j ournée ou exacerbations aiguës de la bronchite chronique? Bronchite aiguë d infectiologie Connaître la différence La bronchite aiguë Les EABC

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1 Bronchite aiguë ou exacerbations aiguës de la bronchite chronique? j ournée d infectiologie Alain Piché, MD, M. Sc., FRCPC Présenté par l Université de Sherbrooke, dans le cadre de : Maladies infectieuses, octobre 2004 Connaître la différence La bronchite aiguë Le terme «bronchite aiguë» désigne une infection respiratoire aiguë (moins de trois semaines) dont la toux (productive ou non) est la manifestation principale. Il n y a généralement pas de fièvre, ni de tachypnée ou de tachycardie associées. L auscultation pulmonaire est normale. Par ailleurs, ce type d infection survient généralement chez des adultes en bonne santé. Sauf de rares exceptions, il s agit d une maladie virale qui ne nécessite pas de traitement antibiotique. Les virus principalement associés à cette infection chez l adulte sont Influenza A ou B, les parainfluenza, Rhinovirus, Coronavirus et les adénovirus. En saison grippale, les patients se présentant moins de 48 heures après le début des symptômes pourraient bénéficier d un traitement avec les inhibiteurs de neuraminidase. Les EABC Les patients atteints d une maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) présentent, au cours des années, une détérioration progressive des échanges gazeux qui est irréversible (ou partiellement réversible) par les bronchodilatateurs et qui s accompagne d inflammation chronique. La bronchite chronique, définie par la présence d une toux productive régulière depuis plus de 3 mois pour au moins 2 années consécutives, représente environ 85 % des MPOC. La spirométrie (détermination du volume expiratoire maximal par seconde [VEMS]) est le meilleur test pour confirmer le diagnostic et en évaluer la gravité. Le traitement de la MPOC dépend de la gravité de la maladie (tableau 1). Les exacerbations aiguës de la bronchite chronique (EABC) se définissent par une détérioration aiguë et soutenue de l état des poumons, audelà des variations quotidiennes, qui nécessite un changement ou un ajout de médication. Les critères cliniques majeurs qui définissent l EABC sont une augmentation de la quantité des sécrétions, un changement dans l aspect ou la couleur des sécrétions et une aggravation de la dyspnée. Les patients peuvent présenter également une respiration sifflante, un mal de gorge ou une congestion et une rhinorrhée claire. Le nombre d épisodes d EABC augmente généralement avec la gravité de la MPOC. Chez les patients qui souffrent d une MPOC, les principaux facteurs de risque pour éprouver un épisode d EABC sont le tabagisme actif, la non observance au traitement de base et la gravité de la maladie sous-jacente. le clinicien mars

2 Le cas de William Un patient âgé de 70 ans se présente en consultation au début du mois de février pour une augmentation de dyspnée avec toux productive évoluant depuis une semaine. Il présente un peu de congestion nasale ainsi qu un léger mal de gorge, mais aucune fièvre. Il souffre d une maladie pulmonaire obstructive chronique depuis plusieurs années. Il a reçu son vaccin antigrippal au début novembre. Il aurait reçu des macrolides pendant la période des fêtes pour des symptômes semblables à ceux qu il présente actuellement. L auscultation pulmonaire ne révèle pas de crépitants et la radiographie pulmonaire ne montre pas d infiltrat. Ce patient présente vraisemblablement une exacerbation aiguë de la bronchite chronique. Quels sont les pathogènes respiratoires qui peuvent être impliqués dans cette infection et quel serait le traitement le plus approprié dans ce cas? Le Dr Piché est microbiologiste et infectiologue, Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke. Quelle est la cause des EABC? Les EABC peuvent être précipitées par une infection ou encore par l exposition à des allergènes, de la poussière ou des polluants. Les causes bactériennes comptent pour environ 50 % des causes d EABC et les virus représentent environ 30 %. Les causes bactériennes des EABC et des pneumonies acquises en communauté ne sont pas les mêmes et il est important pour le clinicien de connaître ces différences, puisque le choix du traitement antibiotique empirique en dépend (tableau 2). Parmi les virus, la grippe représente la cause virale la plus fréquente des EABC. Poser le diagnostic d EABC Il n existe aucun test spécifique qui permet de poser un diagnostic d EABC. Le diagnostic repose sur les critères cliniques uniquement. Il n y a pas de signe pathognomonique à l examen. La fièvre est inhabituelle et la radiographie pulmonaire est peu utile mais devrait être réalisée pour éliminer une pneumonie. La culture d expectoration est utile pour établir le diagnostic microbiologique et connaître la sensibilité aux antibiotiques des pathogènes respiratoires isolés, mais il est important de se rappeler que les patients souffrant d une MPOC ont les voies respiratoires inférieures chroniquement colonisées par des bactéries. Bien que la valeur prédictive négative approche 90 %, la valeur prédictive positive n est que d environ 35 %. 74 le clinicien mars 2005

3 Tableau 1 Maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) : stratification des patients et traitements recommandés Stade 0 VEMS 80 % Toux productive chronique Stade 1 léger VEMS 60 % à 79 % Stade 2 modéré VEMS 40 % à 59 % Stade 3 grave VEMS < 40 % VEMS : volume expiratoire maximal par seconde Il n est donc pas toujours facile de différencier un colonisant de l agent causal sur la base de la culture. Une culture positive n exclue toutefois pas la possibilité qu une EABC soit causée par un virus. Traiter les EABC Cessation tabagique, vaccination annuelle contre la grippe Bronchodilatateurs à courte action Bronchodilatateurs à longue action, corticostéroïdes en inhalation Oxygénothérapie à domicile Les principaux buts du traitement de l EABC sont : de retirer le patient de son environnement habituel de diminuer l inflammation des voies respiratoires en utilisant des corticostéroïdes oraux ou par voie générale de réduire la charge bactérienne avec des antibiotiques de corriger l hypoxémie en administrant des bronchodilatateurs à courte action et de l oxygène. Excellente tolérabilité gastrointestinale1-4 * * intestinale1-4 Les effets Les effets indésirables les plus les plus fréquemment signalés signalés au cours au cours des des essais essais cliniques cliniques sur sur l ostéoporose post-ménopausique qui qui comparaient ACTONEL ACTONEL à un à placebo un placebo étaient étaient les douleurs les douleurs abdominales (11,8 (11,8 % vs % 9,5 vs %), 9,5 l hypertension %), (10,6 (10,6 % vs % 9,4 vs %) 9,4 %) et les et troubles troubles articulaires (7,1 (7,1 % vs % 5,5 vs %). 5,5 %). Au cours Au cours des essais des essais cliniques cliniques portant portant sur le sur traitement le de l ostéoporosporose glucocorticoïdienne, les effets les effets indésirables les plus les plus de l ostéo- fréquents fréquents étaient étaient des des douleurs douleurs dorsales dorsales (17,8 (17,8 % vs % 8,8 vs %) 8,8 et %) et articulaires (24,7 (24,7 % vs % 14,7 vs 14,7 %). %). L emploi L emploi d ACTONEL dosé dosé à 5 à mg 5 mg administré 1 fois 1 fois par par jour jour est indiqué est indiqué pour pour le traitement le et la et prévention la de l ostéoporosporose post-ménopausique (OPM), (OPM), ainsi ainsi que que pour pour le traite- le traite- de l ostéomenment et la et prévention la de l ostéoporose de glucocorticoïdienne (OG) (OG) chez chez l homme l homme et la et femme. la femme. L emploi L emploi d ACTONEL 35 mg 35 Une mg Une fois fois par par semaine semaine est indiqué est indiqué pour pour le traitement le de l ostéoporose de post-ménopausique. L emploi L emploi d ACTONEL est contre-indiqué est chez chez les patients les patients ayant ayant une une hypocalcémie ou une ou une hypersensibilité connue connue à l un à l un des des constituants de ce de produit. ce produit. L emploi L emploi d ACTONEL n est n est pas pas recommandmandé aux aux patients patients qui souffrent qui souffrent d insuffisance rénale rénale grave grave recom- (clairance (clairance de la de créatinine la créatinine < 30 < ml/min). 30 ml/min). Certains Certains bisphosphonates ayant ayant été associés été associés à des à des troubles troubles des des voies voies digestives supérieures, il est il important est important que que les patients les patients accordent accordent une une nates attention attention particulière aux instructions aux posologiques, car le car défaut le défaut de s y de conformer s y conformer pourrait pourrait nuire nuire aux avantages aux cliniques cliniques du traitemenment et accroître et accroître le risque le risque d effets d effets indésirables. Veuillez Veuillez consulter consulter les renseignements les posologiques pour pour obtenir obtenir du traite- des directives des directives détaillées détaillées au sujet au sujet de la de posologie la posologie d ACTONEL et det de l information sur d autres sur d autres caractéristiques importantes du produit. produit. * Essai * Essai comparatif comparatif à double à double insu avec insu avec randomisation et groupe et groupe placebo placebo portant portant sur 2 sur 4582 femmes 458 femmes ménopausées ayant ayant subi au subi moins au moins 1 fracture 1 fracture vertébrale. vertébrale. Toutes Toutes les patientes les patientes ont reçu ont 1 reçu g/j de 1 g/j calcium de calcium et, si et, les si valeurs les valeurs de départ de départ étaient étaient faibles, faibles, 500 UI/j 500 de UI/j vitamine de vitamine D. D. Priorité aux aux fractures Fabriqué Fabriqué et distribué et distribué par : par : Commercialisé avec : avec : La Compagnie La Compagnie Pharmaceutique Aventis Aventis Pharma Pharma Inc., Inc., Procter Procter & Gamble & Gamble Canada, Canada, Inc. Inc. membre membre du Groupe du Groupe sanofi-aventis. Toronto Toronto (Ontario) (Ontario) M5W M5W 1C5 1C5 Laval Laval (Québec) (Québec) H7L 4A8 H7L 4A8 Monographie Monographie du produit produit fournie fournie sur demande. sur demande. ACTONEL ACTONEL est une est marque une marque déposée déposée de de Procter Procter & Gamble & Gamble Pharmaceuticals, Inc., États-Unis, Inc., États-Unis, utilisée utilisée sous licence sous licence par Aventis par Aventis Pharma Pharma Inc., Inc., Laval Laval (Québec) (Québec) H7L 4A8. H7L 4A8. JAACT0510F

4 Tableau 2 Les causes bactériennes des PAC contre les exacerbations aiguës de la bronchite chronique PAC EABC S. pneumoniæ 66 % H. influenza 12 % Autres 12 % M. pneumoniæ 7 % Legionella spp 4 % H. influenza 26 % M. catarrhalis 15 % P. æruginosa 14 % S. pneumoniæ 13 % Entérobactéries 5 % Autres 3 % PAC : pneumonies acquises en communauté, EABC : exacerbations aiguës de la bronchite chronique À retenir... Les bronchites aiguës chez les patients sans facteur de comorbidité ne devraient pas être traitées avec des antibiotiques. Les patients souffrant d une bronchite chronique ont les voies respiratoires chroniquement colonisées par des bactéries, mais seulement 50 % des exacerbations sont causées par des infections bactériennes. Les traitements antibiotiques antérieurs favorisent le développement de la résistance et le traitement initial devrait tenir compte de la probabilité d infection à germe résistant. La spirométrie est le test le plus utile pour établir un diagnostic de maladie pulmonaire obstructive chronique et il permet d évaluer la gravité de la maladie. Les patients qui bénéficient le plus du traitement antibiotique sont ceux qui présentent au moins deux des critères majeurs mentionnés dans l encadré de la page 73. Le choix du traitement antibiotique empirique devrait être dicté par la stratification des facteurs de risque du patient et en fonction des agents pathogènes susceptibles d être retrouvés (tableau 3). L exposition antérieure récente aux antibiotiques (trois derniers mois) doit être également prise en ligne de compte pour le choix du traitement. Il faut généralement éviter de traiter le patient avec un antibiotique de la même classe que celui reçu récemment. 76 le clinicien mars 2005

5 Tableau 3 Bronchite aiguë et exacerbations aiguës de la bronchite chronique Lignes directrices canadiennes 2003 Bronchite virale Viral Aucun antibiotique Aucune comorbidité Bronchite chronique légère H. influenzae Amoxicilline (VEMS > 60 %) M. catarrhalis Macrolides < 60 ans S. pneumoniae Doxycycline < 4 exacerbations/an Céphalosporines (2 e et 3 e génération) Bronchite chronique modérée Idem et entérobactéries Fluoroquinolones respiratoires (VEMS 59 % à 40 %) Amoxicilline Diabète, insuffisance rénale, Amoxicilline et clavulanate de insuffisance cardiaque potassium 4 exacerbations/an Macrolides Bronchite chronique grave Idem et pathogènes plus Traiter pour les pathogènes (VEMS < 40 %) résistants (Pseudomonas, plus résistants entérobactéries) (Pseudomonas, entérobactéries) VEMS : volume expiratoire maximal par seconde Chez les patients souffrant d une MPOC grave et qui ont eu une exposition antérieure aux antibiotiques, les bacilles gram négatifs, particulièrement le Pseudomonas æruginosa, doivent être considérés. Clin Références disponibles contactez Le Clinicien à : clinicien@sta.ca Un nouveau moyen d agir sur l HBP* avec Pr PROSCAR [ Voir à la page 22 ] *HBP = hypertrophie bénigne de la prostate Marque déposée de Merck & Co., Inc., utilisée sous licence. le clinicien mars

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