Recherche des extremums d une fonction

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Recherche des extremums d une fonction"

Transcription

1 DOCUMENT 32 Recherche des etremums d une fonction 1. Introduction De nombreuses situations issues des mathématiques, des sciences epérimentales ou de la vie économique et sociale conduisent à la recherche et à l étude des etrémums d une fonction. Parmi de nombreu eemples on peut citer : En mathématiques (élémentaires), le tracé de la courbe représentative d une fonction est précédé d une détermination de ses etrémums, certaines définitions font intervenir des bornes inférieures ou supérieures (distance d un point à une partie du plan,...), des configurations peuvent être caractériser à l aide d etrémums (le triangle équilatéral est le triangle qui pour un périmètre donné possède une aire maimum,...) En mécanique l étude de la stabilité d un système est liée à des etrémums. Par eemple, un théorème classique concernant ce problème, le théorème de Lejeune-Dirichlet, a pour hypothèse que la fonction de force possède un maimum local strict. En économie, il est important de minimaliser les coûts et de maimaliser les profits. En optique, les lois de la réfraction et de la réfletion de la lumière correspondent à des minimalisations du temps de parcours. Dans tout le document on suppose que si une fonction f est deu fois dérivable en a alors f est dérivable en tout point d un voisinage de a (En général, l eistence de f (a) suppose seulement que a est un point non isolé dans l ensemble des points où f est dérivable.) 2. Définitions et généralités Soit f une fonction définie sur D f R et à valeurs dans R. La fonction f possède en 0 D f un maimum (resp. un minimum) si D f, f() f( 0 ). (resp. D f, f() f( 0 ).) Un etrémum est un maimum ou un minimum. Un etrémum en 0 est dit strict si D f et 0 impliquent f() f( 0 ). Soit V un voisinage de 0 D f. Si la restriction de f à D f V possède en 0 un etrémum alors on dit que la fonction f a un etrémum local en 0. Tout etrémum est un etrémum local. Remarquons que f possède en 0 un maimum si et seulement si f possède en ce point un minimum. Les etrémums de f et f en 0 sont de même nature (stricts, locau,...). Eemples. (1) La fonction de R dans R, 2, possède en 0 un minimum strict. (2) La fonction de R dans R, cos, possède en 0 un maimum local strict. 343

2 RECHERCHE DES EXTRÉ EMUMS D UNE FONCTION (3) La fonction de R dans R, E(), possède en 0 = 1 un minimum et un maimum 2 local non strict. (4) La fonction de [ 1, 1] dans R, 1 2, admet en 1 et -1 des minimums locau et un maimum strict en 0. (5) La fonction f, définie sur R par f() = 1 si Q et f() = 0 sinon, est une curiosité : elle n est constante sur aucun intervalle et elle possède un etrémum en chaque point. 3. Le cas général et le cas des fonctions continues Proposition Soit f : D f R et 0 D f. S il eiste α > 0 tels que [ 0 α, 0 + α] D f et si f n a pas le même sens de variation sur [ 0 α, 0 ] et [ 0, 0 + α] alors f possède un etrémum local en 0. C est un maimum si f est croissante sur le premier intervalle et l etrémum est strict si f est strictement monotone sur chacun des deu intervalles. Ce résultat ne demande pas de démonstration et c est pourtant celui qui est le plus souvent utilisé en pratique. Dans son application, le calcul différentiel joue, en général, un rôle essentiel pour déterminer le sens de variation de la fonction f. La proposition précédente n est qu une condition suffisante. Eemple. Considérons la fonction f : R R définie par f(0) = 0 et f() = 4 (sin( 1 ) + 2) si 0. Comme, pour tout R, 4 f() 3 4 la fonction f a un minimum strict en 0 mais, comme on va le voir, l eistence de ce minimum ne peut pas être obtenu en utilisant la proposition précédente. La fonction f est de classe C 1 avec f () = 4 3 (sin( 1 ) + 2) 2 cos( 1 ) si 0 et f (0) = 0. Soit, pour n > 0, n = 1 2nπ et y n = 1. On a lim 2nπ + π/2 n = lim y n = 0 et n n f ( n ) = 1 nπ ( 1 n 2 π ) < 0, f (y n ) = 12 (2nπ + π/2) 3 > 0, ce qui montre qu il n eiste aucun intervalle [0, α], α > 0, sur lequel f est monotone. On montre facilement le même résultat pour les intervalles du type [α, 0]. En remplaçant dans la définition de f, 4 par 2 on obtient une fonction ayant la même propriété mais qui n est pas C 1. Le remplacement de 4 par 2n permet d obtenir, pour tout n, une fonction de classe C n 1. Proposition Soit f : D f R et 0 D f. S il eiste α > 0 tel que [ 0 α, 0 [ D f =, [ 0, 0 + α] D f et si f est monotone sur [ 0, 0 + α] alors f possède un etremum local en 0. C est un minimum si f est croissante sur cet intervalle, il est strict si f est strictement croissante. Il suffit d appliquer la définition d un etremum local avec V =] 0 α, 0 +α[ et la proposition possède une version à gauche de 0. Ce résultat, fort utile pour montrer l eistence d un etremum au bornes de l ensemble de définition d une fonction, n est encore qu une condition suffisante comme le montre la restriction de la fonction f de l eemple précédent à R +. Supposons maintenant la fonction f continue. On a alors le résultat classique suivant (Voir le document 27 Image d un intervalle par une fonction continue ) :

3 4. LE CAS DES FONCTIONS DÉRIVABLES 345 Proposition Soit f une fonction continue sur un segment [a, b]. La fonction f est bornée sur [a, b] et atteint ses bornes. Remarques. 1) Une fonction continue sur un intervalle borné mais non fermé n a pas toujours d etrémum sur cet intervalle. C est le cas de la fonction ] π/2, +π/2[ tan. 2) Il eiste quelques cas où la proposition 32.3 permet de conclure. Considérons, par eemple, la fonction f : R R définie par f() = [( 1) 2 ] 1/3. La fonction f est continue sur [0, 1], dérivable sur ]0, 1[, f(0) = f(1) = 0 et f() > 0 si ]0, 1[; La fonction f atteint donc son maimum sur [0, 1] en un point de ]0, 1[. On a, pour ]0, 1[, f () = 1 ( 1)(3 1)[( 3 1) 2 ] 2/3 et donc le maimum est atteint pour = Le cas des fonctions dérivables On dit que 0 R est un point intérieur de la partie X de R s il eiste α > 0 tel que ] 0 α, 0 + α[ X. L ensemble des points intérieurs à X est appelé l intérieur de X. Notons que si X = [a, b] alors l intérieur de X est ]a, b[. Proposition Soit f : D f R et 0 un point de l intérieur de D f. Si f possède un etremum local en 0 et si f est dérivable en 0 alors f ( 0 ) = 0. En remplaçant éventuellement f par f, on peut supposer que f possède un maimum local en 0. Soit α > 0 tel que ] 0 α, 0 + α[ D f et soit β > 0 tel que la restriction de f à D f ] 0 β, 0 + β[ ait un maimum en 0. Posons γ = min(α, β) > 0. Si ] 0 γ, 0 [ alors 0 < 0 et f() f( 0 ) 0 d où f() f( 0) 0. De même si ] 0, 0 + γ[ alors f() f( 0) Il en resulte que f g( 0 ) 0 et f d ( 0) 0 d où f ( 0 ) = 0. Remarques. 1) La proposition précédente peut être fausse si 0 n est pas un point intérieur à D f. Par eemple, f : [0, 1] R définie par f() = possède un maimum en 0 = 1 et f (1) = 1. 2) La réciproque de la proposition est fausse. Par eemple, f : [0, 1] R définie par f() = 3 verifie f (0) = 0 et f ne présente pas d etremum en 0 bien que ce point soit intérieur à D f. La proposition 32.4 n est donc pas une condition suffisante. 3) Cette proposition est le principal argument utilisé dans la démonstration habituelle du théorème de Rolle. 4) En utilisant une preuve analogue à celle de la proposition 32.4, on voit que si f : D f R possède un etrémum local en 0 situé dans l intérieur de D f et si f est dérivable à droite et à gauche en 0 alors ces dérivés sont de signes contraires. Ce résultat généralise la proposition Pour essayer d améliorer la proposition 32.4 en vue d obtenir une condition nécessaire et suffisante, on fait des hypothèses supplémentaires sur la dérivabilité de la fonction. Proposition Soit f : D f R et 0 un point de l intérieur de D f où f est dérivable avec f ( 0 ) = 0. S il eiste un plus petit entier p 2 tel que f soit p fois dérivable en 0 avec f (p) ( 0 ) 0 alors f possède un etremum local strict en 0 si et seulement si p est pair. Lorsque p est pair alors l etremum est un maimum si f (p) ( 0 ) < 0 et un minimum sinon.

4 RECHERCHE DES EXTRÉ EMUMS D UNE FONCTION En remplaçant éventuellement f par f, on peut supposer que f (p) ( 0 ) > 0. La fonction f étant p fois dérivable en 0 il eiste α > 0 tel que les (p 1) fonctions dérivées de f soient définies sur ] 0 α, 0 + α[. Pour D f posons h() = f() f( 0 ). La fonction h est (p 1) fois dérivable sur ] 0 α, 0 + α[ et 0 n p 1 implique h (n) ( 0 ) = 0. La fonction h (p 1) (= f (p 1) ) étant dérivable en 0 elle possède un développement limité d ordre 1 au voisinage de ce point et pour tout ] 0 α, 0 + α[ on a : h (p 1) () = f (p 1) () = ( 0 )(f (p) ( 0 ) + ɛ()) avec lim 0 ɛ() = 0. Il eiste η α tel que si ] 0 η, 0 + η[ alors f (p) ( 0 ) + ɛ() > 0 d où le tableau suivant dans lequel les flèches indiquent une croissance ou une décroissance stricte: h (p 1) h (p 2) h (p 3) On voit que du point de vue des signes la première ligne du tableau est identique à la troisième et, de plus h (n) ( 0 ) = 0 pour tout n [0, p 1]. Il en résulte que si on continue le tableau vers le bas jusqu à la ligne donnant le signe de h (0) () = h() = f() f( 0 ) alors le tableau est périodique et de période 2. En particulier : si p est pair, h() a le signe de h (p 2) (), c est-à-dire si ] 0 η, 0 +η[ alors h() 0 et 0 implique f() f( 0 ). Cela signifie que la fonction f possède un minimum local strict en 0 ; si p est impair, h() a le signe de h (p 1) (), c est-à-dire si ] 0 η, 0 [ alors h() < 0 et si [ 0, 0 + η[ alors h() > 0. La fonction f ne présente pas d etrèmum en 0. (Si p = 2 le tableau ne comporte que deu lignes et on obtient la même conclusion que dans le cas p pair.) Notons que dans la preuve précédente le minimum devient un maimum si l on suppose f (p) ( 0 ) < 0. On peut représenter les différents cas par le tableau suivant.

5 4. LE CAS DES FONCTIONS DÉRIVABLES 347 p pair p impair f p ( 0 ) > 0 f p ( 0 ) < 0 Par eemple, si on considère la fonction f : R R définie par f() = cos( 2 ) alors ses trois premières dérivées sont nulles en 0 et f (4) (0) = 12. On a donc un maimum local pour = 0. π π (L étude du sens de variation de f sur [ 2, ] conduit au moins aussi rapidement à ce 2 résultat.) Remarques. 1) La proposition précédente donne une condition nécessaire et suffisante pour qu une fonction ayant une dérivée n-ème non nulle en un point 0 à l intérieur de son ensemble de définition ait en ce point un etrémum. Cependant ce résultat ne résout pas entièrement le problème de la caractérisation des etrémums à l aide des dérivées même pour les fonctions de classe C. En effet, il eiste des fonctions de classe C dont toutes les dérivées sont nulles en un point 0, certaines ayant un etrémum en 0 et d autres n ayant pas d etrémum en ce point. Par eemple, considérons la fonction f de R dans R (dite fonction de Cauchy) défine par f(0) = 0 et f() = e 1 2 si 0. Pour 0, il est clair que f est indéfiniment dérivable (f est sur ], 0[ et ]0, + [ composée de deu fonctions de classe C ). On a pour 0 : f () = 2 3 e 1 2 = P 1 ( 1 )e 1 2 avec P 1 () = 2 3 ; f (2) () = ( 1 2 P 1( 1 ) P 1())e 2 = P 2 ( 1 1 )e 2 avec P 2 () = 2 P 1 () P 1 (). Plus généralement, par une récurrence simple, f (n) () = P n ( 1 1 )e 2 où P n est un polynôme vérifiant la relation de récurrence P n+1 () = 2 3 P n () 2 P n(). Pour tout entier n et tout 0, ( 1 1 )n e 2 = ( )n/2 e 2 1 =. ( ) n/2 e 2

6 RECHERCHE DES EXTRÉ EMUMS D UNE FONCTION Si tend vers 0 alors 1 tend vers + d où lim 2 ( ) n/2 e 2 = + et lim( )n e 2 = 0 ( ). Soit H n la propriété : f est C n sur R et f (n) (0) = 0. Il est clair que H 0 est vrai. Si H n est vrai alors f (n) est continue sur R et, en utilisant ( ) et la proposition (Proposition 23.4) donnant la limite d une combinaison linéaire de fonctions, lim f (n+1) () = lim P n+1 ( )e 2 = 0 L utilisation de la proposition 31.4 du document 31 achève la preuve de H n+1. Le principe de récurrence entraine que f est C avec, pour tout entier n, f (n) (0) = 0. On a f(0) = 0 et, pour 0, f() > 0. La fonction f a donc un minimum strict en 0 mais l eistence de ce minimum ne peut pas être montrée en utilisant la proposition précédente. Considérons maintenant la fonction g : R R définie par g() = f() si 0 et g() = f() si 0. La fonction g est indéfiniment dérivable sur R, ne présente pas d etrémum en 0 et toutes ses dérivées sont nulles en 0. Notons aussi que la fonction f est un bon eemple de fonction de classe C sur R et qui n est pas développable en série entière au voisinage de Le calcul différentiel est aussi en échec dans le cas des fonctions ayant en un point n dérivées successives nulles et pas de dérivée (n+1)-ième. Par eemple considérons f : R R définie par f(0) = 0 et f() = 2 (2 + sin 1 ) si 0. Il est clair que f possède un minimum en 0 ( 2 f() 3 2 ) mais f (0) = 0 et f n est pas deu fois dérivable en 0. 3) En utilisant la formule de Taylor-Young on obtient une démonstration beaucoup plus courte de la la proposition En effet on a f() f( 0 ) = ( 0 ) p ( f (p) ( 0 ) + ɛ()) p! f (p) ( 0 ) avec lim ɛ() = 0. Dans un voisinage de 0, + ɛ() a le signe de f (p) ( 0 ) d où le 0 p! comportement de f dans ce voisinage en fonction de la parité de p. Plus généralement, considérons le cas d une fonction f ayant au voisinage d un point 0 un développement limité de la forme avec a p 0 et lim 0 ɛ() = 0. On a f() = f( 0 ) + a p ( 0 ) p + ( 0 ) p ε() f() f( 0 ) = ( 0 ) p (a p + ε()) et, comme dans un voisinage de 0, a p +ε() a le signe de a p on voit qu il y a un etremum en 0 si et seulement si p est pair. Cette condition nécessaire et suffisante pour avoir un etremum est l une des plus générales que l on puisse obtenir (mais elle ne s applique qu au fonctions ayant un développement limité de la forme ci-dessus). 4 ) Soit f n : R R définie par f n () = n, n N. Pour p < n, f (p) n (0) = 0 et f n (n) (0) = n!. La fonction f n présente donc un etrémum en 0 si et seulement si n est pair. Lorsqu il eiste, cet etrémum est un minimum.

7 5. CONCLUSION : RECHERCHE PRATIQUE DES EXTRÉMUMS Le cas des fonctions convees. Soit f une fonction définie sur un intervalle I et deu fois dérivable sur l intérieur de I. Les trois affirmations suivantes sont équivalentes : La fonction f est strictement convee sur I ; La fonction dérivée f est strictement croissante sur l intérieur de I ; Pour tout de l intérieur de I, f 0 et { f () = 0} ne contient aucun intervalle non réduit à un point. Soit f une fonction deu fois dérivable et strictement convee. Il y a deu cas : Il eiste 0 tel que f ( 0 ) = 0. La fonction f a un mimimum strict en 0 et des maimums locau stricts au bornes de I qui appartiennent à I. Ces etrémums sont les seuls possibles. La dérivée f n est jamais nulle. La fonction f est strictement monotone et possède des etrémums uniquement au bornes de I qui sont dans I. La nature de ces etrémums éventuels est donnée par le sens de variation de f. Remarques. 1) Si la fonction f est strictement concave sur I, il suffit de permuter dans les résultats précédents maimum et minimum. 2) L hypothèse importante est la stricte conveité. L hypothèse f deu fois dérivable ne fait que simplifier les preuves. 3) Si f est seulement convee on a des résultats analogues mais f pouvant alors être constante sur un intervalle [a, b], tous les points de ]a, b[ sont des etémums locau. 5. Conclusion : recherche pratique des etrémums En pratique, on recherche les etrémums d une fonction f définie sur un ensemble D f qui est une réunion d intervalles disjoints. En général la fonction f est dérivable sur D f privé de quelques points. Le calcul de la fonction dérivée de f et l étude de son signe permettent de déterminer le sens de variation de f sauf peut-être au voisinage de certains points (Penser à 2 sin 1 au voisinage de 0. ) D aprés ce qui précède les points où f présente un etrémum sont à rechercher parmi les points suivant : 1) Les bornes des intervalles constituant D f et qui appartiennent à D f. Si l eamen du tableau de variation de f montre que souvent la fonction présente un etrémum en ces points, il n en est pas toujours ainsi. Par eemple, soit f : R + R définie par f(0) = 0 et f() = 2 cos 1 si 0. La fonction f est de classe C 1 avec f () = 2 cos sin. En considérant la suite n = 1 2 n 2, on montre facilement que π2 f n a pas d etrémum en 0. 2) Les points de D f où f n est pas dérivable. Par eemple, soit f : R R définie par f() = ( 2 ( 2)) 1/3. Sur R {0, 2} on a f 3 4 () = 1/3 1/3. La fonction f n est pas dérivable en 0, est croissante sur ], 0] ( 2) 2/3 et est décroissante sur[0, 4 3 ]. Elle possède donc un maimum local en 0. Au point = 2, la fonction f n est pas dérivable mais il n y a pas d etrémum en ce point.

8 RECHERCHE DES EXTRÉ EMUMS D UNE FONCTION 3) Les points de l intérieur de D f où f est dérivable et de nombre dérivé nul. Pour chacun de ces points, l eamen du tableau de variation permet en général de conclure. Sinon on peut essayer la proposition Remarque. Dans les eemples issus d une situation concrète, il est très important de bien préciser l ensemble de définition de la fonction f que l on considère ainsi que l ensemble des points où cette fonction est dérivable. On fait ensuite la liste, en général courte, des points où f est susceptible de présenter un etrémum et on étudie chacun de ces points. L eamen du tableau de variation de f est souvent suffisant pour conclure. 6. Eemples Eemple 1 Soit a, b, α et β quatre nombres réels vérifiant a < b et β < 0 < α. On considère un plan affine euclidien muni d un repère orthonormé (O, u, v) et on désigne par A et B les points de ce plan de coordonnées (a, α) et (b, β). Un mobile va de A à B. Son mouvement est rectiligne uniforme, de vitesse v 1, dans le demi-plan y 0 et de même dans le demi-plan y 0 avec la vitesse v 2. Montrer qu il eiste un unique point M de l ae O tel que la trajectoire AMB corresponde au temps minimum pour aller de A à B. Solution. Soit l abscisse d un point M de O. La durée du trajet pour aller de A à B suivant la trajectoire AM B est d() = AM + MB ( a) = 2 + α 2 ( b) β 2 v 1 v 2 v 1 v 2 La fonction d : R R est de classe C sur R et donc ses etrémums éventuels sont obtenus pour des valeurs de qui annulent sa fonction dérivée. En posant u() = ( a) 2 + α 2 on a : (u 1/2 ) = 1 2 u u 1/2, (u 1/2 ) = 1 2 u 3/2 (u u 1 2 (u ) 2 ) Or (u u 1 2 (u ) 2 )() = 2α 2. Donc (u 1/2 ) > 0 et d > 0. La fonction d est strictement croissante sur R. On a : d a () = v 1 ( a) 2 + α + b 2 v 2 ( b) 2 + β 2 et donc d (a) < 0 et d (b) > 0. Il eiste 0 ]a, b[ unique tel que d ( 0 ) = 0. Comme d ( 0 ) > 0, la fonction d possède un unique etrémum, qui est un minimum, obtenu pour = 0. Soit M 0 le point de O d abscisse 0. On a d ( 0 ) = 0 d où 0 a v 1 (0 a) 2 + α = 0 b 2 v 2 (0 b) 2 + β 2 c est-à-dire, en notant A 1 et B 1 les projections M 0 A 1 de A et B sur O, v 1 M 0 A = M 0B 1 ou encore v 2 M 0 B v 2 = sin( M 0 BB 1 ) v 1 sin( M 0 AA 1 ).

9 6. EXEMPLES 351 L angle M 0 BB 1 étant égal à l angle de M 0 B avec la perpendiculaire en M 0 à O et l angle M 0 AA 1 étant égal à l angle de M 0 A avec cette même perpendiculaire, ce résultat est aussi une démonstration de la loi de la réfraction de la lumière (loi de Snell van Royen). On peut ausi écrire : d() = AM + BM d où d AM () = ( v 1 v 2 v 1 AM + BM v 2 BM ) dm d donc d AM () = 0 ( v 1 AM + BM v 2 BM ) dm d. Comme v 2 dm d est colinéaire avec u on a donc 1 v 1 AM 0 AM 0. u + 1 v 2 BM 0. u = 0 ou encore cos( AM 0 A 1 ) BM 0 cos( BM 0 B 1 ) ce qui est le résultat précédent sachant que cos = sin(π/2 ). v 1 = Eemple 2 Une statue de hauteur b est située au sommet d une colonne dont la hauteur dépasse d une quantité a la hauteur de l œil d un observateur. A quelle distance cet observateur doit-il se placer pour voir la statue sous un angle maimum? Solution Soit β l angle sous lequel est vue la statue, α l angle sous lequel est vue la partie de la colonne située plus haut que l œil de l observateur et la distance entre l observateur et le pied de la colonne. Si = 0 alors la statue est vue sous un angle nul. On suppose donc > 0. On a tan α = a et si tan β = y alors d où y = b 2 + a(a + b). tan(α + β) = a + b = tan α + tan β 1 tan α tan β = a + y 1 ay = a + y ay b Considérons la fonction f définie pour > 0 par f() = 2. La fonction tangente + a(a + b) étant strictement croissante sur ]0, π/2[, l angle β est maimum si et seulement si tan β est maimum. On doit donc étudier les maimums de f qui est une fonction de classe C sur R +. On a f () = b2 + ba(a + b) ( 2 + a(a + b)) 2 et donc f () = 0 équivaut à = a(a + b) = 0. La fonction f est positive sur ]0, 0 ] et négative sur [ 0, + [ et f est donc croissante sur le premier intervalle et décroissante sur le second. Elle possède un maimum strict en 0 (car croissance et décroissance sont strictes). Eemple 3 Etudier les etrémums de la fonction f de R dans R définie par f() = [( 1) 2 ] 1/3. Solution abrégée. Les théorèmes générau sur les fonctions dérivées entrainent que la fonction f est dérivable sur R {0, 1} et sur cet ensemble f 1/3 () = 2/3 ( 1) 1/3. On a f () = 0 si et seulement si

10 RECHERCHE DES EXTRÉ EMUMS D UNE FONCTION = 1/3 et donc les etrémums sont a rechercher pour les valeurs de dans {0, 1/3, 1}. L eamen du tableau de variation montre qu il y a un maimum relatif pour = 1/3, un minimum relatif pour = 1 et pas d etrémum pour = 0.

Limites finies en un point

Limites finies en un point 8 Limites finies en un point Pour ce chapitre, sauf précision contraire, I désigne une partie non vide de R et f une fonction définie sur I et à valeurs réelles ou complees. Là encore, les fonctions usuelles,

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours.

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours. Eo7 Fonctions de plusieurs variables Eercices de Jean-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-francefr * très facile ** facile *** difficulté moenne **** difficile ***** très difficile I

Plus en détail

Continuité et dérivabilité d une fonction

Continuité et dérivabilité d une fonction DERNIÈRE IMPRESSIN LE 7 novembre 014 à 10:3 Continuité et dérivabilité d une fonction Table des matières 1 Continuité d une fonction 1.1 Limite finie en un point.......................... 1. Continuité

Plus en détail

Planche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé

Planche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé Planche n o Fonctions de plusieurs variables Corrigé n o : f est définie sur R \ {, } Pour, f, = Quand tend vers, le couple, tend vers le couple, et f, tend vers Donc, si f a une limite réelle en, cette

Plus en détail

Chapitre 6. Fonction réelle d une variable réelle

Chapitre 6. Fonction réelle d une variable réelle Chapitre 6 Fonction réelle d une variable réelle 6. Généralités et plan d étude Une application de I dans R est une correspondance entre les éléments de I et ceu de R telle que tout élément de I admette

Plus en détail

Image d un intervalle par une fonction continue

Image d un intervalle par une fonction continue DOCUMENT 27 Image d un intervalle par une fonction continue La continuité d une fonction en un point est une propriété locale : une fonction est continue en un point x 0 si et seulement si sa restriction

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable Eo7 Fonctions de plusieurs variables Eercices de Jean-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-francefr * très facile ** facile *** difficulté moenne **** difficile ***** très difficile I

Plus en détail

Comparaison de fonctions Développements limités. Chapitre 10

Comparaison de fonctions Développements limités. Chapitre 10 PCSI - 4/5 www.ericreynaud.fr Chapitre Points importants 3 Questions de cours 6 Eercices corrigés Plan du cours 4 Eercices types 7 Devoir maison 5 Eercices Chap Et s il ne fallait retenir que si points?

Plus en détail

Continuité en un point

Continuité en un point DOCUMENT 4 Continuité en un point En général, D f désigne l ensemble de définition de la fonction f et on supposera toujours que cet ensemble est inclus dans R. Toutes les fonctions considérées sont à

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme

Plus en détail

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Université Joseph Fourier UE MAT 127 Mathématiques année 2011-2012 Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Ce que nous verrons dans ce chapitre : un exemple d équation différentielle y = f(y)

Plus en détail

Développements limités, équivalents et calculs de limites

Développements limités, équivalents et calculs de limites Développements ités, équivalents et calculs de ites Eercice. Déterminer le développement ité en 0 à l ordre n des fonctions suivantes :. f() e (+) 3 n. g() sin() +ln(+) n 3 3. h() e sh() n 4. i() sin(

Plus en détail

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables Cours d Analyse Fonctions de plusieurs variables Licence 1ère année 2007/2008 Nicolas Prioux Université de Marne-la-Vallée Table des matières 1 Notions de géométrie dans l espace et fonctions à deux variables........

Plus en détail

Cours Fonctions de deux variables

Cours Fonctions de deux variables Cours Fonctions de deux variables par Pierre Veuillez 1 Support théorique 1.1 Représentation Plan et espace : Grâce à un repère cartésien ( ) O, i, j du plan, les couples (x, y) de R 2 peuvent être représenté

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours Exo7 Continuité (étude globale). Diverses fonctions Exercices de Jean-Louis Rouget. Retrouver aussi cette fiche sur www.maths-france.fr * très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile *****

Plus en détail

Chapitre 3. Quelques fonctions usuelles. 1 Fonctions logarithme et exponentielle. 1.1 La fonction logarithme

Chapitre 3. Quelques fonctions usuelles. 1 Fonctions logarithme et exponentielle. 1.1 La fonction logarithme Chapitre 3 Quelques fonctions usuelles 1 Fonctions logarithme et eponentielle 1.1 La fonction logarithme Définition 1.1 La fonction 7! 1/ est continue sur ]0, +1[. Elle admet donc des primitives sur cet

Plus en détail

CCP PSI - 2010 Mathématiques 1 : un corrigé

CCP PSI - 2010 Mathématiques 1 : un corrigé CCP PSI - 00 Mathématiques : un corrigé Première partie. Définition d une structure euclidienne sur R n [X]... B est clairement symétrique et linéaire par rapport à sa seconde variable. De plus B(P, P

Plus en détail

Développements limités. Notion de développement limité

Développements limités. Notion de développement limité MT12 - ch2 Page 1/8 Développements limités Dans tout ce chapitre, I désigne un intervalle de R non vide et non réduit à un point. I Notion de développement limité Dans tout ce paragraphe, a désigne un

Plus en détail

Problème 1 : applications du plan affine

Problème 1 : applications du plan affine Problème 1 : applications du plan affine Notations On désigne par GL 2 (R) l ensemble des matrices 2 2 inversibles à coefficients réels. Soit un plan affine P muni d un repère (O, I, J). Les coordonnées

Plus en détail

Angles orientés et trigonométrie

Angles orientés et trigonométrie Chapitre Angles orientés et trigonométrie Ce que dit le programme : CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES Trigonométrie Cercle trigonométrique. Radian. Mesure d un angle orienté, mesure principale.

Plus en détail

1S Modèles de rédaction Enoncés

1S Modèles de rédaction Enoncés Par l équipe des professeurs de 1S du lycée Parc de Vilgénis 1S Modèles de rédaction Enoncés Produit scalaire & Corrigés Exercice 1 : définition du produit scalaire Soit ABC un triangle tel que AB, AC

Plus en détail

Dérivation : cours. Dérivation dans R

Dérivation : cours. Dérivation dans R TS Dérivation dans R Dans tout le capitre, f désigne une fonction définie sur un intervalle I de R (non vide et non réduit à un élément) et à valeurs dans R. Petits rappels de première Téorème-définition

Plus en détail

Exo7. Calculs de déterminants. Fiche corrigée par Arnaud Bodin. Exercice 1 Calculer les déterminants des matrices suivantes : Exercice 2.

Exo7. Calculs de déterminants. Fiche corrigée par Arnaud Bodin. Exercice 1 Calculer les déterminants des matrices suivantes : Exercice 2. Eo7 Calculs de déterminants Fiche corrigée par Arnaud Bodin Eercice Calculer les déterminants des matrices suivantes : Correction Vidéo ( ) 0 6 7 3 4 5 8 4 5 6 0 3 4 5 5 6 7 0 3 5 4 3 0 3 0 0 3 0 0 0 3

Plus en détail

Optimisation des fonctions de plusieurs variables

Optimisation des fonctions de plusieurs variables Optimisation des fonctions de plusieurs variables Hervé Hocquard Université de Bordeaux, France 8 avril 2013 Extrema locaux et globaux Définition On étudie le comportement d une fonction de plusieurs variables

Plus en détail

Baccalauréat S Antilles-Guyane 11 septembre 2014 Corrigé

Baccalauréat S Antilles-Guyane 11 septembre 2014 Corrigé Baccalauréat S ntilles-guyane 11 septembre 14 Corrigé EXERCICE 1 6 points Commun à tous les candidats Une entreprise de jouets en peluche souhaite commercialiser un nouveau produit et à cette fin, effectue

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre IUFM du Limousin 2009-10 PLC1 Mathématiques S. Vinatier Rappels de cours Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre 1 Fonctions de plusieurs variables

Plus en détail

Plan du cours : électricité 1

Plan du cours : électricité 1 Semestre : S2 Module Physique II 1 Electricité 1 2 Optique géométrique Plan du cours : électricité 1 Partie A : Electrostatique (discipline de l étude des phénomènes liés aux distributions de charges stationnaires)

Plus en détail

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4)

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) Bernard Le Stum Université de Rennes 1 Version du 13 mars 2009 Table des matières 1 Fonctions partielles, courbes de niveau 1 2 Limites et continuité

Plus en détail

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES Théorème - Définition Soit un cercle (O,R) et un point. Une droite passant par coupe le cercle en deux points A et

Plus en détail

Fonctions de deux variables. Mai 2011

Fonctions de deux variables. Mai 2011 Fonctions de deux variables Dédou Mai 2011 D une à deux variables Les fonctions modèlisent de l information dépendant d un paramètre. On a aussi besoin de modéliser de l information dépendant de plusieurs

Plus en détail

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes Opérations sur les polynômes Exercice 1 - Carré - L1/Math Sup - Si P = Q est le carré d un polynôme, alors Q est nécessairement de degré, et son coefficient dominant est égal à 1. On peut donc écrire Q(X)

Plus en détail

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer Pour commencer Exercice 1 - Ensembles de définition - Première année - 1. Le logarithme est défini si x + y > 0. On trouve donc le demi-plan supérieur délimité par la droite d équation x + y = 0.. 1 xy

Plus en détail

DÉRIVÉES. I Nombre dérivé - Tangente. Exercice 01 (voir réponses et correction) ( voir animation )

DÉRIVÉES. I Nombre dérivé - Tangente. Exercice 01 (voir réponses et correction) ( voir animation ) DÉRIVÉES I Nombre dérivé - Tangente Eercice 0 ( voir animation ) On considère la fonction f définie par f() = - 2 + 6 pour [-4 ; 4]. ) Tracer la représentation graphique (C) de f dans un repère d'unité

Plus en détail

Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures)

Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures) Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures) Eercice 1 (5 points) pour les candidats n ayant pas choisi la spécialité MATH Le tableau suivant donne l évolution du chiffre

Plus en détail

Exercices - Nombres complexes : corrigé. Formes algébriques et trigonométriques, module et argument

Exercices - Nombres complexes : corrigé. Formes algébriques et trigonométriques, module et argument Formes algébriques et trigonométriques, module et argument Exercice - - L/Math Sup - On multiplie le dénominateur par sa quantité conjuguée, et on obtient : Z = 4 i 3 + i 3 i 3 = 4 i 3 + 3 = + i 3. Pour

Plus en détail

Seconde Généralités sur les fonctions Exercices. Notion de fonction.

Seconde Généralités sur les fonctions Exercices. Notion de fonction. Seconde Généralités sur les fonctions Exercices Notion de fonction. Exercice. Une fonction définie par une formule. On considère la fonction f définie sur R par = x + x. a) Calculer les images de, 0 et

Plus en détail

I. Polynômes de Tchebychev

I. Polynômes de Tchebychev Première épreuve CCP filière MP I. Polynômes de Tchebychev ( ) 1.a) Tout réel θ vérifie cos(nθ) = Re ((cos θ + i sin θ) n ) = Re Cn k (cos θ) n k i k (sin θ) k Or i k est réel quand k est pair et imaginaire

Plus en détail

Représentation géométrique d un nombre complexe

Représentation géométrique d un nombre complexe CHAPITRE 1 NOMBRES COMPLEXES 1 Représentation géométrique d un nombre complexe 1. Ensemble des nombres complexes Soit i le nombre tel que i = 1 L ensemble des nombres complexes est l ensemble des nombres

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples

Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples 45 Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples Les espaces vectoriels considérés sont réels, non réduits au vecteur nul et

Plus en détail

Correction du baccalauréat S Liban juin 2007

Correction du baccalauréat S Liban juin 2007 Correction du baccalauréat S Liban juin 07 Exercice. a. Signe de lnx lnx) : on fait un tableau de signes : x 0 e + ln x 0 + + lnx + + 0 lnx lnx) 0 + 0 b. On afx) gx) lnx lnx) lnx lnx). On déduit du tableau

Plus en détail

Nombre dérivé et tangente

Nombre dérivé et tangente Nombre dérivé et tangente I) Interprétation graphique 1) Taux de variation d une fonction en un point. Soit une fonction définie sur un intervalle I contenant le nombre réel a, soit (C) sa courbe représentative

Plus en détail

EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats)

EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats) EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats) On cherche à modéliser de deux façons différentes l évolution du nombre, exprimé en millions, de foyers français possédant un téléviseur à écran plat

Plus en détail

Exprimer ce coefficient de proportionnalité sous forme de pourcentage : 3,5 %

Exprimer ce coefficient de proportionnalité sous forme de pourcentage : 3,5 % 23 CALCUL DE L INTÉRÊT Tau d intérêt Paul et Rémi ont reçu pour Noël, respectivement, 20 et 80. Ils placent cet argent dans une banque, au même tau. Au bout d une année, ce placement leur rapportera une

Plus en détail

Exo7. Limites de fonctions. 1 Théorie. 2 Calculs

Exo7. Limites de fonctions. 1 Théorie. 2 Calculs Eo7 Limites de fonctions Théorie Eercice Montrer que toute fonction périodique et non constante n admet pas de ite en + Montrer que toute fonction croissante et majorée admet une ite finie en + Indication

Plus en détail

Commun à tous les candidats

Commun à tous les candidats EXERCICE 3 (9 points ) Commun à tous les candidats On s intéresse à des courbes servant de modèle à la distribution de la masse salariale d une entreprise. Les fonctions f associées définies sur l intervalle

Plus en détail

DOCM 2013 http://docm.math.ca/ Solutions officielles. 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10.

DOCM 2013 http://docm.math.ca/ Solutions officielles. 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10. A1 Trouvez l entier positif n qui satisfait l équation suivante: Solution 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10. En additionnant les termes du côté gauche de l équation en les mettant sur le même dénominateur

Plus en détail

Polynômes à plusieurs variables. Résultant

Polynômes à plusieurs variables. Résultant Polynômes à plusieurs variables. Résultant Christophe Ritzenthaler 1 Relations coefficients-racines. Polynômes symétriques Issu de [MS] et de [Goz]. Soit A un anneau intègre. Définition 1.1. Soit a A \

Plus en détail

Chafa Azzedine - Faculté de Physique U.S.T.H.B 1

Chafa Azzedine - Faculté de Physique U.S.T.H.B 1 Chafa Azzedine - Faculté de Physique U.S.T.H.B 1 Définition: La cinématique est une branche de la mécanique qui étudie les mouements des corps dans l espace en fonction du temps indépendamment des causes

Plus en détail

Quelques contrôle de Première S

Quelques contrôle de Première S Quelques contrôle de Première S Gilles Auriol auriolg@free.fr http ://auriolg.free.fr Voici l énoncé de 7 devoirs de Première S, intégralement corrigés. Malgré tout les devoirs et 5 nécessitent l usage

Plus en détail

Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables

Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables PC*2 2 septembre 2009 Avant-propos À part le théorème de Fubini qui sera démontré dans le cours sur les intégrales à paramètres et qui ne semble pas explicitement

Plus en détail

Nombre de marches Nombre de facons de les monter 3 3 11 144 4 5 12 233 5 8 13 377 6 13 14 610 7 21 15 987 8 34 16 1597 9 55 17 2584 10 89

Nombre de marches Nombre de facons de les monter 3 3 11 144 4 5 12 233 5 8 13 377 6 13 14 610 7 21 15 987 8 34 16 1597 9 55 17 2584 10 89 Soit un escalier à n marches. On note u_n le nombre de façons de monter ces n marches. Par exemple d'après l'énoncé, u_3=3. Pour monter n marches, il faut d'abord monter la première. Soit on la monte seule,

Plus en détail

Cours de mathématiques

Cours de mathématiques DEUG MIAS premier niveau Cours de mathématiques année 2003/2004 Guillaume Legendre (version révisée du 3 avril 2015) Table des matières 1 Éléments de logique 1 1.1 Assertions...............................................

Plus en détail

Capes 2002 - Première épreuve

Capes 2002 - Première épreuve Cette correction a été rédigée par Frédéric Bayart. Si vous avez des remarques à faire, ou pour signaler des erreurs, n hésitez pas à écrire à : mathweb@free.fr Mots-clés : équation fonctionnelle, série

Plus en détail

STATIQUE GRAPHIQUE ET STATIQUE ANALYTIQUE

STATIQUE GRAPHIQUE ET STATIQUE ANALYTIQUE ÉCOLE D'INGÉNIEURS DE FRIBOURG (E.I.F.) SECTION DE MÉCANIQUE G.R. Nicolet, revu en 2006 STATIQUE GRAPHIQUE ET STATIQUE ANALYTIQUE Eléments de calcul vectoriel Opérations avec les forces Equilibre du point

Plus en détail

Probabilités sur un univers fini

Probabilités sur un univers fini [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 7 août 204 Enoncés Probabilités sur un univers fini Evènements et langage ensembliste A quelle condition sur (a, b, c, d) ]0, [ 4 existe-t-il une probabilité P sur

Plus en détail

Calcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes.

Calcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes. 1 Définitions, notations Calcul matriciel Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes. On utilise aussi la notation m n pour le

Plus en détail

Continuité d une fonction de plusieurs variables

Continuité d une fonction de plusieurs variables Chapitre 2 Continuité d une fonction de plusieurs variables Maintenant qu on a défini la notion de limite pour des suites dans R n, la notion de continuité s étend sans problème à des fonctions de plusieurs

Plus en détail

Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques.

Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques. 14-3- 214 J.F.C. p. 1 I Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques. Exercice 1 Densité de probabilité. F { ln x si x ], 1] UN OVNI... On pose x R,

Plus en détail

n N = u N u N+1 1 u pour u 1. f ( uv 1) v N+1 v N v 1 1 2 t

n N = u N u N+1 1 u pour u 1. f ( uv 1) v N+1 v N v 1 1 2 t 3.La méthode de Dirichlet 99 11 Le théorème de Dirichlet 3.La méthode de Dirichlet Lorsque Dirichlet, au début des années 180, découvre les travaux de Fourier, il cherche à les justifier par des méthodes

Plus en détail

8.1 Généralités sur les fonctions de plusieurs variables réelles. f : R 2 R (x, y) 1 x 2 y 2

8.1 Généralités sur les fonctions de plusieurs variables réelles. f : R 2 R (x, y) 1 x 2 y 2 Chapitre 8 Fonctions de plusieurs variables 8.1 Généralités sur les fonctions de plusieurs variables réelles Définition. Une fonction réelle de n variables réelles est une application d une partie de R

Plus en détail

Cours3. Applications continues et homéomorphismes. 1 Rappel sur les images réciproques

Cours3. Applications continues et homéomorphismes. 1 Rappel sur les images réciproques Université de Provence Topologie 2 Cours3. Applications continues et homéomorphismes 1 Rappel sur les images réciproques Soit une application f d un ensemble X vers un ensemble Y et soit une partie P de

Plus en détail

1 radian. De même, la longueur d un arc de cercle de rayon R et dont l angle au centre a pour mesure α radians est α R. R AB =R.

1 radian. De même, la longueur d un arc de cercle de rayon R et dont l angle au centre a pour mesure α radians est α R. R AB =R. Angles orientés Trigonométrie I. Préliminaires. Le radian Définition B R AB =R C O radian R A Soit C un cercle de centre O. Dire que l angle géométrique AOB a pour mesure radian signifie que la longueur

Plus en détail

Différentiabilité ; Fonctions de plusieurs variables réelles

Différentiabilité ; Fonctions de plusieurs variables réelles Différentiabilité ; Fonctions de plusieurs variables réelles Denis Vekemans R n est muni de l une des trois normes usuelles. 1,. 2 ou.. x 1 = i i n Toutes les normes de R n sont équivalentes. x i ; x 2

Plus en détail

Calcul différentiel sur R n Première partie

Calcul différentiel sur R n Première partie Calcul différentiel sur R n Première partie Université De Metz 2006-2007 1 Définitions générales On note L(R n, R m ) l espace vectoriel des applications linéaires de R n dans R m. Définition 1.1 (différentiabilité

Plus en détail

L ANALYSE EN COMPOSANTES PRINCIPALES (A.C.P.) Pierre-Louis GONZALEZ

L ANALYSE EN COMPOSANTES PRINCIPALES (A.C.P.) Pierre-Louis GONZALEZ L ANALYSE EN COMPOSANTES PRINCIPALES (A.C.P.) Pierre-Louis GONZALEZ INTRODUCTION Données : n individus observés sur p variables quantitatives. L A.C.P. permet d eplorer les liaisons entre variables et

Plus en détail

Construction d un cercle tangent à deux cercles donnés.

Construction d un cercle tangent à deux cercles donnés. Préparation au CAPES Strasbourg, octobre 2008 Construction d un cercle tangent à deux cercles donnés. Le problème posé : On se donne deux cercles C et C de centres O et O distincts et de rayons R et R

Plus en détail

Université Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010. Applications

Université Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010. Applications Université Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010 Applications 1 Introduction Une fonction f (plus précisément, une fonction réelle d une variable réelle) est une règle qui associe à tout réel x au

Plus en détail

Chp. 4. Minimisation d une fonction d une variable

Chp. 4. Minimisation d une fonction d une variable Chp. 4. Minimisation d une fonction d une variable Avertissement! Dans tout ce chapître, I désigne un intervalle de IR. 4.1 Fonctions convexes d une variable Définition 9 Une fonction ϕ, partout définie

Plus en détail

Cours de Mécanique du point matériel

Cours de Mécanique du point matériel Cours de Mécanique du point matériel SMPC1 Module 1 : Mécanique 1 Session : Automne 2014 Prof. M. EL BAZ Cours de Mécanique du Point matériel Chapitre 1 : Complément Mathématique SMPC1 Chapitre 1: Rappels

Plus en détail

Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 2007

Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 2007 Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 7 EXERCICE points. Le plan (P) a une pour équation cartésienne : x+y z+ =. Les coordonnées de H vérifient cette équation donc H appartient à (P) et A n

Plus en détail

Calcul différentiel. Chapitre 1. 1.1 Différentiabilité

Calcul différentiel. Chapitre 1. 1.1 Différentiabilité Chapitre 1 Calcul différentiel L idée du calcul différentiel est d approcher au voisinage d un point une fonction f par une fonction plus simple (ou d approcher localement le graphe de f par un espace

Plus en détail

Mesure d angles et trigonométrie

Mesure d angles et trigonométrie Thierry Ciblac Mesure d angles et trigonométrie Mesure de l angle de deux axes (ou de deux demi-droites) de même origine. - Mesures en degrés : Divisons un cercle en 360 parties égales définissant ainsi

Plus en détail

Logique. Plan du chapitre

Logique. Plan du chapitre Logique Ce chapitre est assez abstrait en première lecture, mais est (avec le chapitre suivant «Ensembles») probablement le plus important de l année car il est à la base de tous les raisonnements usuels

Plus en détail

Moments des variables aléatoires réelles

Moments des variables aléatoires réelles Chapter 6 Moments des variables aléatoires réelles Sommaire 6.1 Espérance des variables aléatoires réelles................................ 46 6.1.1 Définition et calcul........................................

Plus en détail

Sur certaines séries entières particulières

Sur certaines séries entières particulières ACTA ARITHMETICA XCII. 2) Sur certaines séries entières particulières par Hubert Delange Orsay). Introduction. Dans un exposé à la Conférence Internationale de Théorie des Nombres organisée à Zakopane

Plus en détail

Angles orientés et fonctions circulaires ( En première S )

Angles orientés et fonctions circulaires ( En première S ) Angles orientés et fonctions circulaires ( En première S ) Dernière mise à jour : Jeudi 01 Septembre 010 Vincent OBATON, Enseignant au lycée Stendhal de Grenoble (Année 006-007) Lycée Stendhal, Grenoble

Plus en détail

Chapitre VI Fonctions de plusieurs variables

Chapitre VI Fonctions de plusieurs variables Chapitre VI Fonctions de plusieurs variables 6. 1 Fonctions différentiables de R 2 dans R. 6. 1. 1 Définition de la différentiabilité Nous introduisons la différentiabilité sous l angle des développements

Plus en détail

M2 IAD UE MODE Notes de cours (3)

M2 IAD UE MODE Notes de cours (3) M2 IAD UE MODE Notes de cours (3) Jean-Yves Jaffray Patrice Perny 16 mars 2006 ATTITUDE PAR RAPPORT AU RISQUE 1 Attitude par rapport au risque Nousn avons pas encore fait d hypothèse sur la structure de

Plus en détail

Repérage d un point - Vitesse et

Repérage d un point - Vitesse et PSI - écanique I - Repérage d un point - Vitesse et accélération page 1/6 Repérage d un point - Vitesse et accélération Table des matières 1 Espace et temps - Référentiel d observation 1 2 Coordonnées

Plus en détail

3 Approximation de solutions d équations

3 Approximation de solutions d équations 3 Approximation de solutions d équations Une équation scalaire a la forme générale f(x) =0où f est une fonction de IR dans IR. Un système de n équations à n inconnues peut aussi se mettre sous une telle

Plus en détail

Mais comment on fait pour...

Mais comment on fait pour... Mais comment on fait pour... Toutes les méthodes fondamentales en Maths Term.S Édition Salutπaths Table des matières 1) GÉNÉRALITÉS SUR LES FONCTIONS...13 1.Comment déterminer l'ensemble de définition

Plus en détail

Introduction à l étude des Corps Finis

Introduction à l étude des Corps Finis Introduction à l étude des Corps Finis Robert Rolland (Résumé) 1 Introduction La structure de corps fini intervient dans divers domaines des mathématiques, en particulier dans la théorie de Galois sur

Plus en détail

Les indices à surplus constant

Les indices à surplus constant Les indices à surplus constant Une tentative de généralisation des indices à utilité constante On cherche ici en s inspirant des indices à utilité constante à définir un indice de prix de référence adapté

Plus en détail

Chapitre 0 Introduction à la cinématique

Chapitre 0 Introduction à la cinématique Chapitre 0 Introduction à la cinématique Plan Vitesse, accélération Coordonnées polaires Exercices corrigés Vitesse, Accélération La cinématique est l étude du mouvement Elle suppose donc l existence à

Plus en détail

Exo7. Matrice d une application linéaire. Corrections d Arnaud Bodin.

Exo7. Matrice d une application linéaire. Corrections d Arnaud Bodin. Exo7 Matrice d une application linéaire Corrections d Arnaud odin. Exercice Soit R muni de la base canonique = ( i, j). Soit f : R R la projection sur l axe des abscisses R i parallèlement à R( i + j).

Plus en détail

Notes du cours MTH1101 Calcul I Partie II: fonctions de plusieurs variables

Notes du cours MTH1101 Calcul I Partie II: fonctions de plusieurs variables Notes du cours MTH1101 Calcul I Partie II: fonctions de plusieurs variables Guy Desaulniers Département de mathématiques et de génie industriel École Polytechnique de Montréal Automne 2014 Table des matières

Plus en détail

3. Conditionnement P (B)

3. Conditionnement P (B) Conditionnement 16 3. Conditionnement Dans cette section, nous allons rappeler un certain nombre de définitions et de propriétés liées au problème du conditionnement, c est à dire à la prise en compte

Plus en détail

CHAPITRE V SYSTEMES DIFFERENTIELS LINEAIRES A COEFFICIENTS CONSTANTS DU PREMIER ORDRE. EQUATIONS DIFFERENTIELLES.

CHAPITRE V SYSTEMES DIFFERENTIELS LINEAIRES A COEFFICIENTS CONSTANTS DU PREMIER ORDRE. EQUATIONS DIFFERENTIELLES. CHAPITRE V SYSTEMES DIFFERENTIELS LINEAIRES A COEFFICIENTS CONSTANTS DU PREMIER ORDRE EQUATIONS DIFFERENTIELLES Le but de ce chapitre est la résolution des deux types de systèmes différentiels linéaires

Plus en détail

Le théorème de Thalès et sa réciproque

Le théorème de Thalès et sa réciproque Le théorème de Thalès et sa réciproque I) Agrandissement et Réduction d une figure 1) Définition : Lorsque toutes les longueurs d une figure F sont multipliées par un même nombre k on obtient une autre

Plus en détail

Géométrie dans l espace Produit scalaire et équations

Géométrie dans l espace Produit scalaire et équations Chapitre 11. 2ème partie Géométrie dans l espace Produit scalaire et équations Terminale S Ce que dit le programme : CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES 2ème partie Produit scalaire Produit scalaire

Plus en détail

Equations cartésiennes d une droite

Equations cartésiennes d une droite Equations cartésiennes d une droite I) Vecteur directeur d une droite : 1) Définition Soit (d) une droite du plan. Un vecteur directeur d une droite (d) est un vecteur non nul la même direction que la

Plus en détail

Résolution de systèmes linéaires par des méthodes directes

Résolution de systèmes linéaires par des méthodes directes Résolution de systèmes linéaires par des méthodes directes J. Erhel Janvier 2014 1 Inverse d une matrice carrée et systèmes linéaires Ce paragraphe a pour objet les matrices carrées et les systèmes linéaires.

Plus en détail

Dérivées d ordres supérieurs. Application à l étude d extrema.

Dérivées d ordres supérieurs. Application à l étude d extrema. Chapitre 5 Dérivées d ordres supérieurs. Application à l étude d extrema. On s intéresse dans ce chapitre aux dérivées d ordre ou plus d une fonction de plusieurs variables. Comme pour une fonction d une

Plus en détail

Correction : E = Soit E = -1,6. F = 12 Soit F = -6 3 + 45. y = 11. et G = -2z + 4y G = 2 6 = 3 G = G = -2 5 + 4 11

Correction : E = Soit E = -1,6. F = 12 Soit F = -6 3 + 45. y = 11. et G = -2z + 4y G = 2 6 = 3 G = G = -2 5 + 4 11 Correction : EXERCICE : Calculer en indiquant les étapes: (-6 +9) ( ) ( ) B = -4 (-) (-8) B = - 8 (+ 6) B = - 8 6 B = - 44 EXERCICE : La visite médicale Calcul de la part des élèves rencontrés lundi et

Plus en détail

Groupe symétrique. Chapitre II. 1 Définitions et généralités

Groupe symétrique. Chapitre II. 1 Définitions et généralités Chapitre II Groupe symétrique 1 Définitions et généralités Définition. Soient n et X l ensemble 1,..., n. On appelle permutation de X toute application bijective f : X X. On note S n l ensemble des permutations

Plus en détail

Résolution d équations non linéaires

Résolution d équations non linéaires Analyse Numérique Résolution d équations non linéaires Said EL HAJJI et Touria GHEMIRES Université Mohammed V - Agdal. Faculté des Sciences Département de Mathématiques. Laboratoire de Mathématiques, Informatique

Plus en détail

Rappels et compléments, première partie : Nombres complexes et applications à la géométrie

Rappels et compléments, première partie : Nombres complexes et applications à la géométrie Rappels et compléments, première partie : Nombres complexes et applications à la géométrie 1 Définition des nombres complexes On définit sur les couples de réels une loi d addition comme suit : (x; y)

Plus en détail

BACCALAUREAT GENERAL MATHÉMATIQUES

BACCALAUREAT GENERAL MATHÉMATIQUES BACCALAUREAT GENERAL FEVRIER 2014 MATHÉMATIQUES SERIE : ES Durée de l épreuve : 3 heures Coefficient : 5 (ES), 4 (L) 7(spe ES) Les calculatrices électroniques de poche sont autorisées, conformement à la

Plus en détail

Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach

Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach Chapitre 7 Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach L objet de ce chapitre est de définir un calcul fonctionnel holomorphe qui prolonge le calcul fonctionnel polynômial et qui respecte

Plus en détail

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications A. Optimisation sans contrainte.... Généralités.... Condition nécessaire et condition suffisante

Plus en détail