Urgences en Soins Palliatifs. SCHIRMECK, 26 mai 2010 Dr Béatrice LANNOYE, Dr Richard SCHWALD

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1 Urgences en Soins Palliatifs SCHIRMECK, 26 mai 2010 Dr Béatrice LANNOYE, Dr Richard SCHWALD 1

2 Sommaire 1. Réflexions sur les urgences en soins palliatifs 2. Aspects pratiques: trousse d urgence 3. Aspects pratiques: voies d administration 4. Astreinte téléphonique du Réseau ASPAN 2

3 1. Réflexions sur les urgences en soins palliatifs Urgences ou situations extrêmes? Les questions au moment de l urgence Anticipation Prescriptions anticipées Directives anticipées Personne de confiance Signalement de patient remarquable 3

4 Urgence ou situation extrême? Le sens de l urgence en fin de vie Entre acharnement et abstention : y a-t-il une voie entre les projets «héroïques» et le «laisser mourir»? Urgence médicale, urgence ressentie, urgence psychosociale? Au-delà des critères cliniques, l urgence met en évidence la fragilité du maintien à domicile Perte de chance et remise en question du projet «Et s il y avait encore quelque chose à faire?» L exacerbation des divergences de projet 4

5 Les questions au moment de l urgence «éviter les hospitalisations non souhaitées» L hospitalisation est-elle nécessaire, souhaitée, acceptée? Y a-t-il une cause curable? S agit-il d un épisode aigu éventuellement réversible? Jusqu où peut-on aller à domicile? Quels sont les objectifs réalistes et proportionnés du traitement? Tenir compte de la gravité des symptômes, du stade de la maladie Essayer de soulager en tenant compte des souhaits de la personne Évaluer l'impact du traitement sur le confort Se questionner sur le bénéfice attendu pour le patient. 5

6 Anticipation Un travail en équipe multidisciplinaire pour une cohérence des objectifs et des décisions Le principe: Prendre une décision cohérente avec les souhaits du patient Identifier les situations à risque Préparer le patient, l entourage et les soignants à reconnaître les signes avant-coureurs d éventuelles complications Permettre un soulagement rapide, éventuellement par un autre que le médecin traitant (IDE, médecin de garde) Modalités: Prescriptions anticipées personnalisées Directives anticipées Personne de confiance Signalement 6

7 Les prescriptions anticipées personnalisées Domaine d application La douleur et les autres symptômes pénibles Les situations de détresse Les conditions Acceptées et comprises par l équipe (pas de danger, pas de mise en difficulté de l infirmière) Personnalisées, explicites et précises (ordonnance nominative) Révisables selon l évolution Notées dans le dossier Limites Attitude «moyenne», ne devant pas remplacer la réflexion Confrontation à la situation effective Aspect médico-légal: différence avec prescription téléphonique 7

8 Les directives anticipées Loi du 22 avril 2005 sur les droits des malades et fin de vie Art.5, Art. L du CSP Art.7, Art. L du CSP Toute personne majeure peut rédiger des directives anticipées pour le cas où elle serait un jour hors d'état d'exprimer sa volonté. Ces directives anticipées indiquent les souhaits de la personne relatifs à sa fin de vie concernant les conditions de la limitation ou l'arrêt de traitement. Elles sont révocables à tout moment. A condition qu'elles aient été établies moins de trois ans avant l'état d'inconscience de la personne, le médecin en tient compte pour toute décision d'investigation, d'intervention ou de traitement la concernant. Un décret en Conseil d'état définit les conditions de validité, de confidentialité et de conservation des directives anticipées. Le décret du 6 février 2006 relatif aux directives anticipées Les Art. R à en précisent les modalités, la validité, la conservation. Les limites Champ d application: ces directives reproduisent ni plus ni moins des garanties juridiques existantes et, par conséquent, exigibles sans elles Ambivalence et fragilité des directives anticipées à l épreuve de la réalité 8

9 La personne de confiance Loi du 4 mars 2002 (art. L du CSP). Loi du 22 avril 2005 sur les droits des malades et fin de vie Art.5, Art. L du CSP Art.8, Art. L du CSP Lorsqu'une personne, en phase avancée ou terminale d'une affection grave et incurable, quelle qu'en soit la cause et hors d'état d'exprimer sa volonté, a désigné une personne de confiance en application de l'article L , l'avis de cette dernière, sauf urgence ou impossibilité, prévaut sur tout autre avis non médical, à l'exclusion des directives anticipées, dans les décisions d'investigation, d'intervention ou de traitement prises par le médecin. (Art.9, Art. L du CSP) Les difficultés d application: désignation, implication, compétence? 9

10 Signalement de patient remarquable Le principe: Attirer l attention et orienter l intervention des urgentistes auprès de patients en situation clinique particulière, ou ayant fait part de directives anticipées Les modalités: Pour quelles situations faire un signalement? Sous quelle forme? Appel téléphonique Courrier Comment sont traités les signalements par le SAMU? Un «rappel» au moment d une urgence est-il pertinent? Le signalement par le réseau implique-t-il un appel du SAMU au médecin d astreinte lors d un appel urgent (évolution de la situation ou des directives?) 10

11 2. Aspects pratiques: trousse d urgence 11

12 Trousse d urgence Généralités : Dans le cadre de l urgence, le médecin peut être amené à faire face à des situations spécifiques ou à mettre en œuvre des prescriptions anticipées. Objectif : Disposer immédiatement de médicaments ou de matériels nécessaires dans un contexte d'urgence et adaptés à la situation palliative du patient. Disposer de protocoles d utilisation de médicaments non usuels en médecine générale. 12

13 Trousse d urgence (tableau récapitulatif) PATHOLOGIE DCI Spécialité Présentation Voie d'administration INDICATION IV IM SC OS Autre ANTALGIQUES Chlorhydrate de Morphine MORPHINE amp. inj. 10 mg/ml IV SC ANTALGIQUES Chlorhydrate de Morphine MORPHINE amp. inj. 50 mg/5ml IV SC ANTALGIQUES Néfopam ACUPAN amp. inj. 20 mg/2 ml IV IM SC OS ANTALGIQUES Paracétamol PARALYOC Lyoc 500 mg SL ANTALGIQUES Paracétamol DOLIPRANE Suppositoire 1000 mg rect ANTIBIOTHERAPIE Ceftriaxone sans Lidocaïne ROCEPHINE Pdre p sol inj. 1g/10 ml IV IM SC ANTIDOTES Flumazénil ANEXATE amp. inj. 1 mg/10 ml IVL ANTIDOTES Naloxone NARCAN amp. inj. 0,4 mg/1 ml IVL IM SC ANTISECRETOIRES Butylbromure de Scopolamine SCOBUREN amp. inj. 20 mg/1 ml IV IM SC ANTISECRETOIRES Bromhydrate de Scopolamine SCOPOLAMINE amp. inj. 0,5 mg/2ml SC CORTICOÏDES ET AINS Méthylprednisolone SOLUMEDROL flacon inj. 120 mg IV SC CORTICOÏDES ET AINS Kétoprofène PROFENID amp. inj. 100 mg/2 ml IM SC HEMORRAGIES Acide tranexamique EXACYL amp. inj. 0,5 g/5 ml IV Local HEMORRAGIES Éponge de gélatine résorbable stérile BLOXANG Pansement hémostatique local NEURO-PSY Midazolam HYPNOVEL amp. inj. 5 mg/1ml IV SC NEURO-PSY Midazolam HYPNOVEL amp. inj. 5 mg/5ml IV SC NEURO-PSY Clonazépam RIVOTRIL amp. inj. 1mg/1ml IVL IM SC NEURO-PSY Diazépam VALIUM amp. inj. 10 mg/2 ml IVL IM SC NEURO-PSY Lévomépromazine NOZINAN amp. inj. 25 mg/1ml (IV) IM SC NEURO-PSY Halopéridol HALDOL amp. inj. 5 mg/ml IV IM SC NEURO-PSY Halopéridol HALDOL gttes buv. 2mg/ml OS NEURO-PSY Alprazolam XANAX comprimés 0,50 mg OS, SL S. DIGESTIFS Métoclopramide PRIMPERAN amp. inj. 10 mg/2ml IV IM SC S. DIGESTIFS Hydrogénophosphate de Na NORMACOL Lavement rect S. RESPIRATOIRES Furosémide LASILIX amp. inj. 20 mg/2 ml IV IM SC OS S. RESPIRATOIRES Terbutaline BRICANYL amp. Inj. 0,5mg/1ml SC NB: en bleu, exemple de trousse «minimale» 13

14 Trousse d urgence: douleur DCI Spécialité Voies d'administration Présentations IV IM SC OS AUTRE Posologie REMARQUES PARACETAMOL DAFALGAN, DOLIPRANE Suppo 1 g x 4g/24h Aussi efficace que la voie IV PARALYOC Lyoc 500 mg x 4g/24h Utile en cas de troubles de déglutition PERFALGAN 1 g x 4g/24h Disponible à domicile en HAD KETOPROFENE PROFENID amp. inj. 100 mg/2 ml x x Peut être administré en SC en Miniflac METHYLPREDNISOLONE SOLUMEDROL Fl. inj. 120 mg x x peut être administré en SC en Miniflac NEFOPAM ACUPAN amp. inj. 20 mg/2 ml x x x x 1 amp/4 h - Non dépresseur respiratoire - Peut être associé à la morphine - Peut être administré sur un sucre MORPHINE Chlorhydrate MORPHINE amp. inj. 10mg/1 ml x x - 10 mg SC pour un patient naïf de morphine - 1/2 dose si sujet âgé ou insuffisant rénal - Chez patient déjà sous morphine: valeur de l'interdose =1/10 de la dose journalière ORAMORPH Dose buvable 10,30, 100 mg/5 ml x Sol. Buvable 20 mg/1 ml x 8 gouttes = 0,5 ml = 10 mg ACTISKENAN Gélule 10 mg x 14

15 Trousse d urgence: troubles respiratoires DCI Spécialité Voies d'administration Présentations IV IM SC OS AUTRE Posologie SCOPOLAMINE bromhydrate SCOPOLAMINE amp. inj. 0,5 mg/2 ml x x x SL - 0,25 à 0,50 mg (½ à 1 ampoule) en SC par 8h - 1 à 3 amp /24h au PSE REMARQUES - Voie orale ou sublinguale (même posologie que voie injectable) - Peut être mélangée à la morphine dans la même seringue lors d'un traitement par voie SC en continu ATROPINE ATROPINE Amp. inj. 0,25 mg/1ml Amp. inj. 0,50 mg/1ml Amp. inj. 1 mg/ml x x x x 0,25 à 1 mg /6h (max 2 mg/24h) Effet central stimulant avec risque d'agitation et de délire: non donnée en première intention, mais possible en l absence de Scopolamine. TERBUTALINE BRICANYL Amp. inj. 0,5mg/1ml x 0,5 mg à répéter si METHYLPREDNISOLONE SOLUMEDROL Fl. inj. 120 mg x x peut être administré en SC en Miniflac 15

16 Trousse d urgence: troubles digestifs DCI Spécialité Voies d'administration Présentations IV IM SC OS AUTRE Posologie REMARQUES SCOPOLAMINE butylbromure SCOBUREN Amp. inj. 20 mg/1ml x x x - 20 à 40 mg/ 4 à 8 h - 60 à 120 mg/24h - max: 300 mg/j) - Effets antisécrétoire, antiémétique et antispasmodique: occlusion intestinale, spasmes, diarrhées, vomissements par stimulation vestibulaire (ORL, HTIC), hypersécrétions salivaires et bronchiques. - Ne passe pas la barrière hémato METOCLOPRAMIDE PRIMPERAN Comprimé 10 mg x Sol. Buv. 0,1% (1 c. à café=5 mg) x Suppositoire 10 mg 20 mg x Amp. Inj. 10 mg/2 ml x x x HALOPERIDOL HALDOL Comprimé 1mg - 5 mg x 2 mg, 6 à 8 fois/24h Gou es 2 mg/ml: 10 gts =1mg x Amp. inj. 5 mg/1 ml x x x 5 mg, 2 à 3 fois /24h IM ou IV en perfusion (Miniflac) CHLORPROMAZINE LARGACTIL Comprimé mg x 25 à 300 mg/24h Sol. Buv. 4 % : 1 ml = 40 gts= 40 mg x Am. inj. 25mg/5ml x x x - 25 à 50 mg, 3 fois/24h - max: 150 mg /24h. IM ou IV en perfusion (Miniflac) 16

17 Trousse d urgence: troubles neuropsychiques DCI Spécialité Voies d'administration Présentations IV IM SC OS AUTRE Posologie REMARQUES HALOPERIDOL HALDOL Comprimé 1mg - 5 mg 2 mg, 6 à 8 fois/24h x Gouttes 2 mg/ml: 10 gts = 1mg Amp. inj. 5 mg/1 ml x x x 5 mg, 1 à 4 fois /24h - Agitation et/ou agressivité - IM ou IV en perfusion (Miniflac) LEVOMEPROMAZINE NOZINAN Comprimé sécable 25 mg mg 25 à 200 mg/24h x Sol. Buv. 4 % : 1 ml = 40 gts = 40 mg max: 400 mg/24h Amp. inj. 25mg/1 ml (x) x x 25 à 200 mg /24h CHLORPROMAZINE LARGACTIL Comprimé mg 25 à 300 mg/24h x Sol. Buv. 4 % : 1 ml = 40 gts= 40 mg Amp. inj. 25mg/5ml x x x 25 à 50 mg, 3 fois/24h IM ou IV en perfusion (Miniflac) max: 150 mg /24h. MEPROBAMATE EQUANIL Comprimé 250 mg mg x 250 à 1600 mg /24h Amp. inj. 400 mg x 250 à 1600 mg /24h CYAMEMAZINE TERCIAN Comprimé sécable 25 mg mg 50 à 300 mg/24h x Sol. Buv. 4 % : 1 ml = 40 gts= 40 mg max: 600 mg/24h Amp. inj. 50 mg/5 ml x x 25 à 200 mg/24h LOXAPINE LOXAPAC Comprimé 25 mg -50 mg -100 mg 75 à 200 mg/24h x Sol. Buv. 25 mg/ml : 1 gtte = 1 mg max: 600 mg/24h Amp. inj. 50 mg/2 ml x x 50 à 300 mg/24h réservé aux hôpitaux TIAPRIDE TIAPRIDAL Comprimé sécable 100 mg 200 à 300 mg/24h x Sol. Buv. 5 mg/goutte Amp. inj. 100 mg/2ml x x x DT et pré DT : 400 à 1200 mg/24h. (Injections toutes les 4 à 6 heures) CLONAZEPAM RIVOTRIL Comprimé quadri sécable 2 mg Sol. Buv. 2,5 mg/ml (10 gts = 1 mg) Solution injectable 1 mg/1 ml x x x (x) - Crise comitiale/état de mal convulsif: 1 mg IVL ou Miniflac - Prévention des crises: 1 mg/24 h au PSE Effet en IV immédiat et durant jusqu'à 3 h Renouvelable 4 à 6 fois/24 h Ou relais par ¼ à ½ ml en IM ou SC MIDAZOLAM HYPNOVEL Amp.inj. 5mg/1ml Amp. inj. 5mg/5 ml x x rect - Sédation: par titration - Anxiolyse: 2,5 à 5 mg par unité de prise ou 0,4 à 0,8 mg /h en SC ou IV 0,1 mg/kg en voie intrarectale HYDROXIZINE ATARAX Comprimé sécable 25 mg-100 mg 50 à 100 mg/24h x Sirop 2 mg/ml max: 300 mg/24h Amp. inj. 100 mg/2ml x x x 100 à 300 mg/24h IM de préférence IVL en miniflac (100 ml NaCl) ALPRAZOLAM XANAX comprimé 0,25 mg 0,50 mg x max 4 mg/24h Intérêt de la demi-vie courte Indication dans le pré DT et le DT 17

18 Trousse d urgence : Antidotes DCI Spécialité NALOXONE NARCAN Voies d'administration Posologie Présentations IV IM SC OS AUTRE REMARQUES Amp. inj. 0,4 mg/1ml x x Titration - SURDOSAGE EN MORPHINE: - Diluer l ampoule dans 9 ml de NaCl 0,9% (Soit une concentration de 0,04 mg/ml) - Injecter en IVL 1 ml (0,04 mg) par minute jusqu à obtention d une ventilation efficace (FR au moins égale à 10/minute) - En l absence de voie veineuse, 1/2 amp. (0,2 mg) SC à renouveler si besoin FLUMAZENIL ANEXATE Amp. inj. 0,5 mg/5 ml (Amp. inj. 1 mg/10 ml) x Titration - SURDOSAGE EN HYPNOVEL: - Injection IVL (15 secondes) 0,2 mg (2 ml) - si inefficacité au bout d 1 mn: injecter 0,1 mg (1 ml) toutes les mn si besoin, sans dépasser 2 mg (2 amp.) au total. 18

19 3. Aspects pratiques: Voies d administration 19

20 Avantages : Utilisation de la voie SC Pose et surveillance simple Diminution du risque infectieux Pas de risque thromboembolique Moins traumatisante que le voie IV et préservation du capital veineux. Limites de la méthode : Volume perfusable maximum de 1 litre/24 heures par site (mais 2 sites sont possibles) Moins de médicaments et solutés utilisables Mauvaise absorption en état de choc ou d'œdème généralisé. 20

21 Sites d'injections La voie SC : technique Le même point d injection peut être utilisé pendant 5 à 7 jours en l absence de réaction locale Par ordre de préférence : Région sous-claviculaire, à 3 travers de doigt au dessous du milieu de la clavicule (aiguille orientée vers l'appendice xyphoïde) Région latéro- abdominale (en dehors de la zone péri-ombilicale) s il n y a pas d ascite Face antéro-externe des cuisses Débit de perfusion: Il peut varier de 40 à 80 ml/heure sur 24 heures ou 70 à 100 ml/heure en 12 h la nuit 500 ml peuvent être perfusés en 4 à 8 heures ou en bolus en 1 heure Volume maximal: 1 litre par 24 heures pour assurer une bonne diffusion L'utilisation de 2 sites simultanément permet de perfuser 2 litres sur 24h On peut également perfuser 1 litre (2 x 500 ml) sur 2 sites sur 8 heures la nuit Pour les médicaments, on peut utiliser l'injection directe ou diluer le produit dans 50 ml de soluté à passer en 10 minutes 21

22 Solutés et nutriments utilisables par voie SC Glucosé 5 % Utilisation de G5% possible en association avec au moins 1/3 de NaCl 0,9%. La réhydratation par G5% seul est déconseillée (risque d œdème ou de choc) Ajout possible de 2 à 4 g de NaCl/l Éviter le KCl sauf si hypokaliémie : possible à une concentration maximale de 30 mmol/litre) Chlorure de sodium 0,9% 1l/24h maximum par site (2 sites possibles) Osmotan G5%, Bionolyte G5 Comporte 4 g Na et 2 g K, mais peut être utilisé en surveillant la tolérance Clinimix N9G15E (1000 ml/24h) Utilisation possible (hors AMM) sur une courte durée Totamine Acides Aminés + Électrolytes : Administration possible si l'osmolarité ne dépasse pas 700 mosm/l 22

23 Médicaments utilisables en perfusion SC continue (1) Médicaments utilisables en perfusion SC continue Indications DCI Spécialités Notes Antalgiques Néfopam Acupan Tramadol Contramal Kétamine Ketalar Morphine Morphine Nalbuphine Nubain Oxycontin Oxynorm Buprénorphine Temgésic Tramadol Topalgic AINS et Corticoïdes Méthylprednisolone Solumédrol Jus qu à 80 mg de Sol umédrol di lué da ns 2 ml de s érum phys i ol ogique, en admi ni stra ti on SC en 2 si tes différents. Pour éviter la douleur, ava nt de prél ever l e Sol umédrol, prél ever dans l a s eringue 2 ml de Xyl oca ïne 0,5, puis les rejeter (l a s eri ngue res te i mprégnée d une qua ntité s uffi s ante pour a tténuer la doul eur Diclofénac Voltarène Neuroleptiques Phénobarbital Gardénal Halopéridol Haldol à di luer s eul ement a vec du gl ucosé à 5 %, ris que de précipitation avec Na Cl 0,9% Midazolam Hypnovel Chlorpromazine Largactil Amitriptyline Laroxyl Levomepromazine Nozinan Clonazépam Rivotril Midazolam Versed 23

24 Médicaments utilisables en perfusion SC continue (2) Médicaments utilisables en perfusion SC continue Indications DCI Spécialités Notes Antidotes Naloxone Nalone Naloxone Narcan Anti-acides Ranitidine Azantac Ranitidine Raniplex Anti-émétiques Granisétron Kytril Alisapride Plitican Metoclopramide Primpéran Ondansétron Zophren Diphosphonates Pamidronate Aredia Clodronate Clastoban Clodronate Lytos Divers Glucosé 5 % Utilisation de G5% pos sible en association avec au moins 1/3 de NaCl 0,9%. La réhydratation par G5% seul est déconsei llée en raison du ri sque d œdème ou de choc. Ajout poss ibl e de 2 à 4 g de NaCl/l Eviter le KCl s auf si hypokali émie : possible à une concentration maximale de 30 mmol/litre) Flunitrazépam Narcozep Glucosé 5 % + Na et K Osmotan G5 Comporte 4g Na et 2 g K, utili sable en surveillant la tolérance Bionolyte G5 Néostigmine Prostigmine Octréotide Sandostatine Scopolamine butylbromure Scoburen Scopolamine Chlorhydrate Scopolamine Acides Aminés + Electrolytes Totamine Administration possible s i l 'osmolarité de dépas se pas mos m/l

25 Médicaments utilisables en SC discontinu (1) Médicaments utilisables en injection SC discontinue (liste non exhaustive) Indications DCI Spécialités Notes Antalgiques Néfopam Acupan Tramadol Contramal Kétamine Ketalar Morphine Morphine Nalbuphine Nubain Paracétamol Perfalgan Absence d'études. Expériences réa lisées s ans problème si Tramadol Topalgic AINS et Corticoïdes Dexaméthasone Dexaméthasone Kétoprofène Profénid Méthylprednisolone Solumédrol Diclofénac Voltarène Neuroleptiques Hydroxyzine Atarax Acide valproïque Dépakine Dropéridol Droleptan Phénobarbital Gardénal Halopéridol Haldol Midazolam Hypnovel Chlorpromazine Largactil Loxapine Loxapac Levomepromazine Nozinan Clonazépam Rivotril Citalopram Séropram Cyamémazine Tercian Tiapride Tiapridal Clorazépate Tranxène Midazolam Versed Diazepam Valium pa ss age en 1h30 a u moins 25

26 Médicaments utilisables en SC discontinu (2) Médicaments utilisables en injection SC discontinue (liste non exhaustive) Indications DCI Spécialités Notes Antibiotiques Amikacine Amiklin Ampicilline Clamoxyl Ceftazidime Fortum Pénicilline Pénicilline Ceftriaxone Rocéphine 1 g de ceftria xone (dans 50 ml G 5%) i njecté en 10 mi nutes. efficacité superposable à celle de la voie IV ou 2 g da ns 5 ml de Xyloca ïne 1% Teicoplanine Targocid Nebcine Tobramycine Antidotes Naloxone Nalone Naloxone Narcan Flumazénil Anexate Anti-acides Ranitidine Azantac dans 50 ml NaCl 0,9%, en 30 minutes Oméprazole Mopral Ranitidine Raniplex Anti-émétiques Granisétron Kytril Metoclopramide Primpéran Ondansétron Zophren Calcitonine Calcitonine de saumon Cadens Calcitonine de saumon Calcitonine Calcitonine de saumon Calsyn Calcitonine humaine de synthèse Cibacalcine Diphosphonates Pamidronate Aredia Clodronate Clastoban Clodronate Lytos Divers Atropine Atropine Ipratropium bromure Atrovent Terbutaline Bricanyl Glucagon Glucagen Furosémide Lasilix Flunitrazépam Narcozep Dexchlorphéniramine Polaramine Néostigmine Prostigmine Octréotide Sandostatine Scopolamine butylbromure Scoburen Scopolamine Chlorhydrate Scopolamine Phloroglucinol Spasfon 26

27 Association de médicaments par voie SC Associations compatibles en SC Morphine + Scopolamine + Haldol Morphine + Scopolamine + Hypnovel Morphine + Scopolamine + Rivotril Haldol + Hypnovel + Rivotril + Sandostatine Haldol + Hypnovel + Scoburen Autres médicaments pouvant être associés aux précédents (sans dépasser 3 médicaments) Primpéran, Prostigmine, Tranxène, Nozinan Incompatibilités physico chimiques Haldol et/ou Nozinan avec Solumédrol dans un petit volume Méthylprednisolone (Solumédrol ) avec Chlorpromazine (Largactil ) Diazépam (Valium ) avec Nalbuphine (Nubain ) Les corticoïdes injectables ne doivent pas être mélangés avec morphine (risque de précipitation) 27

28 4. Astreinte téléphonique du Réseau ASPAN 28

29 L astreinte proposée par ASPAN Le principe: éviter les hospitalisations non souhaitées en soutenant directement les malades et leurs proches ou les professionnels de santé appelés à intervenir en urgence Astreinte téléphonique: En semaine de 18h à 8h Samedi, dimanche et jours fériés Médecins réalisant l astreinte: Médecins volontaires des EMSP et des USP des territoires de santé 1 et 2 Patients concernés: Patients inclus dans le réseau ASPAN et répondant à des critères définis par les EMSP (voir annexe) Les modalités pratiques: Création et mise à jour du dossier informatisé Accès au dossier du patient 29

30 L inclusion des patients Modalités d inclusion: Visite d évaluation initiale réalisée par une EMSP Mise en place d un projet médico-psycho-social tenant compte de la demande et des ressources (faisabilité) Récolte des données pertinentes pour créer le dossier médical Formalisation de l accord du patient et des professionnels par la signature de documents d adhésion Information du patient: (document d information en annexe) Information du patient : modalités d interventions de l EMSP et du réseau, avantages et limites. Remise des documents institutionnels Consignes d appel: Avant de composer le N d astreinte du réseau, faites toujours appel en premier à votre médecin traitant ou éventuellement à votre infirmière. En l absence de votre médecin traitant : si vous êtes en HAD (Hospitalisation à Domicile) : appelez l infirmière coordinatrice de l HAD. Si vous n êtes pas en HAD, appelez le médecin d astreinte du réseau 30

31 Médecin SP Astreinte Fonctionnement de l astreinte Connexion Internet Dossier sur serveur Médecin traitant Médecin de garde SOS médecins IDE libérale IDE HAD 31

32 Bibliographie AFSSAPS : Soins palliatifs : spécificité d utilisation des médicaments courants hors antalgiquesrecommandations, 24/10/2002 ANAES (Agence Nationale d'accréditation et d'évaluation en Santé) Modalités de prise en charge de l'adulte nécessitant des Soins Palliatifs, décembre 2002:18-19 ; Hardy E., Renault M., Les troubles neuropsychiatriques, In D. Jacquemin, Manuel de soins palliatifs. Ed. Dunod 2001 : Lamau Marie Louise, Manuel de Soins Palliatifs, Paris, Doin, Lassaunière J.M. Le guide pratique de soins palliatifs, tome 1 : Aspects médicaux, édition John Libbey, 2001: Laval G., Sang B., Villard M.L., Les principales thérapeutiques médicamenteuses en soins palliatifs chez l adulte et la personne âgée, édition Sauramps Médical, 2004 : Perrier Michel, Fondras Jean Claude, soins palliatifs, collection conduites, Paris, Doin, Regnard Claud F.B., Tempest Sue, Salamagne Michèle-H., Mignot Hervé, Cancers avancés, problèmes rencontrés et stratégies thérapeutiques, Paris, Arnette, Réseau de Cancérologie de l Arc Alpin, Recueil de pratique professionnelle en soins palliatifs, Grenoble, mars Reich M., la confusion en soins palliatifs, 2ème journée d actualité en soins palliatifs octobre 2003 Lille Ed. interne. Reich M., Lassaunière J-M. Prise en charge de la confusion mentale ("delirium") en soins palliatifs : l'exemple du cancer. Médecine Palliative 2003 ; 2: Twycross R., Prévention de tous les troubles des mourants, Rev. Prat. 1986, 36 (9) : Villard M.L., Bergé S., Cornier P., Recueil de pratique professionnelle en soins palliatifs, Réseau de Cancérologie de l Arc alpin, Version 2, mars 2006 :

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