Plan de Protection. de l Atmosphère. sur l agglomération lilloise

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1 Plan de Protection de l Atmosphère sur l agglomération lilloise Novembre

2 Préambule L article L du code de l environnement (section 2 du chapitre 2 du titre 2 : air et atmosphère) prévoit l élaboration par le Préfet de Département d un Plan de Protection de l Atmosphère (PPA) dans toutes les agglomérations de plus de habitants. Ce plan doit également être réalisé dans les zones où les valeurs limites sont dépassées ou risquent de l être. Le PPA a pour objet de ramener, à l intérieur de la zone concernée, la concentration en polluants dans l atmosphère à un niveau inférieur aux valeurs limites qui sont fixées par décret (décret n du 6 mai 1998 relatif à la surveillance de la qualité de l air modifié par le décret du 15 février 2002) afin d éviter, de prévenir ou de réduire les effets nocifs de ces polluants pour la santé humaine ou pour l environnement. Pour atteindre ces objectifs, les autorités compétentes en matière de police arrêtent les mesures préventives, d application temporaire ou permanente, destinées à réduire les émissions des sources de pollution atmosphérique. Il a été décidé lors de la réunion qui s est tenue en Préfecture du Nord le 23 octobre 1997, que la zone géographique concernée par le PPA de l agglomération lilloise serait composée de la Communauté Urbaine de Lille et des communes de Bourghelles, Louvil et Cysoing. Enfin, il a été décidé de se conformer à la directive européenne du 22 avril 1999 relative à la fixation de valeurs limites concernant le dioxyde de soufre, les oxydes d azote, les particules en suspension, le plomb. Ces valeurs sont plus fermes que celles du décret n modifié. Le Plan de Protection de l Atmosphère est évolutif et sera, si nécessaire, rendu conforme au Plan Régional de la Qualité de l Air (PRQA) institué par l article L du code de l environnement et par le décret d application (décret du 6 mai 1998 modifié), et élaboré par le Préfet de Région. Le PRQA de la région Nord Pas de Calais a été approuvé par arrêté préfectoral du 05 avril 2001 et il sera régulièrement mis à jour. Toutefois, il convient de noter que les PRQA sont décentralisés aux Conseils Régionaux en application de la loi du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité et du décret du 24 février 2004 pris pour l application de l article L du Code de l Environnement. L article L du code de l environnement a réaffirmé l importance des Plans de Déplacements Urbains (PDU) en les élargissant au domaine du transport des marchandises et en leur conférant une dimension environnementale. Elaborés par les autorités organisatrices des Transports Urbains, ils sont rendus obligatoires pour toutes les 2

3 agglomérations de plus de habitants. Les PDU doivent viser à assurer un équilibre durable entre les besoins de mobilité et de facilité d accès et la protection de l environnement et la santé. Leur objectif est d instaurer un usage coordonné de tous les modes par une affectation équitable de la voirie au profit de modes moins polluants. Si le PDU doit nourrir le PPA par une vision stratégique à long terme de la réduction des déplacements motorisés, le PPA doit fournir au PDU une argumentation pollution atmosphérique/santé pour étayer les préconisations du PDU en matière de réduction des émissions. Par ailleurs, le Schéma Directeur d Aménagement et d Urbanisme de Lille, approuvé initialement en décembre 1997, annulé le 19 avril 2000 par le Tribunal Administratif de Lille, finalement approuvé en décembre 2001, qui a mis en avant le thème de la «ville renouvelée», affiche une volonté de freiner l extension urbaine et de revaloriser les territoires ayant subi une déqualification physique, économique et sociale. Il peut contribuer directement à la réduction du trafic routier. En effet, l extension des villes et le développement de la périurbanisation ont favorisé l augmentation du nombre de déplacements, la mobilité en voiture, la motorisation des ménages et par là, l accroissement des émissions liées au trafic automobile. L agglomération lilloise s est ainsi engagée dans une réflexion globale afin de parvenir à une convergence des objectifs de prévention de la pollution atmosphérique et à une cohérence des actions au travers de l élaboration de différents documents : le Schéma Directeur de Développement et d Urbanisme, l élaboration d un Plan de Déplacements Urbains, et d un Plan de Protection de l Atmosphère. L articulation de ces différents documents et la globalité de la démarche entreprise à l échelle de l agglomération sont des atouts pour œuvrer en faveur de la qualité de l air. La concertation et la coordination des acteurs impliqués dans les domaines de l urbanisme, des déplacements, et de la qualité de l air, prenant part à leur élaboration participera également à la cohésion des objectifs et des moyens de prévention de la pollution atmosphérique. 3

4 Introduction Dans la métropole lilloise, fortement industrialisée depuis le début du XIX ème siècle, la pollution atmosphérique a une longue histoire. On dit même que le niveau d'acidité de l'air au XIX ème siècle était tel qu'il a pu éviter la propagation des épidémies de choléra puisque les vibrions ne proliféraient pas dans une ambiance aussi acide. C'est en raison de cette image de métropole industrielle que, dans le cadre des décrets d'application de la loi sur l'air de 1961, une Zone de Protection Spéciale de l'atmosphère a été décrétée à Lille en 1974 à la suite des villes de Paris et Lyon. La situation a bien changé, la désindustrialisation est massive, les entreprises qui subsistent s'installent en périphérie dans des sites plus accessibles et plus spacieux offerts par les zones d'activités. Les quelques usines qui se trouvent encore dans la métropole utilisent moins d'énergie et souvent des sources d'énergie propres; les entreprises sont d'ailleurs soumises à une réglementation stricte quant aux rejets autorisés. L'inventaire des polluants (partie n 4) est effectué en 1996 mais il convient de le replacer dans un contexte temporel de baisse historique. Toutefois, la baisse des émissions industrielles est relayée par des émissions d'origine automobile en raison d'une augmentation régulière du trafic (p. 39 et 148). Les données de la qualité de l'air reflètent cette diminution des sources polluantes et l'influence de la réglementation. Si la baisse de l'acidité forte parait spectaculaire (page 169) comme celle de la teneur de l'air en dioxyde de soufre (p. 67), les oxydes d'azote (p. 73) et l'ozone (p.79) présentent une hausse certaine. L'impact de la réglementation sur les carburants se traduit directement dans l'évolution de la teneur des hydrocarbures aromatiques polycycliques (p.94) et du plomb (p.92) dans l'atmosphère; ce qui souligne l'efficacité des dispositions réglementaires prises. Il ne faut pas oublier que les propositions faites par ce document s'adressent à des habitants qui ont longtemps été soumis à un air pollué et qui restent de santé fragile (p.48) par rapport au reste de la France. Si, globalement, les conditions topoclimatiques avantagent l'agglomération lilloise grâce à des conditions de dispersion favorables puisque la fréquence des vents forts est élevée (p.19), les vents de secteur N.E., bien que minoritaires, dirigent sur l'agglomération des polluants dont la source peut être transfrontalière (p. 162) ce qui signifie que les responsables de l'aménagement urbain doivent rester vigilants quant à la localisation des entreprises polluantes et des infrastructures routières. 4

5 Le PPA montre bien l'enjeu que représente l'urbanisme de demain sur la qualité de l'air, le concept de ville renouvelée, mis en avant par les documents stratégiques, s'intègre bien dans le sens d'une ville plus économe et plus propre. Le PDU détient la clé d'un certain nombre de dispositions valables sur le long terme, aussi, le PPA met-il surtout l'accent sur les mesures d'urgence qu'il convient de mettre en place avec la collaboration du réseau de mesures qui, à son objectif de surveillance, ajoute celui de l'alerte. Les propositions effectuées s'articulent par rapport aux deux niveaux de la procédure d information et d alerte du public en sachant que seules des mesures agissant sur le long terme pourront réduire le trafic automobile, promouvoir d'autres carburants ou d'autres véhicules plus adaptés à la circulation urbaine. C'est ce travail de fond qui rendra, à terme, caduques, toutes les propositions effectuées pour remédier, dans l'urgence, à un air de qualité médiocre Effectivement, ce document a pour objectif de rendre à la métropole un air de qualité de manière à assurer un environnement urbain sain et attractif constituant un facteur incontournable de développement. 5

6 LISTE DES COMMUNES VISEES PAR LE PPA DE LILLE* Anstaing (1183 habitants) Armentières (25273) Baisieux (4039) Beaucamps Ligny (914) Bondues (10680) Bourghelles ( 1418) Bousbecque (4157) Bouvines (772) Capinghem (1524) Chéreng (2930) Comines (11952) Croix (20638) Cysoing (4218) Deulémont (1461) Don (1141) Emmerin (3029) Englos (507) Ennetières en Weppes (1126) Erquinghem le Sec (434) Erquinghem Lys (4495) Escobecques (312) Faches Thumesnil (15902) Forest sur Marque ( 1562) Fournes en Weppes (2009) Frelinghien (2395) Fretin (2997) Gruson (1194) Hallennes lez Haubourdin (3810) Halluin (18997) Hantay (885) Haubourdin (14965) - Hellemmes (commune associée à Lille)(16407) Hem (19675) Herlies (2015) Houplin Ancoisne (3631) Houplines (7907) Illies (1258) La Bassée (5914) La Chapelle d Armentières (7903) La Madeleine (22399) Lambersart (28131) Lannoy (1726) Leers (9651) Lesquin (6010) Lezennes (3350) Lille (184657) Linselles (7876) Lomme (commune associée à Lille) (27940) Lompret (2358) Loos (20869) Louvil (835) Lys lez Lannoy (13018) Marcq en Baroeul (37177) Marquette (10822) Marquillies (1602) - Mons en Baroeul (23017) Mouvaux (13177) Neuville en Ferrain (9527) Noyelles les Seclin (846) Pérenchies (7639) Péronne en Mélantois (774) Prémesques (1925) Quesnoy sur Deûle (6380) Ronchin (17999) Roncq (12705) Roubaix (96984) Sailly lez Lannoy (1763) - Sainghin en Mélantois (2544) Sainghin en Weppes (5137) Saint André (10113) Salomé (2929) Santes (4974) Seclin ( 12089) Sequedin (3627) Templemars (3435) Toufflers (3864) Tourcoing (93540) Tressin (1102) Vendeville (1684) Verlinghem (2377) Villeneuve d Ascq (65042) Wambrechies (8552) Warneton (178) Wasquehal (18541) Wattignies (14440) Wattrelos (42753) Wavrin (7633) Wervicq Sud (4288) Wicres (306) Willems (2799) * source INSEE : recensement de la population

7 SOMMAIRE Préambule :. page 2 Introduction :. page 4 Sommaire :.. page 7 Partie 1 : Zonage et implantation des stations de surveillance de la qualité de l air... page 9 Partie 2 : Informations générales.. page Conditions générales climatiques... page Climatologie urbaine de l agglomération lilloise... page Données générales relatives à l occupation des sols. page Données relatives aux secteurs d activités, aux les espèces et aux populations sensibles.. page 41 Partie 3 : Dispositif de surveillance : bilan de la qualité de l air. Evolution de la qualité de l air :. page 55 page 63 Partie 4 : Bilan des émissions atmosphériques de la zone du PPA de Lille Partie 5 : Inventaire des polluants. 5.1 Sources fixes Sources mobiles... page 103 page 133 page 135 page 145 Partie 6 : Analyse des phénomènes de diffusion... page 163 Partie 7 : Résultats des mesures antérieures à la directive du 27/09/96 : Création de la ZPS. page 173 Partie 8 : Mesures postérieures à la directive du 27/09/96. Partie 9 : Evaluation de l incidence des projets d aménagement, d urbanisme, d infrastructures ou d installations sur la qualité de l air.. Partie 10 : Procédure d information et d alerte.. Partie 11 : Objectifs et propositions Synthèse de l existant Objectifs.. Partie 12 : Propositions... Mesures permanentes Mesures temporaires. Mesures d urgence Evaluation :.. Lexique.. page 177 page 189 page 195 page 219 page 221 page 224 page 237 page 239 page 263 page 265 page 271 page 272 7

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9 Partie 1 Zonage et Implantation des stations automatiques et manuelles de surveillance de la qualité de l air 9

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11 Sur la zone du PPA, les principaux polluants atmosphériques sont mesurés de manière automatique et en continu par les stations de mesure du réseau de surveillance de la qualité de l air de la région Nord Pas de Calais : ATMO Nord Pas de Calais. Des relevés manuels sont effectués sur les métaux (Institut Pasteur de Lille, unité CEAC), sur l acidité forte et sur les fumées noires selon la norme NFX (Ecole des Mines de Douai). Wervicq Halluin Salomé Prélèvements de l Institut Pasteur de Lille site de mesure du plomb (unité CEAC) Prélèvements de l Ecole des Mines de Douai Station automatique de surveillance d ATMO Nord-Pas de Calais Implantation des stations de mesure automatiques et manuelles sur la zone PPA au 1 er septembre

12 Partie 2 Informations Générales 12

13 2.1 Conditions générales climatiques 13

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21 2.2 Quelques investigations sur la climatologie urbaine de l agglomération lilloise 21

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23 I.ROUSSEL CNRS: URA 1688 Géographie des milieux anthropisés UFR de géographie USTL Villeneuve d Ascq cedex Quelques investigations sur la climatologie urbaine de l agglomération lilloise La carte jointe présente les écarts de température entre le centre de Lille (place de la République) et l ensemble de l agglomération. Les mesures de la température ont été effectuées au cours des mois de janvier et février 1997 entre 6h00 et 7h30, afin d éviter toute influence du rayonnement solaire entraînant une évolution rapide de la température. L ensemble des transects ont été réalisés par type de temps anticyclonique afin d être dans les conditions propices au phénomène d îlot de chaleur urbain. Qu est-ce qu un îlot de chaleur urbain? La carte présente une baisse des températures généralisée depuis le centre de Lille vers la périphérie de l agglomération. Ces observations sont conformes à ce qui peut être observé dans toutes les villes du monde à savoir que la ville est plus chaude que la campagne environnante. Ce phénomène est appelé: îlot de chaleur urbain, il s explique par de nombreux facteurs mais le plus important est la sécheresse relative de la ville par rapport à la campagne, la végétation est rare, l eau de ruissellement est canalisée et souterraine. Donc, en ville, l évaporation et l évapotranspiration (respiration des plantes) sont réduites au maximum; or, l évaporation, le passage de l eau de l état liquide à l état gazeux, consomme de l énergie et fait baisser les températures. L îlot de chaleur, l écart de température entre la ville et la campagne, dépend des conditions météorologiques. Dans les climats froids, l impact du chauffage urbain renforce l écart thermique villecampagne qui évolue également en fonction de la taille de la ville. Ainsi Paris bénéficie de conditions thermiques plus proches de celles de Bordeaux que de la grande banlieue. L îlot de chaleur est surtout marqué et en été et pendant la nuit. tout le monde a fait l expérience de la chaleur des nuits estivales lorsque la chaleur emmagasinée par les bâtiments est restituée en fin de journée alors que la campagne se refroidit beaucoup plus rapidement. La situation lilloise indiquée par la carte présente quelques particularités: -1) Les facteurs topoclimatiques de l agglomération lilloise ne sont pas favorables à l existence d un îlot de chaleur urbain puisque la proximité de la mer (une centaine de kilomètres) explique la force des vents qui ne sont arrêtés par aucun relief en raison d une topographie plane, les altitudes sont comprises entre 20 et 50 mètres. Les vents ont tendance à homogénéiser les variations thermiques locales. -2) Certaines parties de l agglomération apparaissent même plus chaudes que notre point de référence au centre-ville de Lille. C est le cas des quartiers de Wazemmes ou du Vieux-Lille, à l ouest et au nord-est de Lille, où la forte densité de l habitat semble limiter le refroidissement nocturne. Les villes de Roubaix et Tourcoing apparaissent comme une zone chaude d où une organisation bipolaire de l îlot de chaleur urbain avec d une part l agglomération Lilloise et d autre part l ensemble 23

24 Roubaix-Tourcoing. La ville nouvelle de Villeneuve d Ascq qui présente un habitat relativement dispersé avec la présence d un parc urbain, n apparaît pas comme un îlot de chaleur même si les écarts avec le centre-ville de Lille restent faibles. -3) L espace périurbain est important, dans cette zone, les écarts de température avec le centre-ville de Lille sont de l ordre de 1 à 2 C. Ce n est qu en s éloignant sensiblement de l agglomération que les écarts de températures deviennent importants. Les campagnes réalisées en zone rurale ont permis d enregistrer des températures enregistrées inférieures de 3 à 4,5 C par rapport au centre-ville de Lille Ces observations sont confirmées par les données des images satellitales. Quelles sont les conséquences de l îlot de chaleur pour la pollution atmosphérique? Les zones chaudes de l agglomération correspondent à une morphologie urbaine qui piège la chaleur et qui donc, de la même manière, est défavorable à la dispersion des polluants. Les polluants sont émis dans les basses couches de l atmosphère, ce sont donc les conditions locales qui influencent fortement la dispersion des polluants. Or, l existence de ce gradient thermique complexe entre la ville et la campagne peut induire des brises thermiques, brises de campagne qui, à l image des brises de mer, soufflent dans les basses couches et avec une vitesse faible depuis les zones froides jusqu aux zones les plus chaudes. Ces phénomènes de basses couches peuvent avoir une influence sur la dispersion des polluants. C est ainsi que l on a pu observer, dans l agglomération parisienne, une concentration des polluants dans les quartiers résidentiels les plus chauds alors que les émissions ont lieu dans les zones périphériques plus fraîches. Conclusion Le réseau de thermomètres fixes devrait être densifié de manière à avoir une mesure en continu sur le centre de la ville de Lille. Pour l instant, la seule mesure thermique en continu est celle de LilleLesquin. La station de Roubaix n indique que les températures minimales et maximales. L évaluation du gradient thermique ville-campagne doit être nuancée par l importance du tissu urbain dans la région Nord-Pas-de-Calais dans laquelle la notion de ruralité est très relative. 24

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27 2.3 Données générales relatives à l occupation des sols Carte 1 : Répartition de la population de l Arrondissement de Lille par commune en Carte 2 : Densité de population et implantation des stations automatiques de surveillance de la qualité de l air de l AREMA Lille Métropole. Carte 3 : Répartition du bâti et implantation des stations automatiques de surveillance de la qualité de l air de l AREMA Lille Métropole. Carte 4 : Réseau autoroutier et implantation des stations automatiques de surveillance de la qualité de l air de l AREMA Lille Métropole. Carte 5 : Le trafic routier. 27

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29 Le périmètre d étude du Plan de Protection de l Atmosphère (Lille Métropole Communauté Urbaine plus les communes de Cysoing, Bourghelles et Louvil) compte environ habitants répartis sur un peu plus de hectares (cf cartes n 1, n 2, n 3). Population du territoire d étude Population Superficie (ha) Cysoing Bourghelles Communauté Urbaine de Lille Métropole (85 communes) Louvil Total Source : (RGP 1999) Schéma directeur de développement et d urbanisme de Lille Métropole La densité urbaine est surtout forte sur Lille, Roubaix, Tourcoing et dans une moindre mesure Armentières ; ce qui confère à la métropole lilloise une structure multipolaire. A ces zones urbaines s ajoutent des zones rurales en périphérie qui concentrent principalement l activité agricole. Le territoire est irrigué par d importants axes de circulation, que ce soient les autoroutes A1, A25, A22, A23 et A27, les routes nationales, les voies rapides urbaines et le périphérique (cf cartes n 4, n 5). Il est également desservi, sur une majeure partie, par un réseau de transport collectif diversifié comportant un réseau lourd (2 lignes de métro, 2 lignes de tramway), un réseau de bus composé de lignes urbaines, suburbaines et transfrontalières, mais également un réseau ferré régional dense avec près de 50 gares. Le relief de l agglomération est relativement plat sur le territoire d étude. Il contribue donc à éviter les phénomènes d accumulation localisée de la pollution (ex : cuvette). 29

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31 Carte 1 : La Population -Calais -Calais Pas-de Pas-de Pas-de-Calais Répartion de la densité de population de la zone PPA par commune, en hab hab hab 31

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33 Carte 2 : Densité de population sur la Communauté Urbaine de Lille en 1999 et implantation des stations automatiques de surveillance de la qualité de l air d ATMO Nord Pas de Calais Wervicq Halluin Tourcoing ARMENTIERES Roubaix Serres Marcq Roubaix Centre Lille Liberté Lille Fives Villeneuve d Ascq Lille Pasteur Baisieux Lille Faidherbe Haubourdin Lomme Lesquin La Bassée Salomé + de 50 habitants / hectare De 25 à 50 Stations automatiques de surveillance d ATMO Nord-Pas de Calais De 15 à 25 De 5 à 15 0 à 5 habitants / hectare 33

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35 Carte 3 : Répartition du bâti et implantation des stations automatiques de surveillance de la qualité de l air d ATMO Nord Pas de Calais sur la zone du PPA Halluin Halluin Halluin Wervicq Wervicq Wervicq Wervicq Wervicq Wervicq Tourcoing Tourcoing Roubaix Roubaix RoubaixSerres Serres Serres Roubaix RoubaixCentre Centre Centre Roubaix Armentières Armentières Armentières Armentières Marcq Marcq Marcq Marcq Marcq Lille Liberté Liberté Lille Lille Liberté Lille Lille Lille Fives Fives Fives Lille Lille Pasteur Pasteur Pasteur Lille Pasteur Lille Lille Pasteur Villeneuve Villeneuve d'ascq d'ascq Villeneuve Villeneuve Villeneuve d'ascq d'ascq d'ascq d'ascq Villeneuve Baisieux Baisieux Baisieux Baisieux Baisieux Lille Lille Lille Faidherbe Faidherbe Faidherbe Lomme Lomme Lomme Lomme Lomme Lomme Haubourdin Haubourdin Haubourdin Haubourdin Haubourdin Haubourdin Lesquin Lesquin Lesquin Lesquin Salomé Salomé Salomé Salomé Salomé Salomé La La La Bassée Bassée Bassée La La La Bassée Bassée Bassée de-calais de-calais Pa PasPas-de-Calais PasPas-de-Calais s- de-calais s-de-calais # station automatique de surveillance d ATMO Nord Pas de Calais 35

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37 Carte 4 : Réseau autoroutier et implantation des stations automatiques de surveillance de la qualité de l air d ATMO Nord Pas de Calais sur la zone du PPA Halluin Halluin Halluin Halluin Halluin Wervicq Wervicq Wervicq Wervicq Wervicq Wervicq Tourcoing Tourcoing Tourcoing Tourcoing Tourcoing Roubaix Roubaix Serres Serres Roubaix Roubaix Roubaix Serres Serres Serres Serres Roubaix Roubaix Roubaix Centre Centre Centre Roubaix Centre Roubaix Centre Roubaix Armentières Armentières Armentières Armentières Armentières Marcq Marcq Marcq Marcq Lille Lille LilleLiberté Liberté Liberté Lille Lille LilleLiberté Liberté Liberté Lille Lille Lille Lille Fives Fives Fives Lille Lille Pasteur Pasteur Lille Lille Lille Pasteur Pasteur Pasteur Pasteur Villeneuve Villeneuved'Ascq d'ascq d'ascq Villeneuve d'ascq Villeneuve d'ascq Villeneuve Baisieux Baisieux Baisieux Baisieux Baisieux Lille Lille LilleFaidherbe Faidherbe Faidherbe Lomme Lomme Haubourdin Haubourdin Haubourdin Haubourdin Haubourdin Haubourdin Lesquin Lesquin Lesquin Lesquin Lesquin Salomé Salomé Salomé Salomé Salomé Salomé La La Bassée Bassée Bassée Pas-de-Calais Pas-de-Calais Pas-de-Calais Autoroutes et voies rapides Station automatique de surveillance d ATMO Nord Pas de Calais 37

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39 Carte 5 : Environ 20 millions de km sont parcourus chaque jour sur les routes de la métropole. L autoroute A1 entre la porte sud de Lille et Ronchin est l artère la plus chargée avec plus de Véhicules par jour 39

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41 2.4 Données relatives aux secteurs d activités, aux espèces et aux populations sensibles 41

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45 LES EFFETS DE LA POLLUTION ATMOSPHÉRIQUE SUR LA SANTÉ DRASS NORD - PAS DE CALAIS Mars 1998 L'air que nous respirons se compose principalement de 78% d'azote, de 21% d'oxygène et de 1% de gaz carbonique et de gaz rares. Dans cet air que nous respirons viennent s'ajouter des particules et polluants. Leur origine est : -NATURELLE : poussières, gaz radioactifs naturels, pollens,... -CARACTÉRISTIQUE DE L'ACTIVITÉ HUMAINE : industrie, circulation, chauffage, activité agricole,... De tous les milieux avec lesquels l homme est en contact, l atmosphère est le seul dont il ne peut pas se soustraire, il faut respirer pour vivre. L'air est le milieu avec lequel l homme a les échanges les plus importants. Chaque individu respire environ litres d air par jour. En milieu urbain, la pollution atmosphérique prend une dimension particulière du fait de la concentration des activités humaines et du nombre important de personnes exposées. Les polluants de l atmosphère agissent sur la santé soit directement, lorsque nous les respirons, soit indirectement par la modification de notre environnement. Les polluants agissent sur la santé à court ou à long terme. Certains effets provoquent de l inconfort : mauvaises odeurs, irritation des yeux et de la gorge, toux, maux de tête, nausées etc... mais d autres effets sont plus graves et peuvent conduire à consulter le médecin, à être hospitalisé, voire au décès pour les personnes les plus fragiles. La nature et l importance des effets dépendent de trois facteurs : - 1) la nature du polluant, - 2) la sensibilité individuelle et les maladies préexistantes, - 3) la dose reçue. DRASS NORD - PAS DE CALAIS Mars

46 I) LA NATURE DU POLLUANT Il est difficile d établir la nocivité respective de chaque polluant car on les respire tous en même temps. De plus, une synergie peut s'établir entre eux. Les principaux polluants rencontrés dans l'atmosphère sont : Le dioxyde de soufre (SO 2) : il entraîne une inflammation des bronches avec un spasme qui provoque une altération de la fonction respiratoire et des symptômes (toux, essoufflement etc...) ; il est associé à une fréquence accrue des hospitalisations pour maladies respiratoires et cardiaques. Le dioxyde d azote (NO 2) : C est un gaz irritant pour les bronches. Chez l enfant il favorise les infections pulmonaires. Les particules fines : La taille des particules est un paramètre important, plus elles sont petites, plus elles restent longtemps en suspension dans l air et plus leur temps de séjour dans les poumons est long. Lorsque leur taille est inférieure à 10 µm, elles pénètrent dans les voies respiratoires. ( 1µm = 0,000001mètre ) A moins de 3 µm elles atteignent les alvéoles pulmonaires. Elles ont une double action liée aux particules proprement dites et aux autres polluants qu elles transportent (métaux, hydrocarbures... ). Les composés organiques volatils (COV) : Une partie d entre eux, (les plus lourds) se fixent à la surface des particules. Les plus volatils se retrouvent dans l air sous forme de gaz. Leurs effets sont très variables selon leur nature, certains ont des effets mutagènes et cancérigènes (benzène) Le monoxyde de carbone (CO) : Il se fixe sur les globules rouges du sang entraînant des troubles respiratoires et des effets asphyxiants mortels à fortes doses. De telles teneurs ne s observent pas en plein air mais peuvent exister dans les tunnels et les parkings souterrains mal ventilés. A dose faible, le monoxyde de carbone (CO) peut provoquer des troubles cardiaques, des nausées, des vertiges et des maux de tête. Le plomb : Il provoque des effets neurologiques à plus ou moins long terme de nature variable selon l'exposition (saturnisme). Avec la généralisation de l essence sans plomb, l air n est plus une source majeure d exposition. Note : Il existe d'autres métaux dits lourds dont la présence est notamment liée à l'industrie. L ozone (O 3) : c est le chef de file des polluants photochimiques se formant secondairement par action des rayons ultraviolets du soleil sur les polluants primaires comme les oxydes d azote, les hydrocarbures. On parle ici d ozone troposphérique (la troposphère est la couche d'air dans laquelle nous vivons ). C est un gaz très irritant. Il réduit la fonction respiratoire, notamment des enfants. Il crée des symptômes d irritation des yeux, de la gorge et des bronches, augmente la réaction inflammatoire des bronches et aggrave la maladie asthmatique. Le syndrome du smog oxydant (brouillard de pollution contenant de l'ozone ) consiste en une irritation des yeux et du nez avec une altération de la fonction respiratoire. Note: La réactivité des personnes à ces polluants est très variable d'un individu à un autre. II) LA SENSIBILITE INDIVIDUELLE ET LES MALADIES PRÉEXISTANTES La grande majorité des personnes ne vont heureusement rien ressentir pour les niveaux de pollution atmosphérique habituellement présents dans les villes. Mais, pour un même niveau de pollution, certaines personnes peuvent voir leur santé s altérer soit parce qu elles sont fragiles, soit parce qu elles sont exposées à d autres pollutions qui vont aggraver l effet de la pollution atmosphérique. Il s agit : -des enfants -des personnes âgées -des femmes enceintes et de leur fœtus, -des cardiaques, des insuffisants respiratoires, des asthmatiques et des bronchitiques chroniques, -des fumeurs. 46

47 L effet d une exposition à l ozone est cliniquement plus important chez les asthmatiques. De plus, il semble, qu'une préexposition à l ozone soit un facteur déclenchant des crises d asthme. III) LA DOSE REÇUE Les effets dépendent des expositions et de la dose. Pour qu un effet sur la santé se produise, il faut que les polluants pénètrent dans l organisme. La dose mesurée dans l environnement est différente de la dose absorbée, elle-même différente de la dose présente dans l'organisme ou les cellules où se produit l effet. Les effets de la pollution sont d autant plus importants que la dose de polluant et la durée d'exposition augmente. la dose reçue par un organisme dépend de trois facteurs : La concentration des polluants dans l atmosphère. Ainsi les automobilistes, les cyclistes, les agents de la circulation, les enfants, qui sont au plus près des pots d échappement des véhicules, reçoivent une dose élevée. Dans certaines rues protégées du vent, les niveaux de polluants peuvent aussi être plus importants. -La durée de l exposition. Habituellement les citadins passent plus de 80% de leur temps à l intérieur des locaux ou dans les transports. Mais les personnes qui travaillent dehors ou qui passent beaucoup de temps à l extérieur sont plus exposées. -L activité physique. L effort physique s accompagne d une augmentation de la ventilation des poumons et donc de la quantité de polluants introduits dans l organisme. Lors d un effort physique important la quantité d'air inhalée passe de litres à 100 litres par minute. Il n est pas possible actuellement de définir un seuil au-dessous duquel toute la population serait protégée des effets de la pollution atmosphérique. Pour l instant on considère que la courbe de dose réponse est linéaire c est-à-dire que la moindre dose inhalée donne un effet. La notion d exposition pose le problème de la mesure des niveaux de pollution. Pour l instant l évaluation de l exposition est habituellement réduite à quatre catégories de mesures : -1) Les mesures de polluants à l intérieur des enceintes industrielles où la surveillance est stricte du fait de l'application d'une réglementation sévère. Il est d ailleurs parfois paradoxal de voir le même individu suivre des précautions strictes en manipulant certains produits dans un cadre professionnel et ne plus avoir la même vigilance quand il manipule le même produit en bricolant chez lui. -2) Les mesures de polluants à l intérieur des locaux, mesures qui ne sont pas encore systématiques. Or, on sait qu aux pollutions qui viennent de l extérieur s'ajoutent d autres pollutions comme celle liée au tabagisme passif par exemple. -3) Les mesures de pollution urbaine dites de fond qui se situent loin de toutes sources ponctuelles d émission. Les niveaux enregistrés sont relativement bas mais ils correspondent au niveau auquel est soumis l ensemble de la population. Ces valeurs représentent donc des données tout à fait adaptées à l'évaluation du risque sanitaire puisque l ensemble des habitants d une agglomération respire cette pollution. -4) Les mesures de pollution de proximité lorsque l analyseur est situé sous l influence d un panache de cheminée d usine ou à proximité d une voie de communication fréquentée. Les niveaux de pollution ainsi enregistrés sont plus élevés que ceux mesurés pour la pollution urbaine dite de fond. Ils représentent un risque partagé par une minorité d habitants en sachant que la représentativité spatiale d une station est toujours difficile à évaluer. Pour mieux cerner la notion d exposition individuelle. Il conviendrait d'affiner la connaissance de l'exposition des individus en fonction de leur emploi du temps et de l'ensemble des différentes doses reçues. 47

48 MORTALITE PAR MALADIE DE L APPAREIL RESPIRATOIRE ORS NORD - PAS DE CALAIS Mars 1998 Les cartes ci-dessus présentent la mortalité par maladies de l appareil respiratoire, dans les cantons de la Communauté Urbaine de Lille, sur la période Elles ont été établies par l Observatoire régional de la santé Nord - Pas-de-Calais, à partir des données de mortalité, fournies par le Service commun n 8 de l INSERM, et des données de population du recensement de 1990, fournies par l INSEE. L indice présenté est l indice comparatif de mortalité (Icm): c est le ratio du nombre de décès observés dans chaque canton, sur le nombre de décès qui aurait été observés si les taux de mortalité par âge du canton étaient identiques à ceux de l ensemble de la population française. Il permet de comparer la mortalité du canton considéré à la moyenne française, en tenant compte des différences de structure par âge. L approche utilisée a un objectif descriptif et ne permet pas bien entendu de tirer de conclusion sur les liens entre qualité de l air et mortalité : ceci nécessiterait une approche spécifique. On observe, chez les hommes, une mortalité significativement plus élevée que la moyenne française dans la majorité des cantons de la Communauté Urbaine de Lille. Les résultats des femmes sont moins nets et ne permettent pas de conclusion tranchée. Ces résultats témoignent d une vulnérabilité particulière de la population masculine de la Communauté urbaine de Lille, en ce qui concerne la pathologie de l appareil respiratoire: la discordance observée entre les 2 sexes suggère l action de facteurs de risques propres au sexe masculin, parmi lesquels il convient d évoquer les facteurs professionnels liés au milieu de travail, à la consommation de tabac ORS NORD - PAS DE CALAIS Mars

49 Un exemple d étude sur les populations sensibles : La cartographie de la qualité de l air à partir de l observation des lichens. (AREMA Lille Métropole, Observatoire Communautaire de l Environnement, Faculté des Sciences Pharmaceutiques de Lille Avril 1995) CONCLUSION DE L ETUDE L étude de la qualité de l air à partir de l observation des lichens permet de valider les choix d implantation de certains capteurs (les sites urbains et certains sites périphériques comme Halluin ou Wervicq-Sud). Les résultats sont rassurants pour la zone rurale entourant l agglomération puisque sont identifiés de nombreux sites de bonne qualité de l air. L évaluation de la qualité globale de l air à partir de l observation des lichens pourra être reproduite à un intervalle de temps déterminé (par exemple tous les 5 ans) pour apprécier son évolution. La carte dressée lors de la présente étude tient lieu de référence, de par sa précision. La surveillance de la qualité de l air par un réseau automatique et celle par l observation des lichens sont complémentaires. La mesure physico-chimique concerne quelques paramètres traceurs de pollution. C est souvent une mesure quasi-instantanée. La mesure biologique est globale et tient compte de l effet de la synergie des polluants sur la matière vivante (même si les lichens sont reconnus comme étant très sensibles à la pollution soufrée). L évolution de la qualité de l air par cette méthode s apprécie sur le long terme. Cette étude nous permet de connaître globalement la qualité de l air dans les zones rurales de la Communauté Urbaine de Lille, secteurs où, compte-tenu des objectifs de mesure du réseau (densité et sources de pollution importante) aucune station n est envisagée. Enfin, il est à noter que l acquis obtenu au niveau de cette étude a permis aux différents partenaires (AREMA Lille-Métropole, Observatoire Communautaire de l Environnement, Faculté des Sciences Pharmaceutiques de Lille) de répondre à un appel d offre européen portant sur un projet-pilote d utilisation de bioindicateurs de la pollution atmosphérique en zone urbaine. 49

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53 ETUDE EUROPEENNE DE BIOINDICATION VEGETALE A LILLE L Union Européenne a proposé de tester à titre de pilote l utilisation de bioindicateurs comme instruments de surveillance de la qualité de l air en milieu urbain dans 10 villes test en Europe, réparties entre le nord, le centre et le sud de l Europe. Ces villes ont été sélectionnées par la Commission, et ont mis en place et géré pendant une période de six mois, de mai à octobre 1996, un réseau de bioindicateurs. Lille Métropole Communauté Urbaine a été retenue pour la France. La bioindication consiste à utiliser des organismes vivants en tant qu organismes de contrôle qui permettent de déterminer qualitativement et quantitativement la présence de composés «toxiques» dans l environnement. Ils sont utilisés pour déceler la présence de polluants et cartographier les zones polluées. Les bioindicateurs peuvent aider à détecter la présence d un polluant, longtemps avant qu il n atteigne une concentration toxique pour l homme. Le recours à ceux-ci s avère donc utile pour estimer les risques, comparer les niveaux de pollution de l air (et notamment apprécier l efficacité des mesures antipollution) et pour délimiter les zones les plus atteintes. Cette surveillance de la pollution atmosphérique à l aide d organismes bioindicateurs est complémentaire des moyens classiques (méthodes physico-chimiques) de détection et d analyse. Les plantes bioindicatrices utilisées Les plantes bioindicatrices utilisées servent à identifier la présence des polluants classiques mesurés par le réseau de surveillance de la qualité de l air (SO 2, NO 2, O3) mais aussi des polluants non encore mesurés systématiquement et qui sont cités dans la directive européenne de septembre 1996 (HAP, métaux lourds). Ce sont : le tabac comme bioindicateur de l ozone la luzerne comme bioindicateur du dioxyde de soufre (SO 2) le ray-grass bioaccumulateur de métaux lourds le chou bioaccumulateur des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) 53

54 Equipement du réseau de bioindication Le tableau suivant indique la configuration du réseau formé par les stations de bioindication en indiquant l adresse de la station et les bioindicateurs présents sur place. Nom de la station Vauban Fives Code C01S01 C01S02 Faidherbe C01S03 Haubourdin C01S04 Seclin C01S05 Marcq en Baroeul C01S06 Tourcoing C01S07 Bondues C01S08 Genech C01S09 Adresse jardin Vauban Lille Ecole Lakanal 125, rue du Long Pot Lille Lycée Faidherbe rue Armand Carrel Lille Centre d Action Sociale 74 rue Sadi Carnot Cimetière Burgault rue Louis Larchez Centre Technique Municipal route de Menin Verger Municipal Jardin de la Croix Rouge Rue Lamartine Ecole Van der Meersch Avenue Coquinage Institut Agricole Plantes présentes Ray grass Luzerne Tabac Ray grass Luzerne Tabac Chou Ray grass Luzerne Tabac Chou Ray grass Luzerne Tabac Ray grass Luzerne Tabac Ray grass Luzerne Tabac Chou Ray grass Luzerne Tabac Ray grass Luzerne Tabac Chou Ray grass Luzerne Tabac Réponse des plantes L effet de l ozone sur le tabac se caractérise par l apparition de petites lésions nombreuses à la surface de la feuille. Les nécroses sont d abord blanc ivoire mais peuvent devenir gris clair ou noires lorsque les tissus sèchent. Des périodes successives de pollution entraînent l apparition de nouvelles nécroses sur les tissus sains de nouvelles feuilles ainsi que sur les feuilles plus anciennes. Dans l ensemble, on note une réaction des plantes vis-à-vis de l ozone. l aspect qualitatif est donc vérifié. Néanmoins, le tabac reste sensible à son environnement immédiat, ce qui entraîne des différences de comportement d un site à l autre. La luzerne en tant que bioindicateur du dioxyde de soufre, n a pas donné de réponse décelable. Les teneurs présentes dans l air ne sont donc pas suffisantes pour agir au niveau de la plante. Le ray-grass est utilisé pour la détection de As, Cd, Cr, Cu, Fe, Mn, Ni, Pb, Hg et Zn. La mesure est effectuée par dosage après collecte d un échantillon. Cela a permis de déterminer plusieurs classes de métaux selon leur concentration. Les plus fréquents sont le fer, le manganèse, le zinc et le cuivre. Viennent ensuite le chrome, le nickel, le plomb. Les éléments en faible concentration sont l arsenic, le cadmium, le mercure et sélénium. Un traitement des données a été effectué en corrélant les mesures obtenues avec la direction des vents. Ceci a mis en évidence les principaux émetteurs fixes que sont les usines d incinération, les ateliers SNCF. Les HAP ont été recherchés en utilisant le chou. Les résultats obtenus indiquent des teneurs plutôt faibles de ces composés. Mais la plante utilisée n était peut-être pas la meilleure pour ce genre de détection. 54

55 Partie 3 Dispositif de surveillance de la qualité de l air Bilan de la qualité de l air 55

56 Atmo Nord Pas de Calais, le réseau agréé pour la surveillance de la qualité de l air, devient votre interlocuteur en Nord Pas de Calais Rappel de l historique de la création d Atmo Nord Pas de Calais : Le 05 Février 2004 : Signature des statuts de la Fédération Atmo Nord-Pas de Calais, à l initiative des quatre Associations Agréées de Surveillance de la Qualité de l Air du Nord- Pas de Calais, de la Direction Régionale de l Industrie, de la Recherche et de l Environnement (DRIRE) et de l Agence de l Environnement et de la Maîtrise de l Energie (ADEME). Cette Fédération regroupe les quatre associations du Nord Pas de Calais : AREMA Lille Métropole, AREMARTOIS, AREMASSE et OPAL AIR. Elle a pour vocation de : MISSIONS PRINCIPALES : SURVEILLER : mesurer, connaître et ETUDIER les niveaux de pollution de l air. INFORMER en permanence sur l état de la qualité de l air et AVERTIR en cas d épisode de pollution atmosphérique ; PREVENIR : définir les différentes sources de pollution et les mécanismes de transport des polluants et sensibiliser les citoyens à l influence de leurs comportements quotidiens sur la qualité de répondre et anticiper les réglementations françaises et européennes en matière de surveillance de la qualité de l air, optimiser le fonctionnement technique et administratif du dispositif régional, diversifier, élargir et pérenniser les sources de financement, développer de nouvelles missions et notamment auprès des collectivités locales (Aménagement du territoire). Au 1 er janvier 2005, date du démarrage opérationnel, ATMO Nord Pas de Calais se compose d un effectif de 33 personnes organisé en services : ADMINISTRATIF ET FINANCIER / RESSOURCES HUMAINES Rue du Pont de Pierre BP GRAVELINES administration@atmo-npdc.fr ou finances@atmo-npdc.fr COMMUNICATION Zone d Activités de Prouvy Rouvignies BP VALENCIENNES CEDEX contact@atmo-npdc.fr ETUDES / RECHERCHE & DEVELOPPEMENT Centre Jean Monnet Avenue de Paris BETHUNE etudes@atmo-npdc.fr TECHNIQUE ET METROLOGIE 189, boulevard de la Liberté LILLE technique@atmo-npdc.fr Nord - Pas de Calais Fédération Régionale pour la Surveillance de la Qualité de l Air en Nord Pas de Calais World Trade Center Lille 299 boulevard de Leeds EURALILLE Internet : atmo-npdc.fr contact@atmo-npdc.fr 56

57 AREMA Lille Métropole Association pour la mise en œuvre du Réseau d Etude, de Mesure et d Alerte pour la prévention de la pollution atmosphérique dans l Arrondissement de Lille LA SURVEILLANCE DE L AIR : UNE NECESSITE La métropole lilloise se caractérise comme toute grande agglomération, par l imbrication d un tissu industriel important mais surtout d une population très dense : dans la Communauté Urbaine de Lille, plus d un million d habitants sont répartis sur 600 km 2. Les grandes sources de pollution atmosphérique (automobiles, industrie, chauffage, ) y sont donc fortement présentes. Aussi en 1979, l Etat, la Communauté Urbaine de Lille, la Chambre de Commerce et d Industrie de Lille Roubaix Tourcoing, et les associations se sont regroupées pour créer un réseau automatique de surveillance de la pollution atmosphérique : l AREMA Lille Roubaix Tourcoing (désormais AREMA Lille Métropole depuis l extension en avril 1999 de sa zone de surveillance de la Communauté Urbaine de Lille à l Arrondissement de Lille). Le 05 février 2004, les quatre associations de la région Nord Pas de Calais, dont AREMA Lille Métropole, se sont fédérées pour mutualiser leurs moyens et optimiser ainsi le fonctionnement technique et administratif du dispositif de surveillance de la qualité de l air et développer de nouvelles missions. Toutefois, les associations locales subsistent pour garantir la proximité territoriale des activités de surveillance. L AREMA Lille Métropole, déclinaison locale d ATMO Nord Pas de Calais, constitue donc un excellent exemple de concertation en matière d Environnement puisqu elle regroupe l ensemble des partenaires concernés par les problèmes de la qualité de l air : Les services de l Etat et de l ADEME : Préfet de la Région Nord Pas-de-Calais Préfet du Nord DRIRE, DIREN, ADEME, DDE, DDASS Les Collectivités Territoriales : La Communauté Urbaine de Lille Conseil Régional, Conseil Général du Nord SIVOM, autres Au titre des activités contribuant à l émission de substances surveillées : La Chambre de Commerce et d Industrie de Lille Métropole La Chambre de Commerce et d Industrie d Armentières Hazebrouck Représentants de la profession des transports Entreprises cotisant à la TGAP au titre de l air Les associations agréées par l Etat de protection de l environnement, de consommateurs, des professions de santé ainsi que des personnalités qualifiées : 57

58 APPA, Nord-Nature, Institut Pasteur de Lille, Centre AntiPoison, Faculté de Pharmacie de Lille II, Confédération Syndicale du Cadre de Vie Depuis 1985, une taxe parafiscale en fonction des tonnages des rejets en certains polluants a été imposée aux industriels. Les sommes reçues ont permis de couvrir une part importante des investissements réalisés par le réseau. Cette taxe est gérée, depuis l année 2000, par le service des Douanes à Nice. MISSIONS Comme les quarante et un autres réseaux agréés par le Ministère de l Ecologie et du Développement Durable, ATMO Nord Pas de Calais, dont l AREMA Lille Métropole est un membre fondateur, est une structure associative de type loi 1901 dont le but est de gérer le réseau automatique de mesure de la pollution atmosphérique sur la zone géographique concernée (région Nord Pas de Calais). DES OBJECTIFS MULTIPLES Surveiller Un réseau informatisé permet de surveiller en continu les concentrations des polluants mesurés dans les stations de mesure automatique. Informer Informer, c est porter à la connaissance de tous les mesures relevées mais aussi alerter en cas d épisode de pollution. Etudier L analyse des informations et la collaboration avec les différents partenaires alimentent la connaissance tant géographique que temporelle de la pollution de l air et contribue à l effort de diminution de celle-ci. Quelques exemples d études réalisées ou en cours : cartographie de la répartition des polluants, la mise en évidence de l effet de la pollution atmosphérique sur la santé via des études épidémiologiques menées par la Cellule Inter Régionale d Epidémiologie, l intérêt de la bioindication, la mesure des pesticides 58

59 LE RESEAU ACTUEL (au 1 er janvier 2006) Actuellement, l agglomération est surveillée par 18 stations automatiques comptant au total 51 appareils. Aux analyseurs de dioxyde de soufre (au nombre de 12) s est ajouté une part importante d analyseurs d oxydes d azote (16). Les autres polluants mesurés sont l ozone (10), les poussières en suspension (7), le monoxyde de carbone (4) et les BTX (Benzène/Toluène/Xylènes) (2). Des prélèvements de poussières sont réalisés en permanence pour l analyse des métaux (2) et HAP(2). Aux stations d analyses de polluants s ajoute 1 balise de radioactivité et 2 stations de météorologie qui mesurent vitesse et direction du vent, température, et humidité. Compléments indispensables aux mesures de pollution, elles permettent d en localiser l origine géographique. Il existe trois sortes de stations dans l agglomération lilloise définies par le type de pollution que l on veut mesurer. Les stations sont surtout implantées dans les zones les plus densément peuplées. Leur équipement diffère selon le tissu industriel et routier ainsi que de la densité de population. Implantation des stations automatiques de surveillance de la qualité de l air d ATMO Nord Pas de Calais au 1 er janvier 2006 Balise de radioactivité Station urbaine de fond : cette station se trouve en milieu urbain et est éloignée de sources spécifiques de pollution. Elle est représentative de la qualité de l air ambiant sur l agglomération. Station rurale de fond : cette station se trouve en milieu rural proche des zones faiblement habitées. Elle permet de mesurer les polluants secondaires qui se forment par réaction chimique en périphérie des agglomérations. Station de proximité : cette station urbaine mesure la pollution aux abords d une source ponctuelle et/ou spécifique (industrie, trafic routiers...). Elle n est représentative que de son environnement proche. 59

60 STATIONS TYPE * SO2 NOx Ozone CO COV PS** SITES LILLE LIBERTE trafic BTX Bd de la Liberté - Lille LILLE PASTEUR trafic Bd Louis XIV - Lille ROUBAIX SERRES trafic Quai de Gand - Roubaix LILLE FAIDHERBE trafic, prox indus Rue Carrel - Lille LILLE FIVES urbaine de fond Rue Dupuytren - Lille TOURCOING urbaine de fond Rue de la Bienfaisance ROUBAIX Centre urbaine de fond Rue du Château VILLENEUVE D ASCQ urbaine de fond BTX Rue Offenbach MARCQ EN BAROEUL urbaine de fond Route de Menin ARMENTIERES urbaine de fond Quai de Beauvais LOMME urbaine de fond Rue Bailleux HAUBOURDIN urbaine de fond, prox indus Rue Sadi Carnot WERVICQ-SUD rurale de fond, prox indus Route de Linselles HALLUIN rurale de fond Rue du Triez Cailloux BAISIEUX rurale de fond Rue des écoles SALOME rurale de fond Rue Pasteur LA BASSEE Station d observation Route de Lens LILLE Balise de radioactivité Hôtel de la CUDL Localisation et principales caractéristiques des stations automatiques de l AREMA LM au 1 er juin 2004 Stations Météo : Hotel de la CUDL : Température, vitesse et direction du vent et gradient vertical Tourcoing : vitesse et direction du vent * La typologie des stations peut évoluer dans le temps ** PS : Poussières en Suspension inférieures à 10 micromètres = partie inhalable par l appareil respiratoire + PM2.5 à Lomme et Lille Faidherbe 60

61 FONCTIONNEMENT DU RESEAU DU PRELEVEMENT AU POSTE CENTRAL air SO 2 NO x COVT O 3 a c q u i s i t i o n Station 1 MESURE 24H/24 Stations 2, 3, 4,... Poste central COLLECTE ET TRAITEMENT DES DONNEES C O M M U N I C A T I O N, I N F O R M A T I O N effrois.org Répondeur BULLETIN MEDIAS BDQA ADEME L air extérieur est aspiré au niveau de la tête de prélèvement à l aide d une pompe jusqu à l analyseur. Les analyseurs, caractéristiques d un seul polluant, effectuent une analyse en continu 24H/24H. Ils sont reliés à un système d acquisition local qui effectue la moyenne des mesures sur un quart d heure. Ce système stocke les données et les transfère par ligne téléphonique au poste central. Les données Quart Horaire ne sont transmises au poste central par l analyseur que si le taux de représentativité est d au moins 75% (l analyseur doit disposer de ¾ des données pour calculer la moyenne Quart Horaire). Le poste central archive les données en vue d un traitement statistique. Cependant certaines données peuvent faire l objet d invalidation manuelle par le technicien chargé de la maintenance des stations. Les causes d invalidation sont multiples (pic d étalonnage des analyseurs, dysfonctionnement d un analyseur...). Les données brutes Quart Horaire sont ensuite agrégées en moyennes horaires, journalières, mensuelles ou encore annuelles. Ces moyennes sont comparées aux valeurs limites et guides des directives européennes et aux recommandations de l OMS (Organisation Mondiale de la Santé). Par ailleurs en cas de dépassement de seuils définis par arrêté préfectoral, les stations envoient un message d alerte au poste central et sur l alphapage porté par la personne d astreinte. Après validation, l information est alors transmise aux instances locales. 61

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63 EVOLUTION GLOBALE DE LA QUALITE DE L AIR Les émissions de dioxyde de soufre, polluant indicateur de la pollution industrielle, ont nettement diminué entre les années 1980 et 1993 suite à la cessation d activités industrielles (sidérurgie, textile), au remplacement de la fourniture d énergie thermique par l énergie nucléaire et à l amélioration des systèmes de retraitement des fumées. Simultanément, cette mutation industrielle a provoqué une augmentation du trafic routier. Cet effet est net sur l agglomération lilloise puisque le secteur industriel a perdu la moitié de ses emplois entre 1975 et 1991 alors que le nombre d actifs a augmenté. La part de la pollution due à la pollution automobile s est donc accrue (73% des émissions d oxydes d azote étant dus aux transports). Les teneurs en dioxyde de soufre dans l air ont été réduites de plus de 50% entre 1996 et Elles sont stables à partir de 2000 jusque 2003 : la diésélisation croissante du parc et le chauffage domestique (en relation avec la densité de population) peuvent expliquer cette stabilité. Les moyennes des oxydes d azote, indicateurs de la pollution due aux transports s élèvent lentement depuis 1994 et en 1996, les valeurs guides européennes ont été dépassées sur 3 stations. L orientation à la baisse observable entre 1997 et 1999 n est pas confirmée par les années postérieures. On ne peut pas dégager de tendance nette. Par contre, des épisodes aigus conduisant au franchissement du seuil d information ont été mesurés en 2001 et L amélioration indéniable des rejets des véhicules pris individuellement est compensée par l augmentation du trafic routier. La pollution photochimique est présente également dans le Nord. Après des moyennes annuelles relativement faibles observées en 1996 et 1997, les concentrations ambiantes sont remontées à partir de 1998 et depuis, on observe une stabilité des niveaux moyens. Des épisodes aigus sont régulièrement mesurés l été et l année 2003 a présenté un nombre de franchissement du seuil d information aussi important que les cinq années précédentes. La qualité de l air peut se résumer en utilisant l indice ATMO. La répartition de l indice tout au long de l année montre que la qualité de l air est la plus souvent bonne (82% d indice inférieur ou égal à 4 en 1997) grâce à une météorologie et une topographie favorables. Une mauvaise qualité de l air a en revanche été rencontrée pendant 17 jours en 1995, 5 jours en 1996 et 14 jours en 1997 (indices 7 et 8). Le principal polluant responsable de l indice ATMO est l ozone. Deux tiers des indices peuvent lui être attribués. D avril à mi-septembre il est presque l unique responsable. A l inverse, le dioxyde de soufre n est responsable de l indice que dans 10% des cas, principalement en hiver. En 2002 et 2003, on relève 88% et 76% de jours avec un indice inférieur ou égal à 3. Une mauvaise qualité de l air a été mesurée pendant 2 jours en 2002 et 24 jours en

64 LES VALEURS DE REFERENCE EN QUALITE DE L AIR AMBIANT Les Directives Européennes Il existe en France, une réglementation en matière de qualité de l air ambiant distincte, complémentaire, de la législation relative au contrôle des émissions de polluants dans l atmosphère (législation des installations classées pour la protection de l environnement, législation relative à la qualité des combustibles et carburants, etc ). Elle s appuie sur les Directives Européennes qui fixent des seuils de concentration, dans l air ambiant, à ne pas dépasser pour certains polluants. Ces Directives sont elles mêmes établies, entre autres, à partir des recommandations de l Organisation Mondiale de la Santé. Directive 1999/30/CE du 22 avril 1999 relative à la définition de valeurs limites pour le dioxyde de soufre, le dioxyde d azote, les particules et le plomb dans l air ambiant. Directive 2000/69/CE du 16 Novembre 2000 concernant les valeurs limites pour le benzène et le monoxyde de Carbone dans l air ambiant. Directive 2002/3/CE du 12 février 2002 relative à l Ozone dans l air ambiant, Directive 2001/81/CE du 23 octobre 2001 fixant des plafonds d émission nationaux pour certains polluants atmosphériques. Les deux premières directives définissent des valeurs limites et des seuils d alerte. Les valeurs limites correspondent à des niveaux fixés sur la base de connaissances scientifiques, dans le but d éviter, de prévenir ou de réduire les effets nocifs sur la santé humaine et/ou l environnement dans son ensemble, à atteindre dans un délai donné (année civile, année tropique ou hiver). Elles font référence à des paramètres statistiques qui, in fine, «autorisent» un nombre de dépassement horaires ou journaliers sur la période de référence. Les seuils d alerte correspondent à des niveaux de concentration de polluants dans l atmosphère au-delà desquels, une exposition de courte durée présente un risque pour la santé ou l environnement. Ces deux directives sont venues abroger les précédentes directives relatives à ces différents polluants. Néanmoins, pour certains d entre eux, des valeurs limites subsistent de ces anciennes directives, et sont donc toujours en vigueur. C est notamment le cas pour le dioxyde de soufre, les fumées noires et le dioxyde d azote. On ne peut donc omettre de les répertorier également ici : - la directive 80/779/CEE du 15 juillet 1980, modifiée en 1999 (89/427/CEE du 21 juin 1989), relative à la pollution de l air par l anhydride sulfureux (SO 2 ) et les poussières. - la directive 85/203/CEE du 7 mars 1985 relative à la pollution de l air par le dioxyde d azote. La dernière directive citée ci-dessus et relative à l ozone ne fixe pas de valeur limite à proprement parlé mais des valeurs cibles et des objectifs à long terme. 64

65 En outre c est la seule directive européenne à établir un seuil d information en plus d un seuil d alerte à la population en cas de pointe de pollution photochimique. Cette récente directive, comme les deux autres, n a pas totalement abrogé la précédente directive «ozone». Certaines valeurs guides donc, édictées par la directive 92/72/CEE du 21 septembre 1992, sont toujours en vigueur. Les tableaux qui suivent présentent, par polluant, les normes (valeurs limites et seuils d alerte) de l union européenne d après les directives en vigueur citées ci-dessus. Les valeurs limites qui y figurent en italique sont les valeurs qui subsistent de précédentes directives comme il a été précisé plus haut. Les directives alors concernées sont mentionnées dans les tableaux. Les définitions ci-dessous permettront d interpréter les tableaux suivants. Les valeurs portent généralement sur des périodes temporelles de 365 jours : l année tropique pour le dioxyde de soufre et les poussières en suspension soit l année qui débute le 1 er Avril d une année et s achève au 31 Mars de l année suivante (pour ces 2 polluants, les Directives Européennes portent aussi sur l hiver, soit du 1 er Octobre d une année au 31 Mars de l année suivante), l année civile pour le dioxyde d azote. Ce n est qu à l issue de ces périodes de référence que l on peut indiquer si les Directives ont ou n ont pas été respectées. Pour l ozone, elles portent sur l heure ou sur des périodes de 8 heures. Les Directives européennes s intéressent à diverses valeurs calculées données recueillies sur la période de référence : à partir des la moyenne le percentile 50 : valeur en dessous de laquelle se situe la moitié des données recueillies encore appelé médiane, le percentile 98 : valeur en dessous de laquelle se situent 98% des données recueillies ou encore, valeur qui n a été dépassée que 2% du temps pendant la période considérée (année tropique, année civile ou période hivernale). Les Directives fixent deux sortes de seuils : des valeurs guides : seuils destinés à la prévention à long terme en matière de santé et de protection de l environnement, des valeurs limites : seuils à ne pas dépasser en vue de protéger notamment la santé de l homme. 65

66 Dioxyde de soufre (SO 2 ) A- Valeurs limites 1-valeur limite horaire pour la protection de la santé humaine 2-valeur limite journalière pour la protection de la santé humaine 3-valeur limite pour la protection des écosystèmes Période Valeur Nombre de dépassements autorisés 1 heure 350 µg/m 3 24 fois par année civile Marge de dépassement 150 µg/m 3 à l entrée en vigueur diminuant le 01/01/2001 et ensuite tous les ans par tranches égale pour atteindre 0% le 01/01/2005 Date où la valeur limite doit être respectée 1 er janvier heures 125 µg/m 3 3 fois par année civile 1 er janvier 2005 année civile et hiver 20 µg/m 3 19 juillet 2001 tes horaire pour la protection de la santé humaine (valable jusqu en 2004) Percentile 50 des moyennes journalières Percentile 98 des moyennes journalières Période Valeur année tropique 80 µg/m 3 année tropique 250 µg/m 3 Precentile 50 des moyennes journalières hiver 130 µg/m 3 Valeurs limites toujours en vigueur d après la directive 80/779/CEE du 15 juillet 1980 B- Seuil d alerte: 500 µg/m 3 relevés sur 3 heures consécutives dans des lieux représentatifs de la qualité de l air sur au moins 100 km 2 ou une zone ou agglomération entière, la plus petite surface étant retenue. Valeurs limites limite horaire pour la protection de la santé humaine (valable jusqu en 2004) Percentile 50 des moyennes journalières Percentile 98 des moyennes journalières Période Fumées noires (FN) Valeur année tropique 80 µg/m 3 année tropique 250 µg/m 3 Percentile 50 des moyennes journalières hiver 130 µg/m 3 Dioxyde d azote (NO 2 ) et oxydes d azote (NOx) Valeurs limites toujours en vigueur d après la directive 80/779/CEE du 15 juillet 1980 A- Valeurs limites 1-valeur limite horaire pour la protection de la santé humaine 2-valeur limite journalière pour la protection de la santé humaine 3-valeur limite pour la protection des écosystèmes Période Valeur Nombre de dépassement s autorisés 1 heure 200 µg/m 3 18 fois par année civile 24 heures année civile et hiver 40 µg/m 3 NO 2 20 µg/m 3 NOx (équiv NO 2 ) Marge de dépassement 50 % lors de l entrée en vigueur diminuant le 01/01/2001 et ensuite tous les ans par tranche égale pour atteindre 0% le 01/01/ % lors de l entrée en vigueur diminuant le 01/01/2001 et ensuite tous les ans par tranche égale pour atteindre 0% le 01/01/2010 Date où la valeur limite doit être respectée 1 er janvier er janvier juillet

67 valeur limite horaire pour la protection de la santé humaine (valable jusqu en 2009) Percentile 98 des concentrations journalières Période Valeur année civile 80 µg/m 3 85/203/CEE du 27 mars 1985 Valeurs limites toujours en vigueur d après la directive B- Valeurs seuils 400 µg/m 3 relevés sur 3 heures consécutives, dans des lieux représentatifs de la qualité de l air sur au moins 100 km ou une zone ou agglomération entière, la plus petite surface étant retenue. Particules (PM10) Phase 1 Valeurs limites Période Valeur Nombre de dépassements autorisés Marge de dépassement Date où la valeur limite doit être respectée 1-valeur limite journalière pour la protection de la santé humaine 24 heures 50 µg/m 3 PM10 35 fois par année civile 50 % lors de l entrée en vigueur diminuant le 01/01/2001 et ensuite tous les ans par tranche égale pour atteindre 0% le 01/01/ er janvier valeur limite annuelle pour la protection de la santé humaine année civile 40 µg/m 3 PM10 50 % lors de l entrée en vigueur diminuant le 01/01/2001 et ensuite tous les ans par tranche égale pour atteindre 0% le 01/01/ er janvier 2015 Phase 2 1-valeur limite journalière pour la protection de la santé humaine 2-valeur limite annuelle pour la protection de la santé humaine 24 heures année civile 50 µg/m 3 PM10 20 µg/m 3 PM10 7 fois par année civile 1 er janvier er janvier 2010 Plomb Valeurs limites valeur limite annuelle pour la protection de la santé humaine Période Valeur année civile 0,50 µg/m 3 Nombre de dépassements autorisés Marge de dépassement 100 % lors de l entrée en vigueur diminuant le 01/01/2001 et ensuite tous les ans par tranche égale pour atteindre 0% le 01/01/2005 ou d ici le 1 er janvier 2010 à proximité immédiate de sources spécifiques qui sont notifiées à la Commission Date où la valeur limite doit être respectée 1 er janvier 2005 ou le 1 er janvier 2010 à proximité de sources industrielles spécifiques Dans ces cas, valeur limite=1µg/m 3 à compter du 01/01/

68 Valeur limite valeur limite annuelle pour la protection de la santé humaine Valeur limite valeur limite annuelle pour la protection de la santé humaine Période Benzène Valeur Nombre de dépassements autorisés Marge de dépassement année civile 5 µg/m 3 diminuant le 01/01/2006 et ensuite tous les ans de 1 µg/m 3 pour 5 µg/m le 13 décembre 2000 atteindre 0% le 01/01/2010 Période Monoxyde de carbone (CO) Valeur Nombre de dépassements autorisés Marge de dépassement 8 heures 10 mg/m 3 diminuant le 01/01/2006 et ensuite tous les ans de 2 µg/m 3 pour 6 µg/m le 13 décembre 2000 atteindre 0% le 01/01/2010 Ozone (O3) Date où la valeur limite doit être respectée 1 er janvier 2010 Date où la valeur limite doit être respectée 1 er janvier 2010 A- Valeurs cibles 1-valeur cible sur 8 heures pour la protection de la santé humaine 2-valeur cible pour la protection de la végétation Période Valeur Nombre de dépassements autorisés 8 heures 120 µg/m 3 25 jours par an moyenne calculée sur 3 ans AOT40 µg/m 3 mai-juillet moyenne 8h-20h calculée sur 5 ans (*) 2010 sera la première année où les valeurs cibles seront évaluées, sur les 3 ou 5 années suivantes Marge de dépassement Date où la valeur limite doit être respectée 1 er janvier 2010 (*) 1 er janvier 2010 (*) B- Objectifs à long terme 1-objectif à long terme pour la protection de la santé humaine 2- objectif à long terme pour la protection de la végétation Période Valeur Nombre de dépassements autorisés 8 heures 120 µg/m 3 aucun AOT40 mai-juillet 8h-20h Marge de dépassement Date où la valeur limite doit être respectée année µg/m 3 année 2020 Remarque : L AOT 40 est un indicateur qui permet de représenter les doses entraînant des pertes de rendement significatives au niveau de cibles végétales. Il traduit deux notions, qui combinées, amènent à observer des impacts sur la végétation : la notion de fortes concentrations et celle de cumul. L AOT 40 (Accumulative exposure Over a Threshold of 40 ppb) représente donc le cumul de toutes les concentrations horaires supérieures ou égales à 40 ppb (80 µg/m 3 ), aux heures ensoleillées du jour (entre 8h et 20h, heures légales) pendant la période de végétation. 68

69 C- Valeurs guides Période Valeur 1-valeur cible sur 8 heures pour la protection de la santé humaine 8 heures 110 µg/m 3 2-valeur cible pour la protection de la 1 heure 200 µg/m 3 végétation 24 heures 65 µg/m 3 Valeurs limites toujours en vigueur d après la directive 92/72/CEE du 21 septembre 1992 D- Seuil d information 180 µg/m 3 sur une heure E- Seuil d alerte 240 µg/m 3 sur une heure. La mise en œuvre de plans d action à court terme est effective lorsque le seuil d alerte est prévu ou dépassé pendant 3 heures consécutives. Les Recommandations de l Organisation Mondiale de la Santé (OMS) Les médecins de l Organisation Mondiale de la Santé ont établi, à partir d études fonctionnelles et épidémiologiques et pour une vingtaine de polluants, des concentrations seuils en dessous desquelles des risques pour la santé humaine n étaient pas à craindre en tenant compte des individus les plus sensibles : asthmatiques, jeunes enfants, personnes âgées Ces seuils sont donnés pour des périodes de mesures allant de quelques minutes à l année. Les Recommandations de l Organisation Mondiale de la Santé n ont aucun caractère obligatoire. Toutefois, elles ont servi de base à l écriture de la réglementation en matière de qualité de l air ambiant. Le tableau ci-dessous présente donc les valeurs guides relatives à la qualité de l air de l Organisation Mondiale de la Santé (critère 1999). 69

70 LES RECOMMANDATIONS DE L ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE Polluants classiques : valeurs recommandées pour la protection de la santé POLLUANT Particules en suspension (µg/m 3 ) SO 2 (µg/m 3 ) NO2 (µg/m 3 ) Pb (µg/m 3 ) O 3 (µg/m 3 ) CO (mg/m 3 ) RECOMMANDATIONS DE L OMS 125 sur 24 heures (1) 120 sur 24 heures (2) 70 sur 24 heures (3) 50 sur l année (1) 500 sur mn 125 sur 24 heures 50 sur l année 200 sur 1 heure 40 sur l année 0,5 sur l année 120 sur 8 heures 10 mg/m 3 sur mn 6 mg/m 3 sur 30 mn 3 mg/m 3 sur 1 heure 1 mg/m 3 sur 8 heures Source : GUIDELINES FOR AIR QUALITY, WHO, Geneva 2000 (1) les valeurs PARTICULES sont combinées aux valeurs SO2 : méthode «Fumées Noires» (coupure à environ 5 microns) (2) méthode Total Suspended Particules (TSP)-High Volume Sampler (3) fraction thoracique (diamètre de coupure égal à 10 microns) Source : ADEME/Observatoires et Réseaux de Mesure 70

71 Le décret n du 15 février 2002 et décret n du 12 novembre 2003 Au niveau français, les valeurs limites et seuils d information et d alerte sont fixés par décret. Les décrets portent généralement transposition des directives européennes en vigueur. Il existe en outre une spécificité de la réglementation française qui fixe, pour les polluants, des objectifs de qualité. Les décrets actuellement en vigueur au niveau national sont : - le décret n du 15 février 2002 portant transposition des directives n 1999/30/CE du Conseil du 22 avril 1999 et n 2000/69/CE du Parlement européen et du Conseil du 16 novembre 2000, et modifiant le décret n du 6 mai 1998 relatif à la surveillance de la qualité de l air et de ses effets sur la santé et sur l environnement, aux objectifs de qualité, aux seuils d alerte et aux valeurs limites, - le décret n du 12 novembre 2003 portant transposition de la directive 2002/3/CE du Parlement Européen et du Conseil du 12 février 2002 et modifiant le décret N du 6 mai 1998, relatif à la surveillance de la qualité de l air et de ses effets sur la santé et sur l environnement, aux objectifs de qualité, aux seuils d alerte et aux valeurs limites. Les tableaux suivants présentent les différentes normes résultant de ces décrets. Les définitions ci-dessous permettront de mieux interpréter les tableaux. Objectifs de qualité, un niveau de concentration de substances polluantes dans l atmosphère, fixé sur la base des connaissances scientifiques, dans le but d éviter, de prévenir ou de réduire les effets nocifs de ces substances pour la santé humaine ou pour l environnement, à atteindre dans une période donnée, Seuils d alerte, un niveau de concentration de substances polluantes dans l atmosphère au-delà duquel une exposition de courte durée présente un risque pour la santé humaine ou de dégradation de l environnement à partir duquel des mesures d urgence doivent être prises, Valeurs limites, un niveau maximal de concentration de substances polluantes dans l atmosphère, fixé sur la base des connaissances scientifiques, dans le but d éviter, de prévenir ou de réduire les effets nocifs de ces substances pour la santé humaine ou pour l environnement. Les conditions de température et de pression retenues sont : 293 K et 101,3 kpa. Dioxyde de soufre (SO2) Objectif de qualité Moyenne annuelle Valeurs limites A-Protection de la santé humaine Percentile 99.7 des concentrations horaires Percentile 99.2 des concentrations journalières Période de référence Valeur Année civile 50 µg/m 3 Année civile 2001 : 470 µg/m : 440 µg/m : 410 µg/m : 380 µg/m : 350 µg/m 3 Année Civile 125 µg/m 3 71

72 B-Protection des écosystèmes Moyenne annuelle Année Civile 20 µg/m 3 Moyenne hivernale Hiver (01/10 au 31/03) 20 µg/m 3 Seuil de recommandation et d information 1 heure 300 µg/m 3 Seuil d alerte 500 µg/m 1 heure dépassé pendant 3 jours consécutifs Dioxyde d azote (NO 2 ) Objectif de qualité Moyenne annuelle Valeurs limites Protection de la santé humaine Percentile 98 des concentrations horaires Percentile 99.8 des concentrations journalières Moyenne annuelle Seuil de recommandation et d information Seuil d alerte Période de référence Valeur Année civile 40 µg/m 3 Année civile : 200 µg/m 3 Année civile Année civile 2001 : 290 µg/m : 280 µg/m : 270 µg/m : 260 µg/m : 250 µg/m : 240 µg/m : 230 µg/m : 220 µg/m : 210 µg/m : 200 µg/m : 58 µg/m : 56 µg/m : 54 µg/m : 52 µg/m : 50 µg/m : 48 µg/m : 46 µg/m : 44 µg/m : 42 µg/m : 40 µg/m 3 1 heure 200 µg/m 3 1 heure 400 µg/m µg/m 3 le jour J si le seuil d information a été déclenché J-1 et J et risque de l être à J+1 Valeurs limites Protection de la végétation Moyenne annuelle Oxyde d azote (NO x ) Période de référence Année civile Valeur 30 µg/m 3 NO x (équivalent NO 2 ) Particules (PM10) Période de référence Valeur Objectif de qualité Moyenne annuelle Année civile 30 µg/m 3 Valeurs limites Année civile 2001 : 70 µg/m 3 72

73 Protection de la santé humaine Percentile 90.4 des concentrations horaires Moyenne annuelle Année civile 2002 : 65 µg/m : 60 µg/m : 55 µg/m : 50 µg/m : 48 µg/m : 46 µg/m : 44 µg/m : 42 µg/m : 40 µg/m 3 Ozone (O 3 ) Objectif de qualité Protection de la santé humaine Moyenne sur 8 heures Valeurs limites Protection de la végétation Moyenne horaire Moyenne journalière Seuil de recommandation et d information Seuil d alerte Période de référence Valeur 8 heures 110 µg/m 3 1 heure 24 heures 200 µg/m 3 65 µg/m 3 1 heure 180 µg/m 3 1 heure 1 er seuil : 240 µg/m 3 2 éme seuil : 300 µg/m 3 3 éme seuil : 360 µg/m 3 Monoxyde de Carbone (CO) Valeurs limites Protection de la santé humaine Moyenne annuelle Période de référence Valeur 8 heures 10 mg/m 3 Plomb (Pb) Objectif de qualité Moyenne annuelle Valeurs limites Protection de la santé humaine Moyenne annuelle Période de référence Valeur Année civile 0,25 µg/m 3 Année civile 2001 : 0,8 µg/m : 0,5 µg/m 3 Benzène Objectif de qualité Protection de la santé humaine Moyenne sur 8 heures Valeur limite Protection de la végétation Moyenne annuelle Période de référence Valeur Année civile 2 µg/m 3 Année civile : 10 µg/m : 9 µg/m : 8 µg/m : 7 µg/m : 6 µg/m : 5 µg/m 3 73

74 L arrêté du 8 juillet 2003 portant approbation du programme national de réduction des émissions de polluants atmosphériques (SO 2, NO x, COV, NH 3 ) Ce programme, établi en application de la directive européenne 2001/81/CE du 23 octobre 2001 dite directive NEC, a pour objectif la réduction des émissions de dioxyde de soufre (SO 2 ), d oxyde d azote (NOx), de composés organiques volatils (COV) et d ammoniac (NH3) afin de respecter à partir de 2010 les plafonds suivants exprimés en kilotonnes (kt), des émissions annuelles de polluants : SO2 NOx COV NH3 Plafonds d émission à respecter à partir de kt 810 kt kt 780 kt Emission en kt kt kt 795 kt Les Plans de Protection de l atmosphère doivent prendre en considération les dispositions du programme national de réduction des émissions de polluants. L arrêté fixe les mesures relatives à la réduction des émissions de SO2 ; NOx, COV, NH3. 74

75 DONNEES CITEPA* 97 INVENTAIRE D EMISSIONS DANS L ATMOSPHERE POUR L ANNEE 1994 POUR L ARRONDISSEMENT DE LILLE * Le rapport du Centre Interprofessionnel Technique d Etudes de la Pollution Atmosphérique présente un inventaire des émissions par catégories d émetteurs dans l atmosphère de la Région Nord Pas-de-Calais de 6 polluants(so2, NOx,COVnm, CO, NH3, et CO2). Avertissement : les informations contenues dans le présent rapport reflètent l état actuel des connaissances en ce qui concerne les émissions des substances étudiées dans l air. Elles s accompagnent d incertitudes parfois significatives dont il convient de tenir compte. Emissions de SO 2 par grand secteur (données 1994) Secteur Entité territoriale Arrondisse ment de Lille * Extraction et transformation d énergie Résid., tert., commerc., instit. Indust. et traitement des déchets Agriculture et sylviculture Transports routiers Transports non routiers Autres secteurs, nature compris TOTAL tonnes % tonnes % tonnes % tonnes % tonnes % tonnes % tonnes % tonnes % * Unité Urbaine de Lille + reste de l Arrondissement de Lille 75

76 Emissions de NO x par grand secteur (données 1994) Secteur Entité territoriale Arrondisse ment de Lille Extraction et transformation d énergie Résid., tert., commerc., instit. Indust. et traitement des déchets Agriculture et sylviculture Transports routiers Transports non routiers Autres secteurs, nature compris TOTAL tonnes % tonnes % tonnes % tonnes % tonnes % tonnes % tonnes % tonnes % Emissions de COV nm par grand secteur (données 1994) Secteur Entité territoriale Arrondisse ment de Lille Extraction et transformation d énergie Résid., tert., commerc., instit. Indust. et traitement des déchets Agriculture et sylviculture Transports routiers Transports non routiers Autres secteurs, nature compris TOTAL tonnes % tonnes % tonnes % tonnes % tonnes % tonnes % tonnes % tonnes % Emissions de CO par grand secteur (données 1994) Secteur Entité territoriale Arrondisse ment de Lille Extraction et transformation d énergie Résid., tert., commerc., instit. Indust. et traitement des déchets Agriculture et sylviculture Transports routiers Transports non routiers Autres secteurs, nature compris TOTAL tonnes % tonnes % tonnes % tonnes % tonnes % tonnes % tonnes % tonnes % Emissions de CO 2 par grand secteur (données 1994) Secteur Entité territoriale Arrondisse ment de Lille Extraction et transformation d énergie 10 3 % tonnes Résid., tert., commerc., instit tonnes % Indust. et traitement des déchets 10 3 tonnes % Agriculture et sylviculture 10 3 tonnes % Transports routiers 10 3 tonnes % Transports non routiers 10 3 tonnes % Autres secteurs, nature compris 10 3 % tonnes 10 3 tonnes TOTAL % 76

77 LE DIOXYDE SOUFRE SO 2 ORIGINE Combustion de combustibles fossiles : fuel ou charbon par les industries, le chauffage ou les véhicules diesels Industrie Répartition des sources du SO % Sources SO 2 Inventaire CITEPA 94 Résidentiel/tertiair e Agriculture 0.35% 22.34% 55.90% Transport Evolution annuelle des concentrations en SO2 µg/m Evolution des moyennes annuelles en SO2 de 1994 à

78 Le respect des Recommandations de l Organisation Mondiale de la Santé Objectif Protection de la santé Protection de la santé Valeurs à ne pas dépasser Moy horaire Moy journalière 350 µg/m3 125 µg/m3 Stations Nbre de moy hor 350 µg/m3 Nbre de moy journ 125 µg/m3 De proximité industrielle Haubourdin Wervicq Lille Faidherbe Total stations de prox Total stations de fond Le respect des Normes Européennes Sur les quatre années tropiques 94, 95, 96 et 97 (1 avril au 31 mars), les valeurs limites des directives CEE n ont pas été dépassées. La valeur guide annuelle (40 à 60 µg par m 3 ) n a pas non plus été dépassée. Par contre, on observe des dépassements de la valeur guide journalière plusieurs reprises: (100µg/m 3 ) à station Roubaix Haubourdin Baisieux Marcq Wervicq Armentières Lille Faidherbe Lille Fives Halluin Tourcoing V. d ASCQ Lille Montebello X X X X 0 0 Les cases X correspondent à la suppression de mesures Lomme Lille Liberté En 2002 et 2003, la valeur guide journalière n a pas été dépassée. 78

79 SO 2 et procédure d information et d alerte Stations Moyenne annuelle (en µg/m3) (Recommandation OMS : 50µg/m3) Nbre de moyennes horaires 600 µg/m3 (Recommandation OMS ) = nombre de dépassements de niveau d alerte Nbre de moyennes horaires 350µg/m3 (Recommandation OMS ) = nombre de dépassements de niveau d information Lille Liberté Z Lille Faidherbe Lille Montebello X X 0 0 X X 0 0 X X P Lille Fives Roubaix S Tourcoing Lomme Haubourdin V. d Ascq X X 0 0 X X 0 0 X X Marcq en B Armentières Wervicq-Sud Halluin Baisieux station de proximité industrielle Lille Faidherbe, Haubourdin, Wervicq Les cases X correspondent à la suppression de mesures Moyenne annuelle = Moyenne des moyennes annuelles des stations pour chaque zone Nombre total de dépassement du niveau d information ZPS Hors ZPS

80 Principales sources d émission, implantation des capteurs SO 2 d ATMO Nord Pas de Calais (janvier 2004) et nombre d heures de dépassements de niveau d information pour

81 LE DIOXYDE D AZOTE NO 2 ORIGINE Sources anthropiques : gaz d échappement des véhicules, installations de combustion. Sources naturelles : activité bactérienne, foudre Sources NO 2 Inventaire CITEPA 94 Répartition des sources de NOx Industrie Résidentiel/tertiaire Agriculture Transport 72.77% 15.25% 9.23% 2.75% Evolution annuelle des concentrations en NOx µg/m NO2 NO Evolution des moyennes annuelles en NO2 de 1994 à

82 Le respect des Recommandations de l Organisation Mondiale de la Santé Objectif Protection de la santé Protection de la santé Valeurs à ne pas dépasser Moy horaire 400 µg/m3 Moy journalière 150 µg/m3 Stations Nbre de moy hor 400 µg/m3 Nbre de moy journ 150 µg/m3 De proximité automobile (trafic) Lille Liberté Lille Pasteur Lille Montebello* 0 0 X X 1 0 X X Roubaix Serres Lille Faidherbe Total stations de prox Total stations de fond * La station de proximité automobile de Lille Montebello est fermée depuis 2000 Les cases X correspondent à la suppression de mesures Le respect des Normes Européennes En 1994, 1995 et 1997, les normes européennes ont été respectées. Ni les valeurs limites, ni les valeurs guides n ont été atteintes sur l ensemble des capteurs. En 1996, la valeur limite du percentile 98 n a pas été atteinte. Par contre, nous pouvons noter qu en 1996 les valeurs guides ont été dépassées dans trois stations du réseau : Marcq en Baroeul (16), Pasteur (19) et Faidherbe (24). En 2002, les valeurs guides ont été respectées sur l ensemble des stations. Par contre, elles ont été dépassées en 2003 sur la station de Lille Liberté. Percentile 98 Percentile 50 Maximum Norme Valeur limite /guide Valeur guide journalier 200 / Pasteur (19) - proximité Faidherbe (24) - proximité Marcq en Baroeul (16) - fond Lille Liberté - proximité Respect des directives européennes dans trois stations de proximité automobile et une station de fond sur Lille- Roubaix-Tourcoing 82

83 NO 2 et procédure d information et d alerte Stations Moyenne annuelle (en µg/m3) (Directive CEE : 50µg/m3) Nbre de moyennes horaires 400µg/m3 (Directive CEE ) = nombre d heures de dépassements de niveau 3 Nbre de moyennes horaires 200µg/m3 (Directive CEE ) = nombre d heures de dépassements de niveau Lille Liberté Z Lille Faidherbe Lille Montebello X X X X P Lille Pasteur Roubaix Serres S Lille Fives Roubaix Tourcoing * * Lomme Haubourdin * V. d Ascq Marcq en B Armentières Wervicq-Sud X X X X La Bassée Salomé Lesquin Halluin * Déplacement de la station en 2003 qui est passée en proximité automobile station de proximité automobile Les cases grisées correspondent à la création de nouvelles stations entre 1997 et 2002 Les cases X correspondent à la suppression de mesures Il n y a pas eu de moyennes horaires supérieures à 400 µg/m 3 en 2002 et Le décret du 15 février 2002 précise un objectif de qualité de 40 µg/m 3 en moyenne annuelle. Cet objectif n est pas atteint à Lille Liberté, Lille Pasteur et Roubaix Serres en 2002 et à Lille Liberté, Lille Faidherbe, Lille Pasteur, Roubaix Serres, Roubaix Château et Haubourdin en

84 Principales sources d émission, implantation des capteurs NO 2 d ATMO Nord Pas de Calais (janvier 2004) et nombre de dépassements de niveau d information pour

85 L OZONE O 3 ORIGINE L ozone est un polluant secondaire. Il n est pas émis directement par une source. Il résulte d une transformation photochimique de polluants primaires (oxydes d azote, composés organiques volatils). Ces composés précurseurs sont émis principalement par la circulation automobile et l industrie. Evolution annuelle des concentrations en ozone µg/m

86 Le respect des Recommandations de l Organisation Mondiale de la Santé Objectif Protection de la santé Protection de la santé Valeurs à ne pas dépasser Moy horaire 150 µg/m3 Moy Sur 8 heures 110 µg/m3 Stations Nbre de moy hor 150 µg/m3 Nbre de moy sur 8 heures 110 µg/m Roubaix Marcq en Baroeul Armentières Tourcoing Halluin Baisieux Salomé V. Ascq Lesquin Lomme (Les cases grisées correspondent à la création de nouvelles stations entre 1997 et 2002) Le respect des Normes Européennes Objectif Valeurs à ne pas dépasser Protection de la santé Information de la population Moy horaire 180 µg/m3 Protection de la santé Alerte à la population Moy horaire 360 µg/m3 Stations Nbre de moy hor 180 µg/m3 = conditions de déclenchement du niveau d information Nbre de moy hor 360 µg/m3 = conditions de déclenchement du niveau d alerte Roubaix Marcq Armentières Tourcoing Halluin Baisieux Salomé V. Ascq Lesquin Lomme

87 Stations Objectif Objectif de qualité Protection de la végétation Nbre de moy jour 65 µg/m3 = Moyenne annuelle (µg/m3) protection de la végétation Roubaix Marcq Armentières Tourcoing Halluin Baisieux Salomé V. Ascq Lesquin Lomme

88 Implantation des capteurs d ozone automatiques d ATMO Nord Pas de Calais (janvier 2004) et nombre d heures de dépassements de niveau d information pour 2002 x nombre de moyennes horaires de d'ozone supérieures à 180 µg/m3 station de mesure de l'arema mesurant l'ozone Wervicq 7 Halluin 6 Tourcoing 6 Armentières 3 Roubaix Serres Roubaix Centre 3 Marcq Haubourdin 8 8 Lille Liberté Lomme Lille Fives 8 Lille Pasteur Villeneuve d'ascq Lille Faidherbe 6 Lesquin 2 Baisieux 3 Salomé La Bassée 88

89 Les Poussières en Suspension PS (= poussières de taille inférieure à 10 micromètres) ORIGINE sources anthropiques : chauffages, industrie et transports (diesel) sources naturelles : érosion éolienne BILAN DES MESURES Evolution annuelle des concentrations en poussières µg/m3 PM Les poussières en suspension étaient jusqu en 1997 mesurées sur un seul site de fond. Les moyennes annuelles indiquent une légère baisse de la concentration en 1997 (24µg/m 3 ) par rapport à 1995 et 1996 (30 et 31 µg/m 3 ). Le respect des Normes Européennes Objectif Protection de la santé Protection de la santé Valeurs à ne pas Moy horaire Moy journalière dépasser 80 µg/m3 50 µg/m3 Stations Nbre de moy hor 80 µg/m3 Nbre de moy jour 50 µg/m Lille Fives Lille Faidherbe Marcq en Baroeul 99* * 5 8 Tourcoing Lomme La Bassée * mesures réalisées à partir du mois de juin seulement 89

90 Les Composés Organiques Volatils COV quelques exemples: benzène, toluène, xylène, HAP, aldéhydes, cétones Ce sont des composés photochimiquement actifs ORIGINE sources anthropiques : combustion incomplète des carburants, stockage d hydrocarbures, utilisation de solvants sources naturelles : Forêts (terpènes), prairies (esters) Transport Résidentiel tertiaire Industrie Agriculture 1,1% 25,2% 40,5% Sources COV nm Inventaire CITEPA 94 33,2% Objectif Valeurs à ne pas dépasser Stations Objectif de qualité Moyenne annuelle de 2 µg/m3 Nbre de moy hor 80 µg/m Lille Liberté V. Ascq* 1.1 * Moyenne obtenue sur l année tropique soit du 1 avril 2003 au 31 mars

91 Les Oxydes de carbone : CO et CO2 ORIGINE CO : provient de la combustion incomplète des combustibles et des carburants CO2: produit final de combustion de tout combustible carboné. C est un gaz à effet de serre. Sources CO Inventaire CITEPA 94 Arrondissement de Lille Sources CO2 Inventaire CITEPA 94 Arrondissement de Lille 1,1% 0,5% 31,5% 44,7% 30,0% 2,2% 65,2% 24,8% Transport Industrie Résidentiel Tertiaire Agriculture Transport Industrie Résidentiel Tertiaire Agriculture 91

92 Les émissions de gaz à «effet de serre» : une contribution locale à un phénomène global Par définition, les villes concentrent populations et activités engendrant des sources de pollution multiples. C est ainsi fort logiquement que les métropoles ont été désignées comme principales émettrices de gaz à effet de serre de la planète lors de la Conférence de Kyoto en Il est nécessaire de rappeler que l effet de serre assuré principalement par la vapeur d eau et le dioxyde de carbone (CO2) limite la déperdition d énergie de l atmosphère par absorption du rayonnement infrarouge terrestre. Ainsi constitue-t-il un élément important du système énergétique terre-atmosphère. Le rejet massif de gaz tel le CO 2 ou le méthane (CH 4 ) entraîne un effet de serre additionnel responsable, à court terme, de nombreux changements climatiques supposés. Ainsi, le G.I.E.C. (Groupe d Experts Intergouvernemental sur l Evolution des Climats) envisage à l horizon 2030, à partir de modèles, un cortège de conséquences environnementales graves (élévation de la température moyenne de 1 C à 6 C, augmentation du niveau de la mer de 6 cm par décennie, une fréquence plus élevée de cyclones ). Ces modèles n intègrent pas tous les paramètres (influence de la couche nuageuse, agitation atmosphérique ). En outre, la capacité des puits de CO2 est encore mal connue (océans, grandes forêts ). Aussi est-il aujourd hui délicat d affirmer que la température va augmenter à telle échéance et quelles en seront les conséquences. Toutefois, devant cette forte présomption de réchauffement climatique, il est indispensable d appliquer le principe de précaution et ainsi de réduire les émissions de gaz à effet de serre additionnel. Bien que Métropole de taille humaine, la Communauté Urbaine de Lille participe à son échelle à l augmentation de la concentration de ces gaz dans l atmosphère. En effet, ce sont près de 5, tonnes de CO 2 qui ont été rejetées en 1994 et plus de tonnes de CH 4 en 1990 sur l arrondissement de Lille (données du CITEPA). Les trois principales sources de CO2 identifiées sont le chauffage urbain, les transports et l industrie. Rechercher la baisse globale des émissions de CO2, c est mettre en place des actions d orientation énergétique exemplaires et démonstratives concernant ces trois secteurs. Ainsi des mesures peuvent être prises en faveur d un mode de chauffage urbain plutôt qu un autre (ex : développement des cultures énergétiques). De même, une démarche incitative auprès des propriétaires de flotte automobile pour l acquisition de voitures propres et peu consommatrices d énergie est à développer. Enfin, une recherche de valorisation de la matière organique des déchets et des boues des stations d épuration par un retour dans le circuit économique est à favoriser. Ainsi, la CUDL utilise du biogaz produit à partir des boues issues de la station de Marquette comme carburant des bus urbains. Elle contribue de cette façon à la réduction de la consommation de l énergie fossile. Avec ce type de démarche, Lille Métropole tente à l échelle locale de ne pas aggraver un phénomène d échelle globale. 92

93 17 années de mesures des métaux lourds et des Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques sur l agglomération lilloise SOURCES ET EVOLUTION (JUILLET 2002) DES CONCENTRATIONS DE CD, NI, AS, PB, ZN, CU, MN, V DE 1984 A 2001 Ce travail a fait l objet de la rédaction d une publication Surveillance effectuée en partenariat et avec le soutien de : avec Définition, effets sur la santé et sources Les métaux lourds ont une densité supérieure à 5 g/cm 3 et se présentent généralement (sauf Hg) fixés sur de très fines particules (suies, particules terrigènes) transport sur de longue distance pénétration dans les poumons Toxicité élevée pour la plupart : - plomb et mercure: neurotoxique - nickel, arsenic, cadmium : cancérigènes - manganèse : troubles du comportement à forte dose L action des métaux lourds sur la santé humaine est lente aussi les valeurs limite porteront sur l année civile (la réglementation sur les métaux est en cours d élaboration). Les métaux lourds proviennent principalement de certains procédés industriels, de l incinération des déchets ménagers et de la combustion des combustibles fossiles. Le cuivre provient majoritairement de la dégradation des caténaires ferroviaires. Dans la région Nord-Pas de Calais, les secteurs industriels du littoral et du bassin minier sont les principaux émetteurs (cf. carte). Le rôle de l AREMA et de l Institut Pasteur de Lille L Institut Pasteur débutait en 1984 la surveillance des métaux présentant un risque sanitaire. Le partenariat avec l AREMA est amorcé dès 1994 et en 1996, afin de relier les mesures de 93

94 métaux aux mesures en continu des polluants gazeux effectuées par le réseau, 3 des 4 sites de mesure sont implantés dans les stations fixes de l AREMA. Désormais, l AREMA est responsable des prélèvements et de la diffusion des résultats et l Institut Pasteur reste le prestataire retenu pour la partie analytique. Les principaux enseignements de l étude Les métaux se trouvent majoritairement dans les poussières inférieures à 10 µm (96% pour le Cadmium, 87% pour le Cuivre, 77% du plomb, 63% du Manganèse). Le traitement statistique des données (Coefficients de corrélation, Analyse en Composantes Principales) a permis de déterminer l origine des métaux lourds mesurés sur la métropole lilloise : en plus de la pollution locale induite par le trafic automobile et les rejets industriels de l agglomération lilloise s ajoute occasionnellement et en forte quantité un apport industriel extérieur originaire du bassin minier et du littoral. Le cuivre a quant à lui un comportement singulier (impact du trafic ferroviaire). Les sources de métaux en 2000 dans la Région Nord-Pas de Calais : Fonds cartographiques : AddressMap -Géocode IGN/ADDE. Conception & Réalisation cartographiques : ATMO Nord-Pas de Calais L agglomération lilloise se caractérise par un fond de pollution automobile assez important. Au niveau industriel, il reste quelques émetteurs de métaux sur Lille (fabrique de batterie, usine de traitement de surface). Les chaufferies urbaines n utilisent le charbon qu en appoint lors des périodes de forte demande. Globalement, la 94 pollution industrielle est faible.

95 Baisse importante des concentrations de métaux lourds dans l air ambiant : de moins 50 à 95% (d après les mesures effectuées à Lille depuis 1984 sur les particules totales en suspension) la diminution progressive des teneurs en plomb dans l essence se vérifie parfaitement sur les concentrations rencontrées dans l atmosphère lilloise maintenant largement en dessous de la valeur limite (fixée à 500 ng/m3 en moyenne sur l année par la directive 99/30/CEE). la disparition de sources fixes de métaux lourds ces dernières années sur l agglomération lilloise (sidérurgie, centrales thermiques et incinérateurs au début 1998, ) ainsi que l évolution de la réglementation expliquent cette diminution. Les stations présentant les plus fortes concentrations sont les stations influencées par le trafic automobile (Lille Pasteur et Loos). La métropole lilloise n étant pas soumise directement à de grosses sources industrielles, les concentrations sont influencées par les émissions automobiles (bon nombre des métaux lourds sont présents en quantité plus ou moins importante dans les carburants). La métropole lilloise respecte les valeurs limite proposées par le projet de directive. Les concentrations se situant le plus souvent en dessous du seuil d évaluation bas (40% de la valeur limite). Le dispositif actuel de surveillance peut donc être allégé : 4 stations jusqu en station en stations 1 semaine sur 2 à partir de 2004 Le nouveau système de prélèvement permet : de piéger les particules fines les plus dangereuses pour la santé ; d assurer la maîtrise du débit prélevé. 95

96 Evolution des concentrations des métaux de 1984 à 2001 Valeur limite à ne pas dépasser selon le projet de directive Concentration en ng/m Evolution des teneurs en cadmium sur l'ensemble du réseau concentration en ng/m Evolution des teneurs en plomb sur l'ensemble du réseau Pasteur Loos Marquette Marcq Roubaix Pasteur Loos Marquette Marcq Roubaix Concentration en ng/m Moyennes hebdomadaires de nickel de 1997 à Semaines Lille Fives Conce ntration en ng/m Moyennes hebdomadaires de l'arsenic de 1997 à Semaine Fives C oncentration en Zinc, C uivre et M anganèse à Lille P asteur (ng/m 3) Z in c C u iv re M a n ga n èse

97 SOURCES ET EVOLUTION (JUIN 2003) DES CONCENTRATIONS DE HYDROCARBURES AROMATIQUES POLYCYCLIQUES Qu est-ce que les HAP? Les Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP) sont un groupe d une dizaine de composés constitués d au moins deux noyaux benzéniques accolés et issus de processus de combustion. Ils sont connus pour leur toxicité et plus particulièrement pour leur contribution dans l apparition de cancer. C est ce qui a amené l Union Européenne à réfléchir pour élaborer une norme pour la surveillance de ces composés qui sera intégrée dans la directive cadre 96/62/CE du 27 septembre 1996 ainsi qu une directive fille. Elle prévoit une valeur cible pour le Benzo[a] pyrène (Indicateur reconnu de la famille des HAP) de 1 ng/m 3 en moyenne annuelle. Par anticipation de la directive fille relative aux métaux lourds et HAP et de sa norme, une phase pilote de surveillance des HAP a été initiée en France avec la collaboration de diverses AASQA. L étude portait sur : 2 STATIONS de mesure permanente des HAP Un DISPOSITIF de PRELEVEMENT correspondant au projet de nome a été utilisé. A noter que l AREMA mesure les HAP depuis 1984 en partenariat avec l Insitut Pasteur de Lille (même organisation que pour les métaux). Pour les prélèvements antérieurs à 2002, la méthode de prélèvement n est pas normée. 12 HAP sont recherchés sous forme particulaire sur filtre en fibre de quartz : Fluoranthène, Benzo(b)fluoranthène, Benzo(a)anthracène, Benzo(ah)anthracène, Benzo(k)fluoranthène, Benzo(a)pyrène, Benzo(ghi)perylene, indeno(1,2,3-cd) pyrène, Anthracène, Chrysène, Phénanthrène, Pyrène. 4 HAP sont recherchés simultanément sous forme gazeuse adsorbés sur des mousses en polyuréthane : fluoranthène, l anthracène, le phénanthrène et le pyrène Le bilan de l étude est le suivant : COMPOSES DETECTES L ensemble des composés visés par l étude ont été détectés que ce soit en phase gaz ou en phase particulaire. Pour les 4 composés analysés à la fois en phases gaz et particulaire, ils se retrouvent majoritairement dans la phase gazeuse, les plus légers (phénanthrène et anthracène) étant presque exclusivement sous forme gazeuse alors que les plus lourds (fluoranthène et pyrène) d entre eux sont environ à 80% dans cette phase. Il semble donc important de prélever la phase gazeuse. Le B(a)Pyrène est très bien corrélé avec l ensemble des HAP : il est un excellent indicateur de la famille des HAP. CONCENTRATIONS MOYENNES-TENDANCE DEPUIS 1990 : Nous nous attacherons uniquement à la phase particulaire soumise à réglementation : Les résultats sont présentés sous 2 graphiques : en effet, la méthode de prélèvement ayant été radicalement modifiée (type de préleveur et fréquence) en 2002, nous avons souhaité distinguer les 2 séries de données (graphiques 1 et 2). Sur les graphiques, le projet de valeur cible de 1ng/m3 a été représenté en un trait rouge gras. 97

98 Prélèvement: Institut Pasteur Site Pasteur moyennes annuelles ng/nm3 4,00 3,00 2,00 1,00 0,00 Evolution des HAP de 1990 à ,00 10,00 5,00 0,00 HAP total ng/nm3 Fluoranthène B(b) fluoranthène B(k) fluoranthène B(a)pyrène B(ghi)perylène Indénopyrène HAP total 2,50 HAP particulaires concentrations en ng/nm3 2,00 1,50 1,00 0,50 0,00 Fluoranthène B(b)fluoranth B(a)anthracène B(ah)anthracène B(k)fluoranth B(a)pyrène B(ghi)perylene indenopyrene Anthracène Chrysène 2002 Pasteur 2003 Pasteur 2002 Marcq 2003 Marcq Phénanthrène Pyrène Depuis 1990, la tendance est plutôt à la baisse avec toutefois une remontée des concentrations constatée en 2001 ce qui est aussi le cas des oxydes d azote. L année 2003 a été marquée par la hausse des moyennes annuelles de l ensemble des composés recherchés par rapport à Pour le BaP, la moyenne obtenue au cours des deux dernières années dépasse le seuil d évaluation de 1 ng/m 3 à Marcq. En période de pointe de pollution, les HAP sont parfois bien corrélés avec les polluants classiques comme les oxydes d azote et anti-corrélés avec l ozone polluant très oxydant qui transforme les HAP en d autres composés chimiques comme les diacides, quinones ou cétones et qui peuvent avoir un impact plus important sur la santé que les HAP initiaux. L évolution des HAP est influencée de façon évidente par les saisons (coefficient de corrélation meilleur sur la période hivernale) : Les niveaux de concentrations sont moins importants en période estivale qu en hiver. Ils peuvent en effet réagir avec les rayons UV et se décomposer sous l effet de la température. 98

99 Evolution des teneurs en retombées sédimentables et Fumées Noires Ecole des Mines de Douai La mesure des particules fines par la méthode des fumées noires (AFNOR NF X ) ne sera pas retenue à terme par la directive européenne sur les particules en suspension. Cependant, les épidémiologistes au niveau européen sont néanmoins favorables au maintien de cette méthode pour assurer la continuité de l'historique de ce type de mesures qui donne des corrélations significatives dans la cadre de leurs enquêtes. La directive européenne suggère donc de conserver les stations existantes jusqu'à l'année 2005 si les données sont significatives. De ce fait, les appareils de la partie est du réseau ont été arrêtés à la fin de l année Le tableau 1 liste les stations en fonctionnement en 2004 pour la zone du PPA de Lille. Tableau 1: le réseau de mesure Dépt Zone VILLE 59 Métropole de Lille, Roubaix et Tourcoing LA MADELEINE CROIX WATTRELOS Le tableau 2 indique le type des sites où se situent les stations de mesure. Sites de mesure LA MADELEINE CROIX WATTRELOS Tableau 1 : descriptif des stations Descriptifs Urbain, à trafic automobile important Echantillonnage au 2 ème étage, Locaux de la police municipale. Urbain de fond, trafic très faible Echantillonnage RdC Arrière parc de l'hôtel de Ville Urbain de fond, trafic moyen Salle se sport en centre ville La figure suivante montre que les valeurs de fumées noires sont très faibles pour les 3 stations, et ne subissent pas les fluctuations saisonnières liées au chauffage urbain à Croix et à Wattrelos. La station de La Madeleine sous l influence d un trafic automobile a enregistré des valeurs un peu supérieures. 99

100 La valeur limite annuelle de 40 µg/m 3 fixé par la directive européenne n'a pas été dépassée, même en valeur journalière dans aucune de ces 3 stations. Cette station a été arrêtée fin octobre Figure : fumées noires dans la métropole lilloise en 2004 Résultats des mesures de retombées sédimentables Evolution des retombées sédimentables totales de 1986 à 2004 Le réseau de jauges d'owen géré par l'ecole des Mines de Douai est constitué de 12 jauges réparties sur l ensemble de la région. Les jauges de : Saint-Saulve - Boulogne - Calais - Courcelles-les-Lens Haubourdin - Saint-Laurent-Blangy - Wasquehal - Maulde Dunkerque - Fort- Mardyck - Lille et Douai-Dorignies (depuis 2000). Les figures suivantes présentent les évolutions des moyennes annuelles des 11 jauges d'owen du réseau régional de 1986 à 2004, plus celle de Douai-Dorignies qui a été installée en Les sites les moins exposés où les moyennes annuelles maximales des retombées totales sont inférieures à 600 mg/m 2 /jour 100

101 Figure : sites soumis à une pollution de fond Le site de Lille (barres claires) en plein cœur de l'agglomération et non exposé à des sources industrielles, situe le niveau d'ensemble d'exposition de la métropole, qui apparaissant en baisse continuelle ces dernières années a augmenté - en 2002 à cause de retombées importantes de sulfates et de chlorures en juillet et en août, - en 2004 à cause de retombées importantes de chlorure de calcium en août et de retombées insolubles en avril, mai, août et septembre. Les sites moyennement exposés où les moyennes annuelles maximales des retombées totales sont comprises entre 600 et 800 mg/m 2 /jour Figure : sites soumis à une pollution moyenne La commune de Wasquehal (barres pleines) a été soumise à des émissions d'une usine d'incinération jusqu'à A part 1990 et 1991 où les niveaux mesurés étaient élevés, les valeurs assez stables et du même ordre de grandeur qu'à Lille (figure ci-dessus) montrent que l'industrie proche n a pas induit de retombées notables. Dans ce nouveau contexte dû à l arrêt de l incinérateur, le collecteur a été déplacé en 2000 depuis la mairie vers l école du quartier Noir-Bonnet. 101

102 102

103 PARTIE 4 Bilan des émissions atmosphériques de la zone du Plan de Protection de l'atmosphère de Lille

104 1 Introduction Pour chaque polluant traité, un bilan communal et une carte spatialisée des émissions (résolution 1*1 km ²) annuelle sont présentés. Les polluants sont les suivants : le dioxyde de soufre (SO 2 ), les oxydes d'azotes (NOx), les Composés Organiques Volatils Non Méthaniques totaux (COVNM), le dioxyde de carbone (CO 2 ), le plomb (Pb), le cadmium (Cd), le mercure (Hg), les poussières totales en suspension (TSP), le benzène (C 6 H 6 ), les hydrocarbures aromatiques polycycliques totaux (HAP) et les dioxines. 2 Caractéristiques générales de l'inventaire et du cadastre 2.1 Échelle spatiale L'inventaire est élaboré sur l'ensemble du territoire de la région Nord Pas de Calais. La résolution spatiale est directement liée au niveau de finesse des données qui ont servi au calcul des émissions. Les industriels soumis à la TGAP sont référencés par site avec, lorsqu'elles sont disponibles, les coordonnées précises des cheminées. Sinon ce sont les coordonnées du centre de la commune sur laquelle réside l'établissement qui sont retenues. Dans le cas des transports, les données sont issues de la BD CARTO et sont traitées linéairement lorsque les trafics qui sont associés aux tronçons sont connus. Pour le reste des émissions, le traitement est surfacique et les données structurant le calcul des émissions ont, au moins, la résolution communale. Afin d'homogénéiser les émissions de résolutions différentes, une projection est effectuée sur une grille représentant la région. Cette grille peut avoir des caractéristiques de forme et de taille variables. Pour les cartes de ce rapport, notre choix s'est porté sur une grille composée de mailles carrées d'un kilomètre de coté. 2.2 Échelle temporelle L'année référence choisie pour la réalisation du cadastre est l'année 2002 pour l'industrie et 2001 pour le transport routier. Comme pour la résolution spatiale, ces références dépendent directement de l'année de référence des données de base ayant contribuées au calcul des émissions. Les bases les plus anciennes sont celle issues du recensement général de la population (1999). L'unité temporelle utilisée au jour de l'écriture de ce rapport est l'année. L'inventaire reste néanmoins suffisamment souple pour permettre des résolutions beaucoup plus importantes. La résolution horaire, journalière ou mensuelle peut donc être envisagée pour les utilisations futures du cadastre. Un approfondissement bibliographique permettra de mettre au point des profils temporels et de les exploiter. 2.3 Choix des substances prises en compte Comme explicité dans la première partie, le choix des substances dépend des objectifs ou de l'impact que l'on souhaite étudier. Dans notre cas, les substances ont été choisies soit pour leurs qualités de polluants réglementés soit pour leurs effets connus sur la santé. D'autres paramètres ont été pris en compte comme l'existence ou non de facteur d'émission dans la littérature. 104

105 La liste des polluants choisis est exposée ci-dessous, classée selon les effets de chaque substance : Effet de serre : Dioxyde de carbone (CO 2 ), le méthane (CH 4 ), et le protoxyde d'azote (N 2 O). Acidification, eutrophisation, photochimie : Le dioxyde de soufre (SO 2 ), le chlorure d'hydrogène ou plus communément l'acide chlorhydrique (HCl), les oxydes d'azote (NOx), l'ammoniac (NH 3 ) ainsi que les composés organiques volatils non méthaniques totaux. Pour cette dernière classe de substances les profils élaborés par l'ier pour l'ademe nous ont permis d'identifier plus de 300 substances dont le benzène. Métaux lourds : Les métaux lourds considérés sont le plomb (Pb), le zinc (Zn), le mercure (Hg), ainsi que le Cadmium(Cd). Produits organiques persistants (POP) : Les POP considérés sont les polychlorodibenzodioxines et polychlorodibenzofurane totaux (PCDD/PCDF) ainsi que les Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP) totaux. Poussières : Sont considérées les poussières totales en suspension (PTS) ou plus communément TSP. 2.4 Choix des émetteurs pris en compte Secteur de l'industrie manufacturière (IM) Ce secteur regroupe toutes les entreprises qui produisent des biens. Les émissions issues de ce secteur proviennent de la consommation de combustibles fossiles utilisés dans les procédés de production et de l'utilisation de solvants Secteur résidentiel tertiaire et commercial (RT) Ce secteur d'émetteur regroupe les émissions liées aux consommations d'énergie pour le chauffage des logements, des locaux, des équipements publics, des locaux commerciaux, ainsi que la production d'eau chaude sanitaire, la cuisson et l'utilisation de solvants domestiques Secteur du traitement de l'énergie (TE) Ce secteur regroupe les installations de production de l'énergie qui utilisent soit les combustibles fossiles, soit les déchets domestiques ou industriels. La plus grande partie des émetteurs de cette catégorie sont surveillés par la DRIRE et sont traités ponctuellement. On y retrouve, entre autre, les chaufferies urbaines, les centrales thermiques, les stations de compressions, ainsi que les unités de stockage et de distribution de carburant Secteur des transports routier (TR) Sont traités, dans cette catégorie, les émissions dues à l'utilisation des véhicules terrestre motorisés. On distingue dans cette catégorie une partie des émissions sous forme linéaire entre les unités urbaines et une partie diffuse à l'intérieur de ces dernières Secteur des autres transports (AT) Cette catégorie d'émetteur recense les émissions des transports autres que terrestre. On y retrouve les émetteurs dus au trafic maritime, fluvial, ou ferroviaire. Les émissions du trafic aéroporté n'ont pas été traitées par manque d'informations Secteur de l'agriculture et de la sylviculture (AS) Sont pris en compte dans ce secteur, les émissions liées à l'élevage, à l'utilisation d'engrais, à l'utilisation de tracteurs et aux chaudières utilisées dans les exploitations. 105

106 2.4.7 Secteur du biogénique (BI) Il s'agit des émissions liées à la végétation, aux zones humides (marécages) et à la transformation de l'azote dans les terres non agricoles. 3 Principe de l élaboration de l inventaire Le principe méthodologique général repose sur l équation de base : E = A * Fem où E est l émission (ou flux d émission) A est l activité des émetteurs F em est un facteur unitaire d émission Pourquoi exprimer l émission sous la forme d un produit et non pas directement? Bien souvent, l émission d un procédé dépend de l activité qu il réalise. Par exemple, l émission d une centrale thermique va dépendre de son régime de fonctionnement : en période d activité réduite comme en été, elle émettra moins que lorsqu elle fonctionne à plein régime. Il est plus simple et plus contrôlable de définir un facteur d émission à fonction réduite et un facteur d émission en pleine charge. Du point de vue de chaque procédé, il est également plus logique de considérer que les émissions sont proportionnelles aux régimes de fonctionnement regroupés sous la dénomination activité. De plus, cela permet de prendre en compte des variations d activités au cours du temps, ce qui est important notamment pour l étude de scénario d émission. Par exemple, pour le trafic automobile, les États Européens ont pris des dispositions réglementaires de façon à limiter les émissions automobiles à la source (introduction des catalyseurs). Mais dans le même temps, l activité (ici le kilométrage parcouru) a fortement augmenté ce qui a retardé les effets bénéfiques de cette réduction sur la qualité de l air. Ici, la hausse de l activité A a compensé la baisse de l émission unitaire Fem, ce qui s est traduit par des émissions relativement constantes. Dans l étude de scénario de prévision des émissions ou de stratégie de réduction, il est important de pouvoir distinguer la contribution des émissions unitaires de celle de l activité car les mesures politiques prises peuvent porter tantôt sur l une (par exemple, obligation du catalyseur sur les véhicules), tantôt sur l'autre (par exemple, interdiction de circulation des véhicules sans pastille verte). 4 Synthèse des émissions régionales Le tableau suivant présente le bilan des émissions de polluants atmosphériques dans le Nord - Pas de Calais. Substances Émissions annuelles source : EMD / ATMO NPDC Unités CO Tonnes /an CO Tonnes /an SO Tonnes /an NOX Tonnes /an COV Tonnes /an TSP Tonnes /an CD 3700 Kilogrammes /an DXN 67 Grammes / an HAP 1395 Kilogrammes /an C6H6 894 Tonnes /an PB 54 Tonnes /an HG 2104 Kilogrammes /an 106

107 5 Données de l'inventaire sur la zone du PPA de Lille 5.1 Préambule Pour chaque polluant est présenté une carte spatialisée des polluants annuelle sur la zone du PPA, un tableau présentant la part des émissions des grands groupes d'émetteurs par rapport aux émissions régionales de ces mêmes groupes, ainsi qu'un tableau des émissions communales. 5.2 Avertissement L'inventaire des émissions est référencé pour l'année 2002 concernant les émissions provenant de l'industrie manufacturière. Depuis cette date, un certain nombre d'établissement se sont créés ou ont disparus, il convient donc d'être très vigilant quant aux interprétations des résultats chiffrés. Concernant les polluants Hg et Dioxines, les difficultés de collectes d informations fiables, ainsi que l état parcellaire de la base de données, nous conduisent à ne considérer ces cartes d émissions que de manière indicative sur la position et l évolution possibles de ces niveaux de pollution. 5.3 Le monoxyde de carbone (CO) Les émissions de monoxyde de carbone de la zone représentent 21,7 % des émissions régionales totales. Classe d'émetteur Part du type d'émetteur / Région en % Agriculture Autres Transports 2.40 Biogénique Aucun rejet pour ce secteur Industrie manufacurière Résidentiel Tertiaire Transformation de l'énergie Transport Routier

108 5.3.1 Bilan communal des émissions de CO Code Émissions de CO Part / zone PPA Part / Région COMMUNE COMMUNE (Kg/an) en % en % VILLENEUVE-D'ASCQ 3.85E ANSTAING 6.59E ARMENTIERES 1.18E BAISIEUX 7.11E LA BASSEE 6.07E BEAUCAMPS-LIGNY 4.70E BONDUES 6.69E BOURGHELLES 6.13E BOUSBECQUE 1.61E BOUVINES 1.42E CAPINGHEM 1.20E LA CHAPELLE-D'ARMENTIER 3.46E CHERENG 4.65E COMINES 4.39E CROIX 8.28E CYSOING 2.84E DEULEMONT 8.10E EMMERIN 2.25E ENGLOS 1.48E ENNETIERES-EN-WEPPES 3.91E ERQUINGHEM-LE-SEC 1.85E ERQUINGHEM-LYS 5.82E ESCOBECQUES 1.28E FACHES-THUMESNIL 7.02E FOREST-SUR-MARQUE 5.04E FOURNES-EN-WEPPES 1.38E FRELINGHIEN 1.27E FRETIN 2.65E GRUSON 4.67E HALLENNES-LEZ-HAUBOURD 2.76E HALLUIN 8.97E HANTAY 3.14E HAUBOURDIN 9.94E HEM 6.58E HERLIES 1.06E HOUPLIN-ANCOISNE 1.94E HOUPLINES 1.03E ILLIES 8.82E LAMBERSART 1.49E LANNOY 7.08E LEERS 1.08E LESQUIN 1.13E LEZENNES 2.60E LILLE 1.41E LINSELLES 8.49E LOMPRET 8.88E LOOS 1.52E LOUVIL 7.01E LYS-LEZ-LANNOY 6.54E LA MADELEINE 1.73E MARCQ-EN-BAROEUL 2.25E MARQUETTE-LEZ-LILLE 4.40E MARQUILLIES 3.99E MONS-EN-BAROEUL 1.06E MOUVAUX 1.19E NEUVILLE-EN-FERRAIN 4.35E NOYELLES-LES-SECLIN 5.28E PERENCHIES 2.81E PERONNE-EN-MELANTOIS 1.61E PREMESQUES 1.86E QUESNOY-SUR-DEULE 6.44E RONCHIN 1.32E RONCQ 1.18E ROUBAIX 8.04E SAILLY-LEZ-LANNOY 6.19E SAINGHIN-EN-MELANTOIS 6.73E SAINGHIN-EN-WEPPES 1.78E SAINT-ANDRE-LEZ-LILLE 9.76E SALOME 1.32E SANTES 1.05E SECLIN 2.23E SEQUEDIN 7.03E TEMPLEMARS 1.76E TOUFFLERS 2.28E TOURCOING 5.35E TRESSIN 1.50E VENDEVILLE 2.85E VERLINGHEM 2.32E WAMBRECHIES 4.75E WARNETON 2.38E WASQUEHAL 1.51E WATTIGNIES 1.01E WATTRELOS 1.61E WAVRIN 3.33E WERVICQ-SUD 1.64E WICRES 2.16E WILLEMS 7.65E SOMME 8.66E Émission totales région 3.99E+08 % zone PPA/région 21.7% 108

109 5.3.2 Carte des émissions spatialisées de CO 109

110 5.4 Le dioxyde de carbone (CO 2 ) Les émissions de dioxyde de carbone de la région représentent 22 % des émissions régionales. Classe d'émetteur Part du type d'émetteur / Région en % Agriculture Autres Transports 1.19 Biogénique 1.14 Industrie manufacurière Résidentiel Tertiaire Transformation de l'énergie Transport Routier Carte des émissions spatialisé de dioxyde de carbone (CO 2 ) 110

111 5.4.2 Bilan communales des émissions de CO 2 Code Émissions de Part / zone PPA Part / Région COMMUNE COMMUNE CO2 (Kg/an) en % en % VILLENEUVE-D'ASCQ 2.60E ANSTAING 6.18E ARMENTIERES 9.20E BAISIEUX 2.37E LA BASSEE 2.26E BEAUCAMPS-LIGNY 7.72E BONDUES 6.44E BOURGHELLES 5.19E BOUSBECQUE 4.06E BOUVINES 3.51E CAPINGHEM 1.15E LA CHAPELLE-D'ARMENTIERES 9.60E CHERENG 1.69E COMINES 3.35E CROIX 4.92E CYSOING 1.22E DEULEMONT 7.78E EMMERIN 9.81E ENGLOS 1.64E ENNETIERES-EN-WEPPES 4.09E ERQUINGHEM-LE-SEC 1.37E ERQUINGHEM-LYS 2.38E ESCOBECQUES 9.24E FACHES-THUMESNIL 4.67E FOREST-SUR-MARQUE 3.62E FOURNES-EN-WEPPES 1.10E FRELINGHIEN 1.26E FRETIN 3.08E GRUSON 3.75E HALLENNES-LEZ-HAUBOURDIN 1.85E HALLUIN 6.10E HANTAY 2.19E HAUBOURDIN 1.53E HEM 5.74E HERLIES 8.50E HOUPLIN-ANCOISNE 1.15E HOUPLINES 3.32E ILLIES 1.75E LAMBERSART 7.61E LANNOY 3.89E LEERS 5.49E LESQUIN 8.12E LEZENNES 2.72E LILLE 1.17E LINSELLES 3.06E LOMPRET 1.92E LOOS 1.05E LOUVIL 9.71E LYS-LEZ-LANNOY 4.61E LA MADELEINE 2.48E MARCQ-EN-BAROEUL 2.39E MARQUETTE-LEZ-LILLE 5.26E MARQUILLIES 8.78E MONS-EN-BAROEUL 6.93E MOUVAUX 4.43E NEUVILLE-EN-FERRAIN 4.12E NOYELLES-LES-SECLIN 9.81E PERENCHIES 1.90E PERONNE-EN-MELANTOIS 5.78E PREMESQUES 7.37E QUESNOY-SUR-DEULE 2.16E RONCHIN 1.12E RONCQ 6.18E ROUBAIX 3.93E SAILLY-LEZ-LANNOY 7.77E SAINGHIN-EN-MELANTOIS 4.05E SAINGHIN-EN-WEPPES 1.15E SAINT-ANDRE-LEZ-LILLE 1.77E SALOME 1.06E SANTES 2.67E SECLIN 1.40E SEQUEDIN 4.11E TEMPLEMARS 6.39E TOUFFLERS 1.25E TOURCOING 2.73E TRESSIN 7.79E VENDEVILLE 3.40E VERLINGHEM 1.58E WAMBRECHIES 3.51E WARNETON 2.68E WASQUEHAL 1.17E WATTIGNIES 4.04E WATTRELOS 1.07E WAVRIN 2.72E WERVICQ-SUD 1.41E WICRES 1.70E WILLEMS 1.63E SOMME 5.78E Émission totales région 2.63E+10 % zone PPA/région 22.0% 111

112 5.5 Les émissions de dioxyde de soufre (SO 2 ) Les émissions de dioxyde de soufre de la zone représentent 10,5 % des émissions régionales. Classe d'émetteur Part du type d'émetteur / Région en % Agriculture Aucun rejet pour ce secteur Autres Transports 1.87 Biogénique Aucun rejet pour ce secteur Industrie manufacurière 7.01 Résidentiel Tertiaire Transformation de l'énergie Transport Routier Carte des émissions spatialisées de dioxyde de soufre (SO 2 ) 112

113 5.5.2 Bilan communal des émissions de SO 2 Code Émissions de Part / zone PPA Part / Région COMMUNE COMMUNE SO2 (Kg/an) en % en % VILLENEUVE-D'ASCQ 1.70E ANSTAING 3.36E ARMENTIERES 5.37E BAISIEUX 8.70E LA BASSEE 1.38E BEAUCAMPS-LIGNY 1.91E BONDUES 2.36E BOURGHELLES 2.69E BOUSBECQUE 8.39E BOUVINES 1.15E CAPINGHEM 3.45E LA CHAPELLE-D'ARMENTIERES 1.01E CHERENG 7.23E COMINES 2.05E CROIX 3.34E CYSOING 9.83E DEULEMONT 4.47E EMMERIN 4.50E ENGLOS 4.40E ENNETIERES-EN-WEPPES 8.69E ERQUINGHEM-LE-SEC 5.69E ERQUINGHEM-LYS 9.88E ESCOBECQUES 4.03E FACHES-THUMESNIL 2.67E FOREST-SUR-MARQUE 1.83E FOURNES-EN-WEPPES 4.85E FRELINGHIEN 5.85E FRETIN 1.30E GRUSON 1.64E HALLENNES-LEZ-HAUBOURDIN 7.89E HALLUIN 4.85E HANTAY 1.05E HAUBOURDIN 8.32E HEM 2.82E HERLIES 4.48E HOUPLIN-ANCOISNE 5.66E HOUPLINES 1.91E ILLIES 3.33E LAMBERSART 5.45E LANNOY 3.23E LEERS 2.09E LESQUIN 2.37E LEZENNES 9.37E LILLE 1.46E LINSELLES 1.85E LOMPRET 4.82E LOOS 5.97E LOUVIL 1.89E LYS-LEZ-LANNOY 3.80E LA MADELEINE 4.59E MARCQ-EN-BAROEUL 3.40E MARQUETTE-LEZ-LILLE 2.52E MARQUILLIES 5.02E MONS-EN-BAROEUL 3.22E MOUVAUX 2.37E NEUVILLE-EN-FERRAIN 2.04E NOYELLES-LES-SECLIN 1.78E PERENCHIES 1.29E PERONNE-EN-MELANTOIS 1.60E PREMESQUES 3.46E QUESNOY-SUR-DEULE 1.49E RONCHIN 4.50E RONCQ 3.21E ROUBAIX 4.50E SAILLY-LEZ-LANNOY 3.00E SAINGHIN-EN-MELANTOIS 1.02E SAINGHIN-EN-WEPPES 1.11E SAINT-ANDRE-LEZ-LILLE 3.26E SALOME 5.01E SANTES 6.32E SECLIN 3.90E SEQUEDIN 3.74E TEMPLEMARS 2.21E TOUFFLERS 7.43E TOURCOING 1.91E TRESSIN 1.47E VENDEVILLE 1.42E VERLINGHEM 6.53E WAMBRECHIES 2.20E WARNETON 6.08E WASQUEHAL 1.53E WATTIGNIES 2.53E WATTRELOS 7.33E WAVRIN 2.17E WERVICQ-SUD 1.15E WICRES 5.45E WILLEMS 5.25E SOMME 7.17E Émission totales région 6.83E+07 % zone PPA/région 10.5% 113

114 5.6 Les émissions d'oxydes d'azote (NOx) Les émissions d'oxydes d'azote de la zone représentent 13,4 % des émissions régionales. Classe d'émetteur Part du type d'émetteur / Région en % Agriculture Autres Transports 4.08 Biogénique 1.14 Industrie manufacurière 4.74 Résidentiel Tertiaire Transformation de l'énergie 2 Transport Routier Cartes des émissions spatialisées de NOx 114

115 5.6.2 Bilan communal des émissions de NOx Code Émissions de Part / zone PPA Part / Région COMMUNE COMMUNE NOx (Kg/an) en % en % VILLENEUVE-D'ASCQ 5.72E ANSTAING 2.33E ARMENTIERES 7.61E BAISIEUX 6.73E LA BASSEE 4.56E BEAUCAMPS-LIGNY 1.65E BONDUES 1.77E BOURGHELLES 1.62E BOUSBECQUE 8.14E BOUVINES 1.02E CAPINGHEM 4.73E LA CHAPELLE-D'ARMENTIERES 2.97E CHERENG 4.12E COMINES 2.10E CROIX 5.12E CYSOING 2.99E DEULEMONT 3.85E EMMERIN 2.63E ENGLOS 7.26E ENNETIERES-EN-WEPPES 2.17E ERQUINGHEM-LE-SEC 4.77E ERQUINGHEM-LYS 7.71E ESCOBECQUES 3.19E FACHES-THUMESNIL 1.12E FOREST-SUR-MARQUE 6.04E FOURNES-EN-WEPPES 4.34E FRELINGHIEN 4.51E FRETIN 9.54E GRUSON 1.02E HALLENNES-LEZ-HAUBOURDIN 6.82E HALLUIN 1.21E HANTAY 6.81E HAUBOURDIN 2.37E HEM 8.11E HERLIES 3.07E HOUPLIN-ANCOISNE 3.07E HOUPLINES 4.47E ILLIES 4.82E LAMBERSART 1.37E LANNOY 7.50E LEERS 9.00E LESQUIN 3.44E LEZENNES 7.94E LILLE 1.83E LINSELLES 4.14E LOMPRET 3.64E LOOS 2.16E LOUVIL 1.84E LYS-LEZ-LANNOY 5.91E LA MADELEINE 3.45E MARCQ-EN-BAROEUL 5.81E MARQUETTE-LEZ-LILLE 1.06E MARQUILLIES 2.84E MONS-EN-BAROEUL 8.98E MOUVAUX 1.28E NEUVILLE-EN-FERRAIN 1.25E NOYELLES-LES-SECLIN 2.96E PERENCHIES 2.56E PERONNE-EN-MELANTOIS 2.39E PREMESQUES 1.84E QUESNOY-SUR-DEULE 7.39E RONCHIN 4.03E RONCQ 1.66E ROUBAIX 4.06E SAILLY-LEZ-LANNOY 1.35E SAINGHIN-EN-MELANTOIS 1.89E SAINGHIN-EN-WEPPES 3.37E SAINT-ANDRE-LEZ-LILLE 2.45E SALOME 2.94E SANTES 6.96E SECLIN 4.74E SEQUEDIN 1.31E TEMPLEMARS 1.35E TOUFFLERS 1.63E TOURCOING 3.52E TRESSIN 1.10E VENDEVILLE 1.64E VERLINGHEM 3.67E WAMBRECHIES 1.24E WARNETON 1.91E WASQUEHAL 3.57E WATTIGNIES 6.58E WATTRELOS 1.37E WAVRIN 8.87E WERVICQ-SUD 2.81E WICRES 7.90E WILLEMS 4.08E SOMME 1.13E Émission totales région 8.41E+07 % zone PPA/région 13.4% 115

116 Les émissions des Composés Organiques Volatils Non Méthaniques (COVNM) Les émissions de COVNM de la zone représentent 21,8 % des émissions régionales. Classe d'émetteur Agriculture Autres Transports Biogénique Industrie manufacurière Résidentiel Tertiaire Transformation de l'énergie Transport Routier Part du type d'émetteur / Région en % Cartes des émissions spatialisées de COVNM 116

117 5.7.2 Bilan communal des émissions de COVNM Code Émissions de Part / zone PPA Part / Région COMMUNE COMMUNE COVNM (Kg/an) en % en % VILLENEUVE-D'ASCQ 1.20E ANSTAING 1.69E ARMENTIERES 2.78E BAISIEUX 6.54E LA BASSEE 1.09E BEAUCAMPS-LIGNY 2.00E BONDUES 1.94E BOURGHELLES 1.47E BOUSBECQUE 1.19E BOUVINES 1.07E CAPINGHEM 3.76E LA CHAPELLE-D'ARMENTIERES 3.01E CHERENG 4.57E COMINES 1.46E CROIX 1.41E CYSOING 4.85E DEULEMONT 3.04E EMMERIN 3.14E ENGLOS 6.93E ENNETIERES-EN-WEPPES 1.16E ERQUINGHEM-LE-SEC 3.84E ERQUINGHEM-LYS 9.12E ESCOBECQUES 1.09E FACHES-THUMESNIL 3.11E FOREST-SUR-MARQUE 7.46E FOURNES-EN-WEPPES 3.69E FRELINGHIEN 4.57E FRETIN 8.36E GRUSON 9.26E HALLENNES-LEZ-HAUBOURDIN 7.58E HALLUIN 3.82E HANTAY 6.76E HAUBOURDIN 1.94E HEM 1.29E HERLIES 3.17E HOUPLIN-ANCOISNE 2.72E HOUPLINES 6.52E ILLIES 5.78E LAMBERSART 2.44E LANNOY 1.26E LEERS 2.88E LESQUIN 2.57E LEZENNES 6.14E LILLE 3.56E LINSELLES 5.66E LOMPRET 4.64E LOOS 2.93E LOUVIL 2.51E LYS-LEZ-LANNOY 1.01E LA MADELEINE 3.01E MARCQ-EN-BAROEUL 7.17E MARQUETTE-LEZ-LILLE 1.30E MARQUILLIES 3.17E MONS-EN-BAROEUL 1.78E MOUVAUX 1.30E NEUVILLE-EN-FERRAIN 7.86E NOYELLES-LES-SECLIN 2.55E PERENCHIES 3.66E PERONNE-EN-MELANTOIS 1.47E PREMESQUES 3.52E QUESNOY-SUR-DEULE 8.70E RONCHIN 3.03E RONCQ 2.88E ROUBAIX 1.53E SAILLY-LEZ-LANNOY 1.30E SAINGHIN-EN-MELANTOIS 2.38E SAINGHIN-EN-WEPPES 3.49E SAINT-ANDRE-LEZ-LILLE 2.73E SALOME 3.19E SANTES 7.26E SECLIN 5.42E SEQUEDIN 1.37E TEMPLEMARS 1.14E TOUFFLERS 3.87E TOURCOING 9.94E TRESSIN 1.80E VENDEVILLE 1.25E VERLINGHEM 3.47E WAMBRECHIES 1.37E WARNETON 9.66E WASQUEHAL 5.42E WATTIGNIES 1.46E WATTRELOS 2.51E WAVRIN 1.00E WERVICQ-SUD 5.07E WICRES 7.82E WILLEMS 7.57E SOMME 1.83E Émission totales région 8.42E+07 % zone PPA/région 21.8% 117

118 5.8 Les émissions de poussières totales en suspension (TSP) Les émissions de poussières en suspension de la zone représentent 14,3% des émissions régionales. Classe d'émetteur Part du type d'émetteur / Région en % Agriculture Autres Transports Biogénique Aucun rejet pour ce secteur Industrie manufacurière 3.51 Résidentiel Tertiaire Transformation de l'énergie Transport Routier Cartes des émissions spatialisées de TSP 118

119 5.8.2 Bilan communal des émissions de TSP Code COMMUNE COMMUNE VILLENEUVE-D'ASCQ ANSTAING ARMENTIERES BAISIEUX LA BASSEE BEAUCAMPS-LIGNY BONDUES BOURGHELLES BOUSBECQUE BOUVINES CAPINGHEM LA CHAPELLE-D'ARMENTIERES CHERENG COMINES CROIX CYSOING DEULEMONT EMMERIN ENGLOS ENNETIERES-EN-WEPPES ERQUINGHEM-LE-SEC ERQUINGHEM-LYS ESCOBECQUES FACHES-THUMESNIL FOREST-SUR-MARQUE FOURNES-EN-WEPPES FRELINGHIEN FRETIN GRUSON HALLENNES-LEZ-HAUBOURDIN HALLUIN HANTAY HAUBOURDIN HEM HERLIES HOUPLIN-ANCOISNE HOUPLINES ILLIES LAMBERSART LANNOY LEERS LESQUIN LEZENNES LILLE LINSELLES LOMPRET LOOS LOUVIL LYS-LEZ-LANNOY LA MADELEINE MARCQ-EN-BAROEUL MARQUETTE-LEZ-LILLE MARQUILLIES MONS-EN-BAROEUL MOUVAUX NEUVILLE-EN-FERRAIN NOYELLES-LES-SECLIN PERENCHIES PERONNE-EN-MELANTOIS PREMESQUES QUESNOY-SUR-DEULE RONCHIN RONCQ ROUBAIX SAILLY-LEZ-LANNOY SAINGHIN-EN-MELANTOIS SAINGHIN-EN-WEPPES SAINT-ANDRE-LEZ-LILLE SALOME SANTES SECLIN SEQUEDIN TEMPLEMARS TOUFFLERS TOURCOING TRESSIN VENDEVILLE VERLINGHEM WAMBRECHIES WARNETON WASQUEHAL WATTIGNIES WATTRELOS WAVRIN WERVICQ-SUD WICRES WILLEMS SOMME Émission totales région %zone PPA/ région Émissions de TSP (Kg/an) 1.92E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E+07 Part / zone PPA en % Part / Région en % %

120 5.9 Les émissions de cadmium (Cd) Les émissions de cadmium de la zone représentent 10 % des émissions régionales. Classe d'émetteur Part du type d'émetteur / Région en % Agriculture Aucun rejet pour ce secteur Autres Transports Biogénique Aucun rejet pour ce secteur Industrie manufacurière 8.37 Résidentiel Tertiaire Transformation de l'énergie Transport Routier Cartes des émissions spatialisées de Cd 120

121 5.9.2 Bilan communal des émissions de Cd Code COMMUNE COMMUNE VILLENEUVE-D'ASCQ ANSTAING ARMENTIERES BAISIEUX LA BASSEE BEAUCAMPS-LIGNY BONDUES BOURGHELLES BOUSBECQUE BOUVINES CAPINGHEM LA CHAPELLE-D'ARMENTIERES CHERENG COMINES CROIX CYSOING DEULEMONT EMMERIN ENGLOS ENNETIERES-EN-WEPPES ERQUINGHEM-LE-SEC ERQUINGHEM-LYS ESCOBECQUES FACHES-THUMESNIL FOREST-SUR-MARQUE FOURNES-EN-WEPPES FRELINGHIEN FRETIN GRUSON HALLENNES-LEZ-HAUBOURDIN HALLUIN HANTAY HAUBOURDIN HEM HERLIES HOUPLIN-ANCOISNE HOUPLINES ILLIES LAMBERSART LANNOY LEERS LESQUIN LEZENNES LILLE LINSELLES LOMPRET LOOS LOUVIL LYS-LEZ-LANNOY LA MADELEINE MARCQ-EN-BAROEUL MARQUETTE-LEZ-LILLE MARQUILLIES MONS-EN-BAROEUL MOUVAUX NEUVILLE-EN-FERRAIN NOYELLES-LES-SECLIN PERENCHIES PERONNE-EN-MELANTOIS PREMESQUES QUESNOY-SUR-DEULE RONCHIN RONCQ ROUBAIX SAILLY-LEZ-LANNOY SAINGHIN-EN-MELANTOIS SAINGHIN-EN-WEPPES SAINT-ANDRE-LEZ-LILLE SALOME SANTES SECLIN SEQUEDIN TEMPLEMARS TOUFFLERS TOURCOING TRESSIN VENDEVILLE VERLINGHEM WAMBRECHIES WARNETON WASQUEHAL WATTIGNIES WATTRELOS WAVRIN WERVICQ-SUD WICRES WILLEMS SOMME Émission totales région % zone PPA/région Émissions de Part / zone PPA Part / Région Cd (Kg/an) en % en % 7.30E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E % 121

122 5.10 Les émissions dioxines Les émissions de dioxines de la zone représentent 8,6 % des émissions régionales. Classe d'émetteur Part du type d'émetteur / Région en % Agriculture Aucun rejet pour ce secteur Autres Transports Biogénique Aucun rejet pour ce secteur Industrie manufacurière 3.32 Résidentiel Tertiaire Transformation de l'énergie Transport Routier Aucun rejet pour ce secteur Cartes des émissions spatialisées de Dioxines 122

123 Bilan communal des émissions des Dioxines Code COMMUNE COMMUNE VILLENEUVE-D'ASCQ ANSTAING ARMENTIERES BAISIEUX LA BASSEE BEAUCAMPS-LIGNY BONDUES BOURGHELLES BOUSBECQUE BOUVINES CAPINGHEM LA CHAPELLE-D'ARMENTIERES CHERENG COMINES CROIX CYSOING DEULEMONT EMMERIN ENGLOS ENNETIERES-EN-WEPPES ERQUINGHEM-LE-SEC ERQUINGHEM-LYS ESCOBECQUES FACHES-THUMESNIL FOREST-SUR-MARQUE FOURNES-EN-WEPPES FRELINGHIEN FRETIN GRUSON HALLENNES-LEZ-HAUBOURDIN HALLUIN HANTAY HAUBOURDIN HEM HERLIES HOUPLIN-ANCOISNE HOUPLINES ILLIES LAMBERSART LANNOY LEERS LESQUIN LEZENNES LILLE LINSELLES LOMPRET LOOS LOUVIL LYS-LEZ-LANNOY LA MADELEINE MARCQ-EN-BAROEUL MARQUETTE-LEZ-LILLE MARQUILLIES MONS-EN-BAROEUL MOUVAUX NEUVILLE-EN-FERRAIN NOYELLES-LES-SECLIN PERENCHIES PERONNE-EN-MELANTOIS PREMESQUES QUESNOY-SUR-DEULE RONCHIN RONCQ ROUBAIX SAILLY-LEZ-LANNOY SAINGHIN-EN-MELANTOIS SAINGHIN-EN-WEPPES SAINT-ANDRE-LEZ-LILLE SALOME SANTES SECLIN SEQUEDIN TEMPLEMARS TOUFFLERS TOURCOING TRESSIN VENDEVILLE VERLINGHEM WAMBRECHIES WARNETON WASQUEHAL WATTIGNIES WATTRELOS WAVRIN WERVICQ-SUD WICRES WILLEMS SOMME Émission totales région % zone PPA/ région Émissions de Part / zone PPA Part / Région Dioxines (Kg/an) en % en % 2.55E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E % 123

124 5.11 Les émissions d'hydrocarbures Aromatiques Polycyclique totaux (HAP) Les émissions de HAP de la zone représentent 9,8 % des émissions régionales. Classe d'émetteur Part du type d'émetteur / Région en % Agriculture Autres Transports Biogénique Aucun rejet pour ce secteur Industrie manufacurière Résidentiel Tertiaire Transformation de l'énergie Transport Routier Cartes des émissions spatialisées de HAP 124

125 Bilan communal des émissions de HAP Code COMMUNE COMMUNE VILLENEUVE-D'ASCQ ANSTAING ARMENTIERES BAISIEUX LA BASSEE BEAUCAMPS-LIGNY BONDUES BOURGHELLES BOUSBECQUE BOUVINES CAPINGHEM LA CHAPELLE-D'ARMENTIERES CHERENG COMINES CROIX CYSOING DEULEMONT EMMERIN ENGLOS ENNETIERES-EN-WEPPES ERQUINGHEM-LE-SEC ERQUINGHEM-LYS ESCOBECQUES FACHES-THUMESNIL FOREST-SUR-MARQUE FOURNES-EN-WEPPES FRELINGHIEN FRETIN GRUSON HALLENNES-LEZ-HAUBOURDIN HALLUIN HANTAY HAUBOURDIN HEM HERLIES HOUPLIN-ANCOISNE HOUPLINES ILLIES LAMBERSART LANNOY LEERS LESQUIN LEZENNES LILLE LINSELLES LOMPRET LOOS LOUVIL LYS-LEZ-LANNOY LA MADELEINE MARCQ-EN-BAROEUL MARQUETTE-LEZ-LILLE MARQUILLIES MONS-EN-BAROEUL MOUVAUX NEUVILLE-EN-FERRAIN NOYELLES-LES-SECLIN PERENCHIES PERONNE-EN-MELANTOIS PREMESQUES QUESNOY-SUR-DEULE RONCHIN RONCQ ROUBAIX SAILLY-LEZ-LANNOY SAINGHIN-EN-MELANTOIS SAINGHIN-EN-WEPPES SAINT-ANDRE-LEZ-LILLE SALOME SANTES SECLIN SEQUEDIN TEMPLEMARS TOUFFLERS TOURCOING TRESSIN VENDEVILLE VERLINGHEM WAMBRECHIES WARNETON WASQUEHAL WATTIGNIES WATTRELOS WAVRIN WERVICQ-SUD WICRES WILLEMS SOMME Émission totales région % zone PPA/ région Émissions de HAP (Kg/an) 9.31E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E+03 Part / zone PPA Part / Région en % en % % 125

126 5.12 Les émissions de plomb (Pb) Les émissions de plomb de la zone représentent 5,3 % des émissions régionales. Classe d'émetteur Part du type d'émetteur / Région en % Agriculture Aucun rejet pour ce secteur Autres Transports Biogénique Aucun rejet pour ce secteur Industrie manufacurière 3.78 Résidentiel Tertiaire Transformation de l'énergie Transport Routier Cartes des émissions spatialisées de plomb 126

127 Bilan communal des émissions de plomb Code COMMUNE COMMUNE VILLENEUVE-D'ASCQ ANSTAING ARMENTIERES BAISIEUX LA BASSEE BEAUCAMPS-LIGNY BONDUES BOURGHELLES BOUSBECQUE BOUVINES CAPINGHEM LA CHAPELLE-D'ARMENTIERES CHERENG COMINES CROIX CYSOING DEULEMONT EMMERIN ENGLOS ENNETIERES-EN-WEPPES ERQUINGHEM-LE-SEC ERQUINGHEM-LYS ESCOBECQUES FACHES-THUMESNIL FOREST-SUR-MARQUE FOURNES-EN-WEPPES FRELINGHIEN FRETIN GRUSON HALLENNES-LEZ-HAUBOURDIN HALLUIN HANTAY HAUBOURDIN HEM HERLIES HOUPLIN-ANCOISNE HOUPLINES ILLIES LAMBERSART LANNOY LEERS LESQUIN LEZENNES LILLE LINSELLES LOMPRET LOOS LOUVIL LYS-LEZ-LANNOY LA MADELEINE MARCQ-EN-BAROEUL MARQUETTE-LEZ-LILLE MARQUILLIES MONS-EN-BAROEUL MOUVAUX NEUVILLE-EN-FERRAIN NOYELLES-LES-SECLIN PERENCHIES PERONNE-EN-MELANTOIS PREMESQUES QUESNOY-SUR-DEULE RONCHIN RONCQ ROUBAIX SAILLY-LEZ-LANNOY SAINGHIN-EN-MELANTOIS SAINGHIN-EN-WEPPES SAINT-ANDRE-LEZ-LILLE SALOME SANTES SECLIN SEQUEDIN TEMPLEMARS TOUFFLERS TOURCOING TRESSIN VENDEVILLE VERLINGHEM WAMBRECHIES WARNETON WASQUEHAL WATTIGNIES WATTRELOS WAVRIN WERVICQ-SUD WICRES WILLEMS SOMME Émission totales région % zone PPA/région Émissions de Part / zone PPA Pb (Kg/an) en % 9.55E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E+04 Part / Région en % % 127

128 5.13 Les émissions de benzène (C6H6) Les émissions de benzène de la zone représentent 16,5 % des émissions régionales. Classe d'émetteur Part du type d'émetteur / Région en % Agriculture Autres Transports Biogénique Aucun rejet pour ce secteur Industrie manufacurière 1.57 Résidentiel Tertiaire Transformation de l'énergie Transport Routier Cartes des émissions spatialisées de C6H6 128

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