Carence martiale du sujet âgé Conséquences cliniques et prise en charge

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Carence martiale du sujet âgé Conséquences cliniques et prise en charge"

Transcription

1 Synthèse Ger Psychol Neuropsychiatr Vieil 2014 ; 12 (supplément 2) : 11-5 Carence martiale du sujet âgé Conséquences cliniques et prise en charge Iron deficiency in elderly people Clinical presentation and management doi: /pnv Philippe Chassagne Oarda Bahri FrÉdÉric Roca Service de médecine interne gériatrique, CHU de Rouen, France <philippe.chassagne@chu-rouen.fr> Tirés à part : P. Chassagne L a carence martiale, absolue ou relative, est fréquente. Sa prévalence, dans une cohorte américaine (NHANES III) de près de 29 millions de sujets adultes, était de 31,7 % [1]. Dans cette même cohorte, on avait précédemment estimé que 30 % de l ensemble des cas d anémie répertoriés chez les sujets âgés étaient liés à une ou plusieurs carences (ex : vitamines B9 ou B12, fer). La carence martiale, dans cette enquête, était le mécanisme déterminant de ces anémies carentielles une fois sur 2 [2]. Les conséquences d une carence martiale sont, avant tout, hématologiques. Au premier rang de ces conséquences, figurent les symptômes en rapport avec l existence d une anémie. Plus récemment, d autres pathologies en rapport ou associées à une carence martiale ont été identifiées. Résumé. La carence martiale (absolue ou fonctionnelle) est fréquemment observée chez près d un tiers des sujets âgés et n est pas nécessairement associée à une anémie. La carence martiale cependant, représente la première cause d anémie carentielle de l adulte. Outre l anémie, la carence martiale est associée voire impliquée dans de multiples maladies ou syndromes tels que l insuffisance cardiaque, la dépression, les troubles cognitifs, la fatigue chronique ou le syndrome des jambes sans repos. En raison de sa fréquence et de ses conséquences, le traitement d une carence martiale est basé sur l utilisation de sels de fer administrés par voie orale ou parentérale. La tolérance des traitements per os, qui doivent dans la majorité des indications être prescrits pour de longues périodes, est médiocre. Cette tolérance est souvent à l origine d abandon précoce. L administration de fer par voie intraveineuse représente, en particulier dans la carence martiale fonctionnelle, une alternative au traitement par voie orale. Dans les carences martiales fonctionnelles, l évaluation objective de la réversibilité durable du déficit martial et des symptômes ou maladies associés nécessite des études complémentaires contrôlées. Mots clés : carence martiale, anémie, insuffisance cardiaque, fatigue, syndrome des jambes sans repos Abstract. Iron deficiency (absolute or functional) is commonly observed (frequently without associated anemia) in up to one third of old people. Iron deficiency is the most cause of anemia in adults. Many non hematological consequences of iron deficiency are described like: cardiac failure, mood or cognitive disorders, chronic fatigue or restless leg syndrome. Iron deficiency can be orally or with intravenous iron replacement treates if necessary. Long term compliance of patients orally treated for iron deficiency is poor mainly because of fair tolerability of drugs. New regimen of intravenous iron replacement are now available when orally iron administration can not be achieved. In functional iron deficiency iron intravenous replacement seems especially relevant. However further controlled studies are necessary to assess their clinical benefits. Key words: iron deficiency, anemia, heart failure, fatigue, restless leg syndrome Dans cet article, les conséquences hématologiques et les conséquences non hématologiques de la carence martiale ainsi que leur spécificité thérapeutique seront abordées. Les causes et les mécanismes de la carence martiale ne seront pas détaillés dans cet article. Anémie et carence martiale Mécanisme, sémiologie Les besoins en fer, pour garantir une érythropoïèse satisfaisante, sont estimés à 40 mg/j. Ces besoins contrastent avec des ressources alimentaires très faibles qui sont de l ordre de 1 à 2 mg/j. L essentiel du fer indispensable à la Pour citer cet article : Chassagne P, Bahri O, Roca F. Carence martiale du sujet âgé. Conséquences cliniques et prise en charge. Ger Psychol Neuropsychiatr Vieil 2014; 12(supplément 2) :11-5 doi: /pnv

2 P. Chassagne, et al. synthèse de l hème est donc apporté par la recirculation des atomes de fer émanant des érythrocytes sénescents après leur destruction. Si le fer est ubiquitaire chez l homme, la carence martiale reste, avant tout, suspectée et identifiée lors de la découverte d une anémie typiquement de type microcytaire. L anémie est définie par un taux d hémoglobine chez l homme < 13 g/dl et à 12 g/dl chez la femme (WHO 1968). Chez les sujets âgés, selon les populations sélectionnées, la prévalence de l anémie varie de 2,9 à 61 % chez l homme et de 3,3 à 41 % chez les femmes [3]. Globalement, on estime à 20 % la prévalence de l anémie après 80 ans dans la population communautaire. L anémie ne doit jamais être considérée comme une manifestation «normale» du vieillissement. En revanche, les capacités d érythropoïèse de l individu âgé sont, pour de nombreux auteurs, considérées comme altérées et donc à l origine de cette prévalence importante de l anémie dans cette population. La sémiologie de l anémie chez le sujet âgé ou très âgé, à savoir la classique triade dyspnée, asthénie et tachycardie, est rarement retrouvée. Les circonstances de découverte d une anémie, et donc d une carence martiale, sont peu spécifiques. Ces symptômes révélateurs regroupent des motifs variés et intriqués tels que malaises, chutes à répétition, décompensation cardiaque inexpliquée ou encore déstabilisation d une pathologie coronarienne. L adage selon lequel l anémie par carence martiale reste bien tolérée puisque d installation très progressive, reste valide. La carence martiale absolue (épuisement des réserves martiales avec ferritinémie plasmatique effondrée) est majoritairement, chez le sujet âgé, en rapport avec un saignement occulte très prolongé. Il n est pas rare de prendre en charge des patients ayant une anémie microcytaire très profonde (< 5 g/dl), ce chiffre contrastant avec une tolérance clinique assez bonne. Cette notion de cinétique est importante d un point de vue thérapeutique, puisqu il n y a jamais d urgence à corriger une carence martiale aussi marquée soit-elle. Anémie par carence martiale : conséquences L anémie dont une des causes principales est la carence martiale, est un syndrome gériatrique caractérisé par une prévalence élevée, relevant de causes multiples, associé à un risque de perte fonctionnelle prématurée et qui justifie, enfin, d une prise en charge multidimensionnelle. Globalement, toutes causes confondues, l anémie est un paramètre de santé significativement et indépendamment associé à une surmortalité. Ce risque de surmortalité est estimé à 1,57 (suivi 11,2 ans) [4]. Cette mortalité augmente en cas de comorbidité associée telle l existence d une insuffisance rénale chronique [5] où la probabilité de décès précoce est alors multipliée par un facteur 5 ainsi que celle de voir survenir des hospitalisations multiples (HR : 2,49). Enfin, l anémie est aussi aujourd hui citée comme un marqueur de fragilité gériatrique exposant le sujet à une perte d autonomie fonctionnelle en cas de stress. Cet état de fragilité associé à une anémie a été tout particulièrement étudié en cas de cardiopathie associée [6]. En résumé, l anémie du sujet âgé est fréquente, sa prévalence étant proche de 20 % dans la population âgée communautaire. L anémie est d origine carentielle dans 1/3 des cas et liée à une carence martiale une fois sur deux. La sémiologie clinique d une carence martiale, à l origine d une anémie, n est pas spécifique. Cette sémiologie est intriquée à celle des comorbidités du sujet âgé malade souffrant, par exemple, d une insuffisance rénale chronique ou d une insuffisance cardiaque ou d un cancer. L anémie par carence martiale reste longtemps quiescente, à l exception des anémies d installation rapide où sa tolérance alors médiocre fera rapidement porter le diagnostic. L anémie par carence martiale doit être considérée comme un syndrome gériatrique multifactoriel dont les conséquences sont négatives sur la survie et/ou l état fonctionnel des malades. Carence martiale : conséquences non hématologiques La carence martiale regroupe deux entités biologiquement distinctes : la carence absolue (effondrement des réserves attesté par la baisse de la ferritinémie plasmatique) et la carence martiale relative (ou fonctionnelle). Dans cette seconde situation, schématiquement, les réserves sont globalement préservées mais non mobilisables pour l érythropoïèse (ex : inflammation chronique). Récemment, autour de ce concept, de nombreuses pathologies non hématologiques associées à des états de carence martiale ont été détaillées. En d autres termes, il convient désormais d évoquer de plus en plus souvent l hypothèse d une carence martiale. Cette suspicion de carence martiale peut intervenir dans des circonstances non hématologiques en dehors de toute anémie. Carence martiale et insuffisance cardiaque Le lien étroit entre l existence d une anémie et le pronostic des malades âgés souffrant d insuffisance cardiaque est depuis longtemps établi. Il est ainsi démontré que le statut fonctionnel des malades souffrant d insuffisance cardiaque (score NYHA) est aggravé par l existence d une 12 Ger Psychol Neuropsychiatr Vieil, vol. 12, supplément 2, juin 2014

3 Carence martiale du sujet âgé carence martiale. Ainsi, le pronostic de ces malades est plus sévère lorsque les taux de ferritine plasmatique sont significativement réduits [7]. La carence martiale, indépendamment de l existence de toute anémie, est associée à une diminution de la tolérance à l effort. Cette tolérance médiocre est liée aux propriétés oxydatives du fer qui sont donc altérées en cas de carence martiale. Dans une étude réalisée chez 157 malades souffrant d insuffisance cardiaque à fonction systolique altérée (fraction d éjection < 40 %) qui étaient âgés en moyenne de 71 ans, une étude du statut martial a été réalisée. Chez 43 % de ces sujets, une carence martiale était présente (définie par un pourcentage de saturation de la transferrine < 20 %). La carence martiale (relative) de ces malades était associée à une réduction de leur performance aérobie. La carence martiale (sans anémie associée) était, dans cette série, un marqueur indépendamment et significativement associé à une surmortalité (risque de décès multiplié par 2). Les résultats de cette étude soulignent l impact négatif d une carence martiale (encore une fois indépendamment de la coexistence de toute anémie) chez les malades souffrant d insuffisance cardiaque à fonction systolique altérée. Cette liaison entre carence martiale, d une part, et impact fonctionnel et/ou survie des malades souffrant d insuffisance cardiaque, d autre part, a été confirmée dans une étude interventionnelle. Dans une cohorte de 457 malades souffrant d insuffisance cardiaque à fonction systolique altérée, l administration IV de fer carboxymaltose (vs placebo) en cas de carence martiale détectée, a été réalisée. Ce traitement était associé à une amélioration statistiquement significative (en l absence de tout syndrome anémique) de leur état fonctionnel évalué par la classification NYHA ainsi que sur le test de marche sur 6 min [8]. Carence martiale : conséquences cognitives et thymiques La liaison entre fonctions cognitives anémie et carence martiale a fait l objet de recherches spécifiques. Ainsi, dans une étude longitudinale menée dans une population de sujets âgés, l existence d une anémie était associée à une incidence supérieure (probabilité x 2) de maladie d Alzheimer [9]. Dans une étude transversale plus récente, sur une série de patients âgés en moyenne de 72,5 ans et consultant dans un centre d évaluation gérontologique, une évaluation cognitive et du statut martial a été simultanément réalisée. L analyse du score MMSE de ces patients était significativement corrélée à l existence d une carence martiale relative. La prévalence d une carence martiale était, en outre, supérieure chez les malades souffrant d une maladie d Alzheimer probable ou certaine (critères DSM IV, NINCDS) [10]. L analyse du lien potentiel entre statut martial et état thymique, a été abordée dans une cohorte communautaire de sujets âgés de plus de 65 ans. Un état dépressif était significativement associé à l existence d une anémie (OR : 1,53) ainsi qu à l existence d une carence martiale absolue (taux de ferritine plasmatique diminué) (OR : 1,37) [11]. Compte tenu de leurs prévalences respectives, plusieurs axes de recherche suggèrent donc une association entre carence martiale et désordres cognitifs et/ou thymiques. À ce jour, à la différence de l insuffisance cardiaque, aucun élément n indique la moindre réversibilité de ces syndromes dysthymiques ou cognitifs associés à une supplémentation martiale. De ce fait, cette thérapeutique n est pas proposée en pratique. Syndrome de fatigue chronique et syndrome des jambes sans repos Le symptôme «fatigue» aurait une prévalence de 14 à 27 % dans la population adulte française consultant en médecine générale [12]. Ce symptôme bénin est associé à une qualité de vie médiocre. En gériatrie, ces états de fatigue inexpliqués font immanquablement évoquer l hypothèse d une fragilité. En effet, la fatigue est un des éléments sémiologiques phénotypiques de l entité fragilité. Des études menées dans des populations non gériatriques ont suggéré un impact favorable de la supplémentation martiale (orale ou parentérale) sur ce symptôme qui reste mal connu et, à ce jour, dépourvu de thérapeutique codifiée [13, 14]. Le syndrome des jambes sans repos est une entité fréquente en gériatrie très intriquée avec l existence de troubles du sommeil. Ce syndrome des jambes sans repos qui altère la qualité de vie des sujets atteints, est basé sur la coexistence des critères suivants : impatience (ex : inconfort, douleur) au niveau de la jambe ou de la cheville ; survenue au repos ; majoration le soir ou la nuit ; calmé par un mouvement de la jambe. Sa fréquence serait de 8 % après 65 ans en France [15]. L existence d une carence martiale doit être systématiquement évoquée dans cette situation dont le mécanisme retenu est une dysfonction dopaminergique. À côté des agonistes dopaminergiques qui doivent être administrés à faible posologie le soir, il convient donc en cas de carence Ger Psychol Neuropsychiatr Vieil, vol. 12, supplément 2, juin

4 P. Chassagne, et al. martiale avérée (chez les sujets âgés comme chez les sujets jeunes), de proposer une supplémentation. L objectif fixé est de rétablir un taux de ferritinémie plasmatique 50 g/l. En résumé, la carence martiale est associée à de nombreuses pathologies au premier rang desquelles l insuffisance cardiaque. Dans cette thématique, le traitement martial est un adjuvant thérapeutique utile pour préserver l autonomie fonctionnelle des malades et améliorer leur survie. Les autres symptomatologies, neurologiques, cognitives, thymiques, restent plus débattues quant à la nécessité de bénéficier d un traitement martial. Carence martiale : traitement, spécificités gériatriques La carence martiale associée à des conséquences cliniques patentes telle une insuffisance cardiaque ou à une anémie, doit faire l objet d une supplémentation. Quelques spécificités gériatriques doivent être rappelées : l observance du traitement martial, en particulier par voie orale, est aléatoire chez les sujets âgés et à l origine d abandon précoce ; la tolérance digestive des sels de fer administrés par voie orale est médiocre. Cette tolérance est particulièrement mauvaise lorsque les doses quotidiennes deviennent supérieures à 180 mg/j (dose cible). La fréquence des troubles dyspeptiques et digestifs bas (ex : constipation) sont, à cette posologie, de l ordre de 20 % ; le traitement martial doit nécessairement être prolongé, pendant une période estimée en moyenne de 3 mois. Le traitement ne peut être interrompu que lorsque la restauration du capital martial (ferritinémie plasmatique > 50 g/l et/ou pourcentage de saturation de la transferrine 20 %) est obtenue ; l absorption des sels de fer est réduite (moins de 10 % est absorbé). Elle est réduite en raison de l hypochlorhydrie Références 1. Mainous AG, Diaz VA, Knoll ME, Hulihan MM, Grant AM, Wright RU. Transferrin saturation and hospital length of stay and mortality in medicare beneficiaries. J Am Geriatr Soc 2013 ; 61 : Guralnik JM, Eisenstaedt RS, Ferrucci L, Klein HG, Woodman RC. Prevalence of anemia in persons 65 years and older in the United States : evidence for a high rate of unexplained anemia. Blood 2004 ; 104 : Beghe C, Wilson A, Ershler WB. Prevalence and outcomes of anemia in geriatrics: asystematic review of the literature.amjmed2004 ; 116 (Suppl. 7A) : 3S-10S. 4. Zakai NA, Katz R, Hirsch C, Shlipak MG, Chaves PH, Newman AB, et al. A prospective study of anemia status, hemoglobin concentration, Points clés La carence martiale, absolue ou relative, est responsable de la majorité des cas d anémie carentielle de l adulte. Outre ses conséquences hématologiques, la carence martiale est associée à la survenue de dépression, fatigue chronique, syndrome des jambes sans repos, majoration des symptômes de certaines situations d insuffisance cardiaque. La carence martiale peut être traitée par voie orale ou parentérale. Le traitement d une carence martiale doit être souvent prolongé. La tolérance de l administration per os de sels de fer qui est souvent médiocre, est à l origine d abandon prématuré du traitement. L administration par voie parentérale de fer constitue une alternative au traitement per os, en particulier dans les carences fonctionnelles, telles que celles associées au syndrome inflammatoire chronique où l absorption digestive du fer est diminuée. physiologique observée chez les sujets âgés. Elle est également aggravée par la prescription des inhibiteurs de pompe à protons au long cours ; en cas d échec du traitement martial par voie orale, ou d intolérance caractérisée, l administration de fer par voie intraveineuse est envisageable. Des adaptations posologiques sont nécessaires en fonction de l importance de la carence martiale. Les dispositions légales préconisent l utilisation de ces solutés injectables en milieu sanitaire ; la supplémentation martiale, en cas de carence biologique avérée, est obligatoire en cas d utilisation d agents stimulant l érythropoïèse et, en particulier donc, d érythropoïétine. Liens d intérêts : Vifor-Pharma. Interventions ponctuelles pour le laboratoire and mortality in an elderly cohort : the Cardiovascular Health Study. Arch Intern Med 2005 ; 165 : Culleton BF, Manns BJ, Zhang J, Tonelli M, Klarenbach S, Hemmelgarn BR. Impact of anemia on hospitalization and mortality in older adults. Blood 2006 ; 107 : Chaves PH, Semba RD, Leng SX, Woodman RC, Ferrucci L, Guralnik JM, et al. Impact of anemia and cardiovascular disease on frailty status of community-dwelling older women : the Women s Health and Aging Studies I and II. J Gerontol A Biol Sci Med Sci 2005 ; 60 : Okonko DO, Mandal AK, Missouris CG, Poole-Wilson PA. Disordered iron homeostasis in chronic heart failure : prevalence, predictors, and relation to anemia, exercise capacity, and survival. J Am Coll Cardiol 2011 ; 58 : Ger Psychol Neuropsychiatr Vieil, vol. 12, supplément 2, juin 2014

5 Carence martiale du sujet âgé 8. Anker SD, Comin Colet J, Filippatos G, Willenheimer R, Dickstein K, Drexler H, et al. Ferric carboxymaltose in patients with heart failure and iron deficiency. N Engl J Med 2009 ; 361 : Beard CM, Kokmen E, O Brien PC, Ania BJ, Melton LJ. Risk of Alzheimer s disease among elderly patients with anemia : populationbased investigations in Olmsted County, Minnesota. Ann Epidemiol 1997;7: Yavuz BB, Cankurtaran M, Haznedaroglu IC, Halil M, Ulger Z, Altun B, et al. Iron deficiency can cause cognitive impairment in geriatric patients. J Nutr Health Aging 2012 ; 16 : Stewart R, Hirani V. Relationship between depressive symptoms, anemia, and iron status in older residents from a national survey population. Psychosom Med 2012 ; 74 : Cathebras PJ, Robbins JM, Kirmayer LJ, Hayton BC. Fatigue in primary care : prevalence, psychiatric comorbidity, illness behavior, and outcome. J Gen Intern Med 1992;7: Verdon F, Burnand B, Stubi CL, Bonard C, Graff M, Michaud A, et al. Iron supplementation for unexplained fatigue in non-anaemic women : double blind randomised placebo controlled trial. BMJ 2003 ; 326 : Krayenbuehl PA, Battegay E, Breymann C, Furrer J, Schulthess G. Intravenous iron for the treatment of fatigue in nonanemic, premenopausal women with low serum ferritin concentration. Blood 2011 ; 118 : Tison F, Crochard A, Leger D, Bouee S, Lainey E, El Hasnaoui A. Epidemiology of restless legs syndrome in French adults : a nationwide survey : the Instant Study. Neurology 2005 ; 65 : Ger Psychol Neuropsychiatr Vieil, vol. 12, supplément 2, juin

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 1 er octobre 2008 Examen dans le cadre de la réévaluation du service médical rendu de la classe des IMAO B, en application de l article R 163-21 du code de la sécurité

Plus en détail

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin Thérapeutique anti-vhc et travail maritime O. Farret HIA Bégin Introduction «L hépatite C est une maladie le plus souvent mineure, mais potentiellement cancérigène, qu on peut ne pas traiter et surveiller

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 31 janvier 2007

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 31 janvier 2007 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 31 janvier 2007 NEUPRO 2 mg/24 h dispositif transdermique Sachet-dose, B/30 : 377 209-7 Sachet-dose, B/90 : 570 143-4 NEUPRO 4 mg/24 h dispositif transdermique Sachet-dose,

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

Traitement de l hépatite C: données récentes

Traitement de l hépatite C: données récentes Traitement de l hépatite C: données récentes J.-P. BRONOWICKI (Vandœuvre-lès-Nancy) Tirés à part : Jean-Pierre Bronowicki Service d Hépatogastroentérologie, CHU de Nancy, 54500 Vandœuvre-lès-Nancy. Le

Plus en détail

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES Première Journée du Centre Intégré Nord Francilien de prise en charge de l obésité de l adulte et de l enfant REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

Plus en détail

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER Dr Michael Hummelsberger, Pr Jean-Gabriel Fuzibet, Service de Médecine Interne, Hôpital l Archet, CHU Nice 1. ANEMIE L étiologie de l anémie

Plus en détail

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper Pourquoi proposer un TTT adjuvant? Probabilité de survie à 10 ans en fonction

Plus en détail

Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS)

Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) dmt Risques psychosociaux : out ils d é va lua t ion FRPS 13 CATÉGORIE ATTEINTE À LA SANTÉ PHYSIQUE ET MENTALE Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) LANGEVIN V.*, FRANÇOIS M.**, BOINI S.***, RIOU

Plus en détail

Traitement médical de l incontinence SIFUD PP FMC 11 01 2008

Traitement médical de l incontinence SIFUD PP FMC 11 01 2008 Traitement médical de l incontinence SIFUD PP FMC 11 01 2008 Traiter un symptôme Position du problème Ampleur de la plainte Histoire naturelle Mode de prise en charge actuelle Règles hygiéniques Rééducation

Plus en détail

La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique

La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique 2 èmes Assises de l Innovation Thérapeutique Paris, 05-11-2014 La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique Pr. Jean-François DHAINAUT Président du Groupement Inter-régional de la Recherche Clinique

Plus en détail

Qui et quand opérer. au cours du traitement de l EI?

Qui et quand opérer. au cours du traitement de l EI? Qui et quand opérer au cours du traitement de l EI? Gilbert Habib Département de Cardiologie - Timone Marseille 7es JNI Bordeaux, 8 juin 2006 Université de la Méditerranée Faculté de Médecine de Marseille

Plus en détail

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS Pr. Alessandra Bura-Rivière, Service de Médecine Vasculaire Hôpital Rangueil, 1 avenue Jean Poulhès, 31059 Toulouse cedex 9 INTRODUCTION Depuis plus de cinquante ans, les héparines

Plus en détail

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES»

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» v On ne guérit pas ( en général ) d une insuffisance cardiaque, mais on peut la stabiliser longtemps, très longtemps à condition v Le patient insuffisant cardiaque

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

ESMO 14. L oncogériatrie d un coup d éventail! Dr Elisabeth Carola UCOG Picardie

ESMO 14. L oncogériatrie d un coup d éventail! Dr Elisabeth Carola UCOG Picardie ESMO 14 L oncogériatrie d un coup d éventail! Dr Elisabeth Carola UCOG Picardie Cancer du SEIN Taxotere hebdo pas mieux et plus toxique Perrone F et al Ann Oncol 2014 Phase III : CMF vs Taxotere hebdo

Plus en détail

Nouveaux Anticoagulants. Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV

Nouveaux Anticoagulants. Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV Nouveaux Anticoagulants Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV Plan Petit rappel d hémostase Anticoagulant oraux classiques Les nouveaux anticoagulants (NAC) Dosage? Comment passer de l'un à l'autre

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 mai 2007 SUTENT 12,5 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 265-0) SUTENT 25 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 266-7) SUTENT 50 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 267-3)

Plus en détail

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique 2 Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique Patient de 60 ans, ATCD: HTA, IDM en 2007, hypercholestérolémie Juin 2008: Toux, dyspnée (sous 02) et anorexie progressive Bilan

Plus en détail

ALTO : des outils d information sur les pathologies thromboemboliques veineuses ou artérielles et leur traitement

ALTO : des outils d information sur les pathologies thromboemboliques veineuses ou artérielles et leur traitement Communiqué de presse Bayer HealthCare S.A.S. Parc Eurasanté 220, avenue de la Recherche 59120 LOOS France Tel.+333 28 16 34 00 www.bayerhealthcare.fr Favoriser l observance avec ALTO : l engagement de

Plus en détail

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Dr Florence Parent Service de Pneumologie et Soins Intensifs de Pneumologie Hôpital Bicêtre, AP-HP Inserm U999. Université Paris-Sud Traitement anticoagulant

Plus en détail

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines Hôpital de jour (HDJ) Permet des soins ou examens nécessitant plateau

Plus en détail

LECTURE CRITIQUE 1 ER PAS

LECTURE CRITIQUE 1 ER PAS 1 LECTURE CRITIQUE D UN ARTICLE SCIENTIFIQUE 1 ER PAS FORUM PCI 20,05,14 MJ Thévenin / Inf. EPIAS/ SMPH BUTS ET ORGANISATION DE LA PRÉSENTATION Utiliser une grille de lecture critique d un article Comprendre

Plus en détail

Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC)

Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC) Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC) Mécanisme d action Suivi biologique: comment et quand? A.Demulder IRIS-Lab 15/05/2013 1 Anticoagulants «traditionnels»: HNF Parentéral Suivi biologique avec ajustement

Plus en détail

ALK et cancers broncho-pulmonaires. Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse

ALK et cancers broncho-pulmonaires. Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse ALK et cancers broncho-pulmonaires Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse Toulouse, le 19 Février 2013 Adénocarcinomes : Lung Cancer Mutation Consortium Identification

Plus en détail

Transplantation pulmonaire et mucoviscidose. Optimiser la prise en charge médicale

Transplantation pulmonaire et mucoviscidose. Optimiser la prise en charge médicale Transplantation pulmonaire et mucoviscidose Optimiser la prise en charge médicale Dr Isabelle Danner-Boucher CRCM adulte de Nantes Unité de Transplantation Thoracique 11èmes Journées Scientifiques de la

Plus en détail

Avis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA.

Avis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA. COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 29 mai 2013 XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA DCI Code ATC (2012) Motif de l examen Liste

Plus en détail

Faciliter la transition de la guérison à la palliation en favorisant la communication entourant le choix de soins 16 avril 2009 19e congrès du Réseau

Faciliter la transition de la guérison à la palliation en favorisant la communication entourant le choix de soins 16 avril 2009 19e congrès du Réseau Faciliter la transition de la guérison à la palliation en favorisant la communication entourant le choix de soins 16 avril 2009 19e congrès du Réseau de soins palliatifs du Québec, Montréal Julia Sohi

Plus en détail

Les définitions des saignements ACS/PCI

Les définitions des saignements ACS/PCI Les définitions des saignements ACS/PCI Les définitions classiques et leurs limites Les nouvelles définitions Des éléments pour de futures définitions François SCHIELE, CHU de BESANCON Définition «classique»,

Plus en détail

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4 Anémie et maladie rénale chronique Phases 1-4 Initiative de qualité en matière d issue des maladies rénales de la National Kidney Foundation Saviez-vous que l initiative de qualité en matière d issue des

Plus en détail

Agenda. Prevalence estimates in France PAQUID 23/11/14. Workshop Innovation Alzheimer 6 Novembre 2014. Atelier BANQUE NATIONALE ALZHEIMER

Agenda. Prevalence estimates in France PAQUID 23/11/14. Workshop Innovation Alzheimer 6 Novembre 2014. Atelier BANQUE NATIONALE ALZHEIMER 23/11/14 Workshop Innovation Alzheimer 6 Novembre 2014 Atelier BANQUE NATIONALE ALZHEIMER Agenda La Banque Nationale Alzheimer Exemples d application Quelles potentialités pour la BNA? (à quelles conditions?)

Plus en détail

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS Dr Mourot cardiologue Hôpital d Auxerre le 31 mars 2012 PLAN DE LA PRESENTATION ASSOCIATION

Plus en détail

Approche centrée e sur le patient

Approche centrée e sur le patient Approche centrée e sur le patient Objectifs Prendre conscience des différences de type d approche Connaître le concept de l approche centrée sur le patient Savoir utiliser un outil d approche centrée sur

Plus en détail

S. Hercberg, Key-words: Antioxidants, Vitamins, Minerals, Randomized trial, Supplementation.

S. Hercberg, Key-words: Antioxidants, Vitamins, Minerals, Randomized trial, Supplementation. 2006. Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés Ann Pharm Fr 2006, 64 : 397-401 Stress oxydant L étude SU.VI.MAX, un essai contrôlé randomisé, en double aveugle, testant l effet de la supplémentation en

Plus en détail

S. Kernéis, T. Ancelle, V. Naneix-Laroche, N. Amrane, JP. Leroy, T. Hanslik, O. Launay

S. Kernéis, T. Ancelle, V. Naneix-Laroche, N. Amrane, JP. Leroy, T. Hanslik, O. Launay Etude AMARCOR Tolérance et immunogénicité du vaccin contre la fièvre jaune chez des sujets recevant une corticothérapie par voie générale : étude de cohorte observationnelle S. Kernéis, T. Ancelle, V.

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

Évaluation du risque cardiovasculaire dans le contexte de l hypertension artérielle et de son traitement

Évaluation du risque cardiovasculaire dans le contexte de l hypertension artérielle et de son traitement Évaluation du risque cardiovasculaire dans le contexte de l hypertension artérielle et de son traitement DIU HTA François Gueyffier Service de pharmacologie clinique UMR CNRS 5558 CIC 201, LYON francois.gueyffier@chu-lyon.fr

Plus en détail

LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES. Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris

LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES. Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris 8 Avant l introduction des traitements antirétroviraux hautement actifs (HAART), la majorité des patients

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa

Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa Au titre de son initiative de transparence, le CEPMB publie les résultats des examens des prix des nouveaux médicaments brevetés effectués par les membres

Plus en détail

NAVELBINE voie orale

NAVELBINE voie orale DENOMINATION DU MEDICAMENT & FORME PHARMACEUTIQUE NAVELBINE voie orale CARACTERISTIQUES Dénomination commune : vinorelbine Composition qualitative et quantitative : Statut : A.M.M. A.T.U. Classe ATC :

Plus en détail

{ Introduction. Proposition GIHP 05/12/2014

{ Introduction. Proposition GIHP 05/12/2014 Etude descriptive des accidents hémorragiques sous Nouveaux Anticoagulants Oraux au Service d Accueil des Urgences du CHU de Besançon entre janvier 2012 et janvier 2014 { Dr Claire KANY SAMU Besançon KEPKA

Plus en détail

IMMED Monitoring vidéo porté

IMMED Monitoring vidéo porté IMMED Monitoring vidéo porté L indexation vidéo au service du soin des personnes Projet financé par PEPS S2TI CNRS et des bourses BQR de l Université Bordeaux 1 1 Contexte Maladies et dépendances liées

Plus en détail

Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence

Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence On pose fréquemment le diagnostic de migraine sévère à l urgence. Bien que ce soit un diagnostic commun,

Plus en détail

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NACO) dans la maladie thrombo embolique veineuse INTRODUCTION Thrombose veineuse

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes

Plus en détail

La télémédecine, complément nécessaire de l exercice médical de demain. Dr Pierre SIMON Président de l Association Nationale de Télémédecine (ANTEL)

La télémédecine, complément nécessaire de l exercice médical de demain. Dr Pierre SIMON Président de l Association Nationale de Télémédecine (ANTEL) La télémédecine, complément nécessaire de l exercice médical de demain Dr Pierre SIMON Président de l Association Nationale de Télémédecine (ANTEL) Angers FHF 13 septembre 2012 Ce qui a changé dans l exercice

Plus en détail

«Quelle information aux patients en recherche biomédicale? Quels enseignements en retirer pour la pratique quotidienne?»

«Quelle information aux patients en recherche biomédicale? Quels enseignements en retirer pour la pratique quotidienne?» «Quelle information aux patients en recherche biomédicale? Quels enseignements en retirer pour la pratique quotidienne?» Dr Adeline Paris Unité de Pharmacologie Clinique Centre d Investigation Clinique

Plus en détail

Effets sur la pression artérielle rielle des traitements non-médicamenteux

Effets sur la pression artérielle rielle des traitements non-médicamenteux Effets sur la pression artérielle rielle des traitements non-médicamenteux PF Plouin, ESH Hypertension Excellence Center, Hôpital Européen Georges Pompidou, Paris La prise en charge de l hypertendu l concerne

Plus en détail

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes

Plus en détail

Fibrillation atriale chez le sujet âgé

Fibrillation atriale chez le sujet âgé Dr Benoit Blanchard LE HAVRE Le 18 MARS 2014 Fibrillation atriale chez le sujet âgé Le plus fréquent des trouble du rythme cardiaque, 750,000 personnes atteintes de FA en France, 100,000 nouveaux cas chaque

Plus en détail

QUEL PROTOCOLE DE REENTRAINEMENT PROPOSER AUX PATIENTS INSUFFISANTS CARDIAQUES?

QUEL PROTOCOLE DE REENTRAINEMENT PROPOSER AUX PATIENTS INSUFFISANTS CARDIAQUES? QUEL PROTOCOLE DE REENTRAINEMENT PROPOSER AUX PATIENTS INSUFFISANTS CARDIAQUES? Cliquez pour modifier le style des sous titres du masque MARIE CHRISTINE MERSCH MASSEUR KINESITHERAPEUTE Service de Réadaptation

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation Livret des nouveaux anticoagulants oraux Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation DONNÉES DU PATIENT Nom Adresse Tél MÉDECIN TRAITANT Nom Adresse Tél SPÉCIALISTE Nom Hôpital Tél MÉDICAMENT

Plus en détail

J. Goupil (1), A. Fohlen (1), V. Le Pennec (1), O. Lepage (2), M. Hamon (2), M. Hamon-Kérautret (1)

J. Goupil (1), A. Fohlen (1), V. Le Pennec (1), O. Lepage (2), M. Hamon (2), M. Hamon-Kérautret (1) J. Goupil (1), A. Fohlen (1), V. Le Pennec (1), O. Lepage (2), M. Hamon (2), M. Hamon-Kérautret (1) (1) Pôle d Imagerie, service de Radiologie, CHU Caen (2) Pôle Cardio-thoracique, service de Chirurgie

Plus en détail

TRAITEMENT DE L ANÉMIE AU COURS DE L INSUFFISANCE RÉNALE CHRONIQUE DE L ADULTE

TRAITEMENT DE L ANÉMIE AU COURS DE L INSUFFISANCE RÉNALE CHRONIQUE DE L ADULTE TRAITEMENT DE L ANÉMIE AU COURS DE L INSUFFISANCE RÉNALE CHRONIQUE DE L ADULTE RECOMMANDATIONS Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé, mai 2005 Afssaps - 143/ 147, bd Anatole France

Plus en détail

Sommeil et sport Dr. Arnaud PRIGENT (Pneumologue à St LAURENT) sport et sommeil 01/06/2010

Sommeil et sport Dr. Arnaud PRIGENT (Pneumologue à St LAURENT) sport et sommeil 01/06/2010 Sommeil et sport Structure du sommeil Au cours du sommeil, on repère 2 principaux types de sommeil : Le sommeil lent. Le sommeil paradoxal. Processus de régulation 3 processus: - circadienne (processus

Plus en détail

Journées de cardiologie Jeudi 31 mai 2012 Dr JM DUPUIS Service de cardiologie CHU ANGERS

Journées de cardiologie Jeudi 31 mai 2012 Dr JM DUPUIS Service de cardiologie CHU ANGERS Surveillance des pace makers et des défibrillateurs Journées de cardiologie Jeudi 31 mai 2012 Dr JM DUPUIS Service de cardiologie CHU ANGERS La stimulation cardiaque La stimulation cardiaque Historique

Plus en détail

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Auteurs Cendrine Godet (*) Jean-Pierre Frat (**) Cédric Landron (*) Lydia Roy (***) Paul Ardilouze (****) Jean-Pierre Tasu (****) (*)

Plus en détail

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé Professeur Michèle Kessler CHU de Nancy et réseau Néphrolor L une des applications de la télémédecine est la télésurveillance à domicile,

Plus en détail

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 17 èmes Journées des Statisticiens des Centres de Lutte contre le Cancer 4 ème Conférence Francophone d Epidémiologie Clinique Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 Q Picat, N

Plus en détail

AVIS 1 / 7. Afssa Saisine n 2009-SA-0153. Maisons-Alfort, le 30 octobre 2009

AVIS 1 / 7. Afssa Saisine n 2009-SA-0153. Maisons-Alfort, le 30 octobre 2009 Maisons-Alfort, le 30 octobre 2009 AVIS LE DIRECTEUR GÉNÉRAL de l Agence française de sécurité sanitaire des aliments sur un projet d arrêté relatif à l emploi de la taurine et de D-glucurono-gamma-lactone

Plus en détail

Équivalence et Non-infériorité

Équivalence et Non-infériorité Équivalence et Non-infériorité Éléments d Introduction Lionel RIOU FRANÇA INSERM U669 Mars 2009 Essais cliniques de supériorité Exemple d Introduction Données tirées de Brinkhaus B et al. Arch Intern Med.

Plus en détail

Ordonnance collective

Ordonnance collective Centre de Santé et de Services sociaux de Québec-Nord NUMÉRO DE L ORDONNANCE: OC-31 Ordonnance collective Nom de l ordonnance: Initier des analyses de laboratoire pour le suivi de la clientèle présentant

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. AVIS 1 er février 2012

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. AVIS 1 er février 2012 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 1 er février 2012 Le projet d avis adopté par la Commission de la Transparence le 16 novembre 2011 a fait l objet d une audition le 1 février 2012 XEPLION 25 mg, suspension

Plus en détail

sous-estimée et sous-diagnostiquée

sous-estimée et sous-diagnostiquée La carence en vitamine B 12 sous-estimée et sous-diagnostiquée Lucie Bergeron et Francine Pouliot Les nutritionnistes du CHSLD Ladouceur ont présenté au D r Léveillé, omnipraticien, les résultats de l

Plus en détail

Permis de conduire et maladie d Alzheimer. Denise STRUBEL Service de Gérontologie et Prévention du Vieillissement CHU Nîmes

Permis de conduire et maladie d Alzheimer. Denise STRUBEL Service de Gérontologie et Prévention du Vieillissement CHU Nîmes Permis de conduire et maladie d Alzheimer Denise STRUBEL Service de Gérontologie et Prévention du Vieillissement CHU Nîmes Introduction Conduite automobile : Tâche complexe à forte exigence cognitive Liberté

Plus en détail

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE?

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? TABLES DES MATIÈRES Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2014 La FMH encourage la traduction et la redistribution de

Plus en détail

Hémochromatose génétique non liée à HFE-1 : quand et comment la rechercher? Cécilia Landman 11 décembre 2010

Hémochromatose génétique non liée à HFE-1 : quand et comment la rechercher? Cécilia Landman 11 décembre 2010 Hémochromatose génétique non liée à HFE-1 : quand et comment la rechercher? Cécilia Landman 11 décembre 2010 Métabolisme du fer : hepcidine Fer absorbé par les entérocytes des villosités duodénales : transporteur

Plus en détail

Medication management ability assessment: results from a performance based measure in older outpatients with schizophrenia.

Medication management ability assessment: results from a performance based measure in older outpatients with schizophrenia. Medication Management Ability Assessment (MMAA) Patterson TL, Lacro J, McKibbin CL, Moscona S, Hughs T, Jeste DV. (2002) Medication management ability assessment: results from a performance based measure

Plus en détail

Repérage de la perte d autonomie

Repérage de la perte d autonomie Repérage de la perte d autonomie France Morissette, MSc. Inf Directrice, Opérations soins 24 novembre 2014 LE GROUPE MAURICE PROFIL CORPORATIF, EN BREF Fondé en 1998 Un seul créneau : l habitation pour

Plus en détail

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Pr Jean Trédaniel Service de pneumologie et oncologie thoracique Groupe Hospitalier Paris Saint Joseph Université Paris Descartes Sources Données

Plus en détail

Controverse UDM télésurveillée Pour. P. Simon Association Nationale de Télémédecine

Controverse UDM télésurveillée Pour. P. Simon Association Nationale de Télémédecine Controverse UDM télésurveillée Pour P. Simon Association Nationale de Télémédecine Controverse Peut-on être en 2013 opposé au développement de la télémédecine? Pourquoi les patients en insuffisance rénale

Plus en détail

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Marqueur prédictif - Définition Un marqueur prédictif est un marqueur qui prédit le bénéfice

Plus en détail

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES D HYPERTENSION ARTÉRIELLE SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE 23 ÉVALUATION DE

Plus en détail

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Questions / Réponses Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Quelques chiffres sur les troubles du sommeil et la consommation de benzodiazépines

Plus en détail

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire»

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» MC Iliou, R Brion, C Monpère, B Pavy, B Vergès-Patois, G Bosser, F Claudot Au nom du bureau du GERS Un programme de réadaptation

Plus en détail

Direction générale de l offre de soin

Direction générale de l offre de soin Apport de la télémédecine en matière de coopération territoriale 1. Une nouvelle organisation de l offre sanitaire pour mieux répondre aux besoins des populations 2. Comment organiser des activités de

Plus en détail

Cas clinique n 1. Y-a-t-il plusieurs diagnostics possibles? Son HTA a t elle favorisé ce problème?

Cas clinique n 1. Y-a-t-il plusieurs diagnostics possibles? Son HTA a t elle favorisé ce problème? Cas clinique n 1 Michel que vous suivez de longue date a l impression depuis quelques jours, d entendre des battements irréguliers le soir en se couchant ; il va parfaitement bien par ailleurs et rapporte

Plus en détail

Migraines, céphalées et statut hormonal

Migraines, céphalées et statut hormonal Migraines, céphalées et statut hormonal Vincent Cahagne, service de neurologie et équipe mobile d accompagnement et de soins palliatifs, Chu Rennes Migraine et puberté Le début de la migraine Le début

Plus en détail

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Plan Introduction Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Introduction NACO: une actualité brûlante! AVK: Plus forte incidence

Plus en détail

I.TRAITEMENT DE CRISE -ANTALGIQUES SIMPLES -ANTINFLAMMATOIRES BIPROFENID -TRIPTANS

I.TRAITEMENT DE CRISE -ANTALGIQUES SIMPLES -ANTINFLAMMATOIRES BIPROFENID -TRIPTANS TRAITEMENT DE LA MIGRAINE I.TRAITEMENT DE CRISE -ANTALGIQUES SIMPLES PARACETAMOL PEU OU PAS EFFICACE ASSOCIATIONS ASPIRINE-METOCLOPRAMIDE (CEPHALGAN MIGPRIV ) -ANTINFLAMMATOIRES -TRIPTANS BIPROFENID 1

Plus en détail

Programme AcSé. Accès Sécurisé aux Innovations Thérapeutiques Deux études pilotes : AcSé - crizotinib et AcSé - vémurafenib

Programme AcSé. Accès Sécurisé aux Innovations Thérapeutiques Deux études pilotes : AcSé - crizotinib et AcSé - vémurafenib Programme AcSé Accès Sécurisé aux Innovations Thérapeutiques Deux études pilotes : AcSé - crizotinib et AcSé - vémurafenib G. Vassal, J.Y. Blay, C. Cailliot, N. Hoog-Labouret, F. Denjean, M. Jimenez, A.L.

Plus en détail

PRINCIPE ET FONCTIONNEMENT DES DÉFIBRILLATEURS AUTOMATIQUES IMPLANTABLES (DAI)

PRINCIPE ET FONCTIONNEMENT DES DÉFIBRILLATEURS AUTOMATIQUES IMPLANTABLES (DAI) PRINCIPE ET FONCTIONNEMENT DES DÉFIBRILLATEURS AUTOMATIQUES IMPLANTABLES (DAI) 2 Défibrillateur Automatique Implantable SOMMAIRE Introduction Indications Principe du DAI Historique Composants et structure

Plus en détail

Marseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique

Marseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique Marseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique Dominique Larrey Service d Hépatogastroenterologie et transplantation Hôpital Saint Eloi CHU Montpellier

Plus en détail

Placebo Effet Placebo. Pr Claire Le Jeunne Hôtel Dieu- Médecine Interne et Thérapeutique Faculté de Médecine Paris Descartes

Placebo Effet Placebo. Pr Claire Le Jeunne Hôtel Dieu- Médecine Interne et Thérapeutique Faculté de Médecine Paris Descartes Placebo Effet Placebo Pr Claire Le Jeunne Hôtel Dieu- Médecine Interne et Thérapeutique Faculté de Médecine Paris Descartes Plan Définitions Placebo dans les essais thérapeutiques Effet placebo Médicaments

Plus en détail

Rubrique SNIIRAM dans Statistiques et publications/ameli.fr

Rubrique SNIIRAM dans Statistiques et publications/ameli.fr Rubrique SNIIRAM dans Statistiques et publications/ameli.fr Contenu Finalités du SNIIRAM... 2 Structure du SNIIRAM... 3 Comment est constitué le SNIIRAM?... 3 Comment sont restituées les données du SNIIRAM?...

Plus en détail

Nouveautés dans Asthme & MPOC

Nouveautés dans Asthme & MPOC Nouveautés dans Asthme & MPOC Dr Gilles Côté Pneumologue CSSSGatineau Pavillon de Hull 31 Janvier 2014 Conflit d intérêt Aucun 2 1 Objectifs A la fin de cette capsule, le participant pourra identifier

Plus en détail

Revue de la littérature

Revue de la littérature Résultats à long terme des anévrysmes traités Revue de la littérature Cours de DES de neurochirurgie Inter-région Rhône-Alpes / Auvergne Vendredi 22/04/11 Méthode (1): sélection bibliographique en fonction

Plus en détail

1.2. REALISATION DES OPERATIONS DE PRELEVEMENTS ET D ANALYSES

1.2. REALISATION DES OPERATIONS DE PRELEVEMENTS ET D ANALYSES AVANT-PROPOS Le présent document a été réalisé par ASCONIT Consultants, pour le compte du Conseil Général de Haute-Savoie (CG74) dans le cadre du programme 2007-2008 du suivi de la qualité des eaux des

Plus en détail

mentale Monsieur Falize la création et l utilisation d imagerie interactive, les associations noms-visages, la méthode des lieux.

mentale Monsieur Falize la création et l utilisation d imagerie interactive, les associations noms-visages, la méthode des lieux. Pr Anne-Marie Ergis le vieillissement entraîne le déclin d un certain nombre de fonctions cognitives, comme la vitesse de traitement, les ressources attentionnelles, la mémoire de travail, la mémoire épisodique

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 2 avril 2014 DERMOVAL, gel flacon de 20 ml (CIP : 34009 326 130 4 5) DERMOVAL 0,05 POUR CENT, crème tube de 10 g (CIP : 34009 320 432 9 3) Laboratoire GLAXOSMITHKLINE

Plus en détail

Fondation Health On the Net : Accès à l information de santé digne de confiance

Fondation Health On the Net : Accès à l information de santé digne de confiance Fondation Health On the Net : Accès à l information de santé digne de confiance Célia Boyer Directrice exécutive de la Fondation Liège, le 2 décembre 2013 Quelques chiffres sur l usage d Internet en santé

Plus en détail

Les reins sont foutus

Les reins sont foutus Les reins sont foutus quelles sont les avenues? F O R M A T I O N C O N T I N U E Vous voyez en relance M me Bouthillier, 83 ans, atteinte d insuffisance cardiaque ischémique, d hypertension artérielle,

Plus en détail

Evaluation du risque Cardio-vasculaire MOHAMMED TAHMI

Evaluation du risque Cardio-vasculaire MOHAMMED TAHMI Evaluation du risque Cardio-vasculaire MOHAMMED TAHMI La pression artérielle normale n existe plus. L hypertension artérielle n existe plus. On soigne un risque cardiovasculaire. Plus celui-ci est élevé

Plus en détail

Farzin Beygui Institut de Cardiologie CHU Pitié-Salpêtrière Paris, France. Probability of cardiovascular events. Mortalité CV

Farzin Beygui Institut de Cardiologie CHU Pitié-Salpêtrière Paris, France. Probability of cardiovascular events. Mortalité CV Nouveautés dans le diagnostique et le traitement de la maladie coronaire du dialysé Farzin Beygui Institut de Cardiologie CHU Pitié-Salpêtrière Paris, France Probability of cardiovascular events Mortalité

Plus en détail

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008 Les anticoagulants PM Garcia Sam Hamati sofomec 2008 1 Les anticoagulants sofomec 2008 point de vue HAS AVK = 13% des hospitalisations pour accidents iatrogènes 17 000 hospitalisations / an /France pas

Plus en détail

POLITIQUE DE SECURITE DE L EFS ou la nécessité de construire un système sûr, durable, évolutif et raisonné

POLITIQUE DE SECURITE DE L EFS ou la nécessité de construire un système sûr, durable, évolutif et raisonné POLITIQUE DE SECURITE DE L EFS ou la nécessité de construire un système sûr, durable, évolutif et raisonné Congrès SFSP, Jeudi 3 novembre 2011 Contexte et objectifs Sécurité transfusionnelle = Préoccupation

Plus en détail