques et économiques : variantes de chômage et de solde migratoire CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 16 décembre 2014 à 14 h 30 «Actualisation des projections» Document N 5 Document de travail, n engage pas le Conseil Tests de sensibilité des projections

Plus en détail

Le nombre de cotisants de solidarité agricoles diminue de 2 % entre 2010 et 2011.

Le nombre de cotisants de solidarité agricoles diminue de 2 % entre 2010 et 2011. Synthèses Mars 2012 L Observatoire Economique et Social Les cotisants de solidarité en 2011 Le nombre de cotisants solidaires s élève à 110 106 en 2011, en baisse de 2,3 % par rapport à 2010. Toutefois,

Plus en détail

Coûts des pratiques viticoles dans le Sud-Ouest en fonction de la typologie de production. Damien AMELINE, CER France Midi-Pyrénées

Coûts des pratiques viticoles dans le Sud-Ouest en fonction de la typologie de production. Damien AMELINE, CER France Midi-Pyrénées Coûts des pratiques viticoles dans le Sud-Ouest en fonction de la typologie de production Damien AMELINE, CER France Midi-Pyrénées 10 Damien décembre Ameline 2010 (CER France Toulouse Midi-Pyrénées) Compétitivité

Plus en détail

VotrePartenaire de la vigne au verre. Loire. ud-ouest. Beaujolais. Cotes du Rhône. Bourgogne Champagne. Languedoc-Roussillo

VotrePartenaire de la vigne au verre. Loire. ud-ouest. Beaujolais. Cotes du Rhône. Bourgogne Champagne. Languedoc-Roussillo VotrePartenaire de la vigne au verre ud-ouest e Cotes du Rhône Beaujolais Loire Bourgogne Champagne Languedoc-Roussillo L ACCOMPAGNEMENT DANS L ACTION LE CONCEPT La raison d être d AOC Conseils est de

Plus en détail

Revenu agricole 2013 : une année délicate pour les productions céréalières

Revenu agricole 2013 : une année délicate pour les productions céréalières Agreste Champagne-Ardenne n 4 - Juillet 2015 Réseau d information comptable agricole En 2013, le Résultat Courant Avant Impôt (RCAI) moyen des exploitations agricoles champardennaises couvertes par le

Plus en détail

N abandonnons pas notre héritage commun.

N abandonnons pas notre héritage commun. N abandonnons pas notre héritage commun. Chaque semaine, 200 fermes disparaissent en France. Disparition des surfaces agricoles, spéculation foncière : nous pouvons agir. Grâce à vous, Terre de liens acquiert

Plus en détail

La Population des Exploitants agricoles en 2011

La Population des Exploitants agricoles en 2011 Direction des Etudes des Répertoires et des Statistiques Etude juin 2012 La Population des Exploitants agricoles en 2011 www.msa.fr JUIN 2012 LA POPULATION DES EXPLOITANTS AGRICOLES EN 2011 DIRECTION DES

Plus en détail

Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable

Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable Marcel MAZOYER professeur à La Paz juillet 2 007 Contenu 1. Une situation agricole et alimentaire mondiale inacceptable 2. Développement

Plus en détail

LEADER... LE PROJET DU PAYS DE SAINT-MALO : UN OBJECTIF FORT : LEADER ACCOMPAGNE : LES 4 THÉMATIQUES : POUR VOUS ACCOMPAGNER

LEADER... LE PROJET DU PAYS DE SAINT-MALO : UN OBJECTIF FORT : LEADER ACCOMPAGNE : LES 4 THÉMATIQUES : POUR VOUS ACCOMPAGNER LE DISPOSITIF DE FINANCEMENT EUROPÉEN LEADER AU SERVICE DE L ATTRACTIVITÉ TERRITORIALE LE PROJET DU PAYS DE SAINT-MALO : Le programme LEADER est un outil au service de la mise en œuvre du projet de territoire

Plus en détail

RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU RAD Synthèse 2011 - Exercice comptable 2010

RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU RAD Synthèse 2011 - Exercice comptable 2010 Les essentiels du Réseau agriculture durable RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU Synthèse 2011 - Exercice comptable 2010 Réseau d information comptable agricole du Ministère de l Agriculture,

Plus en détail

Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 2014. Accelerating success.

Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 2014. Accelerating success. Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 214 Accelerating success. PERSPECTIVES Une année 215 dans la continuité > Après le creux de 213, l activité sur le marché des bureaux francilien

Plus en détail

Etre societaire, pour vivre la banque autrement.

Etre societaire, pour vivre la banque autrement. PREAMBULE Se fondant tout particulièrement sur la notion de valeurs, les coopératives ont montré qu elles constituaient un modèle commercial, robuste et viable, susceptible de prospérer même pendant les

Plus en détail

FICHE SIGNALETIQUE. Cœur de Flandre. 1. Profil Territoire. 2 Profil Fiscal

FICHE SIGNALETIQUE. Cœur de Flandre. 1. Profil Territoire. 2 Profil Fiscal FICHE SIGNALETIQUE Pays Cœur de Flandre Consultable sur www.sigale.nordpasdecalais.fr Le pays a été reconnu le 9 mars 2004 et le premier contrat a été signé le 15 décembre 2004. Il comporte 45 communes

Plus en détail

Bulletin trimestriel de conjoncture n 59

Bulletin trimestriel de conjoncture n 59 Bulletin trimestriel de conjoncture n 59 2 ème trimestre 2013 Repli accentué au 2 ème trimestre (-2%) du volume de travaux d entretienrénovation de logements Cette baisse d activité correspond à une baisse

Plus en détail

1- Résultats généraux Consommations moyennes pour l ensemble des voitures particulières * Unité : litre/100 km

1- Résultats généraux Consommations moyennes pour l ensemble des voitures particulières * Unité : litre/100 km CONSOMMATIONS DE CARBURANTS DES VOITURES PARTICULIERES EN FRANCE 1988-2005 Direction Générale de l'énergie et des Matières Premières Observatoire de l économie de l énergie et des matières premières Observatoire

Plus en détail

les évolutions récentes

les évolutions récentes DE L ADEUS les évolutions récentes dans le BAS-RHIN : des territoires plus spécialisés et plus interdépendants 92 DéCEMBRE 2012 TRANSVERSAL Illustration : ADEUS, 2012 Depuis le milieu des années 1970,

Plus en détail

Dares Analyses. Emploi, chômage, population active : bilan de l année 2012

Dares Analyses. Emploi, chômage, population active : bilan de l année 2012 Dares Analyses juin 2013 N 037 publication de la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques Emploi, chômage, population active : bilan de l année Avec la contraction de l

Plus en détail

Agreste Aquitaine. Analyses et résultats

Agreste Aquitaine. Analyses et résultats Analyses et résultats Numéro 84 - mai 2014 La production agricole est par nature soumise aux aléas climatiques. Le phénomène n est pas nouveau. Toutefois, au cours des vingt dernières années, le profil

Plus en détail

Journée technique ARRA Gestion quantitative de la ressource en eau

Journée technique ARRA Gestion quantitative de la ressource en eau Journée technique ARRA Gestion quantitative de la ressource en eau Etude Volumes Prélevables sur les Usses 2010-2012 5 avril 2013 SMECRU Syndicat Mixte d Etude du Contrat de Rivières des Usses Le bassin

Plus en détail

LES FONDS EUROPÉENS EN NORD-PAS DE CALAIS 2014-2020

LES FONDS EUROPÉENS EN NORD-PAS DE CALAIS 2014-2020 LES FONDS EUROPÉENS EN NORD-PAS DE CALAIS 2014-2020 CONNAÎTRE les programmes européens Pour faire face à la crise et aux grands défis de l Union européenne, ses Etats membres ont adopté en 2010 la Stratégie

Plus en détail

Le droit de préemption en matière immobilière

Le droit de préemption en matière immobilière Le droit de préemption en matière immobilière C est le truc le plus grave à louper. I Le preneur à bail rural C est surement le texte le plus ancien dans notre droit positif actuel. Cela date de 1945.

Plus en détail

Intervenant : Séverin Poutrel, BURGEAP

Intervenant : Séverin Poutrel, BURGEAP Capacités d accueil, aménagements commerciaux, mutabilité foncière : des outils concrets pour construire un SCOT intégrant les vulnérabilités énergétiques et climatique Intervenant : Séverin Poutrel, BURGEAP

Plus en détail

Fiche Technique. Filière Maraichage. Mais doux. Septembre 2008

Fiche Technique. Filière Maraichage. Mais doux. Septembre 2008 Fiche Technique Production Peu Développée en Languedoc-Roussillon Filière Maraichage Mais doux Septembre 2008 Rédigée par : Julien GARCIA Chambre Régionale d Agriculture du Languedoc-Roussillon Potentiel

Plus en détail

Le financement du foncier agricole

Le financement du foncier agricole Le financement du foncier agricole Le financement du foncier agricole par Monsieur Robert Levesque Directeur Terres d Europe - Scafr, Société de conseil pour l aménagement foncier rural 43 Le financement

Plus en détail

Les diplômes. Session 2012

Les diplômes. Session 2012 note d information 13.05 AVRIL À la session 2012, 557 600 diplômes de l enseignement des niveaux IV et V ont été délivrés en France, dont 90 % par le ministère de l éducation nationale. 40 % de ces diplômes

Plus en détail

Recommandation de RECOMMANDATION DU CONSEIL. concernant le programme national de réforme du Luxembourg pour 2015

Recommandation de RECOMMANDATION DU CONSEIL. concernant le programme national de réforme du Luxembourg pour 2015 COMMISSION EUROPÉENNE Bruxelles, le 13.5.2015 COM(2015) 265 final Recommandation de RECOMMANDATION DU CONSEIL concernant le programme national de réforme du Luxembourg pour 2015 et portant avis du Conseil

Plus en détail

Dossier de Presse pour la signature de la convention de partenariat

Dossier de Presse pour la signature de la convention de partenariat Dossier de Presse pour la signature de la convention de partenariat entre RFF et la Safer Aquitaine Atlantique le 29 janvier 2013 à Saint Pierre du Mont entre RFF et la Safer Garonne Périgord le 8 mars

Plus en détail

LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE. Hervé LETHIER, EMC2I

LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE. Hervé LETHIER, EMC2I LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE Hervé LETHIER, EMC2I INTRODUCTION OBJECTIFS L INSTRUMENT LES INDICATEURS UN PREMIER BILAN INTRODUCTION OBJECTIF De simples inventaires spécialisés et ciblés Combler

Plus en détail

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit

Plus en détail

Les principales méthodes d évaluation

Les principales méthodes d évaluation Attention : Cette fiche n a pas pour objet de fixer administrativement la valeur des biens. Elle ne doit pas être assimilée à une instruction administrative. Elle propose les principales méthodes d évaluation

Plus en détail

Atelier Environnement Préparatoire au Projet d Aménagement et de Développement Durable. S e p t e m b r e 2 0 0 8

Atelier Environnement Préparatoire au Projet d Aménagement et de Développement Durable. S e p t e m b r e 2 0 0 8 Atelier Environnement Préparatoire au Projet d Aménagement et de Développement Durable S e p t e m b r e 2 0 0 8 Le PADD : un Projet Politique Le PADD : un Projet Politique L e S C O T, u n o u t i l a

Plus en détail

5 Avril 2013. Evolution de la construction neuve dans l espace Rhône Avignon Vaucluse AURAV LES PUBLICATIONS DE L AGENCE

5 Avril 2013. Evolution de la construction neuve dans l espace Rhône Avignon Vaucluse AURAV LES PUBLICATIONS DE L AGENCE LES PUBLICATIONS DE L AGENCE Evolution de la construction neuve dans l espace Rhône-Avignon-Vaucluse La n de l «âge d or» de la maison individuelle? aurav agence d'urbanisme Rhône Avignon Vaucluse 5 Avril

Plus en détail

le PARCOURS de vente www.notaires.paris-idf.fr

le PARCOURS de vente www.notaires.paris-idf.fr IMMOBILIER le PARCOURS de vente L acte de vente www.notaires.paris-idf.fr Le parcours de vente LʼACTE DE VENTE Toute vente immobilière doit être constatée par acte notarié. Après la signature de l avant-contrat

Plus en détail

République de Côte d Ivoire NOTE D INFORMATION UN INSTRUMENT PROFESSIONNEL AU CŒUR DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DES FILIERES DE PRODUCTION

République de Côte d Ivoire NOTE D INFORMATION UN INSTRUMENT PROFESSIONNEL AU CŒUR DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DES FILIERES DE PRODUCTION République de Côte d Ivoire NOTE D INFORMATION UN INSTRUMENT PROFESSIONNEL AU CŒUR DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DES FILIERES DE PRODUCTION Investir pour le futur Anticiper - Innover 01 BP 3726 ABIDJAN

Plus en détail

COMMUNIQUE DE PRESSE 1. Chiffre d affaires : 243,6 M (- 6%) Résultat d exploitation : 3,2 M (+ 53%) Résultat net de la période : 2,3 M (+ 64%)

COMMUNIQUE DE PRESSE 1. Chiffre d affaires : 243,6 M (- 6%) Résultat d exploitation : 3,2 M (+ 53%) Résultat net de la période : 2,3 M (+ 64%) COMMUNIQUE DE PRESSE 1 RESULTATS 2014 : Le 20 février 2015, 16 h 30 INFORMATION REGLEMENTEE Chiffre d affaires : 243,6 M (- 6%) Résultat d exploitation : 3,2 M (+ 53%) Résultat net de la période : 2,3

Plus en détail

Garder et faire garder son enfant

Garder et faire garder son enfant Garder et faire garder son enfant Nathalie Blanpain* L arrivée d un enfant au sein d un foyer est pour ses parents un événement majeur générateur de changements en termes de rythme de vie et d organisation,

Plus en détail

Le marché des logiciels en France Perspectives d évolution pour le channel

Le marché des logiciels en France Perspectives d évolution pour le channel Le marché des logiciels en France Perspectives d évolution pour le channel Le nouveau paradigme de l IT IDC Visit us at IDC.com and follow us on Twitter: @IDC 2 L arrivée de nouvelles technologies insuffle

Plus en détail

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc Note d information au public (NIP) n 08/91 POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 23 juillet 2008 Fonds monétaire international 700 19 e rue, NW Washington, D. C. 20431 USA Le FMI conclut les consultations de 2008

Plus en détail

Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 2014

Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 2014 Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 214 Gwenaëlle FEGAR Direction des Statistiques monétaires et financières Service d Analyse des financements nationaux Après une forte progression

Plus en détail

Les bénéficiaires de la CMU en Rhône-Alpes au 31 décembre 2003

Les bénéficiaires de la CMU en Rhône-Alpes au 31 décembre 2003 La Lettre de la DRASS N 2006-03-L Avril 2006 Les bénéficiaires de la CMU en Rhône-Alpes au 31 décembre 2003 Au 31 décembre 2003, 40 000 rhônalpins sont affi liés à l assurance maladie par le dispositif

Plus en détail

Flash économique. Agglomération de Montréal. Faits saillants. Septembre 2011

Flash économique. Agglomération de Montréal. Faits saillants. Septembre 2011 Septembre 2011 Faits saillants Selon les données émises par la Chambre immobilière du Grand Montréal, la revente de résidences dans l agglomération de Montréal a atteint les 16 609 transactions en 2010,

Plus en détail

CDC Entreprises présente son étude annuelle : Le capital investissement dans les PME en France

CDC Entreprises présente son étude annuelle : Le capital investissement dans les PME en France CDC Entreprises présente son étude annuelle : Le capital investissement dans les PME en France Communiqué de presse Paris, le 20 novembre 2012 CDC Entreprises, filiale de la Caisse des Dépôts, gère dans

Plus en détail

Amundi Immobilier. Le marché de l immobilier en France 4 e trimestre 2013. Tendances. Le contexte macroéconomique

Amundi Immobilier. Le marché de l immobilier en France 4 e trimestre 2013. Tendances. Le contexte macroéconomique Trimestriel 27 Janvier 214 nº2 Le marché de l immobilier en France 4 e trimestre 213 Tendances > Progressif redémarrage de l activité attendue au 4 e trimestre 213, mais l évolution du PIB devrait rester

Plus en détail

Baromètre Ventes et cessions de commerces et d industries en France du 1er janvier 2008 au 31 décembre 2010

Baromètre Ventes et cessions de commerces et d industries en France du 1er janvier 2008 au 31 décembre 2010 Baromètre Ventes et cessions de commerces et d industries en France du 1er janvier 2008 au 31 décembre 2010 Opportunités de croissance ou créations d entreprise, plus de 44 000 commerces ou industries

Plus en détail

janvier 2010 Construire en zone agricole Ce qu il faut savoir PRÉFECTURE DU RHÔNE

janvier 2010 Construire en zone agricole Ce qu il faut savoir PRÉFECTURE DU RHÔNE janvier 2010 Construire en zone agricole Ce qu il faut savoir PRÉFECTURE DU RHÔNE Préambule Pourquoi ce guide? Avant propos Dans le département du Rhône, l étalement urbain grandissant et les grands projets

Plus en détail

4. Résultats et discussion

4. Résultats et discussion 17 4. Résultats et discussion La signification statistique des gains et des pertes bruts annualisés pondérés de superficie forestière et du changement net de superficie forestière a été testée pour les

Plus en détail

1. STRUCTURATION FEDERALE BI POLAIRE

1. STRUCTURATION FEDERALE BI POLAIRE ADDITIF EXPLICATIF 1. STRUCTURATION FEDERALE BI POLAIRE Organisation de deux «secteurs» clairement identifiés dans leurs objectifs et missions. Sous la responsabilité d un pilotage unique, ces deux «secteurs»

Plus en détail

PRESENTATION DU PROGRAMME D ACTION NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA DEGRADATION DES TERRES ET DES FORETS EN RDC

PRESENTATION DU PROGRAMME D ACTION NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA DEGRADATION DES TERRES ET DES FORETS EN RDC PRESENTATION DU PROGRAMME D ACTION NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA DEGRADATION DES TERRES ET DES FORETS EN RDC 1. INTRODUCTION 2. ETAT DES LIEUX PLAN 3. PROBLEMATIQUE DE LA DEGRADATION DES TERRES ET DE LA

Plus en détail

Développement rural 2007-2013. Document d orientation

Développement rural 2007-2013. Document d orientation Développement rural 2007-2013 MANUEL RELATIF AU CADRE COMMUN DE SUIVI ET D EVALUATION Document d orientation Septembre 2006 Direction générale de l agriculture et du développement rural TABLE DES MATIÈRES

Plus en détail

ENQUÊTE SUR LE COÛT DE LA VIE ETUDIANTE

ENQUÊTE SUR LE COÛT DE LA VIE ETUDIANTE DOSSIER DE PRESSE 18 AOÛT 2014 ENQUÊTE SUR LE COÛT DE LA VIE ETUDIANTE CONTACT PRESSE LISA RIBEAUD 06 15 86 43 41 lribeaud@unef.fr presse@unef.fr 2 Rentrée 2014 SOMMAIRE Les principaux chiffres 5 Edito

Plus en détail

DIAGNOSTIC DE DURABILITE du Réseau Agriculture Durable

DIAGNOSTIC DE DURABILITE du Réseau Agriculture Durable DIAGNOSTIC DE DURABILITE du Réseau Agriculture Durable Guide de l utilisateur 2010 Si vous êtes amenés à utiliser cet outil, merci d indiquer votre source. Réseau agriculture durable - Inpact Bretagne

Plus en détail

EVALUATION FINALE BKF/012

EVALUATION FINALE BKF/012 EVALUATION FINALE BKF/012 Projet d Appui à la Gestion participative des Ressources naturelles dans la Région des Hauts-Bassins FICHE SYNTHETIQUE Pays Titre du projet Code LuxDev Burkina Faso Projet d Appui

Plus en détail

OUVERT02 - Maintien de l ouverture par élimination mécanique ou manuelle des rejets ligneux et autres végétaux indésirables Sous-mesure :

OUVERT02 - Maintien de l ouverture par élimination mécanique ou manuelle des rejets ligneux et autres végétaux indésirables Sous-mesure : OUVERT02 - Maintien de l ouverture par élimination mécanique ou manuelle des rejets ligneu et autres végétau indésirables Sous-mesure : 10.1 Paiements au titre d'engagements agroenvironnementau et climatiques

Plus en détail

uniqué Commu continuité entre la urbaine quartier. La de Elle distingue Aménagement La élaborée avec HQE Aménagement opérations Riche 37).

uniqué Commu continuité entre la urbaine quartier. La de Elle distingue Aménagement La élaborée avec HQE Aménagement opérations Riche 37). Commu uniqué de presse e La Riche, 16 octobre 2013 «ZAC du Plessis-Botanique» : une opératio on de couture urbaine pour assurer la continuité du développement entre la Ville de La Riche la Ville de Tours

Plus en détail

Le réseau des Chambres d agriculture, l installation* et la transmission

Le réseau des Chambres d agriculture, l installation* et la transmission Le réseau des Chambres d agriculture, l installation* et la transmission Un accompagnement historique! * Création ou reprise d entreprises agricoles Voyage de presse installation-transmission - 4 avril

Plus en détail

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT The New Climate Economy Report EXECUTIVE SUMMARY La Commission Mondiale sur l Économie et le Climat a été établie pour déterminer s il est possible de parvenir

Plus en détail

1985 / 2009 : 25 ANS DE CONCOURS DU CREDIT-BAIL AU FINANCEMENT DE L IMMOBILIER D ENTREPRISE

1985 / 2009 : 25 ANS DE CONCOURS DU CREDIT-BAIL AU FINANCEMENT DE L IMMOBILIER D ENTREPRISE 1985 / 2009 : 25 ANS DE CONCOURS DU CREDIT-BAIL AU FINANCEMENT DE L IMMOBILIER D ENTREPRISE 2 1985 / 2009 : 25 ans de concours du crédit-bail au financement de l d entreprise* 1.Introduction : le crédit-bail,

Plus en détail

TAXES & PARTICIPATIONS : quelques outils à la disposition des communes

TAXES & PARTICIPATIONS : quelques outils à la disposition des communes TAXES & PARTICIPATIONS : quelques outils à la disposition des communes La loi n 2000-1028 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbain, dite «loi SRU», avait instauré une participation

Plus en détail

Placements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques

Placements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques Placements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques Je ne caractériserais pas la récente correction du marché comme «une dégringolade». Il semble

Plus en détail

Investissement en capital dans la transformation alimentaire canadienne

Investissement en capital dans la transformation alimentaire canadienne PROGRAMME DE RECHERCHE SUR LE SECTEUR DE LA TRANSFORMATION ALIMENTAIRE PROGRAMME DE RECHERCHE DE LA TRANSFORMATION ALIMENTAIRE / PROJET 6A PROJET 6a : CONNAISSANCES EN MATIÈRE D INNOVATION Investissement

Plus en détail

Des territoires laitiers contrastés

Des territoires laitiers contrastés Agreste Primeur 308 Numéro 308 - décembre 203 Les exploitations laitières bovines en France métropolitaine Télécharger les données au format tableur Des territoires laitiers contrastés 77 000 exploitations

Plus en détail

PROSPECTUS CREDITS HYPOTHECAIRES A USAGE PRIVE CREAFIN N.V. DUWIJCKSTRAAT 17-2500 LIER REGISTRE DES PERSONNES MORALES MALINES 455.731.

PROSPECTUS CREDITS HYPOTHECAIRES A USAGE PRIVE CREAFIN N.V. DUWIJCKSTRAAT 17-2500 LIER REGISTRE DES PERSONNES MORALES MALINES 455.731. PROSPECTUS CREDITS HYPOTHECAIRES A USAGE PRIVE CREAFIN N.V. DUWIJCKSTRAAT 17-2500 LIER REGISTRE DES PERSONNES MORALES MALINES 455.731.338 2 SOMMAIRE 1. Qu est-ce qu un crédit hypothécaire? 2. Qui peut

Plus en détail

Lambotte J.-M. Géographe-Urbaniste. Chercheur au Lepur ULg. Semaine Universitaire Luxembourgeoise de l'environnement - Libramont - 15-11-2011

Lambotte J.-M. Géographe-Urbaniste. Chercheur au Lepur ULg. Semaine Universitaire Luxembourgeoise de l'environnement - Libramont - 15-11-2011 Aménagement rural et développement durable Dépendance à la voiture en milieu rural : le cas de la Province du Luxembourg Constats, enjeux et pistes de solutions à moyen-long terme via l aménagement du

Plus en détail

CAPRINS LAITIERS + BOVINS VIANDE ENSILAGE DE MAÏS

CAPRINS LAITIERS + BOVINS VIANDE ENSILAGE DE MAÏS CLBV AQMP02 CAPRINS LAITIERS + BOVINS VIANDE ENSILAGE DE MAÏS 2 UMO sur 39 ha avec 200 chèvres produisant 160 000 litres de lait et engraissement de 40 génisses Ce système se rencontre principalement dans

Plus en détail

Moyens de production. Engrais

Moyens de production. Engrais Engrais Moyens de production Lors de la campagne 2012-2013, les tonnages d engrais livrés diminuent de près de 17% en et représentent à peine plus de 1% des livraisons françaises. Cette évolution est principalement

Plus en détail

Stratégie locale en faveur du commerce, de l artisanat & des services

Stratégie locale en faveur du commerce, de l artisanat & des services 1 Stratégie locale en faveur du commerce, de l artisanat & des services Pays Cœur de Flandre I Phase II La formulation de la stratégie Région Nord Pas de Calais Avril 2013 Région Communauté Nord Pas de

Plus en détail

PLAN DEVELOPPEMENT EXPLOITATION - DESCRIPTION DE L EXPLOITATION REPRISE - 1 Caractéristiques globales LES FACTEURS DE PRODUCTION Productions SAU FONCIER Mécanisé (en %) Irrigué (O/N) Autres Observations

Plus en détail

UTILISATION CONTEMPORAINE DU CHEVAL DE TRAIT

UTILISATION CONTEMPORAINE DU CHEVAL DE TRAIT Le cheval, UTILISATION CONTEMPORAINE DU CHEVAL DE TRAIT un moteur d insertion écologique, durable, économique, créatif... Une énergie renouvelable. Un brin d Histoire... Les années de Gloire et le déclin.

Plus en détail

APPEL A PROJETS «ITINERAIRES DE DECOUVERTE DANS LE VIGNOBLE ALSACIEN»

APPEL A PROJETS «ITINERAIRES DE DECOUVERTE DANS LE VIGNOBLE ALSACIEN» APPEL A PROJETS «ITINERAIRES DE DECOUVERTE DANS LE VIGNOBLE ALSACIEN» La création d itinéraires thématiques qui permettent, sous une forme renouvelée, la découverte du vignoble alsacien et apportent une

Plus en détail

JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL

JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL XXVII e Édition Règlement n o 2014-02 : Règlement sur le développement des toits verts et l agriculture urbaine PRÉSENTATION Présenté par M. Charles Marois, membre du comité exécutif,

Plus en détail

MINISTERE DE L'AGRICULTURE DE L AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT (articles L361-1à 21 et D361-1 à R361-37 du Code rural)

MINISTERE DE L'AGRICULTURE DE L AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT (articles L361-1à 21 et D361-1 à R361-37 du Code rural) MINISTERE DE L'AGRICULTURE DE L AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT (articles L3611à 21 et D3611 à R36137 du Code rural) DEMANDE D INDEMNISATION DES PERTES PROCEDURE DES CALAMITES AGRICOLES PERTES DE RECOLTE

Plus en détail

INNOVATION ET HABITAT PARTICIPATIF :

INNOVATION ET HABITAT PARTICIPATIF : INNOVATION ET HABITAT PARTICIPATIF : Complément au chapitre VII «Valorisation du Patrimoine Régional et Projets Innovants» du cadre d intervention régional sur l habitat et le logement, adopté par délibération

Plus en détail

Comment investir en sicav?

Comment investir en sicav? & Sicav Comment réaliser de bons placements quand on n a pas le temps ou les connaissances suffisantes pour s en occuper? Opter pour une ou plusieurs sicav peut être utile! Comment investir en sicav? Société

Plus en détail

BAROMETRE DE CONJONCTURE DE L HEBERGEMENT D ENTREPRISES

BAROMETRE DE CONJONCTURE DE L HEBERGEMENT D ENTREPRISES 1 er et 2 ème trimestres 2012 Note semestrielle N 5 BAROMETRE DE CONJONCTURE DE L HEBERGEMENT D ENTREPRISES Une activité dynamique qui pourrait s essouffler L activité d hébergement d entreprises au premier

Plus en détail

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Juillet 3 Aperçu Des données récemment publiées, recueillies par Prêts bancaires aux entreprises Autorisations et en-cours (Figure ), l Association des

Plus en détail

Votre résidence fiscale est en France. B8 Impôt sur la fortune (Mise à jour mai 2013)

Votre résidence fiscale est en France. B8 Impôt sur la fortune (Mise à jour mai 2013) Votre résidence fiscale est en France B8 Impôt sur la fortune (Mise à jour mai 2013) En France, l impôt sur la fortune, appelé Impôt de Solidarité sur la Fortune (ISF), est un impôt qui frappe le patrimoine.

Plus en détail

Les prélèvements d eau en France en 2009 et leurs évolutions depuis dix ans

Les prélèvements d eau en France en 2009 et leurs évolutions depuis dix ans COMMISSARIAT GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE n 29 Février 212 Les prélèvements d eau en France en 29 et leurs évolutions depuis dix ans OBSERVATION ET STATISTIQUES ENVIRONNEMENT En 29, 33,4 milliards

Plus en détail

Les Exploitants et Entrepreneurs agricoles en 2012

Les Exploitants et Entrepreneurs agricoles en 2012 Direction des Etudes des Répertoires et des Statistiques ETUDE février 2014 Les Exploitants et Entrepreneurs agricoles en 2012 www.msa.fr FEVRIER 2014 Les exploitants et entrepreneurs agricoles en 2012

Plus en détail

Micro-irrigation à Madagascar

Micro-irrigation à Madagascar P R AVSF - J. Mas A X IS LES EXPÉRIENCES I N N O VA N T E S D AV S F PAYS Madagascar TITRE DU PROJET SCAMPIS Développement des Systèmes de Micro-irrigation BÉNÉFICIAIRES DIRECTS Plus de 10 000 familles

Plus en détail

Les SCPI dans l univers des placements

Les SCPI dans l univers des placements Les SCPI dans l univers des placements La performance des SCPI Les SCPI ont pour vocation de restituer au porteur de parts la performance de l immobilier d entreprise. Par rapport à l acquisition directe

Plus en détail

Le dispositif de portage foncier du Conseil Général d Ille-et-Vilaine faciliter l installation des «hors cadres familiaux»

Le dispositif de portage foncier du Conseil Général d Ille-et-Vilaine faciliter l installation des «hors cadres familiaux» S inspirer Le dispositif de portage foncier du Conseil Général d Ille-et-Vilaine faciliter l installation des «hors cadres familiaux» Les expériences Fiche 16 Dans ce département breton à dominante «polyculture-élevage»,

Plus en détail

ATELIER 3 Les nouvelles formes de consommation et de pratiques d achats et leur impact sur l aménagement du territoire 22 MAI 2012

ATELIER 3 Les nouvelles formes de consommation et de pratiques d achats et leur impact sur l aménagement du territoire 22 MAI 2012 ATELIER 3 Les nouvelles formes de consommation et de pratiques d achats et leur impact sur l aménagement du territoire 22 MAI 2012 Intervenants : Charlène MARLIAC, conseil commerce TIC - CCI de Lyon Yann

Plus en détail

Consommer en 2010 : pas moins, mais mieux!

Consommer en 2010 : pas moins, mais mieux! Paris, 21 janvier 2010 Communiqué de presse 21 ème Observatoire Cetelem de la Consommation Consommer en 2010 : pas moins, mais mieux! Depuis plus de 20 ans, L'Observatoire Cetelem décrypte, analyse et

Plus en détail

Cinq ans après le début de la crise financière, l économie

Cinq ans après le début de la crise financière, l économie 52 5 L immobilier d entreprise allemand et les investisseurs Par Marcus Cieleback, directeur de recherche, PATRIZIA Immobilien AG. 5.1/ SITUATION GÉNÉRALE Cinq ans après le début de la crise financière,

Plus en détail

DISPOSITIONS APPLICABLES A LA ZONE N

DISPOSITIONS APPLICABLES A LA ZONE N DISPOSITIONS APPLICABLES A LA ZONE N CARACTERE DE LA ZONE Zone faisant l objet d une protection en raison soit de la qualité des sites, des milieux naturels, des paysages et de leur intérêt notamment du

Plus en détail

Les parcs de logements et leur occupation. dans l Aire Urbaine de Lille et sa zone d influence. Situation 2005 et évolution 1999-2005

Les parcs de logements et leur occupation. dans l Aire Urbaine de Lille et sa zone d influence. Situation 2005 et évolution 1999-2005 Les parcs de logements et leur occupation dans l Aire Urbaine de Lille et sa zone d influence Situation 2005 et évolution 1999-2005 Décembre 2008 Le territoire d étude 2 Agence de développement et d urbanisme

Plus en détail

LES FONDS EUROPÉENS EN PAYS DE LA LOIRE 2014-2020

LES FONDS EUROPÉENS EN PAYS DE LA LOIRE 2014-2020 LES FONDS EUROPÉENS EN PAYS DE LA LOIRE 2014-2020 CONNAÎTRE les programmes européens Pour faire face à la crise et aux grands défis de l Union européenne, ses Etats membres ont adopté en 2010 la Stratégie

Plus en détail

ANNEXE 1 LA BASE DE DONNEES 1

ANNEXE 1 LA BASE DE DONNEES 1 ANNEXE 1 LA BASE DE DONNEES 1 La publication du CECEI-Banque de France 2 à partir du FIB, recense pour les deux régions 7 265 guichets permanents contre 6 657 agences pour la base du laboratoire C.R.E.T.E.I.L

Plus en détail

CORRECTION BREVET BLANC 2

CORRECTION BREVET BLANC 2 CORRECTION BREVET BLANC 2 PARTIE 1: Histoire Question 1: Expliquer les repères qui correspondent aux dates suivantes: 622 / 1598. 622: l'hégire, Mahomet et ses compagnons quittent La Mecque pour Médine,

Plus en détail

Le secteur agroalimentaire en Provence-Alpes-Côte d Azur

Le secteur agroalimentaire en Provence-Alpes-Côte d Azur Le secteur agroalimentaire en Provence-Alpes-Côte d Azur Panorama élaboré à partir d une étude Ernst & Young pour la MDER mai 2004 Sommaire Organisation de la filière en PACA p. 3 Chiffres clés p. 4 Productions

Plus en détail

Rapport d activités 2012

Rapport d activités 2012 République de Guinée-Bissau MINISTÈRE DE L AGRICULTURE ET DE LA PECHE Projet d Appui à la Sécurité Alimentaire (PASA) Composant II : Aménagements hydroagricoles (CAHA) Rapport d activités 2012 Élaboré

Plus en détail