Semaine épidémiologique n 34 : du 20 au 26 Août Points Saillants

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Semaine épidémiologique n 34 : du 20 au 26 Août Points Saillants"

Transcription

1 REPUBLIQUE DU NIGER Fraternité Travail Progrès. MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE Bulletin Hebdomadaire de Morbidité, de Mortalité et de Surveillance Nutritionnelle au Niger Semaine épidémiologique n 34 : du 20 au 26 Août 2012 Points Saillants L épidémie de choléra persiste au Niger. Outre la région de Tillabéri (Ouest), sur les berges du fleuve Niger, où l épidémie est en cours, un nouveau foyer est déclaré dans la région de Tahoua (centre Nord) où il a été notifié 47 cas dont 3 décès à la S34. La tendance reste plutôt rassurante pour ce qui est de la plupart des maladies à potentiel épidémique, comparativement à la même période de l année Le bilan (provisoire) des inondations s est alourdit avec personnes sinistrées dont 52 décès. La Région, la plus affectée par ces inondations est Tillabéri où l on recense plus de sinistrés. Les actions d urgence sont déjà en cours pour relever le défi sanitaire posé par cette situation. Choléra : De nouveaux foyers de choléra sont signalés dans la région de Tahoua alors que la Région de Tillabéri continue d enregistrer des cas de la maladie. L épidémie est toujours persistante dans les districts sanitaires de Tillabéri et de Téra, riverains du fleuve. Paludisme : Le Niger a enregistré plus d un million de cas présumés de paludisme de la 1 ère à la Semaine 34. Il est observé une augmentation progressive des cas présumés de paludisme, sur plus de 4 semaines. Les régions de Tahoua, Dosso et Maradi ainsi que celles de Tillabéri et Niamey, situées le long du Fleuve Niger, enregistrent des nombres importants de cas de paludisme. Rougeole : La tendance reste toujours calme pour la rougeole, dont le nombre de cas est en baisse, jusqu à la Semaine 34 de l année 2012, comparativement au nombre de cas enregistrés l année précédente, à la même période. Méningite : Les cas de méningite sont globalement en baisse de la semaine 1 à la semaine 34 de l année La courbe épidémique de 2012 reste quasiment plate par rapport à celles des années antérieures comme 2009, 2010 et Malnutrition : Le nombre de cas de malnutrition modérée et sévère connaît une légère hausse, notamment pour les cas de malnutrition modérée à la semaine 34 par rapport à 2011 à la même période. Les régions de Zinder et Maradi sont celles qui enregistrent le plus de cas.

2 1. Population sous surveillance, complétude et promptitude La population sous surveillance pour les Maladies à Déclaration Obligatoire (MDO) au Niger est estimée à habitants pour l année La Direction de la Surveillance et de la Riposte aux Epidémies (DS/RE) a reçu les données de toutes les quarante et deux (42) districts sanitaires que compte le pays au titre de la semaine 34 de l année 2012, dans le délai prescrit. Le taux de complétude et de promptitude est de 100% pour les MDO. Tableau n 1 : Tendance de la complétude et de la promptitude, selon les régions à la 34 ème semaine au Niger en Direction Régionale de la Santé Publique Population totale Nombre de districts sanitaires Nombre de rapports parvenus Taux de complétude (%) Nombre de rapports parvenus à temps Taux de promptitude AGADEZ % 4 100% DIFFA % 3 100% DOSSO % 5 100% MARADI % 7 100% NIAMEY % 3 100% TAHOUA % % TILLABERI % 6 100% ZINDER % % TOTAL (Niger) % % Source : DS/RE/MSP/Niger 2. Surveillance épidémiologique des MDO 2.1. Le Choléra A la semaine 34 de l année 2012, l épidémie de choléra est toujours persistante au Niger où en plus de la région de Tillabéri, située à l Ouest le long du fleuve, un nouveau foyer a fait son apparition dans la région de Tahoua (centre Nord), plus précisément dans le district sanitaire de Birni Konni, riverain de la Maggia, une des principales zones à risque de choléra au Niger. Pour la S34, les formations sanitaires ont notifié 176 nouveaux cas/4 décès de choléra contre 110 cas/5 décès à la S33, 134 cas/1 décès à la S32 et 178 cas/2 décès à la S32. La semaine 34 a été caractérisée par l apparition de nouveaux foyers dans la région de Tahoua située centre Nord. La région de Tillabéri, totalise, à elle seule, cas/72 décès, au cours de la même période. Au niveau national, l épidémie a atteint un total cumulé de 3.709cas/80 décès, soit une létalité de 2,1% contre 1264cas/33 décès avec 2,6 % de létalité en 2011, à la même période. 2!

3 16 14 Cas NDCD (N=44) Décès (N=3) Nombre de cas et de décès /8 19/8 20/8 21/8 22/8 23/8 24/8 25/8 26/8 27/8 28/8 Dates L évolution journalière du nombre de cas et de décès dus au choléra dans le district sanitaire de Brni Konni, du 18 au 28 aout 2012, est présentée à la figure No 1 ci dessus. Tableau n 2. Répartition des cas et décès de Choléra, des taux d attaque et de létalité de la 1 ère à la 34 ème semaine épidémiologique, selon les régions du Niger en 2012 Régions Effectif des Cas Effectif des Décès Taux d'attaque (/ ) Taux de létalité (%) AGADEZ 0 0 0,0 0,00 DIFFA 0 0 0,0 0,00 DOSSO 6 3 0,3 50,00 MARADI 6 1 0,2 16,67 NIAMEY 7 1 0,5 14,29 TAHOUA ,4 7,50 TILLABERI ,5 1,99 ZINDER 0 0 0,0 0,00 TOTAL (Niger) ,6 2,1 Le tableau N 2 ci dessus montre que des huit (8) régions du Niger, seules trois (3) n ont pas encore notifié de cas de choléra de la S1 à la S34 de l année Il s agit d Agadez (Nord), de Diffa (extrême Est) et de Zinder (centre Est). Les régions ayant notifié des cas de choléra, au cours de la période sus indiquée, sont celles de Tillabéri (Ouest), Dosso (Sud ouest), Maradi (centre Sud), Niamey (Ouest, capitale) et Tahoua (centre Nord). Parmi celles ci, la région de Tillabéri, riveraine du Fleuve Niger, est la plus touchée avec une incidence cumulée de cas/72 décès soit 98% du total des cas enregistrés au Niger, ce qui constitue le seuil jamais atteint au Niger depuis l année 2001 ( cf Figure 2). S en suivent les régions de Tahoua (riverain de la Maggia) Dosso, Niamey et Maradi, qui ont notifié des cas de choléra avec respectivement 40 cas/3 décès, 7 cas/1 décès, 6 cas/3 décès et 6cas/1 décès, depuis le début de l année !

4 Figure 2 : Evolution comparée de l incidence hebdomadaire du Choléra au Niger en 2011 et 2012 à la S33 La figure ci dessus fait remarquer que le pic observé à la semaine 25 de l année 2012 continue d être pondéré par une réduction de l incidence jusqu à la S30. L ascension de la courbe, depuis la S31 a subit un léger fléchissement de la S32 à la S33. En revanche, la courbe a repris son ascension à la S34 en 2012 et en L épidémie a touché les districts riverains du fleuve Niger : Tillabéri (2.502 cas/33 décès), Téra (714 cas/29 décès), Kollo (365 cas/7 décès) et Say (41 cas/1 décès). Le district de Ouallam a enregistré 28 cas/2 décès. De même, la figure montre que l épidémie de choléra reste accentuée dans les districts sanitaires de Tillabéri et de Téra. Le Ministère de la Santé publique (MSP) et l Organisation mondiale de la Santé (OMS) multiplient les actions pour contenir l évolution de l épidémie. Une mission conjointe du MSP, de l OMS et du CERMES (Centre de recherche médicale et sanitaire) séjourne depuis le 29 aout 2012 dans la région de Tahoua, où elle procède à une investigation épidémiologique et une supervision de la prise en charge des cas de choléra. Diverses actions sont aussi en cours comme les séances de sensibilisation et de désinfection de l eau de consommation. Le MSP a bénéficié d une importante donation de médicaments d une valeur de 342 millions FCFA pour les tests rapides, kits sanitaires d urgence et anti diarrhéiques. De même, l OMS a formé 18 agents de santé dans les régions de Tillabéri et de Tahoua. Ces agents vont travailler dans les centres de santé qui prennent en charge les réfugiés La Méningite La saison inter épidémique et l installation effective de la saison des pluies au Niger, au cours de l année 2012, sont caractérisées par une baisse de cas de méningite. C est ainsi qu à la Semaine 34, il a été enregistré un (1) cas et zéro décès de méningite. Le total de cas signalés de la S1à la S34 est donc de 253 cas/44 décès, soit une létalité de 17,46 % dans les huit (8) régions contre cas/152 décès (létalité de 12,03 %) en 2011, à la même période. 4!

5 Tableau n 3. Répartition des cas et décès de méningite, du taux d attaque et du taux de létalité de la 1 ère à la 34 ème semaine épidémiologique, selon les régions du Niger en REGIONS Effectif des Cas Effectif des Décès Taux d'attaque (/ ) Taux de létalité (%) AGADEZ ,8 0,00 DIFFA 6 1 1,2 16,67 DOSSO ,4 13,79 MARADI ,8 13,48 NIAMEY ,7 44,74 TAHOUA ,2 15,15 TILLABERI ,8 19,05 ZINDER ,7 4,55 TOTAL (Niger) ,55 17,46 Au cours de ces 34 premières semaines de l année 2012, un total de 253 cas de méningite a été enregistré à travers tout le pays avec 44 décès. La région de Maradi (Centre Sud) a notifié le plus grand nombre de cas, avec 35% du total. La région de Niamey (Ouest) a quant à elle, connu le plus grand nombre de décès (17) dus à la méningite au cours de la même période. On en déduit que jusque là, l année 2012 a été très calme en ce qui concerne cette maladie comparativement aux années 2011 (1264 cas/152 décès), 2010 (2952 cas/253 décès) et 2009 ( cas/574 décès). Figure 3 : Evolution du taux d attaque hebdomadaire de la méningite au Niger, de la S1 à la S34 en 2010, 2011 et 2012 A partir de ce graphique, la courbe épidémique de la méningite, au cours des 34 premières semaines de 2012, reste quasiment plate par rapport à celles des années antérieures à la même période. Les germes prédominants au cours de la saison épidémique 2012 ont été le Neisseria Meningitidis (N.m.) W135 avec 20 cas, le N. m. X 0 Cas, le Streptococcus pneumoniae 21 cas, Hemophilus influenzae 1cas, selon le CERMES. Sur un total de 160 échantillons de Liquide céphalo rachidien reçus et analysés au cours de la même période. Figure 4 : Répartition des différents germes de méningite identifiés au Niger en 2012 pour la période de S1 à S33 5!

6 La figure montre qu aucun cas de N.m. A n a été enregistré au Niger, où le nouveau vaccin conjugué contre la méningite à méningoccoque A, MenAfriVac TM, a été introduit dans les 42 districts sanitaires du pays Le Paludisme Un total cumulé de cas présumés de paludisme dont 1367 décès a été enregistré dans les différentes régions du Niger contre cas/809 décès en 2011 à la même période. Le graphique n 5 ci dessous décrit le taux d incidence cumulée des cas de paludisme dans les huit (8) régions) du Niger à la semaine 34 de Figure 5 : Taux d Incidence cumulée des cas de paludisme par région au Niger à la semaine 34 en 2012 La région de Tahoua (centre Nord) reste la plus affectée par le paludisme avec un taux d incidence de 1255cas / habitants suivie de Dosso (sud ouest) (1230 cas pour habitants) à la semaine 34. Le taux d incidence cumulée dans les régions de Maradi et Tillabéri se situe respectivement à 1051 cas/ habitants et 1039 cas / habitants. Figure 6 : Incidence cumulée des cas de paludisme dans les districts sanitaires au Niger de la 1ère à la semaine 34ème en 2012 Avec cette figure 6 ci dessus, le district sanitaire d Abalak dans la région de Tahoua, apparaît comme celui ayant enregistré le plus grand nombre de cas de paludisme de la 1 ere à la 34 ème semaine de l année !

7 Tableau n 5. Répartition des cas de paludisme, des décès, du taux d attaque et du taux de létalité de la 1 ère à la 34 ème semaine épidémiologique, selon les régions du Niger en Régions Effectif des Cas Effectif des Décès Taux d'attaque (/ ) Taux de létalité (%) AGADEZ ,99 0,06 DIFFA ,52 0,14 DOSSO ,64 0,08 MARADI ,91 0,13 NIAMEY ,61 0,06 TAHOUA ,39 0,11 TILLABERI ,80 0,08 ZINDER ,78 0,10 TOTAL (Niger) ,32 0,10 Les régions de Tahoua, Maradi, Tillabéri et Dosso ont notifié respectivement 19,28% ; 18,79% et 18,61% et 17,78% du total des cas enregistrés. Le taux d incidence a été plus important à Dosso, Tillabéri, Tahoua, Niamey et Maradi. Cependant, on constate que les régions de Diffa, Maradi, Tahoua, et Zinder ont enregistré le plus grand taux de létalité avec respectivement 0,14% ; 0,13%, 0,11 et 0,10% La Rougeole : La tendance reste toujours l accalmie générale au Niger en ce qui concerne la rougeole à la semaine 34 par rapport à l année Au total cas/5 décès de rougeole ont été enregistrés de la S1 à la S33 de l année 2012 contre cas/45 décès en 2011 et 946 cas/4 décès en 2010, à la même période. Source/ DSRE/MSP/Niger Figure 7 : Répartition des cas de rougeole par région au Niger à la semaine 34 en 2012 A la semaine 34, il a été notifié 2 cas/ 0 décès de rougeole, dont 1 cas à Niamey et 1 cas à Agadez. 7!

8 Tableau N 6. Répartition des cas de Rougeole, des décès, du taux d attaque et du taux de létalité de la 1 ère à la 34 ème semaine épidémiologique selon les régions du Niger en 2012 Régions Effectif des Cas Effectif des Décès Taux d'attaque (/ ) Taux de létalité (%) AGADEZ ,4 0,00 DIFFA ,8 0,00 DOSSO ,0 0,85 MARADI ,8 0,00 NIAMEY ,3 0,25 TAHOUA ,3 1,12 TILLABERI ,5 0,00 ZINDER ,6 0,00 TOTAL (Niger) ,2 0,33 Les régions de Niamey et Tillabéri ont notifié le plus grand nombre de cas avec respectivement 26% et 20% du total des cas. Toutefois, le taux de létalité reste nul pour toutes les régions concernées à l exception de Tahoua (1,12%), Dosso (0,85%) et Niamey (0,25%). Figure 8 : Evolution du «Taux d attaque hebdomadaire» de la Rougeole au Niger de S1 à S34 en 2010, 2011 et 2012 Dans l ensemble, jusqu à la Semaine 34, la saison 2012 demeure moins épidémique que celles des années précédentes, au cours de la même période. 2.5 Cas des autres MDO Tableau n 6 : Répartition des cas et décès des autres MDO par région au Niger à la semaine 34 en 2012 Diarrhée Tétanos Tétanos Coqueluche Régions Sanguinolente (autres) néonatal Cas Décès Cas Décès Cas Décès Cas Décès AGADES DIFFA DOSSO MARADI NIAMEY TAHOUA TILLABERI ZINDER NIGER (Total) !

9 Pour la coqueluche, un total de 1cas/0 décès a été enregistré à la Semaine 34 contre 0 cas/0 décès à la semaine précédente. Concernant les diarrhées sanguinolentes, il a été notifié 15 cas/0 décès contre 8 cas/0 décès à la semaine 33. Aucun cas de tétanos néonatal n a été rapporté sur l ensemble du pays à la semaine 34. Cependant, un (1) cas de tétanos (autres) a été enregistré par le DS de Tahoua. De même, aucun cas de fièvre jaune, de diphtérie, de filariose lymphatique, de syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) et de Ver de Guinée n a été rapporté au cours de la semaine 34 de l année Tableau n 7. Répartition des cas et décès des autres MDO par région au Niger, de la 1 ère à la 34 eme semaine épidémiologique en 2012 Régions Coqueluche Diarrhée Sanguinolente Fièvre jaune Paralysie Flasque Aigue Tétanos (autres) Tétanos néonatal Cas Décès Cas Décès Cas Décès Cas Décès Cas Décès Cas Décès AGADES DIFFA DOSSO MARADI NIAMEY TAHOUA TILLABERI ZINDER NIGER (Total) Le tableau N 7, ci dessus, met en exergue la situation des autres MDO durant les 34 premières semaines de l année 2012 au Niger. Au total, 922 cas/ 0 décès ont été notifiés pour la coqueluche. Les régions de Tahoua (257), Tillabéri (253), Zinder (197), et Maradi (124) ont enregistré le plus grand nombre de cas. Cette persistance du nombre élevé de cas de coqueluche exhorte à une réflexion sur les performances du PEV de routine. En ce qui concerne les diarrhées sanguinolentes, 433 cas et 1 décès ont été déclarés. Plus de 70% des cas ont été notifiés par la région d Agadez, au Nord du pays. Par ailleurs très peu ou pas de prélèvements faits pour l analyse et la recherche de schigelloses. Quant à la fièvre jaune, il a été déclaré 5 cas/ 0 décès d ictère fébrile par les Districts Sanitaires de Filingué (région de Tillabéri), d Abalak, Tchintabaraden et d Illéla (région de Tahoua). Il est important de déployer davantage d efforts dans l harmonisation des données collectées (au cas par cas) sur les MDO. A titre illustratif, 145 cas/0 décès de paralysie flasque aigue (PFA) ont été enregistrés dans la base des données cas par cas contre 93 cas /0décès dans la base MDO. Aucun cas de PVS (Polio virus sauvage) n a été enregistré en 2012 contre 1 cas en 2011 à la même période. En ce qui concerne les autres formes de tétanos, il a été déclaré 49 cas/ 17 décès. Les régions de Zinder, Maradi et Tahoua ont enregistré le plus grand nombre de cas et de décès avec respectivement 13 cas/5 décès,11 cas/4, 13 cas/3 décès. Un (1) seul cas de tétanos néonatal a été déclaré, de la Semaine 1 à la Semaine 34. Par contre, aucun cas de diphtérie, de Syndrome Respiratoire Aigu Sévère (SRAS), du ver de Guinée, filariose lymphatique, n a été notifié de la semaine 1 à la semaine 34, en !

10 3. Situation nutritionnelle Jusqu à la semaine 34 en 2012, il a été déclaré un cumul de cas de malnutrition modérée dont 14 décès et cas/ 707 décès de malnutris sévères. A la semaine 34, c est un total de cas/0décès de malnutris modérés qui ont été notifiés. Sur cas de malnutris sévères enregistrés au cours de cette même période, 46 en sont décédés. Tableau n 8 : Répartition des cas et décès de malnutrition par région au Niger, à la semaine épidémiologique 34 en 2012 Régions Malnutrition modérée Malnutrition sévère Ensemble Cas Décès Cas Décès Cas Décès AGADEZ DIFFA DOSSO MARADI NIAMEY TAHOUA TILLABERI ZINDER TOTAL (Niger) Le tableau ci dessus montre que les régions de Zinder, Maradi, Tahoua et Tillabéri sont les plus affectées par la malnutrition tant modérée que sévère. Les régions de Maradi et Zinder ont déclaré respectivement 31% et 28% des cas de malnutrition modérée. Et pour la malnutrition sévère, Maradi a déclaré 39% et Zinder 34%. On remarque que les régions de Maradi, Zinder et Tahoua ont rapporté le plus grand nombre de décès dus à la malnutrition avec respectivement 23 décès,14 décès et 8 décès pour chacune. Figure9 : Evolution hebdomadaire des cas de malnutrition au Niger de 2010 à 2012 Dans l ensemble, pour la malnutrition, la saison épidémique de 2012 a été plus accentuée que les autres années antérieures. Mais par ailleurs les courbent épidémiques de ces dernières années s apparentent. A la semaine 34, la même observation est faite pour l ensemble du pays comme à la semaine 33. D autre part, il est observé une chute de la courbe à la S33 suivi d une légère remontée à la S34 de 10!

11 2012. Les régions de Zinder et Maradi prédominent toujours dans la déclaration des cas de malnutrition. 4. Autres urgences sanitaires : les inondations Les fortes pluies enregistrées au Niger, depuis la dernière décade du mois de Juillet 2012, ont provoqué des inondations dans plusieurs régions du pays, avec leurs corollaires de dégâts matériels et de pertes en vies humaines. En effet, le bilan provisoire des inondations établit à environ le nombre de personnes affectées. On dénombre 52 personnes décédées au cours de ces inondations. Le Gouvernement nigérien a lancé un appel à l aide internationale et annoncé la distribution de 1400 tonnes de vivres aux populations sinistrées. L OMS, qui a déjà fait une donation en urgence de 3 kits sanitaires basiques et des moustiquaires imprégnées, a procédé également à l appui et à l acheminement des médicaments et consommables aux régions de Dosso, Tillabéri, et Niamey, pour faire face aux besoins urgents. Il s agit surtout de des Kits sanitaires d urgence inter institutions complets. A ces kits s ajoutent des Kits choléra, des antipaludiques (combinaisons thérapeutiques à base d artémisinine), tests de diagnostic rapide du paludisme et du choléra, des moustiquaires, des solutés et de comprimés de Doxycycline et un renforcement de la surveillance épidémiologique. Ce Bulletin est édité par la Direction de la Surveillance et de la Riposte aux Epidémies (DS/RE) du Ministère de la Santé Publique (MSP), en collaboration avec l Organisation mondiale de la Santé (OMS). Vos remarques et suggestions sont attendues pour améliorer cet outil. Les données publiées dans ce bulletin constituent la somme d informations hebdomadaires collectées par la DS/RE. Elles sont susceptibles d évoluer après complétude ou vérification. Le Bulletin de morbidité de mortalité et de Surveillance nutritionnelle au Niger est disponible sur le site de la DS/RE : et celui du bureau AFRO/OMS : Pour d amples d informations, contacter : Ministère de la Santé publique : Dr Idrissa Mahamadou MAIGA ; Téléphone : (+227) / , courriel : idrissa2005@gmail.com; Dr Harouna YACOUBA, Téléphone (00227) / , courriel : markyacouba@yahoo.fr. M. ZANEIDOU Maman,Téléphone : (227) , courriel : mzaneidou@yahoo.fr; M. SANDA Ousman, Téléphone : (00227) ; courriel : ousanda@yahoo.fr; Mme Harouna Katoumi, Téléphone : (00227) courriel : moumounikatoumi@yahoo.fr KOMBLO Ibrahim, Téléphone : (227) / , courriel : ikomblo@yahoo.fr M. ADAKAL Aboubacar, Téléphone : (227) / , courriel : adakar_boukary@yahoo.fr OMS Niger : Dr SOGA Garba, Téléphone : (227) / , courriel : sogag@ne.afro.who.int, Dr NZEYIMANA Innocent, Téléphone : (227) / , courriel : nzeyimanai@ne.afro.who.int Dr OUEDRAOGO Louis Hamadé, Téléphone (227) / , courriel : ouedraogol@ne.afro.who.int 11!

SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE HEBDOMADAIRE

SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE HEBDOMADAIRE SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE HEBDOMADAIRE (Semaine n 38 du 17 au 23/09/2012) BURKINA FASO MINISTERE DE LA SANTE SECRETARIAT GENERAL DIRECTION GENERALE DE LA PROTECTION SANITAIRE DIRECTION DE LA LUTTE CONTRE

Plus en détail

URGENCE HUMANITAIRE LES 10 COMMANDEMENTS

URGENCE HUMANITAIRE LES 10 COMMANDEMENTS 1. EVALUATION 2. VACCINATION ROUGEOLE 3. EAU & SANITATION 4. ALIMENTATION & NUTRITION 5. ABRIS & CAMPS 6. SOINS DE SANTE 7. MALADIES TRANSMISSIBLES 8. SANTE PUBLIQUE 9. RESSOURCES HUMAINES 10. COORDINATION

Plus en détail

AU BURKINA FASO GUIDE TECHNIQUE POUR LA SURVEILLANCE INTEGREE DE LA MALADIE ET LA RIPOSTE (SECTION 1 A 8 : ETAPES DE LA SURVEILLANCE)

AU BURKINA FASO GUIDE TECHNIQUE POUR LA SURVEILLANCE INTEGREE DE LA MALADIE ET LA RIPOSTE (SECTION 1 A 8 : ETAPES DE LA SURVEILLANCE) MINISTERE DE LA SANTE BURKINA FASO ------------- Unité Progrès Justice SECRETARIAT GENERAL ------------- DIRECTION GENERALE DE LA PROTECTION SANITAIRE ------------- DIRECTION DE LA LUTTE CONTRE LA MALADIE

Plus en détail

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON 20-14 Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON Chaque personnel navigant est responsable de la mise à jour des ses vaccins. 1 - VACCINATION OBLIGATOIRE La vaccination contre la fièvre jaune (vaccination anti-amarile)

Plus en détail

ECHO ACD UNICEF TCHAD

ECHO ACD UNICEF TCHAD N 004 - Mars 2015 Points saillants : Évaluation de la Gestion Efficace des Vaccins au Tchad - Mai 2015 Tenue de la deuxième téléconférence de suivi de la mise en œuvre des activités PEV/ACD Renforcement

Plus en détail

Z I G U I N C H O R SITUATION ECONOMIQUE ET SOCIALE REGIONALE 2013. Service Régional de la Statistique et de la Démographie de Ziguinchor

Z I G U I N C H O R SITUATION ECONOMIQUE ET SOCIALE REGIONALE 2013. Service Régional de la Statistique et de la Démographie de Ziguinchor Z I G U I N C H O R REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple Un But Une Foi ------------------ MINISTERE DE L ECONOMIE, DES FINANCES ET DU PLAN ------------------ AGENCE NATIONALE DE LA STATISTIQUE ET DE LA DEMOGRAPHIE

Plus en détail

SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE DE LA 26 ème SEMAINE 2015 OBJET EXPOSE DE LA QUESTION OBSERVATIONS

SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE DE LA 26 ème SEMAINE 2015 OBJET EXPOSE DE LA QUESTION OBSERVATIONS Ministère de la Santé et de l Hygiène Publique -------- Secrétariat Général République du Mali ---------- Un Peuple Un But - Une Foi SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE DE LA 26 ème SEMAINE 2015 OBJET EXPOSE DE

Plus en détail

Situation Epidémiologique Hebdomadaire Epidémie d Ebola en Guinée

Situation Epidémiologique Hebdomadaire Epidémie d Ebola en Guinée Situation Epidémiologique Hebdomadaire Epidémie d Ebola en Guinée, 2 Table des matières Table des matières...2 Note technique...3 Résumé...4 1. Guinée...6 2. Conakry... 13 3. Boffa... 21 4. Coyah... 23

Plus en détail

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME Département des situations d urgence sanitaire Personne chargée du dossier : Evelyne FALIP/Nicole BOHIC Tél : 01 40 56 59 65/02 32 18 31 66 evelyne.falip@sante.gouv.fr MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES

Plus en détail

Situation Epidémiologique Hebdomadaire Epidémie d Ebola en Guinée

Situation Epidémiologique Hebdomadaire Epidémie d Ebola en Guinée Situation Epidémiologique Hebdomadaire Epidémie d Ebola en Guinée Semaine 1, 21 Table des matières Table des matières... 2 Note technique... 3 Résumé... 4 1. Guinée... 6 2. Conakry... 13 3. Boffa... 18

Plus en détail

Situation Epidémiologique Hebdomadaire Epidémie d Ebola en Guinée

Situation Epidémiologique Hebdomadaire Epidémie d Ebola en Guinée Situation Epidémiologique Hebdomadaire Epidémie d Ebola en Guinée Semaine 13, 215 Table des matières Table des matières...2 Note technique...3 Résumé...4 1. Guinée...6 2. Conakry... 13 3. Boffa... 21 4.

Plus en détail

Situation Epidémiologique Hebdomadaire Epidémie d Ebola en Guinée

Situation Epidémiologique Hebdomadaire Epidémie d Ebola en Guinée Situation Epidémiologique Hebdomadaire Epidémie d Ebola en Guinée Semaine 12, 215 Table des matières Table des matières...2 Note technique...3 Résumé...4 1. Guinée...6 2. Conakry... 13 3. Boffa... 21 4.

Plus en détail

Activité n 8.2.5 du PAA 2014

Activité n 8.2.5 du PAA 2014 République du Niger Fraternité Travail Progrès MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE Secrétariat Général DIRECTION DES ETUDES ET DE LA PROGRAMMATION DIVISION DES ETUDES, RECHERCHES Termes de références pour la

Plus en détail

TOUS !"#$ ENSEMBLE REDUCTION DE LA MORTALITE DES ENFANTS DE MOINS DE 5 ANS #!"$& #!"$' RAPPORTS THEMATIQUES 2013

TOUS !#$ ENSEMBLE REDUCTION DE LA MORTALITE DES ENFANTS DE MOINS DE 5 ANS #!$& #!$' RAPPORTS THEMATIQUES 2013 RAPPORTS THEMATIQUES 2013 - OMD 1 ELIMINER L EXTRÊME PAUVRETE ET LA FAIM RAPPORT NATIONAL TOUS ENSEMBLE Union des Comores! " # $ % & ' & () *!"#$%&'"$%()'*+," Le gouvernement de l Union des Comores et

Plus en détail

LES RELATIONS ENTRE LE TRESOR PUBLIC ET LA BCEAO

LES RELATIONS ENTRE LE TRESOR PUBLIC ET LA BCEAO LES RELATIONS ENTRE LE TRESOR PUBLIC ET LA BCEAO La BCEAO dispose dans chaque Etat membre de l UEMOA, d une agence nationale et des agences auxiliaires. L agence nationale du Niger comprend trois représentations

Plus en détail

L assurance maternité des femmes chefs d entreprises et des conjointes collaboratrices. Édition 2013

L assurance maternité des femmes chefs d entreprises et des conjointes collaboratrices. Édition 2013 1 L assurance maternité des femmes chefs d entreprises et des conjointes collaboratrices Édition 2013 L assurance maternité Sommaire Les prestations maternité 3 Cas particuliers 8 Le congé paternité 11

Plus en détail

La vaccination, une bonne protection

La vaccination, une bonne protection Vaccin contre l hépatite A et l hépatite B La personne qui reçoit ce vaccin se protège contre l hépatite A, l hépatite B et leurs complications. L hépatite A et l hépatite B sont des infections du foie

Plus en détail

C est quoi le District Health Information Software 2?

C est quoi le District Health Information Software 2? Introduction Actions entreprises C est quoi le Health Information Software 2? Avantages Inconvénients Conclusion Le système d information sanitaire est l un des piliers du Système de Santé Il contribue

Plus en détail

SYNDICAT NATIONAL DE L ENSEIGNEMENT PRIVE

SYNDICAT NATIONAL DE L ENSEIGNEMENT PRIVE SYNEP Le «+ santé» Le «+ santé» est une mutuelle santé réservée aux adhérents de la CFECGC, à des conditions préférentielles négociées par la CFECGC en décembre 2007. Le «+ santé», mis à disposition des

Plus en détail

Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014

Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014 Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014 Nadège Caillere, Cire Océan Indien Dr Joao Simoes, Cellule de veille, d alerte et de gestion

Plus en détail

FAITS SAILLANTS : 1. CONDITIONS CLIMATIQUES ET ENVIRONNEMENTALES EN AFRIQUE

FAITS SAILLANTS : 1. CONDITIONS CLIMATIQUES ET ENVIRONNEMENTALES EN AFRIQUE African Centre of Meteorological Application for Development Centre Africain pour les Applications de la Météorologie au Développement N 5, Mai 2015 FAITS SAILLANTS : Les zones favorables à une vigilance

Plus en détail

Bilan d activité 2013 de la surveillance des pollens en Poitou-Charentes

Bilan d activité 2013 de la surveillance des pollens en Poitou-Charentes ATMO Poitou-Charentes, centre régional de surveillance de la qualité de l air Bilan d activité 2013 de la surveillance des pollens en Poitou-Charentes Crédit-photo : Gérard Sulmont (RNSA) Référence : POLN_EXT_12_193

Plus en détail

C a p a c i t é d e M é d e c i n e T r o p i c a l e

C a p a c i t é d e M é d e c i n e T r o p i c a l e C a p a c i t é d e M é d e c i n e T r o p i c a l e Etude préalable à la mise en place du carnet de vaccination électronique au Burkina Faso Présenté par MME DELPHINE RUIZ Directeur Pr JEAN-LOUIS KOECK

Plus en détail

OSIRIS GRIPPE A H1N1

OSIRIS GRIPPE A H1N1 REPUBLIQUE ET CANTON DE GENEVE État-major opérationnel OSIRIS OSIRIS INFORMATION ÉTAT-MAJOR OPÉRATIONNEL POLICE Genève, le 13 mai 2009 Rapport mensuel Avis de précaution Message urgent GRIPPE A H1N1 Recommandations

Plus en détail

PROTOCOLE D'ÉVALUATION DES SYSTÈMES NATIONAUX DE SURVEILLANCE ET DE RIPOSTE CONCERNANT LES MALADIES TRANSMISSIBLES

PROTOCOLE D'ÉVALUATION DES SYSTÈMES NATIONAUX DE SURVEILLANCE ET DE RIPOSTE CONCERNANT LES MALADIES TRANSMISSIBLES WHO/CDS/CSR/ISR/2001.2 Distribution: Générale Original: Anglais PROTOCOLE D'ÉVALUATION DES SYSTÈMES NATIONAUX DE SURVEILLANCE ET DE RIPOSTE CONCERNANT LES MALADIES TRANSMISSIBLES DIRECTIVES POUR LES ÉQUIPES

Plus en détail

Vaccination des voyageurs dont la sérologie VIH est positive.

Vaccination des voyageurs dont la sérologie VIH est positive. Vaccination des voyageurs dont la sérologie VIH est positive. Pr Jean Beytout Service des maladies infectieuses et tropicales CHU de Clermont-Ferrand. Comité Technique des Vaccinations Conclusion Le principal

Plus en détail

Vaccination et tuberculose en Gériatrie. Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban

Vaccination et tuberculose en Gériatrie. Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban Vaccination et tuberculose en Gériatrie Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban VACCINATIONS 2 Personnes âgées et vaccinations Avec

Plus en détail

Mutuelle santé. Vous pourrez. toujours compter. sur votre mutuelle! Activance TNS

Mutuelle santé. Vous pourrez. toujours compter. sur votre mutuelle! Activance TNS Mutuelle santé Activance TNS Vous pourrez toujours compter sur votre mutuelle! Activance TNS Le haut de gamme pour les professionnels! Les Produit Prise en charge maximale pour l hospitalisation dès la

Plus en détail

Le point sur la couverture du risque maladie au Niger

Le point sur la couverture du risque maladie au Niger REPUBLIQUE DU NIGER MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE ET DE LA LUTTE CONTRE LES ENDEMIES Le point sur la couverture du risque maladie au Niger I PLACE ACTUELLE DE L ASSURANCE MALADIE 1. Recensement des dispositions

Plus en détail

Bureau Régional pour l Afrique de l Ouest et du Centre Bulletin d Information Humanitaire Février 2012 CONTEXTE. Evénements clés:

Bureau Régional pour l Afrique de l Ouest et du Centre Bulletin d Information Humanitaire Février 2012 CONTEXTE. Evénements clés: Bureau Régional pour l Afrique de l Ouest et du Centre Bulletin d Information Humanitaire Février 2012 Ce bulletin d information humanitaire, produit par le bureau régional OCHA pour l Afrique de l Ouest

Plus en détail

FRAMEWORK CONVENTION ON CLIMATE CHANGE - Secretariat CONVENTION - CADRE SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES - Secrétariat

FRAMEWORK CONVENTION ON CLIMATE CHANGE - Secretariat CONVENTION - CADRE SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES - Secrétariat UNITED NATIONS NATIONS UNIES FRAMEWORK CONVENTION ON CLIMATE CHANGE - Secretariat CONVENTION - CADRE SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES - Secrétariat Atelier de formation à la mise en oeuvre des programmes

Plus en détail

Majeurs et mineurs mis en cause par les services de Police en 2013

Majeurs et mineurs mis en cause par les services de Police en 2013 La criminalité en France Rapport annuel 2014 de l ONDRP Premier ministre Majeurs et mineurs par les services de Police en 2013 Antoine le graët, Chargé d études statistiques à l ONDRP 2 Principaux enseignements

Plus en détail

BANK OF AFRICA-NIGER ASSEMBLEE GENERALE MIXTE DES ACTIONNAIRES DU 16 AVRIL 2013

BANK OF AFRICA-NIGER ASSEMBLEE GENERALE MIXTE DES ACTIONNAIRES DU 16 AVRIL 2013 BANK OF AFRICA-NIGER. BANK OF AFRICA-NIGER ASSEMBLEE GENERALE MIXTE DES ACTIONNAIRES DU 16 AVRIL 2013 Le Conseil d Administration prie les actionnaires de la BANK OF AFRICA NIGER (BOA-NIGER) de bien vouloir

Plus en détail

SITUATION GENERALE Description du phénomène

SITUATION GENERALE Description du phénomène BULLETIN N 007 REPOBLIKAN I MADAGASIKARA Fitiavana Tanindrazana Fandrosoana ------------------- MINISTERE DE L INTERIEUR ------------------ BUREAU NATIONAL DE GESTION DES RISQUES ET DES CATASTROPHES -----------------

Plus en détail

Le guide du bon usage des médicaments

Le guide du bon usage des médicaments Le guide du bon usage des médicaments Les médicaments sont là pour vous aider mais......ils ont parfois du mal à vivre ensemble. Votre médecin et votre pharmacien peuvent adapter votre traitement pour

Plus en détail

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Plan Introduction Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Introduction NACO: une actualité brûlante! AVK: Plus forte incidence

Plus en détail

Que faire devant un résultat positif, négatif ou indéterminé? Elisabeth Bouvet Atelier IGRA VIH JNI Tours 13 Juin 2012

Que faire devant un résultat positif, négatif ou indéterminé? Elisabeth Bouvet Atelier IGRA VIH JNI Tours 13 Juin 2012 Que faire devant un résultat positif, négatif ou indéterminé? Elisabeth Bouvet Atelier IGRA VIH JNI Tours 13 Juin 2012 Conclusions provisoires rapport du HCSP juillet 2011 Valeur prédictive positive des

Plus en détail

La prise en charge. de votre affection de longue durée

La prise en charge. de votre affection de longue durée La prise en charge de votre affection de longue durée Comment fonctionne la prise en charge à 100 %? Quels sont les avantages pour vous? À quoi vous engagez-vous? Comment êtes-vous remboursé? Votre médecin

Plus en détail

Club Santé. «Vaccination : quelle évolution pour une meilleure prévention?» Dimanche 16 octobre 2005

Club Santé. «Vaccination : quelle évolution pour une meilleure prévention?» Dimanche 16 octobre 2005 Club Santé «Vaccination : quelle évolution pour une meilleure prévention?» Dimanche 16 octobre 2005 Contacts Presse : Florence PARIS Fanny ALLAIRE Tél : 01.39.17.90.85 Fax : 01.39.17.86.56 Adresses e-mail

Plus en détail

BILAN D ACTIVITES PLAN D ACTION 2014. Hôpital Psychiatrique Saint Vincent de Paul de Yamoussoukro

BILAN D ACTIVITES PLAN D ACTION 2014. Hôpital Psychiatrique Saint Vincent de Paul de Yamoussoukro BILAN D ACTIVITES DU PLAN D ACTION 2014 Hôpital Psychiatrique Saint Vincent de Paul de Yamoussoukro 1 AVANT PROPOS Avec un taux de croissance de 6% de nouveaux cas reçu cette année, l Hôpital Psychiatrique

Plus en détail

Plan stratégique pour l éradication de la poliomyélite et la phase finale 2013-2018

Plan stratégique pour l éradication de la poliomyélite et la phase finale 2013-2018 Plan stratégique pour l éradication de la poliomyélite et la phase finale 2013-2018 Organisation mondiale de la Santé 2013 Tous droits réservés. Les publications de l Organisation mondiale de la Santé

Plus en détail

de plus de moitié, particulièrement dans les pays où la mortalité infantile est élevée 39.

de plus de moitié, particulièrement dans les pays où la mortalité infantile est élevée 39. postes de haut-fonctionnaires sont détenus par des femmes 38. Mais dans l ensemble, les avancées enregistrées par les pays africains dans leur progression vers la réalisation d une meilleure parité entre

Plus en détail

Objectif 3 : Confinement et certification

Objectif 3 : Confinement et certification Objectif 3 : Confinement et certification CONFINEMENT ET CERTIFICATION Principaux objectifs Indicateurs de réalisation Principales activités Certifier l éradication et le confinement de tous les poliovirus

Plus en détail

PARTAGER NOTRE PASSION. Livret de présentation de la vaccination et de nos vaccins

PARTAGER NOTRE PASSION. Livret de présentation de la vaccination et de nos vaccins PARTAGER NOTRE PASSION Livret de présentation de la vaccination et de nos vaccins PARTAGER NOTRE PASSION LIVRET DE PRÉSENTATION DE LA VACCINATION ET DE NOS VACCINS Ces hommes qui ont fait l histoire de

Plus en détail

Méthode et exemples d application. Congrès SFSE - Jeudi 15 décembre 2011

Méthode et exemples d application. Congrès SFSE - Jeudi 15 décembre 2011 Exploitation des données de remboursement de médicaments de la Cnam-TS pour l'investigation rétrospective d'épidémie de Gastro-Enterites Aigues d origine hydrique Méthode et exemples d application Congrès

Plus en détail

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE CHEFIRAT B. Les intoxications aiguës constituent un réel problème de santé publique dont l impact reste encore à évaluer. Le nombre total

Plus en détail

313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013

313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013 313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013 SOMMAIRE 1 - La vaccination, comment ça marche? 3, 4 et 5 2 - Les vaccins détériorent-ils LA protection naturelle contre les maladies? 6 3 - Avec autant de vaccins,

Plus en détail

Votre santé, notre quotidien 2014/2015. www.essentissime.com

Votre santé, notre quotidien 2014/2015. www.essentissime.com Votre santé, notre quotidien 2014/2015 www.essentissime.com ESSENTISSIME TM (Limité à 15 jours) 100 % FR (Limité à 15 jours en psychiatrie) Plafond année 1 (*) 100 Plafond année 2 150 Plafond année 3 et

Plus en détail

«Tempête Klaus du 24 janvier 2009 : conditions d indemnisation et de réparation des dommages» des précisions sur les conditions d indemnisation

«Tempête Klaus du 24 janvier 2009 : conditions d indemnisation et de réparation des dommages» des précisions sur les conditions d indemnisation Le Ministère de l Economie de l Industrie et de l Emploi, la Fédération Française des Sociétés d Assurances et le Groupement des Entreprises Mutuelles d Assurances, diffusent un dépliant intitulé : «Tempête

Plus en détail

Cet article s attache tout d abord

Cet article s attache tout d abord Méthodes internationales pour comparer l éducation et l équité Comparaison entre pays des coûts de l éducation : des sources de financement aux dépenses Luc Brière Marguerite Rudolf Bureau du compte de

Plus en détail

Connaître. facultatif. le régime. de complémentaire. santé Pour les anciens salariés

Connaître. facultatif. le régime. de complémentaire. santé Pour les anciens salariés 1 Connaître le régime facultatif de complémentaire santé Pour les anciens salariés Préambule Le 12 août 2008, l Union des Caisses Nationales de Sécurité sociale et des organisations syndicales ont signé

Plus en détail

4. Comment la maladie est-elle transmise à l homme? 2. Les composantes des soins de santé primaires : 1. Qu est-ce que l Initiative de Bamako (IB)?

4. Comment la maladie est-elle transmise à l homme? 2. Les composantes des soins de santé primaires : 1. Qu est-ce que l Initiative de Bamako (IB)? GENERALITES SUR : SANTE et MALADIE SOINS de SANTE PRIMAIRES (SSP) INITIATIVE de BAMAKO (IB) Objectifs généraux Au terme de ce module de formation, les participants devraient être capables de: Comprendre

Plus en détail

DEPLACEMENTS PROFESSIONNELS et EXPATRIATION Aspects pratiques et législatifs

DEPLACEMENTS PROFESSIONNELS et EXPATRIATION Aspects pratiques et législatifs DEPLACEMENTS PROFESSIONNELS et EXPATRIATION Aspects pratiques et législatifs Sabine GENTY Médecin Groupe Technip (secteur International) Ex Prat Att à la Consultation des Voyages Hôpital Avicenne BOBIGNY

Plus en détail

LES PERTES DE RENDEMENT PEUVENT ÊTRE ÉVITÉES

LES PERTES DE RENDEMENT PEUVENT ÊTRE ÉVITÉES MONITORING À DISTANCE LES INSTALLATIONS PHOTOVOLTAÏQUES LIVRENT DES RENDEMENTS OPTIMAUX UNIQUEMENT SI ELLES FONCTIONNENT CORRECTEMENT. LES DÉFAUTS TECHNIQUES OU LES PANNES DUES À L USURE NE PEUVENT PAS

Plus en détail

Prévenir... par la vaccination

Prévenir... par la vaccination Prévenir... par la vaccination 6 La vaccination...... Soit c est OBLIGATOIRE (2)... Les vaccinations obligatoires pour l ensemble de la population et dont les lois sont inscrites dans le Code de la Santé

Plus en détail

THEME 1 : Le contrôle des ressources financières allouées au secteur de la santé publique

THEME 1 : Le contrôle des ressources financières allouées au secteur de la santé publique OBJECTIFS THEME 1 : Le contrôle des ressources financières allouées au secteur de la santé publique Présenté par l Inspection Générale d Etat de la Guinée Conakry Dans le cadre du programme de contrôle

Plus en détail

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport Service d ambulance Normes de soins aux patients et de transport Ministère de la Santé et des Soins de longue durée Direction des services de santé d urgence Avril 2000 (Mise à jour : octobre 2002) Soins

Plus en détail

PROTECTION MALADIE LA COMPLÉMENTAIRE CMU

PROTECTION MALADIE LA COMPLÉMENTAIRE CMU LA COMPLÉMENTAIRE CMU La complémentaire CMU (Couverture maladie universelle) est une protection maladie complémentaire de service public, gratuite, sous condition de ressources, dont le contenu est défini

Plus en détail

MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTE

MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTE MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTE Direction générale de l offre de soins Sous-direction des ressources humaines du système de santé Bureau des ressources humaines hospitalières (RH4) Personne

Plus en détail

Compte d opérations monétaires. Pertes et bénéfices de change

Compte d opérations monétaires. Pertes et bénéfices de change Compte d opérations monétaires Pertes et bénéfices de change Note d analyse de l exécution budgétaire 2014 2 COUR DES COMPTES Pertes et bénéfices de change LFI Exécution 1 Ecart Recettes 25 M 19,3 M -5,7

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

QUELLE EST LA SITUATION ACTUELLE

QUELLE EST LA SITUATION ACTUELLE INTRODUCTION Etre à jour de ses vaccins et en gérer le suivi de manière permanente, voici une exigence vitale pour l hygiène des populations et une préoccupation majeure de santé publique en côte d Ivoire

Plus en détail

FUSION DES REGIMES COMPLEMENTAIRE 2013 FICHES PRATIQUES LES DROITS PERSONNELS

FUSION DES REGIMES COMPLEMENTAIRE 2013 FICHES PRATIQUES LES DROITS PERSONNELS FUSION DES REGIMES COMPLEMENTAIRE 2013 FICHES PRATIQUES Origine Numéro Mise à jour DRAJ Département Réglementation des prestations 2 14/01/2013 N Article L635-1 à L635-4 Entrée en vigueur 01/01/2013 LES

Plus en détail

Rapport sur la Nutrition et la Mortalité dans la commune I de Bamako Mali du 28 mars 2011 au 12 avril 2011

Rapport sur la Nutrition et la Mortalité dans la commune I de Bamako Mali du 28 mars 2011 au 12 avril 2011 Rapport sur la Nutrition et la Mortalité dans la commune I de Bamako Mali du 28 mars 2011 au 12 avril 2011 Mars-avril 2011 SOMMAIRE Résumé du rapport 1. Introduction 2. Présentation de d enquête 3. Contexte

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT QUELS RÉSULTATS POUR LE RECEVEUR? QUELS RISQUES POUR LE DONNEUR? DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT CONCERNER CHACUN /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

PLAN DE LA PRESENTATION

PLAN DE LA PRESENTATION Présenté par: MAILELE Djibril Amadou, Directeur Production & Transport - NIGELEC PLAN DE LA PRESENTATION 1. CONTEXTE 2. AVENNEMENT DE LA PANNE 3. CONSEQUENCES DE LA PANNE 4. SOLUTION DU DEPANNAGE DEFINITIF

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Bilan décennal des catastrophes naturelles en France

Bilan décennal des catastrophes naturelles en France Bilan décennal des catastrophes naturelles en France SOMMAIRE BILAN DÉCENNAL EN TERMES DE NOMBRE ET DE TYPE DE CATASTROPHES NATURELLES BILAN EN TERME DE VICTIMES.. 2 5 BILAN DÉCENNAL EN TERMES ÉCONOMIQUES

Plus en détail

TITRE DU PROJET Construction d un complexe de santé pour le compte de l ONG Education Pour la Santé et la Promotion de l Emploi (EPSPE)

TITRE DU PROJET Construction d un complexe de santé pour le compte de l ONG Education Pour la Santé et la Promotion de l Emploi (EPSPE) TITRE DU PROJET Construction d un complexe de santé pour le compte de l ONG Education Pour la Santé et la Promotion de l Emploi (EPSPE) PAYS ET REGION DE MISE EN ŒUVRE DU PROJET Ce projet sera mise en

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail

DEVELOPPEMENT DU SECTEUR DE LA SANTE/PROJETS. Ministre de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida Hon. Dr. Sabine NTAKARUTIMANA

DEVELOPPEMENT DU SECTEUR DE LA SANTE/PROJETS. Ministre de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida Hon. Dr. Sabine NTAKARUTIMANA DEVELOPPEMENT DU SECTEUR DE LA SANTE/PROJETS Ministre de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida Hon. Dr. Sabine NTAKARUTIMANA Plan de présentation Introduction Etat des lieux du secteur Stratégies

Plus en détail

Evaluation de la Dissémination du Niger. d amélioration des soins obstétricaux et

Evaluation de la Dissémination du Niger. d amélioration des soins obstétricaux et URC/HCI : PROTOCOLE DE RECHERCHE ET D EVALUATION Evaluation de la Dissémination du Niger au Mali des meilleures pratiques de la mise en œuvre du collaboratif d amélioration des soins obstétricaux et néonataux

Plus en détail

Argumentaire du Développement de la Couverture Universelle en Santé au Niger

Argumentaire du Développement de la Couverture Universelle en Santé au Niger Argumentaire du Développement de la Couverture Universelle en Santé au Niger Dr HIM & AGK Niamey, avril 2014 P a g e 1 Introduction La Constitution nigérienne du 25 Novembre 2010 dispose, en son article

Plus en détail

LE CONTROLE DES RESSOURCES FINANCIERES ALLOUEES AU SECTEUR DE LA SANTE PUBLIQUE

LE CONTROLE DES RESSOURCES FINANCIERES ALLOUEES AU SECTEUR DE LA SANTE PUBLIQUE REPUBLIQUE DU NIGER COUR SUPREME CHAMBRE DES COMPTES ET DE DISCIPLINE BUDGETAIRE LE CONTROLE DES RESSOURCES FINANCIERES ALLOUEES AU SECTEUR DE LA SANTE PUBLIQUE Avant d aborder le vif du sujet, il importe

Plus en détail

LES REGLEMENTS AVEC SOCIEL.NET DERNIERE MISE A JOUR : le 14 juin 2010

LES REGLEMENTS AVEC SOCIEL.NET DERNIERE MISE A JOUR : le 14 juin 2010 LES REGLEMENTS AVEC SOCIEL.NET DERNIERE MISE A JOUR : le 14 juin 2010 Guillaume Informatique 10 rue Jean-Pierre Blachier 42150 La Ricamarie Tél. : 04 77 36 20 60 - Fax : 04 77 36 20 69 - Email : info@guillaume-informatique.com

Plus en détail

First do no harm Hippocrates (470 360 BC)

First do no harm Hippocrates (470 360 BC) PHARMACOVIGILANCE DR A.TEBAA - Pr R. SOULAYMANI BENCHEIKH CENTRE ANTI POISON ET DE PHARMACOVIGILANCE M.COOPER-SHANTHI-PAL QUALITY ASSURANCE ET SECURITY MEDECINE Dakar 5-9 Mars 2006 First do no harm Hippocrates

Plus en détail

S engager pour la survie de l enfant: Une promesse renouvelée

S engager pour la survie de l enfant: Une promesse renouvelée S engager pour la survie de l enfant: Une promesse renouvelée Rapport de situation 2013 RÉSUMÉ L UNICEF s est engagé à publier des rapports annuels de situation relatifs à la survie de l enfant en soutien

Plus en détail

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE LA SANTE ET DE LA POPULATION DIRECTION DE LA PREVENTION

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE LA SANTE ET DE LA POPULATION DIRECTION DE LA PREVENTION REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE LA SANTE ET DE LA POPULATION DIRECTION DE LA PREVENTION Les programmes de Santé Maternelle et Infantile EVALUATION 2 0 0 1 1 Liste des Auteurs

Plus en détail

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut Les micro-organismes de l eau impliqués dans les infections nosocomiales Depuis 2001 chez Pall, en charge de l information scientifique et réglementaire dans les domaines d applications couverts par la

Plus en détail

Vaccinations et milieu professionnel

Vaccinations et milieu professionnel La place de la vaccination dans la prévention des risques infectieux La prévention des risques infectieux au travail ne se réduit pas à la protection vaccinale. La vaccination s inscrit comme une des mesures

Plus en détail

Charte pour la communication sur internet des entreprises pharmaceutiques

Charte pour la communication sur internet des entreprises pharmaceutiques DIRECTION DE L EVALUATION DE LA PUBLICITE, DES PRODUITS COSMETIQUES ET DES BIOCIDES Charte pour la communication sur internet des entreprises pharmaceutiques Préambule Mise à jour 2010 Au plan mondial,

Plus en détail

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS Céphalées 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée EPU DENAIN -14 novembre 2006 Dr Kubat-Majid14 novembre 2006 Dr KUBAT-MAJID Céphalées 1 Mise au point sur la migraine

Plus en détail

Importance de la Vaccination

Importance de la Vaccination VACCINER! Importance de la Vaccination VACCINER! «La vaccination complète de l enfant avant son premier anniversaire constitue son premier passeport pour la vie. Il est de notre devoir de nous assurer

Plus en détail

Vue d ensemble de la prise en charge à base communautaire de la malnutrition aiguë (PCMA)

Vue d ensemble de la prise en charge à base communautaire de la malnutrition aiguë (PCMA) Vue d ensemble de la prise en charge à base communautaire de la malnutrition aiguë (PCMA) 1 Module 1. Objectifs d apprentissage Discuter de la malnutrition aiguë et des mesures à prendre en réponse Identifier

Plus en détail

MEMOIRE DE FIN D ETUDE

MEMOIRE DE FIN D ETUDE SOMMAIRE DEDICACE REMERCIEMENTS Année académique 2008 2009 DIPLOME INTERUNIVERSITAIRE (DIU) 3 ème Cycle «Organisation et Management des Systèmes Publics de Prévention Vaccinale dans les Pays en Développement»

Plus en détail

Nathalie Colin de Verdière Centre de vaccinations internationales Hôpital Saint-Louis

Nathalie Colin de Verdière Centre de vaccinations internationales Hôpital Saint-Louis Nathalie Colin de Verdière Centre de vaccinations internationales Hôpital Saint-Louis 12/09/2013 2 Comparaison calendrier vaccinal 2013 et 2012 : Nourrisson 3 Comparaison calendrier vaccinal 2013 et 2012

Plus en détail

Réflexe Prévention Santé. Réflexe Prévention Santé

Réflexe Prévention Santé. Réflexe Prévention Santé Réflexe Prévention Santé Bien utiliser votre contrat Réflexe Prévention Santé Prenez votre santé en main Des spécialistes vous accompagnent Vous bénéficiez d un programme diététique Ce service est un programme

Plus en détail

Guide OMS-UNICEF sur l élaboration d un plan pluriannuel complet de vaccination - PPAc

Guide OMS-UNICEF sur l élaboration d un plan pluriannuel complet de vaccination - PPAc WHO/IVB/14.01F Guide OMS-UNICEF sur l élaboration d un plan pluriannuel complet de vaccination - PPAc Mise à jour : Septembre 2013 DÉPARTEMENT VACCINATION, VACCINS ET PRODUITS BIOLOGIQUES Santé de la famille,

Plus en détail

Une forte dynamique des prescriptions de ces nouveaux anti-coagulants oraux

Une forte dynamique des prescriptions de ces nouveaux anti-coagulants oraux 27 novembre 2013 Nouveaux anti-coagulants oraux : une étude de l Assurance Maladie souligne la dynamique forte de ces nouveaux médicaments et la nécessité d une vigilance accrue dans leur utilisation Les

Plus en détail

Fiche d inscription saison 2014/2015

Fiche d inscription saison 2014/2015 Fiche d inscription saison 2014/2015 Cette fiche d inscription doit être remplie avec le plus grand soin. Ces donnés resteront confidentielles et à la seule fin de garantir la sécurité des personnes durant

Plus en détail

LE POINT TOX. N 7 - Juillet 2013. Bulletin du réseau de toxicovigilance de La Réunion L ÉVOLUTION TEMPORELLE DU NOMBRE D INTOXICATIONS

LE POINT TOX. N 7 - Juillet 2013. Bulletin du réseau de toxicovigilance de La Réunion L ÉVOLUTION TEMPORELLE DU NOMBRE D INTOXICATIONS LE POINT TOX Bulletin du réseau de toxicovigilance de La Réunion N - Juillet 213 Dans ce bulletin d information, nous vous présentons l évolution temporelle du nombre d intoxications à la Réunion recensées

Plus en détail

DES PÈLERINS SE RENDANT À LA MECQUE

DES PÈLERINS SE RENDANT À LA MECQUE DES PÈLERINS SE RENDANT À LA MECQUE Pour accomplir votre pèlerinage, vous devez acheter votre voyage auprès d un opérateur immatriculé au registre des opérateurs de voyages et de séjours tenu par Atout

Plus en détail

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Pré-Requis : Corpus Médical Faculté de Médecine de Grenoble Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Sécrétion acide et peptique de l estomac Motricité œsophagienne et gastrique

Plus en détail

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans)

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans) La drépanocytose Sikkelcelziekte (Frans) Qu est-ce que la drépanocytose? La drépanocytose est une maladie causée par un changement héréditaire du pigment rouge dans les globules rouges : l hémoglobine.

Plus en détail

Désignation/mise en place des points focaux nationaux RSI

Désignation/mise en place des points focaux nationaux RSI 1 GUIDE DES POINTS FOCAUX NATIONAUX RSI Désignation/mise en place des points focaux nationaux RSI 1. Introduction Le Règlement sanitaire international (2005) (RSI(2005)) définit un point focal national

Plus en détail

Restitution de l 'atelier 1 Protocoles thérapeutiques et aspects médicaux de la PTME

Restitution de l 'atelier 1 Protocoles thérapeutiques et aspects médicaux de la PTME Restitution de l 'atelier 1 Protocoles thérapeutiques et aspects médicaux de la PTME Modérateur : Dr Didier Koumavi Ekouevi INSERM U-897, Université Bordeaux Segalen, PACCI, Abidjan et Université de Lomé

Plus en détail

Programme de réhabilitation respiratoire

Programme de réhabilitation respiratoire Programme de réhabilitation respiratoire Dr Jean-Marc Perruchini Service de Réhabilitation R respiratoire, Clinique de Médecine Physique Les Rosiers 45, Bd Henri Bazin, 21002 DIJON Cedex Mle Carine Lopez

Plus en détail