PROFESSIONNELS HABILITÉS PROCESSUS D ÉLABORATION OBJECTIF CLIENTÈLE CIBLE INDICATIONS

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "PROFESSIONNELS HABILITÉS PROCESSUS D ÉLABORATION OBJECTIF CLIENTÈLE CIBLE INDICATIONS"

Transcription

1 PROTOCOLE CLINIQUE N o du protocole : SÉDATION PALLIATIVE CONTINUE Date d entrée en vigueur : Date de révision : Date de péremption : Référence à un document : Non Oui Guide d exercice «La sédation palliative en fin de vie » PROFESSIONNELS HABILITÉS Les médecins, les pharmaciens en installation et communautaires ainsi que les infirmières œuvrant dans les spécialités ou dans les secteurs d activités où une sédation palliative continue pourrait être indiquée, soit en CH, CHSLD, soins à domicile ou dans les maisons de soins palliatifs. PROCESSUS D ÉLABORATION Le document actuel prend assise dans le Guide d exercice «La sédation palliative en fin de vie » et sera révisé tous les quatre (4) ans ou au besoin. Ce document est présenté à titre indicatif et ne remplacera pas le jugement du clinicien. OBJECTIF Apporter une sédation palliative continue et un soulagement à des symptômes réfractaires chez une personne en fin de vie dont l espérance de vie est de moins de deux semaines. CLIENTÈLE CIBLE Toute personne en fin de vie ayant des symptômes réfractaires, dont les traitements habituellement recommandés ont échoué à produire un soulagement optimal et dont le pronostic vital est de l ordre de deux semaines ou moins. INDICATIONS La sédation palliative continue doit être une pratique d exception réservée aux personnes souffrant de symptômes réfractaires dont le pronostic vital est de l ordre de deux semaines ou moins. Chez ceux dont le pronostic est incertain ou évalué à plus de deux semaines, une sédation palliative intermittente peut être administrée pendant plusieurs heures ou quelques jours, avec alternance de périodes d éveil et de sommeil selon l évolution. Pour être qualifiés de réfractaires, ces symptômes doivent résister à une attention particulière et à une approche thérapeutique multidimensionnelle bien conduite (écoute, soutien spirituel ou religieux, psychothérapie, pharmacothérapie, etc.) impliquant la contribution de plusieurs intervenants.

2 Les principales indications du recours à la sédation palliative continue en toute fin de vie peuvent être de nature physique, psychologique, existentielle ou spirituelle : Délirium hyperactif avec agitation psychomotrice incontrôlable Détresses respiratoires majeures et récidivantes Dyspnée progressive et incontrôlable Convulsions réfractaires Douleur intraitable et intolérable Sécrétions bronchiques très abondantes et réfractaires Détresse hémorragique Nausées et vomissements incoercibles Détresse psychologique ou existentielle réfractaire qui compromet gravement l atteinte du confort* Source : GUIDE D EXERCICE LA SÉDATION PALLIATIVE EN FIN DE VIE * La détresse existentielle fait encore l objet de certains débats en raison de la difficulté à évaluer objectivement ce type de souffrance. Le consensus veut que l on fasse preuve de prudence dans l évaluation de son caractère réfractaire. Pour déterminer le caractère terminal ou non de la condition de la personne, le médecin fait le plus souvent appel au pronostic vital. Il peut demander l opinion de l équipe formée de professionnels en soins palliatifs, au besoin. Cette évaluation pronostique est, entre autres, basée sur : l étendue de la maladie; sa vitesse de progression; la rapidité du déclin fonctionnel; l atteinte d organes cibles; la présence de symptômes tels que : l anorexie-cachexie, la dysphagie, le faible statut de performance, l œdème, la dyspnée, le délirium. NOTE : La trajectoire de fin de vie des personnes atteintes de démence suit une pente de détérioration de leur santé sur une longue période. Si bien que l on peut se demander si le pronostic vital constitue toujours une donnée suffisamment fiable pour être déterminante dans la décision. En toute fin de vie, on observera : un arrêt spontané de la nutrition et de l hydratation; une dysphagie à la déglutition; une toux inefficace; des râles; une faiblesse généralisée avec perte de mobilité importante; un désintérêt pour l entourage; une somnolence de plus en plus prédominante jusqu à l inconscience; une altération des signes vitaux (baisse de tension artérielle, pouls faible, respiration irrégulière, désaturation, extrémités froides ou marbrées, etc.). P a g e 2 33

3 CONTRE-INDICATIONS Personne qui n est pas en fin de vie et qui ne présente pas de symptôme réfractaire; Absence de consentement à une sédation palliative continue par la personne elle-même ou son répondant s il est inapte. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES La sédation palliative induite ne doit pas être confondue avec la diminution de l état de conscience en lien avec l évolution naturelle de la maladie ou l utilisation de médicaments ayant la sédation comme effet secondaire. La sédation palliative continue doit aussi être distinguée du «Protocole de détresse respiratoire». Ce protocole consiste en l administration d une combinaison de médicaments qui visent un effet amnésiant, une diminution de la douleur et une diminution des sécrétions tout en lui permettant de récupérer, si cela est possible, de cette complication. Cette sédation dure environ quatre heures si elle n est pas répétée. 1. ARBRE DÉCISIONNEL La décision de diminuer le niveau de conscience d une personne doit être l aboutissement d un processus minutieux visant à ce que tous les éléments pertinents en matière de risques et d avantages soient soupesés et tous les acteurs de la situation respectés, à commencer par la personne mourante. Ce processus est illustré sous forme d arbre décisionnel à l annexe 1. Autant que possible, les intervenants participent au processus décisionnel. Or, le médecin doit s assurer que toute l équipe de soins comprend bien la procédure, son indication et son impact sur les proches. La Société québécoise des médecins de soins palliatifs suggère un processus décisionnel encadrant la prescription de sédation palliative continue décrit à l annexe CONSENTEMENT Un consentement écrit est nécessaire si la sédation risque d être continue. Ainsi, le médecin doit avoir obtenu un consentement libre et éclairé du patient ou de son représentant avant d amorcer toute sédation palliative continue, quelles qu en soient la profondeur ou la durée anticipée. Pour être valide, le consentement doit être donné par une personne apte à consentir aux soins ou par une personne habilitée par la loi si elle est inapte (art. 11). Pour être libre, le consentement doit être donné sans pression. Pour que le consentement soit éclairé, le patient ou la personne habilitée doit être informé : du diagnostic de la maladie; de la nature et du but du traitement; de ses avantages et de ses risques; d autres options possibles; et des conséquences d un refus. La Loi concernant les soins de fin de vie prévoit des exigences particulières pour le consentement à la sédation palliative continue. Vous devez en prendre connaissance à l annexe 3. P a g e 3 33

4 2.1 Décision médicale Même si l ensemble des acteurs de la situation clinique participe au processus décisionnel, c est au médecin lui-même qu incombe la responsabilité de procéder ou non à une sédation palliative continue. Quel que soit le milieu de soins, c est lui qui prescrit et qui amorce la sédation palliative continue en collaboration avec l infirmière. La présence d un membre de l équipe médicale est donc nécessaire pour commencer la sédation. 3. MÉDICATION UTILISÉE Voici les principes généraux pour induire une sédation palliative : Source : GUIDE D EXERCICE LA SÉDATION PALLIATIVE EN FIN DE VIE Choisir un agent ayant plusieurs propriétés, s il y a présence de plusieurs symptômes (une benzodiazépine chez un patient qui présente des convulsions, un alcoolisme récent, une anxiété importante ou un neuroleptique en présence d agitation, de nausées et de vomissements); Instaurer le traitement à dose minimale ou non, et augmenter selon la réponse clinique jusqu à l atteinte de l objectif, selon ce qui aura été convenu; Restreindre le nombre d agents; il n y a pas de logique à combiner deux benzodiazépines ou deux neuroleptiques; Réagir promptement : si le premier choix d une benzodiazépine est inefficace ou insuffisant à dose ajustée, il faut remplacer cette dernière ou l associer à un médicament sédatif d une autre classe pharmacologique; Vérifier auprès du pharmacien de la compatibilité des associations médicamenteuses dans la même perfusion; Observer le malade afin de s assurer qu il ne réagit pas de façon paradoxale à la médication et qu une composante de délirium exacerbée par la prise de benzodiazépine ne s installe pas; Être vigilant dans le cas d une sédation intermittente, car l angoisse peut en être aggravée; Favoriser l administration des médicaments par voie sous-cutanée. En cas de réponse partielle ou absente, l efficacité de cette voie d administration peut être mise en doute et la voie intraveineuse peut être envisagée; Favoriser l administration par voie veineuse en présence d anasarque ou de thrombocytopénie sévère; Conserver perméables les dispositifs d accès à la voie intraveineuse (Port-a-Cath, voie centrale); Se souvenir que la plupart des agents de sédation ne comportent pas d effet analgésique. Les principaux agents recommandés en sédation palliative continue sont énumérés à l annexe RÉFLEXION QUANT À L HYDRATATION ET À L ALIMENTATION La sédation palliative continue implique rarement l arrêt de la nutrition ou de l hydratation, car celles-ci sont le plus souvent déjà spontanément interrompues par la personne à cause d une détérioration de l état général. La personne refuse souvent de s alimenter et elle s hydrate avec peine. 5. SURVEILLANCE DU PATIENT SOUS SÉDATION La sédation palliative continue requiert une collaboration médecin et infirmière étroite afin d assurer une surveillance soutenue et l ajustement de la médication, le but ultime étant d obtenir le niveau de sédation et le confort souhaités. La surveillance de la personne sous sédation s ajoutera aux soins infirmiers de fin de vie et au soutien des proches au moment de l induction, puis au cours de la sédation, de l agonie et du décès. Cette surveillance se retrouve dans le tableau présenté à l annexe 5 : La surveillance du niveau de sédation; La surveillance du niveau de soulagement et de confort; La surveillance de l apparition d effets secondaires. P a g e 4 33

5 5.1 Fréquence des surveillances Il est recommandé que cette surveillance soit effectuée : avant le début de la sédation; puis toutes les 15 minutes jusqu à ce qu un soulagement convenable soit atteint. Le médecin peut préciser l objectif thérapeutique en fonction de son appréciation globale de la souffrance du malade. Pour les sédations profondes, nous recherchons en général un niveau de -3 ou de -4 sur l échelle de vigilance-agitation de Richmond. Pour ce qui est du contrôle de l analgésie documenté par l échelle d évaluation de la douleur chez les patients comateux ou sous sédation palliative, le score attendu est de 8 ou moins. En ce qui concerne le contrôle des symptômes respiratoires, on vise un score à l échelle d observation de la détresse respiratoire (RDOS) de 4 ou moins. Lorsque le patient semble adéquatement soulagé, une surveillance toutes les 8 heures est minimalement requise. Cette surveillance peut être accrue si un changement dans la condition de la personne devait survenir. 6. SOINS À PROCURER À LA PERSONNE, SOUTIEN À ASSURER AUX PROCHES ET AUX SOIGNANTS Prodiguer des soins à une personne en fin de vie requiert beaucoup de respect, d attention, de discrétion et de compassion. Nous devons préserver la dignité de la personne sous sédation. Aussi, lors de la sédation, tous les soins de confort, de surveillance des signes et des symptômes sont maintenus. De plus, la réévaluation doit être ajustée régulièrement, mais il va de soi que les soins qui ne sont plus requis doivent être interrompus. Cette démarche doit être expliquée et comprise par les membres de l équipe interdisciplinaire incluant la personne elle-même et ses proches. 7. TENUE DE DOSSIER On devrait retrouver dans le dossier de la personne placé sous sédation palliative continue les informations suivantes : L évaluation détaillée de la condition du patient et la liste des traitements reçus avant la sédation; L essentiel des discussions et des opinions des membres de l équipe interdisciplinaire qui ont pris part à la décision d amorcer la sédation palliative; L essentiel des informations échangées avec le patient ou ses proches, incluant l expression de leur compréhension de la situation et des effets de la sédation palliative, en vue d obtenir leur consentement et un formulaire de consentement signé s il s agit d une sédation palliative continue; Une copie des prescriptions à utiliser lors de la sédation palliative, des molécules et des concentrations recommandées, des voies d administration et des doses à administrer; Toute modification de doses et tout ajout de nouvelles molécules doivent être notés au dossier médical, ainsi que les éléments les justifiant, avec les heures précises où ces prescriptions sont effectives; Tous les éléments cliniques à surveiller par les infirmières et les autres membres de l équipe soignante (infirmières auxiliaires, proches du patient gardé à domicile en collaboration avec les infirmières) doivent être effectués en étroite collaboration avec le médecin. Cette dernière est essentielle pour assurer un suivi sécuritaire du patient tout au long de la sédation. Ainsi, le médecin sera en mesure de consulter les notes de surveillance du patient sous sédation avant de modifier le traitement. S il est préalablement convenu d utiliser un tableau de surveillance semblable à celui qui est présenté à l annexe 5, celui-ci doit être versé au dossier. Source : GUIDE D EXERCICE LA SÉDATION PALLIATIVE EN FIN DE VIE Les formulaires de consentement (annexe 3) et de déclaration (annexe 7) devront également y être versés. Les divers documents versés au dossier sont évidemment essentiels pour l évaluation de la qualité de l acte. P a g e 5 33

6 8. DÉCLARATION ET ÉVALUATION PÉRIODIQUE La Loi concernant les soins de fin de vie prévoit que la sédation palliative continue peut être pratiquée en installation, dans les maisons de soins palliatifs ou à domicile. Aussi, nous avons inscrit les rôles et les responsabilités des intervenants mentionnés par la loi dans la section du document portant le titre «Rôles des intervenants». Aussi, une évaluation périodique de la qualité des soins lors de la sédation palliative continue, de son efficacité, des complications qui peuvent survenir, de son impact sur les proches et sur les membres de l équipe en place est utile. Un document est proposé à cet effet en annexe 6. Il peut servir à encadrer les discussions rétroactives sur les situations de sédation palliative continue. 9. SPÉCIFICITÉS POUR LA SÉDATION PALLIATIVE CONTINUE À DOMICILE Pour de nombreuses personnes, le domicile représente un lieu privilégié pour la fin de vie. Aussi, la décision de procéder à une sédation palliative continue ou en urgence doit être discutée avec la personne et ses proches et elle doit être évaluée afin de s assurer que toutes les conditions sont présentes. Voici les particularités requises pour effectuer une sédation palliative continue : Indications reconnues, après évaluation par le médecin traitant et les autres professionnels de soins palliatifs; Le malade et ses proches acceptent la sédation et comprennent sa nature; Disponibilité des proches pour assurer une surveillance continue; Équipe infirmière disponible 24 heures sur 24, avec visites à domicile une à plusieurs fois par jour, en urgence (moins de 60 minutes) et au besoin; Suivi médical avec visites régulières à domicile et disponibilité téléphonique 24 heures; Médication disponible à domicile permettant l administration des médicaments requis par voie sous-cutanée, plus rarement par voie intraveineuse; Alternative convenue en cas d échec du maintien à domicile. Autres conditions essentielles : Les proches peuvent s impliquer 24 heures sur 24 (en se relayant) pour assurer une surveillance de la personne sous sédation; Les proches peuvent fournir les autres soins (mobilisation régulière, soins de la bouche, soins d un cathéter vésical, injections multiples par cathéter sous-cutané); Les proches jouissent d un support infirmier au moins deux fois par jour ainsi que d une disponibilité constante sur appel d infirmières et de médecins expérimentés en soins palliatifs à domicile; Un transfert hospitalier ou en maison de soins palliatifs est possible rapidement si la situation à domicile se dégrade et que la personne et ses proches acceptent le transfert, selon le corridor de service, se référer à la «Procédure de transfert vers les installations des lits réservés ou vers une maison de soins palliatifs pour une personne dont il est impossible de prodiguer des soins de fin de vie à domicile ou qui ne souhaite pas une fin de vie à domicile». Il est aussi important que la personne soit inscrite auprès de l équipe de soins palliatifs à domicile et qu elle puisse recevoir un soutien psychosocial par un intervenant social. Elle doit aussi avoir accès à une équipe composée d un médecin, d une infirmière et d un pharmacien communautaire qui se parlent régulièrement. Une infirmière doit s assurer de former et d évaluer le proche aidant au sujet de l administration de la médication, les éléments de surveillance et sur tout autres sujets, au besoin. Ainsi, cette personne devra contribuer à l évaluation et l infirmière pourra compléter la grille de surveillance. P a g e 6 33

7 10. SPÉCIFICITÉS POUR LA SÉDATION PALLIATIVE CONTINUE EN SOINS DE LONGUE DURÉE En centre d hébergement et de soins de longue durée (CHSLD), le résident est déjà installé dans un milieu stable et l institution est devenue son milieu de vie. Il reçoit des soins et des services adaptés à sa condition de santé, à ses besoins et à un encadrement personnalisé. Lorsque ses besoins évoluent vers une sédation palliative continue, une organisation du travail est revue afin d assurer un encadrement approprié. Il est donc souhaitable que l organisation s assure de la présence d une infirmière en tout temps lors de l instauration d une sédation palliative continue afin d assurer l évaluation, la surveillance et les réajustements nécessaires à la condition de la personne ainsi que le suivi à l équipe interdisciplinaire. Chaque membre de l équipe interdisciplinaire doit s assurer d avoir répondu aux besoins de la personne et de ses proches, selon leur champ d exercice respectif. RÔLES DES INTERVENANTS Rôle du médecin Le médecin qui administre une sédation palliative continue doit donc, dans les 10 jours de son administration, en informer le conseil des médecins, dentistes et pharmaciens (CMDP) ou ce qui en tient lieu s il exerce en installation, dans les maisons de soins palliatifs ou en informer le Collège des médecins du Québec (CMQ) s il exerce en cabinet. Annexe 7 - Formulaire de déclaration de la sédation continue. La Commission sur les soins de fin de vie pourrait exiger des médecins et des instances concernées les renseignements nécessaires à l exercice de ses fonctions, pourvu qu il ne soit pas possible de relier ces renseignements à la personne ayant reçu les soins ou aux professionnels les ayant fournis. Responsabilité de l équipe interdisciplinaire Cette équipe comprend tous les autres professionnels et non-professionnels qui doivent intervenir auprès de la personne et de sa famille selon leur champ d exercice et de compétences respectives afin de répondre aux différents besoins exprimés. Ainsi, elle participe au processus décisionnel et aux différentes options de soins, fournit les soins et les traitements requis, évalue ou collabore à la surveillance de la condition clinique et soutient la personne et ses proches. Rôle du CMDP Le CMDP, ou son comité compétent, doit quant à lui, en collaboration avec le Conseil des infirmières et infirmiers (CII) adopter des protocoles concernant la sédation palliative continue, conforme aux normes cliniques élaborées par les ordres professionnels concernés (art. 33). Il doit également évaluer périodiquement la qualité des soins ainsi fournis, notamment au regard des protocoles cliniques applicables (art. 34). Rôle du CII Travailler en collaboration avec le CMDP pour l adoption et la mise en œuvre du protocole clinique applicable à la sédation palliative continue (art. 33); Évaluer, ou son comité compétent, la qualité des soins (infirmiers) fournis, notamment au regard du protocole. Rôle du CM Travailler en collaboration avec le CMDP et le CII pour l adoption et la mise en œuvre du protocole clinique applicable à la sédation palliative continue; P a g e 7 33

8 Évaluer, ou son comité compétent, la qualité des soins (services sociaux) fournis, notamment au regard du protocole clinique applicable. DOCUMENTS COMPLÉMENTAIRES Annexe 1 Arbre décisionnel Annexe 2 Processus décisionnel encadrant la prescription de sédation palliative Annexe 3 Formulaire de consentement à la sédation continue Annexe 4 Principaux agents recommandés en sédation palliative Annexe 5 Surveillance du patient sous sédation palliative Annexe 6 Rétroaction sur les cas de sédation palliative continue Annexe 7 Formulaire de déclaration de la sédation continue Annexe 8 Définitions RÉFÉRENCES La sédation palliative en fin de vie Guide d exercice, le Collège des médecins du Québec, l Ordre des pharmaciens du Québec et l Ordre des infirmières et des infirmiers du Québec, mai 2015; Recommandations québécoises pour la pratique de la sédation palliative, Société québécoise des médecins de soins palliatifs, novembre P a g e 8 33

9 P a g e 9 33

10 P a g e 10 33

11 P a g e 11 33

12 P a g e 12 33

13 P a g e 13 33

14 P a g e 14 33

15 Annexe 2 Processus décisionnel encadrant la prescription de sédation palliative Nom du patient : Âge : Numéro de dossier : Date : Diagnostic principal : Autres conditions pertinentes associées : Conditions préalables à la prise de décision Oui Non Y a-t-il présence de symptômes réfractaires intolérables? Faire une description sommaire : Les traitements généralement indiqués ont-ils été tentés? Se sont-ils avérés inefficaces pour parvenir à un soulagement? Faire une description sommaire des traitements tentés : Le patient est-il en fin de vie? Son pronostic à court terme est-il réservé? Estimation du pronostic vital : La sédation semble-t-elle être la seule solution pour parvenir à un soulagement dans un délai acceptable? P a g e 15 33

16 Conditions préalables à la prise de décision Oui Non Le patient ou ses proches sont-ils au courant du diagnostic, du pronostic et de l évolution attendue? Personne de confiance et coordonnées : Le patient ou ses proches sont-ils informés de la nature de l intervention, des inconvénients, des risques et des bénéfices escomptés? Le patient a-t-il donné son consentement? En cas d inaptitude, un consentement substitué, par écrit, est-il obtenu? Les proches sont-ils en accord avec la procédure? Si besoin, décrire leur position : Une discussion avec les autres membres de l équipe a-t-elle eu lieu? Faire état des principaux points relevés, des personnes ayant participé et des opinions de chacun : Un consensus d équipe est-il atteint? P a g e 16 33

17 Conditions préalables à la prise de décision Oui Non Une sédation palliative sera-t-elle entreprise? Décrire les agents utilisés : Une réévaluation constante du patient sera effectuée Un support aux proches sera offert Nom du médecin responsable : P a g e 17 33

18 P a g e 18 33

19 ANNEXE 3 À venir P a g e 19 33

20 P a g e 20 33

21 PRINCIPAUX AGENTS RECOMMANDÉS EN SÉDATION PALLIATIVE ANNEXE 4 Agents Voie d administration Dose de départ Dose moyenne efficace Écart posologique rapporté Lorazépam SC - IV - SL - TM 0,5 à 1 mg/h 6 à 12 mg/24 h 2 à 4 mg/h Midazolam SC - IV 0,5 à 1 mg/h 20 à 70 mg/24 h 3 à 450 mg/24 h (jusqu à 1200) Méthotriméprazine SC - IV 12,5 à 25 mg/24 h 30 à 75 mg/24 h 25 à 300 mg/24 h Chlorpromazine SC - IV 25 à 50 mg/24 h 30 à 75 mg/24 h 25 à 900 mg/24 h Phénobarbital SC - IV 2 à 3 mg/kg (bolus) 600 à 1600 mg/24 h 200 à 2500 mg/24 h Propofol IV 1 à 3 mg/kg/h 1 à 5 mg/kg/h 1 à 9 mg/kg/h Scopolamine SC - IV 0,4 mg q 4 h 0,4 mg q 4 h 50 à 200 mcg/h Source : La sédation palliative en fin de vie - Guide d exercice 05/2015 Le midazolam, la méthotriméprazine et le phénobarbital peuvent être administrés en perfusion continue ou en doses divisées. Le propofol doit être administré en perfusion continue et sous surveillance particulière. Voie d administration : SC = sous-cutanée; IV = intraveineuse; SL = sublinguale; TM = transmucosale. P a g e 21 33

22 P a g e 22 33

23 Surveillance du niveau de sédation ANNEXE 5 L échelle de vigilance-agitation de Richmond (RASS) sera utilisée, en raison de sa simplicité d utilisation, de sa précision et de sa pertinence en soins palliatifs. Elle propose une description rigoureuse du patient agité, ce qui est fort utile, l agitation étant une indication relativement fréquente à l administration d une sédation. Surveillance du niveau de soulagement et de confort Réponse associée au traitement antalgique En plus du sédatif, il faut poursuivre l administration des molécules requises pour préserver son confort global. Comme les agents sédatifs n ont pas d effet direct sur le contrôle de la douleur, la prescription d opiacés peut s avérer nécessaire. Les opiacés ne sont pas utilisés en vue de produire une sédation : ils sont prescrits en combinaison avec les sédatifs pour soulager la douleur et la dyspnée dans certains cas. La douleur doit donc être systématiquement évaluée pendant une sédation palliative, même chez le patient inconscient. La Nociception Coma Scale, adaptée par Vinay et collab., 2012, permet d évaluer le confort chez le patient comateux sous sédation palliative. Réponse associée au symptôme principal pour lequel la sédation est entreprise L équipe de soins infirmiers et les proches aidants évaluent l intensité du symptôme réfractaire, afin d apprécier le niveau de soulagement. L observation des comportements non verbaux en sera la pierre angulaire. En plus des autres échelles proposées, nous utiliserons l échelle d observation de la détresse respiratoire (RDOS). Il est d ailleurs convenu de procéder régulièrement à l évaluation de la dyspnée chez toutes les personnes sous sédation, même si les difficultés respiratoires ne constituent pas l indication première de son administration. En administrant la sédation, on espère observer une diminution rapide de l intensité du symptôme évalué et selon le résultat visé. S il n en est rien, malgré les ajustements posologiques prévus, le médecin devrait en être informé. Puisqu il n existe pas de grille d appréciation objective répertoriée pour plusieurs des symptômes réfractaires possibles (convulsions, détresse hémorragique, détresse psychologique ou existentielle, nausées et vomissements incoercibles, etc.), il est convenu de décrire, dans les notes de surveillance infirmière avec le plus de précision possible, les observations concernant le symptôme particulièrement identifié. Par exemple, le nombre de convulsions observées ainsi que leur durée et leur intensité, ou encore, le nombre de vomissements de même que le type et la quantité, etc. seront documentés. Surveillance de l apparition d effets secondaires Les paramètres à observer visent le confort de la personne. Ainsi, les prises de la pression artérielle et de la saturation, qui n auraient pas pour objectif immédiat d assurer le confort du malade, devraient être suspendues. L observation du rythme respiratoire est quant à lui utile pour s assurer de l absence de tachypnée évoluant vers la détresse respiratoire. D autre part, la dépression respiratoire d apparition abrupte attribuable à la sédation palliative devrait faire l objet d une surveillance, car cet effet secondaire n est pas souhaité. Ainsi, l apparition soudaine d un fort ronflement et de pauses respiratoires à l initiation de la sédation ou après une majoration des doses pourrait nécessiter un ajustement posologique. C est pourquoi le médecin devrait en être informé. Cependant, il peut être justifié de conserver la même prescription afin d éviter un retour de la détresse compromettant le confort. La présence de myoclonies ou de pupilles en myosis est des signes potentiellement associés à une imprégnation voire à un surdosage d opiacés, souvent administrés parallèlement à la sédation palliative. Ces signes méritent d être signalés sur le formulaire de surveillance (annexe 5, Légende 3), sans qu ils nécessitent une intervention urgente. P a g e 23 33

24 P a g e 24 33

25 ANNEXE 5 (SUITE) P a g e 25 33

26 Document tiré du Guide d exercice (La Sédation palliative en fin de vie) par le Collège des médecins du Québec en mai 2015 P a g e 26 33

27 Le score attendu est de 8 ou moins. Le score attendu est de 4 ou moins. P a g e 27 33

28 P a g e 28 33

29 ANNEXE 6 Rétroaction sur les situations de sédation palliative continue Décrire sommairement l évolution de la situation jusqu au décès. o Les symptômes réfractaires ont-ils été contrôlés par l administration de la sédation? o Le décès a-t-il eu lieu de façon paisible pour la personne? Pour les proches? Durée de la sédation (temps écoulé entre l initiation de la sédation et le décès). Le processus décisionnel s est-il déroulé adéquatement? o Le personnel impliqué était-il à l aise avec la procédure? o Les proches ont-ils éprouvé des difficultés quant à la procédure entreprise? Y a-t-il eu des complications rapportées durant l administration de la sédation palliative? P a g e 29 33

30 P a g e 30 33

31 ANNEXE 7 P a g e 31 33

32 P a g e 32 33

33 ANNEXE 8 DÉFINITIONS Soins palliatifs : Les soins actifs et globaux dispensés par une équipe interdisciplinaire aux personnes atteintes d une maladie avec pronostic réservé, dans le but de soulager leurs souffrances, sans hâter ni retarder la mort, de les aider à conserver la meilleure qualité de vie possible et d offrir à ces personnes et à leurs proches le soutien nécessaire. Soins de fin de vie : Les soins palliatifs offerts aux personnes en fin de vie et l aide médicale à mourir. Sédation palliative : La sédation palliative est l utilisation de médicaments sédatifs pour soulager des symptômes réfractaires en abaissant le niveau de conscience. Selon le niveau de conscience obtenu, on distingue la sédation légère de la sédation modérée et de la sédation profonde. Selon la durée, la sédation est souvent qualifiée d intermittente ou de continue. Sédation palliative continue : Un soin offert dans le cadre des soins palliatifs consistant en l administration de médicaments ou de substances à une personne en fin de vie dans le but de soulager ses souffrances en la rendant inconsciente, de façon continue, jusqu à son décès. Directives médicales anticipées : Écrit par lequel une personne majeure et apte à consentir à des soins indique à l avance les soins médicaux qu elle accepte ou qu elle refuse de recevoir dans le cas où elle deviendrait inapte à consentir à des soins. Aide médicale à mourir : Un soin consistant en l administration de médicaments ou de substances par un médecin à une personne en fin de vie, à la demande de celle-ci, dans le but de soulager ses souffrances en entraînant son décès. P a g e 33 33

GUIDE DE DÉVELOPPEMENT PROFESSIONNEL EN SOINS INFIRMIERS. pour les centres d hébergement. Décembre 2007 Direction des soins infirmiers

GUIDE DE DÉVELOPPEMENT PROFESSIONNEL EN SOINS INFIRMIERS. pour les centres d hébergement. Décembre 2007 Direction des soins infirmiers GUIDE DE DÉVELOPPEMENT PROFESSIONNEL EN SOINS INFIRMIERS pour les centres d hébergement Décembre 2007 Direction des soins infirmiers CE GUIDE A ÉTÉ PRODUIT PAR L ÉQUIPE DE LA DIRECTION DES SOINS INFIRMIERS

Plus en détail

Insuffisance cardiaque

Insuffisance cardiaque Insuffisance cardiaque Connaître son évolution pour mieux la vivre Guide d accompagnement destiné au patient et ses proches Table des matières L évolution habituelle de l insuffisance cardiaque 5 Quelles

Plus en détail

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Annexe II Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet,

Plus en détail

La présente règle coloscopie (avec. l endoscope. coloscopie en. nécessaire et DIRECTIVES. b. Assurer le. e doit :

La présente règle coloscopie (avec. l endoscope. coloscopie en. nécessaire et DIRECTIVES. b. Assurer le. e doit : Règle de soins médicaux Technique de la coloscopie en duo INDICATION (situation visée) La présente règle de soins médicaux vise à préciser les conditions d encadrement de la coloscopie (avec endoscope)

Plus en détail

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE Etape n 1 : Faire l état des lieux Identifier la situation

Plus en détail

Assises Nationales du Maintien à Domicile 14 17 juin 2000 La douleur Les soins palliatifs. EXPERIENCE DE SOINS D'UNE EQUIPE A DOMICILE Dr AVEROUS

Assises Nationales du Maintien à Domicile 14 17 juin 2000 La douleur Les soins palliatifs. EXPERIENCE DE SOINS D'UNE EQUIPE A DOMICILE Dr AVEROUS EXPERIENCE DE SOINS D'UNE EQUIPE A DOMICILE Dr AVEROUS INTRODUCTION (Présentation de l'association François-Xavier Bagnoud) L'Association L'association qui porte le nom de François-Xavier Bagnoud est une

Plus en détail

Repérage de la perte d autonomie

Repérage de la perte d autonomie Repérage de la perte d autonomie France Morissette, MSc. Inf Directrice, Opérations soins 24 novembre 2014 LE GROUPE MAURICE PROFIL CORPORATIF, EN BREF Fondé en 1998 Un seul créneau : l habitation pour

Plus en détail

Politique de déplacement des bénéficiaires 2011-09-22. La présente politique inclut entre autres les deux documents suivants :

Politique de déplacement des bénéficiaires 2011-09-22. La présente politique inclut entre autres les deux documents suivants : POLITIQUE TITRE : NUMÉRO : AD 001-001 REMPLACE DOCUMENT(S) SUIVANT(S), S IL Y A LIEU : Politique de déplacement des bénéficiaires PERSONNEL VISÉ : gestionnaires personnel de soutien soins aux patients

Plus en détail

Loi 41. GUIDE D EXERCICE Les activités réservées aux pharmaciens

Loi 41. GUIDE D EXERCICE Les activités réservées aux pharmaciens Loi 41 GUIDE D EXERCICE Les activités réservées aux pharmaciens AVIS Ce guide ne se substitue pas aux lois, aux règlements ou au jugement des professionnels de la santé. Il représente l état actuel du

Plus en détail

SUPPLEMENT AU DIPLÔME

SUPPLEMENT AU DIPLÔME SUPPLEMENT AU DIPLÔME Le présent supplément au diplôme (annexe descriptive) suit le modèle élaboré par la Commission européenne, le Conseil de l'europe et l'unesco/cepes. Le supplément vise à fournir des

Plus en détail

Projet de loi n o 20

Projet de loi n o 20 Loi édictant la Loi favorisant l accès aux services de médecine de famille et de médecine spécialisée et modifiant diverses dispositions législatives en matière de procréation assistée Mémoire présenté

Plus en détail

L infirmier exerce son métier dans le respect des articles R.4311-1 à R.4311-15 et R.4312-1 à 4312-49 du code de la santé publique.

L infirmier exerce son métier dans le respect des articles R.4311-1 à R.4311-15 et R.4312-1 à 4312-49 du code de la santé publique. Diplôme d Etat d infirmier Référentiel d activités Annexe I Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet, un

Plus en détail

CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT

CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT Sommaire Comment se fait la recherche sur un nouveau médicament? (page 1) A quoi sert la recherche sur un nouveau médicament? (page

Plus en détail

Assurances collectives

Assurances collectives Assurances collectives Regroupement des organismes nationaux de loisir et de sport du Québec Conditions de renouvellement au 1 er avril 2015 et modification du choix d option Regroupement des organismes

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

DIRECTION DES SERVICES PROFESSIONNELS GESTION DES STUPÉFIANTS ET DES DROGUES CONTRÔLÉES EN PHARMACIE COMMUNAUTAIRE

DIRECTION DES SERVICES PROFESSIONNELS GESTION DES STUPÉFIANTS ET DES DROGUES CONTRÔLÉES EN PHARMACIE COMMUNAUTAIRE NUMÉRO 152 : JUIN 2005 DIRECTION DES SERVICES PROFESSIONNELS GESTION DES STUPÉFIANTS ET DES DROGUES CONTRÔLÉES EN PHARMACIE COMMUNAUTAIRE Depuis quelques années, le Bureau des substances contrôlés (BSC)

Plus en détail

Le parcours en greffe de cellules hématopoïétiques : greffe allogénique

Le parcours en greffe de cellules hématopoïétiques : greffe allogénique Le parcours en greffe de cellules hématopoïétiques : greffe allogénique Introduction Cette brochure vise à vous familiariser avec la greffe de cellules hématopoïétiques (GCH). Elle présente en quelques

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Droits des malades en fin de vie. Connaître la loi Leonetti et l appliquer

Droits des malades en fin de vie. Connaître la loi Leonetti et l appliquer Droits des malades en fin de vie Connaître la loi Leonetti et l appliquer Lorsque la médecine trouve ses limites et que la personne, avec ses proches, se situe dans la perspective d une échéance annoncée,

Plus en détail

Plan thérapeutique infirmier et stratégies pédagogiques

Plan thérapeutique infirmier et stratégies pédagogiques Plan thérapeutique infirmier et stratégies pédagogiques Jacinthe Savard, inf. M. Sc. Andrée-Anne Picard, inf. B. Sc. AEESICQ St-Jean-sur-Richelieu 2009 Plan de présentation Activités d apprentissage et

Plus en détail

Ordonnance collective

Ordonnance collective Centre de Santé et de Services sociaux de Québec-Nord NUMÉRO DE L ORDONNANCE: OC-31 Ordonnance collective Nom de l ordonnance: Initier des analyses de laboratoire pour le suivi de la clientèle présentant

Plus en détail

Consignes de remplissage - Grille de recueil - Thème DAN2

Consignes de remplissage - Grille de recueil - Thème DAN2 Généralisation 2014 d un recueil d indicateurs pour l amélioration de la qualité et de la sécurité des soins dans les établissements de santé de soins de courte durée Consignes de remplissage - Grille

Plus en détail

Politique d utilisation des médias sociaux et des technologies de l information

Politique d utilisation des médias sociaux et des technologies de l information CA 06-02-2015 Annexe 10.1 Politique d utilisation des médias sociaux et des technologies de l information Janvier 2015 2 1. PRÉAMBULE La Fédération des médecins résidents du Québec (FMRQ) est une fédération

Plus en détail

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant Vivre avec un trouble dépressif Septembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin

Plus en détail

Résidence MBV Les FIGUERES -Capendu-

Résidence MBV Les FIGUERES -Capendu- Résidence MBV Les FIGUERES -Capendu- Accompagnement de fin de vie: un travail d équipe Fin de vie en EHPAD Quel que soit le lieu de la «toute fin de vie» et du décès des résidents d Ehpad, l accompagnement

Plus en détail

Domaine Santé. Plan d études cadre Modules complémentaires santé. HES-SO, les 5 et 6 mai 2011. 1 PEC Modules complémentaires santé

Domaine Santé. Plan d études cadre Modules complémentaires santé. HES-SO, les 5 et 6 mai 2011. 1 PEC Modules complémentaires santé Domaine Santé Plan d études cadre Modules complémentaires santé HES-SO, les 5 et 6 mai 2011 1 PEC Modules complémentaires santé Plan d études cadre Modules complémentaires santé 1. Finalité des modules

Plus en détail

Délivrance de l information à la personne sur son état de santé

Délivrance de l information à la personne sur son état de santé Délivrance de l information à la personne sur son état de santé Mai 2012 Préambule Le contenu et les qualités de l information Les modalités de la délivrance de l information L information du mineur, du

Plus en détail

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Plan Introduction Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Introduction NACO: une actualité brûlante! AVK: Plus forte incidence

Plus en détail

COMPTE-RENDU D ACCREDITATION DE LA CLINIQUE LA LIRONDE. Saint-Clément-de-Rivière 34980 Saint-Gély-du-Fesc

COMPTE-RENDU D ACCREDITATION DE LA CLINIQUE LA LIRONDE. Saint-Clément-de-Rivière 34980 Saint-Gély-du-Fesc COMPTE-RENDU D ACCREDITATION DE LA CLINIQUE LA LIRONDE Saint-Clément-de-Rivière 34980 Saint-Gély-du-Fesc Avril 2003 SOMMAIRE COMMENT LIRE LE «COMPTE-RENDU D ACCREDITATION»... p.3 PARTIE 1 PRESENTATION

Plus en détail

CONTRAINTES PSYCHOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELLES AU TRAVAIL ET SANTE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DES CENTRES HOSPITALIERS:

CONTRAINTES PSYCHOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELLES AU TRAVAIL ET SANTE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DES CENTRES HOSPITALIERS: CONTRAINTES PSYCHOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELLES AU TRAVAIL ET SANTE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DES CENTRES HOSPITALIERS: Infirmier(e)s et aides soignant(e)s ETUDE ORSOSA État de santé, conditions de travail

Plus en détail

Dictionnaire de données de la Base de données du Système national d information sur l utilisation des médicaments prescrits, octobre 2013

Dictionnaire de données de la Base de données du Système national d information sur l utilisation des médicaments prescrits, octobre 2013 Dictionnaire de données de la Base de données du Système national d information sur l utilisation des médicaments prescrits, octobre 2013 Normes et soumission de données Notre vision De meilleures données

Plus en détail

droits des malades et fin de vie

droits des malades et fin de vie DOCUMENT à CONSERVER ET À EMPORTER si VOUS êtes HOSPITALISé droits des malades et fin de vie La loi Leonetti Le respect de la personne Le rôle de votre médecin L accès aux soins palliatifs Photo couverture

Plus en détail

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE CHEFIRAT B. Les intoxications aiguës constituent un réel problème de santé publique dont l impact reste encore à évaluer. Le nombre total

Plus en détail

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE?

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? TABLES DES MATIÈRES Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2014 La FMH encourage la traduction et la redistribution de

Plus en détail

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé Professeur Michèle Kessler CHU de Nancy et réseau Néphrolor L une des applications de la télémédecine est la télésurveillance à domicile,

Plus en détail

ACCESSIBILITÉ INNOVATION DÉVELOPPEMENT

ACCESSIBILITÉ INNOVATION DÉVELOPPEMENT ACCESSIBILITÉ INNOVATION DÉVELOPPEMENT L art de cultiver des savoirs, des expériences, des compétences et des talents www.chuq.qc.ca/fr/info_plus/formations_en_ligne DES ACTIVITÉS DE FORMATION EN LIGNE

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

AGRÉMENT DES PROGRAMMES DE FORMATION D INFIRMIÈRE PRATICIENNE SPÉCIALISÉE (IPS) DOCUMENT DE PRÉSENTATION

AGRÉMENT DES PROGRAMMES DE FORMATION D INFIRMIÈRE PRATICIENNE SPÉCIALISÉE (IPS) DOCUMENT DE PRÉSENTATION AGRÉMENT DES PROGRAMMES DE FORMATION D INFIRMIÈRE PRATICIENNE SPÉCIALISÉE (IPS) DOCUMENT DE PRÉSENTATION NOVEMBRE 2010 PRÉAMBULE L agrément des programmes constitue un exercice important qui permet non

Plus en détail

DISTRIBUTION DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR VOIE ORALE PAR L INFIRMIERE : RISQUE DE NON PRISE DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR LE PATIENT

DISTRIBUTION DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR VOIE ORALE PAR L INFIRMIERE : RISQUE DE NON PRISE DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR LE PATIENT INSTITUT DE FORMATION DES CADRES DE SANTE ASSISTANCE PUBLIQUE HOPITAUX DE PARIS ACTIVITE PROFESSIONNELLE N 8 : LE CADRE GERE LES RISQUES CONCERNANT LES PRESTATIONS, LES CONDITIONS DE TRAVAIL DES PERSONNELS,

Plus en détail

CAHIER DES CHARGES INFIRMIER-ÈRE DIPLÔMÉ-E

CAHIER DES CHARGES INFIRMIER-ÈRE DIPLÔMÉ-E Madame/Monsieur 1. DÉFINITION DE LA FONCTION Au service du projet institutionnel, la titulaire du poste : Exerce dans un cadre législatif et un contexte sanitaire connus (loi sur l exercice professionnel,

Plus en détail

ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION

ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION L auxiliaire de vie sociale réalise une intervention sociale visant à compenser un état de fragilité, de dépendance

Plus en détail

PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT CE QU IL FAUT SAVOIR

PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT CE QU IL FAUT SAVOIR SOMMAIRE COMMENT SE FAIT LA RECHERCHE SUR UN NOUVEAU MÉDICAMENT?...p. 3 À QUOI SERT LA RECHERCHE?...p. 4 QUELLES SONT LES GARANTIES?...p.

Plus en détail

ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION

ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION L auxiliaire de vie sociale réalise une intervention sociale visant à compenser un état de fragilité, de dépendance

Plus en détail

REFLEXIONS POUR LE DEVELOPPEMENT D UNE PRATIQUE DE CONCERTATION PROFESSIONNELLE ENTRE MEDECINS ET PHARMACIENS DANS L INTERET DES MALADES

REFLEXIONS POUR LE DEVELOPPEMENT D UNE PRATIQUE DE CONCERTATION PROFESSIONNELLE ENTRE MEDECINS ET PHARMACIENS DANS L INTERET DES MALADES REFLEXIONS POUR LE DEVELOPPEMENT D UNE PRATIQUE DE CONCERTATION PROFESSIONNELLE ENTRE MEDECINS ET PHARMACIENS DANS L INTERET DES MALADES Le médecin et le pharmacien bien que fréquentant souvent des facultés

Plus en détail

Référentiel Officine

Référentiel Officine Référentiel Officine Inscrire la formation dans la réalité et les besoins de la pharmacie d officine de demain - Ce référentiel décrit dans le cadre des missions et des activités du pharmacien d officine

Plus en détail

L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES

L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES CONTEXTE 1. Pourquoi avoir élaboré un guide sur l éducation thérapeutique du En réponse à la demande croissante des professionnels de santé

Plus en détail

Quelles attitudes en fin de vie? Acharnement? Euthanasie? Soins palliatifs?

Quelles attitudes en fin de vie? Acharnement? Euthanasie? Soins palliatifs? Quelles attitudes en fin de vie? Acharnement? Euthanasie? Soins palliatifs? Dr Christophe TRIVALLE Service de Gérontologie et Soins Palliatifs Hôpital Paul Brousse «Nombre de débats actuels initiés par

Plus en détail

Un poste à votre mesure!

Un poste à votre mesure! Titre du poste : INFIRMIÈRE PRATICIENNE EN SOINS DE PREMIÈRE LIGNE (IPSPL) Direction : Direction des soins infirmiers Statut : Temps complet - 35 heures/semaine Quart : Jour LIBELLÉ DU TITRE D EMPLOI Personne

Plus en détail

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Questions / Réponses Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Quelques chiffres sur les troubles du sommeil et la consommation de benzodiazépines

Plus en détail

Programme d assurance-invalidité de courte durée

Programme d assurance-invalidité de courte durée Programme d assurance-invalidité de courte durée Votre trousse de six pages Aperçu Le Programme d assurance-invalidité de courte durée (PAICD) assure un traitement uniforme pour tous les employés lorsqu

Plus en détail

d a n s l e t r a i t e m e n t d e

d a n s l e t r a i t e m e n t d e La buprénorphine d a n s l e t r a i t e m e n t d e la dépendance aux opioïdes Lignes directrices du Collège des médecins du Québec et de l Ordre des pharmaciens du Québec juin 2009 table des matières

Plus en détail

Projet de loi n o 21 (2009, chapitre 28)

Projet de loi n o 21 (2009, chapitre 28) PREMIÈRE SESSION TRENTE-NEUVIÈME LÉGISLATURE Projet de loi n o 21 (2009, chapitre 28) Loi modifiant le Code des professions et d autres dispositions législatives dans le domaine de la santé mentale et

Plus en détail

d infirmières et d infirmiers Pour être admissible au répit spécialisé sur référence Des services spécialisés intégrés en

d infirmières et d infirmiers Pour être admissible au répit spécialisé sur référence Des services spécialisés intégrés en DES SERVICES DES INTERVENTIONS DE RÉADAPTATION CIBLÉES ET SPÉCIFIQUES VISANT LE DÉVELOPPEMENT OPTIMAL DE LA PERSONNE ET AYANT COMME OBJECTIFS de favoriser l intégration et la participation sociales de

Plus en détail

Le champ d exercice et les activités réservées des infirmières

Le champ d exercice et les activités réservées des infirmières Le champ d exercice et les activités réservées des infirmières Mise à jour du guide d application publié en 2003 NOTE AU LECTEUR Le Service de refonte du ministère de la Justice effectue jusqu en janvier

Plus en détail

ARRÊTÉ du. relatif au cahier des charges de santé de la maison de santé mentionné à l article L. 6323-3 du code de la santé publique.

ARRÊTÉ du. relatif au cahier des charges de santé de la maison de santé mentionné à l article L. 6323-3 du code de la santé publique. RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère du travail, de l emploi NOR : ARRÊTÉ du relatif au cahier des charges de santé de la maison de santé mentionné à l article L. 6323-3 du code de la santé publique. Le ministre

Plus en détail

Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique

Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique A R D E Q A F Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique 1.1 Définition de la profession et du contexte de l intervention p. 2 1.2 Le référentiel d activités du Diplôme

Plus en détail

DESCRIPTION DES STRESSEURS LIÉS AUX SOINS DE FIN DE VIE CHEZ LES INFIRMIÈRES OEUVRANT EN USI

DESCRIPTION DES STRESSEURS LIÉS AUX SOINS DE FIN DE VIE CHEZ LES INFIRMIÈRES OEUVRANT EN USI DESCRIPTION DES STRESSEURS LIÉS AUX SOINS DE FIN DE VIE CHEZ LES INFIRMIÈRES OEUVRANT EN USI Céline Gélinas, inf., Ph.D., Marie-Anik Robitaille, M.A., Lise Fillion, inf., Ph.D. & Manon Truchon, Ph.D. Dans

Plus en détail

Évaluation du régime général d assurance-médicaments

Évaluation du régime général d assurance-médicaments Évaluation du régime général d assurance-médicaments mémoire présenté à la Commission parlementaire des affaires sociales par la Fédération de médecins omnipraticiens du Québec LE RÉGIME GÉNÉRAL d assurancemédicaments

Plus en détail

Planification stratégique 2012-2015

Planification stratégique 2012-2015 DE CHAUDIÈRE-APPALACHES Planification stratégique 2012-2015 Reprendre du pouvoir sur sa vie. 23681_CRDCA_Planification 2012.indd 1 Description de la démarche La démarche de planification stratégique du

Plus en détail

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Dénomination du médicament ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR LYSOPAÏNE MAUX DE GORGE AMBROXOL CITRON 20 mg SANS SUCRE, pastille édulcorée au sorbitol et au sucralose. Chlorhydrate d ambroxol

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

HISTORIQUE DES SOINS PALLIATIFS ET ENJEUX POUR LE FUTUR

HISTORIQUE DES SOINS PALLIATIFS ET ENJEUX POUR LE FUTUR HISTORIQUE DES SOINS PALLIATIFS ET ENJEUX POUR LE FUTUR CHANTAL COUVREUR Sociologue, Docteur en Santé Publique Présidente de «Mediteam» Si l on s intéresse à l histoire des soins palliatifs, on constate

Plus en détail

Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession

Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession Position adoptée par Conseil national de l Ordre des infirmiers le 14 septembre 2010 Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession

Plus en détail

Doit on et peut on utiliser un placebo dans la prise en charge de la douleur?

Doit on et peut on utiliser un placebo dans la prise en charge de la douleur? Doit on et peut on utiliser un placebo dans la prise en charge de la douleur? Dr Philippe Poulain Unité Territoriale de Soins Palliatifs Polyclinique de l Ormeau Tarbes phpoulain@wanadoo.fr Placebo: de

Plus en détail

Exemple de protocole d'accord Secteur privé.

Exemple de protocole d'accord Secteur privé. Exemple de protocole d'accord Secteur privé. Ce document devra être adapté en fonction de la configuration de votre expérimentation et des modalités validées par la direction. Vu la décision de (nom de

Plus en détail

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs B06-1 B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs L ischémie aiguë est une interruption brutale du flux artériel au niveau d un membre entraînant une ischémie tissulaire. Elle constitue

Plus en détail

Quel avenir pour les équipes mobiles de soins palliatifs?

Quel avenir pour les équipes mobiles de soins palliatifs? Quel avenir pour les équipes mobiles de soins palliatifs? Aude Le Divenah Praticien hospitalier, chargée de mission, Direction de l hospitalisation et de l organisation des soins Les soins palliatifs se

Plus en détail

document révisé le 2008-03-05

document révisé le 2008-03-05 document révisé le 2008-03-05 Table des matières Présentation... 3 1.0 Objectifs... 4 2.0 Organisation... 5 3.0 Personnel d encadrement... 7 4.0 Modalités d accès au CRM... 8 5.0 Processus de réintégration

Plus en détail

Activité des programmes de médicaments

Activité des programmes de médicaments Chapitre 4 Section 4.05 Ministère de la Santé et des Soins de longue durée Activité des programmes de médicaments Suivi des vérifications de l optimisation des ressources, section 3.05 du Rapport annuel

Plus en détail

GUIDE GUIDE D APPLICATION

GUIDE GUIDE D APPLICATION GUIDE GUIDE D APPLICATION de la nouvelle Loi sur les infirmières et les infirmiers et de la Loi modifiant le Code des professions et d autres dispositions législatives dans le domaine de la santé avril

Plus en détail

Douleur et gestion de la douleur. Renseignez-vous sur les services de soutien et de soins sur www.palliativecare.org.au

Douleur et gestion de la douleur. Renseignez-vous sur les services de soutien et de soins sur www.palliativecare.org.au Douleur et gestion de la douleur Renseignez-vous sur les services de soutien et de soins sur www.palliativecare.org.au French - Pain Management Department of Health and Ageing Financé par le gouvernement

Plus en détail

MEDICAMENTS CONTENANT L ASSOCIATION DEXTROPROPOXYPHENE / PARACETAMOL :

MEDICAMENTS CONTENANT L ASSOCIATION DEXTROPROPOXYPHENE / PARACETAMOL : REPUBLIQUE FRANÇAISE Juin 2009 MEDICAMENTS CONTENANT L ASSOCIATION DEXTROPROPOXYPHENE / PARACETAMOL : Recommandation de l EMEA de retrait de ces médicaments à la suite de l évaluation européenne et avis

Plus en détail

STAGE D'INITIATION AUX SOINS INFIRMIERS D'ACCES EN PCEM2 ou en 2ème ANNEE DE CHIRURGIE DENTAIRE

STAGE D'INITIATION AUX SOINS INFIRMIERS D'ACCES EN PCEM2 ou en 2ème ANNEE DE CHIRURGIE DENTAIRE FACULTÉ DE MÉDECINE FACULTÉ DE CHIRURGIE DENTAIRE Université de Strasbourg STAGE D'INITIATION AUX SOINS INFIRMIERS D'ACCES EN PCEM2 ou en 2ème ANNEE DE CHIRURGIE DENTAIRE JUILLET ou AOUT ou SEPTEMBRE 2012

Plus en détail

les télésoins à domicile

les télésoins à domicile Hiver 2013 Innovation en matière de prestation des soins de santé : les télésoins à domicile Innovation en matière de prestation des soins de santé : les télésoins à domicile Au Canada comme ailleurs dans

Plus en détail

ARBITRAGE DE GRIEF EN VERTU DU CODE DU TRAVAIL DU QUÉBEC (L.R.Q., c. C-27) CENTRE HOSPITALIER LE GARDEUR

ARBITRAGE DE GRIEF EN VERTU DU CODE DU TRAVAIL DU QUÉBEC (L.R.Q., c. C-27) CENTRE HOSPITALIER LE GARDEUR ARBITRAGE DE GRIEF EN VERTU DU CODE DU TRAVAIL DU QUÉBEC (L.R.Q., c. C-27) ENTRE : SYNDICAT DES INFIRMIERS ET INFIRMIÈRES DU CENTRE HOSPITALIER LE GARDEUR ET : ET : CENTRE HOSPITALIER LE GARDEUR JULIENNE

Plus en détail

Cécile Bergeron, B. Sc. inf. cécile.bergeron@rrsss16.gouv.qc.ca. Anne Plante, M.Sc. Inf., CSIO, CSIP anne.plante@rrsss16.gouv.qc.

Cécile Bergeron, B. Sc. inf. cécile.bergeron@rrsss16.gouv.qc.ca. Anne Plante, M.Sc. Inf., CSIO, CSIP anne.plante@rrsss16.gouv.qc. Direction québécoise de cancérologie Les pratiques exemplaires en cancérologie Session d information aux nouveaux patients recevant de la chimiothérapie (version abrégée) 30 novembre 2012 Cécile Bergeron,

Plus en détail

Doit-on craindre les impacts du rapport Trudeau sur la fonction de technicienne ou technicien en éducation spécialisée?

Doit-on craindre les impacts du rapport Trudeau sur la fonction de technicienne ou technicien en éducation spécialisée? Doit-on craindre les impacts du rapport Trudeau sur la fonction de technicienne ou technicien en éducation spécialisée? Hélène Le Brun, conseillère septembre 2007 D-11815 Centrale des syndicats du Québec

Plus en détail

Définition, finalités et organisation

Définition, finalités et organisation RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Définition, finalités et organisation Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à présenter à l ensemble des professionnels de santé, aux patients

Plus en détail

Déclarations européennes de la pharmacie hospitalière

Déclarations européennes de la pharmacie hospitalière Déclarations européennes de la pharmacie hospitalière Les pages qui suivent constituent les Déclarations européennes de la pharmacie hospitalière. Elles représentent l expression consensuelle de ce que

Plus en détail

BRANCHE DU NÉGOCE ET PRESTATIONS DE SERVICES

BRANCHE DU NÉGOCE ET PRESTATIONS DE SERVICES Septembre 2014 CARTOGRAPHIE DES MÉTIERS DES PRESTATAIRES BRANCHE DU NÉGOCE ET PRESTATIONS DE SERVICES DANS LES DOMAINES MÉDICO-TECHNIQUES www.metiers-medico-techniques.fr CPNEFP de la branche Négoce et

Plus en détail

Nouvelles échelles salariales Incluant le PIB

Nouvelles échelles salariales Incluant le PIB Nouvelles échelles salariales Incluant le PIB Convention collective Mars 2011 Mars 2015 Note : Ce document regroupe les échelles salariales applicables aux différents titres d emploi représentés à la FIQ.

Plus en détail

Ministère de la Santé et des Services sociaux

Ministère de la Santé et des Services sociaux Ministère de la Santé et des Services sociaux Projet de loi modifiant l organisation et la gouvernance du réseau de la santé et des services sociaux notamment par l abolition des agences régionales Contexte

Plus en détail

Le Kin-AP Évaluation des Aptitudes paramédicales

Le Kin-AP Évaluation des Aptitudes paramédicales Le Kin-AP Évaluation des Aptitudes paramédicales Le Kin-AP est une évaluation qui se déroule à travers un parcours comprenant différentes stations qui simulent les tâches que le technicien ambulancier-paramédic

Plus en détail

Demande de règlement d invalidité de longue durée

Demande de règlement d invalidité de longue durée Régime d assurance pour les cadres de gestion de la Fonction publique Demande de règlement d invalidité de longue durée Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. Police collective n

Plus en détail

Pandémie grippale et réorganisation des soins primaires. Le travail de la Maison Médicale de Garde d Ambérieu

Pandémie grippale et réorganisation des soins primaires. Le travail de la Maison Médicale de Garde d Ambérieu Pandémie grippale et réorganisation des soins primaires Le travail de la Maison Médicale de Garde d Ambérieu Introduction Réorganisation profonde nécessaire de l offre de soins Organisation hospitalière

Plus en détail

Projet de Loi no 98 Loi modifiant la Loi sur l assurance médicament et d autres dispositions législatives

Projet de Loi no 98 Loi modifiant la Loi sur l assurance médicament et d autres dispositions législatives Projet de Loi no 98 Loi modifiant la Loi sur l assurance médicament et d autres dispositions législatives Présentation à la Commission des affaires sociales Ordre des pharmaciens du Québec 28 mai 2002

Plus en détail

Le bilan comparatif des médicaments (BCM): où en sommes-nous?

Le bilan comparatif des médicaments (BCM): où en sommes-nous? Promouvoir l utilisation sécuritaire des médicaments Le bilan comparatif des médicaments (BCM): où en sommes-nous? My-Lan Pham-Dang, MSc. Formatrice ISMP Canada 10 juin 2010 Hôpital Général Juif Institute

Plus en détail

Gestion éthique des banques de recherche

Gestion éthique des banques de recherche Gestion éthique des banques de recherche Jean-Marie Therrien, Ph.D. Président du Comité d éthique de la recherche, CHU Sainte-Justine 30 octobre 2012 Plan Justification éthique et scientifique Principes

Plus en détail

La migraine : une maladie qui se traite

La migraine : une maladie qui se traite La migraine : une maladie qui se traite L évolution natuelle de la migraine Maladie fluctuante+++ Modification des symptômes avec l âge ++ : Moins de crises sévères Caractère pulsatile moins fréquent Plus

Plus en détail

MÉMOIRE RELATIF À L ÉVALUATION DU RÉGIME GÉNÉRAL D ASSURANCE MÉDICAMENTS PRÉSENTÉ PAR LA FÉDÉRATION DES MÉDECINS SPÉCIALISTES DU QUÉBEC

MÉMOIRE RELATIF À L ÉVALUATION DU RÉGIME GÉNÉRAL D ASSURANCE MÉDICAMENTS PRÉSENTÉ PAR LA FÉDÉRATION DES MÉDECINS SPÉCIALISTES DU QUÉBEC MÉMOIRE RELATIF À L ÉVALUATION DU RÉGIME GÉNÉRAL D ASSURANCE MÉDICAMENTS PRÉSENTÉ PAR LA FÉDÉRATION DES MÉDECINS SPÉCIALISTES DU QUÉBEC Québec, le 21 février 2000 2. PRÉAMBULE La Fédération des médecins

Plus en détail

QUESTION D ETHIQUE APPROCHE ENVIRONNEMENT- SANTE. 10ème cours d été 2006 Bamako SIFEE Pr HOUENOU AGBO Yveline UFR Sciences Médicales d Abidjan

QUESTION D ETHIQUE APPROCHE ENVIRONNEMENT- SANTE. 10ème cours d été 2006 Bamako SIFEE Pr HOUENOU AGBO Yveline UFR Sciences Médicales d Abidjan QUESTION D ETHIQUE APPROCHE ENVIRONNEMENT- SANTE 10ème cours d été 2006 Bamako SIFEE Pr HOUENOU AGBO Yveline UFR Sciences Médicales d Abidjan INTRODUCTION Environnement et Santé Évaluation environnementale

Plus en détail

Modalités de prise en charge de l'adulte nécessitant des soins palliatifs

Modalités de prise en charge de l'adulte nécessitant des soins palliatifs RECOMMANDATIONS POUR LA PRATIQUE CLINIQUE Modalités de prise en charge de l'adulte nécessitant des soins palliatifs Décembre 2002 Recommandations Service des recommandations et références professionnelles

Plus en détail

Demande de règlement invalidité Demande initiale

Demande de règlement invalidité Demande initiale www.inalco.com Demande de règlement invalidité À L INDUSTRIELLE ALLIANCE, CE QUI COMPTE C EST VOUS! Veuillez transmettre le formulaire dûment rempli au bureau de votre région : Québec C. P. 800, succursale

Plus en détail

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Établissements de santé Droits et accueil des usagers Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Recommandations et indicateurs Préface Faire face aux inégalités de santé qui touchent tout

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DE LA FIN DE VIE

PRISE EN CHARGE DE LA FIN DE VIE PRISE EN CHARGE DE LA FIN DE VIE POSITION DU CONSEIL NATIONAL DE L ORDRE DES INFIRMIERS Décembre 2013 POSITION DE L ORDRE NATIONAL DES INFIRMIERS «PRISE EN CHARGE DE LA FIN DE VIE» Le Président de la

Plus en détail

Assistance-voyage mondiale et service de conseils-santé

Assistance-voyage mondiale et service de conseils-santé Assistance-voyage mondiale et service de conseils-santé ManuAssistance Assistance-voyage mondiale Votre couverture collective vous suit partout Lorsque vous voyagez au Canada ou dans un autre pays, vous

Plus en détail

La version électronique fait foi

La version électronique fait foi Page 1/6 Localisation : Classeur VERT Disponible sur Intranet A revoir : 10/2015 Objet : La présente procédure a pour objet de décrire les responsabilités et les principes pour la réalisation des prélèvements.

Plus en détail

Médicaments en vente libre : considérations pour la pratique de la physiothérapie

Médicaments en vente libre : considérations pour la pratique de la physiothérapie Médicaments en vente libre : considérations pour la pratique de la physiothérapie Adapté d un article approuvé de l Alliance canadienne des organismes de réglementation de la physiothérapie (2012) Le CPTNB

Plus en détail

INFIRMIÈRE PRATICIENNE EN LE 6 MAI 2015 PRÉSENTÉ AU COLLOQUE EN SCIENCES SOINS DE PREMIÈRE LIGNE QU EN EST-IL? INFIRMIÈRES DE L UQAC

INFIRMIÈRE PRATICIENNE EN LE 6 MAI 2015 PRÉSENTÉ AU COLLOQUE EN SCIENCES SOINS DE PREMIÈRE LIGNE QU EN EST-IL? INFIRMIÈRES DE L UQAC INFIRMIÈRE PRATICIENNE EN SOINS DE PREMIÈRE LIGNE QU EN EST-IL? PRÉSENTÉ AU COLLOQUE EN SCIENCES INFIRMIÈRES DE L UQAC LE 6 MAI 2015 PLAN DE LA PRÉSENTATION Quel type de formation une IPSPL doit-elle suivre?

Plus en détail