Agrafage Ajustements (après anneau gastrique) 133

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1 LEXIQUE Agrafage À l exception de l anneau gastrique, toutes les techniques bariatriques à disposition font appel à l agrafage de segments du tube digestif. Cette instrumentation permet une occlusion en principe rapide, simple, sans faille et régulière d un organe digestif comme l intestin ou l estomac. Les dispositifs actuels sont bien connus en chirurgie digestive ; ils sont fiables, tant pour la qualité des pinces mécaniques que pour la solidité des agrafes elles-mêmes. On distingue les agrafeuses linéaires coupantes et les agrafeuses circulaires selon leur usage, les premières étant utilisables tant pour les anastomoses que pour la trans-section (partition d une poche gastrique par exemple, section de l intestin grêle), les secondes étant réservées aux anastomoses. On distingue aussi la hauteur des agrafes (il en existe quatre catégories), le choix dépendant des habitudes du chirurgien et surtout de l épaisseur des tissus agrafés. Afin de diminuer les risques immédiats les plus fréquents (rupture précoce avec fistule, hémorragie), on a proposé d ajouter un film protecteur aux rangées d agrafes. Ajustements (après anneau gastrique) Les ajustements sont pratiqués en règle sous contrôle radioscopique ou radiologique. Ils ont pour but de rétrécir la lumière de la cavité gastrique pour créer un équivalent de petit estomac et procurer ainsi une impression de réplétion gastrique avec un repas de petit volume. En toute rigueur, on doit définir une véritable politique d ajustements, c est-à-dire des serrages progressifs sans «allers et retours» intempestifs pour raisons de convenance personnelle. Ils sont parfois mal vécus par l équipe bariatrique car ils sont fréquents avant de trouver le niveau optimum de serrage au début, et même ensuite chez certains patients, mais ils confèrent l avantage inestimable de la souplesse dans la 133

2 ABORD CLINIQUE DU PATIENT OBÈSE gestion du poids, y compris à long terme et lorsque l on croyait un patient donné perdu de vue. Des procédés expérimentaux sont à l étude pour permettre des ajustements sans radiologie (par exemple grâce à des capteurs de pression), ce qui serait précieux lorsque l accès en salle de radiologie est difficile. Anastomose Toute suture d un segment digestif avec un autre est une anastomose, employée pour les interventions de court-circuit. Les anastomoses portent sur l estomac et l intestin grêle. Elles sont réalisées avec l aide de pinces mécaniques (avec agrafage*) ou bien manuellement avec un fil de suture. Elles sont toujours susceptibles de complications : la rupture précoce ayant pour conséquence une fistule anastomotique, et à long terme la sténose qui peut nécessiter une réintervention, ou préférentiellement une dilatation endoscopique. Anse intestinale (alimentaire, bilio-pancréatique, commune, exclue) Les interventions de court-cicuit décrites comportent une fragmentation du tube digestif en de nouveaux segments d intestins grêles que l on appelle des anses. Celles qui sont dites exclues siègent en dehors du passage alimentaire ; c est le cas des anses bilio-pancréatiques qui ne recueillent que la sécrétion de ces organes, à la différence des anses alimentaires. Restent les anses dites communes, qui recueillent ces sécrétions et la nourriture, laquelle n avait pas été «digérée» avant d y pénétrer. Leur longueur est très variable selon les interventions, de plusieurs mètres dans le bypass gastrique standard à 70 cm dans l intervention de Scopinaro (diversion bilio-pancréatique «vraie»). Ballon intragastrique Procédé endoscopique de restriction alimentaire temporaire faisant appel à une sphère remplie d air ou d eau (environ 500 cc) devant rester en place 6 mois dans l estomac. La pose et la dépose de ce ballon sont en règle réalisées sous anesthésie générale. Boîtier (ou dispositif d accès à un anneau modulable) Le boîtier d accès à l anneau est placé sous la peau au contact de l aponévrose dans un quadrant supérieur de l abdomen ; il fait partie des éléments du dispositif de l anneau, avec le cathéter qui se trouve en position intra-abdominale. Il a la forme et toutes les caractéristiques des boîtiers utilisés pour les chimiothérapies (port-à-cath) et la même souplesse d usage, étant accessible au moyen 134

3 LEXIQUE d une aiguille fine spécialement conçue pour la membrane à ponctionner. On peut recommander de le fixer à l aponévrose. Les modèles initiaux étaient fragiles (au niveau des raccords essentiellement) ; malgré leur amélioration (profilage, renforcement) des complications locales restent possibles, comme l infection secondaire, la déconnexion, etc. La ponction du boîtier n est en général pas difficile, ni douloureuse. Carences Le propre des opérations de bypass est d exclure certaines portions du tube digestif responsables de l absorption alimentaire, surtout des graisses, ce qui est positif, mais aussi de nutriments indispensables à la vie (vitamines du groupe B, calcium, fer, protéines). L effet est par définition proportionnel à la longueur d intestin où circulent des aliments sans contact avec les sécrétions bilio-pancréatiques, donc de franc dans le bypass gastrique, à sévère dans le duodenal switch, et jusqu à très sévère dans la diversion bilio-pancréatique. La supplémentation et une surveillance biologique régulière sont donc indispensables, faute de quoi on s expose à des incidents graves (ostéoporose, anémie profonde, déficit en protéines, insuffisance hépatique). Chirurgie métabolique Ce nouveau concept, audacieux sans convaincre totalement, prétend que la chirurgie de court-circuit en général agit sur le diabète de type 2 (non insulinodépendant) de manière autonome, c est-à-dire sans même qu il y ait eu une perte de poids significative. Ceci la différencie de la chirurgie restrictive, type anneau gastrique, laquelle n aurait d action qu en proportion de la perte de poids. Cet effet serait lié à l action de certaines hormones digestives (les incrétines en particulier). De là à proposer une chirurgie «radicale» chez le diabétique modérément obèse, qui ne répond pas ou plus au traitement médical, il n y a qu un pas que franchissent allègrement certains chirurgiens, mais qui ne fait pas consensus aujourd hui. Chirurgie mini-invasive Elle est représentée par l abord laparoscopique (ou cœlioscopique), telle que popularisée au début des années 1990 avec la cholécystectomie : insufflation de gaz dans la cavité péritonéale, écran vidéo, micro-instrumentation à travers de petits trocarts On a mesuré rapidement les bienfaits de ce type d approche chez l obèse, pour lequel toute laparotomie (approche ouverte, ou invasive) est source de problèmes respiratoires, pariétaux, de récupération générale, etc. 135

4 ABORD CLINIQUE DU PATIENT OBÈSE Chirurgie non invasive Il s agit de toutes les techniques faisant appel aux orifices naturels, le côlon et l estomac dans le cadre digestif. De nombreuses techniques sont validées (ablations de polypes, traitement des ulcères, etc.) ou en expérimentation (traitement de cas d hémorragie, exérèse de tumeurs, etc.). Les patients obèses pourraient bénéficier sous réserves de ce type d approche, la plus simple étant bien connue mais temporaire : le ballon intragastrique. La philosophie de ces technique est triple : d une part rendre le traitement «mécanique» de l obésité plus acceptable par le plus grand nombre, reproductible, moins coûteuse, etc. ; d autre part «acheter» pour l obèse un temps précieux qui retardera l échéance d une chirurgie plus radicale ; enfin disposer d un outil éthique pour une étude comparative valable avec les traitements conventionnels de l obésité - non chirurgicaux, c est-à-dire avec une randomisation (ou la participation dans l un ou l autre groupe serait allouée au hasard). Chirurgie NOTES (Natural Orifice Trans Endoscopic Surgery) C est une combinaison des deux précédentes, très largement expérimentale encore, pratiquée sur l animal, avec très peu d essais sur l homme. Elle combine l abord par les orifices naturels et une instrumentation réellement chirurgicale de type cœlioscopique, mais monté à l extrémité d un endoscope souple. Chirurgie de seconde intention (ou re-do des Anglo-Saxons) Cette catégorie trouve son intérêt majeur dans la question des réinterventions pour échec de la perte de poids, bien qu il faille théoriquement parler ici aussi de la chirurgie pour correction d un défaut technique (désagrafage, glissement d un anneau, etc.), lequel d ailleurs entraîne le plus souvent une reprise du poids. Chaque technique bariatrique est confrontée à ses échecs propres, à l inadaptation éventuelle d un matériel qui progresse avec les innovations biomédicales, ou simplement à l usure physiologique d un montage que le patient peut contourner avec le temps, surtout s il n observe pas les conseils hygiénodiététiques de rigueur. Les débats sont intenses concernant la stratégie à mettre en œuvre, certains parlant ouvertement d une «chirurgie par étapes». On peut décider de privilégier en seconde intention une intervention plus complexe, plus «radicale», en générale de nature malabsorptive au moins en partie, mais il n est pas certain que la balance bénéfice/risques penche toujours en faveur d un tel choix. Le bypass gastrique est l option souvent choisie après chirurgie 136

5 LEXIQUE restrictive. Reste le problème des réinterventions multiples et celui de l escalade thérapeutique. Clairance de la créatinine Estimation de la fonction rénale à partir des valeurs de la créatinine plasmatique et parfois urinaire. Le plus souvent, des équations permettent le calcul de façon simple. C est le cas de l équation de Cockroft et Gault ou de celle de MDRD. Aucune de ces équations n est validée pour les poids très élevés. La formule MDRD (moins facile à utiliser) serait plus adaptée chez les patients diabétiques. La formule de Cockroft et Gault : DFR = (140-âge en années)* Poids (kg)* K/concentration en créatinine (micromoles/litre). K = 1,23 pour les hommes, et 1,04 pour les femmes La formule MDRD (modification of diet in renal disease) DFR = 186* [concentration en créatinine (mg/dl)] -1,154 *[âge (années)] -0,203 * F1*F2 F1 = 1 pour les hommes, et 0,742 pour les femmes. F2 = 1,21 pour les Noirs-Américains. Comportement alimentaire (évaluation) Des questionnaires sont parfois utilisés pour aider à évaluer le comportement alimentaire (échelle de BULIT pour la boulimie, les TFEQ et DBEQ pour la restriction cognitive, de Rosenberg pour les compulsions). Ces échelles sont développées dans une langue et pour une population spécifique, et doivent donc être validées en français ce qui n est pas toujours le cas. Ces questionnaires sont parfois longs à remplir. Ils sont protégés par une sorte de copyright et doivent faire l objet d un achat auprès des auteurs. En pratique, ils sont peu utilisés sauf dans des centres spécialisés. Désagrafage Tout agrafage d un segment digestif a vocation à se désunir à plus ou moins long terme. C est un problème à différencier de la fistule de l agrafage, complication précoce et grave. La conséquence est l inefficacité du montage chirurgical, très classique par exemple dans le cas de la gastroplastie verticale calibrée. Le bypass peut aussi en être la victime, occasionnant des cas de fistule gastrogastrique avec ou le plus souvent sans symptôme. 137

6 ABORD CLINIQUE DU PATIENT OBÈSE Diabète Le diabète est défini par une élévation de la glycémie à jeun au-delà de 1,26 g/l, à deux reprises, ou bien d une glycémie supérieure à 2 g/l accompagnée de signes cliniques d hyperglycémie (voire diabète) à n importe quel moment de la journée. Ce sont des glycémies veineuses et non pas seulement capillaires malgré la qualité de ces dernières. L hyperglycémie provoquée par voie orale n a pas sa place pour le diagnostic de diabète. Dilatation de l œsophage Complication devenue classique de l anneau gastrique modulable, elle consiste simplement en un «effet entonnoir» en amont d un anneau trop serré, ou bien, ce qui rend la situation un peu confuse, trop haut situé par rapport à la jonction gastro-œsophagienne. C est un des inconvénients majeurs de l anneau à long terme, bien qu il s agisse moins d une vraie complication que d un problème de gestion des ajustements : le desserrage est la règle, et le resserrage ne peut être que très prudent, ou très tardif selon la stabilisation pondérale. La prévention de cette complication est débattue, car tout anneau entraîne des troubles moteurs de l œsophage, et à ce jour il n existe pas de critère formel pour exclure de l anneau un patient qui aurait, par exemple, des troubles à type de reflux gastro-œsophagien. Les troubles moteurs de l œsophage sont également souvent présents chez les obèses, mais il n y a pas à ce jour consensus pour les détecter systématiquement avant chirurgie, ce qui nécessite une manométrie, faute de preuve quant à une corrélation avec la détérioration des résultats finaux. Dumping syndrome (syndrome de chasse) après chirurgie de bypass gastrique C est un malaise fait de tension épigastrique, sueurs profuses et lipothymie, qui se produit à la fin ou immédiatement après le repas, soulagé par le décubitus. Il affecte les sujets ayant eu une gastrectomie totale ou distale. Le terme français de «syndrome de chasse», peu usité, illustre l inondation brutale de l intestin grêle par les aliments. Il est dû à la perte de la fonction coordonnée antro-duodénale qui, à l état normal, évacue lentement le contenu gastrique liquéfié pendant les heures qui suivent le repas. Le traitement consiste surtout à fractionner l alimentation. 138

7 LEXIQUE Dysfonction endothéliale La fonction des cellules endothéliales des vaisseaux sanguins peut être perturbée par des environnements nutritionnels ou métaboliques. Ainsi, le syndrome métabolique* ou le diabète de type 2 sont capables de générer une dysfonction des cellules endothéliales. Les tests pharmacologiques de provocation permettent de la mettre en évidence. La microalbuminurie (albuminurie entre 30 et 300 mg par 24 heures) peut traduire cette dysfonction des cellules endothéliales au niveau du glomérule rénal. La microalbuminurie ne traduit pas alors une atteinte organique du glomérule, mais plutôt une anomalie fonctionnelle probablement diffuse de tous les endothéliums. Électrostimulation gastrique La stimulation des fibres nerveuses intrapariétales de l estomac a été testée initialement sur des «estomacs paresseux», observés chez des patients diabétiques (gastroparésie), au moyen d un pacemaker sous-cutané relié à des électrodes de stimulation gastriques. On a ensuite imaginé (V. Cigaina, chirurgien italien, 1994) le même principe chez des patients obèses, mais avec des paramètres différents (intensité du courant, amplitude, fréquence de stimulation). À ce jour, les résultats sont mitigés : on a pu mettre en évidence des patients répondeurs, mais on ne sait pas prédire pour quelles raisons d autres ne le sont pas. Les essais expérimentaux continuent, avec notamment une stimulation différenciée selon la réplétion gastrique (système Tantalus), et la stimulation élective des nerfs vagues. Élévation de la glycémie et diabète de type 2 Les glycémies élevées sont la conséquence d une résistance à l action de l insuline et en même temps d une carence relative en insuline. La résistance à l action de l insuline est secondaire à l excès de masse grasse, à l insuffisance de l activité physique et à une alimentation trop riche en acides gras saturés. Tant que le pancréas est capable de riposter et de sécréter plus d insuline, la glycémie reste normale. Elle augmente par faillite relative de la sécrétion d insuline. Empathie Attitude du soignant positive et pratiquant l écoute active du patient. Le soignant n est pas sympathique (il ne souffre pas en même temps que le patient). Il écoute en reformulant, ce qui valide le discours entendu, et montre une attitude positive qui accepte les propos de l interlocuteur. Le soignant n est pas 139

8 ABORD CLINIQUE DU PATIENT OBÈSE apathique (les propos du patient ne déclenche aucune réaction du soignant), ni antipathique (les propos du patient sont contredits). Epsworth Le questionnaire d Epsworth aide à mesurer le niveau général de somnolence dans la journée. La somnolence est la propension plus ou moins irrésistible à s endormir. Il y a huit questions. Un exemple est donné sur le site : Érosion Une prothèse telle que l anneau a tendance à créer des lésions de frottement contre la paroi gastrique, et dès lors migrer progressivement au sein de la lumière gastrique, tout comme une compresse oubliée lors d une intervention peut migrer dans l intestin, autre organe digestif creux. Cette migration a lieu à bas bruit le plus souvent, mais représente un risque infectieux et hémorragique qu il faut traiter dans des délais rapides, idéalement par endoscopie. Cependant, cela nécessite que la totalité de l anneau ait migré, ce qui est rare. La chirurgie est donc l option courante. Les suites postopératoires peuvent être difficiles car il existe presque toujours un degré d infection latente. La conduite à tenir si le patient reprend du poids divise les chirurgiens. On peut proposer soit un nouvel anneau, soit un bypass, soit l abstention, ce qui est encore le mieux! Faim La faim est la sensation physique et/ou psychique de manque de nourriture, généralement désagréable, qui conduit un animal à augmenter son niveau de vigilance, rechercher des aliments et les manger. Chez l homme, c est la sémiologie (grenouilles dans le ventre, énervement, sensation de malaise, etc.) qui conduit à manger. La satiété est l ensemble des sensations qui suivent la consommation d aliments et qui inhibent la prise alimentaire. En termes simples, c est le temps pendant lequel l homme n a pas faim parce qu il est rassasié. Le désir de manger est différent de la faim. Il est psychique et obéit à des déterminants non énergétiques. En effet, la régulation de la périodicité des repas devrait viser à maintenir un niveau de disponibilité énergétique tel que le fonctionnement des organes est possible et optimal. Ces sensations sont déterminées par des stimuli internes sensoriels, hormonaux et métaboliques. Les signaux sensoriels sont par exemple d origine diges- 140

9 LEXIQUE tive et médiés par voie pneumogastrique. Toute une série d hormones a été décrite, d origine adipocytaire (par exemple la leptine) ou gastro-intestinale (la ghréline, la cholécystokinine, le peptide YY). Les signaux métaboliques sont extrêmement variés : variation de la glycémie, certains acides gras ou des intermédiaires métaboliques agissant à des niveaux divers. Tous ces signaux sont intégrés par l hypothalamus qui, lui-même, «boucle» avec les organes périphériques et conduit à la rythmicité des prises alimentaires. Glissement de l anneau gastrique (dit slippage en anglais) Malgré la fixation de l anneau gastrique par des sutures non résorbables qui «l arriment» à l estomac (et aussi l enfouissent), l estomac peut glisser le long de l anneau (d où le terme de slippage), ce qui aboutit à une poche gastrique se vidangeant mal, voire pas du tout. La radiographie est en général éloquente, avec une bascule de l anneau en position horizontale le plus souvent. La conduite à tenir est toujours un desserrage complet de l anneau, et selon les circonstances (réponse au desserrage, douleurs) une réintervention en urgence vraie ou en urgence différée. Certains progrès techniques (meilleure fixation, design adapté des anneaux) ont rendu cette complication moins fréquente, mais elle touche encore 3 à 5 % des patients dans un délai de 6 à 36 mois après chirurgie. Indice de masse corporelle (IMC) L IMC poids/taille 2 (poids en kg, taille en mètre). Cf. Obésité. Micronutriments Par opposition aux macronutriments (ceux qui sont consommés en quantité significative, tels que les glucides, les lipides, les protéines), les micronutriments sont absorbés en petites quantités : quelques mg de fer, calcium, etc. Les vitamines (nutriments que le corps ne peut pas fabriquer) sont aussi des micronutriments. Obésité Elle est définie par un IMC > 30 kg/m 2. On peut définir des classes selon l organisation mondiale de la santé : classe I (IMC kg/m 2 ), classe II (IMC kg/m 2 ), classe III ou obésité morbide (IMC > 40 kg/m 2 ). (Cf. tableau I et fig. 1 dans Comment définir l obésité à l examen clinique.) 141

10 ABORD CLINIQUE DU PATIENT OBÈSE Occlusion (intestinale) L occlusion de l intestin grêle est une complication classique de toute chirurgie digestive avec adhérences postopératoires, même à très long terme. Elle survient rarement à l étage sus-mésocolique de l abdomen, par exemple dans le cas d un anneau modulable, mais toutes les chirurgies de type bypass comportent un risque, ce d autant que les différents montages créent dans l abdomen des «pièges à grêle», qui peuvent entraîner volvulus (torsion) ou adhérences. Si l occlusion siège sur l anse bilio-pancréatique, il s agit d un piège potentiellement grave, car il n y a très logiquement pas de vomissements, mais des douleurs tenaces par mise sous tension des anses grêles. Le scanner est un examen indispensable, mais c est parfois l exploration cœlioscopique seule qui tranchera. Perte d excès de poids Calculer le poids qu aurait le patient si son IMC était à 25 (25*taille*taille). L excès de poids est la différence entre le poids réel et ce poids calculé. La perte de poids est exprimée en pourcentage de l excès de poids au départ de la prise en charge. C est une stratégie intéressante car il est plus facile de perdre 5 kg quand on fait 1,80 m et 125 kg (surpoids de 44,5 kg égale 11 % d excès de poids), que quand ces 5 kg sont perdus par un homme de 80 kg pour 1,55 m (surpoids de 20 kg, 5 kg égalent 25 % d excès de poids). Résistance à l insuline Ce mécanisme a longtemps été considéré comme le principal et presque seul déterminant de l hyperglycémie du diabète de type 2. C est le fait que l insuline est normale en concentrations (voire élevée) mais ne parvient pas à normaliser la glycémie. Il y a donc résistance à son action. Cette résistance porte aussi sur d autres voies métaboliques entraînant une lipolyse trop importante (excès d acides gras circulants), un anabolisme protéique insuffisant (et une masse musculaire insuffisante) Aujourd hui, il est clair que si la glycémie s élève, c est parce qu en face de cette résistance le pancréas n est pas capable de riposter et de sécréter suffisamment d insuline. Les deux mécanismes sont combinés dans le diabète de type 2. Syndrome métabolique Il est défini comme une association de symptômes cliniques et biologiques exposant à un risque accru de diabète de type 2, d événements cardiovasculaires et de déficit cognitif. Il est étroitement associé à la résistance à l action de 142

11 l insuline par excès de masse grasse périviscérale. Il comporte dans sa définition la plus classique 3 parmi les 5 signes suivants : tour de taille supérieur à 102 cm chez l homme et 88 cm chez la femme, tension artérielle supérieure à 130/85 mmhg : attention ces valeurs sont plus basses que celles définissant l HTA, triglycérides plasmatiques supérieurs à 1,50 g/l, HDL-cholestérol inférieur à 0,40 g/l chez l homme et 0,50 g/l chez la femme, glycémie supérieure à 1,10 g/l. Satiété Cf. Faim LEXIQUE 143

12 INDEX Acidocétose 34 Activité physique 9, 24, 29, 36, 37, 40, 41, 44, 47-49, 53, 56-58, 60, 65, 71, 75-79, 86, 115, 139 Agrafage 101, 107, 108, 129, 133, 134, 137 Agrafée 124 Ajustements 54, 103, 111, 122, 123, 133, 134, 138 Alimentation sucrée 100 Anastomose 103, 113, 124, 130, 133, 134 Anesthésie 63, 89, 116, 117, 134 Anneau 96, , 107, 108, , , 128, 131, , 138, Anneau gastrique 89, 96, 102, 112, 128, 131, 133, 135, 138, 141 Anneau modulable 100, 102, 103, 108, 112, 114, 120, 121, 125, 131, 134, 138, 142 Anorexie 45, 93, 113 Anse intestinale 103, 113, 134 Anse intestinale exclue 113 Antidépresseurs 18, 45, 46, 60 Apnées du sommeil 21-23, 31, 35, 94 Approche laparoscopique : voir laparosopie Atteintes articulaires 29, 31 Atteintes endocriniennes 30, 31 Atteintes rénales 29, 31 Ballon intragastrique 63, 130, 134, 136 Blocages alimentaires : voir intolérances alimentaires 145

13 ABORD CLINIQUE DU PATIENT OBÈSE Boîtier 114, 123, 134, 135 Boulimie 44, 58, 93, 137 Bypass (ou court-circuit) 85, 94, 96, 100, 101, , , , 128, 130, , 140, 142 Bypass gastrique 100, 101, 103, 124, , 138 Bypass gastro-jéjunal 104, 105, 108, 124 Cancer 9, 28, 31, 77, 84, 85, 95, 104 Carences (ou carentielles) 55, 76, 100, 108, 114, , 125, 135 Carentielles : voir carences Chirurgie de réparation 116 Chirurgie de seconde intention : voir réintervention Chirurgie malabsorptive : voir malabsorption Chirurgie métabolique 94, 131, 135 Chirurgie mini-invasive : voir laparascopie Chirurgie non invasive : voir endoscopie Chirurgie NOTES 129, 136 Chirurgie réparatrice 117 Chirurgie restrictive 94, 100, , 132, 135, 136 Chirurgien bariatrique 88 Choléstase 24 Cirrhose 23, 95 Clairance de la créatinine 29, 36, 137 Cœlioscopie : voir laparascopie Comorbidités (ou maladie associées et leurs éventuelles réagravations) 9, 21, 31, 35, 49, 53, 64, 65, 76, 84-86, 90, 92, 94, 96, 130 Complications 16, 21, 30, 31, 35-37, 40, 60, 64, 95, 96, 99, 100, 103, 109, 110, 112, 113, 117, 119, 120, 122, 123, 125, 126, 134 Composante restrictive 101, 110 Compulsions alimentaires Contrôle radiologique 103, 111 Court-circuit : voir bypass Craniopharyngiome 17 Cushing 17, 35, 39 Dénutrition 29, 110, 113, 125 Dépression 30, 45, 62, 85 Désagrafage 114, 124, 125, 136,

14 INDEX Diabète 9, 15, 21, 27, 29-31, 33-40, 49, 51, 64, 65, 77, 85, 88, 94, 95, 97, 103, 135, 138, 139, 142 Diabète de type 2 30, 31, 34, 36-39, 85, 94, 135, 139, 142 Diarrhée 61, 62, 106, 108, 111 Dilatation de l œsophage 103, 112, 113, 122, 138 Dumping syndrome 111, 124, 138 Duodenal switch 101, 106, 107, 128, 135 Dysfonction endothéliale 29, 139 Dysmorphophobie 93, 115 Électrostimulation gastrique 129, 139 Élévation de la glycémie 138, 139 Embolie pulmonaire 26, 76 Empathie 73, 139 Endocrinologue 88 Endoscopie (ou non-invasif) 63, 97, 101, 103, 104, 112, 113, 124, 128, 129, 131, 134, 136, 140 Epsworth 22, 140 Équilibrer l alimentation 36, 40, 51, 52, 54 Équipe multidisciplinaire 88, 89, 111 Érosion 103, 113, 117, 121, 123, 124, 140 Faim 41-46, 52, 68-70, 140, 143 Gastroplastie 101, 102, 108, 112, 114, , 128, 131, 137 Gastroplastie verticale calibrée 101, 102, 114, 124, 128, 131, 137 Glissement 103, 112, 113, 117, 120, 123, 136, 141 Glissement de l anneau 113, 120, 136, 141 Grignotage (ou sweet-eater, produits sucrés) 44, 93, 100, 110, 111, 124 Grossesse 17, 19, 30, 63, 76, 78, 79, 85, 92, 116, 117 Hémoglobine glyquée 33, 35, 40, 61 Hypercholestérolémie 27, 97 Hyperglycémie 34, 138, 142 Hyperosmolarité 35 Hyperphagie (ou hyperphagique) 17, 45, 87, 93 Hypertension 15, 18, 25-27, 85, 95, 97 Hypertension artérielle 15, 25-27, 85,

15 ABORD CLINIQUE DU PATIENT OBÈSE Hypertriglycéridémie 27 Hypothyroïdie 17, 18, 60 IMC 14-16, 21, 28, 29, 63, 76, 84-88, 90, 96, 100, 101, 128, 131, 141, 142 Insuffisance cardiaque 19, 24 Insulinome 18, 19 Insulinorésistance 27, 37, 38 Interventions de seconde intention : voir réintervention Intolérance 103, 113, 117, 123, 124 Intolérance alimentaire (ou blocage alimentaire) 103, 111, 113, 123, 124 Laparoscopie (ou approche mini-invasive, chirurgie mini-invasive, cœlioscopie) 10, 97, 98, 100, 101, 103, 127, 129, 131, 135, 136 Lipides sanguins 85, 95 Liquides sucrés 111 Malabsorptif : voir malabsorption Malabsorption (ou chirurgie malabsorptive, intervention malabsorptive) 96, , , 108, 113, 125, 127, 129, 132, 136 Malabsorptives : voir malabsorption Maladies associées (ou leur éventuelle réaggravation) : voir comorbidité Micro-albuminurie 29, 36 Micronutriments 26, 68, 141 Migration intragastrique de l anneau 114, 121, 140 Mini-invasif/ve : voir laparoscopie Morbidités 97 Mort subite 24, 25 Mortalité 16, 93, 95, 97 Neuroleptiques 18 Night eating syndrome 44 Non invasif/ve : voir endoscopie Nutritionniste 88 Obésité morbide (ou obèse morbide) 14, 84, 97, 127, 132, 141 Occlusion 113, 117, 124, 133,

16 INDEX Occlusion de l intestin grêle 113, 142 Orlistat 46, 61, 62 Perte d excès de poids 96, 142 Poche gastrique 101, 103, 104, 120, 124, 133, 141 Polygraphie ventilatoire 22, 23 Polysomnographie 22, 23 Prader-Willi 17 Produits sucrés : voir grignotage Psychiatre 44, 47, 58, 88 Psychologie 92 Qualité de vie 21, 55, 59, 62, 84, 92, 93, 97 Réinsertion 92 Réintervention (ou chirurgie de seconde intention, intervention de seconde intention) 89, 96, 103, 104, 109, 123, 125, 126, 131, 134, 136, 137, 141 Réseau multidisciplinaire 90 Résistance à l insuline 23, 51, 139, 142 Restrictif 43, 103 Restriction 26, 42-48, 53, 58, 76, 100, 101, 107, 108, 111, 123, 125, 129, 134, 137 Restriction cognitive 42-46, 58, 137 Restriction/malabsorption 129 Restrictive 23, 93, 94, , 110, 125, 127, 132, 135, 137 Satiété 41, 42, 46, 52, 54, 68-70, 129, 140, 143 Sleeve gastrectomie 107, 108, 123, 124, 128 Slippage 103, 120, 141 Sommeil 21-23, 31, 35, 45, 94, 140 Somnolence exagérée 22 Stéatopathies non alcooliques 23 Stéatose hépatique 24, 95 Stress 45 Supplémentation 26, 100, 114, 116, 135 Sweet eaters : voir grignotage Syndrome métabolique 23, 25, 27, 35, 37, 85, 94, 95, 139, 142 Système endocannabinoïde 60,

17 ABORD CLINIQUE DU PATIENT OBÈSE Thrombose veineuse 26, 76 Troubles du comportement alimentaire 41-48, 55, 58, 59, 93 Vitamines 26, 100, 106, 108, 114, 135, 141 Voie purement endoscopique : voir endoscopie Vomissements 44, 62, 64, 93, , 116, 117, 120,

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