Marchés en concurrence imparfaite
|
|
- Hugues Paris
- il y a 7 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Oligopole Chapitre 6 Faculté des sciences économiques et de gestion Marchés en concurrence imparfaite Structure de marché entre la concurrence parfaite et le monopole pur. Les entreprises ne font pas face à une concurrence féroce, ce qui ne les obligent pas à considérer les prix comme donnés.
2 Marchés en concurrence imparfaite Concurrence monopolistique Nombreuses entreprises vendant des produits similaires mais pas parfaitement identiques. Entreprises qui ne sont pas en interactions directes. Oligopole Quelques vendeurs, chacun offrant un produit identique. Entreprises en interactions directes. Structures de marché Nombre d entreprises Une entreprise Beaucoup d entreprises Quelques entreprises Produits différentiés Type de produits Produits identiques Monopole Oligopole Concurrence Monopolistique Concurrence Parfaite Tap water Cable TV Balles de tennis Huile Romans Films Farine Lait
3 Causes des oligopoles Barrières réglementaires restreignant l!accès à certaines technologies (Brevets). Economies d!échelle définissant une taille minimale efficiente pour des niveaux de production élevés qui nécessitent un part de marché significative. Différenciation des produits implique l!offre d!une gamme étendue et augmente le coût d!entrée. L oligopole!: exemples Industrie automobile Industrie métallurgique Industrie de l!aluminium Industrie pétrochimique Industrie des équipements électriques Etc.
4 Caractéristiques d un oligopole Comportements stratégiques Une entreprise peut adopter deux types de comportements. Comportement non coopératif : l!entreprise poursuit son propre intérêt. Comportement coopératif : l!entreprise trouve un moyen de coordonner ses décisions avec celles d!autres entreprises afin d!augmenter l!emprise sur le marché et les prix.
5 Comportements stratégiques Les entreprises peuvent choisir de déterminer leur production indépendamment. Le profit serait plus important si les entreprises arrivaient à se coordonner pour fixer un prix et une quantité de monopole. La collusion permet aux entreprises de s!entendre pour fixer les prix et les quantités. Le cartel permet aux entreprises de fusionner et d!agir comme une seule entité. Comportement stratégiques La collusion explicite, les fusions sont interdites ou fortement encadrées par les pouvoirs publics. Même dans des environnements favorables, les situations de coopération sont assez difficiles à établir et à stabiliser. Les stratégies non coopératives, individualistes, sont souvent choisies par les entreprises.
6 L équilibre oligopolistique Si les entreprises décident indépendamment, elles doivent anticiper ce que les autres entreprises peuvent faire. Les actions et réactions sont dynamiques et elles évoluent avec le temps. Il faut un concept d!équilibre adapté à la présence d!interdépendances dans les stratégies des entreprises. L équilibre oligopolistique
7 Le Duopole Un duopole est un oligopole composé de deux membres. C!est la forme la plus rudimentaire de l!oligopole. Le duopole, par sa simplicité, permet une analyse formelle poussée et une meilleure compréhension des décisions des entreprises en présence d!interactions stratégiques. Le duopole de Cournot
8 Duopole de Cournot Deux entreprises Le bien étant homogène, les entreprises font face à la même demande inverse : P(Q) avec Q = Q 1 + Q 2 Chaque entreprise dispose de sa propre structure de coût : C(Q 1 ) et C(Q 2 ) Duopole de cournot
9 Duopole de Cournot Chaque entreprise décide indépendamment et simultanément du niveau de sa production. L!entreprise ne connaît pas le niveau de production choisit par sa rivale. L!entreprise doit déterminer son choix de production optimal en fonction des différents niveaux de production de l!autre. Le programme de maximisation du profit considèrera la quantité de l!autre entreprise comme un paramètre: la quantité de l!autre entreprise ne dépend pas de son propre choix. Duopole de Cournot L!entreprise détermine ses actions en fonction de son objectif de maximisation du profit. L!entreprise doit aussi réagir et ajuster son comportement en fonction des décisions de l!autre entreprise. Elle doit construire un ensemble de meilleure réactions face aux décisions de l!entreprise concurrente.
10 Duopole de Cournot Duopole de Cournot Soit la demande de marché suivante : P = Q Le montant maximum de demande disponible est déterminé lorsque P = 0 : Q max = 100 Si l!entreprise concurrente fixe son volume de production à Q 2 = 50, la demande résiduelle est : P = (Q 1 + Q 2 ) P = Q 1-50 P = 50 - Q 1, avec Q 1 max = 50, si P = 0
11 Duopole de Cournot A chaque volume de production choisit par sa rivale, l!entreprise fait face à une demande résiduelle particulière. En considérant cette demande résiduelle, l!entreprise peut alors déterminer son volume de production optimal en maximisant son profit. Construction de la fonction de réaction P 1 Si l entreprise 1 pense que l entreprise 2 ne va rien produire, sa courbe de demande est D 1 (0). Q 1 O (0) = 50 Si l entreprise 1 pense que l entreprise 2 va produire 50 unités, sa courbe de demande se déplace de 50 unités vers la gauche. Q 1 O (50) = 25 D 1 (75) Rm 1 (75) Si l entreprise 1 pense que l entreprise 2 va produire 75 unités, sa courbe de demande se déplace de 75 unités vers la gauche. Q 1 O (75) = 12,5 Cm 1 Q 1 O = 12,5 D D 1 (0) 1 (50) Rm 1 (0) Rm 1 (50) Q O Q O 1 = 25 1 = 50 Q 1
12 Duopole de Cournot De cet exemple nous en déduisons que : Q 1O (0) = 50 Q 1O (50) = 25 Q 1O (75) = 12,5 Ces quantités optimales Q 1 O produites par l!entreprise 1 sont les meilleures réponses aux quantité choisies par l!entreprise 2. La représentation graphique de ces couples de productions pour chaque entreprise dans l!espace (Q 1,Q 2 ) permet de construire les fonctions de réactions. Duopole de Cournot: Courbes de réaction Q La courbe de réaction de l entreprise 1 montre combien elle produira en fonction de ce qu elle pense que l entreprise 2 produira. 75 Courbe de réaction de l entreprise 2 Q 2o (Q 1 ) 50 x La courbe de réaction de l entreprise 2 montre combien elle produira en fonction de ce qu elle pense que l entreprise 1 produira ,5 x Courbe de réaction de l entreprise 1 Q 1o (Q 2 ) x x Q 2
13 Duopole de Cournot Duopole de Cournot La quantité produite solution au programme de maximisation dépend de la quantité de l!entreprise rivale. La fonction de réaction donne la quantité optimale de l!entreprise i comme une fonction de la quantité choisie par j: Q io (Q j ) C!est la quantité qui est la meilleure réponse à la quantité choisie par l!entreprise rivale : Celle qui maximise le profit " i étant donné Q j
14 Duopole de Cournot Duopole de Cournot La construction des courbes de réaction peuvent être expliquées au moyen des courbes d!isoprofit Courbe d!isoprofit : l!ensemble des combinaisons (Q 1, Q 2 ) qui donnent le même niveau de profit # k tel que: # (Q 1, Q 2 ) = k. Un déplacement de la courbe d!isoprofit correspond à une augmentation ou une diminution du niveau de profit de l!entreprise.
15 Duopole de Cournot: Courbes d isoprofit Q Q 2o (Q 1 ) La prise en compte de niveaux de profit croissants décale les courbes d isoprofit vers le bas! c >! b >! a Q 1 = 50! 2 a! 2 b! 2 c Q 1o (Q 2 ) Q 2 Duopole de Cournot
16 Duopole de Cournot: Courbes d isoprofit Q Q 1 = 75 Q 1 = Q 2o (Q 1 ) " 2 (75 ; 12,5) " 2 (50 ; 25) Q 1o (Q 2 ) 12, Q 2 Duopole de Cournot L!équilibre de de Counot-Nash est obtenu lorsque: Q 1 C = Q 1o (Q 2C ) Q 2 C = Q 2o (Q 1C ) L!équilibre de Cournot-Nash E C = (Q 1C, Q 1C ) est le point d!intersection des courbes de meilleures réponse. En l!équilibre E C, Q 1 C est la meilleure réponse à Q 2 C et Q 2 C est la meilleure réponse à Q 1C.
17 Courbe de réaction et l équilibre de Cournot Q 1 Q 2O (Q 1 ) À l équilibre de Cournot-Nash, chaque entreprise anticipe correctement le niveau de production de son concurrent et maximise ainsi son profit. Q 1 C E C Q 1O (Q 2 ) Q 2 C Q 2 Duopole de Cournot L!équilibre de Cournot-Nash peut-être vu comme le résultat d!un processus séquentiel de révision des choix de production par chaque entreprise. L!entreprise 1 est seule et produit Q 1 A L!entreprise 2 entre et produit Q 2 A = Q 2O (Q 1A ) L!entreprise 1 réagit en produisant Q 1 B = Q 1O (Q 2A ) L!entreprise 2 réagit de même, Q 2 B = Q 2O (Q 1B ) Etc
18 Courbe de réaction et l équilibre de Cournot Q 1 Q 2O (Q 1 ) Les ajustements successifs convergent. L équilibre de Cournot-Nash est stable Q 1 A Q B 1 Q C 1 E C Q 1O (Q 2 ) Q 2 A Q 2 B Q 2 C Q 2 Un modèle linéaire de Cournot
19 Un modèle linéaire de Cournot La courbe de réaction de l!entreprise 1 Recette: RT = P.Q 1 = (30 - Q). Q 1 = 30 Q 1 - (Q 1 + Q 2 ). Q 1 = 30 Q 1 - Q Q 1.Q 2 Recette marginale: Rm 1 = 30-2Q 1 - Q 2 Un modèle linéaire de Cournot
20 Un modèle linéaire de Cournot L$!équilibre de Cournot-Nash est solution du système de 2 équations à 2 inconnues : Q 1 = 15-1/2 Q 2 Q 2 = 15-1/2 Q 1 En remplaçant l!équation 2 dans 1: Q 1 = 15-1/2. (15-1/2 Q 1 ) Q 1-1/4 Q 1 = 15-15/2 3/4 Q 1 = 15/2 Q 1 C = 10 En remplaçant dans l!équation 2: Q 2 C = 10 Un modèle linéaire de Cournot
21 Un modèle linéaire de Cournot Q 1 30 Demande : P = 30 Q et Cm 1 = Cm 2 = 0 L équilibre de Courot-Nash est à l intersection des courbes de réaction EC = (Q 1 C, Q 2 C ) = (10,10) Q 2O (Q 1 ) E C Q 1O (Q 2 ) Q 2 Duopole et coopération Si les deux entreprises ont un comportement coopératif, elles vont se coordonner pour fixer le volume total de production Q comme un monopole. Le profit joint s!écrit : " (Q) = P.Q - 0 = (30 - Q).Q = 30Q - Q 2 La condition au premier ordre de la maximisation du profit donne : " Q! = 0! 30-2Q = 0! Q J = 15
22 Duopole et coopération Duopole et coopération La production jointe (monopole) est plus faible que dans l!équilibre de Cournot: Q J = 15 < Q C = 20 Le prix (monopole) est plus élevé: P J = 15 > P C = 10 Le profit (monopole) est plus élevé: " J = 225 > " C = 200
23 Duopole et coopération Q 1 30 Pour l entreprise, la coopération conduit à des profits plus élevés qu à l équilibre de Cournot et qu à l équilibre de concurrence pure. Q 2O (Q 1 ) 15 Équilibre de concurrence pure (P = Cm ; profit = 0) 10 E C Équilibre de coopératif E J 7,5 Q 1O (Q 2 ) Courbe de coopération 7, Q 2 Collusion!: le dilemme du prisonnier L!équilibre de Nash est un équilibre non coopératif$: chaque entreprise prend la décision qui lui permet de réaliser le plus de profit possible, étant donné les actions de ses concurrents. Comme la collusion est illégale, il faut que les entreprises se coordonnent sans pouvoir formaliser un accord de coopération légalement. Les entreprises doivent entrer en collusion tacite.
24 Concurrence vs collusion!: le dilemme du prisonnier Concurrence vs collusion!: le dilemme du prisonnier Ce dilemme entre comportement concurrentiel ou collusif dans un oligopole correspond à un exemple classique de la théorie de jeux, le dilemme du prisonnier$: Deux prisonniers sont accusés d!avoir collaboré pour commettre un délit. Ils ont été placés dans des cellules séparées et ne peuvent donc pas communiquer. On essaie de les faire avouer.
25 Matrice des gains du jeu du dilemme du prisonnier Prisonnier B Avouer Ne pas avouer Avouer Prisonnier A -5, -5-1, -10 Est-ce que vous avoueriez? Ne pas avouer -10, -1-2, -2 Concurrence vs collusion!: le dilemme du prisonnier La collusion augmente les profits. Mais étant donné que l!adversaire adopte une stratégie collusive, il se crée une incitation à «$dévier». L!intérêt individuel rend la situation de coopération instable.
26 Concurrence vs collusion!: le dilemme du prisonnier Concurrence vs Collusion : Le duopole Dans le contexte du Duopole de Cournot, supposons que l!entreprise 2 cherche à jouer collusif en produisant Q 2 J = 7,5. Le profit de l!entreprise 1 et 2 seraient supérieurs à celui en l!équilibre de Cournot Nash si l!entreprise 1 choisissait aussi de produire Q 1 J = 7,5: " 1 (7,5 ; 7,5) = 112,5 " 2 (7,5 ; 7,5) = 112,5
27 Concurrence vs Collusion : Le duopole Matrice des gains du duopole Cournot Q 2 C = 10 Entreprise 2 Collusif Q 2 J = 7,5 Entreprise 1 Cournot Q 1 C = 10 Collusif Q 1 J = 7,5 100 ; ; 93,8 93,8 ; ,5 ; 112,5
28 Concurrence vs collusion!: le dilemme du prisonnier Sur certains marchés oligopolistiques, les entreprises peuvent observer les comportements de leurs concurrents et ajuster leurs décisions au fil du temps, pour établir un environnement prévisible où une collusion tacite s!établira. Sur d!autres marchés oligopolistiques, les entreprises sont très agressives, ne font pas confiance en leurs concurrents, et la collusion n!est pas possible. Concurrence vs collusion!: le dilemme du prisonnier
29 L avantage du leader!: le modèle de Stackelberg Le modèle de Stackelberg est un modèle d!oligopole dans lequel une entreprise 1 choisit en premier (leader) son niveau de production, avant que l!entreprise 2 décide de son niveau de production, en connaissant celui de 1. Hypothèses$: L!entreprise 1 décide d!abord de Q 1. Puis l!entreprise 2 décide de Q 2 en connaissant Q 1. Cm = 0. Demande de marché$: P = 30 Q avec Q$=$Q 1 $+$Q 2. L avantage du leader!: le modèle de Stackelberg L!entreprise 1 doit considérer la réaction de l!entreprise 2. L!entreprise 2 prend la quantité produite par l!entreprise 1, Q 1, comme donnée et détermine son niveau de production grâce à sa courbe de réaction de Cournot$: Q 2 = 15 % Q 1
30 L avantage du leader!: le modèle de Stackelberg L avantage du leader!: le modèle de Stackelberg En utilisant la courbe de réaction de l!entreprise 2 pour Q 2, la recette totale de l!entreprise leader s!exprime uniquement dans ses propres quantités : RT 1 = 30 Q 1 - Q Q 1 (15 - %Q 1 ) RT 1 = 30 Q 1 - Q Q - %Q 1 2 RT 1 = 15 Q 1 - %Q 1 2
31 L avantage du leader!: le modèle de Stackelberg L avantage du leader!: le modèle de Stackelberg Le fait d!annoncer sa production en premier donne un avantage (fait accompli) au leader (l!entreprise 1). Le niveau de production du leader (l!entreprise 1) et le niveau de profit sont deux fois plus élevés que ceux du suivant (l!entreprise 2).
32 La concurrence par les prix La concurrence dans un grand nombre de branches oligopolistiques se fait par les prix plutôt que par les quantités. Le modèle de Bertrand est un modèle d!oligopole dans lequel les entreprises produisent un bien homogène et traitent le prix de leur concurrent comme donné, avant de décider simultanément des prix (au lieu des quantités). La concurrence par les prix!: le modèle de Bertrand Hypothèses$: Bien homogène. Demande de marché$: P = 30 Q avec Q = Q1 + Q2. Cm1 = Cm2 = 3$euros. Par comparaison, l!équilibre de Cournot donne$: Q1 = Q2 = 9. P = 12$euros. Profit de chaque entreprise = 81$euros.
33 La concurrence par les prix!: le modèle de Bertrand Supposons que les deux entreprises se fassent concurrence en choisissant simultanément le prix au lieu de la quantité. Puisque le bien est homogène, les consommateurs n!achèteront le bien qu!à l!entreprise qui le vendra le moins cher. Si les deux entreprises vendent au même prix, chacune aura la moitié du marché. La concurrence par les prix!: le modèle de Bertrand
34 La concurrence par les prix!: le modèle de Bertrand Pourquoi ne pas fixer un prix différent? Si le prix de l!entreprise 1 est augmenté, elle ne vend plus rien. Si le prix de l!entreprise 1 est baissé, elle perd de l!argent sur chaque unité vendue. Le modèle de Bertrand démontre l!importance du choix de la variable stratégique pour les résultats de l!équilibre en oligopole$: prix contre niveau de production. La concurrence par les prix!: critiques du modèle de Bertrand
35 La concurrence par les prix avec produits différenciés Les parts de marché sont déterminées non pas uniquement par les prix, mais aussi par les différences de style, de performance ou encore de durabilité entre les produits des différentes entreprises. Dans ce cas, la concurrence par les prix est plus naturelle que la concurrence par les quantités. La concurrence par les prix avec produits différenciés Exemple$: Duopole avec coûts fixes de 20$euros, mais avec des coûts variables nuls. Les deux entreprises font face à la même courbe de demande$: demande pour l!entreprise 1$: Q1 = 12 2P1 + P2 ; demande pour l!entreprise 2 : Q2 = 12 2P1 + P2. La quantité vendue par chaque entreprise diminue lorsqu!elle augmente son propre prix, mais augmente lorsque c!est son concurrent qui augmente le prix.
36 La concurrence par les prix avec produits différenciés Les profits de l!entreprise 1 sont donnés par$: Entreprise 1:! = PQ " 20 euros = P (12 " 2 P + P ) " = 12P -2P + P P " 20 La concurrence par les prix avec produits différenciés Si P2 est donné$: Le prix optimal de l' entreprise 1 provient de "# 1 "P 1 =12 $ 4P 1 + P 2 = 0 La courbe de réaction de l' entreprise 1 est : P 1 = 3+1 4P 2 La courbe de réaction de l' entreprise 2 est : P 2 = P 1
37 La concurrence par les prix avec produits différenciés La concurrence par les prix avec produits différenciés P 1 Courbe de réaction de l entreprise 2 Équilibre de collusion 6 # Équilibre de collusion au prix de 6 euros et profits de 16 euros. 4 # Courbe de réaction de l entreprise 1 4 # 6 # Équilibre de Nash P 2 Équilibre de Nash au prix de 4 euros et profits de 12 euros.
38 La concurrence par les prix avec produits différenciés Si l!entreprise 1 fixe son prix en premier et que l!entreprise 2 choisisse le sien après avoir observé la décision de l!entreprise 1$: L!entreprise 1 serait ici désavantagée (contrairement au modèle de Stackelberg). L!entreprise 2 choisit en second et peut baisser un peu ses prix pour capter une plus grande part du marché. Un problème de tarification!: l exemple Procter & Gamble Procter & Gamble (P&G), Kao Soap, Ltd. et Unilever, Ltd. ont décidé d!entrer sur le marché japonais des insecticides. Les trois entreprises choisissaient leur prix simultanément. Chaque entreprise utilisait la même technologie et avait les mêmes coûts$: CF = 480$000$&/mois ; CV = 1$&/unité.
39 Un problème de tarification!: l exemple Procter & Gamble Un problème de tarification!: l exemple Procter & Gamble Prix de P&G (en!) Prix (égal) des concurrents (en!) 1,10 1,20 1,30 1,40 1,50 1,60 1,70 1,80 1, , , , , , , ,
40 Un problème de tarification!: l exemple Procter & Gamble Si les trois entreprises pouvaient entrer en collusion, elles réaliseraient des profits plus élevés. Si P$= 1,50$&, alors, leur profit = 20$000$&. Mais cette situation de collusion serait difficile à maintenir en pratique (tentation de tricher pour gagner plus). La rigidité des prix
41 La rigidité des prix La rigidité des prix est le fondement du modèle de l!oligopole avec courbe de demande coudée. Chaque entreprise fait face à une courbe de demande coudée au niveau du prix en vigueur P*. Si P$>$P*, la demande est très élastique et les autres entreprises ne suivront pas. Si P$<$P*, la demande est très inélastique et les autres entreprises suivront. La rigidité des prix
42 La courbe de demande coudée $/Q Si le producteur augmente le prix, ses concurrents ne suivront pas et la demande sera élastique. Si le producteur baisse le prix, ses concurrents suivront et la demande sera inélastique. D Quantité Rm Rm La courbe de demande coudée $/Q Si le coût marginal augmente, l entreprise produira toujours la même quantité au même prix. Cm P* Cm D Q* Rm Rm Quantité
43 Le signal par les prix et le leadership en prix Le signal par les prix est une forme de collusion tacite où une entreprise annonce qu!elle a augmenté ses prix en espérant que ses concurrents feront de même. Le leadership en prix est un comportement pour lequel une entreprise annonce régulièrement des augmentations de prix que ses concurrents suivent ensuite. Le modèle de l entreprise en position dominante
44 Le modèle de l entreprise en position dominante Le modèle de l entreprise en position dominante Prix D O F L entreprise en position dominante est la différence entre la demande de marché et l offre de la frange concurrentielle. P 1 Cm D P* D D À ce prix, la frange vend Q F, pour que Q T = Q D + Q F P 2 Q F Q D Q T Rm D Quantité
45 6. Les cartels Les producteurs réunis en cartel entrent en coopération explicite pour la fixation des prix et des niveaux de production. Il n!est pas nécessaire que tous les producteurs d!une branche entrent dans le cartel$: les autres producteurs bénéficient des choix du cartel. Si la demande est suffisamment inélastique, il suffit qu!un nombre suffisant de producteurs adhère au cartel pour que les prix puissent être fixés bien audessus des prix de concurrence pure. Les cartels Exemples de cartels qui ont réussi$: OPEP$ International Bauxite Association$; Mercurio Europeo. Exemples de cartels qui n!ont pas réussi$: cuivre$; étain$; café$; thé$; cacao.
46 Les conditions du succès d un cartel Un cartel stable$: ses membres doivent se mettre d!accord sur le prix et les niveaux de production et adhérer à cet accord. Cependant, les membres du cartel ont des coûts différents, ou des évaluations différentes de la demande, ou des objectifs différents. Chaque membre du cartel est tenté de «$dévier$» en baissant légèrement ses prix de façon à capter une plus grande part du marché que celle qui lui a été attribuée. Les conditions du succès d un cartel Un certain pouvoir de monopole. Même si un cartel réussit à résoudre ses problèmes d!organisation, il ne pourra pas beaucoup augmenter ses prix s!il fait face à une demande fortement élastique. Si les gains potentiels à coopérer sont élevés, les membres du cartel auront plus d!incitations à régler leurs problèmes organisationnels.
47 La tarification du cartel Les membres d!un cartel doivent prendre en compte l!offre concurrentielle des producteurs non membres du cartel, quand ils prennent des décisions sur les prix. La tarification du cartel peut donc être analysée avec le modèle de l!entreprise en position dominante$: OPEP$: cartel (leader = Arabie saoudite) du pétrole qui a réussi. CIPEC$: cartel du cuivre (Chili, Pérou, Zambie, R.$D. Congo) qui n!a pas réussi. Le cartel du pétrole OPEP Prix DT O C DT est la demande mondiale pour le pétrole. O C est l offre concurrentielle. La demande pour l OPEP est la différence entre les deux. P* La quantité optimale pour l OPEP vient de Rm = Cm. À cette quantité, le prix fixé par l OPEP est P*. D OPEP Cm OPEP Rm OPEP Q OPEP Quantité
48 Le carte du pétrole OPEP Prix DT O C Prix sans cartel = prix concurrentiel P C lorsque D OPEP = Cm OPEP Prix avec cartel = P* très supérieur à P C P* D OPEP P c Cm OPEP Rm OPEP Q C Q OPEP Q T Quantité Le cartel du pétrole OPEP Le cas de l!opep$: coût marginal Cm très bas (en tout cas en Arabie saoudite)$; demande mondiale très inélastique$; offre concurrentielle non OPEP inélastique$; demande DOPEP relativement inélastique.
49 Le carte du cuivre CIPEC Prix DT DT et O C sont relativement élastiques. D CIPEC est élastique. O C CmCIPEC CIPEC a peu de pouvoir de monopole. P* P C D CIPEC P* est proche de P C. Rm CIPEC Q CIPEC Q C Q T Quantité Les conditions du succès d un cartel Pour réussir$: La demande totale ne doit pas être trop élastique au prix. Le cartel doit contrôler quasiment la totalité de l!offre mondiale ou, si ce n!est pas le cas, il faut que l!offre des producteurs non membres du cartel ne soit pas élastique au prix.
L oligopole ESCP 2012 2103
Structures de marché L oligopole Anne Yvrande Billon ESCP 2012 2103 1 Plan du cours (1/2) 1. Introduction : qu est ce qu un oligopole? 2. L oligopole de Cournot 3. Le «paradoxe de Bertrand» 2 1. Introduction
Plus en détailJoueur B Pierre Feuille Ciseaux Pierre (0,0) (-1,1) (1,-1) Feuille (1,-1) (0,0) (-1,1) Ciseaux (-1,1) (1,-1) (0.0)
CORRECTION D EXAMEN CONTROLE CONTINU n 1 Question de cours Question 1 : Les équilibres de Cournot et de Stackelberg sont des équilibres de situation de duopole sur un marché non coopératif d un bien homogène.
Plus en détailMarchés oligopolistiques avec vente d un bien non homogène
Marchés oligopolistiques avec vente d un bien non homogène Partons de quelques observations : 1. La plupart des industries produisent un grand nombre de produits similaires mais non identiques; 2. Parmi
Plus en détailConcurrence imparfaite
Concurrence imparfaite 1. Le monopole 2. Concurrence monopolistique 3. Hotelling et Salop 4. Concurrence à la Cournot 5. Concurrence à la Bertrand 6. Concurrence à la Stackelberg Monopole Un monopole,
Plus en détailChapitre 4 : les stocks
Chapitre 4 : les stocks Stocks et actifs Une entreprise achète généralement des biens pour les utiliser dans son processus de production, ce sont les matières premières et les fournitures, elle peut également
Plus en détail2.1.4. L'équilibre général des échanges
2.1.4. L'équilibre général des échanges La prise en compte des offres et des demandes de l'ensemble des pays participants au commerce mondial permet la détermination des prix mondiaux. L'existence d'un
Plus en détailChapitre 3 Dans quelles circonstances les entreprises peuvent-elles exercer un pouvoir de marché?
CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN 23 février 2015 à 16:02 Chapitre 3 Dans quelles circonstances les entreprises peuvent-elles exercer un pouvoir de marché? 1 Quelles sont les différentes structures
Plus en détailVariations du modèle de base
1 Variations du modèle de base Dans ce chapitre nous allons utiliser le modèle de base du chapitre précédent pour illustrer certaines questions économiques simples. Ainsi, le modèle précédent nous permettra
Plus en détail3. La concurrence pure et parfaite, quel intérêt?
- Enfin, la question de la modification «temporelle» de l équilibre peut être posée. A l origine, la rencontre de l offre et de la demande sur le marché aboutit à la fixation d un prix de marché, qui,
Plus en détailChapitre 2 Marketing (Mercatique)
Introduction Chapitre 2 Marketing (Mercatique) Définition : «Le marketing consiste à prévoir tous les changements qui peuvent survenir sur un marché et à déterminer la manière dont l'entreprise pourra
Plus en détailOrganisation Industrielle
Organisation Industrielle Chapitre 1 : Introduction Master 1 Université Lyon 2 Laurent Granier - Année 2011/2012 - Définition de l économie industrielle «Etude de la structure des entreprises et des marchés,
Plus en détailELASTICITE DE LA DEMANDE Calcul de l'elasticite & Applications Plan du cours I. L'elasticite de la demande & ses determinants II. Calcul de l'elasticite & pente de la courbe de demande III. Applications
Plus en détailOctroi de crédit : la minimisation des risques de défaillance n'a pas le dernier mot
Octroi de crédit : la minimisation des risques de défaillance n'a pas le dernier mot Aucun prêteur, c'est entendu, n'octroie de crédit à une personne qu'il ne considérerait pas comme potentiellement solvable.
Plus en détailDeuxième partie es jeux non-coopératifs avec information complète 3. É quilibre de Nash (1951) 4. D ynamique et rétroduction 5.
Deuxième partie Les jeux non-coopératifs avec information complète 3. Équilibre de Nash (1951) 35 4. Dynamique et rétroduction 61 5. Jeux répétés 85 3. Équilibre de Nash (1951) John Nash a généralisé
Plus en détailLes coûts de la production. Microéconomie, chapitre 7
Les coûts de la production Microéconomie, chapitre 7 1 Sujets à aborder Quels coûts faut-il considérer? Coûts à court terme Coûts à long terme Courbes de coûts de court et de long terme Rendements d échelle
Plus en détailN d anonymat : Remarques générales :
N d anonymat : Introduction à la Microéconomique Examen final Licence 1 Economie-Gestion 2010/2011 Enseignants (cours et travaux dirigés) : N. Andries, S.Billon et E. Darmon Eléments de correction Remarques
Plus en détailThéorie des Jeux Et ses Applications
Théorie des Jeux Et ses Applications De la Guerre Froide au Poker Clément Sire Laboratoire de Physique Théorique CNRS & Université Paul Sabatier www.lpt.ups-tlse.fr Quelques Définitions de la Théorie des
Plus en détailVotre Réseau est-il prêt?
Adapter les Infrastructures à la Convergence Voix Données Votre Réseau est-il prêt? Conférence IDG Communications Joseph SAOUMA Responsable Offre ToIP Rappel - Définition Voix sur IP (VoIP) Technologie
Plus en détailIntroduction. I Étude rapide du réseau - Apprentissage. II Application à la reconnaissance des notes.
Introduction L'objectif de mon TIPE est la reconnaissance de sons ou de notes de musique à l'aide d'un réseau de neurones. Ce réseau doit être capable d'apprendre à distinguer les exemples présentés puis
Plus en détailDÉCLARATION DES RISQUES
DÉCLARATION DES RISQUES Tenant compte du fait que CM Marketing Associates Ltd accepte de conclure, à la base de gré à gré ( OTC ) des contrats financiers pour différences ( CFD ) et contrats de change
Plus en détailEconomie Industrielle 06
Economie Industrielle 06 Structure de marché et pouvoir de marché Marc Bourreau Marianne Verdier Telecom ParisTech & Université Paris Ouest MB-MV (TPT-Univ. ParisOuest) Cours 06 : Structure de marché et
Plus en détailOPTIMISATION À UNE VARIABLE
OPTIMISATION À UNE VARIABLE Sommaire 1. Optimum locaux d'une fonction... 1 1.1. Maximum local... 1 1.2. Minimum local... 1 1.3. Points stationnaires et points critiques... 2 1.4. Recherche d'un optimum
Plus en détailBaccalauréat ES Amérique du Nord 4 juin 2008
Baccalauréat ES Amérique du Nord 4 juin 2008 EXERCICE 1 Commun à tous les candidats f est une fonction définie sur ] 2 ; + [ par : 4 points f (x)=3+ 1 x+ 2. On note f sa fonction dérivée et (C ) la représentation
Plus en détailMarchés, réseaux et politique de la concurrence. Claude Crampes (claude.crampes@tse-fr.eu)
Marchés, réseaux et politique de la concurrence Claude Crampes (claude.crampes@tse-fr.eu) Toulouse, avril 2015 2. Comportements anti-concurentiels 2.1. Choix stratégiques 2.2. Abus de position dominante
Plus en détailJeux sous forme extensive (Jeux dynamiques)
(Jeux dynamiques) Plan du chapitre ( juillet 008) / éfinitions, exemples et équivalences Arbres de jeux, information et mémoire tratégies et réduction en forme normale Équilibre de Nash parfait en sous-jeux
Plus en détailTEST PRATIQUE DU TEST DE LOGIQUE MATHEMATIQUE ET VERBAL
TEST PRATIQUE DU TEST DE LOGIQUE MATHEMATIQUE ET VERBAL COPYRIGHT 2008 PROCTER & GAMBLE CINCINNATI, OH 45202 U.S.A. AVERTISSEMENT : Tous droits réservés. Aucune section du présent livret ne doit être reproduite
Plus en détailA. Définition et formalisme
Les cardinalités et les différents types d'associations I. Les cardinalités A. Définition et formalisme Les cardinalités sont des couples de valeur que l'on trouve entre chaque entité et ses associations
Plus en détailChapitre 2/ La fonction de consommation et la fonction d épargne
hapitre 2/ La fonction de consommation et la fonction d épargne I : La fonction de consommation keynésienne II : Validations et limites de la fonction de consommation keynésienne III : Le choix de consommation
Plus en détailÉPARGNE RETRAITE : QUELLES SOLUTIONS PRIVILEGIER AUJOURD HUI?
ÉPARGNE RETRAITE : QUELLES SOLUTIONS PRIVILEGIER AUJOURD HUI? Depuis deux décennies, la question des retraites occupe régulièrement le devant de la scène publique. Or, aujourd hui, face à l ampleur des
Plus en détailLE PROBLEME DU PLUS COURT CHEMIN
LE PROBLEME DU PLUS COURT CHEMIN Dans cette leçon nous définissons le modèle de plus court chemin, présentons des exemples d'application et proposons un algorithme de résolution dans le cas où les longueurs
Plus en détailEconomie de l Incertain et des Incitations
Economie de l Incertain et des Incitations CHAPITRE 2 Eléments de théorie des jeux en information symétrique et asymétrique Equilibres Bayesiens - Université de Tours - M1 AGE - Arnold Chassagnon - Automne
Plus en détailENQUETE SUR LES AIDES TECHNIQUES CHEZ LES SOURDS ET MALENTENDANTS
ENQUETE SUR LES AIDES TECHNIQUES CHEZ LES SOURDS ET MALENTENDANTS Monsieur R. MAZELIER BUDOCES - 40, rue du Mont-Valérien - 92210 Saint-Cloud Lancée en février 1988 à travers les deux périodiques de la
Plus en détailComment faire plus d'argent cet été!
Comment faire plus d'argent cet été! Je vais prendre ça vraiment cool cet été. Le 23 juin, je me retire à la campagne. Je vais prendre de longues vacances. Des vacances au cours desquelles je ferai du
Plus en détailInitiation à la Comptabilité
Bertrand LEMAIRE http://www.bertrandlemaire.com Initiation à la Comptabilité Document sous licence Creative Commons L auteur autorise l impression et l utilisation gratuites de ce document dans un cadre
Plus en détailTURBOS WARRANTS CERTIFICATS. Les Turbos Produits à effet de levier avec barrière désactivante. Produits non garantis en capital.
TURBOS WARRANTS CERTIFICATS Les Turbos Produits à effet de levier avec barrière désactivante. Produits non garantis en capital. 2 LES TURBOS 1. Introduction Que sont les Turbos? Les Turbos sont des produits
Plus en détailCHAP 1 LE MARCHÉ PEUT-IL COORDONNER TOUTES LES ACTIVITÉS HUMAINES?
CHAP 1 LE MARCHÉ PEUT-IL COORDONNER TOUTES LES ACTIVITÉS HUMAINES? Introduction: La diversité et l'interdépendance des marchés Depuis la chute du mur de Berlin en 1989, la quasi totalité des économies
Plus en détailLa valeur présente (ou actuelle) d une annuité, si elle est constante, est donc aussi calculable par cette fonction : VA = A [(1-1/(1+k) T )/k]
Evaluation de la rentabilité d un projet d investissement La décision d investir dans un quelconque projet se base principalement sur l évaluation de son intérêt économique et par conséquent, du calcul
Plus en détailP A P 1 D 1 -S 1 S 1 D 1
Les instruments de la politique commerciale - tarifs: source de revenu et protection des industries nationales -pécifiques : montant fixe par unité de bien importé (exemple: 100 par voiture) -Ad-valorem:
Plus en détailL'ELASTICITE-PRIX I- QUAND LES PRIX VARIENT...
L'ELASTICITE-PRIX La consommation dépend, entre autre, du prix des biens et des services que l'on désire acheter. L'objectif de ce TD est de vous montrer les liens existants entre le niveau et l'évolution
Plus en détailFONCTION DE DEMANDE : REVENU ET PRIX
FONCTION DE DEMANDE : REVENU ET PRIX 1. L effet d une variation du revenu. Les lois d Engel a. Conditions du raisonnement : prix et goûts inchangés, variation du revenu (statique comparative) b. Partie
Plus en détailLecture graphique. Table des matières
Lecture graphique Table des matières 1 Lecture d une courbe 2 1.1 Définition d une fonction.......................... 2 1.2 Exemple d une courbe........................... 2 1.3 Coût, recette et bénéfice...........................
Plus en détailDevenez expert. en trading d'or. Tout ce qu'il faut savoir pour trader l'or
Devenez expert en trading d'or Tout ce qu'il faut savoir pour trader l'or 01 02 Pourquoi l'or est-il si précieux? Tout le monde sait que l'or est cher, mais pourquoi est-il si prisé partout dans le monde?
Plus en détailAssurance maladie publique et «Opting out» - Réflexions théoriques
Assurance maladie publique et «Opting out» - Réflexions théoriques Carine Franc CREGAS INSERM - U 537 Une définition de «l opting out» «to opt out» : choisir de ne pas participer ; [hopital, school] choisir
Plus en détailCours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables
Cours d Analyse Fonctions de plusieurs variables Licence 1ère année 2007/2008 Nicolas Prioux Université de Marne-la-Vallée Table des matières 1 Notions de géométrie dans l espace et fonctions à deux variables........
Plus en détailFONCTIONNEMENT DE GROUPE ET D'EQUIPE AU TRAVAIL
FONCTIONNEMENT DE GROUPE ET D'EQUIPE AU TRAVAIL Intro... 1 I. Caractéristiques des différents types de groupe... 1 A. Définitions... 1 B. Définition selon Anzieu et Martin... 2 C. Définition de Fisher...
Plus en détailInstructions de montage
LA SÉCURITÉ AU PLUS HAUT NIVEAU Easi - Dec Plateforme d accès de 2 mètres Instructions de montage Kee Safety SAS 30 bld Pasteur 75015 Paris Tél : + 33 1 53 58 14 26 Fax : + 33 1 53 58 14 11 Dispositif
Plus en détailFORMULES DE CALCUL. Prix = PV TTC = PV HT x (1 + taux de TVA) TVA = PV HT x taux de TVA PV HT = PV TTC 1 + taux de TVA
FORMULES DE CALCUL Le prix : Prix = PV TTC = PV HT x (1 + taux de TVA) TVA = PV HT x taux de TVA PV HT = PV TTC 1 + taux de TVA Ex : PV TTC = 250 x 1,196 = 299. TVA = 250 x 19,6 % = 49. PV HT = 299 = 250.
Plus en détailSOMMAIRE 1 INTRODUCTION 3 2 CONTACTER VOTRE SUPPORT 3 3 ESPACE DE GESTION DES CARTES 4 4 CONFIGURER UNE CARTE 5
SOMMAIRE 1 INTRODUCTION 3 2 CONTACTER VOTRE SUPPORT 3 3 ESPACE DE GESTION DES CARTES 4 4 CONFIGURER UNE CARTE 5 4.1 Ajouter une carte 5 4.1.1 Détails : nom, taille, marqueur 5 4.1.2 Ajout d un marqueur
Plus en détailRAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415
RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415 CCE 2014-2415 Rapport technique 2014 22 décembre 2014 2 CCE 2014-2415 3 CCE 2014-2415 Le tableau 1 présente les principaux indicateurs du contexte macro-économique belge
Plus en détailAES L1 - Economie Générale
AES L1 - Economie Générale 1 Equilibre sur un marché concurentiel Coordination par les prix Efficacité des allocations - L1 AES - Université de Tours, Arnold Chassagnon, PSE, Septembre 2012 PLAN DU COURS
Plus en détailLARGE. Papier n 61. Concurrence bancaire et taille des conventions de services. Corentine Le Roy. Novembre 2003
Laboratoire de Recherche en Gestion & Economie LARGE Papier n 6 Concurrence bancaire et taille des conventions de services Faculté des sciences économiques et de gestion Corentine Le Roy Novembre 2003
Plus en détailL Elasticité Concept et Applications Chapitre 4
L Elasticité Concept et Applications Chapitre 4 L Elasticité...... est une mesure de la réaction des acheteurs et vendeurs aux changements dans les conditions du marché...... nous permet d analyser les
Plus en détailSimulation centrée individus
Simulation centrée individus Théorie des jeux Bruno BEAUFILS Université de Lille Année 4/5 Ce document est mis à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Partage dans les
Plus en détailChapitre 4 Quelles sont les principales défaillances du marché?
CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN 12 octobre 2014 à 18:25 Chapitre 4 Quelles sont les principales défaillances du marché? Introduction Dans la réalité les marchés peuvent être défaillants dans le
Plus en détailWARRANTS TURBOS CERTIFICATS. Les Warrants. Découvrir et apprendre à maîtriser l effet de levier
WARRANTS TURBOS CERTIFICATS Les Warrants Découvrir et apprendre à maîtriser l effet de levier 2 WARRANTS Qu est-ce qu un Warrant? Un warrant est une option cotée en Bourse. Emis par des établissements
Plus en détailUne nouvelle norme mondiale sur la comptabilisation des produits
Une nouvelle norme mondiale sur la comptabilisation des produits Les répercussions pour le secteur des logiciels et des services infonuagiques Novembre 2014 L International Accounting Standards Board (IASB)
Plus en détailDÉRIVÉES. I Nombre dérivé - Tangente. Exercice 01 (voir réponses et correction) ( voir animation )
DÉRIVÉES I Nombre dérivé - Tangente Eercice 0 ( voir animation ) On considère la fonction f définie par f() = - 2 + 6 pour [-4 ; 4]. ) Tracer la représentation graphique (C) de f dans un repère d'unité
Plus en détailProgrammation linéaire
Programmation linéaire DIDIER MAQUIN Ecole Nationale Supérieure d Electricité et de Mécanique Institut National Polytechnique de Lorraine Mathématiques discrètes cours de 2ème année Programmation linéaire
Plus en détailPourquoi l apprentissage?
Pourquoi l apprentissage? Les SE sont basés sur la possibilité d extraire la connaissance d un expert sous forme de règles. Dépend fortement de la capacité à extraire et formaliser ces connaissances. Apprentissage
Plus en détailL entreprise et son environnement économique
CHAPITRE1 L entreprise et son environnement économique OBJECTIFS DU CHAPITRE Présenter les notions d entreprise et d environnement économique ; Présenter les structures fondamentales et les différentes
Plus en détailChapitre 1 : Introduction aux bases de données
Chapitre 1 : Introduction aux bases de données Les Bases de Données occupent aujourd'hui une place de plus en plus importante dans les systèmes informatiques. Les Systèmes de Gestion de Bases de Données
Plus en détailCOORDINATION NON COOPÉRATIVE: MÉTHODES D ENCHÈRES
COORDINATION NON COOPÉRATIVE: MÉTHODES D ENCHÈRES Cours 6c Principe Protocole centralisé, un commissaire-priseur/vendeur (auctioneer) et plusieurs enchérisseurs/acheteurs (bidders) Le commissaire-priseur
Plus en détailSystème ASC unitaire triphasé. PowerScale 10 50 kva Maximisez votre disponibilité avec PowerScale
Système ASC unitaire triphasé 10 50 kva Maximisez votre disponibilité avec Protection de première qualité est un système ASC triphasé de taille moyenne qui offre une protection électrique remarquable pour
Plus en détailMarketing III. Calcul du prix & Indicateurs. Contenu
Calcul du prix & Indicateurs Pour la gestion économique de l'entreprise, il est essentiel que les prix des biens et services soient soigneusement calculés en tenant compte de tous les facteurs internes
Plus en détailLes indices à surplus constant
Les indices à surplus constant Une tentative de généralisation des indices à utilité constante On cherche ici en s inspirant des indices à utilité constante à définir un indice de prix de référence adapté
Plus en détailMonnaie, chômage et capitalisme
Franck Van de Velde Monnaie, chômage et capitalisme Presses Universitaires du Septentrion internet : www.septentrion.com Sommaire Introduction Générale 7 1. Monnaie 7 2. Monnaie et capitalisme 10 3. Monnaie,
Plus en détailDYNAMIQUE DE FORMATION DES ÉTOILES
A 99 PHYS. II ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES, ÉCOLES NATIONALES SUPÉRIEURES DE L'AÉRONAUTIQUE ET DE L'ESPACE, DE TECHNIQUES AVANCÉES, DES TÉLÉCOMMUNICATIONS, DES MINES DE PARIS, DES MINES DE SAINT-ÉTIENNE,
Plus en détailTaille optimale dans l industrie du séchage du bois et avantage compétitif du bois-énergie : une modélisation microéconomique.
Taille optimale dans l industrie du séchage du bois et avantage compétitif du bois-énergie : une modélisation microéconomique Alexandre SOKI cole Supérieure du ois Atlanpôle P 10605 Rue hristian Pauc 44306
Plus en détailSSNL126 - Flambement élastoplastique d'une poutre droite. Deux modélisations permettent de tester le critère de flambement en élastoplasticité :
Titre : SSNL16 - Flambement élastoplastique d'une poutre [...] Date : 15/1/011 Page : 1/6 Responsable : Nicolas GREFFET Clé : V6.0.16 Révision : 8101 SSNL16 - Flambement élastoplastique d'une poutre droite
Plus en détailCHAPITRE 5. Stratégies Mixtes
CHAPITRE 5 Stratégies Mixtes Un des problèmes inhérents au concept d équilibre de Nash en stratégies pures est que pour certains jeux, de tels équilibres n existent pas. P.ex.le jeu de Pierre, Papier,
Plus en détailNC 06 Norme comptable relative aux Immobilisations incorporelles
NC 06 Norme comptable relative aux Immobilisations incorporelles Objectif 01. Une entreprise peut acquérir des éléments incorporels ou peut elle-même les développer. Ces éléments peuvent constituer des
Plus en détailDirectives sur la publicité de TF1 Fenêtre publicitaire en Suisse
Directives sur la publicité de TF1 Fenêtre publicitaire en Suisse Ringier Romandie Service TV commercialise en exclusivité la fenêtre publicitaire en Suisse pour la chaîne de TV TF1. Les Conditions commerciales
Plus en détailBac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures)
Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures) Eercice 1 (5 points) pour les candidats n ayant pas choisi la spécialité MATH Le tableau suivant donne l évolution du chiffre
Plus en détailL IMPACT DE LA MUTUALISATION SUR LES RESSOURCES HUMAINES
ANNEXES L ISTE DES ANNEXES ANNEXE I : ANNEXE II : ANNEXE III : ANNEXE IV : ÉVOLUTION DES DEPENSES DES COMMUNES ET DES EPCI DE 2006 A 2013 OUTILS JURIDIQUES DE MUTUALISATION A DISPOSITION DES ACTEURS LOCAUX
Plus en détailDegré de confiance pour les indicateurs de performance : degré de fiabilité du processus de production et écart significatif 1
Degré de confiance pour les indicateurs de performance : degré de fiabilité du processus de production et écart significatif 1 L utilisation des indicateurs de performance ne peut se faire de manière pertinente
Plus en détailL'insertion professionnelle des diplômés DNSEP 2003 trois ans après le diplôme
IREDU-CNRS Ministère de la Culture et de la Communication Délégation aux Arts plastiques Magali Danner Gilles Galodé L'insertion professionnelle des diplômés DNSEP 2003 trois ans après le diplôme Enquête
Plus en détailING Turbos. Faible impact de la volatilité. Evolution simple du prix
ING Turbos Produit présentant un risque de perte en capital et à effet de levier. Les Turbos sont émis par ING Bank N.V. et sont soumis au risque de défaut de l émetteur. ING Turbos ING a lancé les Turbos
Plus en détailDIALOGUE AVEC LES CONSTRUCTEURS DE VEHICULES
CONFÉRENCE EUROPÉENNE DES MINISTRES DES TRANSPORTS EUROPEAN CONFERENCE OF MINISTERS OF TRANSPORT 2 rue André Pascal, F-75775 PARIS CEDEX 16 TEL. 33 (0)1 45 24 97 10 / FAX: 33 (0)1 45 24 97 42 e-mail: ecmt.contact@oecd.org
Plus en détailL'interdiction de la vente pyramidale ou par réseau
بسم هللا الرمحن الرحمي L'interdiction de la vente pyramidale ou par réseau Louange à Allah, que Ses éloges et le salut soient sur le messager d'allah, ainsi que sur sa famille et ses compagnons. Ceci dit
Plus en détailConcurrence et économie industrielle
Concurrence et économie industrielle THIIERRY PENARD PROFESSEUR D ECONOMIE A L UNIVERSITE DE RENNES 1, CREM L économie industrielle s intéresse à l organisation des marchés et des entreprises. La question
Plus en détailI) L ouverture des économies à l international
L autarcie s oppose au système du libreéchange. I) L ouverture des économies à l international A) La mesure des échanges de biens et services. La balance des transactions courantes. Cette balance retrace
Plus en détailModèle de calcul des paramètres économiques
Modèle de calcul des paramètres économiques selon norme SIA 480 Calcul de rentabilité pour les investissements dans le bâtiment Version 3.2 1. Introduction 1.1 Version Excel Le modèle de calcul a été développé
Plus en détailMarchés Financiers. Cours appliqué de finance de marché. Change
Marchés Financiers Cours appliqué de finance de marché Change Aoris Conseil Emmanuel Laffort 1 Finance de marché (Devise) 2009-2010 Change - Généralités Caractéristiques Marché international Premier marché
Plus en détailCONSEIL SUPERIEUR DES INDEPENDANTS ET DES PME
CONSEIL SUPERIEUR DES INDEPENDANTS ET DES PME F PRAT COM - compétence territoriale A2 Bruxelles, le 26 mai 2011 MH/AB/JP A V I S sur UNE PROPOSITION DE LOI MODIFIANT LA LOI DU 6 AVRIL 2010 RELATIVE AUX
Plus en détailMESURE DE LA TEMPERATURE
145 T2 MESURE DE LA TEMPERATURE I. INTRODUCTION Dans la majorité des phénomènes physiques, la température joue un rôle prépondérant. Pour la mesurer, les moyens les plus couramment utilisés sont : les
Plus en détailTABLEAU DE COMMUNICATION GUIDE INSTALLATEUR
TABLEAU DE COMMUNICATION GUIDE INSTALLATEUR Compatible selon version : GRADE 1 GRADE GRADE GRADE + SAT PRÉCÂBLÉ Conforme au guide UTE C 90-8 et à la norme NF C 15-100 Constitution du produit 1 1 - enveloppe
Plus en détailFondements de l'analyse Économique Travaux Dirigés
Fondements de l'analyse Économique Travaux Dirigés Cours de Nicolas Drouhin Chargés de TD : Alexandre de Cornière & Marc Sangnier Octobre 2008 École Normale Supérieure de Cachan - Département Économie
Plus en détailLETTRE CIRCULAIRE N 2009-084
Montreuil, le 03/11/2009 ACOSS DIRECTION DE LA REGLEMENTATION, DU RECOUVREMENT ET DU SERVICE LETTRE CIRCULAIRE N 2009-084 OBJET : Loi de simplification et clarification du droit et d allègement des procédures
Plus en détailSuivi des émissions de gaz à effet serre causées par l'achat d'électricité
Suivi des émissions de gaz à effet serre causées par l'achat d'électricité Un résumé du Guide Scope 2 du Greenhouse Gas Protocol Rédigé par le Secrétariat EKOénergie, janvier 2015 Ce résumé existe en plusieurs
Plus en détailDÉVERSEMENT ÉLASTIQUE D UNE POUTRE À SECTION BI-SYMÉTRIQUE SOUMISE À DES MOMENTS D EXTRÉMITÉ ET UNE CHARGE RÉPARTIE OU CONCENTRÉE
Revue Construction étallique Référence DÉVERSEENT ÉLASTIQUE D UNE POUTRE À SECTION BI-SYÉTRIQUE SOUISE À DES OENTS D EXTRÉITÉ ET UNE CHARGE RÉPARTIE OU CONCENTRÉE par Y. GALÉA 1 1. INTRODUCTION Que ce
Plus en détailCAPTEURS - CHAINES DE MESURES
CAPTEURS - CHAINES DE MESURES Pierre BONNET Pierre Bonnet Master GSI - Capteurs Chaînes de Mesures 1 Plan du Cours Propriétés générales des capteurs Notion de mesure Notion de capteur: principes, classes,
Plus en détailL ANALYSE EN COMPOSANTES PRINCIPALES (A.C.P.) Pierre-Louis GONZALEZ
L ANALYSE EN COMPOSANTES PRINCIPALES (A.C.P.) Pierre-Louis GONZALEZ INTRODUCTION Données : n individus observés sur p variables quantitatives. L A.C.P. permet d eplorer les liaisons entre variables et
Plus en détailAux chapitres 14 et 15, nous avons vu
Chapitre 16 La monnaie et les marchés des biens et des services Sommaire Xxxxxxxx Les effets des variations monétaires sur le revenu national........ 519 Les effets sur la monnaie des variations sur le
Plus en détailI- Définitions des signaux.
101011011100 010110101010 101110101101 100101010101 Du compact-disc, au DVD, en passant par l appareil photo numérique, le scanner, et télévision numérique, le numérique a fait une entrée progressive mais
Plus en détailQuantité de mouvement et moment cinétique
6 Quantité de mouvement et moment cinétique v7 p = mv L = r p 1 Impulsion et quantité de mouvement Une force F agit sur un corps de masse m, pendant un temps Δt. La vitesse du corps varie de Δv = v f -
Plus en détailSYNTHÈSE DOSSIER 1 Introduction à la prospection
SYNTHÈSE DOSSIER 1 Introduction à la prospection La prospection est une activité indispensable pour développer le nombre de clients, mais aussi pour contrecarrer la perte de clients actuels. Elle coûte
Plus en détailSouad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/
Recherche opérationnelle Les démonstrations et les exemples seront traités en cours Souad EL Bernoussi Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Table des matières 1 Programmation
Plus en détailUtiliser des fonctions complexes
Chapitre 5 Utiliser des fonctions complexes Construire une formule conditionnelle avec la fonction SI Calculer un remboursement avec la fonction VPN Utiliser des fonctions mathématiques Utiliser la fonction
Plus en détailMNG360 Rapport 360. de M. John DOE
MNG360 Rapport 360 de M. John DOE Evaluation réalisée MNG360 Date de création vendredi 19 juin 2009 12:23 Date de début vendredi 19 juin 2009 12:31 Date de fin vendredi 19 juin 2009 12:45 Temps de passation
Plus en détailLogistique, Transports
Baccalauréat Professionnel Logistique, Transports 1. France, juin 2006 1 2. Transport, France, juin 2005 2 3. Transport, France, juin 2004 4 4. Transport eploitation, France, juin 2003 6 5. Transport,
Plus en détail