Etude socio-géographique des systèmes d entraide paysans dans le secteur piscicole ivoirien : cas de la région du Haut-Sassandra

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1 Etude socio-géographique des systèmes d entraide paysans dans le secteur piscicole ivoirien : cas de la région du Haut-Sassandra (Centre-ouest de la Côte d Ivoire) Joseph P. ASSI KAUDJHIS Université de BOUAKE jkaudjhis@yahoo.fr REsumE Cet article analyse les systèmes d entraide paysans et leurs implications sur l activité piscicole dans la région du Haut-Sassandra (Centre-ouest de la Côte d Ivoire). Ces systèmes ont été initiés au début des années 1990 à la faveur du Projet d Appui à la profession piscicole du Centre-ouest (PPCO). Leur objectif est de favoriser l échange de services entre les pisciculteurs d une même localité afin de réduire les coûts de production. Il s agit aussi à travers ces systèmes de transférer le savoir-faire piscicole aux producteurs locaux afin d accroître leur autonomie. Depuis la fin du PPCO en 2000, ces systèmes se développent spontanément dans le Haut-Sassandra avec l appui de l Association Pisciculture et Développement Rural en Afrique Tropicale Humide-Côte d Ivoire (APDRACI). Ceux-ci ont permis de faire de cette région la principale zone de production piscicole de la Côte d Ivoire. Mots-clés : Côte d Ivoire, Haut-Sassandra, Système d entraide, pisciculture, innovation, implications. Abstract This article analyzes the systems support farmers and their implications for fish farming in the region of Haut-Sassandra (Central-West of Côte d Ivoire). These systems were introduced in the early 1990s in favor of Project Support to professional fish farming in Central-West (PPCO). Their goal is to foster the exchange of services among farmers in a locality to reduce production costs. It is also through these systems to transfer know-how fish for local producers to increase their autonomy. Since the end of the PPCO in 2000, these systems develop spontaneously in Haut-Sassandra with the support of the Association for Fish farming and Rural Development in Humid Tropical Africa / Côte d Ivoire (APDRACI). They helped make this region the main area of fish farming production in Côte d Ivoire. Keys words: Buddy system, fish farming, innovation, involvement, Haut-Sassandra, Côte d Ivoire. Introduction Dans la région du Haut-Sassandra, comme dans la plupart des régions ivoiriennes, la pisciculture s est développée comme une activité rurale intégrée aux systèmes de production traditionnels. Plusieurs modèles de production piscicoles ont été essayés dans le cadre des différents projets de développement exécutés dans la région avec des effets pas toujours à la hauteur des espérances (Oswald, 1996 et 1998). Mais depuis le début des années 1990, les expériences tirées des précédents échecs et le contexte particulier du milieu rural ivoirien (chute des revenus agricoles, raréfaction de la main d œuvre, etc.) ont favorisé l émergence de techniques piscicoles nouvelles : les systèmes paysans. L originalité de ces modèles piscicoles, développés dans le cadre du Projet d Appui à la profession Piscicole du Centre-Ouest (PPCO), réside dans le fait qu ils intègrent, contrairement aux modèles antérieurs, des éléments à la fois techniques et socio-économiques (Apdraci, 2001). Les systèmes d entraide piscicole sont une composante des modèles paysans (Apdraci, 2003; Assi-Kaudjhis, 2008). Comment ces systèmes s organisent-ils? Comment ont-ils évolué dans le temps et dans l espace? Quelles sont les raisons qui expliquent l évolution des systèmes d entraide? Quels effets ont-ils sur le secteur piscicole de la région du Haut-Sassandra? Dans quelle 11

2 mesure contribuent-ils à l éveil d un secteur piscicole régional socialement durable? La question de l entraide dans les activités rurales a fait l objet de diverses contributions. Degenne et Forsé (1994) ont mis en avant la cohésion des groupes et la densité des liens, comme premier principe fondamental des réseaux sociaux qui englobent les systèmes d entraide. Neuf années plus tard, Gannon et Sandron (2003 et 2005) ont étudié les déterminants et enjeux des systèmes d entraide dans une communauté rurale malgache. Ils montrent que ces systèmes sont développés par les populations pour contourner les risques sociaux et économiques. En 2007, Sandron fait le même constat. Il montre en effet comment les populations, la commune rurale d Ampitatafika (Madagascar) mobilisent les réseaux sociaux, en d autres termes les systèmes d entraide, pour faire face à la crise économique et alimentaire. Pour lui, si cette conjoncture économique et sociale morose a favorisé un recentrage sur le ménage, elle n a cependant pas asphyxié l action des réseaux sociaux (Sandron, 2008). Des formes édulcorées d entraide et de solidarité se maintiennent toujours selon lui dans la mesure où elles demeurent souvent la solution ultime en cas de choc grave subi par le ménage. Dans le domaine piscicole, les systèmes d entraide ont partiellement été étudiés par Oswald (1996) et Assi-Kaudjhis (2005 et 2008). L APDRACI dans ses rapports (2001 et 2003) a également analysé les systèmes d entraide piscicole dans le Centre-Ouest ivoirien. Ces différents travaux montrent que ceux-ci contribuent à la réduction des coûts de production dans la pisciculture. La présente étude repose sur les résultats d une série d enquêtes (menées entre 2008 et 2010) dans quatre localités de la région du Haut-Sassandra (Luénoufla, Gboprouya, Gonaté et Daloa). Ces localités ont été sélectionnées sur base de quatre critères : l existence d une production piscicole, la présence d un groupement formel ou informel de pisciculteurs, l initiation du groupement aux systèmes d entraide piscicole et l accessibilité de la zone 1. Les informations de l analyse ont été collectées à l aide d un questionnaire centré sur l organisation du système d entraide, ses avantages, ses inconvénients et ses implications sur les activités piscicoles locales. L enquête a porté sur 40% des pisciculteurs recensés par l APDRACI dans les localités enquêtées. Au total, 55 pisciculteurs (dont 25 à Daloa, 18 à Luénoufla, 7 à Gboprouya et 5 à Gonaté) ont été interrogés. Leur choix s est opéré à partir d un sondage stratifié défini sur la base du statut migratoire et de l ethnie des opérateurs. Les entretiens et les données statistiques recueillies auprès du coordinateur et des animateurs de l APDRACI ont aussi permis d enrichir qualitativement les informations collectées. Les résultats issus des enquêtes sont structurés autour de trois parties. La première partie étudie de manière diachronique le développement de la pisciculture dans la région du Haut-Sassandra et l insertion des systèmes d entraide. La deuxième partie analyse l organisation des systèmes d entraide et leur fonctionnement. La troisième partie évalue les effets induits par les systèmes d entraide sur les activités piscicoles de la région. 1. Les systèmes d entraide dans le développement piscicole du Haut-Sassandra : Une insertion récente Située dans le Centre-ouest de la Côte d Ivoire (figure 1), avec une population estimée à d habitants et une densité de 101 hab./km², contre 70 hab./km² à l échelle nationale (World Gazetteer, 2010), la région du Haut-Sassandra est l une des principales zones agricoles et économiques du pays. En 2005, cette partie du pays à produit près de 12% de la production caféière et cacaoyère, les principales cultures de la Côte d Ivoire, et 15% de la production vivrière (DSDI, 2005). La pisciculture y a été intégrée dans la seconde moitié des années 1950 à l initiative de l Administration coloniale. 1- La région du Haut-Sassandra est occupée par la rébellion dans sa partie septentrionale. Sa partie occidentale est aussi une zone incertaine à cause des incursions fréquentes de groupes rebelles. Joseph P. ASSI KAUDJHIS : Etude socio-géographique des systèmes d entraide paysans dans le secteur... 12

3 Figure 1 : Présentation de la région du Haut- Sassandra 1.1. Avant les années 1990 : Un d é v e l o p p e m e n t p i s c i c o l e instable C est à Daloa, le pôle régional, que le premier centre de production d alevins a été installé en Parallèlement, des unités de production de poissons marchands ont été aménagées dans les villages environnants. Mais les systèmes vulgarisés étaient peu performants (absence de sexage, étangs difficilement vidangeables, etc.), ce qui a limité leur développement. Les paysans ne considéraient pas par ailleurs les exploitations comme leur propriété. Les poissons pêchés étaient donc distribués gratuitement aux membres de la communauté. Tout ceci a ramolli les possibilités de relance de l activité. A l indépendance en 1960, c est donc d une activité piscicole en déprise qu hérite la région. Dans les quinze premières années qui suivent, les initiatives en faveur du développement de la pisciculture vont régresser du fait des difficultés susmentionnées et aussi des choix économiques opérés par les nouvelles autorités ivoiriennes. Celles-ci ont en effet concentré leur programme de développement agricole sur les cultures de rentes, notamment le café et le cacao. Mais à partir de 1976, les initiatives en vue d un redéploiement de la pisciculture vont reprendre dans la région à la faveur du lancement des politiques de diversification agricole. Un vaste projet de développement piscicole va se déployer dans la région comme dans d autres régions du pays avec l appui technique et financier du PNUD et de la FAO. La pisciculture, présentée comme un moyen de progrès social, devient une composante essentielle du développement rural. Les revenus tirés des plantations de café et de cacao sont en hausse à cette période qualifiée de «miracle ivoirien». De nombreux planteurs vont ainsi réinvestir une partie de leurs revenus dans la pisciculture pour se procurer des protéines et des gains substantiels avec les ventes des surplus. Mais ce projet va au fil des années commencer à montrer des signes de faiblesses du fait de la mauvaise appropriation des modèles extensifs et intensifs par les paysans. La forte dépendance des producteurs vis-à-vis du projet, des intrants et de l encadrement technique est un autre facteur qui explique les difficultés rencontrées par le projet. En ce début des années 80, l économie du café et du cacao, principale source de mobilisation du capital piscicole, commence également à montrer ses premiers signes d essoufflement. Parallèlement au projet PNUD et de la FAO, un projet piscicole de type périurbain est initié en 1988 à Daloa par l Association Française de Volontaires du Progrès. Ce projet va s atteler à développer des PME piscicoles dans la région avec des systèmes semi-intensifs. Cependant ce modèle était une fois encore trop exigeant en intrants et en capitaux, ce qui a limité sa diffusion. A la veille des années 1990, le secteur piscicole de la région peinait encore à se développer Après les années 1990 : Mise en œuvre des systèmes paysans et d entraide piscicole Devant l insuccès des différents projets de développement et l environnement économique et social de plus en plus morose du milieu rural ivoirien, va naître l idée de développer des modèles piscicoles flexibles plus adaptés aux exigences des paysans. La particularité de ces modèles réside dans la prise en compte des motivations des pisciculteurs dans l élaboration et la définition de leur itinéraire technique. C est à partir de 1992, à la faveur du Projet d Appui à la Profession piscicole du Centre-Ouest (PPCO) que ces modèles de production piscicoles, qualifiés aussi de systèmes paysans, vont être appliqués dans la région du Haut-Sassandra. Outre leur caractère participatif, les modèles paysans reposent également sur des systèmes d entraide dont, l objectif principal est de réduire les coûts de production piscicole à travers l instauration d échanges de services entre les opé- 13

4 rateurs piscicoles. Depuis la fin du PPCO en 2000, les systèmes d entraide piscicole se créent dans la région du Haut-Sassandra avec l appui technique de l Association Pisciculture et Développement Rural en Afrique Tropicale Humide-Côte d Ivoire (APDRACI) qui a hérité des acquis du projet. Ces systèmes intègrent différentes variantes suivant la conjoncture économique et sociale des localités (Sabourin, 2007). 2. Organisation et fonctionnement d e s s y s t è m e s d e n t r a i d e piscicole Les systèmes d entraide en pisciculture sont des réseaux sociaux (Degenne et Forsé, 1994 ; Gannon et Sandron, 2005) au sein desquels les membres en d autres termes les producteurs conviennent de s assister mutuellement, de se consulter, d échanger en vue d un développement économique et social durable de leur activité (Gannon et Sandron, 2005). Ces systèmes ne sont pas nouveaux dans les campagnes subsahariennes en général (Sabourin, 2007) et ivoiriennes en particulier. On les retrouve déjà dans le secteur agricole (Sabourin, 2007). Bien qu ils apparaissent de plus en plus spontanément dans la région du Haut-Sassandra, la viabilité des systèmes d entraide piscicole est conditionnée par des facteurs techniques et sociaux. à la formation des opérateurs à l aménagement des bassins piscicoles, aux techniques de production et à la confection du matériel de pisciculture. Après l appropriation du savoir-faire par les producteurs et par les acteurs connexes (aménagistes, constructeur de moules, monteurs de filets, tacherons, etc.), l APDRACI les appuie dans la mise en place d un environnement professionnel local viable. Celui-ci est un préalable à la mise en œuvre des systèmes d entraide. Depuis 2000, l APDRACI a permis l installation de 451 pisciculteurs et de 122 acteurs aux métiers connexes dans le Haut-Sassandra. Elle appuie également 12 groupements de producteurs et leur système d entraide dans la région. Ses activités sur le terrain ont cependant beaucoup décliné depuis l éclatement de la crise politico-militaire ivoirienne en La situation socio-politique délétère dans laquelle se trouve la Côte d Ivoire a occasionné la réduction, voire la suspension de la plupart des financements extérieurs de l APDRACI. Or ceux-ci assuraient plus de 90% du budget de fonctionnement de l association. Ces problèmes de financement ont des incidences sévères sur les systèmes d entraide. Les zones piscicoles en quête d autonomie, notamment Gboprouya et Gonaté, sont les plus affectées. Ceci se traduit par un dysfonctionnement des services proposés par les systèmes d entraide et la défection de certains opérateurs (les nouveaux particulièrement) de l activité Des systèmes dont la viabilité r e p o s e s u r u n e a s s i s ta n c e technique Structures d encadrement piscicole Transfert du savoir-faire piscicole Les structures d appui technique publiques, parapubliques ou privées sont au centre de la mise en œuvre des systèmes d entraide dans le domaine piscicole. Leur rôle implique le transfert du savoir-faire piscicole aux producteurs et le suivi des groupements piscicoles. La mise en œuvre des systèmes d entraide exige en effet l existence d un tissu de pisciculteurs techniquement bien formé, capables de garantir une assistance et des échanges de services de bonne qualité. Il s agit à travers ce noyau de responsabiliser et de professionnaliser les producteurs piscicoles (figure 2). Dans la région du Haut-Sassandra, l assistance technique des acteurs de la pisciculture est assurée par l APDRACI, une organisation non gouvernementale (ONG), et dans une certaine mesure par l Agence Nationale d Appui au Développement Rural (ANADER). L action de l APDRACI se résume Développement des systèmes d entraide Responsabilisation et professionnalisation de la filière Organisation des pisciculteurs Figure 2 : Principe d organisation des modèles piscicoles paysans Joseph P. ASSI KAUDJHIS : Etude socio-géographique des systèmes d entraide paysans dans le secteur... 14

5 2.2. Une entraide qui varie selon le contexte socio-économique et technique local Les systèmes d entraide recouvrent une grande diversité de prestations. Les plus répandus sont cependant ceux fondés sur l aménagement des bassins, la gestion de l exploitation, les échanges d intrants (alevins, aliment, etc.) et l achat de matériel (filets de pêche, moules, etc.). Ces systèmes se combinent différemment suivant le contexte socioéconomique et technique local. A Luénoufla par exemple où les paysans-pisciculteurs ont une bonne maîtrise de la reproduction des poissons et où les sous-produits agricoles sont disponibles en quantité, les échanges d alevins et d aliments sont exceptionnels. L entraide dans cette localité repose principalement sur l aménagement des bassins et la gestion de l exploitation. L aménagement des bassins consiste à assister un membre dans la conception et la construction de ses étangs. La gestion de l exploitation porte quant à elle sur l échange de pratiques et de conseils dans l activité. L assistance en cas de sinistre 2 est une autre composante de ce système d entraide. Ces deux types d entraide s observent également à Daloa. A Gonaté et à Gboprouya, les systèmes d entraide reposent sur les échanges d intrants, l achat de matériel, l aménagement de bassins et la gestion de l exploitation. Ce sont des foyers où la dynamique d installation de nouveaux pisciculteurs est encore forte. Ces nouvelles unités, exigent en effet une assistance beaucoup plus importante que les anciennes qui ont acquis une certaine expérience et une autonomie dans l activité. Le taux d accroissement des exploitations piscicoles dans les localités de Gonaté et de Gboprouya est de 12,4% en moyenne par année, contre 1,8% en moyenne par année dans celles de Daloa et de Luénoufla. D une manière générale, les services proposés par les systèmes d entraide sont beaucoup plus diversifiés dans les zones de nouvelles implantations piscicoles que dans celles qui ont acquis une certaine autonomie. L analyse du contenu socio-démographique des groupes qui soutiennent ces systèmes d entraide piscicole indique une hétérogénéité ethnique. Le tableau qui suit illustre ce constat. 2- Lorsque la digue d un pisciculteur se casse par exemple, la réparation est prise en charge par le groupe. Source : Enquêtes personnelles, 2009 % 5,4 7,3 12,7 25,4 16,4 23,6 9,1 100 Daloa Gonaté Gboprouya TOTAL Luénoufla Localités Bété Gouro Baoulé Sénoufo Malinké Mossi Bambara TOTAL Tableau I : Structure ethnique des groupes d entraide de la région du Haut-Sassandra On constate, à l analyse du tableau 1, que les groupes d entraide sont suivant les localités composés de Bété, de Gouro, de Baoulé, de Sénoufo, de Malinké, de Mossi et de Bambara. Les groupes d entraide les plus cosmopolites sont cependant ceux de Daloa et de Luénoufla. Le groupe de Daloa réunit 6 ethnies et celui de Luénoufla 5 ethnies. Les groupes de Gonaté et de Gboprouya ne réunissent quant à eux que 3 ethnies (tableau 1). Les Sénoufos et les Mossi sont de manière générale les plus nombreux dans les groupes d entraide. Ces deux groupes représentent près de la moitié (49%) des acteurs. Ils sont suivis par les Malinké avec 16,4%, les Baoulé avec 12,7, les Bambaras avec 9,1%, et les Gouro avec 7,3%. Les Bété, avec 5,4%, sont les moins représentés. L analyse 15

6 du statut migratoire des pisciculteurs nous donne une autre lecture qui permet d identifier quelques facteurs explicatifs de la représentativité des ethnies dans les groupes d entraide (tableau II). Tableau II : Structure des groupes d entraide selon le statut migratoire Localités Autochtones migrants % de Migrants Luénoufla ,9 Daloa Gonaté Gboprouya ,7 TOTAL ,3 % 12,7 87,3 100 Source : Enquêtes personnelles, 2009 L examen du tableau 2 et de la figure 3 qui en résulte indique que les groupes d entraide sont en majorité constitués de migrants. Ceux-ci représentent 87,3% des opérateurs piscicoles interrogés. Les autochtones (Bété et Gouro) ne représentent que 12,7% des acteurs des systèmes d entraide. Spatialement, les migrants constituent 92% des groupes d entraide piscicole à Daloa, 88,9% à Luénoufla, 85,7% à Gboprouya et 60% à Gonaté (figure 3). Les raisons qui expliquent la (sur)représentation des migrants dans les systèmes d entraide sont nombreuses. La première réside dans le fait que les migrants sont les plus actifs dans la valorisation des bas-fonds qui sert de support aux activités piscicoles et autres cultures vivrières. L intérêt des autochtones (Bété et Gouro) pour les bas-fonds est récent. Ces derniers les considéraient en effet comme des milieux nuisibles. Les bas-fonds étaient donc concédés aux migrants qui y trouvaient une opportunité de disposer du foncier et de s insérer dans le tissu économique rural. Ce n est qu à la suite de la diminution des disponibilités forestières et de la crise des cultures de rentes que les populations autochtones ont véritablement commencé à s intéresser aux bas-fonds (Beauchemin, 2002 ; Assi- Kaudjhis, 2005). L exécution de différents projets en faveur la valorisation des bas-fonds est un autre fait qui a stimulé leur engagement. La deuxième raison est que les migrants ont été les premiers 3 à s engager dans l innovation piscicole pour diversifier leur exploitation et faire face aux incertitudes liées aux cultures de rentes (chute des cours, saturation des terres, baisse des aptitudes culturales des sols, etc.). Ces populations, les sénoufos, les Malinké, les mossis et les bambaras particulièrement, ont par ailleurs une tradition de l entraide. Dans la région du Haut-Sassandra, elles sont le plus souvent organisées en société de travail Dynamique des systèmes d entraide : De l informel au formel L environnement socio-politique délétère dans laquelle se trouve la Côte d Ivoire à des incidences sévères sur les activités économiques en général et sur la pisciculture en particulier. Depuis la fin du PPCO en 2000 et l éclatement de crise politico-militaire en 2002, le secteur piscicole, bien qu en pleine croissance, Figure 3 : Répartition des pisciculteurs selon leur statut migratoire 3- Les populations autochtones ne se sont pas vite engagées dans la pisciculture pour diverses raisons. La première est relative aux précédents échecs qu a connus l activité dans la région entre les années 1980 et 1990 (Assi-Kaudjhis, 2005). La viabilité économique de la pisciculture n étant pas suffisamment prouvée, un engagement prématuré présentait trop de risques pour des paysans devant faire face au tassement de leur trésorerie. La deuxième porte sur la crise de la main d œuvre agricole qui frappe de plus en plus la région du Centre-ouest. Les autochtones qui ne sont pas organisés en société de travail sont durement affectés par cette situation. Une autre raison concerne les blocages psychologiques que les autochtones entretenaient autour des bas-fonds. Ces derniers les considéraient comme des milieux insalubres et nuisibles à la virilité. Joseph P. ASSI KAUDJHIS : Etude socio-géographique des systèmes d entraide paysans dans le secteur... 16

7 traverse une période d incertitude dans le Haut-Sassandra. Celle-ci se traduit surtout par le tassement de ses activités de support. L APDRACI qui devait appuyer la dynamique piscicole dans la région se heurte à d énormes problèmes de mobilisation de capitaux. Le Projet de Développement de la Pisciculture Artisanale (PDPA), confié à l APDRACI et qui avait pour finalité de créer, à la suite du PPCO, les bases de l auto-développement d une filière piscicole professionnelle autonome dans les régions du Centre-Ouest (dont le Haut-Sassandra) et le Sud-Ouest, a été annulé. Face à cette situation qui compromet leurs activités, les groupements d entraide s organisent pour mieux défendre leurs intérêts auprès des autorités et des services en charge de la pisciculture. A Daloa et à Luénoufla, les principaux pôles régionaux de la production piscicole, cela s est traduit par la structuration des systèmes d entraide informels en associations formelles. Deux associations déclarées auprès de l Administration ivoirienne ont ainsi été créées dans ces localités. Il s agit de l Association des Pisciculteurs et Professionnels Associés de Daloa (APPAD) et de l Association des Pisciculteurs Professionnels de Luénoufla (APPL). Ces structures œuvrent de manière générale pour la promotion et la valorisation de la pisciculture et ses activités connexes en milieu rural et périurbain ivoirien. Un des problèmes majeurs qui est au centre de leurs actions est la question du foncier. Le problème de la terre est un sujet épineux dans la région du Haut- Sassandra où les migrants (ivoiriens et non ivoiriens) ont pris une part active dans l économie de plantation. Ceux-ci sont, par diverses stratégies (achat, dons, etc.) parvenus à se faire transférer des droits sur les terres. Ces acquisitions sont, avec la diminution des massifs forestiers, l élan démographique et la crise de l économie urbaine qui occasionne un retour de populations dans les campagnes, de plus en plus contestées par les populations autochtones et notamment par les jeunes et les émigrants urbains. La nouvelle loi sur le domaine foncier rural promulguée en 1998 et qui réserve la propriété foncière seulement aux ivoiriens, a exacerbé ces contestations. Les bas-fonds qui n étaient pas un enjeu foncier auparavant sont aujourd hui au centre de ces tensions. L explication réside dans le fait qu ils sont encore disponibles 4. La diversification agricole par le vivrier a de plus éprouvé leur intérêt agro-économique et social. 4- Le bas-fond est l un des rares espaces que l expansion de l économie de plantation du café et du cacao au début des années 1960 a épargné dans le Centre-Ouest ivoirien (Assi-Kaudjhis, 2008). A Luénoufla, l association des pisciculteurs s attelle à protéger les investissements des membres concernés par les problèmes fonciers en aidant les contestataires à s insérer dans les diverses activités liées à la pisciculture. Pour faciliter le règlement des contestations foncières, les pisciculteurs (dominés à 88,9% par les migrants) ont choisi un producteur autochtone (notable de la région) pour présider leur association. Selon le Président, en plus de l aplanissement des différents problèmes, l APPL envisage, avec les moyens tirés de ses cotisations, de ses prestations de services et des dons, de construire une chambre froide pour stocker le poisson et faciliter ainsi sa distribution, de créer une ligne de crédit pour les pisciculteurs et d obtenir des moyens d entretien de leur matériel. A Daloa, le problème foncier auquel est confrontée l association des pisciculteurs se pose un peu différemment. Outre les quelques contestations enregistrées, le véritable problème ici est celui de l extension de la ville liée à la forte urbanisation. Les différents lotissements effectués, les adductions d électricité et d eau et l ouverture des voies de communication gênent les opérateurs piscicoles (vols de poissons, destruction des bassins piscicoles, pollution, etc.). Ces derniers s inquiètent de la pérennité de leurs activités face à la pression de la ville. Pour faire reconnaître leurs investissements et les sécuriser, l association des pisciculteurs a entamé depuis quelques années des démarches auprès des autorités municipales. Celles-ci ont pour le moment abouti à un meilleur suivi des lotissements en milieu périurbain. Ces efforts menés par la municipalité portent sur le respect de la zone limite des lotissements d habitation. Les groupements d entraide connaissent depuis quelques années une dynamique dans la région du Haut-Sassandra. Les initiatives d officialisation menées par les pisciculteurs de Luénoufla et de Daloa, et relayées par l APDRACI, ont déclenché un vaste processus de formalisation des groupements d entraide piscicole dans le Centre-Ouest ivoirien. Cette région abrite aujourd hui cinq associations piscicoles formelles. Près de 40 autres groupements ont entamé la procédure de reconnaissance par les autorités administratives locales. Toutes ces initiatives de structuration ont des effets sur le secteur piscicole régional et national. 17

8 3. Les implications socio-spatiales et économiques des systèmes d entraide sur les activités piscicoles régionales La diffusion des systèmes d entraide paysans dans les activités piscicoles a induit divers effets socio-spatiaux et économiques sur le développement du secteur. Ces implications s appréhendent en termes de renforcement de la cohésion socio-culturelle, d atténuation des conflits fonciers, de rentabilisation des exploitations piscicoles et d expansion de la pisciculture dans la région Les systèmes d entraide comme moyen de cohésion socioculturelle et d atténuation des conflits fonciers Les systèmes d entraide sont de puissants moyens de cohésion socio-culturelle. Dans la région du haut-sassandra les différentes associations créées autour de la pisciculture incluent toutes les populations sans distinction d origine, de sexe, et de niveau social. La plupart des acteurs piscicoles de la région sont particulièrement satisfaits de ces structures professionnelles locales, qu elles soient formelles ou informelles. Dans ce pays tiraillé par des tensions communautaires et politico-militaires depuis 2000, les systèmes d entraide piscicole ont réussi à se maintenir dans les villages. Les enquêtes menées auprès des paysans-pisciculteurs de la région indiquent que les systèmes d entraide ont très peu été émoussés par les incertitudes socio-politiques qui planent sur la Côte d Ivoire. Ceci démontre l intérêt que les communautés paysannes, confrontées à la crise de l agriculture de plantation et au tassement des revenus, accordent à cette innovation. Au-delà de leurs capacités de rapprochement des communautés rurales, les systèmes d entraide polarisent d autres enjeux socio-spatiaux plus circonspects. Elles diffèrent selon le statut migratoire du pisciculteur. Pour les autochtones, les organisations d entraide offrent une nouvelle opportunité de retrouver une certaine autorité qui leur avait échappé durant des années, et aussi une occasion de profiter du savoir-faire des migrants et de leur capacité de mobilisation des moyens de production. Pour les migrants, les systèmes d entraide piscicole sont un moyen de sécuriser les bas-fonds qu ils ont obtenus auprès des autochtones et qu ils exploitent depuis plusieurs années. Il n est donc pas surprenant de voir que bien qu ils soient numériquement plus nombreux dans les groupements d entraide, les migrants délèguent le plus souvent la présidence à un autochtone généralement influant dans la communauté locale. L exemple typique de cette situation est celui de Luénoufla. Une autre situation nous a été rapportée dans la localité de Zaguiéta (Région de la Marahoué, Centre-Ouest de la Côte d Ivoire) où les migrants Baoulé, majoritaires dans l association, ont confié la gestion de l association piscicole à un autochtone Gouro. En raison de leur position dans les associations et dans la communauté, ces responsables constituent des garants fonciers. Tous les problèmes de terres qui impliquent les pisciculteurs, les concernent tout aussi directement. Dans le Centre-Ouest ivoirien, où la question foncière est très sensible, ces groupements permettent d atténuer l intensité des litiges autour des bas-fonds entre populations autochtones et populations migrantes Les systèmes d entraide : Un moyen de rentabilisation des exploitations piscicoles L un des écueils majeurs au développement de la pisciculture en Côte d Ivoire est celui de la rentabilité des exploitations. Bon nombre d opérations exécutés dans le pays ont en effet échoué parce que les unités de production n étaient économiquement pas viables (Lazard et al., 1991 ; Koffi, 1992 ; Lazard et Koffi, 1996 ; Assi-Kaudjhis, 2005). La diffusion des systèmes d entraide a pour objectif de contourner les problèmes de mobilisation de capitaux par la valorisation du capital humain. C est ainsi que certains matériaux à usage multiple (moule, filet, etc.) sont achetés collectivement afin d abaisser les coûts de production au niveau de chaque exploitation. Des prestations sont également effectuées dans le cadre du groupe toujours dans le but de limiter les sorties de numéraires, et aussi dans celui de produire un poisson susceptible de se positionner sur le marché des produits halieutiques. L analyse du compte d exploitation d une pisciculture de la Région du Haut-Sassandra et d une autre de la Région du Moyen-Comoé confirme l intérêt et la rentabilité économique des systèmes d entraide (tableaux III et IV). Joseph P. ASSI KAUDJHIS : Etude socio-géographique des systèmes d entraide paysans dans le secteur... 18

9 Tableau III : Compte d exploitation (F.CFA) d une pisciculture de 162 ares dans le Haut-Sassandra Charges Pisciculture Coût alevin et semence (F.CFA) Amortissement unité (F.CFA) Autres frais (F.CFA) Total charges (F.CFA) Production (kg) Durée du cycle (jours) 180 VENTE Prix moyen (F.CFA)/kg 700 TOTAL (F.CFA) Revenu net (F.CFA) Revenu net (F.CFA) par mois Source : Enquêtes personnelles, 2009 Tableau IV : Compte d exploitation (F.CFA) d une unité de 52 ares dans la Région du Moyen- Comoé Charges Pisciculture Aliment (F.CFA) Amortissement unité (F.CFA) Main-d œuvre (F.CFA) Total charges (F.CFA) Production (kg) 2106 Taux de survie (%) 94 Durée du cycle (jours) 210 VENTE Prix moyen (F.CFA)/kg 1200 TOTAL (F.CFA) Revenu net (F.CFA) Revenu net (F.CFA) par mois Source : Enquêtes personnelles, 2009 A l analyse des tableaux 3 et 4, on constate que l exploitation de la région du Haut-Sassandra est économiquement plus rentable que celle du Moyen- Comoé. Le revenu net dégagé par mois est en effet de F.CFA dans la région du Haut-Sassandra contre F.CFA dans le Moyen-Comoé. Les charges dans l exploitation de la région du Moyen- Comoé sont par ailleurs plus importantes. Dans l exploitation du Haut-Sassandra, les coûts de production sont plus faibles grâce aux systèmes d entraide qui permettent d amortir collectivement certaines dépenses. De F.CFA dans le Moyen-Comoé, les charges de production ne sont plus que de F.CFA dans le Haut-Sassandra (tableaux 3 et 4). Le poisson marchand proposé dans le haut-sassandra est de ce fait plus compétitif sur le marché des produits halieutiques que celui du Moyen-Comoé, 700 F.CFA/kg contre 1200 F.CFA/kg. Dans le contexte de crise qui affecte l économie rurale, les modèles piscicoles intégrants les systèmes d entraide présentent bien plus d avantages pour les paysans que les autres modèles qui exigent la mobilisation d importants moyens Les systèmes d entraide, base de l expansion de la pisciculture dans la région du Haut-Sassandra La participation des acteurs locaux dans la définition des modèles de production est une condition essentielle de la pertinence et de la durabilité du développement de la pisciculture. Il n est plus à démontrer que les initiatives qui ont peu ou pas pris en compte cette variable se sont généralement soldées par des résultats peu probants voire des échecs. La prise en compte progressive des exigences des opérateurs ruraux dans l élaboration de systèmes adaptés à leurs règles sociales, économiques et agricoles a inversé cette tendance dans la région du Haut-Sassandra. Ce référentiel piscicole appelle en fait l opérateur et surtout les groupements piscicoles à jouer un rôle plus actif dans la transmission du savoir-faire. Il s agit en somme de passer de la diffusion technico-administrative, qui opère un transfert essentiellement technique, mais difficilement reproductible et transmissible par les opérateurs, à la transmission participative qui permet l appropriation et la reproductibilité du savoirfaire technique par les pisciculteurs. Ces derniers sont en effet impliqués dans la détermination des modèles piscicoles. Ce mode de transmission des techniques, inhérent aux systèmes d entraide, permet aux opérateurs d avoir un meilleur contrôle de l activité, dans la mesure où ils peuvent apprécier les prestations piscicoles, notamment celles des acteurs situés en aval de la filière (les tâcherons et les aménagistes entre autres). Cette approche a permis au Haut-Sassandra de se positionner comme la région la plus piscicole du pays. En 2007, cette partie du pays a assuré 26,1% 19

10 de la production piscicole en étangs (DPH, 2007). Le Haut-Sassandra est également, la région qui abrite la plus forte concentration d exploitants piscicoles du pays, avec ses 451 opérateurs soient 36,9% de la population piscicole nationale (Enquêtes personnelles, 2009). L essor des systèmes d entraide paysans ont démontré la possibilité de développement d unités piscicoles à faible coût dans le Haut-Sassandra. Ceci est à la base de l engagement des paysans et de l expansion de l activité dans la région. Conclusion Les systèmes d entraide piscicole dans la région du Haut-Sassandra recouvrent divers services en évolution constante. Intégrés dans les modèles de production au début des années 1990, ces systèmes ont pour objectif de favoriser l émergence d une activité piscicole accessible aux petits paysans. Depuis un peu plus d une décennie, les systèmes d entraide piscicole se diffusent dans la région avec l appui des services d encadrement piscicole et notamment de l APDRACI. Ceux-ci jouent un rôle essentiel dans le développement de la pisciculture locale. L analyse des implications indiquent que ces réseaux sociaux sont des moyens de cohésion socio-culturelle, d atténuation des conflits fonciers et de rentabilisation des exploitations piscicoles. Tout ceci a fait du Haut- Sassandra la principale région de production piscicole de la Côte d Ivoire. La situation socio-politique délétère dans laquelle se trouve ce pays depuis 2002, et qui s est récemment exacerbée avec la proclamation des résultats du second tour des élections présidentielles de novembre 2010, fait cependant planer de sérieuses incertitudes sur la dynamique piscicole régionale et nationale. Les dysfonctionnements qui se profilent déjà dans les systèmes d entraide piscicole attestent cette situation. Ils démontrent que l existence d un environnement institutionnel et socio-politique stable est une assurance pour une organisation et un développement durable de ces initiatives paysannes. Confinés encore dans la région du Centre-Ouest, les systèmes d entraide, du moins les modèles de production paysans qui les intègrent et dont la viabilité économique et sociale est éprouvée, ont un rôle déterminant à jouer dans le cadre de la relance post-crise du secteur piscicole. Cela implique que les politiques publiques en faveur le développement de la pisciculture doivent de plus en plus s appuyer sur ce référentiel technique. References bibliographiques APDRACI, (2001) - Pisciculture mise en œuvre par l APDRACI, Document interne, Daloa, 15p. APDRACI, (2003) - Bilan de la Dynamique piscicole sur le Centre-Ouest de la Côte d Ivoire, Document interne, Daloa, APDRACI, 33p. ASSI KAUDJHIS (J. P.), Etude géographique de l aquaculture en Afrique subsaharienne : Exemple de la Côte d Ivoire, Thèse de Doctorat, Université Libre de Bruxelles, 369p. ASSI KAUDJHIS (J. P), Crise agricole et reconversion des bas-fonds par la rizipisciculture dans le Centre-Ouest de la Côte d Ivoire : Enjeux de l implication des femmes, In : Revue de Géographie Tropicale et d Environnement (GEOTROPE), Abidjan, EDUCI, p BEAUCHEMIN (C.), Des villes aux villages : l essor de l émigration urbaine en Côte d Ivoire, Annales de Géographie, n 624, Paris, Armand Colin, pp DEGENNE (A.), FORSÉ (M.), Les réseaux sociaux, Armand Colin, Paris, 288 p. DIRECTION DES PRODUCTIONS HALIEUTIQUES (DPH), Annuaire des statistiques de pêche et d aquaculture, Abidjan, DPH, 32p. DIRECTION DES STATISTIQUES, DE LA DOCUMENTATION ET DE L INFORMATIQUE (DSDI), Recensement national de l agriculture 2001, Abidjan, DSDI, 124p. GANNON (F.), SANDRON (F.), Convention de solidarité et intérêt collectif dans une communauté rurale malgache, Communication au Colloque Conventions et institutions : approfondissements théoriques et contribution au débat politique, décembre, La Défense, 16p. GANNON (F.), SANDRON (F.), Entraide et réseaux sociaux à Ampitatafika. Analyse d entretiens, In Travaux et Documents du programme 4D, n 6, Institut Catholique de Madagascar et Institut de Recherche pour le Développement, Antananarivo, 24p. KOFFI (C.), Aspects économiques de la production piscicole en étang: l expérience de la pisciculture rurale au Centre-Ouest et au Centre de la Côte d Ivoire, In: Bernacsek, G.M. et Powles, H. (éds). Recherche sur les systèmes aquacoles en Afrique. Atelier du 14 au 17 novembre 1988, Bouaké, Côte d Ivoire. Publ. IDRC- MR308, Ottawa, Canada pp LAZARD (J.), KOFFI (C.), Bilan, diagnostic et perspectives de l aquaculture et des pêches artisanales en Côte d Ivoire, Rapport CRO, Abidjan, 14p. Joseph P. ASSI KAUDJHIS : Etude socio-géographique des systèmes d entraide paysans dans le secteur... 20

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