Résistances aux antibiotiques en Nouvelle Calédonie : état des lieux et perspectives

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1 Résistances aux antibiotiques en Nouvelle Calédonie : état des lieux et perspectives S. Chalmin, R. Goursaud, E. d Ortenzio Institut Pasteur de Nouvelle Calédonie Journée Médicale Calédonienne 22 juin 2012

2 Résistances bactériennes Résistance naturelle Toutes les souches de l espèce Chromosomique Transmission verticale Tous mécanismes de résistance PRESSION ANTIBIOTIQUE La Prescription inappropriée (mauvaise indication, monothérapie (certains ATB), durée inappropriée ) Le Patient (mauvaise observance, terrain immunodéprimé, site de l infection, portage de souche résistantes ) Résistance acquise Concerne une partie des souches Mutation chromosomique ou acquisition de matériel génétique exogène (plasmide) Transmission horizontale et verticale Tous mécanismes de résistance Transmission Des souches résistantes Des mécanismes de résistance

3 Rôle des flores commensales dans l émergence des résistances acquises Flores commensales Quantité de germes ++ Flores commensales >> foyers infectieux (10 14 versus bactéries) Réservoir ++ de mécanismes de résistance Sélection Micro-organismes naturellement résistants (C.difficile, P. aeruginosa, entérocoques) Résistances acquises (mutant préexistant, acquisition de gènes par transfert génétique)

4 Méthode Objectifs : Etat des lieux des sensibilités en NC en 2011 Services de soins intensifs (réanimation + soins intensifs) Totalité des souches traitées à l IPNC (90 % CHT, 10 % extérieur) Evolution des résistances en NC depuis 2006 Choix des espèces selon : L impact de leur résistance en hygiène hospitalière La particularité des phénotypes présents en NC Sélection pour chaque espèce des antibiotiques reflétant un phénotype de résistance Données recueillies à partir des prélèvements à visée diagnostique

5 Escherichia coli PROFIL DE SENSIBILITE 2011 Total Services de soins intensifs Amoxicilline 62 % 33 % Amoxicilline ac clavulanique 67 % 50 % Ceftazidime 97 % 89 % Imipenème 100 % 100 % Ciprofloxacine 95 % 79 % Augmentation significative de la résistance à la ceftazidime Amoxicilline peu efficace sur E. coli en services de soins intensifs E. coli en services de soins intensifs Pas d évolution de la sensibilité de E. coli sauf C3G

6 Entérobactéries exprimant une BLSE ou une Céphalosporinase (Case) de haut niveau (HN) Résistances à au moins une C3G = BMR BLSE : support plasmidique Transmission verticale et horizontale Précautions complémentaires Case HN : support chromosomique Transmission verticale 27 % isolées en services de soins intensifs en 2011 Augmentation significative du nombre d entérobactéries résistantes aux C3G en NC depuis 2005

7 Pseudomonas aeruginosa Résistance aux β lactamines : enzymatique ou non enzymatique Résistance à l imipénème : Imperméabilité (D2) : R isolée Enzymatique (carbapénèmase) PROFIL DE SENSIBILITE 2011 Ticarcilline Ceftazidime Total 33 % 93 % Services de soins intensifs 23 % 79 % Pas d évolution de la sensibilité aux β lactamines depuis 2006 Faible sensibilité à la ticarcilline Pas d statistiquement significative de la résistance associée ceftazidime + imipénème à surveiller 1 seule carbapénèmase détectée en 2011

8 Staphylococcus aureus SARM : S. aureus résistant à toutes les β lactamines Détectée par oxacilline SARM 2011 Total 13 % Services de soins intensifs 30 % + 5,7 % depuis 2008 Absence de GISA

9 Acinetobacter baumannii Naturellement résistant aux aminopénicillines Résistance isolée possible aux Céphalosporines (phénotype IV) PROFIL DE SENSIBILITE 2011 Ticarcilline Imipénème Total 70 % 76 % Services de soins intensifs 64 % 71 % Phénotype V Résistance à toutes les β lactamines + imipénème Diminution significative du nombre d A. baumannii multi résistant 40 % des souches 24 % des souches

10 Entérocoques VRE : résistance plasmidique ou chromosomique à la vancomycine E. faecium (+++), E. faecalis Nombre de VRE dépistages positifs en 2011 Uniquement E. faecium VRE exceptionnel en NC (< 1%)

11 Epidémiologie comparée du SARM FRANCE Diminution importante du nombre de SARM entre 2001 et 2010 Mesures d hygiène Jarlier V. and al. Arch Intern Med Australie et NC Augmentation du nombre de SARM

12 Entérocoques résistants aux glycopeptides : la menace australienne Australie (AGAR) 35,6 % FRANCE Taux stable autour de 1 %. Pic transitoire à 5 % en 2004 (épidémie) Nombre de VRE isolé par région en 2010 > 30 > 10 < 5 Importance du dépistage systématique chez les patients hospitalisés de retour d evasan Absence de données

13 Conclusion Pas d évolution des sensibilités de E. coli depuis 2006 sauf C3G Augmentation franche du nombre d entérobactéries résistantes aux C3G en NC depuis 2005 Pas d évolution de la sensibilité P. aeruginosa aux β lactamines mais résistances multiples à surveiller Diminution importante du nombre d A. baumannii multi résistant Importance des précautions d hygiène en milieu hospitalier pour limiter la progression des SARM Importance du dépistage systématique des VRE chez les patients hospitalisés de retour d évasan en Australie

14 Merci de votre attention

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