Caractéristiques géométriques

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Caractéristiques géométriques"

Transcription

1 Caractéristiques géométriques Ressources naturelles Natural Resources Centre canadien Canada de télédétection, Canada Ressources naturelles Canada

2 Caractéristiques géométriques -Aperçu - Examen de la plate-forme et géométrie de la cible Acquisition d image Déplacement apparent du relief (effet de raccourcissement, repliement, occultation ou ombrage) Déformation radiométrique (angle d incidence locale, luminosité de l image) Correction géométrique Principe du géocodage du RSO Méthodes disponibles (distance temps à distance sol, méthode polynomiale, méthode de radargrammétrie) Propagation d erreur du modèle numérique d altitude dans l ortho-image Sources d erreurs et propagation Rééchantillonnage d images

3 Caractéristiques géométriques -Aperçu - Stéréoscopie radar Dichotomie, conséquences, configurations, compromis, lignes directrices Interférométrie Géométrie, points critiques

4 Introduction L objectif de cette section est de décrire les caractéristiques géométriques du RSO, tels que la géométrie de la prise de vue, l interaction avec les cibles, la correction géométrique, la stéréoscopie et l interférométrie. Les caractéristiques géométriques sont très différentes de la télédétection optique et constituent des éléments clés en vue de comprendre la télédétection radar. Le radar est un système de mesure de distance à visée latérale. Les paramètres géométriques clés sont l angle d incidence, l angle d incidence locale et la direction de visée. La géométrie à visée latérale du radar entraîne de nombreuses déformations géométriques, telles que des déformations de l échelle de la distance temps et des déplacements apparents du relief.

5 De quoi s agit-il? Géométrie du RSO Examen de la plate-forme et de la géométrie de la cible Implications de la géométrie du RSO - déplacement (effet de raccourcissement, repliement, occultation, sphéricité de la Terre) - radiométrie Comment la corriger? Méthodes de correction géométrique Algorithmes de rééchantillonnage d images Comment l exploiter? Stéréogrammétrie Interférométrie

6 Géométrie du radar à synthèse d ouverture (RSO) La figure 6.1 présente les caractéristiques géométriques du RSO. L angle d incidence (θ i ) est l angle entre la ligne de visée du radar et la verticale d un lieu en regard du géoïde. L angle d incidence constitue le paramètre le plus important pour permettre la description de la géométrie relative entre le radar et la scène observée. L altitude du capteur transforme l angle d incidence et par le fait même, la géométrie de la prise de vue. La direction azimutale est la direction du vol ou la direction longitudinale. La direction de portée est la direction latérale. La distance temps est la distance mesurée le long d une ligne entre l antenne et la cible. La distance sol est la distance mesurée au sol entre la trace et un objet. La portée proximale est la partie de l image radar la plus rapprochée de la trajectoire de vol (ou du nadir), alors que la portée distale est la partie de l image radar la plus éloignée de la trajectoire de vol.

7 Figure 6.1 Géométrie du RSO Direction du vol Portée proximale Distance temps Altitude Portée distale Distance sol Angle d'incidence Largeur du couloir Azimut

8 Comparaison des géométries de l imagerie L altitude du capteur a un effet important sur la géométrie de la prise de vue du RSO. Les capteurs spatioportés sont situés à une altitude variant entre 600 et 800 km, alors que les capteurs aéroportés sont situés à une altitude variant entre 3 et 12 km. La figure 6.2 montre que les angles d incidence des capteurs aéroportés varient beaucoup plus (entre 15 et 60 ) que ceux des capteurs spatioportés (entre 37 et 40 ). L altitude plus élevée des capteurs spatioportés explique que les angles d incidence sont, de façon générale, plus prononcés.

9 Figure 6.2 Comparaison des géométries de l imagerie RSO SPATIOPORTÉ RSO AÉROPORTÉ aéroporté km spatioporté 25 >500 km COULOIR IMAGÉ

10 Distorsions géométriques Acquisition de distance temps Déplacement apparent du relief repliement effet de raccourcissement occultation ou ombrage NOTE : Toutes ces distorsions géométriques ont des effets sur la radiométrie

11 Distance temps et distance sol du RADAR Comme le montrent les figures 6.3 à 6.5, une image radar peut-être présentée selon la distance temps ou la distance sol. La distance temps constitue le système normal d observation de l image radar, que l on définit comme la ligne de visée entre le radar et chacun des objets réfléchissants. La distance sol est la distance temps projetée sur le géoïde de la Terre. Les données de la distance temps peuvent être converties en distance sol par rééchantillonnage.

12 Figure 6.3 Profil d un terrain à haut relief montrant les phénomènes observés sur l image radar ALTITUDE DU CAPTEUR PAR RAPPORT AU SOL SURFACE DE RÉFÉRENCE DU SOMMET DE LA MONTAGNE ARCS DE PORTÉE CONSTANTE PREMIER ÉCHO PROVENANT DE LA PREMIÈRE MONTAGNE NADIR REPLIEMENT ÉCHO PROVENANT DU FOND DE LA VALLÉE OMBRE RADAR PLAN DE LA DISTANCE TEMPS NADIR FOND DE LA VALLÉE SOMMET FOND DE LA VALLÉE SURFACE DE RÉFÉRENCE DE PREMIER PLAN PLAN DE LA DISTANCE AU SOL

13 Figure 6.4 Distance temps et distance sol du radar Distance temps Distance sol (r GR ) r GR

14 Figure 6.5 Imagerie radar montrant l image en distance temps et en distance sol Exemple d une image en distance temps et en distance sol distance temps distance sol

15 Cellule de résolution La résolution est la distance minimale qui décrit la qualité de discrimination de réflecteurs rapprochés par le radar. La cellule de résolution est tridimensionnelle dans l espace illuminé. L espace occupé par le rectangle à la figure 6.6 est appelé cellule de résolution. r A est le pouvoir séparateur en azimut et r R est la résolution en portée. Source : Raney, 1998

16 Figure 6.6 Cellule de résolution Source: Raney, 1998 r R = résolution en portée r A = résolution azimutale

17 Direction de visée La direction de visée radar est l angle qui, mesuré dans le plan horizontal, correspond à la direction dans laquelle le radar pointe lors de la transmission de l impulsion et la réception du signal rétrodiffusé du sol ou de la cible. À moins qu elles ne soient parfaitement symétriques ou parfaitement aléatoires, les cibles ont une orientation préférentielle. Par exemple, des images radar de cultures agricoles ayant des directions de visée opposées peuvent présenter des tonalités différentes selon l orientation des sillons ou la pratique agricole. Dans les régions à relief élevé, des directions de visées opposées sont parfois désirables afin d obtenir de l information d endroits non visibles en raison de l ombre-radar. Les systèmes à visée fixe tels que RADARSAT, peuvent donner deux directions de visée en utilisant le passage ascendant (visée vers l est) et le passage descendant (visée vers l ouest), voir la figure 6.7.

18 Figure 6.7 Direction de visée Sarawak (Malaisie) Couples stéréo à visées semblables ou opposées S6 descendante S6 ascendante Couple stéréo à visées opposées (orbites descendante et ascendante) difficile à visualiser Couple stéréo à visées semblables (orbites descendantes) - facile à visualiser EL1 descendante

19 Résolution de la distance temps et de la distance sol La figure 6.8 présente les différences d échelle dans les images présentant la distance temps (r R ) et la distance sol (r GR ). Les différences de résolution entre la distance temps et la distance sol sont davantage marquées lorsque les angles d incidence sont petits. Par exemple, la figure 6.8 montre que r R à 10 est de 10 m, alors que r GR à 10 est de 29 m. À 70, r R et r GR convergent.

20 Figure 6.8 Résolution de la distance temps et de la distance sol -

21 Angle d incidence locale La figure 6.9 montre que l angle d incidence locale (θ loc ) se définit comme suit : angle entre la ligne de visée du radar et la ligne normale (ou orthogonale) de la pente à l endroit de la prise de mesure. θ i est l angle d incidence de terre plate ou ellipsoïde. L angle d incidence locale peut avoir un effet important sur la luminosité de l image. C est l angle d incidence locale qui produit la distorsion la plus importante pour l étalonnage radiométrique.

22 Figure 6.9 Angle d incidence locale Source: Raney, 1998

23 Effet de la topographie et de l angle d incidence locale sur la luminosité de l image La pente du terrain à l endroit de la prise de mesure (figure 6.10) peut avoir un effet important sur la luminosité de l image. Au point de prise de mesure, la pente du terrain détermine l angle d incidence locale. Un angle d incidence locale plus petit entraînera une rétrodiffusion plus importante. Un angle d incidence locale plus grand entraînera une rétrodiffusion plus faible. Les effets radiométriques produits par les pentes sont utiles pour certaines applications, telles que la géomorphologie et la géologie.

24 Figure 6.10 Luminosité de l image attribuable à un effet de la topographie θ loc θ loc Plus sombre - angle d incidence locale plus grand θ loc Tonalité nominale Plus brillant - angle d incidence locale plus petit Ombre -radar

25 Angle d incidence pour la diffusion des hyperfréquences : réelle vs processeur La majorité des processeurs pour les données satellitales utilisent des modèles d ellipsoïdes au niveau de la mer afin d effectuer leurs calculs géométriques et radiométriques (figure 6.11). Par conséquent, presque toutes les images présentent des distorsions en raison des effets topographiques (voir les figures 6.12 et 6.13).

26 Figure 6.11 Angle d incidence pour la diffusion à hyperfréquences: réelle vs processeur réelle Terrain réel Supposée Géoïde type au niveau de la mer

27 Figure 6.12 Effets causés par l angle d incidence locale EFFETS D ANGLE D INCIDENCE LOCALE CCT/ASC/CRDI: CANADA survol aéroporté C-HH

28 Déplacement topographique apparent En raison des différentes géométries de prise de vue entre les systèmes radar et optique, telles que présentées aux figures 6.13 et 6.14, le déplacement topographique apparent varie d un système à l autre. Pour le radar, le déplacement horizontal est plus important près du nadir et diminue proportionnellement à l augmentation de l angle d incidence (figure 6.13). Le déplacement horizontal peut être considérable lorsque les angles d incidence sont petits (voir figure 6.13). À l opposé, pour les systèmes optiques (figure 6.14), le déplacement topographique apparent est directement proportionnel à la tangente de l angle d incidence.

29 Figure 6.13 Déplacement topographique apparent Capteur radar θ Direction de prise de vue apparente Sommet Surface de référence Projection orthographique du sommet Déplacement horizontal d'un sommet de 100 mètres (m) Aéroporté θ Projection du sommet de la distance sol du radar Satellite Source: Toutin, Th. et Y. Carbonneau, 1992, MOS and SEASAT Image Geometric Correction, IEEE-TGARS, vol. 30, n o. 3, pp

30 Figure 6.14 Déplacement topographique apparent Capteur optique Capteur optique Selon des triangles similaires θ θ nadir Surface de référence Capteur optique Déplacement horizontal d'un sommet de 100 mètres (m) θ

31 Distorsion géométrique - ombre L ombre-radar indique des endroits au sol qui ne sont pas illuminés par le radar en raison de la géométrie de la prise de vue et du relief du terrain (figure 6.15). Puisqu aucun signal de retour n est reçu, l ombreradar a une tonalité très sombre (figure 6.16). On rencontre fréquemment l ombre-radar dans des régions à relief important où les anges d incidence sont importants. La hauteur d un objet (immeuble, pont, etc.) peut être obtenue par l entremise de l ombre-radar.

32 Figure 6.15 Ombre-radar illumination surface d'onde lieu distorsion ombre Source: Raney, 1998

33 Figure 6.16 Ombre-radar du RSO aéroporté EXEMPLE D'OMBRE-RADAR Sarawak, Malaisie RSO aéroporté C-HH L'image est une courtoisie du CCT et MACRES

34 Distorsions géométriques effet de raccourcissement L effet de raccourcissement est l aspect de compression des éléments topographiques du terrain. Le déplacement horizontal causé par l angle d incidence provoque l effet de raccourcissement de la pente faisant face au radar. Les éléments semblent être penchés vers le radar (figures 6.17 et 6.18). On atteint un effet de raccourcissement maximal lorsqu une pente inclinée se trouve à angle droit avec le faisceau radar.

35 Figure 6.17 Effet de raccourcissement illumination front d onde scène déplacement effet de raccourcissement Source : Raney, 1998

36 Figure 6.18 Effet de raccourcissement EXEMPLE D EFFET DE RACCOURCISSEMENT Comparaison de deux méthodes de géocodage (ERS-1) Charlevoix (Québec) Correction géométrique avec MNA Correction géometrique sans MNA Résolution spatiale: 30 m Agence spatiale européenne Source : DeSève, Toutin & Desjardins, IJRS, 17(1): , 1996.

37 Distorsion géométrique repliement Le repliement est le cas extrême d effet de raccourcissement, qui se produit lorsque l angle d incidence est plus petit que la pente topographique à l endroit de la prise de mesure (figure 6.19). Au-delà d un certain déplacement horizontal, le repliement entraîne une superposition du sommet et de l avant-pente (figure 6.20). Dans les cas de repliement, il n y a généralement que peu ou pas d ombre radar mais un déplacement apparent important du relief et un raccourcissement de l avant-pente. Il est difficile d interpréter ces données puisque chaque pixel peut contenir de l information de rétrodiffusion provenant de surfaces importantes.

38 Figure 6.19 Repliement ilumination θ i front d onde distorsion scène repliement Source: Raney, 1998

39 Figure 6.20 Effets du repliement sur l imagerie RSO (Lima, Pérou)

40 Correction géométrique La correction géométrique comprend les corrections de distance temps à distance sol, au calage d images et à l angle d incidence locale (si l information topographique est disponible). Elle permet d établir une correspondance entre la position de points sur l image finale et leur localisation sur une projection cartographique donnée. Elle consiste à introduire des décalages spatiaux à l image originale (figure 6.21).

41 Correction géométrique (suite) Les algorithmes sont classés selon trois méthodes la méthode distance temps à distance sol (aucun relief) la méthode polynomiale (approximation de l ajustement) la méthode de radargrammétrie (la géométrie du capteur est connue) La dernière méthode utilise l information relatifs sur l altitude du terrain. Les renseignements sur l altitude du terrain (MNA) sont nécessaires afin de corriger les distorsions causées par le déplacement topographique apparent. Toutes les méthodes utilisent une fenêtre de rééchantillonnage lors du redressement des images.

42 Correction géométrique (suite) Le relief du terrain entraîne également des distorsions radiométriques ne pouvant pas être complètement corrigées. Le rééchantillonnage de l image peut entraîner des erreurs radiométriques. Un masque du repliement et de l ombre-radar et une carte des angles d incidence locale sont utiles pour de nombreuses applications. Des points d appui au sol (GCP) sont utilisés afin d établir et (ou) d améliorer la transformation.

43 Figure 6.21 Principe de géocodage des images RSO Interpolation du niveau de gris (rééchantillonnage) Image radar Assignation du niveau de gris Transformations de carte à image Modèle numérique d altitude Image géocodée

44 Conversion de la distance temps en distance sol Les données RSO sont acquises en distance temps. La conversion des données en distance sol est utilisée afin de projeter les images acquises. Vous devez connaître (ou présumer) la géométrie de la prise de vue, l altitude de la plateforme, le retard de distance et l élévation du terrain. Le rééchantillonnage est utilisé afin de donner un espacement uniforme aux pixels (en distance sol) sur toute la largeur de l image.

45 Conversion de la distance temps en distance sol La conversion de la distance temps en distance sol peut s effectuer lors du traitement du signal ou lors du traitement de l image. De façon générale, on effectue cette conversion après avoir effectué des corrections radiométriques. L approche et les algorithmes utilisés sont choisis en fonction des objectifs de l analyse. RADARSAT effectue ses calculs de distance sol en utilisant un ellipsoïde au niveau de la mer sans relief comme modèle de terrain.

46 Transformations polynomiales du calage d images On utilise un ajustement optimal afin d effectuer une transformation polynomiale. La figure 6.22 montre comment une image non corrigée est modifiée afin de correspondre à une projection cartographique, selon différents ordres. Veuillez noter que le premier ordre est une translation-rotation de l image, alors que le troisième ordre constitue une déformation complexe de l image. Les transformation polynomiales du premier ordre sont appropriées pour les images qui ne nécessitent qu une translation-rotation et des mises à l échelle. Les transformations polynomiales de deuxième ordre sont utilisées lorsqu il est nécessaire d apporter des déformations non-linéaires aux images. Le troisième ordre de transformations polynomiales et les ordres subséquents produisent des transformations d images un peu plus complexes.

47 Figure 6.22 Transformations polynomiales du calage d images Premier ordre Deuxième ordre Troisième ordre Image corrigée Image non corrigée Source: PCI, Chapitre 6, 1997

48 Ordre de transformation polynomiale Les ordres de transformation les plus élevés exigent un plus grand nombre de points d appui au sol (GCP) afin de calculer le modèle de transformation. Un ordre plus élevé ne garantit pas un degré d exactitude supérieur. De façon générale, un ordre plus élevé ajuste l image autour des GCP, mais peut faire augmenter les erreurs entre les GCP.

49 Méthode de radargrammétrie Définition analytique des distorsions au cours de la formation de l image. relative à la plate-forme (données éphémérides et auxiliaires) relative au capteur (temps d intégration, durée d impulsion, angle de dépression) relative à la Terre (géoïde, relief) Le résultat est une «ortho-image» corrigée de toutes les déformations incluant le relief.

50 Méthode de radargrammétrie - avantages Une référence unifiée : système cartographique. La correction de l image par rapport au terrain. Un seul rééchantillonnage par image (s effectue directement de la distance temps vers la projection de la carte, aucune conversion intermédiaire par rapport au sol n est nécessaire). L homogénéité dans la génération des ortho-images. L utilisation d un MNA ou d une altitude moyenne. Une meilleure intégration aux SIG ou aux cartes numériques. La compréhension et le contrôle de la totalité du traitement géométrique et des erreurs consécutives. La figure 6.23 présente une comparaison de deux techniques de géocodage (radargrammétrie et polynomial).

51 Figure 6.23 Comparaison de deux méthodes de géocodage EXEMPLE D EFFET DE RACCOURCISSEMENT (ERS-1) Charlevoix (Québec) Correction géométrique avec MNA Correction géometrique sans MNA Résolution spatiale: 30 m Agence spatiale européenne

52 Méthode de radargrammétrie En plus des GCP, cette méthode requiert de l information sur la plate-forme et le capteur ainsi qu un MNA ou des données d altitude moyenne. L information au sujet de l orbite et du capteur est habituellement disponible dans les en-têtes de produits radar (par exemple, le fichier en-tête CEOS (CEOS leader file)). La précision planimétrique de l ortho-image finale dépend de la précision des GCP et du MNA. La figure 6.24 présente les courbes associées à l erreur planimétrique de l ortho-image en fonction de l angle de prise de vue (incidence) et de la précision du MNA.

53 Figure 6.24 Erreur planimétrique des ortho-images Précision MNA (mètres) Erreur planimétrique (metres) Modes et faisceaux de RADARSAT Fin Standard Large Angle de prise de vue (degrés) Source : Toutin, 1995

54 Erreur planimétrique des ortho-images Cas d étude Cas n o 1 Situation Cas n o 2 - Désire une précision planimétrique de 20 mètres et l utilisateur possède un MNA d une précision de 10 mètres (en altitude). Options d acquisition RADARSAT - tout mode au-delà de 25 Situation - L utilisateur possède un MNA d une précision de 40 mètres (en altitude) et a acquis une image RADARSAT en mode Fin Faisceau 3 Précision planimétrique maximale prévue - 35 mètres Source: Toutin et Rivard, Journal canadien de télédétection, 23(1) 63-70, 1997

55 Figure 6.25 Erreur planimétrique des ortho-images Précision MNA (mètres) Cas n o 2 Cas n o 1 Erreur planimétrique (metres) Angle de prise de vue (degrés) Modes et faisceaux de RADARSAT Fin Standard Large Source: Toutin, 1995

56 Origines et propagation des erreurs Approximations liées à la modélisation mathématique Position et définition des GCP sur l image Coordonnées cartographiques des GCP (planimétrie et altimétrie) Imprécisions ou erreurs associées aux MNA Fenêtre de convolution de rééchantillonnage

57 Comparaison entre les approches actuelles Méthode polynomiale Ne modélise pas la géométrie de la prise de vue Aucun lien avec les distorsions Ne tient pas compte des données d éphémérides N utilise pas de MNA Corrige l image au voisinage des GCP Peut nécessiter beaucoup de GCP Sensible à la distribution des GCP Méthode de radargrammétrie Modélise la géométrie de la prise de vue Reflète les distorsions Utilise les données d éphémérides Utilise un MNA Corrige l image de façon globale Nécessite peu de GCP (5-8) Indépendante de la distribution des GCP

58 Bref aperçu du géocodage Le géocodage est une correction géométrique des données d une image selon une projection cartographique. La méthode traditionnelle de géocodage utilise la transformée polynomiale. Cette méthode ne tient pas compte de la géométrie de la prise de vue et n utilise pas les données d altitude afin de rectifier les effets liés à la topographie. La méthode de géocodage la plus précise est la méthode de radargrammétrie. Les principaux avantages de la méthode de radargrammétrie sont entre autres : (1) la modélisation de la géométrie de la prise de vue, et (2) l utilisation des données d éphémérides des satellites et des données d altitude pour corriger les effets liés à la topographie.

59 Algorithmes de rééchantillonnage des images Les pixels de l image d entrée n ont pas la même orientation (et parfois une dimension différente) que celle de l image de sortie. Les pixels doivent donc être rééchantillonnés. Lors d un rééchantillonnage, on lit les valeurs numériques de l image originale, on en fait l interpolation, ce qui permet ensuite de calculer les valeurs à l emplacement des pixels de l image corrigée. La figure 6.26 démontre de quelle façon les pixels de la matrice corrigée diffèrent des pixels de la matrice originale.

60 Algorithmes de rééchantillonnage des images De nouvelles valeurs numériques sont assignées aux nouvelles positions par une interpolation effectuée à l aide des valeurs des pixels entourant cette position. Un filtrage devrait être effectué pendant le rééchantillonnage afin d éviter un rééchantillonnage multiple de l image, qui peut dégrader et réduire la possibilité d interprétation de l image. Les principaux algorithmes d interpolation sont : Plus proche voisin Interpolation bilinéaire Par convolution cubique Sinx / x La méthode du plus proche voisin est déconseillée pour les images radars parce qu elle peut produire des artefacts et fausser les statistiques de l image.

61 Figure 6.26 Rééchantillonnage de l image par interpolation bilinéaire Matrice corrigée géométriquement Matrice originale Source : PCI, chapitre 6, 1997

62 Interpolation bilinéaire Calcule le niveau de gris à l aide d une moyenne pondérée des quatre pixels de l image originale les plus proches. Plus le pixel est proche du point à calculer, plus sa pondération est élevée. Non optimal pour des images radars comportant beaucoup de chatoiement. Diminue la «rugosité» de l image de sortie. Modifie les niveaux de gris. Brouille les contours de l image et diminue la résolution.

63 Convolution cubique Utilise une moyenne pondérée de seize pixels voisins afin d évaluer le valeur numérique des points formant l image corrigée. Bon calage d images et belle apparence.

64 Sinx / x Effectue un échantillonnage pondéré à l aide d une fonction de la forme sinx / x afin de calculer l image de sortie. Largeur d environ 18 ou 16 pixels. Procure une précision géométrique et radiométrique optimale. Requiert jusqu à trente fois plus de ressources informatiques (temps machine et (ou) mémoire) que la méthode du plus proche voisin.

65 Rééchantillonnage sommaire La méthode du plus proche voisin ne doit pas être utilisée pour l imagerie radar. Les méthodes sinx / x et de convolution cubique sont recommandées. Des rééchantillonnages multiples ont pour effet de dégrader la radiométrie de l image et de réduire la possibilité d interprétation. Le filtrage devrait être effectué en même temps que la correction géométrique afin d éviter un rééchantillonnage multiple.

66 Stéréoscopie radar La prise de vue en stéréo reproduit le processus naturel de stéréovision. Le traitement stéréo requiert que deux images soient acquises à partir de positions légèrement différentes (les angles d incidence doivent être différents). Mieux adaptée aux images dans le visible et le proche infrarouge qu aux images RSO. Permet d obtenir les éléments planimétriques dans un système de coordonnées cartographiques sans MNA.

67 Stéréoscopie radar (suite) Afin de percevoir et de recueillir de l information qualitative et (ou) quantitative dans le système de référence de l utilisateur. qualitatifs - analyse et interprétation quantitatifs - planimétrie (route, lac, couloir de transport d énergie) - altimétrie (relative ou absolue) La précision de l information planimétrique est indépendante de la précision associée à l altimétrie.

68 Conséquences de la stéréoscopie radar Les résultats stéréo obtenus sont variables. Les résultats expérimentaux ne concordent pas clairement avec les prédictions théoriques, spécialement pour une topographie accidentée. La modélisation théorique tient compte d une propagation des erreurs géométriques et mais pas du contenu radiométrique de l image. Les différences de radiométrie entre les images ont un impact plus important sur les images RSO que sur les images optiques. On doit faire un compromis entre les propriétés géométriques et radiométriques du couple stéréoscopique.

69 Configurations stéréo Des prises de vue effectuées de directions ou d angles d incidence différents peuvent résulter en images très différentes. Cela peut rendre la vision stéréo et la corrélation d image plus difficile que l imagerie optique. Les disparités radiométriques sont définies comme des différences de tons entre des scènes obtenues à partir de capteurs stéréo ayant des prises de vue dont la géométrie est différente (par exemple, un changement dans les ombres ou la luminosité causé par un angle d incidence différent). Les disparités géométriques sont des différences géométriques entre des scènes obtenues à partir de capteurs ayant des prises de vue dont la géométrie est différente. Elles sont nécessaires au procédé stéréoscopique parce qu elles introduisent une parallaxe d altitude. Cependant, de fortes disparités géométriques peuvent rendre certains éléments méconnaissables d une scène à une autre.

70 Configurations stéréo (suite) Dans des images RSO, des disparités géométriques trop accentuées engendrent des disparités radiométriques, rendant l appariement d images plus difficile. On doit faire un compromis entre les disparités géométriques et radiométriques afin que la méthode stéréo puisse être adaptée aux images RSO. Ce compromis dépend fortement du relief topographique de la région à étudier.

71 Configurations stéréo (suite) La figure 6.27 représente les effets de parallaxe radar dans deux situations. Dans un cas, les capteurs sont de chaque côté de la cible, et dans l autre, ils sont du même côté. Lorsque les capteurs sont de côtés opposés de la cible, la parallaxe du radar est grande, mais les disparités géométriques et radiométriques sont également grandes. Lorsque les capteurs sont du même côté, la parallaxe est plus faible, mais les disparités géométriques et radiométriques sont, elles aussi, plus faibles. On doit donc faire un compromis entre les aspects géométriques et ceux de la radiométrie (figure 6.28).

72 Figure 6.27 Configurations stéréo Côté opposé Même côté SOLUTION Fortes disparités géométriques Fortes disparités radiométriques Faibles disparités géométriques Faibles disparités radiométriques

73 Figure 6.28 Compromis associé à la stéréoscopie radar Corrélation par points Parallaxe Intersection stéréo Projection des coordonnées Manuelle ou automatisée Erreurs de radiométrie Compensation des moindres carrés Erreurs géométriques Disparités radiométriques TERRAIN Disparités géométriques Quantité accrue mais qualité moindre Quantité réduite mais qualité améliorée COMPROMIS COMPROMISE APPLICATIONS

74 Stéréoscopie radar Directives générales pour l extraction MNA Relief Pentes Plat 0-10 Vallonné Montagneux Disparité radiométrique Faible Moyenne Grande Disparité géométrique Grande Moyenne Faible Compromis Côté opposé avec de petits angles de visée Même côté avec un grand angle d intersection Même côté avec un petit angle d intersection et de grands angles de visée S1 asc - S1 desc S7 - S1 (asc ou desc) S7 - S4 (asc ou desc) Configurations stéréos RADARSAT F1 asc - F1 desc F5 - F1 (asc ou desc) F4 - F1 (asc ou desc) Source : Toutin, IEEE-TGARS, 37(5): , 1999

75 Interférométrie à passage répété Fondé sur deux images de la même scène recueillies lors de deux passages du satellite avec une orbite légèrement différente. Les renseignements associés à la phase contenus dans les deux fichiers de données de l image sont ensuite superposés. Pour chaque pixel, les deux valeurs de phase sont soustraites, résultant en un interférogramme contenant seulement la différence de phase entre les images originales. Les différences de phase peuvent ensuite être associées à des variations d altitude pour tous les points du couloir exploré et ainsi permettre la construction d un modèle numérique d altitude (MNA).

76 Limites de l interférométrie RADARSAT Questions délicates ou exigences essentielles Doit utiliser un seul faisceau en produits SLC Aucun changement à la rétrodiffusion, préférablement sec, afin de maintenir la cohérence (les zones de végétation créent des problèmes) Les résultats peuvent être affectés par une propagation anisotrope de l une ou des deux images (principalement causée par une variation de la quantité de vapeur d eau dans l atmosphère) Pour la cartographie topographique, les orbites RADARSAT devraient être séparées d environ 0,5 à 1,5 km Pour détecter le mouvement du terrain, les orbites doivent être le plus rapprochées possible Des points d appui au sol (GCP) sont nécessaires La connaissance de la position du capteur est essentielle; le choix de l orbite est important

77 Limites de l interférométrie RADARSAT (suite) Avec une bonne ligne de base et une bonne cohérence, cette technique pourrait être supérieure à la stéréoscopie (précision verticale d environ 10 m)

78 MÉTHODOLOGIE TYPIQUE DE TRAITEMENT D IMAGE RSO QUALITATIVE AMPLITUDE Valeur numérique (VN) AMPLITUDE + PHASE Image singulière complexe (VN I + VN Q ) QUANTITATIVE ANALYSE DE TEXTURE (intrant) EXTRACTION DE TRAITS AUTOMATISÉE - seuillage local - détections des contours, linéaments - filtres directifs (Sobel, etc.,) STÉRÉOSCOPIE - interprétation du terrain FILTRE (réduction de chatoiement) - filtres adaptatifs - filtres non adaptatifs AMÉLIORATION D IMAGE (pour interprétation visuelle) - filtres passe-haut - filtres passe-bas - filtres TRF - étirement de contraste σ ou β (intensité) CONVERSION DE VN À : σ ou β (db) FILTRE (réduction de chatoiement) - filtres adaptatifs - filtres non adaptatifs INTERFÉROMÉTRIE - production d un MNA - image de cohérence - détection de changement au sol AUTRES DONNÉES - RSO diachronique - Télédétection optique - géophysique - polygones ou vecteurs thématiques (SIG) -etc. EXTRACTION D INFORMATION -carte d information à valeur ajoutée FUSION DE DONNÉES - espace de couleur RVB intensité, teinte et saturation - analyse en composantes principales - superposition de vecteurs CORRECTION GÉOMÉTRIQUE - ortho-rectification à l aide de MNA - conversion distance temps/sol - transformation polynomiale CALCUL DE SIGNATURES D OBJECTIFS STÉRÉOSCOPIE - production d un MNA - extraction d éléments planimétriques DÉTECTION DE CHANGEMENT (rapport, différence, etc.) ÉVALUATION DE LA PRÉCISION CLASSIFICATION - avec supervision Centre canadien de télédétection, - sans supervision Ressources naturelles Canada CONVERSION DE VALEURS DE PUISSANCE EN db exemple, σ (db) = 10 log 10 ( X ) MODÉLISATION - rétro diffusion théorique -extraction des paramètres géophysiques

Cartes de l étendue des eaux libres liés aux inondations Guide des produits

Cartes de l étendue des eaux libres liés aux inondations Guide des produits Cartes de l étendue des eaux libres liés aux inondations Guide des produits Contexte Les crues ont parfois des effets dévastateurs sur la vie humaine, les infrastructures, l économie, les espèces sauvages

Plus en détail

LIDAR LAUSANNE 2012. Nouvelles données altimétriques sur l agglomération lausannoise par technologie laser aéroporté et ses produits dérivés

LIDAR LAUSANNE 2012. Nouvelles données altimétriques sur l agglomération lausannoise par technologie laser aéroporté et ses produits dérivés LIDAR LAUSANNE 2012 Nouvelles données altimétriques sur l agglomération lausannoise par technologie laser aéroporté et ses produits dérivés LIDAR 2012, nouveaux modèles altimétriques 1 Affaire 94022 /

Plus en détail

Mesurer les altitudes avec une carte

Mesurer les altitudes avec une carte www.ign.fr > Espace éducatif > Les fiches thématiques > Lecture de la carte Mesurer les altitudes avec une carte Les cartes topographiques ne sont pas uniquement une représentation plane de la surface

Plus en détail

Immersion - Vision 3D dans la RV.

Immersion - Vision 3D dans la RV. Cours RVS Master II IVA Immersion - Vision 3D dans la RV. Cours de Réalité Virtuelle et Simulation Master II - IVA A. Mebarki - Maître de Conférences Département d'informatique Faculté des Mathématiques

Plus en détail

Lecture graphique. Table des matières

Lecture graphique. Table des matières Lecture graphique Table des matières 1 Lecture d une courbe 2 1.1 Définition d une fonction.......................... 2 1.2 Exemple d une courbe........................... 2 1.3 Coût, recette et bénéfice...........................

Plus en détail

Prédiction de couverture de champ radioélectrique pour les réseaux radiomobiles : L apport du Système d Information Géographique ArcInfo 8

Prédiction de couverture de champ radioélectrique pour les réseaux radiomobiles : L apport du Système d Information Géographique ArcInfo 8 Prédiction de couverture de champ radioélectrique pour les réseaux radiomobiles : L apport du Système d Information Géographique ArcInfo 8 Christine TURCK 1 * et **, Christiane WEBER**, Dominique THOME*

Plus en détail

Franck VAUTIER, Jean-Pierre TOUMAZET, Erwan ROUSSEL, Marlène FAURE, Mohamed ABADI, Marta FLOREZ, Bertrand DOUSTEYSSIER

Franck VAUTIER, Jean-Pierre TOUMAZET, Erwan ROUSSEL, Marlène FAURE, Mohamed ABADI, Marta FLOREZ, Bertrand DOUSTEYSSIER Utilisation d images dérivées d un jeu de données LIDAR pour la détection automatisée de vestiges archéologiques (programme de recherche méthodologique LiDARCHEO) Franck VAUTIER, Jean-Pierre TOUMAZET,

Plus en détail

Projet de Traitement du Signal Segmentation d images SAR

Projet de Traitement du Signal Segmentation d images SAR Projet de Traitement du Signal Segmentation d images SAR Introduction En analyse d images, la segmentation est une étape essentielle, préliminaire à des traitements de haut niveau tels que la classification,

Plus en détail

Cours IV Mise en orbite

Cours IV Mise en orbite Introduction au vol spatial Cours IV Mise en orbite If you don t know where you re going, you ll probably end up somewhere else. Yogi Berra, NY Yankees catcher v1.2.8 by-sa Olivier Cleynen Introduction

Plus en détail

Projet de traitement d'image - SI 381 reconstitution 3D d'intérieur à partir de photographies

Projet de traitement d'image - SI 381 reconstitution 3D d'intérieur à partir de photographies Projet de traitement d'image - SI 381 reconstitution 3D d'intérieur à partir de photographies Régis Boulet Charlie Demené Alexis Guyot Balthazar Neveu Guillaume Tartavel Sommaire Sommaire... 1 Structure

Plus en détail

Savoir lire une carte, se situer et s orienter en randonnée

Savoir lire une carte, se situer et s orienter en randonnée Savoir lire une carte, se situer et s orienter en randonnée Le b.a.-ba du randonneur Fiche 2 Lire une carte topographique Mais c est où le nord? Quel Nord Le magnétisme terrestre attire systématiquement

Plus en détail

Étude de la carte de Vézelise. Initiation à la lecture du relief sur une carte topographique

Étude de la carte de Vézelise. Initiation à la lecture du relief sur une carte topographique Étude de la carte de Vézelise Initiation à la lecture du relief sur une carte topographique Double objectif de la séance Étude d un paysage lorrain de côte Apprentissage de la lecture du relief sur une

Plus en détail

TD Introduction aux SIG avec ArcGis 9

TD Introduction aux SIG avec ArcGis 9 3 année ingénieur Agroparistech DA 2009/10 TD Introduction aux SIG avec ArcGis 9 TD n 6 : Initiation à l analyse en mode RASTER ave c Spatial Analyst Jean-marc Gilliot 2009-2010 jean-marc.gilliot@agroparistech.fr

Plus en détail

Un spectromètre à fibre plus précis, plus résistant, plus pratique Concept et logiciel innovants

Un spectromètre à fibre plus précis, plus résistant, plus pratique Concept et logiciel innovants & INNOVATION 2014 NO DRIVER! Logiciel embarqué Un spectromètre à fibre plus précis, plus résistant, plus pratique Concept et logiciel innovants contact@ovio-optics.com www.ovio-optics.com Spectromètre

Plus en détail

PR OC E D U RE S D E B A S E

PR OC E D U RE S D E B A S E Photofiltre Préparé par Philipe Lampron, auxiliaire du cours FPE 7650 en 2004-2005. *** Pour optimiser une image : enregistrer sous et augmenter la compression PR OC E D U RE S D E B A S E PhotoFiltre

Plus en détail

TP Blender n 2 : Importation d un modèle SketchUp et animation

TP Blender n 2 : Importation d un modèle SketchUp et animation TP Blender n 2 : Importation d un modèle SketchUp et animation Service de Conception Géométrique Université de Liège Aérospatiale et Mécanique Conçu avec Blender 2.66 et SketchUp 8 De SketchUp à Blender

Plus en détail

Reconstruction de bâtiments en 3D à partir de nuages de points LIDAR

Reconstruction de bâtiments en 3D à partir de nuages de points LIDAR Reconstruction de bâtiments en 3D à partir de nuages de points LIDAR Mickaël Bergem 25 juin 2014 Maillages et applications 1 Table des matières Introduction 3 1 La modélisation numérique de milieux urbains

Plus en détail

AÉRIENNE UNE STRATÉGI. Organisation. n de l aviation. Montréal, 19 1.1. SOMMAIRE et à moyen terme. la surveillance. fusion de. tions du 5.3.

AÉRIENNE UNE STRATÉGI. Organisation. n de l aviation. Montréal, 19 1.1. SOMMAIRE et à moyen terme. la surveillance. fusion de. tions du 5.3. Organisation n de l aviation civile internationale NOTE DE TRAVAIL AN-Conf/12-WP/146 31/10/12 Français et anglais seulement 1 DOUZIÈME CONFÉRENCE DE NAVIGATION AÉRIENNE Montréal, 19 30 novembre 2012 Point

Plus en détail

Modules Multimédia PAO (Adobe)

Modules Multimédia PAO (Adobe) Modules Multimédia PAO (Adobe) Pré-requis : Bonne maîtrise de la manipulation d'un PC (environnement Windows ou Mac) et de la navigation Internet. Disposition pour le graphisme recommandée. Mémoire visuelle,

Plus en détail

TABLE DES MATIÈRES. PRINCIPES D EXPÉRIMENTATION Planification des expériences et analyse de leurs résultats. Pierre Dagnelie

TABLE DES MATIÈRES. PRINCIPES D EXPÉRIMENTATION Planification des expériences et analyse de leurs résultats. Pierre Dagnelie PRINCIPES D EXPÉRIMENTATION Planification des expériences et analyse de leurs résultats Pierre Dagnelie TABLE DES MATIÈRES 2012 Presses agronomiques de Gembloux pressesagro.gembloux@ulg.ac.be www.pressesagro.be

Plus en détail

ETUDE D IMPACT ACOUSTIQUE

ETUDE D IMPACT ACOUSTIQUE ETUDE D IMPACT ACOUSTIQUE PROJET D AMÉNAGEMENT D UN CENTRE DE STOCKAGE DE SEDIMENTS Commune de Bessines-sur-Gartempe Maître d Ouvrage AREVA Etablissement de Bessines 1, Avenue du Brugeaud 87250 Bessines

Plus en détail

RESERVOIR MONITORING A PARTIR D IMAGES SATELLITES APPLICATIONS POUR LES ACTIVITÉS AMONT DE SONATRACH EN ALGÉRIE

RESERVOIR MONITORING A PARTIR D IMAGES SATELLITES APPLICATIONS POUR LES ACTIVITÉS AMONT DE SONATRACH EN ALGÉRIE RESERVOIR MONITORING A PARTIR D IMAGES SATELLITES APPLICATIONS POUR LES ACTIVITÉS AMONT DE SONATRACH EN ALGÉRIE Johanna GRANDA (1), Alain ARNAUD (1) et Azzédine BOUDIAF (2) (1) ALTAMIRA INFORMATION S.L.,

Plus en détail

Infolettre #18 : Les graphiques avec Excel 2010

Infolettre #18 : Les graphiques avec Excel 2010 Infolettre #18 : Les graphiques avec Excel 2010 Table des matières Introduction... 1 Hourra! Le retour du double-clic... 1 Modifier le graphique... 4 Onglet Création... 4 L onglet Disposition... 7 Onglet

Plus en détail

3 - Description et orbite d'un satellite d'observation

3 - Description et orbite d'un satellite d'observation Introduction à la télédétection 3 - Description et orbite d'un satellite d'observation OLIVIER DE JOINVILLE Table des matières I - Description d'un satellite d'observation 5 A. Schéma d'un satellite...5

Plus en détail

Station Totale Geomax Série Zoom30

Station Totale Geomax Série Zoom30 Station Totale Geomax Série Zoom30 GeoMax Profil de l entreprise GeoMax est une entreprise fort de solides positions sur L étroite collaboration qui présente à l international et le marché des technologies

Plus en détail

Extraction et reconstruction de bâtiments en 3D à partir de relevés lidar aéroportés

Extraction et reconstruction de bâtiments en 3D à partir de relevés lidar aéroportés Thèse présentée pour obtenir le grade de Docteur de l Université Louis Pasteur Strasbourg I Discipline : Sciences pour l Ingénieur Spécialité : Topographie-Géomatique Par : Fayez TARSHA KURDI Extraction

Plus en détail

AMTEC RESOURCES MANAGEMENT LTD. CREATION D UNE BANQUE DE DONNEES DONNEES GEOSPATIALES NATIONALE

AMTEC RESOURCES MANAGEMENT LTD. CREATION D UNE BANQUE DE DONNEES DONNEES GEOSPATIALES NATIONALE AMTEC RESOURCES MANAGEMENT LTD. CREATION D UNE BANQUE DE DONNEES GEOSPATIALE CREATION A D UNE L ECHELLE BANQUE NATIONAL DE DONNEES GEOSPATIALES NATIONALE 1 AMTEC RESOURCES MANAGEMENT LTD. P O Box 3463

Plus en détail

Opérations de base sur ImageJ

Opérations de base sur ImageJ Opérations de base sur ImageJ TPs d hydrodynamique de l ESPCI, J. Bico, M. Reyssat, M. Fermigier ImageJ est un logiciel libre, qui fonctionne aussi bien sous plate-forme Windows, Mac ou Linux. Initialement

Plus en détail

Document d Appui n 3.3. : Repérage ou positionnement par Global Positionning System G.P.S (extrait et adapté de CAMELEO 2001)

Document d Appui n 3.3. : Repérage ou positionnement par Global Positionning System G.P.S (extrait et adapté de CAMELEO 2001) Document d Appui n 3.3. : Repérage ou positionnement par Global Positionning System G.P.S (extrait et adapté de CAMELEO 2001) 1. Présentation du GPS Le GPS (Global Positionning System=système de positionnement

Plus en détail

Coup de Projecteur sur les Réseaux de Neurones

Coup de Projecteur sur les Réseaux de Neurones Coup de Projecteur sur les Réseaux de Neurones Les réseaux de neurones peuvent être utilisés pour des problèmes de prévision ou de classification. La représentation la plus populaire est le réseau multicouche

Plus en détail

Sillage Météo. Notion de sillage

Sillage Météo. Notion de sillage Sillage Météo Les représentations météorologiques sous forme d animation satellites image par image sont intéressantes. Il est dommage que les données ainsi visualisées ne soient pas utilisées pour une

Plus en détail

Mise en pratique : Etude de spectres

Mise en pratique : Etude de spectres Mise en pratique : Etude de spectres Introduction La nouvelle génération de spectromètre à détecteur CCD permet de réaliser n importe quel spectre en temps réel sur toute la gamme de longueur d onde. La

Plus en détail

Chapitre 2 Caractéristiques des ondes

Chapitre 2 Caractéristiques des ondes Chapitre Caractéristiques des ondes Manuel pages 31 à 50 Choix pédagogiques Le cours de ce chapitre débute par l étude de la propagation des ondes progressives. La description de ce phénomène est illustrée

Plus en détail

P.L.U. Plan Local d'urbanisme PRESCRIPTION D'ISOLEMENT ACOUSTIQUE AU VOISINAGE DES INFRASTRUCTURES TERRESTRES DOCUMENT OPPOSABLE

P.L.U. Plan Local d'urbanisme PRESCRIPTION D'ISOLEMENT ACOUSTIQUE AU VOISINAGE DES INFRASTRUCTURES TERRESTRES DOCUMENT OPPOSABLE Commune du Département de l'oise P.L.U Plan Local d'urbanisme PRESCRIPTION D'ISOLEMENT ACOUSTIQUE AU VOISINAGE DES INFRASTRUCTURES TERRESTRES DOCUMENT OPPOSABLE Document Établi le 20 septembre 2013 Le

Plus en détail

EXPLOITATIONS PEDAGOGIQUES DU TABLEUR EN STG

EXPLOITATIONS PEDAGOGIQUES DU TABLEUR EN STG Exploitations pédagogiques du tableur en STG Académie de Créteil 2006 1 EXPLOITATIONS PEDAGOGIQUES DU TABLEUR EN STG Commission inter-irem lycées techniques contact : dutarte@club-internet.fr La maquette

Plus en détail

Rapport de suivi du système de télésurveillance de la carrière souterraine Nord Ouest de Saint- Sulpice-de-Cognac (I 6)

Rapport de suivi du système de télésurveillance de la carrière souterraine Nord Ouest de Saint- Sulpice-de-Cognac (I 6) Rapport de suivi du système de télésurveillance de la carrière souterraine Nord Ouest de Saint- Sulpice-de-Cognac (I 6) ler semestre 2002 Renault O. Juiilei ZOO2 Ri-51786 Rapport de suivi du système de

Plus en détail

Webinaire - Solution Rubix

Webinaire - Solution Rubix Webinaire - Solution Rubix Evaluation de la performance des réseaux routiers municipaux Une approche novatrice à faible coût Webinaire - Agenda Introduction de Trifide et Rival Solutions Introduction à

Plus en détail

«Bases de données géoréférencées pour la gestion agricole et environnementale en Roumanie»

«Bases de données géoréférencées pour la gestion agricole et environnementale en Roumanie» «Bases de données géoréférencées pour la gestion agricole et environnementale en Roumanie» Dr. Alexandru BADEA Directeur Applications Spatiales Agence Spatiale Roumaine Tél : +40(0)744506880 alexandru.badea@rosa.ro

Plus en détail

Surveillance et Detection des Anomalies. Diagnostic d une digue: rappel méthodologique

Surveillance et Detection des Anomalies. Diagnostic d une digue: rappel méthodologique Surveillance et Detection des Anomalies Diagnostic d une digue: rappel méthodologique issu de l expérience d EDF Jean-Paul BLAIS Service Géologie - Géotechnique EDF 1 La méthodologie utilisée par EDF,

Plus en détail

Adobe Illustrator Logiciel de dessin vectoriel et de Cartographie Assistée par Ordinateur

Adobe Illustrator Logiciel de dessin vectoriel et de Cartographie Assistée par Ordinateur Adobe Illustrator Logiciel de dessin vectoriel et de Cartographie Assistée par Ordinateur I- Ouverture d une nouvelle feuille de travail Fichier / Nouveau (ou ctrl + N) Indiquer dans la fenêtre qui s ouvre

Plus en détail

3. Artefacts permettant la mesure indirecte du débit

3. Artefacts permettant la mesure indirecte du débit P-14V1 MÉTHODE DE MESURE DU DÉBIT D UN EFFLUENT INDUSTRIEL EN CANALISATIONS OUVERTES OU NON EN CHARGE 1. Domaine d application Cette méthode réglemente la mesure du débit d un effluent industriel en canalisations

Plus en détail

Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures)

Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures) Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures) Eercice 1 (5 points) pour les candidats n ayant pas choisi la spécialité MATH Le tableau suivant donne l évolution du chiffre

Plus en détail

L utilisation du lidar terrestre en foresterie. Richard Fournier Département de géomatique appliquée

L utilisation du lidar terrestre en foresterie. Richard Fournier Département de géomatique appliquée L utilisation du lidar terrestre en foresterie Richard Fournier Département de géomatique appliquée Problématique Inventaire traditionnel : photographie aérienne imagerie satellitaire relevés manuels sur

Plus en détail

Caractéristiques des ondes

Caractéristiques des ondes Caractéristiques des ondes Chapitre Activités 1 Ondes progressives à une dimension (p 38) A Analyse qualitative d une onde b Fin de la Début de la 1 L onde est progressive puisque la perturbation se déplace

Plus en détail

La visio-conférence holographique : Pourquoi? Comment?

La visio-conférence holographique : Pourquoi? Comment? La visio-conférence holographique : Pourquoi? Comment? Francis Felix Labo LSIS / Arts & Métiers Paritech (ENSAM) 2 Cours des Arts et Métiers 13100 Aix-en-Provence Thierry Henocque AIP-Primeca Dauphiné

Plus en détail

I Stabilité, Commandabilité et Observabilité 11. 1 Introduction 13 1.1 Un exemple emprunté à la robotique... 13 1.2 Le plan... 18 1.3 Problème...

I Stabilité, Commandabilité et Observabilité 11. 1 Introduction 13 1.1 Un exemple emprunté à la robotique... 13 1.2 Le plan... 18 1.3 Problème... TABLE DES MATIÈRES 5 Table des matières I Stabilité, Commandabilité et Observabilité 11 1 Introduction 13 1.1 Un exemple emprunté à la robotique................... 13 1.2 Le plan...................................

Plus en détail

Repérage de l artillerie par le son.

Repérage de l artillerie par le son. Repérage de l artillerie par le son. Le repérage par le son permet de situer avec précision une batterie ennemie, qu elle soit ou non bien dissimulée. Le son se propage avec une vitesse sensiblement constante,

Plus en détail

Observer TP Ondes CELERITE DES ONDES SONORES

Observer TP Ondes CELERITE DES ONDES SONORES OBJECTIFS CELERITE DES ONDES SONORES Mesurer la célérité des ondes sonores dans l'air, à température ambiante. Utilisation d un oscilloscope en mode numérique Exploitation de l acquisition par régressif.

Plus en détail

SIMULATION HYBRIDE EN TEMPOREL D UNE CHAMBRE REVERBERANTE

SIMULATION HYBRIDE EN TEMPOREL D UNE CHAMBRE REVERBERANTE SIMULATION HYBRIDE EN TEMPOREL D UNE CHAMBRE REVERBERANTE Sébastien LALLECHERE - Pierre BONNET - Fatou DIOUF - Françoise PALADIAN LASMEA / UMR6602, 24 avenue des landais, 63177 Aubière pierre.bonnet@lasmea.univ-bpclermont.fr

Plus en détail

modélisation solide et dessin technique

modélisation solide et dessin technique CHAPITRE 1 modélisation solide et dessin technique Les sciences graphiques regroupent un ensemble de techniques graphiques utilisées quotidiennement par les ingénieurs pour exprimer des idées, concevoir

Plus en détail

BIEN CHOISIR VOTRE SYSTEME DE GUIDAGE PAR SATELLITES

BIEN CHOISIR VOTRE SYSTEME DE GUIDAGE PAR SATELLITES BIEN CHOISIR VOTRE SYSTEME DE GUIDAGE PAR SATELLITES Le guidage par GPS est un outil qui trouve maintenant sa place dans les structures de type polyculture-élevage. Avec des prix de plus en plus abordables,

Plus en détail

TP Détection d intrusion Sommaire

TP Détection d intrusion Sommaire TP Détection d intrusion Sommaire Détection d intrusion : fiche professeur... 2 Capteur à infra-rouge et chaîne de mesure... 4 Correction... 14 1 Détection d intrusion : fiche professeur L'activité proposée

Plus en détail

WinBooks Logistics 5.0

WinBooks Logistics 5.0 Page 1 of 24 Nouvel écran d encodage des documents. Il s agit ici d une adaptation majeure dans le programme. L écran des documents a été entièrement reprogrammé! Beaucoup d améliorations : - L écran est

Plus en détail

Créer des documents interactifs

Créer des documents interactifs Créer des documents interactifs 14 Au cours de cette leçon, vous apprendrez à : créer un document en ligne de base ; ajouter des boutons, des transitions de page et des hyperliens ; exporter au format

Plus en détail

PROGRAMME D HABILETÉS EN FAUTEUIL ROULANT (WSP-F)

PROGRAMME D HABILETÉS EN FAUTEUIL ROULANT (WSP-F) PROGRAMME D HABILETÉS EN FAUTEUIL ROULANT (WSP-F) LIGNES DIRECTRICES POUR LE PARCOURS À OBSTACLES VERSION 4.1 CANADIENNE-FRANÇAISE Les activités d entraînement et d évaluation du WSP-F 4.1 peuvent se dérouler

Plus en détail

CLUB DE MARCHE Ballade et Randonnée

CLUB DE MARCHE Ballade et Randonnée CLUB DE MARCHE Ballade et Randonnée SOMMAIRE 1 LA CARTE 1.1 Les types de carte 1.2 Les différentes échelles 1.3 - Les informations figurants sur les cartes au 1/25000 ème 1.3.1 - Le cadre 1.3.2 Les couleurs

Plus en détail

L analyse d images regroupe plusieurs disciplines que l on classe en deux catégories :

L analyse d images regroupe plusieurs disciplines que l on classe en deux catégories : La vision nous permet de percevoir et d interpreter le monde qui nous entoure. La vision artificielle a pour but de reproduire certaines fonctionnalités de la vision humaine au travers de l analyse d images.

Plus en détail

TP N 57. Déploiement et renouvellement d une constellation de satellites

TP N 57. Déploiement et renouvellement d une constellation de satellites TP N 57 Déploiement et renouvellement d une constellation de satellites L objet de ce TP est d optimiser la stratégie de déploiement et de renouvellement d une constellation de satellites ainsi que les

Plus en détail

La base de données régionale sur les sols. d Alsace. La base de données régionale sur les sols d Alsace

La base de données régionale sur les sols. d Alsace. La base de données régionale sur les sols d Alsace 3 outils complémentaires pour connaître les sols en Alsace La base de données régionale sur les sols d Alsace Le guide des sols d Alsace La base de données régionale sur les sols Le réseau de mesure de

Plus en détail

accessibilité des maisons individuelles neuves

accessibilité des maisons individuelles neuves accessibilité des maisons individuelles neuves Conseil d Architecture, d urbanisme et de l environnement du Gard 2012 Depuis la loi de Février 2005, toutes les constructions neuves de type logement individuel

Plus en détail

Science et technologie : Le truc de Newton

Science et technologie : Le truc de Newton Science et technologie : Le truc de Newton Une caractéristique fondamentale de la science c est le lien étroit qui l unit à la technologie. La science cherche les règles du monde matériel et la technologie

Plus en détail

CONSTRUCTION DES PROJECTIONS TYPES DE PROJECTION. Projection => distorsions. Orientations des projections

CONSTRUCTION DES PROJECTIONS TYPES DE PROJECTION. Projection => distorsions. Orientations des projections A.Charbonnel SYNTHÈSE SUR LES PROJECTIONS CARTOGRAPHIQUES SIMPLES 1/6 TYPES DE PROJECTION Pour passer de la représentation en 3D de la terre (globe terrestre) à une représentation en 2D (la carte), on

Plus en détail

Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique

Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique Rémy BOUET- DRA/PHDS/EDIS remy.bouet@ineris.fr //--12-05-2009 1 La modélisation : Les principes Modélisation en trois étapes : Caractériser

Plus en détail

Annexe commune aux séries ES, L et S : boîtes et quantiles

Annexe commune aux séries ES, L et S : boîtes et quantiles Annexe commune aux séries ES, L et S : boîtes et quantiles Quantiles En statistique, pour toute série numérique de données à valeurs dans un intervalle I, on définit la fonction quantile Q, de [,1] dans

Plus en détail

Chapitre 2 : Systèmes radio mobiles et concepts cellulaires

Chapitre 2 : Systèmes radio mobiles et concepts cellulaires Chapitre 2 : Systèmes radio mobiles et concepts cellulaires Systèmes cellulaires Réseaux cellulaires analogiques de 1ère génération : AMPS (USA), NMT(Scandinavie), TACS (RU)... Réseaux numériques de 2ème

Plus en détail

CAPTEURS - CHAINES DE MESURES

CAPTEURS - CHAINES DE MESURES CAPTEURS - CHAINES DE MESURES Pierre BONNET Pierre Bonnet Master GSI - Capteurs Chaînes de Mesures 1 Plan du Cours Propriétés générales des capteurs Notion de mesure Notion de capteur: principes, classes,

Plus en détail

2x 9 =5 c) 4 2 x 5 1= x 1 x = 1 9

2x 9 =5 c) 4 2 x 5 1= x 1 x = 1 9 Partie #1 : La jonglerie algébrique... 1. Résous les (in)équations suivantes a) 3 2x 8 =x b) Examen maison fonctions SN5 NOM : 2x 9 =5 c) 4 2 x 5 1= x 1 x d) 2 x 1 3 1 e) x 2 5 = 1 9 f) 2 x 6 7 3 2 2.

Plus en détail

Christophe SANNIER christophe.sannier@sirs-fr.com

Christophe SANNIER christophe.sannier@sirs-fr.com Systèmes d Information à Référence Spatiale Utilisation d un Estimateur de Régression avec des Données Landsat pour l Estimation de l Etendu et des Changements du Couvert Forestier du Gabon de 1990 à 2010

Plus en détail

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part Eercices Alternatifs Une fonction continue mais dérivable nulle part c 22 Frédéric Le Rou (copleft LDL : Licence pour Documents Libres). Sources et figures: applications-continues-non-derivables/. Version

Plus en détail

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part Eercices Alternatifs Une fonction continue mais dérivable nulle part c 22 Frédéric Le Rou (copyleft LDL : Licence pour Documents Libres). Sources et figures: applications-continues-non-derivables/. Version

Plus en détail

L inégale répartition de l énergie solaire est à l origine des courants atmosphériques

L inégale répartition de l énergie solaire est à l origine des courants atmosphériques L inégale répartition de l énergie solaire est à l origine des courants atmosphériques I/ Objectif : Dans la partie 2 du programme de seconde «enjeux planétaires contemporains : énergie et sol», sous partie

Plus en détail

$SSOLFDWLRQGXNULJHDJHSRXUOD FDOLEUDWLRQPRWHXU

$SSOLFDWLRQGXNULJHDJHSRXUOD FDOLEUDWLRQPRWHXU $SSOLFDWLRQGXNULJHDJHSRXUOD FDOLEUDWLRQPRWHXU Fabien FIGUERES fabien.figueres@mpsa.com 0RWVFOpV : Krigeage, plans d expériences space-filling, points de validations, calibration moteur. 5pVXPp Dans le

Plus en détail

BACCALAURÉAT PROFESSIONNEL EPREUVE DE TRAVAUX PRATIQUES DE SCIENCES PHYSIQUES SUJET A.1

BACCALAURÉAT PROFESSIONNEL EPREUVE DE TRAVAUX PRATIQUES DE SCIENCES PHYSIQUES SUJET A.1 TP A.1 Page 1/5 BACCALAURÉAT PROFESSIONNEL EPREUVE DE TRAVAUX PRATIQUES DE SCIENCES PHYSIQUES SUJET A.1 Ce document comprend : - une fiche descriptive du sujet destinée à l examinateur : Page 2/5 - une

Plus en détail

Photoshop Séquence 4 - Créer une image de taille personnalisée taille

Photoshop Séquence 4 - Créer une image de taille personnalisée taille cterrier.com 1/5 20/09/2006 Photoshop Séquence 4 - Créer une image de taille personnalisée taille Auteur : C. Terrier ; mailto:webmaster@cterrier.com ; http://www.cterrier.com Utilisation : Reproduction

Plus en détail

Chapitre 2 : Caractéristiques du mouvement d un solide

Chapitre 2 : Caractéristiques du mouvement d un solide Chapitre 2 : Caractéristiques du mouvement d un solide I Rappels : Référentiel : Le mouvement d un corps est décris par rapport à un corps de référence et dépend du choix de ce corps. Ce corps de référence

Plus en détail

Satisfaction des stagiaires de BRUXELLES FORMATION Résultats 2013

Satisfaction des stagiaires de BRUXELLES FORMATION Résultats 2013 Satisfaction des stagiaires de BRUXELLES FORMATION Résultats 2013 Cahier méthodologique, tableau récapitulatif 2009-2013 et Matrices importance/performance Mars 2014 Service Études et Statistiques Table

Plus en détail

Superstrat tout Dielectrique Pour le Contrôle de l Ouverture Angulaire d'une Antenne à Double Polarisation

Superstrat tout Dielectrique Pour le Contrôle de l Ouverture Angulaire d'une Antenne à Double Polarisation URSI-France Journées scientifiques 26/27 mars 2013 Superstrat tout Dielectrique Pour le Contrôle de l Ouverture Angulaire d'une Antenne à Double Polarisation All Dielectric Superstrate to Control the Half-Power-BeamWidth

Plus en détail

Programme de formation Photoshop : Initiation 24 heures de formation (3 jours) 1/2

Programme de formation Photoshop : Initiation 24 heures de formation (3 jours) 1/2 Programme de formation Photoshop : Initiation 24 heures de formation (3 jours) 1/2 Graphistes, photographes, webmasters, ou toute autre personne en charge de la création de visuels pour le web ou le print.

Plus en détail

Object Removal by Exemplar-Based Inpainting

Object Removal by Exemplar-Based Inpainting Object Removal by Exemplar-Based Inpainting Kévin Polisano A partir d un article de A. Criminisi, P. Pérez & H. K. Toyama 14/02/2013 Kévin Polisano Object Removal by Exemplar-Based Inpainting 14/02/2013

Plus en détail

Chapitre 22 : (Cours) Numérisation, transmission, et stockage de l information

Chapitre 22 : (Cours) Numérisation, transmission, et stockage de l information Chapitre 22 : (Cours) Numérisation, transmission, et stockage de l information I. Nature du signal I.1. Définition Un signal est la représentation physique d une information (température, pression, absorbance,

Plus en détail

Mesure agnostique de la qualité des images.

Mesure agnostique de la qualité des images. Mesure agnostique de la qualité des images. Application en biométrie Christophe Charrier Université de Caen Basse-Normandie GREYC, UMR CNRS 6072 Caen, France 8 avril, 2013 C. Charrier NR-IQA 1 / 34 Sommaire

Plus en détail

ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE

ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE ANALYSIS OF THE EFFICIENCY OF GEOGRIDS TO PREVENT A LOCAL COLLAPSE OF A ROAD Céline BOURDEAU et Daniel BILLAUX Itasca

Plus en détail

SEANCE 4 : MECANIQUE THEOREMES FONDAMENTAUX

SEANCE 4 : MECANIQUE THEOREMES FONDAMENTAUX SEANCE 4 : MECANIQUE THEOREMES FONDAMENTAUX 1. EXPERIENCE 1 : APPLICATION DE LA LOI FONDAMENTALE DE LA DYNAMIQUE a) On incline d un angle α la table à digitaliser (deuxième ou troisième cran de la table).

Plus en détail

Ensemble léger de prise de photo sous UV-A Tam Photo Kit n 1 pour appareil photo compact

Ensemble léger de prise de photo sous UV-A Tam Photo Kit n 1 pour appareil photo compact Ensemble léger de prise de photo sous UV-A Tam Photo Kit n 1 pour appareil photo compact Phone +33 (0)130 808 182 - Fax. +33 (0)130 808 199 /15 rue des Frères Lumière - ZI des Ebisoires BP136-78374 PLAISIR

Plus en détail

PROGRAMME DE FORMATIONS

PROGRAMME DE FORMATIONS PROGRAMME DE FORMATIONS Formations par internet aux logiciels ArchiTECH.PC et KutchCAD SESSIONS E-LEARNING DE 1 À 4 HEURES L ARCHITECTURE INTÉGRALE Organisme de formation n 73.46.00171.46 FORMATIONS PAR

Plus en détail

Jean-Marc Schaffner Ateliers SCHAFFNER. Laure Delaporte ConstruirAcier. Jérémy Trouart Union des Métalliers

Jean-Marc Schaffner Ateliers SCHAFFNER. Laure Delaporte ConstruirAcier. Jérémy Trouart Union des Métalliers Jean-Marc Schaffner Ateliers SCHAFFNER Laure Delaporte ConstruirAcier Jérémy Trouart Union des Métalliers Jean-Marc SCHAFFNER des Ateliers SCHAFFNER chef de file du GT4 Jérémy TROUART de l Union des Métalliers

Plus en détail

4. Résultats et discussion

4. Résultats et discussion 17 4. Résultats et discussion La signification statistique des gains et des pertes bruts annualisés pondérés de superficie forestière et du changement net de superficie forestière a été testée pour les

Plus en détail

Ateliers Bureautique et Internet

Ateliers Bureautique et Internet Ateliers Bureautique et Internet Utiliser les fonctionnalités de l outil bureautique Débutants et personnes souhaitant approfondir leurs connaissances > Acquérir les fonctions de base et avancées des principaux

Plus en détail

Analyse de la vidéo. Chapitre 4.1 - La modélisation pour le suivi d objet. 10 mars 2015. Chapitre 4.1 - La modélisation d objet 1 / 57

Analyse de la vidéo. Chapitre 4.1 - La modélisation pour le suivi d objet. 10 mars 2015. Chapitre 4.1 - La modélisation d objet 1 / 57 Analyse de la vidéo Chapitre 4.1 - La modélisation pour le suivi d objet 10 mars 2015 Chapitre 4.1 - La modélisation d objet 1 / 57 La représentation d objets Plan de la présentation 1 La représentation

Plus en détail

Anciens plug-ins d effets VST

Anciens plug-ins d effets VST Anciens plug-ins d effets VST - 1 - - 2 - Manuel d utilisation de Ernst Nathorst-Böös, Ludvig Carlson, Anders Nordmark, Roger Wiklander Traduction: C.I.N.C. Contrôle Qualité : K. Albrecht, C. Bachmann,

Plus en détail

Better data. Better decisions. La carière digitale, nouvel outil de suivi et de gestion de l exploitation

Better data. Better decisions. La carière digitale, nouvel outil de suivi et de gestion de l exploitation Better data. Better decisions. La carière digitale, nouvel outil de suivi et de gestion de l exploitation CIGO Juin 2015 Nous vivons dans un environnement digital De nombreux éléments personnels ou professionnels

Plus en détail

Activité 1 : Rayonnements et absorption par l'atmosphère - Correction

Activité 1 : Rayonnements et absorption par l'atmosphère - Correction Activité 1 : Rayonnements et absorption par l'atmosphère - Correction Objectifs : Extraire et exploiter des informations sur l'absorption des rayonnements par l'atmosphère terrestre. Connaitre des sources

Plus en détail

Systèmes de transmission

Systèmes de transmission Systèmes de transmission Conception d une transmission série FABRE Maxime 2012 Introduction La transmission de données désigne le transport de quelque sorte d'information que ce soit, d'un endroit à un

Plus en détail

Galion: Le lidar éolien ultime

Galion: Le lidar éolien ultime Galion: Le lidar éolien ultime galionlidar.com Le Galion Le lidar éolien ultime Le Galion est un lidar perfectionné destiné à la visualisation et à la mesure de la vitesse, de la direction et du comportement

Plus en détail

Celestia. 1. Introduction à Celestia (2/7) 1. Introduction à Celestia (1/7) Université du Temps Libre - 08 avril 2008

Celestia. 1. Introduction à Celestia (2/7) 1. Introduction à Celestia (1/7) Université du Temps Libre - 08 avril 2008 GMPI*EZVI0EFSVEXSMVIH%WXVSTL]WMUYIHI&SVHIEY\ 1. Introduction à Celestia Celestia 1.1 Généralités 1.2 Ecran d Ouverture 2. Commandes Principales du Menu 3. Exemples d Applications 3.1 Effet de l atmosphère

Plus en détail

Création de mises en plan

Création de mises en plan Création de mises en plan Numéro de publication spse01545 Création de mises en plan Numéro de publication spse01545 Avertissement sur les droits de propriété et les droits réservés Ce logiciel et la documentation

Plus en détail

NOUVEAU DISPOSITIF REGLEMENTAIRE Les ERP

NOUVEAU DISPOSITIF REGLEMENTAIRE Les ERP Loi pour l Égalité des Droits et des Chances, la Participation et la Citoyenneté des Personnes Handicapées (EDCPCPH) NOUVEAU DISPOSITIF REGLEMENTAIRE Les ERP 1 1 Quel classement pour les ERP? Le classement

Plus en détail

CAHIER TECHNIQUE DU JOUEUR DEBUTANT. Billards Américain Pool et Snooker

CAHIER TECHNIQUE DU JOUEUR DEBUTANT. Billards Américain Pool et Snooker CAHIER TECHNIQUE DU JOUEUR DEBUTANT Billards Américain Pool et Snooker CFJ / DTN FFB Edition 2002 Fondée en 1903 Affiliée au Comité National Olympique & Sportif Français Agréée par le Ministère chargé

Plus en détail

Par Richard Beauregard. Novembre 2011

Par Richard Beauregard. Novembre 2011 Par Richard Beauregard Novembre 2011 La lutte contre le bruit et autres parasites lumineux Le temps d exposition versus le compositage Les images de prétraitement L'image de précharge (Offset ou Bias)

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme

Plus en détail