Montpellier, une métropole régionale en transition. Doc. 1 et 2 : carte de Montpellier au 1/25000 e et au 1/ e. Doc. 3 :
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- Marie-Jeanne Leblanc
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1 Montpellier, une métropole régionale en transition Doc. 1 et 2 : carte de Montpellier au 1/25000 e et au 1/ e Doc. 3 :
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3 Doc. 5 et 5 b : Source INSEE
4 Doc. 6 : Insee Languedoc-Roussillon - Présentation de la région Mise à jour novembre 2009 Le Languedoc-Roussillon : une région attractive, malgré un déficit d'emplois La croissance démographique du Languedoc-Roussillon est la plus forte de France, après la Corse. Depuis 1999, la région gagne plus de habitants chaque année. Le dynamisme démographique est particulièrement sensible sur le littoral et dans les zones sous influence des principales agglomérations, Montpellier, Nîmes et Perpignan. La forte croissance démographique résulte, pour l'essentiel, de l'attractivité du Languedoc-Roussillon. Les flux migratoires contribuent par ailleurs à ralentir le vieillissement de la population. Les nouveaux arrivants sont moins âgés que les résidents. Même si la population régionale est plus âgée que la moyenne nationale, le solde naturel demeure positif et explique un dixième de l'accroissement de la population. L'attractivité de la région dynamise la population et l'emploi L'afflux de population dynamise l'emploi et renforce la vocation résidentielle de l'économie régionale. Le Languedoc-Roussillon se situe au deuxième rang des régions françaises pour la croissance de l'emploi entre 2000 et 2007 (près de 2 % par an contre moins de 1 % pour l'ensemble des régions métropolitaines). La construction, les services aux particuliers, les services publics, les activités associatives et, dans une moindre mesure, le commerce, constituent des piliers spécifiques, et toujours moteurs, de l'emploi régional. Ces secteurs subissent cependant assez fortement les effets de la crise économique actuelle. Les fortes évolutions annuelles de la population ou de l'emploi ne doivent pas occulter les importants mouvements saisonniers. En effet, l'attractivité touristique s'ajoute à l'attractivité résidentielle. Le Languedoc- Roussillon est à ce titre la deuxième région pour la part des résidences secondaires dans le parc de logements et la première région pour le nombre d'emplacements de camping. Les deux dernières saisons touristiques ont été stables en Languedoc-Roussillon alors que la tendance nationale est à la baisse. La clientèle française a soutenu l'activité alors que la fréquentation étrangère était en recul. L'appel à la main d'œuvre saisonnière est également important dans le secteur agricole pour la récolte des fruits et légumes et les vendanges. Le Languedoc-Roussillon possède toujours le premier vignoble français en surface, mais le nombre d'emplois dans l'agriculture diminue notamment en raison de la crise viticole. Le dynamisme économique de la région se traduit également par le plus fort taux de créations d'entreprises des régions françaises de métropole même s'il s'agit pour l'essentiel de toutes petites unités. Les entreprises continuent à se concentrer dans l'économie résidentielle. Elles tendent aussi à se diversifier dans des secteurs industriels à forte valeur ajoutée comme l'agroalimentaire ou les services associés aux entreprises (conseilassistance, recherche). L'appareil productif régional demeure fragile. En effet, le taux de survie des entreprises régionales est un des plus faibles de France. Malgré un certain rattrapage dans les années 2000, le produit intérieur brut par habitant reste le plus bas des régions françaises. Cette faiblesse n'est pas liée à un manque de productivité, mais à un déficit du nombre d'emplois par rapport à la population résidente. En effet, une part moins importante de la population se situe dans la tranche d'âge de travailler : en particulier, la population de la région est plus âgée et la proportion de séniors plus grande. De plus le taux d'activité des personnes en âge de travailler est plus faible qu'ailleurs. Le chômage massif et la part plus importante qu'ailleurs des bénéficiaires de minima sociaux illustrent ce déficit structurel d'emplois. La région bénéficie massivement de transferts sociaux car elle est fortement affectée par les phénomènes de pauvreté-précarité. Près d'un Languedocien sur cinq vit dans un ménage en dessous du seuil de pauvreté. Le taux d'allocataires du RMI et la part des foyers fiscaux non imposés figurent parmi les plus élevés des régions françaises. Source : INSEE, 2010
5 Doc. 7 et 7 bis
6
7 Doc. 8 :
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