Définitif JR Bourdet C. Guglielmini C. Guglielmini 01/06/

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1 Reconnaissance des réseaux d assainissement pluvial Eau-Mega Conseil en environnement SARL au capital de B. P Rochefort Cedex environnement@eau-mega.fr T el : Fax : SS ttaaa t ttuu t tt t ÉÉ ttaaa t bb lli ii l pp aaa rr r VVééé rr riif ff iiiééé i pp aaa rr r AA pp pp rr rooo uu vv vééé pp aaa rr r DD aaa tteee t RR ééé ff fééé rr reee nn cc ceee Définitif JR Bourdet C. Guglielmini C. Guglielmini 01/06/

2 Préambule À la demande de la commune de Saint-Trojan-Les-Bains, notre bureau d études, la S.A.R.L. Eau-Méga Conseil en Environnement, a réalisé la présente note concernant la gestion des eaux pluviales existante sur la commune de Saint-Trojan-Les-Bains. Les réseaux en place ont été repérés et la gestion qualitative des eaux de ruissellement a été analysée dans un contexte littoral sensible avec la présence importante d activités conchylicoles. I. La gestion quantitative Les eaux de ruissellement des espaces urbanisés de la commune sont gérées selon deux modes principaux (cf. cartes pages suivantes) : Grilles avaloir alimentant des puits d infiltration sous accotement ou sous chaussée : ce principe de gestion est largement utilisé et présente un fonctionnement très correct dans le contexte lithologique sableux de la commune, Réseaux canalisés avec rejet : vers des fossés rejoignant le marais (partie Sud de la commune), vers l océan pour les voies longeant le littoral (boulevard de la Plage, boulevard Félix Faure et boulevard de Gatseau) et une partie médiane de l urbanisation communale, vers des lagunes pluviales pour le centre bourg de la commune. Il est à noter également qu une partie notable de la commune ne dispose d aucun réseau de collecte ou ouvrage de gestion pluvial. Dans ces secteurs, les eaux de ruissellement s infiltrent naturellement sur les accotements des chaussées laissés naturels. II. La gestion qualitative 1. Le centre bourg Les eaux de l ensemble du centre bourg de la commune sont traitées par le biais de 3 bassins tampon précédés de débourbeurs. Les eaux sont subissent ainsi un premier traitement (actif) par les séparateurs avant d être traitées par décantation dans les différents bassins de lagunage pluvial, puis sont rejetées en mer au même point dans le ruisson de l Éperon. Les lagunes présentent un volume de l ordre de m 3 utiles et ont été dimensionnées sur la base d une pluie de retour 10 ans. S.A.R.L. Eau-Méga Conseil en environnement Page 2

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6 2. Le Sud de la commune Les eaux collectées par du réseau canalisé sont dirigées vers des fossés sur accotement des voiries puis aboutissent dans le Marais des bris. Dans ce secteur aucun système de traitement actif des eaux pluviales n est présent. Les eaux subissent une décantation naturelle dans les fossés puis dans le marais. 3. La partie médiane de la commune et les boulevards en front de mer Sur ces secteurs, les eaux pluviales sont rejetées directement en mer sans traitement préalable. Sur les boulevards du front de mer, aucune alternative simple ne paraît envisageable. En revanche, concernant la partie médiane de la commune, le réseau existant pourrait aisément être dévié dans sa partie terminale en direction du Marais des Bris où les eaux pourraient subir un traitement par décantation, par phyto-épuration et par les U.V. (cf. carte page suivante). Cela constituerait une amélioration notable en ce sens où le rejet actuel sur le littoral induit un risque pour les activités conchylicoles et pour les zones de baignade. 4. Efficacité des modes de traitement qualitatifs a. Les séparateurs à hydrocarbures Dès lors qu ils font l objet d un entretien suivi, les séparateurs à hydrocarbures permettent d assurer un traitement efficace plus particulièrement des pollutions accidentelles. Ces appareils sont en effet peu adaptés au traitement des faibles charges polluantes. b. Les fossés de collecte Si la principale fonction des fossés et noues est traditionnellement d évacuer les eaux de ruissellement, ils présentent également l intérêt de réduire la charge entraînée de pollution chronique. Selon le S.E.T.R.A. 1, les fossés et noues enherbés présentent un rôle significatif pour le traitement de la pollution chronique. Il faut néanmoins un linéaire suffisant d environ 80 mètres pour temporiser le ruissellement et éviter un relargage en période de forts débits. Dans le cas présent, le linéaire de fossés existant est très nettement supérieur à 80 m. Il est à noter également que plus la végétation herbacée sera haute (10 à 15 cm au minimum), plus le filtre sera efficace. Il faut néanmoins trouver un compromis entre entretien, aspect paysager et assainissement. Les rendements épuratoires couramment rencontrés dans la littérature sur les flux annuels sont proches des valeurs suivantes : Polluants Abattement en % M.E.S Plomb Zinc Hydrocarbures D.B.O. 5, D.C.O Fiche technique n 13 traitant des principes de décantation dans les dispositifs de traitement des eaux pluviales, déc S.A.R.L. Eau-Méga Conseil en environnement Page 6

7 S.A.R.L. Eau-Méga Conseil en environnement Page 7

8 Il est constaté une rétention du Plomb dans les cinq premiers centimètres de sol en fond de fossé. L efficacité concernant la DCO et les MES est très bonne pour les faibles pluies, mais tend vers un relargage en cas de forte pluie. Enfin pour les hydrocarbures, il existe une dégradation bactérienne et une photooxydation induisant une élimination de l ordre de 75 à 100 % pour des températures élevées (35 C). c. Les bassins de lagunage Le type d ouvrage existant à l aval du bourg de Saint-Trojan pour la gestion des eaux pluviales est particulièrement bien adapté pour le traitement des matières en suspension car il permet une décantation très efficace des eaux. Rappelons en effet que de nombreuses études ont montré que la fraction dissoute de la pollution charriée par les eaux pluviales est relativement réduite les polluants étant majoritairement liés aux matières en suspension (voir tableau suivant). Paramètres de pollution D.C.O. % D.B.O. 5 % N.T.K. % Hydrocarbures totaux % Plomb % 83 à à à à Tableau 1 : Pollution particulaire / pollution totale Les ouvrages de lagunage extensifs permettent ainsi une décantation des polluants dont l efficacité est directement liée au volume de l ouvrage par rapport à la surface imperméabilisée (voir tableau suivant). Volume de stockage (m 3 /ha imp) % intercepté de la masse produite annuellement % intercepté de la masse produite en cas d événement critique à 56 5 à à à à à 74 Lagunes à à 100 Tableau 2 : Comparaison des efficacités obtenues en interception des MES en fonction du volume de stockage (RES EAU) Dans le cas de l ouvrage des lagunes existantes les volumes en place permettent de d attendre des objectifs de traitement qualitatif très élevés au sein des ouvrages (de l ordre de 90 %). d. Les puits d infiltration Lors de l infiltration, des mécanismes épuratoires se produisent dans le sol. S il n est pas saturé, la filtration permet de retenir, dans la couche superficielle du sol, les matières en suspension et les polluants associés. Des phénomènes d adsorption et d échanges d ions permettent de retenir les métaux lourds et une partie des hydrocarbures. Les premières épaisseurs du sol sont le lieu d une intense activité biologique (pédofaune, champignons, bactéries...) qui entraîne la dégradation de la matière organique et de certains hydrocarbures. Rappelons également que l épuration par infiltration dans le sol est un excellent moyen pour abattre la densité de la population bactérienne. De ce fait, la pollution chronique a peu d effet sur la qualité des eaux S.A.R.L. Eau-Méga Conseil en environnement Page 8

9 circulant en sub-surface dans le sol, et a fortiori sur les eaux de la nappe profonde protégées par les horizons peu perméables du sous-sol, car les éléments solides en suspension dans l eau auxquels sont fixés la plupart des métaux lourds et des hydrocarbures sont facilement retenus dans les couches superficielles du sol. S.A.R.L. Eau-Méga Conseil en environnement Page 9

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