DOSSIER DE PRESSE MARDI 17 MAI 2011 SÉNAT. Sous la présidence de M. Gérard LARCHER, Président du Sénat

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1 Assemblée Permanente MARDI 17 MAI 2011 SÉNAT Sous la présidence de M. Gérard LARCHER, Président du Sénat Ces 12 e Rencontres Sénatoriales de l Apprentissage sont organisées par : DOSSIER DE PRESSE

2 Assemblée Permanente MARDI 17 MAI 2011 SÉNAT Sous la présidence de M. Gérard LARCHER, Président du Sénat Ces 12 e Rencontres Sénatoriales de l Apprentissage sont organisées par : Sommaire DOSSIER DE PRESSE Communiqué de presse Étudier en entreprise, Être un «Étudiant des métiers» L apprentissage, un atout pour l emploi des jeunes. Le maître d apprentissage : un acteur primordial dans la formation en entreprise. La reconnaissance d un véritable statut de l apprenti : une nécessité pour l avenir du cursus «apprentissage». L engagement des chambres des métiers et de l artisanat dans le développement de l apprentissage Les «développeurs de l apprentissage» : accompagner les entreprises dans le recrutement d apprentis. Le programme «EuroApprentissage» : favoriser la mobilité européenne des apprentis. L Université Régionale des Métiers de l Artisanat (URMA) : préparer à la conduite d une entreprise artisanale. L apprentissage dans l artisanat en chiffres Les organisateurs Informations pratiques Contacts presse Les partenaires Annexes Programme des 12 e Rencontres Sénatoriales de l Apprentissage Le CFA de Villiers-le-Bel : sous le signe de la collaboration enseignants/entreprises L opération «Apprentissage sans frontière» : accompagner les pays en développement Paroles d apprentis Paroles de maîtres-formateurs

3 Communiqué de presse Le 9 mai 2011 Le Sénat et l APCMA se mobilisent pour l apprentissage : le 17 mai, près de 200 apprentis des chambres de métiers et de l artisanat dialoguent avec les Sénateurs Le Sénat et l Assemblée permanente des chambres de métiers et de l artisanat (APCMA) organisent mardi 17 mai, au Palais du Luxembourg, les 12e Rencontres Sénatoriales de l Apprentissage. Gérard Larcher, président du Sénat, et Alain Griset, président de l APCMA, s associent pour valoriser l apprentissage et donner la parole aux jeunes concernés. Au cours de la séance de questions cribles thématiques qui leur sera dédiée, les Sénateurs relaieront les préoccupations des apprentis auprès du Gouvernement. Le thème de ces 12 e rencontres, «L apprentissage : c est faire ses études en entreprise» illustre l équation «théorie + pratique = emploi». La journée sera à l image de cette spécificité : de la pratique d abord avec le Centre de Formation d Apprentis de Villiers-le-Bel. Les présidents du Sénat et de l APCMA se rendront dans les ateliers de boulangerie et de mécanique pour rencontrer les jeunes en formation. L une de leurs réalisations sera mise à l honneur puisque la cour de la Présidence du Sénat accueillera un camion de pompiers qu ils auront restauré et qui s apprête à partir pour un centre de formation du Sénégal dans le cadre de l opération «Apprentissage sans frontière». Ensuite, Sénateurs, apprentis et maîtres-formateurs travailleront ensemble sur les questions de l avenir et des évolutions de l alternance, véritable atout pour l emploi des jeunes et actuellement au cœur du débat l emploi des jeunes. L accès au logement et au transport, l alignement du statut de l apprenti sur le statut de l étudiant, la mobilité européenne seront abordés lors de la séance de travail entre les Sénateurs et les apprentis. Les rencontres se termineront par la signature d une convention d objectifs pour le développement de l apprentissage entre Xavier Bertrand, ministre du Travail, de l Emploi et de la Santé, Nadine Morano, ministre chargée de l Apprentissage et de la Formation professionnelle et Alain Griset, président de l APCMA. Contacts presse APCMA Elisabeth de Dieuleveult : et dieuleveult@apcma.fr Sénat Nathalie Bahier : n.bahier@senat.fr

4 Assemblée Permanente DOSSIER DE PRESSE MARDI 17 MAI 2011 SÉNAT Sous la présidence de M. Gérard LARCHER, Président du Sénat Ces 12 e Rencontres Sénatoriales de l Apprentissage sont organisées par : Etudier en entreprise : être un Etudiant des métiers Dans une société où les jeunes peinent à trouver leur place, l artisanat est l un des rares secteurs à faire fonctionner l ascenseur social en proposant aux jeunes, en quelques années, de passer du statut d apprenti à celui de chef d entreprise. Effectivement, un chef d entreprise artisanale sur deux est issu de l apprentissage. L apprentissage, un atout pour l emploi des jeunes Le nombre d apprentis dans l artisanat a augmenté de 10 % en dix ans et près de deux apprentis sur trois sont formés par l artisanat. D après les premières conclusions de l «enquête génération 2007» du Céreq, les jeunes de cette génération, issus de l enseignement secondaire par voie d apprentissage présentent un taux d emploi de 10 points supérieur à ceux ayant suivi une formation par voie scolaire, trois ans après leur sortie du système éducatif. L enquête démontre également que trois ans après leur sortie de formation initiale, les jeunes sortis d une formation par apprentissage sont plus souvent en CDI et bénéficient, pour les sortants de l enseignement supérieur, d un salaire médian plus élevé. Fondé sur la transmission du savoir de l artisan à l apprenti, l apprentissage permet aux jeunes de 16 à 25 ans (sauf dérogation) de préparer un diplôme ou un titre à finalité professionnelle, du CAP au diplôme d ingénieur. Un contrat d apprentissage est rempli par trois parties : l apprenti, le centre de formation d apprentis et le maître d apprentissage chez qui l apprenti travaille en alternance quand il n est pas en cours. Les centres de formation d apprentis (CFA) complètent la formation et la pratique professionnelle acquise en entreprise par une formation générale à laquelle est associée une formation technologique et pratique. Le maître d apprentissage : un acteur primordial dans la formation en entreprise 90% des jeunes formés par l apprentissage trouvent un emploi à leur sortie de formation démontrant ainsi l importance du rôle du maître d apprentissage. Près de apprentis sont formés par des entreprises artisanales chaque année. Trouver un maître d apprentissage est la condition indispensable pour entrer en apprentissage. C est pour l apprenti une rencontre déterminante avec un adulte porteur de valeurs fondamentales et une rencontre décisive avec un professionnel expérimenté doté d un savoir-faire, un initiateur capable de transmettre efficacement son savoir. Le maître d'apprentissage doit avoir la compétence professionnelle requise pour assurer la formation du jeune placé sous sa responsabilité, c est-à-dire : soit posséder un diplôme dans un métier correspondant à celui préparé par l apprenti et d un niveau au moins équivalent et justifier d une activité professionnelle dans le domaine, d au moins 3 ans ; 4.

5 soit justifier d une activité professionnelle dans le domaine du diplôme préparé par l apprenti, d au moins 5 ans. Le défi à venir, dans le cadre du développement de l apprentissage, sera d augmenter le nombre de maîtres d apprentissage tout en préservant l excellence de la transmission. La reconnaissance d un véritable statut de l apprenti : une nécessité pour l avenir du cursus «apprentissage» La reconnaissance d un statut «Étudiant des métiers» permettant l égalité de traitement entre les apprentis et les étudiants des filières générales est une des mesures en faveur de l alternance annoncée le 1 er mars 2011 par le président de la République pour que l apprentissage devienne définitivement une valeur nationale. Attendu depuis des années par l APCMA et les chambres de métiers et de l artisanat, ce statut spécifique «étudiant des métiers» aurait pour effet de rendre le parcours en apprentissage plus attractif, de donner aux apprentis un meilleur positionnement social et surtout de leur permettre de mieux assumer les coûts liés à l apprentissage. En raison des problématiques liées à la formation en alternance, l apprenti ne bénéficie pas des mêmes avantages en matière de logement, de transport, d accès aux soins et de mutuelle que les étudiants. Aujourd hui, améliorer le statut de l apprenti passe, entre autre, par : améliorer la prise en charge matérielle et financière de l accès à deux logements : le logement à proximité de l entreprise et le logement à proximité du centre de formation de l apprentissage ; faciliter la prise en charge matérielle et financière des coûts de transports importants car l activité professionnelle d un apprenti l oblige à être présent la plupart du temps dans l entreprise en dehors des heures traditionnelles de fonctionnement de transports en commun ; donner l accès à une carte «étudiant des métiers» lui permettant ainsi de bénéficier des avantages et dispositions favorables prises par les banques, les assurances, etc. L engagement des chambres des métiers et de l artisanat dans le développement de l apprentissage Les chambres de métiers et de l artisanat gèrent 112 centres de formation d apprentis (CFA). Ces CFA proposent une offre de 600 formations et accueillent près de jeunes pour des formations qui les conduisent à la qualification professionnelle du niveau V (CAP, CTM) au niveau III (BTS, BM) et au niveau II (licence professionnelle). Les passerelles entre les diplômes et les titres à tous les niveaux de formation ouvrent la possibilité d évoluer et de construire au fil du temps et à son rythme sa propre trajectoire professionnelle. Il est possible d entrer en apprentissage à tout moment, après le collège, au lycée, après l obtention du baccalauréat ou au-delà. L autre moitié des apprentis est formée, soit au sein d écoles gérées par les organisations professionnelles, soit par les CFA ne relevant pas des chambres de métiers et de l artisanat (CFA du bâtiment en particulier). Chaque année, près de jeunes sont formés par des entreprises artisanales. Les «développeurs de l apprentissage» : accompagner les entreprises dans le recrutement d apprentis Le dispositif «développeurs de l apprentissage», mis en place en 2009 par les chambres de métiers et de l artisanat, en partenariat avec les pouvoirs publics, vise essentiellement à partir à la conquête des entreprises, en priorité celles qui n ont jamais formé d apprentis, pour les inciter à le faire et les 5.

6 informer sur les dispositifs mis en place par le gouvernement. 150 développeurs de l apprentissage intégrés aux CMA sont chargés de promouvoir les mesures incitatives du gouvernement et d accompagner les entreprises dans le recrutement d un apprenti. au terme de l année , entreprises rencontrées par les développeurs de l apprentissage ont été sensibilisées à l apprentissage ; en octobre 2010, près de contrats d apprentissage ont été signés entre chefs d entreprises artisanales et jeunes apprentis dans le cadre de l opération «développeurs de l apprentissage». Les entreprises artisanales forment quatre à cinq fois plus que les grands groupes. Le programme «EuroApprentissage» : favoriser la mobilité européenne des apprentis L APCMA joue un rôle moteur dans l organisation de la mobilité des apprentis à la suite d une mission confiée par la Commission européenne. L objectif du projet européen «EuroApprentissage» piloté par l APCMA est de faire en sorte que la mobilité des apprentis ne soit plus une exception et de faciliter la mise en place d un programme de type «Erasmus des apprentis». Une plate-forme Internet d appui à la mobilité administrée par la direction de la formation et de l emploi de l APCMA, recueille et traite les demandes des jeunes, en relation avec les CMA et avec les CFA du réseau. Outre le développement et la diffusion, pour les apprentis, des compétences personnelles favorisant la prise d autonomie et la prise d initiative, le séjour de mobilité a également un impact fort pour les entreprises qui doivent en permanence s ouvrir aux techniques et aux compétences qui circulent en Europe et dans le monde. Entre 2009 et 2010, le réseau des chambres de métiers et de l artisanat a accru de 70 % l effectif des apprentis bénéficiant d une mobilité. Ils sont aujourd hui par an à bénéficier d une mobilité européenne. L ambition de l APCMA, pour son réseau d apprentis, est d envoyer jeunes en mobilité d ici L Université Régionale des Métiers de l Artisanat (URMA) : préparer à la conduite d une entreprise artisanale Initiées par l APCMA, l Université Régionale des Métiers de l Artisanat a pour mission d élaborer des offres de formation vers les meilleurs niveaux de qualification, nécessaires aujourd hui pour la conduite d'une entreprise artisanale. De plus, si le parcours classique, apprenti, salarié puis patron d une entreprise artisanale, reste prépondérant dans l artisanat, les diplômés de l enseignement supérieur sont de plus en plus nombreux à rejoindre les rangs de l artisanat. L adaptation des cursus et la création d Universités Régionales des Métiers de l Artisanat (URMA) procèdent de cette évolution et permet de former les artisans de demain : d excellents professionnels aptes à diriger une entreprise dans un monde en mouvement. L URMA est un dispositif régional, organisé par la chambre régionale de métiers et de l artisanat (CRMA). Il existe un cahier des charges et une commission de labellisation qui se réunit actuellement deux fois par an. Sur les vingt-deux régions métropolitaines, dix URMA ont été labellisées à ce jour. Les régions avec une Université Régionale des Métiers de l Artisanat sont les suivantes ; Nord - Pasde-Calais, Bretagne, Île-de-France, Alsace, Rhône-Alpes, Poitou-Charentes, Aquitaine, Languedoc- Roussillon, Guadeloupe, La Réunion. 6.

7 L apprentissage dans l artisanat en chiffres apprentis en France ; jeunes apprentis formés par des entreprises artisanales ; dans les CFA des chambres de métiers et de l artisanat ; près de 600 spécialités de formations donnent accès à 510 activités artisanales ; coût moyen par apprenti : euros ; 90 % des apprentis trouvent un emploi dans leur métier ; l chef d entreprise artisanale sur 2 est issu de l apprentissage ; 2000 apprentis du réseau des CFA des CMA sont partis en mobilité européenne ; chaque année, les CMA accueillent près de personnes (jeunes, adultes, chefs d entreprise) et traitent quelques offres de contrats en alternance et d emplois ; à la rentrée 2010, les CMA ont reçu 10 % de contrats d apprentissage de plus qu en 2009 ; près de contrats d apprentissage signés dans le cadre de l opération «développeurs de l apprentissage» à octobre Les organisateurs L APCMA L est l établissement public national fédérateur des chambres de métiers et de l'artisanat, composée des présidents des chambres de métiers et de l artisanat représentant les régions, les départements et les sections (CMAR, CRMA et CMA). Les présidents se réunissent en bureau puis en assemblée générale. L APCMA est au service des chambres de métiers et de l artisanat. Ses instances animent le réseau, développent des actions collectives et des services communs. Lieu d expression, de débats, d études et de synthèse, l APCMA est le partenaire des organisations professionnelles de l artisanat et l interlocuteur des pouvoirs publics nationaux et européens. La première mission de l APCMA est d agir pour que la place de l artisanat soit reconnue à part entière dans l économie, au niveau national et européen et, que les intérêts des entreprises artisanales soient pris en compte dans les lois et réglementations et bénéficient d évolutions favorables à leur développement. APCMA 12, avenue Marceau Paris - Tél. : Fax : Le Sénat Le Sénat est l une des deux assemblées qui composent le Parlement. Sa mission constitutionnelle est d assurer la représentation des collectivités territoriales de la République. Les 343 Sénateurs sont élus pour six ans et ont une triple mission : élaborer la loi, contrôler le gouvernement et tracer des prospectives. Depuis 12 ans, il est devenu le lieu d écoute et d expression pour les jeunes apprentis et leurs formateurs. Avec les Rencontres Sénatoriales de l Apprentissage, le Sénat marque son attachement aux formations en alternance et à l une de ses priorités : l emploi des jeunes. Sénat - Palais du Luxembourg 15 ter, rue de Vaugirard Paris Cedex 6 - Tél. : Fax :

8 Informations pratiques Sénat - Palais du Luxembourg 15 ter, rue de Vaugirard Paris Accès Parking : place Saint-Sulpice ou Marché Saint-Germain Bus : 89, 58, 84 arrêt Sénat Métro : Odéon (ligne 4 ou 10) ou Mabillon (ligne 10) RER : ligne B, station Luxembourg Contacts presse Présidence du Sénat Nathalie Bahier, Conseiller presse et communication Nathalie Bahier : n.bahier@senat.fr APCMA Elisabeth de Dieuleveult, Directeur du département des relations avec la presse et dieuleveult@apcma.fr Les partenaires 8.

9 Assemblée Permanente MARDI 17 MAI 2011 SÉNAT Sous la présidence de M. Gérard LARCHER, Président du Sénat Ces 12 e Rencontres Sénatoriales de l Apprentissage sont organisées par : PRESSE 8 h h 00 Déplacement du Président du Sénat au CFA de Villiers-le-Bel (95). Départ organisé en minibus, RV à 7h précises soit au siège de l APCMA (12 avenue Marceau Paris), soit au Sénat (15 rue de Vaugirard Paris). Inscription* 11 h 00 Présentation du Sénat à 162 apprentis issus des 22 régions métropolitaines et à leurs accompagnateurs. 11 h 30 Présentation d un camion de pompiers rénové par les apprentis du CFA de Villiers-le-Bel avant son départ pour une mission à destination des écoles de formation de pays d Afrique. (Présidence du Sénat) 12 h h 00 Déjeuner-buffet pour l ensemble des participants. (Salons de Boffrand) 14 h h 00 Séance de travail des apprentis avec les Sénateurs sur les problématiques d actualité de l apprentissage. Sous la présidence de M. Gérard Larcher, Président du Sénat. (Salle Clemenceau) 16 h h 30 Moment de rencontre entre les Sénateurs et les apprentis. (Salle des conférences) 16 h h 45 Séance de Questions Cribles Thématiques au Gouvernement sur l apprentissage. (Tribunes de l hémicycle) 18 h 00 Signature d une convention d objectifs entre Xavier Bertrand, Ministre du Travail, de l Emploi et de la Santé, et l APCMA pour le développement de l apprentissage. (Présidence du Sénat) 18 h h 30 Point de presse. (Présidence du Sénat) *Inscription/Contacts presse Présidence du Sénat : Nathalie Bahier APCMA : Élisabeth de Dieuleveult

10 DOSSIER DE PRESSE Le CFA de Villiers-le-Bel : sous le signe de la collaboration enseignants/entreprises n centre de formation d apprentis est un lieu qui accueille des jeunes de plus de 16 ans en général, afin de les former en alternance aux métiers de l artisanat. Dans leur cursus, les apprentis assistent à des cours théoriques et pratiques, tout en se formant au sein d une entreprise. Les CFA peuvent toutefois accueillir des élèves de 15 ans en «préapprentissage». Ceux-ci découvrent ainsi pendant une année un métier. Ils gardent leur statut scolaire mais ne sont pas rémunérés. U Novateur et à la pointe de la technologie, le CFA de Villiers-le-Bel est la vitrine de l apprentissage du Val-d Oise. Créé sur-mesure en 2003 et inauguré en 2004 par le président Jacques Chirac, il bénéficie d équipements de pointe et de vastes locaux. Il comprend trois pôles : un pôle alimentation pour l enseignement de la cuisine, de la restauration, de la boulangerie, de la pâtisserie et de la vente de produits alimentaires ; un pôle automobile dévoué à la mécanique, la carrosserie et la peinture ; un pôle administratif dédiée à la vie scolaire. Au total, 850 élèves y étudient en alternance. Une coopération étroite est privilégiée entre les CFA et l entreprise afin d offrir les meilleures conditions de travail à l apprenti. Résultat : en quinze ans, le nombre de ruptures de contrats a été diminué de moitié. 10.

11 Opération Apprentissage sans frontière : accompagner les pays en développement Don de l association des pompiers du site de Roissy en France à la caserne de pompiers de la ville de Saly au Sénégal, ce camion citerne «feux de forêt» rénové par le CFA de Villiers-le-Bel partira, le 17 mai prochain, du Palais du Luxembourg. Un départ symbolique que donnera Gérard Larcher, président du Sénat, pour lancer l opération «Apprentissage sans frontière». «Apprentissage sans frontière» contribue à sa mesure, à la réalisation des objectifs arrêtés lors de la première Conférence euroméditerranéenne des ministres du travail et de l emploi à Marrakech des 9 et 10 novembre 2008, notamment ceux liés à l amélioration de l employabilité et l insertion professionnelle des jeunes. La participation des chambres de métiers et de l artisanat aux actions de coopérations internationales Les chambres de métiers et de l artisanat sont engagées de longue date dans des actions de coopération internationale, actions qui se renforcent et se structurent d années en années, spécialement dans les domaines des relations du travail, de l emploi et de la formation professionnelle. Ainsi, de nombreuses opérations d échanges de jeunes et de formateurs, d appui et de soutien à la structuration de l appareil de formation et de réalisation d actions de formation ont été conduites par les CMA. Le but de ces actions de coopération internationale est double : les CMA partenaires s engagent à accompagner les pays en développement concernés par l opération, en renforçant les liens de partenariat entre les CFA et les écoles et centres de formation partenaires ; les CMA aident les centres de formation et écoles partenaires en mettant à leur disposition le matériel pédagogique des CFA : matériel automobile, matériel de coiffure, de prothèse dentaire etc.) L opération «Apprentissage sans frontière» s inscrit dans cette logique. 11.

12 Paroles d apprentis Durant cette journée, Sénateurs, apprentis et maîtres-formateurs travailleront ensemble sur les questions de l avenir et des évolutions de l alternance, véritable atout pour l emploi des jeunes. L accès au logement et au transport, l alignement du statut de l apprenti sur le statut de l étudiant, la mobilité européenne seront abordés lors de la séance de travail entre les Sénateurs et les apprentis. Au cours de la séance de questions cribles thématiques qui leur sera dédiée, les Sénateurs relaieront les préoccupations des apprentis auprès du gouvernement. Anne-Laure Ringot, 21 ans, apprentie au CIFA de l Yonne «Valoriser l apprentissage dans les collèges» Actuellement en BTS négociation relation client au CIFA de l Yonne, Anne- Laure a choisi d entrer en apprentissage après un bac scientifique. Elle se forme au sein de l entreprise France Télécom de Sens. A la fin de la 3 ème, elle hésitait déjà à emprunter cette voie. Mais lors de son orientation, professeurs et encadrants ont refusé ce choix, invoquant ses bons résultats scolaires. Après le bac, Anne-Laure a suivi un premier semestre en Faculté de Biologie. Mais elle trouvait l enseignement trop statique, scolaire et s est rapidement réorientée vers l apprentissage. Mathilde Marche, 18 ans, apprentie à l Institut des Métiers des Hautes-Alpes «Aller le plus loin possible» En Terminale, Mathilde prépare un baccalauréat professionnel commerce à l Institut des Métiers des Hautes-Alpes, après avoir obtenu un BEP vente action marchande. En formation au sein d une chaîne de bricolage à Barcelonnette, elle a choisi la voie de l apprentissage, car elle est synonyme d expérience professionnelle, pratique et concrète. Et elle ne compte pas s arrêter là, puisqu elle souhaite poursuivre ses études, avec un BTS commerce international. Mickaël Salavessa Santos, 18 ans, apprenti au CFA de la CMA des Yvelines «Développer la mobilité des apprentis à l étranger au-delà des frontières de l UE» Après une année de pré-apprentissage, Mickaël a préparé pendant deux ans un CAP serveur au Pavillon Européen, restaurant situé à Versailles. Actuellement en première année de brevet professionnel dans la même spécialité, il est en formation à l hôtel Novotel Massy-Palaiseau. Mickaël a souhaité se former au sein de ces deux entreprises, car elles constituent une expérience complémentaire dans la restauration et l hôtellerie. Deux secteurs entre lesquels il n a pas encore arrêté son choix. Il souhaiterait devenir professeur de pratique en restauration ou chef d entreprise d un hôtel-restaurant. 12.

13 Clara Filbert, 18 ans, apprentie au CFA de la CMA d Indre-et-Loire «Aider les jeunes apprentis à se loger sans avoir à multiplier les frais» Après avoir obtenu un CAP en alternance, Clara prépare un brevet professionnel esthétique au CFA de la CMA 37. En apprentissage au salon Esthetic center à Avranches et interne au CFA, elle a dû louer un appartement, son entreprise n étant pas sur son lieu d habitation. Au total, Clara doit donc alterner entre trois lieux d habitation et gérer les dépenses que cela génère. Alice Lavallée, 19 ans, apprentie au CFA pôle des métiers à Epinal. «Faciliter la recherche d une entreprise dans laquelle effectuer un stage de mobilité à l étranger» Depuis 2009, Alice est en apprentissage dans la section commerce. Actuellement en 2 ème année bac pro, elle se forme au sein de l entreprise «Alain Beldicot», fromager-volailler au marché couvert d Epinal. Ouverte et aimant aller à la rencontre des autres, Alice a participé au programme Léonardo mobilité européenne. Pendant deux semaines, elle a travaillé en Angleterre, chez Shoe s Zone, un magasin de chaussures situé à Loughborough. Elle a pu ainsi exercer à l étranger et améliorer son anglais dans un secteur différent de celui où elle est en apprentissage. Après avoir obtenu son baccalauréat, Alice aimerait poursuivre ses études. «Aider les maîtres d apprentissage à bien discerner le statut de salarié de celui de l apprenti» Maxime Gaineau, 18 ans, apprenti à l Institut interconsulaire interprofessionnel des formations alternées de l Orne Diplômé en juin dernier d un baccalauréat économique et social, spécialité mathématique, Maxime décide d intégrer une filière commerciale en alternance pour continuer ses études tout en découvrant le monde du travail. Il est actuellement en première année de BTS négociation relative à la clientèle et travaille au sein du Crédit Mutuelle Mortagne-au-Perche. Pour lui, l alternance est la meilleure voie pour rentrer dans la vie active et constitue un plus indéniable pour trouver un emploi. 13.

14 «Rapprocher les attentes des formateurs en CFA de celles des maîtres d apprentissage en entreprise» L été suivant son année de 3 ème, Lucie effectue un stage d orientation à l hôtel-restaurant Kyriad à Nevers. A la suite de ce stage, son patron lui propose d entrer en apprentissage au CFA polyvalent de Marzy. Après un CAP restauration, Lucie est actuellement en première année bac pro commerce et travaille au sein de l entreprise Davis, un magasin de prêt-à-porter à Nevers. Lucie Martinez, 17 ans, apprentie au centre de formation d apprentis polyvalent de Marzy dans la Nièvre Tiffany Sagnier, 19 ans, apprentie au CFA de la CMA du Vaucluse «Faciliter la recherche d un maître d apprentissage» Passionnée par la coiffure depuis son plus jeune âge, Tiffany a obtenu un CAP, puis un brevet professionnel dans le secteur. Actuellement, elle prépare un brevet de maîtrise au CFA de la CMA 84. Lorsqu elle s est inscrite en CAP, elle a peiné à trouver un employeur. Aujourd hui, elle travaille chez Aurélie Meyssirel, artisan coiffeur. Son objectif : acquérir le plus d expérience possible afin de pouvoir ouvrir son propre salon. Amélie Brugaya, 20 ans, apprentie au CFAI Henri Martindans l Aude «Développer et faciliter l apprentissage en zone rurale» N ayant pas pu intégrer d école de coiffure, Amélie a dû poursuivre ses études au lycée, avant de s orienter vers l apprentissage. Une voie qu elle ne connaissait pas. En première année de brevet professionnel, Amélie prépare ce diplôme dans la spécialité coiffure styliste visagiste. Elle a mis plus de deux ans avant de trouver un maître d apprentissage et se forme actuellement au sein de l entreprise Omega Coiffure. 14.

15 Paroles de maîtres-formateurs Céline Lambert, 38 ans, formatrice en vente et responsable de la section commerce-vente au CIFA de l Yonne «Obtenir des réponses concrètes sur l apprentissage» Céline Lambert accompagne six jeunes issus du CIFA de l Yonne lors des Rencontres Sénatoriales de l Apprentissage. Formatrice en vente, elle forme des apprentis en moyenne huit heures par semaine, lorsqu ils sont au CIFA. Outre le savoir-faire, Céline Lambert met l accent sur la politesse, la courtoisie et l amabilité. «Il ne suffit pas de bien agencer le magasin. Il faut accompagner et renseigner la clientèle, tout en gérant les stocks de marchandises», insiste Céline Lambert. Elle attend de ces rencontres au Sénat, des réponses concernant les primes, les avantages pour les apprentis et les entreprises et, les futures lois sur l apprentissage. Yann Bagnolati, 38 ans, responsable travaux, achats, sécurité, maintenance au centre de formation d apprentis polyvalent de Marzy dans la Nièvre «Considérer l apprentissage comme une filière formatrice de professionnels reconnus» Yann Bagnolati dialogue au quotidien avec les apprentis. Il se déplace même au sein de leurs entreprises afin d effectuer les commandes de matériel et les mise aux normes adéquates pour le centre de formation. Objectif : faire en sorte que le matériel pédagogique du CFA polyvalent soit le plus proche de celui utilisé par les jeunes en entreprise. Françoise Sanchez, 45 ans, enseignante en gestion-management au CFA de la CMA du Vaucluse «Améliorer l accès à l emploi de l apprenti à l issue de sa formation» Pendant les cours qu elle dispense aux apprentis, Françoise Sanchez garde à l esprit un objectif : faire comprendre aux jeunes qu il ne suffit pas d être un bon technicien. Il faut aussi bien savoir gérer ses affaires. Elle souhaite voir améliorer l accompagnement des apprentis, à la sortie du CFA. 15.

16 «Aider l apprenti en formation et loin de son lieu d habitation, à se loger à moindre frais» David Thelier accompagne au quotidien les apprentis du CFA, avec trois autres assistants éducatifs. A leur écoute, il s efforce au mieux de répondre à leurs questions concernant leurs études, la vie du CFA et veille à repérer ceux qui pourraient rencontrer des difficultés. David Thelier, 38 ans, assistant éducatif au CFA de la chambre de métiers et de l artisanat de région Aquitaine «Valoriser l apprentissage afin que cette voie soit mieux reconnue» Solène Paul accompagne les apprentis de son CFA dans leurs démarches administratives, leurs difficultés personnelles, financières, et assure un suivi social. Avec cinq autres animateurs, elle organise au sein du FASE, Foyer d Animation Socio-Educative du CFA, des projets de prévention, culturels et de loisirs. Dans ce cadre, des professionnels tels que les diététiciennes ou Solène Paul, 27 ans, encore les tabacologues, interviennent devant les jeunes, afin de les animatrice socio-éducative au CFA de la CMA sensibiliser à différent problèmes comme celui du tabagisme. Le FASE Indre-et-Loire organise également des concerts et des sorties pour les jeunes. Objectif : leur faire découvrir d autres horizons, aiguiser leur curiosité et favoriser l ouverture aux autres. 16.