Reconnaissance et traitement des zones à gypses de la région parisienne en vue de leur constructibilité. Marc BRISEBARRE
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- Emmanuel Nadeau
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1 Reconnaissance et traitement des zones à gypses de la région parisienne en vue de leur constructibilité Marc BRISEBARRE
2 Marc BRISEBARRE
3 Marc BRISEBARRE
4 OU LES GYPSES SE RENCONTRENT-ILS?
5 P Eocène Oligocène - 22 Ma MEULIERE DE MONTMORENCY CALCAIRE DE BRIE m maxi LUDIEN LUTETIEN MASSES ET MARNES DU GYPSE CALCAIRE DE SAINT OUEN SABLES DE BEAUCHAMP MARNES ET CAILLASSES CALCAIRE GROSSIER - 65 Ma CRAIE Marc BRISEBARRE
6 Marc BRISEBARRE
7 M de M Brie St Ouen Lutétien Zone d affleurement du gypse ludien Plate-forme du Lutétien Marc BRISEBARRE
8 Axe de la fosse de Saint-Denis (base du Lutétien : - 32 NGF : Marnes et Caillasses 36 m (dont gypse = 24 m) Masses et Marnes du gypse 35 m (dont gypse = 24 m) Axe de l anticlinal de Meudon (base du Lutétien : + 47 NGF Plate-forme du Lutétien 20 m (dont gypse = 4 m) 4 m (dont gypse = 3 m) Marc BRISEBARRE
9 PEUT-ON DATER LA DISSOLUTION?
10 Gypses ludiens Gypses antéludiens Plio- Quaternaire Epoque historique Bilan Mouvements épirogéniques et glacio-eustatisme ont abouti à une quasi disparition du gypse en rive droite Le gypse est soumis principalement à des circulations de versant, si bien que la karstification progresse peu Le karst est en grande partie fossile Baigné par des nappes qui ont connu des fluctuations importantes : : baisse globale lié aux activités humaines, d où intense karstification Depuis 1970 : tantôt stabilisation, tantôt remontée (pour retrouver les niveaux antérieurs), d où une karstification progressant moins Le karst a été très actif jusqu à une époque très récente Marc BRISEBARRE
11 QUELLES SONT LES ZONES A RISQUES?
12 Zones «officielles», identifiées sur les plans de zonage des PPR En dehors des zones «officielles», le géotechnicien est seul juge Marc BRISEBARRE
13 Marc BRISEBARRE
14 Marc BRISEBARRE
15 Marc BRISEBARRE
16 Marc BRISEBARRE
17 Marc BRISEBARRE
18 QUELLES SONT LES METHODES DE DETECTION DES POCHES DE DISSOLUTION?
19 Marc BRISEBARRE
20 42 m CPS Sables de Beauchamp Forage carotté + gamma-ray (rue de la Goutte d or, Paris 18è) Gypse albastroïde blanc laiteux avec inclusions marneuses Marnes et Caillasses Gypse albâtre blanc laiteux dur et résistant 64 m Marc BRISEBARRE
21 «FAUT-IL FAIRE QUELQUE CHOSE?»
22 Marc BRISEBARRE
23 Marc BRISEBARRE
24 «S IL FAUT FAIRE QUELQUE CHOSE, QUE FAIRE?»
25 o Ne rien faire aux poches de dissolution, mais modifier le mode de fondation prévu ou existant o Conforter par injection les poches de dissolution et ne pas modifier le mode de fondation prévu ou existant o Conforter par injection les poches de dissolution et modifier le mode de fondation prévu ou existant Marc BRISEBARRE
26 Le contexte 4 forages destructifs enregistrés de 50 m Dans chacun d eux, dans les Marnes et Caillasses, des anomalies (vides francs pluridécimétriques et/ou décompactions) d une hauteur cumulée maximale de 3 à 4 m avec un recouvrement minimal de 30 m La solution retenue Aucune injection mais fondation par radier avec condition de fontis de 1.50 m Marc BRISEBARRE
27 3000 m 2 au sol + cours Le contexte : En partie sur d anciennes carrières à ciel ouvert de gypse (ludien) En profondeur, du gypse antéludien karstifié (vides, décompactions) dans le Calcaire de Saint- Ouen (entre 12 et 30 m de profondeur) et les Marnes et Caillasses (entre 40 et 65 m) La solution retenue 176 forages d injection Volume moyen par forage Gravitaire 21 m 3 Clavage 2 m 3 Traitement 17 m 3 Marc BRISEBARRE
28 Construction d un pavillon à Bagnolet (93) Contexte : présence de vides de dissolution d épaisseur métrique à pluridécimétrique vers 20 m dans les Masses et Marnes du gypse Solution retenue : Injection gravitaire dans 3 forages (12,5 m m m 3 ) Fondation par radier Marc BRISEBARRE
29 CONCLUSION o Diagnostic technique Les méthodes de reconnaissance sont trop rudimentaires o Culture du risque Le géotechnicien est incité à tendre vers le risque zéro surcoûts pour le maître d ouvrage Marc BRISEBARRE
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