Petit Poucet avec. Abdesamed Alban Antoine Assia Donovan Eddy Florine José Lucas Maël Mamadou Samira Simon Yacine

Transcription

1 1 Simon

2 Suivons les traces Petit Poucet avec Abdesamed Alban Antoine Assia Donovan Eddy Florine José Lucas Maël Mamadou Samira Simon Yacine du 2

3 Le Petit Poucet aux States 3

4 Il était une fois, une famille de sept enfants qui vivait à New-York. Le cadet avait une maladie très rare qui l empêchait de grandir au-delà d un mètre. Le père était ouvrier dans le bâtiment. Cette famille heureuse, avait l habitude de gâter ses enfants. Mais cette année leur prime de Noël n était pas suffisante. Ils ne purent payer ni les factures, ni la nourriture ni les cadeaux de Noël. La famille fut obligée de déménager dans un quartier pauvre, dans un petit appartement du Bronx. C était un quartier sombre aux murs colorés de tags et animé. Tout semblait tranquille. Des jeunes, au coin d une rue faisaient du hip hop. Dans une petite ruelle, des trafiquants louches et peu rassurants discutaient entre eux, en attendant les clients. 4

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6 Les parents qui ne s en sortaient pas financièrement discutèrent de leur situation. - Ces derniers temps, nous n avons plus assez d argent. Nous ne pouvons plus nous nourrir. Il faudrait abandonner les enfants, soupira le père. - Mais où veux-tu les abandonner? - A Central Park, répondit le père, ému. - Oui mais quand? - Le plus rapidement possible! s écria le père, agacé. - Demain? - Non, la semaine prochaine. Répondit le père sur un ton ironique. Le Petit Poucet qui n arrivait pas à dormir avait tout entendu. Il imagina un stratagème. Le garçon rassembla tous les tissus de sa chambre les noua ensemble pour faire une corde. Il sortit discrètement dans la nuit pour fixer un pot de peinture sur la boule d attelage du camion. Il y perça un petit trou. Il pensait ainsi pouvoir retrouver son chemin. 6

7 Lucas Le lendemain matin ils montèrent tous dans la voiture et partirent. Ils arrivèrent à Central Park, tous joyeux de la belle journée qui s annonçait. Les parents dirent aux enfants d aller aux toilettes le temps qu ils aillent chercher de l argent. Ils virent les enfants partir et prirent la voiture pour retourner chez eux. Les enfants revinrent au point de rendez-vous et comprirent que leurs 7

8 parents étaient partis sans eux. Les plus petits, qui n avaient pas pris conscience de la situation, se mirent à pleurer car ils voulaient aller jouer dans le parc. Le Petit Poucet les rassura et leur expliqua que leurs parents les avaient oubliés mais qu ils pourraient rentrer parce qu il avait mis un pot de peinture derrière la voiture. Ils se mirent à suivre les traces à pied jusqu à la maison. Le lendemain matin ils arrivèrent chez eux et frappèrent à la porte. - On est tellement content de vous revoir, dirent les enfants! - Nous aussi, répondirent les parents avec un sourire forcé. En fait, les parents étaient étonnés et contrariés de les revoir. Les enfants, morts de fatigue, allèrent se coucher sur leurs matelas garnis de plumes. Le Petit Poucet se leva pour aller boire et entendit ses parents discuter. Alors il se cacha vite sous la table de salon pour ne pas se faire prendre. - Demain à l aube nous nous séparerons de nos enfants dans un musée, s exclama la mère. - Pourquoi abandonner nos enfants encore une fois? 8

9 - Si on ne le fait pas, on ne pourra pas les nourrir. Ils devront apprendre à se débrouiller seuls. Comment avons-nous fait, à leur âge? répliqua sèchement son épouse. Mais le Petit Poucet avait entendu le plan de ses parents. Paniqué il alla réveiller tous ces frères et leur raconta tout ce qu il avait entendu. Il alla chercher un pot de peinture dans l atelier de son père mais il n y en avait plus. Ensemble ils mirent une astuce au point pour ne pas retomber dans le piège tendu par leurs parents. Alors il trouva une bobine de fil de nylon. Il attacha l extrémité du fil à la boule d attelage de la voiture et l autre extrémité à la poignée de la porte de garage. Le fil leur servirait à retrouver leur chemin du musée à chez eux. A l aube ils partirent au musée. A l arrivée, le Petit Poucet sortit de la voiture, la contourna, et s aperçut avec stupeur et désespoir que son fil de nylon avait cassé. - Maintenant comment allons-nous rentrer sans le fil qui aurait dû nous guider? murmura le Petit Poucet dans le dos de ses parents. - On n en sait rien, répondirent ses frères, inquiets. 9

10 Ils décidèrent de profiter de leur journée. Ils étaient fascinés par l immensité du bâtiment. Ils entrèrent donc au Muséum d Histoire Naturelle. Celui-ci est situé à côté de Central Park. A l intérieur, ils observèrent toutes sortes d animaux. La fermeture approchait; mais le père et la mère, très malins dirent : «Nous allons aux toilettes». Ils partirent immédiatement. La nuit tomba. Minuit sonna. Les enfants étaient seuls, enfermés dans le musée. Soudain ils entendirent un bruit C était un éléphant Saanda Mais un éléphant étrange. L animal faisait «Couic! Couic!». 10

11 A côté, un poussin criait comme un jaguar et une tortue rugissait comme un lion au ralenti. Saanda Puis, le Petit Poucet rencontra une baleine Bizarre, non? Assia qui parlait en rotant. La baleine dit : «Passez près du Park et prenez le tramway, qui vous conduira dans le Bronx» Les enfants suivirent les consignes de la baleine mais n arrivèrent jamais dans leur quartier. Ils s étaient sans doute trompés car le tramway les abandonna à son terminus dans le labyrinthe des rues de New York. 11

12 Ils étaient bel et bien perdus. Ils ne voyaient que des volets fermés. La ville dormait. Il était deux heures du matin. Eddy Soudain ils aperçurent une lumière dans une maison. Ils s approchèrent et sonnèrent à la porte. Un clown vint leur ouvrir. Les enfants envie de rire en disant : «Bonjour!» avaient 12

13 Donovan et Maël Ce personnage de cirque les fit entrer mais sa voix était grave et terrifiante. Les enfants n avaient pas le choix, ils entrèrent. Il ferma la porte à clé derrière eux mais il les accueillit chaleureusement : il leur donna à déguster des petits gâteaux. Puis il leur proposa de dormir au chaud chez lui. Il leur prépara des lits douillets. Tous se couchèrent. Mais le petit Poucet, prudent, montait la garde. A l aube, il entendit des sons inquiétants qui ressemblaient à des grincements. Le clown grinçait des dents ; il avait faim et parlait dans son sommeil : - Je vais arracher leur tête et les découper à la tronçonneuse!!! 13

14 Alors le Petit Poucet, repéra une armoire où ils pouvaient tous se cacher. Le disjoncteur était non loin de là. Il coupa la lumière et guida ses frères jusqu'à l armoire. Auparavant, il avait ouvert la porte d entrée car il voulait faire croire qu ils étaient sortis dans la rue. Quand le clown rétablit la lumière, il n y avait plus d enfants. Il partit à leur recherche et claqua la porte. A ce moment-là, discrètement, un des enfants jeta un œil à l extérieur de leur cachette. Personne! Alors ils sortirent de l armoire et explorèrent la maison du clown. Le Petit Poucet trouva un nez rouge magique sur la table. Il le prit et le mit dans sa poche parce qu il croyait que c était une pomme. Ils tombaient de fatigue et s endormirent. Un peu plus tard le clown revint et les aperçut en train de dormir. Il descendit à la cave chercher une hache pour pouvoir les tuer. Mais le Petit Poucet montait comme toujours la garde. Il eut juste le temps de réveiller ses frères et ils s échappèrent par la fenêtre ouverte. 14

15 Lorsque le clown s aperçut de leur disparition, il les poursuivit. Les enfants astucieux ramassèrent des cailloux puis montèrent sur l un des arbres. Ils attendirent que le clown approchât. Ils lui lancèrent leurs munitions en criant et le clown tomba. La police arriva et leur donna la prime fort élevée destinée à celui qui trouverait ce clown meurtrier. Ils rentrèrent chez eux avec le nez rouge et la prime. Les parents furent fort heureux de les revoir. Ils secouèrent le nez rouge et des liasses de billets apparurent. Avec cette somme, ils firent construire plusieurs maisons pour les louer et gagner de l argent tous les mois. Ils eurent de quoi vivre et de quoi acheter de nombreux cadeaux aux enfants jusqu à la fin de leurs jours. Ils vécurent une vie heureuse à New-York dans une maison plus agréable du quartier de Brooklyn, dans Caroll s Garden Area. 15

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17 Lucas Remerciements A Nicolas Scheid et à Patrick Le Mortellec, les musiciens qui nous ont aidés pour cette réalisation. Au Collège George Sand pour l impression des documents. Travaux réalisés sous la direction de mesdames Cartier, Delabie et Vandel, professeurs au Collège George Sand de Châtellerault Maël 17

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