BIOLOGIE CELLULAIRE PARTIE II : PEAU ET HISTOLOGIE CHAPITRE I : LA PEAU I FONCTIONS ESSENTIELLES II STRUCTURE A] LE DERME B] L ÉPIDERME C] LES POILS

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "BIOLOGIE CELLULAIRE PARTIE II : PEAU ET HISTOLOGIE CHAPITRE I : LA PEAU I FONCTIONS ESSENTIELLES II STRUCTURE A] LE DERME B] L ÉPIDERME C] LES POILS"

Transcription

1 BIOLOGIE CELLULAIRE PARTIE II : PEAU ET HISTOLOGIE CHAPITRE I : LA PEAU La peau est un tissu (8% masse corporelle, 1.5 à 2 m², 3 à 5 µg, 1 à 4 mm, cellules) en trois couches : Epiderme : couche superficielle protégeant des influences extérieures Derme : couche avec vaisseaux sanguins et cellules responsables de la défense immunitaire, les organes sensoriels et les nerfs Hypoderme : couche constituée de cellules stockant eau et de lipides procurant à la peau son élasticité. I FONCTIONS ESSENTIELLES La peau est d abord un organe de protection. Elle joue un rôle contre les UV mais également les agressions mécaniques, chimiques ou thermiques. Elle protège également des micro-organismes, et, de part son caractère relativement imperméable, protège de la déshydratation. Egalement, la peau est le moteur de la sensation, avec sa place d organe sensoriel le plus étendu de l organisme. Il contient de nombreux récepteurs pour le toucher, la pression, la douleur et même la température. Mais chez l homme surtout, la peau est le principal organe de la thermorégulation. Le corps est protégé de la déperdition calorique par les cheveux, les poils, et le tissu adipeux. La perte de chaleur est facilitée par l évaporation de la sueur et régulée par les vaisseaux. Enfin, le tissu sous-cutané est une réserve importante d énergie principalement sous forme de triglycérides. C est dans la peau qu ont lieu beaucoup de fonctions métaboliques comme la synthèse de vitamine D dans l épiderme. II STRUCTURE A] LE DERME D origine mésodermique, cette couche est constituée de couches de collagène et d élastine. Il y a ensuite une lame basale, de même origine. On y retrouve également des glandes (sébacées, sudoripares) et les muscles arrecteurs du poil. B] L ÉPIDERME D origine ectodermique, il est composé de 4 couches : o Au-delà de la lame basale qui forme les papilles dermiques, siège la couche basale, première couche de l épiderme, ordinaire. o Au dessus, on retrouve la couche épineuse, cellules produisant de la cytokératine reliée par la suite par ponts disulfures pour donner de la kératine. Ces cellules, plus on avance, plus elles sont gorgées en kératine, perdant leurs noyaux, mais tenant en place à l aide des desmosomes. o Suit la couche granuleuse, ou les cellules, ayant perdu ces desmosomes, se tassent en gros amas cellulaires granuleux. o Puis la couche cornée ou les cellules sont mortes, et ne sont plus que des blocs de kératine. C] LES POILS Par Krys3000 (Groupe «The Trust» - Page 1

2 Se sont des structures de types phanères, prenant source par des papilles dermiques, et dont la lame basale porte le nom de membrane vitrée. Celle-ci est le seul élément du derme à être d origine ectodermique. Le poil est également un assemblage de couches : - Medulla, couche intérieure - Cortex, couche extérieure - Cuticule recouvrant le tout - Gaine épithéliale (interne puis externe) - Sac de tissu conjonctif CHAPITRE II : LES JONCTIONS CELLULAIRES Avec la 3 ème genèse, conduisant à l apparition de la pluricellularité, on est arrivé à la spécialisation des cellules. Celles-ci sont reliées par une matrice extracellulaire, qui agira également en temps que réservoir pour facteurs de croissance et hormones. Pour fonctionner, les organismes doivent alors avoir une organisation précise des cellules, et des communications entre-elles. Cette communication se fonde sur l identification et l adhésion entre deux cellules homologues. I TYPES DE JONCTIONS Une jonction est composée d un ligand externe et d un composant cytosolique, reliés par une protéine donc transmembranaire avec l aide de molécules de liaison (pour la spécificité notamment). Il existe différents types de jonctions : Les jonctions serrées : Ces jonctions scellent les cellules voisines entre elles, et ne laissent aucun espace intermembranaire, faisant joint pour empêcher l échange de matériel. Ces jonctions forment une ceinture autour de la bordure d un organe ou d une cavité (intestin, vessie) afin d empêcher les fuites de fluides. On les retrouve aussi en «murs» de vaisseaux sanguins. Ces jonctions sont formées de claudines et d occludines. Les jonctions intermédiaires ou adhérentes réunissent les microfilaments d actine de deux cellules. Les faisceaux de filaments, qu on appelle «Terminal Web», communiquent donc en formant une jonction, constituée d une protéine en 3 domaines (le premier est cytosolique et attaché à l actine, le deuxième est transmembranaire, et le 3 ème intercellulaire, relié en dimère pour attacher les cellules l une à l autre) : c est la cadhérine. Ces molécules s associent en tête à tête, mais seulement si elles sont dans l état rigide. Pour cela, elle s associe à du calcium et se rigidifie. Il faut que les 5 domaines de liaison au calcium soient occupés pour qu elle puisse se dimériser par interdigitation (comme une fermeture éclair) en faisant des liaisons de 30 nm. Les cadhérines se trouvent en plusieurs types : - E-cadhérine (cellule épithéliale) - P-cadhérine (cellule du placenta ou épidermique) - N-cadhérine (neurone, muscle) - VE-cadhérine (cellule vasculaire endothéliale) Les différences entre les cadhérines vont jouer un rôle lorsque les tissus s organisent. Elles sont attachées à l actine par des caténines α et β. Ces jonctions sont souvent présentent en ceintures également, près des surfaces apicales des cellules. Relâcher ces jonctions permet parfois d éviter les AVC. Les desmosomes sont quelques part similaires, car fonctionnent aussi à la cadhérine, mais elles relient les filaments intermédiaires. Ils fonctionnent comme un «bouton pression» provoquant une forte adhérence entre deux cellules. Leur structure est : o Filaments intermédiaires en coudes reliés à la desmoplakine o Plaque d adhésion cellulaire composée de desmogléine et desmocolline. La desmoplakine est attachée à cette plaque par une autre molécule la composant, la plakoglobine. Cette plaque dense se trouve sur la surface intérieure de la cellule. Les desmosomes se retrouvent dans les tissus soumis à des efforts mécaniques (peau, gencives, utérus). Par Krys3000 (Groupe «The Trust» - Page 2

3 Les hémi-desmosomes ne sont pas des moitiés de desmosomes, bien qu ils soient asymétriques, avec une seule plaque d adhérence. Toutefois, ils sont liés à la matrice et fonctionnent avec des intégrines, plutôt que des cadhérines. On les retrouve au pôle basal des épithéliums, ou ils fixent ceux-ci à la lame basale en rejoignant les filaments intermédiaires. Ils sont plus étendus que les desmosomes, leur plaque est plus fine leur conférant une dynamicité qui leur permettra des désassemblages rapides, lors de la division cellulaire par exemple. Les jonctions gap (ou nexus) sont des connexions entre deux cellules, symbolisées par une diminution de l épaisseur de la membrane à seulement 3 nm. Dans cette zone, des connexines s organisent en hexamères, donnant un connexon. Il y a des milliers de connexon par jonctions, un connexon faisant la taille de la membrane. Chaque cellule fournit donc un connexon, le tout créant un canal intercellulaire. Ces jonctions peuvent se fermer par baisse du ph ou augmentation de Calcium (afin d ajuster le degré de couplage des cellules). Elles laissent passer jusqu à 1.2 nm. Ce couplage métabolique permet d échanger des petites molécules entre les cellules et ainsi stimuler des cellules n ayant pas forcément reçu directement l hormone (contraction musculaire, etc. ) II CAMS ET PATHOLOGIES ASSOCIÉES Les molécules d adhérence cellulaire (intégrines, cadhérines, claudines) servent, en temps normal, à lier les cellules et maintenir l intégrité des tissus. Pendant la dédifférenciation, la quantité et la nature des CAMs change, notamment les cadhérines. Cela arrive aussi en cas de maladies : - Anticorps auto-immuns attaquant la cadhérine desmogléïne maladie de la peau, la pemphigus vulgaris. - Mutation de claudine 16 affecte l écoulement de Mg 2+ dans le rein. - Mutation de claudine 14 surdité due à l altération de transport de cellules dans la cochlée. - Toxines bactériennes Transport paracellulaire accru. III - ANCRAGE CELLULE-MATRICE PAR LES INTÉGRINES La cellule est ancrée à la matrice extracellulaire par les intégrines. Celles-ci sont des glycoprotéines qui servent de récepteurs pour les constituants de la MEC à la surface de la cellule : collagène, laminine, fibronectine. Il existe des tas de types d intégrines du fait de leur grande diversité combinatoire : L intégrine se compose de 2 sous-unités, α et β, mais il existe 18 α différentes et 8 β différentes, générant au total beaucoup de combinaisons. C est le domaine extracellulaire d α qui décidera de la liaison avec la molécule de la MEC, en reconnaissant les motifs RGD (Arginine, Glycine, Aspartate). La partie intracellulaire, elle, se lie à la taline, une protéine du cytosquelette qui fait le lien avec les filaments associés. L intégrine joue alors le rôle de régulateur des liaisons intégrines/mec. En effet les intégrines ne sont pas directement activées et doivent changer de conformation pour pouvoir lier la MEC. Ces changements sont induits par des cations bivalents, qui activent des récepteurs de signaux. Ces signaux peuvent venir de l intérieur de la cellule. Cette influence entre la MEC et le cytosquelette est mutuelle : fibronectine peut engager une réorganisation du cytosquelette, lui-même pouvant influer sur la structure et l orientation de la MEC. La coagulation, sur un site de blessure, est un phénomène due à l activation d intégrine αiibβ3, augmentant, par changement de conformation du domaine cytoplasmique, l affinité avec les fibrinogènes du plasma sanguin. Cette induction de la partie externe sur la partie interne de l intégrine s appelle signalisation inside-out. Les désintégrines sont capables de bloquer la coagulation. Ce sont des protéines du venin de serpent, contenant la séquence RGD, et agissant comme une sorte d inhibition compétitive. Parmi les jonctions, les hémi-desmosomes utilisent l intégrine, et parfois aussi les jonctions intermédiaires. IV - ANCRAGE NON-JONCTIONNEL Il existe également le cas d ancrage qui n est pas du aux jonctions. Les CAMs qui appartiennent à la superfamille des immunoglobulines (IgCAM), transmembranaires, peuvent réguler des interactions (I-CAM : entre lymphocytes et cellules de la réponse immunitaire ; V-CAM, N-CAM, L1 : entre cellules nonimmunes). Pour les N-CAM, qui servent d adhérence dans les neurones, on a deux N-CAM de cellules opposées qui s assemblent par un site de liaison extracellulaire, via interactions homophiles. Il y a 20 N-CAM différentes, toutes dues à des différences d épissage d un gène unique. Par Krys3000 (Groupe «The Trust» - Page 3

4 Les sélectines, elles, sont des glycoprotéines qui médient les interactions par des liaisons avec d autres glycoprotéines, sur les cellules opposées, de façon calcium-dépendante. On retrouve 3 types de sélectine : o Sélectine L dans les leucocytes : la plus petite. o Sélectine E dans l endothélium, de taille moyenne. o Sélectine P dans les plaquettes, de grande taille. Structure de la sélectine : Prenons le cas du leucocyte pour résumer l ancrage non-jonctionnel. C est le système de l extravasation. Le leucocyte arrive au contact de la cellule épithéliale, avec, à sa surface, des ligands de sélectine, des intégrine et des récepteurs PAF. La cellule épithéliale synthétise alors PAF, et «amarrent» la cellule, tout en sécrétant des sélectines. La liaison PAF/récepteur active l intégrine, et le leucocyte roule pour se lier à son récepteur, et ainsi, avance progressivement. Il pourra ensuite passer entre deux cellules. Des recherches sur la neutralisation des sélectines peuvent mener à empêcher l invasion des neutrophiles par extravasation, et ainsi supprimer l inflammation. CHAPITRE III : LES MOTEURS MOLÉCULAIRES I CILS ET FLAGELLES : DIFFÉRENCES Elle se trouve au niveau du mouvement de liquide qu elle va générer : les cils battent afin de former un mouvement de liquide parallèle à la surface, alors que le flagelle fournira un mouvement perpendiculaire. On retrouve les cellules ciliées notamment dans les voies respiratoires, ou dans les branchies des bivalves sous forme de tapis, tous en relations les uns avec les autres à l aide de jonctions communicantes. II STRUCTURE DU CIL Un cil est constitué : - D une racine ciliaire, qui n est pas forcément présente, servant d ancrage cytoplasmique - D un corpuscule basal ou cinétosome, qui sert de base à deux microtubules centraux, avec neuf triplés de microtubules périphériques reliés au centre - D un axonème, parcouru par ces deux microtubules, et par 9 autres périphériques en doublets, reliés aux centraux. Vers le centre du cil, il y a une interruption, entre cinétosome et axonème, des microtubules centraux, ne laissant que les triplets. Par Krys3000 (Groupe «The Trust» - Page 4

5 Au sein de l axonème, c est le microtubule A le plus important du doublet : c est celui des deux qui porte la fibre rayonnante. C est lui aussi qui va porter les MAPs motrices impliquées dans le mouvement. III LES MAPS MOTRICES Il en existe deux familles : Kinésines et Dynéines, qui sont des ATPases spécialisées dans le mouvement des molécules, des vésicules et des organites. Sur le microtubule il y a deux bras de dynéine, un externe et un interne. Ces molécules ont deux têtes identiques et une queue, site de fixation du matériel transporté. Même si le mécanisme moléculaire est compris, le contrôle du sens de déplacement est encore mal connu. Qu on soit dans le cas kinésine ou dynéine, le système est le même au niveau du déplacement : le microtubule est composé de tubuline α et β, GTP-liées. - ETAPE 1 : Une des têtes se lie à l ATP et se colle à la tubuline β. - ETAPE 2 : La deuxième tête, ADP-liée, devient ATP-liée, provoquant un pivotement vers la tubuline β suivante à laquelle elle se lie - ETAPE 3 : Hydrolyse de l ATP de la première tête et décollement, puis on recommence. Le transport se fait ainsi : dynéine du plus vers le moins, kinésine le contraire. Dans le cas du cil ce sont les dynéines qui se déplacent, interagissant avec la tubuline des microtubules B voisins : il en résulte une courbure du cil puis, lorsque la tête se décroche, ça redevient droit. CHAPITRE IV : LA MATRICE EXTRACELLULAIRE I PROPRIÉTÉS GÉNÉRALES L espace extracellulaire est en partie voire totalement occupée par cette MEC. Celui-ci est composé de 3 types de molécules Les édifices fibreux de collagènes ou de fibres élastiques Les glycoprotéines moins volumineuses mais jouant un rôle dans l adhérence entre les constituants matriciels et entre MEC/cellule (fibronectine, laminine) Les polysaccharides, glycosaminoglycanes et protéoglycanes, qui piègent de l eau et forment un gel de remplissage, le ballast. Ces molécules sont synthétisées par des cellules spécialisées (fibroblastes et dérivés dans la matrice conjonctive) : elles sont responsables de la biosynthèse et du renouvellement des molécules. Par Krys3000 (Groupe «The Trust» - Page 5

6 D autres types cellulaires sont conservés comme les cellules épithéliales (et toutes celles entourées par la lame basale) et certains leucocytes. La lame basale est partiellement constituée de molécules venant de ce genre de cellules. Toutes les cellules possèdent des récepteurs aux composants de la MEC, ce sont les SAM. Celles-ci participent au remodelage de la matrice, phénomène important en pathologie humaine assuré par deux familles d enzymes : MMP et ADAM. II POLARITÉ CELLULAIRE La cellule dispose d une polarité, c'est-à-dire qu elle dispose d une orientation préférentielle pour gérer les 4 dispositifs suivants : - Architecture générale de la cellule (en particulier celles du cytosquelette) - Fonction orienté des organites - Organisation moléculaire de la membrane - Relations cellules/cellules et cellules/mec Pour illustrer la polarité prenons l exemple de la thyroïde. Celle-ci secrète des hormones participant à la régulation métabolique. Elle est composée de follicules thyroïdiens, ensemble de cellules folliculaires entourant une vésicule de colloïde qui contient les hormones secrétées par les cellules dans le REG. Ces cellules sont orientées : le pôle apical est avec le colloïde, le pôle basal vers le système vasculaire. L expérience proposée est une séparation des cellules de la thyroïde par action de trypsine dans un milieu salin ou le calcium est chélaté. - Disposées dans un milieu calcique, les cellules forment une couche, mais sans jonction ni aucune polarité. - Avec un fond de collagène la couche de cellule devient polarisée et des jonctions apparaissent. - Avec beaucoup de collagène, les follicules se forment. - Sans collagène, mais dans un milieu agité, les follicules se forment mais avec une polarité inversée! On en conclut que le collagène est très important, et que la matrice exerce donc un contrôle sur la polarité cellulaire. Il faut aussi du calcium. Toutes les cellules présentent cette polarité, les cellules épithéliales et nerveuses étant celle en présentant le plus haut degré. L établissement de cette polarité obéit à des signaux d origine intracellulaires et extracellulaires. III COMPOSANTS DE LA MEC A] LES ÉDIFICES FIBREUX Il y a deux types de fibres parmi les composants : Le collagène (type I) : 25 % des protéines totales d un animal. S organisent en vaisseaux épais de fibrilles en striation périodique (période = 60 nm). Une trentaine de gènes codent pour des chaines de peptides α contenant des séquences répétitives d acides aminés. Selon les gènes, ces chaines peuvent être différentes, c est la raison pour laquelle il existe plusieurs types de collagènes. Ces chaines s enroulent en hélices, puis perdent leurs parties N-Term et C-Term, avant de former des superhélices de 3 chaines α : c est la macromolécule de collagène. Ces molécules se juxtaposent avec un décalage d 1/4 de leur longueur pour former la fibrille, elle-même s associant avec d autres fibrilles pour former la fibre qui s organise alors en faisceau. Ce décalage est, avec la répétition des acides aminés, la cause de la striation. Tous les collagènes ne forment pas des fibres : La synthèse de collagène est régulée par les hormones de croissance et les cytokines, facteurs libérés par exemple par les macrophages en cas d inflammation. Le collagène est renouvelé en permanence, sa durée de vie étant d environ 2 mois ; il est dégradé par des collagénases, de la famille des MMP ou des ADAM, libérées par les fibroblastes, les macrophages ou les neutrophiles. Les macrophages peuvent éventuellement les phagocyter. Les fibres élastiques s organisent dans un réseau de fibres plus fines que le collagène, de taille et forme variable selon le tissu composé majoritairement d une protéine, l élastine, riche en proline et en glycine, mais également de microfibrilles de plusieurs glycoprotéines, dont la fibrilline. Les élastines sont reliées par les desmosines, ponts formés Par Krys3000 (Groupe «The Trust» - Page 6

7 par la condensation covalente de 3 chaînes de lysine avec une d une autre molécule, et sont associées aux composants de la MEC. Avec l âge, ou une pathologie comme le diabète sucré, on arrive à une fixation du sucre sur l élastine et le collagène vieillissement de la peau, aussi induit par la trop grande sécrétion de la lysyl-oxydase (formant les desmosines) avec l âge. L élastine est synthétisé par les fibroblastes et possède une demi-vie de 70 ans, soit, durant leur vie, plus d un milliard de cycles d étirement et de relaxation. Les fibres peuvent être digérées par une élastase, famille des MMP, secrétées par les macrophages, neutrophiles ou fibroblastes. Une pathologie, l emphysème, provoque la destruction des parois des alvéoles pulmonaires (donc la fusion apparition de bielles). Cette maladie arrive souvent chez les fumeurs, car la fumée du tabac induit la forte sécrétion d élastase, qui va cliver l élastine induisant une attaque auto-immune avec production d anticorps anti-élastine. B] LES GLYCOPROTÉINES Elles assurent les interactions des composants de la MEC et l adhérence avec les cellules. Nous n étudierons pour ce cours que la fibronectine, un dimère de grande taille (100 nm ; 220 kda) formant un V relié par ponts disulfures. Il possède deux sites spécifiques au collagène et deux à l héparine qu on verra un peu plus loin, ainsi que deux séquences RGD pour les intégrines. La fibronectine est synthétisée localement par les fibroblastes, et dans les cellules reposant sur la lame basale, sauf dans le cas des cellules hépatiques ou elle circule dans le sang pour aider à la coagulation avant de se déposer dans la matrice. Elle est dégradée par des MMP. La fibronectine jouera un rôle dans le développement embryonnaire, dans la migration des cellules (neuronales par exemple). Les récepteurs membranaires de la fibronectine (dont intégrines) vont, par liaison à celle-ci, modifier l organisation du cytosquelette, par activation de kinases et de protéines G. C] LES POLYSACCHARIDES Il y en a deux catégories : Les glycosaminoglycanes (GAG): Longues chaines non ramifiées polymères de disaccharides (sucre + sucre aminé souvent sulfaté). Prennent un volume considérable en cas d hydratation à cause de la rigidité de l axe carboné : c est le cas par exemple de l acide hyaluronique qui forme des gels visqueux occupant un volume jusqu à fois supérieur à celui de la molécule de base. Les protéoglycanes sont des GAG liés covalament à des protéines, et s associent en agrégats volumineux. La plupart sont dans la MEC, certains dans la membrane plasmique (SAM). Ils sont tous synthétisés par sécrétion constitutive et dégradés par MMP et ADAM. Leurs fonctions : - Constituent le ballast remplissant la MEC - Favorisent l adhérence cellulaire grâce aux récepteurs membranaires - Confèrent la résistance aux forces de compression, en complément du collagène qui lui donne la résistance aux forces de traction. - Contrôlent la perméabilité à l eau, aux éléments minéraux, et aux molécules baignant dans la matrice. - Contribuent à la constitution des gradients en piégeant les molécules, induisant également le chimiotactisme. S ils sont sous forme protéoglycanes, et qu ils sont constituants des membranes, ils acquièrent en plus les rôles suivants : - Récepteurs SAM - Renouvellement de la matrice par endocytose - Régulation de la dominance de tel ou tel composant, selon le type cellulaire - Diffusion des nutriments dans les tissus non-conjonctifs et donc non-irrigués par le sang (sinon, ils deviendraient osseux) IV LA LAME BASALE La lame basale constitue en fait une région différenciée de la MEC, entourant certaines cellules. Elle possède les mêmes constituants que la MEC, avec certaines modifications ou ajouts : c est le cas du collagène, ici de type IV, s organisant en réseaux plans et non en fibre. On retrouve aussi des types VII et VIII dans certaines lames basales. Par Krys3000 (Groupe «The Trust» - Page 7

8 La lame basale entoure : les cellules épithéliales, les cellules endothéliales, les cellules adipeuses, les cellules musculaires, et les cellules de Schwann. Elle est disposée en 3 couches : - Lamina fibroreticularis avec des fibrilles d ancrages - Lamina densa - Lamina lucida avec ces filaments d ancrages à la LD. On retrouve aussi une glycoprotéine spécifique de la lame basale : la laminine, grosse glycoprotéine en forme de croix composée de 3 chaines enroulées. Cette molécule est synthétisée par les fibroblastes, ou par les cellules entourées la lame basale. Cette lame est synthétisée également par les cellules conjonctives et les kératinocytes. S il manque un de ces éléments, la lame est constituée de manière incomplète. Deux types nécessaires sont donc nécessaires : un épithélial et un conjonctif. Au cours du développement embryonnaire, plusieurs des constituants de la lame induisent une migration des cellules en servant de support. A l âge adulte, en se situant à l interface entre les tissus vascularisés et non-vascularisés, sert de filtre et de contrôle de l apport. Le renouvellement des cellules de l épithélium se fait à partir des cellules souches : les cellules migrent alors avant de desquamer après apoptose. La polarité de ces cellules, contrôlée par la MEC, est définie par 4 critères : - La membrane plasmique est composée de deux domaines principaux : apical et baso-latéral, avec les jonctions serrées pour frontière. - Les parties macromoléculaires de la membrane, enzymes et récepteurs, sont distribués de manières différentes entre ces deux domaines. - Les jonctions autre que serrées ne se retrouvent qu en baso-latéral. - Le fonctionnement et les échanges cellules/milieu se retrouvent verticalement, de l apical vers le latéro-basal, ou inversement. Par Krys3000 (Groupe «The Trust» - Page 8

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

Annales de Biologie Cellulaire QCM (niveau SVT 1 er année)

Annales de Biologie Cellulaire QCM (niveau SVT 1 er année) Annales de Biologie Cellulaire QCM (niveau SVT 1 er année) Equipe pédagogique Université Bordeaux-1 Didier Morin, Michel Moenner, Sophie North, Gérard Tramu et IJsbrand Kramer Contact : i.kramer@iecb.u-bordeaux.fr

Plus en détail

La filtration glomérulaire et sa régulation

La filtration glomérulaire et sa régulation UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 4 : La filtration glomérulaire et sa régulation Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques

Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques UE7 Cours n 9 C. LAMAZE 24.11.11 Elise GODEAU (partie1) Guillaume MERGENTHALER (partie2) Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques SOMMAIRE : I. L endocytose à récepteurs : la voie des clathrines

Plus en détail

Insulinothérapie et diabète de type 1

Insulinothérapie et diabète de type 1 Insulinothérapie et diabète de type 1 Introduction: la molécule d insuline L instauration de l insulinothérapie Dispositif d administration de l insuline Les propriétés de l insuline Insuline et schémas

Plus en détail

Chapitre II La régulation de la glycémie

Chapitre II La régulation de la glycémie Chapitre II La régulation de la glycémie Glycémie : concentration de glucose dans le sang valeur proche de 1g/L Hypoglycémie : perte de connaissance, troubles de la vue, voire coma. Hyperglycémie chronique

Plus en détail

DÉVELOPPEMENT D'UN MODÈLE DE CICATRISATION ÉPIDERMIQUE APRÈS UNE DÉSÉPIDERMISATION LASER

DÉVELOPPEMENT D'UN MODÈLE DE CICATRISATION ÉPIDERMIQUE APRÈS UNE DÉSÉPIDERMISATION LASER UNIVERSITÉ TOULOUSE III - PAUL SABATIER TOULOUSE U.F.R MÉDECINE THÈSE POUR OBTENIR LE GRADE DE DOCTEUR DE L'UNIVERSITÉ TOULOUSE III Discipline: Ingénierie Médicale et Biologique Par M. younes FERRAQ TITRE

Plus en détail

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques IMMUNOLOGIE La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T Informations scientifiques L infection par le VIH entraîne des réactions immunitaires de l organisme qui se traduisent par la production

Plus en détail

Transfusions sanguines, greffes et transplantations

Transfusions sanguines, greffes et transplantations Transfusions sanguines, greffes et transplantations Chiffres clés en 2008 La greffe d organes est pratiquée depuis plus de 50 ans. 4 620 malades ont été greffés. 1 563 personnes ont été prélevées. 222

Plus en détail

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline (Valeur énergétique : 38 kcal/10 g) Composition nutritionnelle Composition pour 10 g Rôle Protéines (végétales) 55 à 70 % Construction

Plus en détail

Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek

Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek I) Les cellules procaryotes II) Les cellules eucaryotes o 1) Caractéristiques générales des cellules eucaryotes o 2) Organisation des cellules eucaryotes

Plus en détail

Les cytokines et leurs récepteurs. Laurence Guglielmi laurence.guglielmi@univ-montp1.frli

Les cytokines et leurs récepteurs. Laurence Guglielmi laurence.guglielmi@univ-montp1.frli Les cytokines et leurs récepteurs Laurence Guglielmi laurence.guglielmi@univ-montp1.frli l i@ i 1 Les cytokines et leurs récepteurs 2 mécanismes principaux d interactions cellulaires : - contact membranaire

Plus en détail

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Ministère de l enseignement supérieur et de la recherche Ministère de la santé et des sports CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Valeurs biologiques usuelles Edition de Novembre 2009 (6 pages) Conseil

Plus en détail

Moyens d étude de la peau

Moyens d étude de la peau Moyens d étude de la peau Dr. Yannick Le Corre yalecorre@chu-angers.fr Service de Dermatologie Vénéréologie Pr. L. Martin 2011-2012 CHU Angers UE Revêtement cutané Dermoscopie ou Dermatoscopie Examen de

Plus en détail

ULBI 101 Biologie Cellulaire L1. Le Système Membranaire Interne

ULBI 101 Biologie Cellulaire L1. Le Système Membranaire Interne ULBI 101 Biologie Cellulaire L1 Le Système Membranaire Interne De la nécessité d un SMI Le volume augmente comme le cube de la dimension linéaire, alors que la surface n'est augmentée que du carré Une

Plus en détail

Le trajet des aliments dans l appareil digestif.

Le trajet des aliments dans l appareil digestif. La digestion. La digestion, c est la transformation des aliments en nutriments assimilables par l organisme. Dans le tube digestif, les aliments subissent une série de dégradations mécaniques et chimiques

Plus en détail

Utilisation des substrats énergétiques

Utilisation des substrats énergétiques Utilisation des substrats énergétiques Collège des Enseignants de Nutrition Date de création du document 2010-2011 Table des matières I Les organes et les substrats... 3 I.1 Les substrats énergétiques...

Plus en détail

1ST2S Biophysiopathologie : Motricité et système nerveux. 2012-2013. La physiologie neuro-musculaire :

1ST2S Biophysiopathologie : Motricité et système nerveux. 2012-2013. La physiologie neuro-musculaire : La physiologie neuro-musculaire : Introduction : Le neurone possède 3 propriétés indispensables pour assurer sa fonction au sein de l organisme : -l excitabilité : capacité à répondre à un stimulus -la

Plus en détail

*Test sur 20 femmes présentant des taches de sénescence sur les 2 mains et sur le visage. Age moyen 59 ± 1 an. Test par colorimétrie.

*Test sur 20 femmes présentant des taches de sénescence sur les 2 mains et sur le visage. Age moyen 59 ± 1 an. Test par colorimétrie. WHITE RESOLUTION SOIN ÉCLAIRCISSANT ANTI-TÂCHES, ANTI-ÂGE AU WHITESPHERE TM PREMIUM ET IPARZINE -4A PERFORMANCE PRODUIT Ce soin est une formule ultra-active qui permet de lutter efficacement contre les

Plus en détail

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 %

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 % 24 L eau est le principal constituant du corps humain. La quantité moyenne d eau contenue dans un organisme adulte est de 65 %, ce qui correspond à environ 45 litres d eau pour une personne de 70 kilogrammes.

Plus en détail

TUTORAT UE 5 2012-2013 Anatomie Correction Séance n 6 Semaine du 11/03/2013

TUTORAT UE 5 2012-2013 Anatomie Correction Séance n 6 Semaine du 11/03/2013 TUTORAT UE 5 2012-2013 Anatomie Correction Séance n 6 Semaine du 11/03/2013 Appareil respiratoire-organogénèse de l appareil digestif Cours du Pr. PRUDHOMME Séance préparée par Anissa BARAKAT, Caroline

Plus en détail

L ESSENTIEL de la COIFFURE

L ESSENTIEL de la COIFFURE Adrien GUERIN L ESSENTIEL de la COIFFURE "Le photocopillage, c'est l'usage abusif et collectif de la photocopie sans autorisation des auteurs et des éditeurs. Largement répandu dans les établissements

Plus en détail

AMINES BIOGENIQUES. Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine

AMINES BIOGENIQUES. Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine AMINES BIOGENIQUES Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine Effets physiologiques des bioamines via le systeme nerveux autonome Cardiovasculaire: Augmentation du

Plus en détail

COUSIN Fabien KERGOURLAY Gilles. 19 octobre 2007. de l hôte par les. Master 2 MFA Responsable : UE Incidence des paramètres environnementaux

COUSIN Fabien KERGOURLAY Gilles. 19 octobre 2007. de l hôte par les. Master 2 MFA Responsable : UE Incidence des paramètres environnementaux COUSIN Fabien KERGOURLAY Gilles 19 octobre 2007 Inhibition des défenses de l hôte par les bactéries pathogènes Master 2 MFA Responsable : UE Incidence des paramètres environnementaux Gwennola ERMEL I Détection

Plus en détail

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement I- Les microbes dans notre environnement Qu est-ce qu un microbe? Où se trouvent-ils?

Plus en détail

Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique

Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique Tuteur : Anne Muhr-Tailleux cardiovasculaires et diabète (Equipe 1) Institut

Plus en détail

Cytokines & Chimiokines

Cytokines & Chimiokines Cytokines & Chimiokines I. (D après Förster, R. et al. (1999) Cell 99:23) Dans le but d étudier la régulation de la circulation des leucocytes dans l organisme, des souris déficientes pour le récepteur

Plus en détail

Les Animaux habitent presque toutes les parties de la biosphère. La structure et la fonction chez les Animaux : principes fondamentaux.

Les Animaux habitent presque toutes les parties de la biosphère. La structure et la fonction chez les Animaux : principes fondamentaux. 40 La structure et la fonction chez les Animaux : principes fondamentaux Concepts clés- 40.1 Les lois de la physique et le milieu régissent la taille et la forme des Animaux 40.2 Il y a une corrélation

Plus en détail

La reconnaissance moléculaire: la base du design rationnel Modélisation moléculaire: Introduction Hiver 2006

La reconnaissance moléculaire: la base du design rationnel Modélisation moléculaire: Introduction Hiver 2006 La reconnaissance moléculaire: la base du design rationnel En 1890 Emil Fisher a proposé le modèle "serrure et clé" pour expliquer la façon de fonctionner des systèmes biologiques. Un substrat rentre et

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

La séparation membranaire : comment maintenir la performance des membranes?

La séparation membranaire : comment maintenir la performance des membranes? La séparation membranaire : comment maintenir la performance des membranes? Alfa Arzate, ing., Ph.D. Journées Acéricoles Hiver 2010 OBJECTIF DE LA PRÉSENTATION L objectif premier de cette présentation

Plus en détail

Les composites thermoplastiques

Les composites thermoplastiques Les composites thermoplastiques Définition Par définition, un thermoplastique (anglais :thermoplast) est un matériau à base de polymère (composé de macromolécules) qui peut être mis en forme, à l état

Plus en détail

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE CONCOURS EXTERNE Session 2005 TRAVAUX PRATIQUES DE BIOCHIMIE PHYSIOLOGIE ALCOOL ET FOIE L éthanol, psychotrope puissant, est absorbé passivement dans l intestin

Plus en détail

TECHNIQUES D AVENIR LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING

TECHNIQUES D AVENIR LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING TECHNIQUES D AVENIR Jonathan LONDNER, Aurélie HAUTIER Centre Régional de Traitement des Grands Brûlés Service de chirurgie Plastique, Hôpital de la Conception, Marseille. DIAGNOSTIC DÉTERSION BOURGEONNEMENT

Plus en détail

Biochimie I. Extraction et quantification de l hexokinase dans Saccharomyces cerevisiae 1. Assistants : Tatjana Schwabe Marcy Taylor Gisèle Dewhurst

Biochimie I. Extraction et quantification de l hexokinase dans Saccharomyces cerevisiae 1. Assistants : Tatjana Schwabe Marcy Taylor Gisèle Dewhurst Biochimie I Extraction et quantification de l hexokinase dans Saccharomyces cerevisiae 1 Daniel Abegg Sarah Bayat Alexandra Belfanti Assistants : Tatjana Schwabe Marcy Taylor Gisèle Dewhurst Laboratoire

Plus en détail

Professeur Diane GODIN-RIBUOT

Professeur Diane GODIN-RIBUOT UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 5 : Mesure de la fonction rénale : la clairance rénale Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

TUTORAT UE spé MCF CORRECTION Concours 2012-2013

TUTORAT UE spé MCF CORRECTION Concours 2012-2013 TUTORAT UE spé MCF CORRECTION Concours 2012-2013 réalisée par les tuteurs, non contrôlée par les professeurs de l'ue NON OFFICIELLE QCM n 1 : A, B, D, E L homéocode odontogénique regroupe 4 principaux

Plus en détail

BILAN DES CONNAISSANCES ACTUELLES SUR LA CICATRISATION DES PLAIES CUTANÉES CHEZ LE CHIEN ET LE CHAT

BILAN DES CONNAISSANCES ACTUELLES SUR LA CICATRISATION DES PLAIES CUTANÉES CHEZ LE CHIEN ET LE CHAT ANNEE 2006 THESE : 2006 TOU 3 4020 BILAN DES CONNAISSANCES ACTUELLES SUR LA CICATRISATION DES PLAIES CUTANÉES CHEZ LE CHIEN ET LE CHAT THESE pour obtenir le grade de DOCTEUR VETERINAIRE DIPLOME D ETAT

Plus en détail

Cytokines ; Chimiokines

Cytokines ; Chimiokines Cytokines ; Chimiokines I. Dans le but d étudier la régulation de la circulation des leucocytes dans l'organisme, des souris déficientes pour le récepteur CCR7 de chimiokine ont été générées par recombinaison

Plus en détail

2015-2016. Médecine Pharmacie Dentaire Sage-femme ANNÉE UNIVERSIT AIRE

2015-2016. Médecine Pharmacie Dentaire Sage-femme ANNÉE UNIVERSIT AIRE Médecine Pharmacie Dentaire Sage-femme ANNÉE UNIVERSIT AIRE 2015-2016 SudMédical Montpellier-Nîmes Établissement d Enseignement Supérieur Privé Espace Saint-Charles - 300, rue Auguste Broussonnet - 34090

Plus en détail

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICE 1 PAGE 406 : EXPERIENCES A INTERPRETER Question : rôles respectifs du thymus et de la moelle osseuse dans la production des lymphocytes.

Plus en détail

Compléments - Chapitre 5 Spectroscopie

Compléments - Chapitre 5 Spectroscopie ompléments - hapitre 5 Spectroscopie Spectroscopie par résonance magnétique nucléaire (RMN 13 ) Tandis que la spectroscopie RMN 1 H fournit des données sur la disposition des atomes d'hydrogène dans une

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions

Plus en détail

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme 1. EXTRAITS REFERENTIELS DU BO Partie du programme : Fonctionnement de l organisme et besoin

Plus en détail

Mécanisme des réactions inflammatoires

Mécanisme des réactions inflammatoires 01/04/2014 THOMASSIN Guillaume L2 Revêtement Cutané Dr. Sophie Deplat-Jégo Relecteur 4 8 pages Revêtement cutané Mécanisme des réactions inflammatoires cutanés Mécanisme des réactions inflammatoires Plan

Plus en détail

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES CHAITRE 3 LA SYNTHESE DES ROTEINES On sait qu un gène détient dans sa séquence nucléotidique, l information permettant la synthèse d un polypeptide. Ce dernier caractérisé par sa séquence d acides aminés

Plus en détail

Cordarone et Thyroïde par François Boustani

Cordarone et Thyroïde par François Boustani Physiologie de la thyroïde : l hormonosynthèse thyroïdienne se fait à partir de l iode essentiellement d origine digestive et de la thyroglobuline qui est une protéine synthétisée par la thyroïde à partir

Plus en détail

L univers vivant De la cellule à l être humain

L univers vivant De la cellule à l être humain L univers vivant De la cellule à l être humain La cellule humaine Voir : http://www.biologieenflash.net/sommaire.html Voir : http://fr.wikipedia.org/ La cellule humaine Unité de base de tous les êtres

Plus en détail

LA MITOSE CUEEP - USTL DÉPARTEMENT SCIENCES BAHIJA DELATTRE

LA MITOSE CUEEP - USTL DÉPARTEMENT SCIENCES BAHIJA DELATTRE Biologie LA MITOSE CUEEP - USTL DÉPARTEMENT SCIENCES BAHIJA DELATTRE Février 2006 I. L'INTRODUCTION Chaque cellule d'un organisme supérieur provient de la multiplication d'une cellule préexistante (cellule

Plus en détail

Les gencives et la santé générale. Qu est-ce qu une maladie des gencives? d autres types de problèmes de santé ou en causer de nouveaux.

Les gencives et la santé générale. Qu est-ce qu une maladie des gencives? d autres types de problèmes de santé ou en causer de nouveaux. Les gencives et la santé générale Nous savons tous que la prévention est l une des clés du maintien de la santé générale. Nous faisons de l exercice et nous surveillons notre alimentation pour nous aider

Plus en détail

Le VIH et votre foie

Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Que dois-je savoir au sujet de mon foie? Votre foie joue un rôle incroyablement important. Il filtre votre sang en éliminant les substances nocives (toxiques)

Plus en détail

1.2 Coordinence. Notion de liaison de coordinence : Cas de NH 3. et NH 4+ , 3 liaisons covalentes + 1 liaison de coordinence.

1.2 Coordinence. Notion de liaison de coordinence : Cas de NH 3. et NH 4+ , 3 liaisons covalentes + 1 liaison de coordinence. Règle de l octet : tendance qu on les atomes à s entourer de 8 électrons dans l édifice moléculaire. Ce n est pas une règle générale. Composés respectant la règle de l octet Composés ne respectant pas

Plus en détail

AVERTISSEMENT. D'autre part, toute contrefaçon, plagiat, reproduction encourt une poursuite pénale.

AVERTISSEMENT. D'autre part, toute contrefaçon, plagiat, reproduction encourt une poursuite pénale. AVERTISSEMENT Ce document est le fruit d'un long travail approuvé par le jury de soutenance et mis à disposition de l'ensemble de la communauté universitaire élargie. Il est soumis à la propriété intellectuelle

Plus en détail

Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané

Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané Énoncés Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané N 109 Dermatoses faciales : acné, rosacée, dermatite séborrhéique Diagnostiquer l acné, la rosacée, la dermatite séborrhéique.

Plus en détail

Transport des gaz dans le sang

Transport des gaz dans le sang UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 9 : Transport des gaz dans le sang Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Transport des gaz dans le sang

Transport des gaz dans le sang UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 9 : Transport des gaz dans le sang Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

École secondaire Mont-Bleu Biologie générale 035-534

École secondaire Mont-Bleu Biologie générale 035-534 École secondaire Mont-Bleu Biologie générale 035-534 I. Rappel sur anatomie du système digestif Unité 3 La vie une question d adaptation 2 Unité 3 La vie une question d adaptation 3 Unité 3 La vie une

Plus en détail

TRAVAUX PRATIQUESDE BIOCHIMIE L1

TRAVAUX PRATIQUESDE BIOCHIMIE L1 TRAVAUX PRATIQUESDE BICHIMIE L1 PRINTEMPS 2011 Les acides aminés : chromatographie sur couche mince courbe de titrage Etude d une enzyme : la phosphatase alcaline QUELQUES RECMMANDATINS IMPRTANTES Le port

Plus en détail

Fonction de conduction de la moelle épinière. Dr F. TOUMI

Fonction de conduction de la moelle épinière. Dr F. TOUMI Fonction de conduction de la moelle épinière Dr F. TOUMI I. GENERALITES : Communication Moelle avec les centres supra spinaux Communication Intra segmentaire (ipsilatérale / controlatérale) Communication

Plus en détail

Respiration Mitochondriale

Respiration Mitochondriale Université Pierre et Marie Curie Respiration Mitochondriale Objectifs au cours de Révisions Biochimie PCEM2 Révisions Biochimie Métabolique 2004-2005 Pr. A. Raisonnier (alain.raisonnier@upmc.fr) Mise à

Plus en détail

La fonction respiratoire

La fonction respiratoire La fonction respiratoire Introduction Fonction vitale : Au-delà de 3 min = atteintes graves Après 5 min = très altérés On parle de 3 phénomènes : Ventilation : respiration visible, échanges aériens intérieur

Plus en détail

92% d ingrédients biologiques * 21 tests cliniques INFINIMENT PURE, INFINIMENT BELLE, COLOR CARE.

92% d ingrédients biologiques * 21 tests cliniques INFINIMENT PURE, INFINIMENT BELLE, COLOR CARE. INFINIMENT PURE, INFINIMENT BELLE, COLOR CARE. *Moyenne de tous les composants du kit de coloration ÆQUO COLOR 92% d ingrédients biologiques * 21 tests cliniques ÆQUO, toute la philosophie de la marque

Plus en détail

ATELIER SANTE PREVENTION N 2 : L ALIMENTATION

ATELIER SANTE PREVENTION N 2 : L ALIMENTATION ATELIER SANTE PREVENTION N 2 : L ALIMENTATION Mardi 24 janvier 2012 au Centre de Formation Multimétiers de REIGNAC L objectif de cet atelier sur la santé est de guider chacun vers une alimentation plus

Plus en détail

Le Monde des insectes, son importance pour l Homme et l apport de l étude des insectes aux sciences du vivant.

Le Monde des insectes, son importance pour l Homme et l apport de l étude des insectes aux sciences du vivant. MEDAILLE D OR DU CNRS 2011 Le Monde des insectes, son importance pour l Homme et l apport de l étude des insectes aux sciences du vivant. Extrait de l allocution prononcée le 19 juin 2007 par Jules Hoffmann,

Plus en détail

STRUCTURE ET FONCTION DES PLURICELLULAIRES

STRUCTURE ET FONCTION DES PLURICELLULAIRES Plan de cours STRUCTURE ET FONCTION DES PLURICELLULAIRES 101-FYA-PT Pondération 3-1-2 Gilles Bourbonnais (C360) gilles.bourbonnais@dgpc.ulaval.ca Sciences de la Nature / PASC@L http://ici.cegep-ste-foy.qc.ca/profs/gbourbonnais/

Plus en détail

Fonctions non ventilatoires

Fonctions non ventilatoires UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 11 : Fonctions non ventilatoires Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Les nouveaux traitements du psoriasis

Les nouveaux traitements du psoriasis Les nouveaux traitements du psoriasis Ci-après, vous trouverez 3 articles, parus récemment, parmi d'autres tout aussi intéressants, dans notre bulletin trimestriel Pso Magazine: - un extrait de l'exposé

Plus en détail

Production d une protéine recombinante

Production d une protéine recombinante 99 Production d une protéine recombinante Lic. B. PIRSON Lic. J-M. SERONT ISICHt - Mons Production de la protéine recombinante GFP (Green Fluorescent Protein d Aequoria victoria) par une bactérie ( E.

Plus en détail

Les tests thyroïdiens

Les tests thyroïdiens Les tests thyroïdiens Mise à jour de juin 2007 par S. Fatio Réf: les images et les graphiques sont tirés de www.endotext.org (textbook d endocrinologie online et libre d accès) QuickTime et un décompresseur

Plus en détail

PRINCIPALES ETAPES DE L'HEMATOPOIESE MEDULLAIRE (lignées, maturation, voies de domiciliation tissulaire) Partie II

PRINCIPALES ETAPES DE L'HEMATOPOIESE MEDULLAIRE (lignées, maturation, voies de domiciliation tissulaire) Partie II Le 23/09/13 SOGHOMONIAN Astrid, L2 Tissu sanguin et système immunitaire Pr Baccini 22 pages PRINCIPALES ETAPES DE L'HEMATOPOIESE MEDULLAIRE (lignées, maturation, voies de domiciliation tissulaire) Partie

Plus en détail

Microscopie Confocale. Principes de base & Applications en Biologie Cellulaire

Microscopie Confocale. Principes de base & Applications en Biologie Cellulaire Université Paris Descartes L3 - Licence Professionnelle «Industries chimiques et Pharmaceutiques Option Biotechnologie» Microscopie Confocale Principes de base & Applications en Biologie Cellulaire Bruno

Plus en détail

Commentaires sur les Épreuves de Sciences de la Vie et de la Terre

Commentaires sur les Épreuves de Sciences de la Vie et de la Terre Commentaires sur les Épreuves de Sciences de la Vie et de la Terre Épreuve Écrite de Biologie A... 2 Épreuve Écrite de Biologie B... 8 Épreuve Orale de Biologie... 16 Annexe 1 : liste des sujets proposés

Plus en détail

Ce qu il faut savoir sur la chute des cheveux.

Ce qu il faut savoir sur la chute des cheveux. 01/ 2014 Sandoz Pharmaceuticals SA Suurstoffi 14 Case postale 6343 Rotkreuz Tél. 0800 858 885 Fax 0800 858 888 www.generiques.ch Ce qu il faut savoir sur la chute des cheveux. Architecture du cheveu 4

Plus en détail

La langue, constituant la majeure partie de la partie inférieure de la cavité orale,

La langue, constituant la majeure partie de la partie inférieure de la cavité orale, LES «ANNEXES» DE LA CAVITE ORALE La Langue La langue, constituant la majeure partie de la partie inférieure de la cavité orale, occupe l espace dans cette cavité orale, dans la concavité de l arche mandibulaire,

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation.

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation. LASER DOPPLER INTRODUCTION La technique qui utilise l effet Doppler à partir d un faisceau laser est l une des seules qui permette d enregistrer en continu le reflet de la perfusion superficielle de tissus

Plus en détail

DOCTORAT EN MEDECINE. BOCCARA David Jacob Né le 16 Juin 1979 à Paris

DOCTORAT EN MEDECINE. BOCCARA David Jacob Né le 16 Juin 1979 à Paris UNIVERSITE PARIS 7- DENIS DIDEROT FACULTE DE MEDECINE Année 2008 n THESE Pour le DOCTORAT EN MEDECINE (Diplôme d état) Par BOCCARA David Jacob Né le 16 Juin 1979 à Paris Présentée et soutenue publiquement

Plus en détail

L ALCOOL ET LE CORPS HUMAIN

L ALCOOL ET LE CORPS HUMAIN L ALCOOL ET LE CORPS HUMAIN TABLE DES MATIÈRES Présentation 1 L alcool, différent des autres aliments 2 Différent au moment de l absorption 3 Différent au moment de l élimination 4 Différent dans les conséquences

Plus en détail

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS ACIDES BASES «Je ne crois pas que l on me conteste que l acide n ait des pointes Il ne faut que le goûter pour tomber dans ce sentiment car il fait des picotements sur la langue.» Notion d activité et

Plus en détail

Mon RECHERCHE EN DERMATOLOGIE

Mon RECHERCHE EN DERMATOLOGIE s i s a i r o s P Mon t e n r a c ivi de su RECHERCHE EN DERMATOLOGIE "Le psoriasis est une maladie chronique de la peau. Pour une prise en charge optimale, cette pathologie nécessite des consultations

Plus en détail

Séquence 1. Glycémie et diabète. Sommaire

Séquence 1. Glycémie et diabète. Sommaire Séquence 1 Glycémie et diabète Sommaire 1. Prérequis 2. La régulation de la glycémie 3. Le diabète 4. Synthè se 5. Glossaire 6. Exercices Exercices d apprentissage du chapitre 2 Exercices d apprentissage

Plus en détail

BASES DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE EN PLONGEE

BASES DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE EN PLONGEE BASES DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE EN PLONGEE І) INTRODUCTION II) BASES PHYSIOLOGIQUES III) PRINCIPES GENERAUX DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE IV) ENTRAINEMENT DANS LES DIFFERENTES FILIERES V) LA PLANIFICATION

Plus en détail

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires.

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires. Produits de thérapie cellulaire DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires. DIAPOSITIVE 2 La fabrication des thérapies cellulaires est examinée par la Division

Plus en détail

CHAPITRE III LE SYSTEME TEGUMENTAIRE

CHAPITRE III LE SYSTEME TEGUMENTAIRE CHAPITRE III LE SYSTEME TEGUMENTAIRE I LA PEAU La peau couvre entièrement le corps. Chez l'adulte moyen, sa superficie varie entre 1,5 et 2 m 2 et elle pèse environ 4 kg (soit 7% de la masse corporelle

Plus en détail

Utilisation historique de nanomatériaux en pneus et possibilités de nouveaux développements

Utilisation historique de nanomatériaux en pneus et possibilités de nouveaux développements Utilisation historique de nanomatériaux en pneus et possibilités de nouveaux développements 7 juin 2012 Francis Peters Bien qu il n y ait pas de nano particules dans les usines qui produisent les mélanges

Plus en détail

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Pathologie VIH Service maladies infectieuses Archet 1 Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Les traitements antirétroviraux Sont classés en 5 familles selon leur mode

Plus en détail

Le stress oxydant provoqué par l'exercice : une fatalité?

Le stress oxydant provoqué par l'exercice : une fatalité? Le stress oxydant provoqué par l'exercice : une fatalité? L e métabolisme aérobie est un moyen très efficace de produire de l'énergie en oxydant la matière organique, mais l'utilisation d'oxygène entraîne

Plus en détail

ÉCOLES NORMALES SUPÉRIEURES ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES CONCOURS D ADMISSION SESSION 2013 FILIÈRE BCPST COMPOSITION DE BIOLOGIE

ÉCOLES NORMALES SUPÉRIEURES ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES CONCOURS D ADMISSION SESSION 2013 FILIÈRE BCPST COMPOSITION DE BIOLOGIE ÉCOLES NORMALES SUPÉRIEURES ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES CONCOURS D ADMISSION SESSION 2013 FILIÈRE BCPST COMPOSITION DE BIOLOGIE Épreuve commune aux ENS de Cachan, Lyon, Paris et de l ENPC Durée

Plus en détail

Séquence 10. Le maintien de l intégrité de l organisme : quelques aspects de la réaction immunitaire. Sommaire

Séquence 10. Le maintien de l intégrité de l organisme : quelques aspects de la réaction immunitaire. Sommaire Séquence 10 Le maintien de l intégrité de l organisme : quelques aspects de la réaction immunitaire Sommaire Chapitre 1. Pré-requis Chapitre 2. La réaction inflammatoire, un exemple de réponse innée Chapitre

Plus en détail

Sensibilisation à la Sécurité LASER. Aspet, le 26/06/2013

Sensibilisation à la Sécurité LASER. Aspet, le 26/06/2013 Sensibilisation à la Sécurité LASER Aspet, le 26/06/2013 Modes d émission LASER P c P 0 P moy 0 Emission pulsée Salve ou train de N impulsions Emission continue Q i t i t Longueur d onde λ Emission continue

Plus en détail

lutter contre le vieillissement de la peau

lutter contre le vieillissement de la peau NOVEMBRE 2008 Entretien avec Marie-France Muller auteur du livre Le Chlorure de magnésium Un remède miracle méconnu aux éditions Jouvence P. 2 Des nutriments naturels pour lutter contre le vieillissement

Plus en détail

QUI PEUT CONTRACTER LA FA?

QUI PEUT CONTRACTER LA FA? MODULE 1 : COMPRENDRE LA FIBRILLATION AURICULAIRE 16 QUI PEUT CONTRACTER LA FA? La FA est plus fréquente chez les personnes âgées. Par contre, la FA dite «isolée» (c.-à-d. sans qu il y ait de maladie du

Plus en détail

Manuel de l ergonomie au bureau

Manuel de l ergonomie au bureau Manuel de l ergonomie au bureau 1 Manuel préparé par le Service environnement, santé et sécurité de l Université Concordia. Pour tout complément d information sur l ergonomie, les étirements et les autres

Plus en détail

Vieillissement moléculaire et cellulaire

Vieillissement moléculaire et cellulaire Vieillissement moléculaire et cellulaire Yves Courtois Lorsque, en 1961, Léonard HAYFLICK, aux USA, re - mit en cause le concept général de l'immortalité des cellules, il apportait à la recherche en gérontologie

Plus en détail

Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se

Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se Le psoriasis est une maladie fréquente Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se traduit le plus souvent par des plaques rouges sur la peau, légèrement surélevées

Plus en détail

Molécules et Liaison chimique

Molécules et Liaison chimique Molécules et liaison chimique Molécules et Liaison chimique La liaison dans La liaison dans Le point de vue classique: l approche l de deux atomes d hydrogd hydrogènes R -0,9-1 0 0,5 1 1,5,5 3 3,5 4 R

Plus en détail

Tâche : Comparer l étiquette de produits alimentaires afin de connaître leur valeur nutritive.

Tâche : Comparer l étiquette de produits alimentaires afin de connaître leur valeur nutritive. 13 aliments pour une bonne santé Valeurs nutritives Grande compétence A Rechercher et utiliser de l information Groupe de tâches A2 : Interpréter des documents Grande compétence C Comprendre et utiliser

Plus en détail

Sport et alpha ANNEXES

Sport et alpha ANNEXES Sport et alpha ANNEXES Edition 2013 TABLE DES MATIERES Table des matières 1 Alimentation 2 Boire, Boire, Boire... 2 Et à l approche des «20 km de Bruxelles»? 3 Et pendant l épreuve? 3 Stretching 4 Avant

Plus en détail