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1 LA VIOLENCE ENTRE PARTENAIRES INTIMES ET LA CONSÉQUENCE SUR LES ENFANTS TÉMOINS 5 février 2014 Sophie Boucher, Ph.D. Département de sexologie Université du Québec à Montréal Déclaration de conflit d intérêt potentiel - Je n'ai aucun conflit d'intérêt à déclarer. - Je n'ai aucune affiliation, aucun honoraire ni financement provenant d'une source industrielle. 1

2 Aperçu de la présentation Éléments de définition Formes de violence et maltraitance Prévalence Typologie de Johnson: terrorisme intime vs violence conjugale commune Conséquences victimes / enfants Cycle de la violence Facteurs de risque et de protection Intervention Définitions La violence conjugale comprend les agressions psychologiques, verbales, physiques et sexuelles ainsi que les actes de domination sur le plan économique. Elle ne résulte pas d'une perte de contrôle, mais constitue, au contraire, un moyen choisi pour dominer l'autre personne et affirmer son pouvoir sur elle. Elle peut être vécue dans une relation maritale, extra maritale ou amoureuse, à tous les âges de la vie (Politique d intervention en matière de violence conjugale, Québec, 1995). Violence conjugale selon l Enquête sociale générale (ESG, Stat. Can.): Toute voie de fait ou agression sexuelle qui dans le cadre d une relation intime concorde avec les définitions du Code criminel de ce type d infraction et qui peut faire l objet d une intervention par un policier (Laroche, 2005). Violence conjugale physique: acte posé avec l intention réelle ou perçue comme telle de causer une blessure ou une douleur physique (Straus & Gelles, 1990). L exposition à la violence conjugale fait référence aux enfants témoins, directement ou indirectement, de scènes de violence, ainsi qu aux enfants vivant dans un milieu de vie imprégné de cette violence. 2

3 Formes de violence Psychologique: Dénigrement, humiliation, intimidation, menaces, critiques intenses, insultes, noms dégradants, qui ont pour effet de faire croire à la personne qu elle n a pas de valeur et la garder sous le contrôle de l abuseur. Physique Comportements qui vont d une simple claque au meurtre du ou de la partenaire: pousser, frapper, étrangler, refuser de secourir si la personne est blessée. Sexuelle Des pressions répétées pour avoir des relations sexuelles au viol conjugal (ie: activités non désirées, pénétration non désirée). Types de violence (suite) Harcèlement: harcèlement ou menaces tels que suivre, se rendre au travail, à l école, téléphones incessants, laisser des messages, etc. Économique: Maintenir le contrôle en restreignant l accès aux ressources comme les comptes bancaires, les cartes médicales, en empêchant de travailler, etc. Religieuse (vs psychologique) Utiliser la violence physique, psychologique ou autre afin de contraindre à un système de croyance qui maintient la victime sous le contrôle de l abuseur. 3

4 Enfant témoin = maltraitance Violence indirecte envers les enfants Depuis 2007, loi de la protection de la jeunesse, article 38 c) : mauvais traitements psychologiques: lorsque l'enfant subit, de façon grave ou continue, des comportements de nature à lui causer un préjudice de la part de ses parents ou d'une autre personne et que ses parents ne prennent pas les moyens nécessaires pour mettre fin à la situation. Ces comportements se traduisent notamment par de l'indifférence, du dénigrement, du rejet affectif, de l'isolement, des menaces, de l'exploitation, entre autres si l'enfant est forcé à faire un travail disproportionné par rapport à ses capacités, ou par l'exposition à la violence conjugale ou familiale; Prévalence de la violence conjugale physique dans la population Statistique Canada (1993) violence faite aux femmes (conflits) : 25% des femmes victimes d un incident de violence physique depuis l âge de 16 ans; 10% au cours des 12 derniers mois; Statistique Canada (1999) actes criminels (violence) 5 ans: 6,1% des hommes victimes de violence 7% des femmes victimes de violence Statistique Canada (2011) actes criminels (violence) 5 ans: 6,2% des hommes victimes de violence (5,1% au Québec) 6,4% des femmes victimes de violence (5,4% au Québec) Conflits familiaux 12 mois (USA, Straus & Gelles, 1975, 1985) 10% des hommes et des femmes rapportent avoir été victimes de violence physique au moins une fois dans les 12 derniers mois. 4

5 Quelques chiffres sur les enfants témoins Les risques les plus élevés de violence conjugale: mères d enfants de moins de 5 ans; Enfants présents dans la moitié des épisodes violents; 30 à 60 % des enfants maltraités aussi exposés à la violence; 30 à 85 % des enfants exposés aussi victimes de mauvais traitements. Différentes dynamiques violentes (Johnson, 1995; Johnson & Ferraro, 2002, Johnson, 2010) Violence conjugale commune : Violence intermittente susceptible d être perpétrée par les deux partenaires (souvent mineure mais peut être sévère). Souvent issue des conflits qui dégénèrent. Environ 70% des couples où la violence est présente. Terrorisme intime : Violence perpétrée principalement par un des conjoints, les incidents de violence sont fréquents et sévères (pas uniquement physique). Les gestes de violence s inscrivent dans une tentative générale de contrôle du partenaire. Résistance violente : Violence perpétrée par un des partenaires en réaction à la violence du conjoint. 5

6 Mesure du terrorisme intime (Johnson & Ferraro, 2002) 1. Il (elle) essaie de limiter les contacts que vous entretenez avec votre famille ou vos amis. 2. Il (elle) vous rabaisse et vous dit des mots blessants. 3. Il (elle) est jaloux (se) et ne veut pas que vous parliez à d autres hommes/femmes. 4. Il (elle) lui arrive de blesser ou de menacer un de vos proches. 5. Il (elle) exige de savoir avec qui et où vous êtes à tout moment. 6. Il (elle) lui arrive d endommager ou de détruire vos biens ou votre propriété. 7. Il (elle) vous empêche de connaître votre revenu familial, ou d y avoir accès même si vous le demandez. Pourcentage des répondants ayant vécu au moins un acte de violence dans les 12 derniers mois rapportant être victime de terrorisme intime (Stat Can, 2004): Par le conjoint actuel : 19% des hommes, 26% des femmes Par l ex-conjoint : 67 % des hommes, 79% des femmes Conséquences de la violence conjugale (femmes en maison d hébergement et populations cliniques) Conséquences physiques Ecchymoses, fractures Traumatismes crâniens Maladies liées au stress (troubles gastriques, cutanés, etc.) Grossesses non désirées ITSS Déchirement des parois vaginales / anales Conséquences familiales sociales et économiques Isolement Perte d emploi et de revenus Stratégies compensatoires envers les enfants 6

7 Conséquences psychologiques de la violence conjugale (femmes en maison d hébergement et populations cliniques) Dépression majeure (40 à 80% atteignent un seuil clinique) Trouble de stress post-traumatique (45 à 84%) Syndrome de la femme battue ** Atteinte à l estime de soi (humiliation) Honte, culpabilité, sentiment de responsabilité Anxiété Dépendances (alcool, psychotropes) Dissociation Dysfonctions sexuelles Certaines femmes ont des profils similaires au profil des schizophrènes au MMPI: inhibition sévère, état neurovégétatif Cooccurrence de ces symptômes (souvent TSPT, dépression, dissociation) TSPT complexe Syndrome de la femme battue (Walker, 1977, 1994) Symptômes sur 3 plans: Cognitif : confusion par rapport aux événements, dissociation, troubles de l attention Comportements d évitement : évite toutes les situations perçues comme étant une source de conflit pouvant mener à la violence. Évite également l expérience de certains affects (colère, tristesse), ce qui contribue à la dissociation, contribue également à l isolement Surstimulation: anxiété, phobies, surstimulation du système nerveux autonome (palpitations, attaques de panique, etc.). Comparable à l impuissance acquise (Seligman) et similitudes avec le TSPT: impression que les actions sont vaines et ne pourront mener à aucun changement, que l environnement et les circonstances de vie sont imprévisibles et hors de son contrôle Dépression, inhibition comportementale, TSPT, TSPT Complexe conséquences sur la relation avec les enfants 7

8 Conséquences chez les enfants témoins Conséquences chez les enfants et les adolescents Retards de développement Difficultés scolaires (académiques, sociales) Anxiété, dépression, problèmes internalisés État et trouble de stress post-traumatique hypervigilance Agressivité, problèmes externalisés Difficulté dans la régulation des émotions Conduites compensatoires (ex.: abus de substance) Attachement insécure Conséquences chez les enfants témoins Conséquences à long terme (adultes) Attachement insécure Difficulté dans la régulation des émotions Anxiété, dépression, trouble de stress post-traumatique Agressivité Conduites compensatoires (ex.: abus de substance) Difficultés relationnelles Revictimisation Répétition de la violence 8

9 Conséquences sur les enfants mécanismes Climat de menace hypervigilance, stress Triangulation conflits de loyauté Culpabilité, enfant protecteur Disponibilité émotionnelle de la victime négligence émotionnelle Hypervigilance de la victime tentatives de contrôle de l enfant pour éviter les sources de conflit avec le partenaire et protéger l enfant Modeling des conduites parentales (victime et agresseur) Cycle de la violence (Walker, 1994) 1. Climat de menace / escalade de la tension 2. Agression / explosion (relâchement de la tension) 3. Justification / accalmie (blâme de la victime ou justification avec des éléments extérieurs) 4. Réconciliation / lune de miel Caractérise environ 70% des relations violentes dans les populations cliniques Escalade pour les 2/3 des couples où la violence est présente Cycle renforçateur pour l agresseur : maintien le contrôle Et pour la victime : période de lune de miel contribue au renforcement négatif (fin de la violence) Contribue au sentiment d impuissance, au syndrome de la femme battue. Alors que croyait à une amélioration, la situation se détériore. Oscillations entre l espoir et le désespoir. 9

10 Quelques facteurs de risque à la violence physique conjugale et aux conséquences plus sévères chez les enfants Âge (plus jeunes) Consommation d alcool du partenaire & victime Psychopathologie de l agresseur (antisocial, état limite) Violence dans la famille d origine des parents Témoin de violence Victime de violence Attitude positive face à la violence en générale et la violence envers les femmes et les enfants (société, culture, milieu familial) Isolement Difficultés économiques (chômage, seuil de pauvreté) Union de fait (vs mariage, différence moins marquée au Québec) Séparation / rupture: double le risque au Canada Quelques facteurs de protection Attachement entre la mère et l enfant; Supervision parentale adéquate; Habiletés sociales, tempérament de l enfant; Habiletés scolaires; Compréhension des conséquences sur l enfant par le parent; Réseau social élargi et sain, tuteur de résilience; 10

11 Intervention Complexité; Nécessité d une évaluation rigoureuse de la situation; L évaluation et le traitement doit tenir compte des conséquences de la violence sur la victime; Implique souvent aspects juridiques et légaux, intervention sociale, soutien psychologique; Intervention à court terme et long terme nécessaires. Besoins immédiats des victimes et de leurs enfants 1. Sécurité et protection (services d aide, familles) 2. Aide (trouver les ressources) 3. Soutien (accueil, écoute) 4. Information (services, législation, recours légaux, etc.) 5. Accompagnement (démarches psycho-sociales et juridiques) 6. Orientation vers les ressources appropriées 7. Soutien particulier aux enfants s il y a lieu 11

12 Intervention auprès des victimes Importance du premier intervenant Honte / culpabilité des victimes Crainte de perdre la garde des enfants Dépister: investiguer directement - langage Soutenir et référer aux services appropriés (maisons d hébergement, CLSC, signalement DPJ, SOS violence conjugale, etc.) Mobiliser la victime dans la recherche de demande d aide, du maintien de sa sécurité et de celle de ses enfants Sensibiliser la victime de l impact de la violence sur les enfants Établir un plan d urgence s il y a lieu Modalités d intervention Interventions individuelles ou de groupe auprès des victimes et de leurs enfants Maisons d hébergement, CLSC, LIVAC, mandats de la DPJ Interventions individuelles ou de groupe auprès des agresseurs Gestion de la colère, responsabilisation de l abus Interventions familiales et systémiques Controversé De plus en plus utilisée mais sous conditions rigoureuses 12

13 Lectures suggérées Alhusen, J.L., Ho, G.W.K., Smith, K.F., & Campbell, J.C. (2010). Addressing intimate partner violence and child maltreatment: challenges and opportunities. In J.E. Korbin and R.D. Krugman (Eds.) Handbook of Child Maltreatment 2. Springer, NY: NY. Bragg, H.L. (2003). Child protection in families experiencing domestic violence. U.S. Department of Health and Human Services. Hamel, J. & Nicholls, T.L (2007). Family Interventions in Domestic Violence. Springer, NY: NY. Paradis, L. (2012). L enfant, une éponge L enfant exposé à la violence conjugale. Son vécu, notre rôle. Québec, Direction régionale de santé publique de la Capitale- Nationale. 13

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