CIRCULAIRE N 2475 DU 25/09/2008

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1 CIRCULAIRE N 2475 DU 25/09/2008 Objet : Recommandations elatives à l application de la nouvelle othogaphe et à son enseignement Réseaux : Tous Niveaux et sevices : FOND/SEC/SPE Péiode : A pati de la entée scolaie A Madame la Ministe, membe du Collège de la Commission communautaie fançaise chagé de l enseignement ; -A Madame et Messieus les Gouveneus de povince ; -A Mesdames et Messieus les Bougmestes et Echevins ; -Aux pouvois oganisateus des établissements de l enseignement fondamental et secondaie (odinaie et spécialisé), subventionnés pa la Communauté fançaise ; - Aux Diections des établissements de l enseignement fondamental et secondaie (odinaie et spécialisé), oganisé ou subventionné pa la Communauté fançaise et, pa leu intemédiaie, aux membes des équipes pédagogiques de ces écoles ; -Aux Diections des Centes psycho-médico-sociaux oganisés ou subventionnés pa la Communauté fançaise ; -A la Diection du Cente d Autofomation et de Fomation continuée des pesonnels de l enseignement de la Communauté fançaise. Pou infomation : -Aux membes des sevices de l inspection de l enseignement pimaie, secondaie, spécialisé et des CPMS. Ciculaie Emetteu Destinataie Contact Infomative Les Ministes Fadila LAANAN et Chistian DUPONT Voi ci-dessus Conseil de la langue fançaise et de la politique linguistique langue.fancaise@cfwb.be Nombe de page Texte : 1 annexe : 1

2 RECOMMANDATIONS RELATIVES A L APPLICATION DE LA NOUVELLE ORTHOGRAPHE ET A SON ENSEIGNEMENT Les iégulaités de la nome othogaphique ont contibué à donne du fançais une image de langue difficile et, pou beaucoup, elles ont gevé loudement l appentissage de l écit. Les «Rectifications de l othogaphe» publiées au Jounal officiel de la République fançaise du 6 décembe 1990 ont suppimé judicieusement cetaines de ces iégulaités, constituant de la sote un pemie pas pécieux dans la voie d une mise à jou de l othogaphe fançaise. On sait que ces ectifications 1 ont eçu l aval, - en Fance, du Conseil supéieu de la langue fançaise et de l Académie fançaise ; - au Québec, du Conseil de la langue fançaise et de l Office québécois de la langue fançaise ; - en Suisse omande, de la Conféence intecantonale de l Instuction publique ; - en Communauté fançaise de Belgique, du Conseil supéieu de la langue fançaise. En 1998, les Ministes L. Onkelinx et W. Ancion, en chage espectivement de l enseignement obligatoie et de l enseignement supéieu, ont diffusé des ciculaies ministéielles ecommandant l application de la nouvelle othogaphe, en veillant avant tout à l intéêt des élèves. Ainsi ces ciculaies expimaient claiement le doit de chacun d utilise les difféentes gaphies, et pécisaient : «Il s ensuit que duant une péiode de duée indéteminée, les deux othogaphes auont à coexiste et seont acceptées. En conséquence, los des contôles, les deux othogaphes seont admises». Ces dispositions estent d application. Depuis 1990, les ectifications ont pogessé dans l usage (utilisation dans diveses publications, pise en compte pa la plupat des dictionnaies usuels, intégation dans plusieus coecteus othogaphiques de lage diffusion). Il este que l usage a moins de pise su l othogaphe que su le lexique ou la syntaxe, et qu il ne poua donc, seul, faie abouti une évolution pogessive. Pou cette aison, los de la denièe éunion intenationale des oganismes de gestion linguistique (Pais, décembe 2007), les difféentes délégations se sont engagées à inteveni aupès de leus Ministes de l Éducation espectifs en vue d œuve à une claification de la situation dans l enseignement. Le Conseil de la langue fançaise et de la politique linguistique de note Communauté a elevé pami les ectifications de 1990 celles qui constituent des ègles généales et appaaissent comme les plus consensuelles. Il les a assemblées dans une petite bochue qui figue en annexe de la pésente ciculaie. Cette bochue sea envoyée dans tous les établissements dès la entée scolaie Les pofesseus de fançais de tous niveaux sont invités à enseigne pioitaiement les gaphies énovées qui y sont epises. Les esponsables de la fomation des enseignants, tant continue qu initiale, veilleont à pépae adéquatement les maites à cette adaptation de leu enseignement. La Commission de pilotage du système éducatif sea consultée pou l application de la nouvelle othogaphe aux domaines elevant de sa compétence, en paticulie pou ce qui concene les manuels scolaies. La Ministe de la Cultue et de l Audiovisuel, Le Ministe de l Enseignement obligatoie, Fadila LAANAN Chistian DUPONT 1 Elles peuvent ête consultées su le site de l AGERS : voi la publication «L essentiel de la nouvelle othogaphe»,

3 sept è g l e s pou nous simplifie l othogaphe P ouquoi écie tente-six mais cent six, il hacèle mais il chancelle, des gade-obes mais des gades-baièe(s)? Ces iégulaités, et bien d autes, figées pa la tadition mais souvent déjà concuencées pa de nouveaux usages, voici pès de vingt ans que le Conseil supéieu de la langue fançaise et l Académie fançaise ont poposé d y mette fin. Publiées pa le Jounal officiel de la République fançaise le 6 décembe 1990, leus Rectifications de l othogaphe voulaient ainsi «continue à appote à l othogaphe des ectifications cohéentes et mesuées qui endent son usage plus sû, comme il a toujous été fait depuis le XVII e siècle et comme il est fait dans la plupat des pays voisins». Depuis los, ces modifications, soumises aux usages sans leu ête imposées, ont pogessivement conquis doit de cité dans les pincipaux dictionnaies ; les enseignants de tous niveaux ont été invités à les accepte autant que les anciennes gaphies ; plusieus publications les ont adoptées ; les coecteus infomatiques s y sont adaptés Le moment est venu d accompli un pas de plus et, sans pou autant sanctionne les gaphies taditionnelles, de faie peu à peu des fomes ectifiées l othogaphe de éféence, à l école comme dans les textes officiels. Pou aide à fanchi cette nouvelle étape, le Conseil de la langue fançaise et de la politique linguistique et le Sevice de la langue fançaise appellent ici les pincipales ectifications adoptées en 1990, celles qui, pouvant pende la fome de ègles assez généales, appaaissent à la fois comme les plus économiques et les plus poductives. Des pésentations plus complètes sont accessibles su les sites mentionnés ci-dessous. Cetes, ces ectifications ne suppiment pas toutes les difficultés de note othogaphe, qui en est paticulièement iche! Demain, peut-ête, de nouvelles amélioations nous seont poposées pou ésoude d autes poblèmes. En attendant, n hésitons pas à faie nôtes celles-ci : elles sont une contibution non négligeable à note effot constant pou facilite l accès du plus gand nombe au monde de l écit. Jean-Maie Klinkenbeg Pésident du Conseil de la langue fançaise et de la politique linguistique éditeu esponsable : Jean-Piee Hubin - Ministèe de la Communauté fançaise - 44 Bd Léopold II 1080 Buxelles Gaphisme : Pou en savoi plus :

4 sept è g l e s pou nous simplifie l othogaphe m i n i s t è e d e l a c o m m u n a u t é f a n ç a i s e

5 sept è g l e s pou nous simplifie l othogaphe 1 Les noms composés avec tait d union du type pote-avion (vebe + nom) ou apès-ski (péposition + nom) foment leu singulie et leu pluiel comme s ils étaient des noms simples : seul le second élément pend la maque du pluiel, et seulement quand le nom composé est au pluiel. 2 3 Ancienne othogaphe un cue-dent(s), des cue-dents un cue-ongle(s), des cue-ongle(s) une gade-obe, des gade-obes un gade-baièe, des gades-baièe(s) un lave-vaisselle, des lave-vaisselle un sèche-cheveux, des sèche-cheveux un apès-midi, des apès-midi un sans-papie(s), des sans-papie(s) w Ne sont pas concenés les noms composés incluant un déteminant (un tompe-l œil, des tompe-l œil ; un sans-le-sou, des sans-le-sou). Dans les numéaux composés expimant un nombe entie, tous les éléments qui ne sont pas des noms sont eliés pa des taits d union. Ancienne othogaphe vingt-cinq vingt et un quaante et unième quate mille deux cent tente-deux w Ne sont donc pas concenés les noms dizaine, vingtaine, centaine, millie, million, milliad w Dès los, vingt et un ties et vingt-et-un ties coespondent à des valeus difféentes : /3, 21/3 (= 21 x 1/3). Confomément à la pononciation la plus couante, on écit avec un accent gave le e qui est à la fois situé en fin de syllabe et suivi d une syllabe avec e muet : a. au pésent (de l indicatif, du subjonctif et de l impéatif), au futu et au conditionnel des vebes tels que céde, intepéte, égle (où l infinitif pésente la séquence é + consonne(s) + e). b. au pésent (de l indicatif, du subjonctif et de l impéatif), au futu et au conditionnel de tous les vebes en -ele ou -ete (qui entainent leus déivés en -ment). Ancienne othogaphe je cède, cède je cédeai elle considéeait ils intepéteont Ancienne othogaphe je pèle, pèle il uisselle, un uissellement elle halètea tu étiquetteais w Attention : l accent gave emplace désomais la double consonne qui suivait le e aupaavant. w Ne sont pas concenés appele, jete et leus composés. c. dans les fomes vebales puissè-je, dussè-je, touvè-je Nouvelle othogaphe un cue-dent, des cue-dents un cue-ongle, des cue-ongles une gade-obe, des gade-obes (inchangé) un gade-baièe, des gade-baièes un lave-vaisselle, des lave-vaisselles un sèche-cheveu, des sèche-cheveux un apès-midi, des apès-midis un sans-papie, des sans-papies Nouvelle othogaphe vingt-cinq (inchangé) vingt-et-un quaante-et-unième quate-mille-deux-cent-tente-deux Nouvelle othogaphe je cède, cède (inchangé) je cèdeai elle considèeait ils intepèteont Nouvelle othogaphe je pèle, pèle (inchangé) il uissèle, un uissèlement elle halètea (inchangé) tu étiquèteais

6 d. dans les mots pou lesquels l usage hésitait ente deux gaphies : é ou è. Ancienne othogaphe allégement ou allègement allégement ou allègement assèchement mais sécheesse avènement mais événement cème mais cémeie èglement mais églemente Nouvelle othogaphe allègement allègement assèchement, sècheesse avènement, évènement cème, cèmeie èglement, èglemente sept è g l e s pou nous simplifie l othogaphe w Ne sont pas concenés les péfixes dé- et pé-, qui demeuent identiques patout (dégele comme dégel ou déconfitue ; péleve comme pélèvement ou pémonition) ; les é à l initiale des mots (élevage, émeaude etc.) ; médecin et médecine. 4 On ne met pas d accent ciconflexe su i et u. Ancienne othogaphe août bûche connaîte, elle connaît île Nouvelle othogaphe aout buche connaite, elle connait ile w On maintient néanmoins l accent ciconflexe dans deux cas : pou évite une confusion de sens : je coîs, elle cût (du vebe coite) et je cois, elle cut (du vebe coie) ; paye son dû et mange du pain ; un homme mû et un mu de bique ; à coup sû et su le coup ; ompe le jeûne et un jeune gaçon pou unifomise la conjugaison des vebes : au passé simple, nous vîmes ou vous eçûtes comme nous chantâmes, vous chantâtes ; au subjonctif impafait et plus-que-pafait, il fît, elle voulût, elle eût voulu comme elle chantât. De façon généale, le téma intedit qu on pononce deux lettes en un seul son (maïs). Dans les mots teminés pa -gue(s), le téma se met su le u effectivement pononcé. On pocède de même dans leus déivés qui contiennent la suite -gui-. Un téma appaait également su le u dans toute la conjugaison de agüe (à pononce difféemment de nague) et dans les mots teminés en -geüe (à pononce difféemment de ongeu). Nouvelle othogaphe aigüe, aigües ambigüe, ambigüité exigüe, exigüité il agüe, agüe, nous agüons, agüant gageüe Les mots empuntés à des langues étangèes s écivent avec des accents confomes aux ègles du fançais et foment leu pluiel comme les mots fançais. Nouvelle othogaphe pédigée évolve un baman, des bamans un box, des box un match, des matchs un maximum, des maximums Le paticipe passé de laisse suivi d un infinitif ne vaie pas (s alignant su celui de faie suivi d un infinitif). Ancienne othogaphe aiguë, aiguës ambiguë, ambiguïté exiguë, exiguïté il ague, ague, nous aguons, aguant gageue Ancienne othogaphe pedigee evolve un baman, des bamen un box, des boxes un match, des matches un maximum, des maxima Ancienne othogaphe Mes biens, je les ai laissé saisi. Ses sœus, il les a laissées faie. Elle s est laissée tombe. Nouvelle othogaphe Mes biens, je les ai laissé saisi. (inchangé) Ses sœus, il les a laissé faie. Elle s est laissé tombe.