INTEGRITE. «Parités» usuelles pour la simple détection d erreur

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "INTEGRITE. «Parités» usuelles pour la simple détection d erreur"

Transcription

1 INTEGRITE 43 «Parités» usuelles pour la simple détection derreur e 1972 à 2007: Code ISBN sur les livres sur 10 chiffres a 10 a 9 a 8 a 7 a 6 a 5 a 4 a 3 a 2 a 1 a 1 = chiffre de contrôle appartient à {0, 1, 2,, 9, X} avec X=10 et tel que : 10.a a a a a a a a a a 1.= 0 mod 11 epuis 2007: Code ISBN sur les livres=ean-13: c 12 c 11 c 10 c 9 c 8 c 7 c 6 c 5 c 4 c 3 c 2 c 1 c 0 Avec pour les livres: c 12 c 11 c 10 =978 Ex: c 0 =10-[ x( ) mod 10]=10-3 = 7 44

2 Codes bidimensionnels correcteurs Code PF417: 1108 octets, grâce à un code correcteur de Reed-Solomon Codes R : 2953 octets, code correcteur de Reed-Solomon (jusqu à 30% redondance) V2 : 25x25 de 20 à 47 caractères V40 : 177x octets= 4296 caractères 45 Plan du cours Semaine dernière: introduction: Fonction de hash cryptographique, cryptographie symétrique et asymétrique Aujourd hui: Intégrité Exemples introductifs : Codes de parité Codes détecteurs derreur: Circuits LFSR et polynômes Codes CRC Codes MAC Correction des effacements. 46

3 Exemple: contrôle de parité dans TCP 7 Application (HTTP,FTP, NS) TCP Packet Format Transport (TCP, UP) Network (IP) ata Link (Ethernet, b) Physical TCP Checksum :bits de contrôle, calculés par l émetteur à partir de l en-tête et des données, et vérifiés lors de la réception. Exemple: Ethernet CRC Linear Feedback Shift Registers (LFSRs) (registres à décalage à rétroaction linaire ) LFSR : circuit élémentaire à base de registres à décalage et quelques xor. Exemple 4-bit LFSR : CLK Avantages: Hardware très simple => opération rapide Rapide (débit élevé) : en général, nombre faible de xors ( 2!) Applications: chiffrement (pas seuls! avec des NLFSRs, des Sbox etc ) générateurs pseudo-aléatoires (non cryptographique), compteurs, arithmétique corps fini détection et correction d erreurs 48

4 4-bit LFSR binaire CLK 4 Etat = valeur des registres [4,3,2,1] Etat à t+1 = Left-shift circulaire état à t suivi de xor avec bit le plus à gauche Exemple: 4(t+1) = 3(t) 3(t+1) = 2(t) 2(t+1) = 1(t) + 4(t) 1(t+1) = 4(t) 3 En général, avec n bascules, cycle sur 2 n -1 valeurs différentes non nulles : Exemple: 15 valeurs (NB 0000 est absorbant) générateur pseudo-aléatoire avec une longue période xor xor xor xor xor xor xor Généralisation: LFSR (dans un corps) g 0 g 1 g r-1 R 0 R 1 R r-1 Valeurs des registres du LFSR : à t : [R r-1, R r-2, R 0 ] à t+1 : [R r-1, R r-2, R 0 ] avec R i = R i-1 + g i.r r-1 Polynôme générateur: g(x) = X r g r-1 X r g 0 X 0. polynôme à coefficients dans GF 2 = Z/2Z = ( {0,1}, + mod 2, * mod 2, 0, 1) Notation: K[X] = { polynômes en X à coefficients dans le corps K Ici polynôme dans GF 2 [X] Généralisation à K[X] pour tout corps fini K (avec p m éléments, p premier) Exemples LFSR: sur GF(256)=corps des octets; GF(2 16 )= mots de 16 bits; etc 50

5 4 bit LFSR binaire Exercice 1: quel est le polynôme de rétroaction? CLK 51 4 bit LFSR binaire Exercice 2: quel est le polynôme de rétroaction? CLK Indication: ne pas oublier l entrée initiale 52

6 4 bit LFSR binaire Exercice 2: quel est le polynôme de rétroaction? CLK Indication: ne pas oublier l entrée initiale 53 Généralisation: LFSR avec opérations dans K. Lien avec polynôme dans K[X] g 0 g 1 g r-1 v in R 0 R 1 R r-1 Valeurs des registres du LFSR : à t : [R 0, R 1, R r-1 ] à t+1 : [R 0, R 1, R r-1 ] avec R i = R i-1 + g i.r r-1 Polynôme caractéristique : g(x) = X r g r-1 X r g 0 X 0. Valeurs des registres du LFSR, vues comme un polynôme : à t : [R 0, R 1, R r-1 ] : P t (X) = R r-1.x r-1 + R r-2.x r R 0.X 0 à t+1: [R 0, R 1, R r-1 ] : P t+1 (X) = R r-1.x r-1 + R r-2.x r R 0.X 0 = (R r-2 + g r-1.r r-1 )X r (R i-1 + g i.r r-1 )X i + +(v in + g 0.R n-1 )X 0 = X.P t (X) - R r-1.g(x) + v in.x 0 = [ X.P t (X) mod g(x) ] + v in.x 0 Si K=corps : Reste division euclidienne polynômiale par g(x) dans K[X] 54

7 Construction LFSR en configuration Galois à partir d un polynôme primitif Pour un LFSR à k-bit, numéroter les registres-bascules avec 1 à droite. Le feedback vient du registre le plus à gauche (k). Choisir un polynôme primitif de la forme x k Chaque monôme de la forme 1.x i correspond à un xor entre i et i+1. Exemple 4-bit: utiliser x 4 + x + 1 x 4 sortie de 4 x xor entre 1 et entrée de 1 CLK Pour un LFSR 8-bit, utiliser le polynôme primitif x 8 + x 4 + x 3 + x et mettre des xors entre 2 et 3, 3 et 4, 4 et CLK 55 Berlekamp-Massey Séquence de bits de clefs b 0, b 1, b 2, b 3, Trouver les c i tels que c 0 b t = c 1 b t-1 + +c d b t-d Polynôme annulateur LSFR c d X d + + c 1 X 1 + c 0 Algorithme : Mise à jour de polynômes annulateurs 1. P(X) = 1 b 1 /b 0 X! 1 * b 1 = b 1 /b 0 * b 0 2. éfaut : P(X) sur b 0, b 1 et b 2! δ 2 = b 2 b 1 /b 0 b 1 3. Augmenter P(X) pour annuler b 0, b 1 et b 2 4. (X) = (1 b 1 /b 0 X) - δ 2 /b 0 X 2 5. éfaut : P(X) sur b 3! δ 3 = [b 1,b 2,b 3 ] 6. P(X) = (X) - δ 3 /δ 2 P(X) X 7. Etc. Complexité O(d 2 ) seulement!

8 Plan du cours Semaine dernière: introduction: Fonction de hash cryptographique, cryptographie symétrique (et asymétrique) Aujourd hui: Intégrité Exemples introductifs : Codes de parité, détection, correction Concepts de base de la correction: longueur et distance. Codes détecteurs derreur: Circuits LFSR et polynômes Codes CRC Codes MAC Généralisation : Code linéaire éfinition. Exemple : parité, codes de Hamming Codes cycliques et Reed-Solomon Autres codes et applications 57 Exemple: contrôle de parité dans TCP 7 Application (HTTP,FTP, NS) TCP Packet Format Transport (TCP, UP) Network (IP) ata Link (Ethernet, b) Physical TCP Checksum :bits de contrôle, calculés par l émetteur à partir de l en-tête et des données, et vérifiés lors de la réception. Exemple: Ethernet CRC-32 58

9 Codes réseaux informatiques : codes CRC (1) CRC : cyclic redundancy check avec r bits de redondance Polynome générateur g(x) = x r + Σ i=0..r-1 g i.x i de degré r sur F 2 Mots de code : les multiples de g(x) Source: m=k bits " m(x) polynome de degré k-1 Exemple: m=01101 m(x) = x+x 2 +x 4 Codage: c = m.x r - (m.x r mod g) = m.x r + (m.x r mod g) On a c multiple de g Redondance r bits (g r = 1) -m.x r mod g m r bits m= Bloc message source (k bits) écodage : détection derreurs Réception de y et vérification que y(x) mod g(x) = 0! 59 Codeur et décodeur CRC par LFSR Codeur CRC m k-1 m 1 m 0 f 0 f 1 f r-1 R 0 R 1 R r-1 écodeur CRC f 0 f 1 f r-1 m k-1 m 1 m 0 R 0 R 1 R r-1 A 0 A 1 A r-1 erreur détectée bits source 60

10 Exemple: Ethernet CRC-32 CRC-32: G(x) = x 32 + x 26 + x 23 + x 22 + x 16 + x 12 + x 11 + x 10 + x 8 + x 7 + x 5 + x 4 + x 2 + x + 1 Utilisé dans ethernet Initialisation des registres du LFSR à 1 (Il y a 32 bits à 1 ajouté en tête de message) Exercice: Expliciter le circuit (ou l algorithme) de codage et de décodage 61 Exemples de CRC standards Exercice: construire le circuit de codage et décodage pour CRC-16 X25-CCITT 62

11 Construction de codes CRC : propriétés pour le choix du polynôme. Propriétés: un code CRC binaire détecte : si g 0 = 1, détecte les erreurs de poids 1 si g(x) a un facteur avec au moins 3 termes: détecte les erreurs de poids 2. si g a (x+1) comme facteur: détecte un nombre impair derreurs Si g(x)=p(x).q(x) avec p polynome primitif de degré d étecte toute erreur sur 2 bits distants dau plus 2 d -1 bits consécutifs Souvent, on choisit g(x)=(x+1).p(x) avec p primitif : détecte tout paquet de taille inférieure à deg(g) 1, 2 ou 3 erreurs isolées (si n < 2 r pour détecter 2 erreurs) uestion: quelles propriétés sont vraies si V = GF(q)? 63 Exercice CRC-16: G(x) = x 16 + x 12 + x = (X+1)(X 15 + ) onner le circuit de codage et décodage Caractériser des erreurs détectées. 64

12 CRC et applications étection d erreurs aléatoires, pas de correction (=> AR) Très peu coûteux et très efficace; Très utilisé dans les communications numériques Mais non résistant aux erreurs malicieuses 65 Code MAC Message Authentication Code 66

13 Intégrité des messages Codes MAC MAC (Message Authentication Code) Fonction à sens unique paramétrée avec une clef secrète f K (m) m r bits m= Bloc message source (k bits) Redondance : r bits = f k (M) Seul le possesseur de la clef k peut vérifier l empreinte : 1. Alice et Bob possèdent une clef k 2. Alice envoie M et r 3. Bob vérifie que le r reçu est bien égal à f k (M) pour le M reçu # Intégrité : Tous les possesseurs de k peuvent vérifier que M n a pas été modifié puisqu il correspond à r + Authentification si la clef n est distribuée qu à deux personnes MAC avec fonction de chiffrement symétrique On utilise un mode de chaînage séquentiel (CBC, OFB ) mais seul le dernier bloc chiffré est le résumé Exemple: CBC MAC(k, E) avec fonction de chiffrement E=f K =AES k Attention: pas sûr pour des messages de taille non fixe. Pourquoi? (exercice) Contre-mesures: Length-Prepending - 1 er bloc = taille du message (+padding ) : pourquoi? Encrypt-Last-Block : CBC-MAC-ELB(k,k,m) = Ek ( CBC-MAC(k, M) ) 68

14 Performances CBC-MAC uasi aussi rapide qu AES AES : 275 Mbits/seconde sur un PIII 500 MHz CBC-MAC-AES : 234 Mbits/seconde Fonction de hachage cryptographique éf: Une fonction h: {0,1} + {0,1} r qui, à tout message M, associe un résumé sur r bits (k fixé, par exemple k=512) et telle qu il est calculatoirement impossible (bien que mathématiquement possible): étant donné x de r bits, de trouver M tel que h(m) = x [résistance à la préimage] ; étant donné M, de trouver M M tel que h(m)=h(m ) [résistance à la 2ème préimage]; trouver M M tel que h(m)=h(m ) [résistance aux collisions]. Application: h(m) est une empreinte numérique sur r bits du message M. Il est calculatoirement impossible d avoir 2 messages différents de même hash => permet de vérifier l intégrité d un message. Exemples: M5 (128 bits, attention: non résistante aux collisions), RIPEM, Whirlpool Standard: SHA = Secure Hash Algorithm 1993: SHA-0, SHA-1 : 160 bits (mais collisions) 2000: SHA-256 et SHA-512 (SHA-2, variante de SHA-1): résumés sur 256 et 512 bits 2012: SHA-3 70

15 Code MAC avec fonction de Hachage cryptographique Attention: NE PAS UTILISER EN GENERAL f K (Message) = H(K Message) car souvent (Merkle amgard) H K (Message) = H(Message) avec IV = K # On peut ajouter ce que l on veut à la fin du message en itérant H! H(Message K) car souvent (Merkle amgard) si H(x) = H(y) alors H(x K) = H(y K) # Collision sur H donne un MAC valide! Plutôt Enveloppe : H(K 1 Message K 2 ) NMAC : H K1 ( H K2 ( Message ) ) Hybride : H K1 (Message K 2 ) Ou encore HMAC HMAC HMAC k (M) = H( (K XOR pad 1 ) H( (K XOR pad 2 M ) ) Exemple: M5-MAC 5 à 20% plut lent que M5 seul

16 Fonction de hachage cryptographique: le couteau suisse de la cryptographie Nombreuses applications: signatures numériques (avec des algorithmes à clef publique) Générateur de nombres pseudo-aléatoires Mise à jour et dérivation de clef (symétrique) Fonction à sens unique (asymétrique) MAC Message authentication codes (avec une clef secrète) Intégrité Reconnaissance de programmes ou codes binaire (lists of the hashes of known good programs or malware) Authentication d utilisateurs (with a secret key) Non-répudiation (suivi de versions, commit ) => Intégité par signature numérique 73 Intégrité par chiffrement asymétrique Exemple: Signature ElGamal ans G = Z p * avec p premier (groupe cyclique d'ordre p-1 de générateur g) Alice signe le message m Clef secrète et publique d'alice: A = g a mod p, clef publique = (p, g, A) clef secrète=a (avec 1<a<p-1) Signature: Alice choisit un entier k secret tel que pgcd(k, p-1) = 1 r = g k s = ( Hash(m) a.r). k -1 ) mod p-1 (si s=0, recommencer!) Signature = (r, s); et donc message signé = (m, r, s) Vérification que (m,r,s) a bien été signé par Alice : g Hash(m) =? A r. r s mod p- 1 Exercice: prouver que la vérification est correcte Exercice: comment usurper la signature d'alice? 74

17 ON A VU AUJOUR HUI étection d erreurs par contrôle de parité En binaire = CRC : associé à un polynôme avec de bonne propriétés Implantation: élémentaire et super efficace!!! LFSR, quelques «taps» et des «xor» => mais ne résiste pas aux aerreurs malicieuses MAC = Message authentification code Résumé chiffré du message par chiffrement symétrique : exemple CBC-MAC-AES par chiffrement asymétrique : Signature du hash du message avec la clef privée Vérification avec la clef publique 75 Plan du cours Semaine dernière: introduction: Fonction de hash cryptographique, cryptographie symétrique et asymétrique Aujourd hui: Intégrité Exemples introductifs : Codes de parité Codes détecteurs derreur: Circuits LFSR et polynômes Codes CRC Codes MAC Suite: Correction des effacements. wifi multicast 76

Fonction de hachage et signatures électroniques

Fonction de hachage et signatures électroniques Université de Limoges, XLIM-DMI, 123, Av. Albert Thomas 87060 Limoges Cedex France 05.55.45.73.10 pierre-louis.cayrel@xlim.fr Licence professionnelle Administrateur de Réseaux et de Bases de Données IUT

Plus en détail

Les fonctions de hachage, un domaine à la mode

Les fonctions de hachage, un domaine à la mode Les fonctions de hachage, un domaine à la mode JSSI 2009 Thomas Peyrin (Ingenico) 17 mars 2009 - Paris Outline Qu est-ce qu une fonction de hachage Comment construire une fonction de hachage? Les attaques

Plus en détail

INF 4420: Sécurité Informatique Cryptographie II

INF 4420: Sécurité Informatique Cryptographie II : Cryptographie II José M. Fernandez M-3106 340-4711 poste 5433 Aperçu Crypto II Types de chiffrement Par bloc vs. par flux Symétrique vs. asymétrique Algorithmes symétriques modernes DES AES Masque jetable

Plus en détail

CRYPTOGRAPHIE. Signature électronique. E. Bresson. Emmanuel.Bresson@sgdn.gouv.fr. SGDN/DCSSI Laboratoire de cryptographie

CRYPTOGRAPHIE. Signature électronique. E. Bresson. Emmanuel.Bresson@sgdn.gouv.fr. SGDN/DCSSI Laboratoire de cryptographie CRYPTOGRAPHIE Signature électronique E. Bresson SGDN/DCSSI Laboratoire de cryptographie Emmanuel.Bresson@sgdn.gouv.fr I. SIGNATURE ÉLECTRONIQUE I.1. GÉNÉRALITÉS Organisation de la section «GÉNÉRALITÉS»

Plus en détail

Les Réseaux sans fils : IEEE 802.11. F. Nolot

Les Réseaux sans fils : IEEE 802.11. F. Nolot Les Réseaux sans fils : IEEE 802.11 F. Nolot 1 Les Réseaux sans fils : IEEE 802.11 Historique F. Nolot 2 Historique 1er norme publiée en 1997 Débit jusque 2 Mb/s En 1998, norme 802.11b, commercialement

Plus en détail

Chapitre 7. Sécurité des réseaux. Services, attaques et mécanismes cryptographiques. Hdhili M.H. Cours Administration et sécurité des réseaux

Chapitre 7. Sécurité des réseaux. Services, attaques et mécanismes cryptographiques. Hdhili M.H. Cours Administration et sécurité des réseaux Chapitre 7 Sécurité des réseaux Services, attaques et mécanismes cryptographiques Hdhili M.H Cours Administration et sécurité des réseaux 1 Partie 1: Introduction à la sécurité des réseaux Hdhili M.H Cours

Plus en détail

6. Hachage. Accès aux données d'une table avec un temps constant Utilisation d'une fonction pour le calcul d'adresses

6. Hachage. Accès aux données d'une table avec un temps constant Utilisation d'une fonction pour le calcul d'adresses 6. Hachage Accès aux données d'une table avec un temps constant Utilisation d'une fonction pour le calcul d'adresses PLAN Définition Fonctions de Hachage Méthodes de résolution de collisions Estimation

Plus en détail

Capacité d un canal Second Théorème de Shannon. Théorie de l information 1/34

Capacité d un canal Second Théorème de Shannon. Théorie de l information 1/34 Capacité d un canal Second Théorème de Shannon Théorie de l information 1/34 Plan du cours 1. Canaux discrets sans mémoire, exemples ; 2. Capacité ; 3. Canaux symétriques ; 4. Codage de canal ; 5. Second

Plus en détail

SSL ET IPSEC. Licence Pro ATC Amel Guetat

SSL ET IPSEC. Licence Pro ATC Amel Guetat SSL ET IPSEC Licence Pro ATC Amel Guetat LES APPLICATIONS DU CHIFFREMENT Le protocole SSL (Secure Socket Layer) La sécurité réseau avec IPSec (IP Security Protocol) SSL - SECURE SOCKET LAYER Historique

Plus en détail

ÉPREUVE COMMUNE DE TIPE 2008 - Partie D

ÉPREUVE COMMUNE DE TIPE 2008 - Partie D ÉPREUVE COMMUNE DE TIPE 2008 - Partie D TITRE : Les Fonctions de Hachage Temps de préparation :.. 2 h 15 minutes Temps de présentation devant le jury :.10 minutes Entretien avec le jury :..10 minutes GUIDE

Plus en détail

Représentation des Nombres

Représentation des Nombres Chapitre 5 Représentation des Nombres 5. Representation des entiers 5.. Principe des représentations en base b Base L entier écrit 344 correspond a 3 mille + 4 cent + dix + 4. Plus généralement a n a n...

Plus en détail

Cryptologie. Algorithmes à clé publique. Jean-Marc Robert. Génie logiciel et des TI

Cryptologie. Algorithmes à clé publique. Jean-Marc Robert. Génie logiciel et des TI Cryptologie Algorithmes à clé publique Jean-Marc Robert Génie logiciel et des TI Plan de la présentation Introduction Cryptographie à clé publique Les principes essentiels La signature électronique Infrastructures

Plus en détail

Le format OpenPGP. Traduit par : Sébastien Person. personseb@yahoo.fr. Matthieu Hautreux. matthieu.hautreux@insa-rouen.fr.

Le format OpenPGP. Traduit par : Sébastien Person. personseb@yahoo.fr. Matthieu Hautreux. matthieu.hautreux@insa-rouen.fr. Le format OpenPGP Traduit par : Sébastien Person personseb@yahoo.fr Matthieu Hautreux matthieu.hautreux@insa-rouen.fr Odile Weyckmans odile.weyckmans@insa-rouen.fr Relu et maintenu par : Yvon Benoist benoist@insa-rouen.fr

Plus en détail

Authentification de messages et mots de passe

Authentification de messages et mots de passe Sébastien Gambs Autour de l authentification : cours 1 1 et mots de passe Sébastien Gambs sgambs@irisa.fr 1 décembre 2014 Sébastien Gambs Autour de l authentification : cours 1 2 Introduction à l authentification

Plus en détail

Sécurité des réseaux IPSec

Sécurité des réseaux IPSec Sécurité des réseaux IPSec A. Guermouche A. Guermouche Cours 4 : IPSec 1 Plan 1. A. Guermouche Cours 4 : IPSec 2 Plan 1. A. Guermouche Cours 4 : IPSec 3 Pourquoi? Premier constat sur l aspect critique

Plus en détail

Problèmes arithmétiques issus de la cryptographie reposant sur les réseaux

Problèmes arithmétiques issus de la cryptographie reposant sur les réseaux Problèmes arithmétiques issus de la cryptographie reposant sur les réseaux Damien Stehlé LIP CNRS/ENSL/INRIA/UCBL/U. Lyon Perpignan, Février 2011 Damien Stehlé Problèmes arithmétiques issus de la cryptographie

Plus en détail

Les Protocoles de sécurité dans les réseaux WiFi. Ihsane MOUTAIB & Lamia ELOFIR FM05

Les Protocoles de sécurité dans les réseaux WiFi. Ihsane MOUTAIB & Lamia ELOFIR FM05 Les Protocoles de sécurité dans les réseaux WiFi Ihsane MOUTAIB & Lamia ELOFIR FM05 PLAN Introduction Notions de sécurité Types d attaques Les solutions standards Les solutions temporaires La solution

Plus en détail

Nouveaux résultats en cryptographie basée sur les codes correcteurs d erreurs

Nouveaux résultats en cryptographie basée sur les codes correcteurs d erreurs MajecSTIC 2009 Avignon, France, du 16 au 18 novembre 2009 Nouveaux résultats en cryptographie basée sur les codes correcteurs d erreurs Pierre-Louis CAYREL Université Paris VIII Département de Mathématiques

Plus en détail

CRYPTOGRAPHIE. Chiffrement par flot. E. Bresson. Emmanuel.Bresson@sgdn.gouv.fr. SGDN/DCSSI Laboratoire de cryptographie

CRYPTOGRAPHIE. Chiffrement par flot. E. Bresson. Emmanuel.Bresson@sgdn.gouv.fr. SGDN/DCSSI Laboratoire de cryptographie CRYPTOGRAPHIE Chiffrement par flot E. Bresson SGDN/DCSSI Laboratoire de cryptographie Emmanuel.Bresson@sgdn.gouv.fr CHIFFREMENT PAR FLOT Chiffrement par flot Chiffrement RC4 Sécurité du Wi-fi Chiffrement

Plus en détail

Cryptographie Quantique

Cryptographie Quantique Cryptographie Quantique Jean-Marc Merolla Chargé de Recherche CNRS Email: jean-marc.merolla@univ-fcomte.fr Département d Optique P.-M. Duffieux/UMR FEMTO-ST 6174 2009 1 Plan de la Présentation Introduction

Plus en détail

INSTALLATION D'OPENVPN:

INSTALLATION D'OPENVPN: INSTALLATION D'OPENVPN: http://openmaniak.com/fr/openvpn_tutorial.php Suivez le tutorial d'installation d'openvpn. ARCHITECTURE /SERVER: Parmi les deux boitiers OpenVPN, il est nécessaire d'en déclarer

Plus en détail

Les algorithmes de cryptographie dans les réseaux Wi-Fi

Les algorithmes de cryptographie dans les réseaux Wi-Fi Rapport sécurité Les algorithmes de cryptographie dans les réseaux Wi-Fi Delahaye François-Xavier, Chenailler Jean-Christophe le 2 mars 2003 1 Table des matières 1 Introduction 3 1.1 Utilisation des réseaux

Plus en détail

Introduction à l étude des Corps Finis

Introduction à l étude des Corps Finis Introduction à l étude des Corps Finis Robert Rolland (Résumé) 1 Introduction La structure de corps fini intervient dans divers domaines des mathématiques, en particulier dans la théorie de Galois sur

Plus en détail

Journées MATHRICE "Dijon-Besançon" DIJON 15-17 mars 2011. Projet MySafeKey Authentification par clé USB

Journées MATHRICE Dijon-Besançon DIJON 15-17 mars 2011. Projet MySafeKey Authentification par clé USB Journées MATHRICE "Dijon-Besançon" DIJON 15-17 mars 2011 1/23 Projet MySafeKey Authentification par clé USB Sommaire 2/23 Introduction Authentification au Système d'information Problématiques des mots

Plus en détail

Cryptographie. Cours 3/8 - Chiffrement asymétrique

Cryptographie. Cours 3/8 - Chiffrement asymétrique Cryptographie Cours 3/8 - Chiffrement asymétrique Plan du cours Différents types de cryptographie Cryptographie à clé publique Motivation Applications, caractéristiques Exemples: ElGamal, RSA Faiblesses,

Plus en détail

Sécurité en milieu Wifi. frati@nyx.unice.fr

Sécurité en milieu Wifi. frati@nyx.unice.fr Sécurité en milieu Wifi frati@nyx.unice.fr Sécurité Différences avec et sans fil Les failles de sécurité : attaques & menaces Solutions de sécurité & recommandations Wired Equivalent Privacy (WEP) Sécurité

Plus en détail

Représentation d un entier en base b

Représentation d un entier en base b Représentation d un entier en base b 13 octobre 2012 1 Prérequis Les bases de la programmation en langage sont supposées avoir été travaillées L écriture en base b d un entier est ainsi défini à partir

Plus en détail

Cours 14. Crypto. 2004, Marc-André Léger

Cours 14. Crypto. 2004, Marc-André Léger Cours 14 Crypto Cryptographie Définition Science du chiffrement Meilleur moyen de protéger une information = la rendre illisible ou incompréhensible Bases Une clé = chaîne de nombres binaires (0 et 1)

Plus en détail

Université d Aix-Marseille Master Réseaux & Télécoms Cryptographie

Université d Aix-Marseille Master Réseaux & Télécoms Cryptographie Université d Aix-Marseille Master Réseaux & Télécoms Cryptographie Semestre 2 Exercices et corrections pour le TD 5 2014 2015 Rappeler les initialisations pour ce cours : CRYPTO = "http://iml.univ-mrs.fr/~kohel/tch/crypto/"

Plus en détail

TABLE DES MATIERES. I. Objectifs page 2. II. Types de réseaux page 2. III. Transmission page 2. IV. Câbles page 3. V.

TABLE DES MATIERES. I. Objectifs page 2. II. Types de réseaux page 2. III. Transmission page 2. IV. Câbles page 3. V. TABLE DES MATIERES I. Objectifs page 2 II. Types de réseaux page 2 III. Transmission page 2 1. Série ou parallèle page 2 2. Codage page 3 IV. Câbles page 3 V. Topologie page 4 VI. Types de réseaux locaux

Plus en détail

Protocoles d authentification

Protocoles d authentification Sécurité des Réseaux, Master CSI 2 J.Bétréma, LaBRI, Université Bordeaux 1 Protocoles d authentification 1. Authentification simple 2. Authentification mutuelle 3. Clé de session 4. KDC Source 1. Authentification

Plus en détail

Skype (v2.5) Protocol Data Structures (French) Author : Ouanilo MEDEGAN http://www.oklabs.net

Skype (v2.5) Protocol Data Structures (French) Author : Ouanilo MEDEGAN http://www.oklabs.net Skype (v2.5) Protocol Data Structures (French) Author : Ouanilo MEDEGAN http://www.oklabs.net : Champ Encodé SKWRITTEN() : Champ Variable défini Précédemment & définissant l état des champs à suivre ECT

Plus en détail

Année Universitaire 2010-2011 session 1 d automne Parcours : CSB5 Licence 3 STS Informatique

Année Universitaire 2010-2011 session 1 d automne Parcours : CSB5 Licence 3 STS Informatique Année Universitaire 2010-2011 session 1 d automne Parcours : CSB5 Licence 3 STS Informatique UE : INF157 Épreuve : Examen Utilisation des réseaux Date : 13 décembre 2010 Heure : 8h30 Durée : 1h30 Modalités

Plus en détail

Gestion des Clés. Pr Belkhir Abdelkader. 10/04/2013 Pr BELKHIR Abdelkader

Gestion des Clés. Pr Belkhir Abdelkader. 10/04/2013 Pr BELKHIR Abdelkader Gestion des Clés Pr Belkhir Abdelkader Gestion des clés cryptographiques 1. La génération des clés: attention aux clés faibles,... et veiller à utiliser des générateurs fiables 2. Le transfert de la clé:

Plus en détail

TP 2 : Chiffrement par blocs

TP 2 : Chiffrement par blocs USTL - Licence et Master Informatique 2006-2007 Principes et Algorithmes de Cryptographie TP 2 : Chiffrement par blocs Objectifs du TP utiliser openssl pour chiffrer/déchiffrer, étudier le remplissage

Plus en détail

TIW4 : SÉCURITÉ DES SYSTÈMES D INFORMATION

TIW4 : SÉCURITÉ DES SYSTÈMES D INFORMATION TIW4 : SÉCURITÉ DES SYSTÈMES D INFORMATION PROTECTION CRYPTOGRAPHIQUE romuald.thion@univ-lyon1.fr http://liris.cnrs.fr/~rthion/dokuwiki/enseignement:tiw4 Master «Technologies de l Information» Romuald

Plus en détail

Théorie et Codage de l Information (IF01) exercices 2013-2014. Paul Honeine Université de technologie de Troyes France

Théorie et Codage de l Information (IF01) exercices 2013-2014. Paul Honeine Université de technologie de Troyes France Théorie et Codage de l Information (IF01) exercices 2013-2014 Paul Honeine Université de technologie de Troyes France TD-1 Rappels de calculs de probabilités Exercice 1. On dispose d un jeu de 52 cartes

Plus en détail

Réseaux Privés Virtuels

Réseaux Privés Virtuels Réseaux Privés Virtuels Introduction Théorie Standards VPN basés sur des standards VPN non standards Nouvelles technologies, WiFi, MPLS Gestion d'un VPN, Gestion d'une PKI Introduction Organisation du

Plus en détail

IPSEC : PRÉSENTATION TECHNIQUE

IPSEC : PRÉSENTATION TECHNIQUE IPSEC : PRÉSENTATION TECHNIQUE Ghislaine Labouret Hervé Schauer Consultants (HSC) 142, rue de Rivoli 75001 Paris FRANCE http://www.hsc.fr/ IPsec : présentation technique Par Ghislaine LABOURET (Ghislaine.Labouret@hsc.fr)

Plus en détail

Université Montpellier II Sciences et Techniques du Languedoc MÉMOIRE DE STAGE DE MASTER M2

Université Montpellier II Sciences et Techniques du Languedoc MÉMOIRE DE STAGE DE MASTER M2 Académie de Montpellier Université Montpellier II Sciences et Techniques du Languedoc MÉMOIRE DE STAGE DE MASTER M2 effectué au Laboratoire d Informatique de Robotique et de Micro-électronique de Montpellier

Plus en détail

Le protocole SSH (Secure Shell)

Le protocole SSH (Secure Shell) Solution transparente pour la constitution de réseaux privés virtuels (RPV) INEO.VPN Le protocole SSH (Secure Shell) Tous droits réservés à INEOVATION. INEOVATION est une marque protégée PLAN Introduction

Plus en détail

Tunnels et VPN. 22/01/2009 Formation Permanente Paris6 86

Tunnels et VPN. 22/01/2009 Formation Permanente Paris6 86 Tunnels et VPN 22/01/2009 Formation Permanente Paris6 86 Sécurisation des communications Remplacement ou sécurisation de tous les protocoles ne chiffrant pas l authentification + éventuellement chiffrement

Plus en détail

LA COUCHE LIAISON DE DONNEES A POUR OBJECTIF PRINCIPAL de proposer à la couche

LA COUCHE LIAISON DE DONNEES A POUR OBJECTIF PRINCIPAL de proposer à la couche M1 Informatique Réseaux Cours 2 Couche Liaison de Données Notes de Cours LA COUCHE LIAISON DE DONNEES A POUR OBJECTIF PRINCIPAL de proposer à la couche Réseau supérieure une abstraction pour la connexion

Plus en détail

TECHNIQUES DE CRYPTOGRAPHIE

TECHNIQUES DE CRYPTOGRAPHIE Jonathan BLANC Enseignant : Sandrine JULIA Adrien DE GEORGES Année universitaire 23/24 Licence Informatique TECHNIQUES DE CRYPTOGRAPHIE - - TABLE DES MATIERES INTRODUCTION 3. TECHNIQUES DE CRYPTOGRAPHIE

Plus en détail

Codage hiérarchique et multirésolution (JPEG 2000) Codage Vidéo. Représentation de la couleur. Codage canal et codes correcteurs d erreur

Codage hiérarchique et multirésolution (JPEG 2000) Codage Vidéo. Représentation de la couleur. Codage canal et codes correcteurs d erreur Codage hiérarchique et multirésolution (JPEG 000) Codage Vidéo Représentation de la couleur Codage canal et codes correcteurs d erreur Format vectoriel (SVG - Scalable Vector Graphics) Organisation de

Plus en détail

Cryptographie et fonctions à sens unique

Cryptographie et fonctions à sens unique Cryptographie et fonctions à sens unique Pierre Rouchon Centre Automatique et Systèmes Mines ParisTech pierre.rouchon@mines-paristech.fr Octobre 2012 P.Rouchon (Mines ParisTech) Cryptographie et fonctions

Plus en détail

Signatures électroniques dans les applications INTERNET

Signatures électroniques dans les applications INTERNET ECOLE ROYALE MILITAIRE 156 e Promotion Polytechnique Lieutenant-Général Baron de GREEF Année académique 2005 2006 3 ème épreuve Signatures électroniques dans les applications INTERNET Par le Sous-lieutenant

Plus en détail

Sommaire Introduction Les bases de la cryptographie Introduction aux concepts d infrastructure à clés publiques Conclusions Références

Sommaire Introduction Les bases de la cryptographie Introduction aux concepts d infrastructure à clés publiques Conclusions Références Sommaire Introduction Les bases de la cryptographie Introduction aux concepts d infrastructure à clés publiques Conclusions Références 2 http://securit.free.fr Introduction aux concepts de PKI Page 1/20

Plus en détail

Haute disponibilité avec OpenBSD

Haute disponibilité avec OpenBSD Haute disponibilité avec OpenBSD Matthieu Herrb Capitoul, 16 Octobre 2008 http://www.laas.fr/~matthieu/talks/obsd-ha.pdf Plan 1 Introduction 2 CARP + pfsync 3 relayd 4 Autres services 5 Conclusion Agenda

Plus en détail

LES SECURITES DE LA CARTE BANCAIRE

LES SECURITES DE LA CARTE BANCAIRE Projet tutoré 2007 TENEUR Jérôme Groupe: III MAHIEU Maxime Année 2006 / 2007 BINARD Romain RTFI1A LES SECURITES DE LA CARTE BANCAIRE 1 SOMMAIRE I - Introduction II - Le chiffrement symétrique 1 - Les principes

Plus en détail

Aristote Groupe PIN. Utilisations pratiques de la cryptographie. Frédéric Pailler (CNES) 13 janvier 2009

Aristote Groupe PIN. Utilisations pratiques de la cryptographie. Frédéric Pailler (CNES) 13 janvier 2009 Aristote Groupe PIN Utilisations pratiques de la cryptographie Frédéric Pailler (CNES) 13 janvier 2009 Objectifs Décrire les techniques de cryptographie les plus courantes Et les applications qui les utilisent

Plus en détail

Sauvegarde collaborative entre pairs Ludovic Courtès LAAS-CNRS

Sauvegarde collaborative entre pairs Ludovic Courtès LAAS-CNRS Sauvegarde collaborative entre pairs 1 Sauvegarde collaborative entre pairs Ludovic Courtès LAAS-CNRS Sauvegarde collaborative entre pairs 2 Introduction Pourquoi pair à pair? Utilisation de ressources

Plus en détail

Théorie et Pratique de la Cryptanalyse à Clef Publique

Théorie et Pratique de la Cryptanalyse à Clef Publique UNIVERSITÉ PARIS 7 DENIS DIDEROT UFR D INFORMATIQUE Théorie et Pratique de la Cryptanalyse à Clef Publique MÉMOIRE présenté et soutenu publiquement le 23 novembre 2007 pour l obtention du Diplôme d Habilitation

Plus en détail

Cryptographie. Master de cryptographie Architectures PKI. 23 mars 2015. Université Rennes 1

Cryptographie. Master de cryptographie Architectures PKI. 23 mars 2015. Université Rennes 1 Cryptographie Master de cryptographie Architectures PKI 23 mars 2015 Université Rennes 1 Master Crypto (2014-2015) Cryptographie 23 mars 2015 1 / 17 Cadre Principe de Kercho : "La sécurité d'un système

Plus en détail

IV- Comment fonctionne un ordinateur?

IV- Comment fonctionne un ordinateur? 1 IV- Comment fonctionne un ordinateur? L ordinateur est une alliance du hardware (le matériel) et du software (les logiciels). Jusqu à présent, nous avons surtout vu l aspect «matériel», avec les interactions

Plus en détail

I.1. Chiffrement I.1.1 Chiffrement symétrique I.1.2 Chiffrement asymétrique I.2 La signature numérique I.2.1 Les fonctions de hachage I.2.

I.1. Chiffrement I.1.1 Chiffrement symétrique I.1.2 Chiffrement asymétrique I.2 La signature numérique I.2.1 Les fonctions de hachage I.2. DTIC@Alg 2012 16 et 17 mai 2012, CERIST, Alger, Algérie Aspects techniques et juridiques de la signature électronique et de la certification électronique Mohammed Ouamrane, Idir Rassoul Laboratoire de

Plus en détail

Le protocole sécurisé SSL

Le protocole sécurisé SSL Chapitre 4 Le protocole sécurisé SSL Les trois systèmes de sécurisation SSL, SSH et IPSec présentés dans un chapitre précédent reposent toutes sur le même principe théorique : cryptage des données et transmission

Plus en détail

Réseaux IUP2 / 2005 IPv6

Réseaux IUP2 / 2005 IPv6 Réseaux IUP2 / 2005 IPv6 1 IP v6 : Objectifs Résoudre la pénurie d'adresses IP v4 Délai grâce à CIDR et NAT Milliards d'hôtes même avec allocation inefficace des adresses Réduire la taille des tables de

Plus en détail

Modes opératoires pour le chiffrement symétrique

Modes opératoires pour le chiffrement symétrique Modes opératoires pour le chiffrement symétrique Charles Bouillaguet 5 février 2015 1 Notion(s) de sécurité On a vu qu un mécanisme de chiffrement symétrique E est contistué de deux algorithmes : E : {0,

Plus en détail

Certificats X509 & Infrastructure de Gestion de Clés. Claude Gross CNRS/UREC

Certificats X509 & Infrastructure de Gestion de Clés. Claude Gross CNRS/UREC Certificats X509 & Infrastructure de Gestion de Clés Claude Gross CNRS/UREC 1 Confiance et Internet Comment établir une relation de confiance indispensable à la réalisation de transaction à distance entre

Plus en détail

J AUVRAY Systèmes Electroniques TRANSMISSION DES SIGNAUX NUMERIQUES : SIGNAUX EN BANDE DE BASE

J AUVRAY Systèmes Electroniques TRANSMISSION DES SIGNAUX NUMERIQUES : SIGNAUX EN BANDE DE BASE RANSMISSION DES SIGNAUX NUMERIQUES : SIGNAUX EN BANDE DE BASE Un message numérique est une suite de nombres que l on considérera dans un premier temps comme indépendants.ils sont codés le plus souvent

Plus en détail

Systèmes et Réseaux (ASR 2) - Notes de cours Cours 14

Systèmes et Réseaux (ASR 2) - Notes de cours Cours 14 Systèmes et Réseaux (ASR ) - Notes de cours Cours Anne Benoit May, 0 PARTIE : Systèmes PARTIE : Réseaux Architecture des réseaux de communication La couche -liaison La couche -réseau Algorithmes de routage

Plus en détail

Plan. Programmation Internet Cours 3. Organismes de standardisation

Plan. Programmation Internet Cours 3. Organismes de standardisation Plan Programmation Internet Cours 3 Kim Nguy ên http://www.lri.fr/~kn 1. Système d exploitation 2. Réseau et Internet 2.1 Principes des réseaux 2.2 TCP/IP 2.3 Adresses, routage, DNS 30 septembre 2013 1

Plus en détail

Devoir Surveillé de Sécurité des Réseaux

Devoir Surveillé de Sécurité des Réseaux Année scolaire 2009-2010 IG2I L5GRM Devoir Surveillé de Sécurité des Réseaux Enseignant : Armand Toguyéni Durée : 2h Documents : Polycopiés de cours autorisés Note : Ce sujet comporte deux parties. La

Plus en détail

I. TRANSMISSION DE DONNEES

I. TRANSMISSION DE DONNEES TD I. TRANSMISSION DE DONNEES 1. QU'EST-CE QU'UN CANAL DE TRANSMISSION? 1.1 Rappels Une ligne de transmission est une liaison entre les deux machines. On désigne généralement par le terme émetteur la machine

Plus en détail

Informatique Générale

Informatique Générale Informatique Générale Guillaume Hutzler Laboratoire IBISC (Informatique Biologie Intégrative et Systèmes Complexes) guillaume.hutzler@ibisc.univ-evry.fr Cours Dokeos 625 http://www.ens.univ-evry.fr/modx/dokeos.html

Plus en détail

M1 Informatique, Réseaux Cours 9 : Réseaux pour le multimédia

M1 Informatique, Réseaux Cours 9 : Réseaux pour le multimédia M1 Informatique, Réseaux Cours 9 : Réseaux pour le multimédia Olivier Togni Université de Bourgogne, IEM/LE2I Bureau G206 olivier.togni@u-bourgogne.fr 24 mars 2015 2 de 24 M1 Informatique, Réseaux Cours

Plus en détail

ELP 304 : Électronique Numérique. Cours 1 Introduction

ELP 304 : Électronique Numérique. Cours 1 Introduction ELP 304 : Électronique Numérique Cours 1 Introduction Catherine Douillard Dépt Électronique Les systèmes numériques : généralités (I) En électronique numérique, le codage des informations utilise deux

Plus en détail

Le protocole RADIUS Remote Authentication Dial-In User Service

Le protocole RADIUS Remote Authentication Dial-In User Service Remote Authentication Dial-In User Service CNAM SMB 214-215 Claude Duvallet Université du Havre UFR des Sciences et Techniques Courriel : Claude.Duvallet@gmail.com Claude Duvallet 1/26 Objectifs du cours

Plus en détail

Architecture des ordinateurs TD1 - Portes logiques et premiers circuits

Architecture des ordinateurs TD1 - Portes logiques et premiers circuits Architecture des ordinateurs TD1 - Portes logiques et premiers circuits 1 Rappel : un peu de logique Exercice 1.1 Remplir la table de vérité suivante : a b a + b ab a + b ab a b 0 0 0 1 1 0 1 1 Exercice

Plus en détail

6 - Le système de gestion de fichiers F. Boyer, UJF-Laboratoire Lig, Fabienne.Boyer@imag.fr

6 - Le système de gestion de fichiers F. Boyer, UJF-Laboratoire Lig, Fabienne.Boyer@imag.fr 6 - Le système de gestion de fichiers F. Boyer, UJF-Laboratoire Lig, Fabienne.Boyer@imag.fr Interface d un SGF Implémentation d un SGF Gestion de la correspondance entre la structure logique et la structure

Plus en détail

NOTIONS DE RESEAUX INFORMATIQUES

NOTIONS DE RESEAUX INFORMATIQUES NOTIONS DE RESEAUX INFORMATIQUES GENERALITES Définition d'un réseau Un réseau informatique est un ensemble d'équipements reliés entre eux afin de partager des données, des ressources et d'échanger des

Plus en détail

Les protocoles cryptographiques

Les protocoles cryptographiques Les protocoles cryptographiques École des Mines, 3e année 1/79 Véronique Cortier Protocoles cryptographiques - Cours 1 Internet Introduction - confidentialité - anonymat - authentification (s agit-il bien

Plus en détail

Mise en route d'un Routeur/Pare-Feu

Mise en route d'un Routeur/Pare-Feu Mise en route d'un Routeur/Pare-Feu Auteur : Mohamed DAOUES Classification : T.P Numéro de Version : 1.0 Date de la création : 30.05.2011 2 Suivi des Versions Version : Date : Nature des modifications

Plus en détail

Cours Informatique 1. Monsieur SADOUNI Salheddine

Cours Informatique 1. Monsieur SADOUNI Salheddine Cours Informatique 1 Chapitre 2 les Systèmes Informatique Monsieur SADOUNI Salheddine Un Système Informatique lesystème Informatique est composé de deux parties : -le Matériel : constitué de l unité centrale

Plus en détail

Signalisation, codage, contrôle d'erreurs

Signalisation, codage, contrôle d'erreurs Signalisation, codage, contrôle d'erreurs Objectifs: Plan Comprendre les mécanismes utilisés pour transmettre des informations sur un support physique Comprendre la nécessité de regrouper les informations

Plus en détail

Etude de fonctions: procédure et exemple

Etude de fonctions: procédure et exemple Etude de fonctions: procédure et exemple Yves Delhaye 8 juillet 2007 Résumé Dans ce court travail, nous présentons les différentes étapes d une étude de fonction à travers un exemple. Nous nous limitons

Plus en détail

ALGORITHMIQUE II NOTION DE COMPLEXITE. SMI AlgoII

ALGORITHMIQUE II NOTION DE COMPLEXITE. SMI AlgoII ALGORITHMIQUE II NOTION DE COMPLEXITE 1 2 Comment choisir entre différents algorithmes pour résoudre un même problème? Plusieurs critères de choix : Exactitude Simplicité Efficacité (but de ce chapitre)

Plus en détail

1. Structure d un programme C. 2. Commentaire: /*..texte */ On utilise aussi le commentaire du C++ qui est valable pour C: 3.

1. Structure d un programme C. 2. Commentaire: /*..texte */ On utilise aussi le commentaire du C++ qui est valable pour C: 3. 1. Structure d un programme C Un programme est un ensemble de fonctions. La fonction "main" constitue le point d entrée pour l exécution. Un exemple simple : #include int main() { printf ( this

Plus en détail

INITIATION AU LANGAGE C SUR PIC DE MICROSHIP

INITIATION AU LANGAGE C SUR PIC DE MICROSHIP COURS PROGRAMMATION INITIATION AU LANGAGE C SUR MICROCONTROLEUR PIC page 1 / 7 INITIATION AU LANGAGE C SUR PIC DE MICROSHIP I. Historique du langage C 1972 : naissance du C dans les laboratoires BELL par

Plus en détail

Arithmétique binaire. Chapitre. 5.1 Notions. 5.1.1 Bit. 5.1.2 Mot

Arithmétique binaire. Chapitre. 5.1 Notions. 5.1.1 Bit. 5.1.2 Mot Chapitre 5 Arithmétique binaire L es codes sont manipulés au quotidien sans qu on s en rende compte, et leur compréhension est quasi instinctive. Le seul fait de lire fait appel au codage alphabétique,

Plus en détail

WIFI (WIreless FIdelity)

WIFI (WIreless FIdelity) WIFI (WIreless FIdelity) 1. Théorie et architectures 2. Démarche d un déploiement (WLAN Bluesocket/Cisco) 3. Maquettage Ph. Tourron 1 PLAN Théorie et architecture Les types de réseaux sans fil Normes autour

Plus en détail

Analyse des protections et mécanismes de chiffrement fournis par BitLocker

Analyse des protections et mécanismes de chiffrement fournis par BitLocker HERVÉ SCHAUER CONSULTANTS Cabinet de Consultants en Sécurité Informatique depuis 1989 Spécialisé sur Unix, Windows, TCP/IP et Internet Analyse des protections et mécanismes de chiffrement fournis par BitLocker

Plus en détail

Cours 1 : Introduction Ordinateurs - Langages de haut niveau - Application

Cours 1 : Introduction Ordinateurs - Langages de haut niveau - Application Université de Provence Licence Math-Info Première Année V. Phan Luong Algorithmique et Programmation en Python Cours 1 : Introduction Ordinateurs - Langages de haut niveau - Application 1 Ordinateur Un

Plus en détail

Système binaire. Algèbre booléenne

Système binaire. Algèbre booléenne Algèbre booléenne Système binaire Système digital qui emploie des signaux à deux valeurs uniques En général, les digits employés sont 0 et 1, qu'on appelle bits (binary digits) Avantages: on peut utiliser

Plus en détail

Exigences d aléa pour la sécurité

Exigences d aléa pour la sécurité RFC 4086 page - 1 - EastLake, Schiller & Crocker Groupe de travail Réseau D. Eastlake III, Motorola Laboratories Request for Comments : 4086 J. Schiller, MIT BCP : 106 S. Crocker RFC rendue obsolète :

Plus en détail

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes Opérations sur les polynômes Exercice 1 - Carré - L1/Math Sup - Si P = Q est le carré d un polynôme, alors Q est nécessairement de degré, et son coefficient dominant est égal à 1. On peut donc écrire Q(X)

Plus en détail

Chapitre I. La couche réseau. 1. Couche réseau 1. Historique de l Internet

Chapitre I. La couche réseau. 1. Couche réseau 1. Historique de l Internet Chapitre I La couche réseau 1. Couche réseau 1 Historique de l Internet Né 1969 comme projet (D)ARPA (Defense) Advanced Research Projects Agency; US Commutation de paquets Interconnexion des universités

Plus en détail

Téléinformatique. Chapitre V : La couche liaison de données dans Internet. ESEN Université De La Manouba

Téléinformatique. Chapitre V : La couche liaison de données dans Internet. ESEN Université De La Manouba Téléinformatique Chapitre V : La couche liaison de données dans Internet ESEN Université De La Manouba Les techniques DSL La bande passante du service voix est limitée à 4 khz, cependant la bande passante

Plus en détail

Le signal GPS. Les horloges atomiques à bord des satellites GPS produisent une fréquence fondamentale f o = 10.23 Mhz

Le signal GPS. Les horloges atomiques à bord des satellites GPS produisent une fréquence fondamentale f o = 10.23 Mhz Le signal GPS Les horloges atomiques à bord des satellites GPS produisent une fréquence fondamentale f o = 10.23 Mhz Deux signaux en sont dérivés: L1 (fo x 154) = 1.57542 GHz, longueur d onde = 19.0 cm

Plus en détail

Les risques liés à la signature numérique. Pascal Seeger Expert en cybercriminalité

Les risques liés à la signature numérique. Pascal Seeger Expert en cybercriminalité Les risques liés à la signature numérique Pascal Seeger Expert en cybercriminalité Présentation Pascal Seeger, expert en cybercriminalité Practeo SA, Lausanne Partenariat avec Swisscom SA, Zurich Kyos

Plus en détail

De la sphère de Poincaré aux bits quantiques :! le contrôle de la polarisation de la lumière!

De la sphère de Poincaré aux bits quantiques :! le contrôle de la polarisation de la lumière! De la sphère de Poincaré aux bits quantiques :! le contrôle de la polarisation de la lumière! 1. Description classique de la polarisation de la lumière!! Biréfringence, pouvoir rotatoire et sphère de Poincaré!

Plus en détail

La Technologie Carte à Puce EAP TLS v2.0

La Technologie Carte à Puce EAP TLS v2.0 La Technologie Carte à Puce EAP TLS v2.0 Une sécurité forte, pour les services basés sur des infrastructures PKI, tels que applications WEB, VPNs, Accès Réseaux Pascal Urien Avril 2009 Architectures à

Plus en détail

Polynômes à plusieurs variables. Résultant

Polynômes à plusieurs variables. Résultant Polynômes à plusieurs variables. Résultant Christophe Ritzenthaler 1 Relations coefficients-racines. Polynômes symétriques Issu de [MS] et de [Goz]. Soit A un anneau intègre. Définition 1.1. Soit a A \

Plus en détail

La Licence Mathématiques et Economie-MASS Université de Sciences Sociales de Toulouse 1

La Licence Mathématiques et Economie-MASS Université de Sciences Sociales de Toulouse 1 La Licence Mathématiques et Economie-MASS Université de Sciences Sociales de Toulouse 1 La licence Mathématiques et Economie-MASS de l Université des Sciences Sociales de Toulouse propose sur les trois

Plus en détail

Développements limités. Notion de développement limité

Développements limités. Notion de développement limité MT12 - ch2 Page 1/8 Développements limités Dans tout ce chapitre, I désigne un intervalle de R non vide et non réduit à un point. I Notion de développement limité Dans tout ce paragraphe, a désigne un

Plus en détail

Hiérarchie matériel dans le monde informatique. Architecture d ordinateur : introduction. Hiérarchie matériel dans le monde informatique

Hiérarchie matériel dans le monde informatique. Architecture d ordinateur : introduction. Hiérarchie matériel dans le monde informatique Architecture d ordinateur : introduction Dimitri Galayko Introduction à l informatique, cours 1 partie 2 Septembre 2014 Association d interrupteurs: fonctions arithmétiques élémentaires Elément «NON» Elément

Plus en détail

Pascal Gachet Travail de diplôme 2001. Déploiement de solutions VPN : PKI Etude de cas

Pascal Gachet Travail de diplôme 2001. Déploiement de solutions VPN : PKI Etude de cas Travail de diplôme 2001 Déploiement de solutions VPN : Département E+I Filière : Télécommunication Orientation : Réseaux et services Professeur responsable : Stefano Ventura Date : 20 décembre 2001 : Remerciements

Plus en détail

Projet d informatique M1BI : Compression et décompression de texte. 1 Généralités sur la compression/décompression de texte

Projet d informatique M1BI : Compression et décompression de texte. 1 Généralités sur la compression/décompression de texte Projet d informatique M1BI : Compression et décompression de texte Le but de ce projet est de coder un programme réalisant de la compression et décompression de texte. On se proposera de coder deux algorithmes

Plus en détail