Composition vendredi 6 juillet de 14h à 16h : * Ne pas oublier vos calculatrices!
|
|
- César Alain Lortie
- il y a 7 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Composition vendredi 6 juillet de 14h à 16h : * Les détails matériels (et les énoncés des années antérieures) sont sur le site web : * Documents autorisés : cours, recueil de problèmes, copies des diapositives d amphi, énoncés et corrigés de PC, notes personnelles. * Ne pas oublier vos calculatrices! * Pour les élèves EV2 la durée de l'épreuve sera de 2:30 (14h-16h30), suivant la recommandation des Présidents de Département. L énoncé sera en français : poser des questions en cas de doute!
2 DES INEGALITES DE HEISENBERG A LA CRYPTOGRAPHIE QUANTIQUE "QUELQUES APPLICATIONS DES PROPRIETES QUANTIQUES DE LA POLARISATION DU PHOTON" 1. Les inégalités de Heisenberg Non-commutation des observables 2. Un exemple physique : diffractions et interférences La diffraction des ondes lumineuses Quelques expériences 3. La cryptographie quantique Retour sur la polarisation du photon (expérience!) Les codes à clé secrète Le photon comme vecteur d'information
3 1. Les inégalités de Heisenberg
4 Peut-on prédire «simultanément» la valeur de deux grandeurs physiques? On considère 2N systèmes préparés dans le même état ψ Mesure de A sur N systèmes a Δa Mesure de B sur N systèmes b Δb Peut-on avoir simultanément Δa = Δb = 0? Il faut que ψ soit simultanément état propre des observables A et B De tels état existent-ils?
5 Observables qui commutent Commutateur de deux observables : [A, B] = AB BA Si deux observables commutent : [ A, B] = 0 ou AB = BA alors il existe une base formée de vecteurs propres communs à ces deux observables : { ψ i } tels que A ψ i = α i ψ i Β ψ i = β i ψ i Pour un système préparé dans l état ψ i, le résultat des mesures est certain : α i pour A et β i pour B Ce résultat se généralise à plus de deux observables
6 Observables qui ne commutent pas Si deux observables ne commutent pas : [ A, B] 0 ou AB BA il n est en général pas possible de préparer le système dans un état où les quantités A et B sont simultanément bien déterminées. Plus précisément : Δa Δb 1 2 ψ [ A, B ] ψ (exercice ) Exemple : le couple position-impulsion suivant un même axe [x, p x ] = i ħ donc x p ħ / 2 x k 1 / 2 Cette relation a déjà été démontrée à partir de la transformée de Fourier, elle apparaît ici de manière plus générale.
7 Inégalités de Heisenberg : cas général Principe de la démonstration : * On suppose que les variables aléatoires sont centrées : a = b = 0 (sinon on les centre par un décalage de l origine) * On définit un polynome du second degré de la variable réelle λ : Ι(λ) = (A+ i λ B) ψ 2 = ψ (A - i λ B)(A+ i λ B) ψ = A 2 + λ i [A, B] + λ 2 B 2 * Remarque : l opérateur i [A, B] est hermitien donc i [A, B] est réel I(λ) est un module carré et doit être positif ou nul pour tout λ, donc le discriminant (b 2-4 a c) doit être négatif ou nul : i [A, B] 2 4 A 2 B 2 0 donc Δa Δb [A, B] / 2 cqfd
8 2. Transformée de Fourier, diffraction et interférences : l exemple des ondes lumineuses
9 Généralité de la Transformation de Fourier Sons (ou phénomène dépendants du temps) : temps t et fréquence ν (ou fréquence angulaire ω = 2 π ν) + ˆf (ω) = 1 2π + f (t) = 1 2π f (t) e iωt dt ˆf (ω) e iωt dω Espace (équation de la chaleur, équations d onde) : position x et «fréquence spatiale» k = 2 π / λ f ˆ (k) = 1 + 2π + f (x) = 1 2π f (x) e ikx dx ˆ f (k) e ikx dk
10 Largeur d une fonction et largeur de sa TF Plus une fonction a (x) est "étroite", plus sa transformée de Fourier â (k) est "large", et réciproquement : x k 1/2 a (x) 2 â (k) 2 x k a (x) 2 â (k) 2 x k a (x) 2 â (k) 2 x k
11 Les ondes lumineuses : de Huygens à Fresnel x r z y Ecran dans le plan (x, y) Huygens, Traité de la Lumière (1690) - Un «front d onde» peut se décomposer en sources secondaires émettant des ondes sphériques (ondelettes) - Le front d onde se propage comme l enveloppe de ces ondelettes Principe de Huygens-Fresnel (1818) - L amplitude de vibration d une source secondaire est proportionnelle à son aire - Si S n est pas une surface d onde, il faut tenir compte de la phase des sources secondaires : da( r ) = A 0 ( r ) e iφ( r ) d 2 r
12 Concours pour le Grand Prix de l Académie des Sciences (1819) François Arago ( ) Le Président Augustin Fresnel ( ) Le Candidat Denis Poisson ( ) Un examinateur Disque opaque Triomphe du modèle ondulatoire!
13 Diffraction et Transformation de Fourier Phénomène étudié : diffraction à l infini (Fraunhoffer) x r - source et écran d observation à l infini : amplitude diffractée dans la direction k d - principe de Huygens-Fresnel : * somme d ondes partielles * approximation scalaire : E -> A k i y z k d * Ecran dans le plan (x, y) * Transmission T(r) = T(x,y) ϕ(r) ϕ(0) = r. (k i - k d ) = r. Δk A(k d ) = A i d 2 r T(r) exp (- i r. (k d - k i )) = A i dx dy T(x,y) exp (- i x k x - i y k y ) Amplitude diffractée = TF à deux dimensions de T(x, y)!
14 Diffraction et Transformation de Fourier Notations : k i (0, 0, k = 2 π / λ) k d (α k, β k, γ k), α, β << 1 A(α, β) = A i dx dy T(x,y) exp (- i k (α x + β y ) ) = A i dx dy T(x,y) exp (- 2 i π (α x + β y ) / λ) Variables conjuguées de (x, y) : angles de diffraction α, β << 1 vecteur d onde transverse x k x = α k, k y = β k k i y r z k d k y k x α β
15 Diffraction et Transformation de Fourier : exemples Ouverture rectangulaire de côtés (a, b) : sinc( x) = a/2 b/2 A(α, β) = A i - a/2 dx - b/2 dy exp (-2 i π (α x + β y ) / λ) sin( x) x = A i a b sinc (π α a / λ) sinc (π β b / λ) A(k) 2 = A i a b 2 sinc 2 (π α a / λ) sinc 2 (π β b / λ) Une dimension : une fente de largeur a sinc 2 (u) u = πα a/λ = k x a /2 a
16 Diffraction et Transformation de Fourier : exemples Deux fentes de largeur a (inchangée) séparées de d : (pour une fente la longueur b est très grande : β = 0) A(α) = A i a b sinc (π α a / λ) ( 1 + exp (-2 i π α d / λ) ) A(α) 2 = A i a b 2 sinc 2 (π α a / λ) ( 2 cos (π α d / λ) ) 2 Fentes d Young! 2 fentes séparées de d = 4 a A 2 (u) u = πα a/λ = k x a /2 a a
17 Diffraction et Transformation de Fourier : exemples N fentes de largeur a (inchangée) séparées de d : série géométrique de raison q = exp (-2 i π α d / λ) A(α) = A i a b sinc (π α a / λ) 1 exp (-2 i π N α d / λ) 1 exp (-2 i π α d / λ) A(α) 2 = A i a b 2 sinc 2 (π α a / λ) sin 2 (N π α d / λ) sin 2 ( π α d / λ) Réseau (ou maille cristalline)! 4 fentes séparées de d = 4 a A 2 (u) u = πα a/λ = k x a /2
18 Diffraction par des fentes : résumé Ecran Figure de diffraction Largeur d une fente : taille du lobe de diffraction Distance entre les fentes : interfrange Nombre de fentes : largeur des pics d intensité
19 Diffraction et Transformation de Fourier Résultats très généraux : - dépendent peu de la «forme du trou» (objet diffringent) - valables pour des ondes lumineuses et pour des ondes de matière : p = k = h/λ - rôle crucial de la longueur d onde : tache de diffraction (angulaire) : λ / a interfrange (angulaire) : λ / d Exemples : longueur d onde (électromagnétique) des rayons X longueur d onde (de de Broglie) des électrons quelques Angström (dizièmes de nm) -> diffraction d électrons ou de rayons X par des cristaux! * Davisson et Germer (1927) * Analyse structurelle (ex : alliages, ADN...)
20 Diffraction et Transformée de Fourier : quelques expériences...
21 Pupille rectangulaire A(k x, k y ) 2 = sinc 2 (k x a/2) sinc 2 (k y b/2) a b Pupille circulaire A(k r ) 2 = J 1 (k r a /2) / (k r a /2) 2 J 1 (x) : fonction de Bessel a
22 «Manipulations holographiques d ondes de matière» (Morinaga et al., 1996)
23 y k y 0 x 0 k x y k y 0 x 0 k x
24 y k y 0 x 0 k x y Amplitude représentée en 3 dimensions x
25 y k y y x k y k x x k x
26
27
28 Le "vrai" masque...
29 «Hologramme synthétique» Merci à l Institut d Optique Graduate School!
30 3. De la polarisation du photon à la cryptographie quantique
31 POLARISATION DE LA LUMIERE Equations de Maxwell : * vibration transverse, linéaire ou circulaire * si on met un polariseur, direction de polarisation imposée * 2e polariseur (analyseur) faisant un angle θ avec l'analyseur : Φtransmis = Φincident cos 2 ( θ ) (Loi de Malus) (transmission nulle si le polariseur et l'analyseur sont orthogonaux) Polariseur à une voie ("polaroïd") : une polarisation est absorbée Polariseur à 2 voies : pas d'absorption, toute la lumière ressort
32 POLARISATION DE LA LUMIERE Equations de Maxwell : * vibration transverse, linéaire ou circulaire * si on met un polariseur, direction de polarisation imposée * 2e polariseur (analyseur) faisant un angle θ avec l'analyseur : Φtransmis = Φincident cos 2 ( θ ) (Loi de Malus) (transmission nulle si le polariseur et l'analyseur sont orthogonaux) Polariseur à une voie ("polaroïd") : une polarisation est absorbée Polariseur à 2 voies : pas d'absorption, toute la lumière ressort θ θ cos 2 θ sin 2 θ cos 2 θ Toujours 2 sorties dont les intensités varient en cos 2 (θ) et sin 2 (θ)
33 POLARISATION D'UN PHOTON Photon : "grain" d'énergie lumineuse, E = h ν J Flux lumineux émis par une lampe 200 W : photons/seconde Comment définir l'état de polarisation d'un seul photon? θ sin 2 θ cos 2 θ Si on détecte un photon unique après le polariseur, on ne peut obtenir qu'un des deux résultats (mutuellement exclusifs) "transmis" ou "dévié" On dira alors que la polarisation du photon est "horizontale" ou "verticale" Si la polarisation initiale du photon est orientée suivant un angle θ, les probabilités pour que le photon soit transmis ou dévié seront cos 2 θ et sin 2 θ Pour un grand nombre de photons, on retrouve bien la loi de Malus!
34 POLARISATION D'UN PHOTON Photon : "grain" d'énergie lumineuse, E = h ν J Flux lumineux émis par une lampe 200 W : photons/seconde On a déjà défini l'état quantique de polarisation d'un seul photon θ sin 2 θ cos 2 θ Différence cruciale entre les comportements classiques et quantiques : Un champ classique incident E est projeté sur les deux axes du polariseur, et se partage en deux composantes : transmise E cosθ, et déviée E sinθ Le «champ électrique» d un photon unique ne se partage pas, mais le photon est transmis ou dévié, avec des probabilités cos 2 θ et sin 2 θ Pour un grand nombre de photons, le flux obéit bien à la loi de Malus!
35 POLARISATION D'UN PHOTON Photon : "grain" d'énergie lumineuse, E = h ν J Flux lumineux émis par une lampe 200 W : photons/seconde On a déjà défini l'état quantique de polarisation d'un seul photon Expérience de "tri" par la polarisation : * orientations 0 ou 90 : 2 sortes de photons (mutuellement exclusifs) "vertical" : v et "horizontal" : h * mais on a aussi 45 et 135 : 2 sortes de photons (mutuellement exclusifs) "oblique droit" : d et "oblique gauche" : g Raisonnement "classique" : 2 propriétés différentes, par exemple : * homme : h ou femme : v * blond : d ou brun : g Test expérimental?
36 RAISONNEMENT CLASSIQUE : «MELANGE STATISTIQUE» * homme : h ou femme: v * blond : d ou brun : g p = 0 v : femme les femmes ne sont pas des hommes!
37 RAISONNEMENT CLASSIQUE : «MELANGE STATISTIQUE» * homme : h ou femme: v * blond : d ou brun : g p = 0.5 p = 0 v : femme d : blond femme blonde? les femmes blondes ne sont pas brunes!
38 RAISONNEMENT CLASSIQUE : «MELANGE STATISTIQUE» * homme : h ou femme: v * blond : d ou brun : g p = 0.5 p = 0.5 v : femme d : blond femme blonde? Raisonnement classique ("mélange statistique") : On trie en 4 catégories v&d, v&g, h&d, h&g 50% des femmes blondes sont en fait des hommes! Test : on prépare v, puis d -> tri des photons v&d? Mesure de h : la moitié des photons v&d sont devenus h! La préparation de d a fait "oublier" celle de v! Le "mélange statistique" est en conflit avec l'expérience!
39 MODELE QUANTIQUE DE LA POLARISATION DU PHOTON Mesures de polarisation : on prépare h (ou v) et on mesure h (ou v) : tous les photons passent on prépare h (ou v) et on mesure v (ou h) : aucun photon ne passe > états propres orthogonaux h ou v même raisonnement avec g et d > états propres orthogonaux g ou d on prépare h (ou v) et on mesure g : la moitié passe > état g on prépare h (ou v) et on mesure d : la moitié passe > état d on prépare g (ou d) et on mesure v : la moitié passe > état v on prépare g (ou d) et on mesure h : la moitié passe > état h Comment relier les états h, v et les états g, d?
40 MELANGE STATISTIQUE ET SUPERPOSITION LINEAIRE Raisonnement quantique ("superposition linéaire") : d = ( v + h ) / 2, v = ( d + g ) / 2 g = ( v - h ) / 2, h = ( d - g ) / 2 Test : on prépare v = ( d + g )/ 2, puis projection sur l état propre! d = ( v + h ) / 2 Pour l'état d : P(d) = 1 P(g) = 0 d et g orthogonaux Mesure : P(h) = 1/2 P(v) = 1/2 ça marche! Il FAUT UNE SUPERPOSITION LINEAIRE D ETATS!
41 GENERALITE DE LA NOTION DE SYSTEME A DEUX ETATS Molécule d'ammoniac : d = ( s + a ) / 2, s = ( d + g ) / 2 g = ( s - a ) / 2, a = ( d - g ) / 2 Polarisation du photon : d = ( v + h ) / 2, v = ( d + g ) / 2 g = ( v - h ) / 2, h = ( d - g ) / 2 Pour la molécule d ammoniac, mouvement d inversion : si ψ (0) = { α s + β a } / 2, alors ψ (t) = { α exp(-i E s t / ) s + β exp(-i E a t / ) a } / 2 Pour le photon les états de polarisation sont dégénérés (E v = E h ) : -> dans le vide la direction de polarisation de change pas au cours du temps -> mais elle change en présence de biréfringence ou de pouvoir rotatoire!
42 ϕ -
43 POUVOIR ROTATOIRE DE L'EAU SUCREE : LA SPIRALE DE LUMIERE Dans de l eau l'eau sucrée, la polarisation de la lumière tourne en spirale hélice. On ne voit plus la lumière quand la direction de la polarisation pointe dans la direction d'observation. Remarque : on «voit» en fait seulement une très faible fraction des photons, ceux qui sont diffusés par le liquide. Direction de propagation Direction de polarisation Lumière diffusée
44 QUE PEUT-ON EN CONCLURE? * La polarisation du photon se décrit dans un espace des états de dimension 2 ψ = α v + β h α 2 + β = 1 α, β réels : polarisations linéaires α, β complexes : polarisations circulaires ou elliptiques 2 * Si la polarisation est bien définie dans la base { v, h } ( base +), elle est totalement aléatoire dans la base { d, g } ( base ). On dit souvent que ces deux bases sont «incompatibles» * Nous verrons plus loin que ceci a des conséquences très importantes si on veut utiliser la polarisation du photon pour transmettre une information.
45 «RELATIONS DE HEISENBERG» POUR LA POLARISATION? Variances peu adaptées (nulles si états propres), on définit : C hv = p h - p v C gd = p g - p d C hv = 1 si on on est certain du résultat h ou v C gd = 1 si on on est certain du résultat g ou d α β Pour ψ = quelconque, on a : C hv = h ψ 2 - v ψ 2 = ψ h h ψ ψ v v ψ = ψ Α ψ C gd = g ψ 2 - d ψ 2 = ψ g g ψ ψ d d ψ = ψ Β ψ avec : A = 1 0 B = = [ A, B ] 0 : relation de Heisenberg?
46 «RELATIONS DE HEISENBERG» POUR LA POLARISATION? Variances peu adaptées (nulles si états propres), on définit : C hv = p h - p v C hv = 1 si on on est certain du résultat h ou v C gd = p g - p d C gd = 1 si on on est certain du résultat g ou d C hv 2 + C gd 2 = ( α 2 β 2 ) 2 + (α * β + α β * ) 2 ( α 2 β 2 ) αβ 2 = 1 Donc C hv 2 + C gd 2 1 Si on connaît avec certitude le résultat dans une base, on ignore totalement le résultat dans l autre! Equivalent aux inégalités de Heisenberg pour une v.a. binaire Un photon polarisé est un «Bit Quantique» (ou «qubit»)
47 Information Quantique
48 Les personnages Eve Alice Bob Méthode la plus courante (internet ) : cryptographie à «clé publique» Il n est pas nécessaire pour Alice et Bob de partager un secret initial, mais la sécurité dépend de la puissance de calcul de l espion Méthode potentiellement plus sûre : cryptographie «à clé secrète» Il faut un secret partagé, la «clé secrète», qui ne contient pas de message.
49 Cryptographie à clé secrète : one-time pad (G. Vernam, 1917) Alice Eve = Canal secret Canal public Sécurité démontrable si la clé est : aléatoire aussi longue que le message utilisée une seule fois (Shannon) = Bob
50 = Cryptographie Quantique à clé secrète : Bennett-Brassard (1984) Canal quantique Canal public Sécurité démontrable si la clé est : aléatoire aussi longue que le message utilisée une seule fois (Shannon) inconnue d Eve : Lois Quantiques! =
51 1 0 Codage de bits (0 ou 1) sur la polarisation d un photon 50 % 50 % Résultat déterminé On extrait une information si et seulement si la base de l'émetteur (codage) et du récepteur (détection) sont identiques! Résultat aléatoire Changement de base Résultat déterminé
52 Base de codage Valeur du bit Base lecture Bit lu Discussion Clé retenue
53 Base de codage Valeur du bit Base lecture Bit lu Discussion Clé retenue
54 LA CRYPTOGRAPHIE QUANTIQUE : PRINCIPE (Charles Bennett et Gilles Brassard, 1984) Point fondamental («avantage quantique») : plus Eve acquiert d information, plus elle crée d erreurs dans la transmission. On peut montrer qu en mesurant le taux d erreurs (ce qui se fait en comparant publiquement une fraction de la clé) Alice et Bob peuvent borner supérieurement la quantité d information connue d Eve. - Alice et Bob peuvent alors utiliser des algorithmes classiques pour corriger les erreurs, et pour produire une clé (plus petite) totalement inconnue d'eve. La longueur de la clé produite est d'autant plus petite que le taux d'erreur initial est plus grand (maximum tolérable : 11%!). -> Alice et Bob disposent d'une clé sans erreurs et totalement sûre
55 CRYPTOGRAPHIE QUANTIQUE : QUESTIONS... (C. Bennett et G. Brassard, 1984) 1. Si Bob révèle la base qu il a utilisée, pourquoi Eve a-t-elle moins d information que Bob? Parce qu elle doit faire une mesure «au moment où le photon passe», et qu à ce moment là elle ne connaît pas la base commune utilisée par Alice et Bob (cette information arrive trop tard pour elle! ). Dans ces conditions, plus Eve acquiert d information, plus elle crée d erreurs dans la ligne! 2. Comment Alice et Bob évaluent-ils les erreurs? Après l échange initial, Alice and Bob mesurent le taux d erreur en comparant publiquement une partie (choisie aléatoirement) des bits échangés -> Borne supérieure de l information connue d Eve (essentiel!) 3. Quel est le rôle des erreurs? (il y a toujours des erreurs!) Alice et Bob «traitent» leur données avant utilisation, et la clé finale est toujours sans erreur et parfaitement sûre. Les erreurs réduisent la taille de clé, mais n affectent pas sa confidentialité : plus il y a d erreurs, plus la clé finale est petite, mais sa sécurité n est jamais compromise.
56 Questions...
57 IMPULSIONS LUMINEUSES ET PHOTONS INDIVIDUELS Impulsion lumineuse - la polarisation d une impulsion peut être mesurée facilement (avec une lame séparatrice R = T = 50%) 0 p(bon résultat) = 1 Photon unique - un seul photon est détecté une seule fois, et la polarisation initiale n est pas mesurable avec certitude p(bon résultat) = 0.5 p = 0.5 p = 0 p = 0.25 p = 0.25
58 PHOTON UNIQUE ET IMPULSION Question : Peut-on dupliquer ou "cloner" l'état de polarisation du photon? etc... Réponse : Non! Deux arguments : - démonstration formelle... - conséquences physiquement inacceptables
59 THEOREME DE NON-CLONAGE Imaginons une "machine cloneuse", capable de dupliquer un état entrant : ψ 1 ψ 1 ψ 2 ψ 2 ψ 1 ψ 2 L'évolution sous la l'action du Hamiltonien de la "machine" doit conserver les produits scalaires, donc ψ 1 ψ 2 = ψ 1 ψ 2 ψ 1 ψ 2 (attention, la multiplication à droite n'est pas évidente : admise!) Il en résulte que : - soit ψ 1 ψ 2 = 0 : les états sont orthogonaux, clonage possible - soit ψ 1 ψ 2 = 1, donc ψ 1 - ψ 2 2 = 0 et ψ 1 = ψ 2 : les états sont identiques, la copie ne dépend pas de l'entrée. On ne peut pas "cloner" un ensemble d'états non orthogonaux entre eux.
60 QU EST-CE QUI EST QUANTIQUE DANS LA CRYPTOGRAPHIE QUANTIQUE? - Il est impossible de copier un état quantique arbitraire choisi parmi un ensemble d états non-orthogonaux : «théorème de non-clonage» (démonstration générale : reliée à la linéarité de la MQ) - Au delà de conséquences pour la securité de la cryptographie quantique, le clonage aurait d autres conséquences inacceptables : - violation des inégalité de Heisenberg... - conflit entre la Mécanique Quantique et la Relativité restreinte... La sécurité de la cryptographie quantique est garantie par les principes de base de la Mécanique Quantique!
61 Questions...
62 Cryptographie quantique aux Canaries Free-Space distribution of entanglement and single photons over 144 km, R. Ursin et al, Nature Physics 3, (2007)
63 Potentiel industriel à moyen et long terme? *Actuellement 2 startups commercialisent des systèmes (fibres optiques, 50 km) The key to future-proof confidentiality IdQuantique (Genève) MagiQ Technologies (New York) * Intense activité aux USA (surtout militaire) et au Japon (NEC, Fujitsu ) * «Projet Intégré» Européen SECOQC : «Secure Communication based on Quantum Cryptography». démonstration de réseaux quantiques cryptés (Vienne : octobre 2008, Tokyo : octobre 2010)
64 Conclusion
De la sphère de Poincaré aux bits quantiques :! le contrôle de la polarisation de la lumière!
De la sphère de Poincaré aux bits quantiques :! le contrôle de la polarisation de la lumière! 1. Description classique de la polarisation de la lumière!! Biréfringence, pouvoir rotatoire et sphère de Poincaré!
Plus en détailQu est-ce qu un ordinateur quantique et à quoi pourrait-il servir?
exposé UE SCI, Valence Qu est-ce qu un ordinateur quantique et à quoi pourrait-il servir? Dominique Spehner Institut Fourier et Laboratoire de Physique et Modélisation des Milieux Condensés Université
Plus en détailCryptographie Quantique
Cryptographie Quantique Jean-Marc Merolla Chargé de Recherche CNRS Email: jean-marc.merolla@univ-fcomte.fr Département d Optique P.-M. Duffieux/UMR FEMTO-ST 6174 2009 1 Plan de la Présentation Introduction
Plus en détailCryptologie et physique quantique : Espoirs et menaces. Objectifs 2. distribué sous licence creative common détails sur www.matthieuamiguet.
: Espoirs et menaces Matthieu Amiguet 2005 2006 Objectifs 2 Obtenir une compréhension de base des principes régissant le calcul quantique et la cryptographie quantique Comprendre les implications sur la
Plus en détailComment réaliser physiquement un ordinateur quantique. Yves LEROYER
Comment réaliser physiquement un ordinateur quantique Yves LEROYER Enjeu: réaliser physiquement -un système quantique à deux états 0 > ou 1 > -une porte à un qubitconduisant à l état générique α 0 > +
Plus en détailLE PHYSICIEN FRANCAIS SERGE HAROCHE RECOIT CONJOINTEMENT LE PRIX NOBEL DE PHYSIQUE 2012 AVEC LE PHYSICIEN AMERCAIN DAVID WINELAND
LE PHYSICIEN FRANCAIS SERGE HAROCHE RECOIT CONJOINTEMENT LE PRIX NOBEL DE PHYSIQUE 0 AVEC LE PHYSICIEN AMERCAIN DAVID WINELAND SERGE HAROCHE DAVID WINELAND Le physicien français Serge Haroche, professeur
Plus en détailLes interférences lumineuses
Les interférences lumineuses Intérêt de l étude des interférences et de la diffraction : Les interférences sont utiles pour la métrologie, la spectrométrie par transformée de Fourier (largeur de raie),
Plus en détailPHYSIQUE 2 - Épreuve écrite
PHYSIQUE - Épreuve écrite WARIN André I. Remarques générales Le sujet de physique de la session 010 comprenait une partie A sur l optique et une partie B sur l électromagnétisme. - La partie A, à caractère
Plus en détailPhysique quantique et physique statistique
Physique quantique et physique statistique 7 blocs 11 blocs Manuel Joffre Jean-Philippe Bouchaud, Gilles Montambaux et Rémi Monasson nist.gov Crédits : J. Bobroff, F. Bouquet, J. Quilliam www.orolia.com
Plus en détailTABLE DES MATIÈRES CHAPITRE I. Les quanta s invitent
TABLE DES MATIÈRES AVANT-PROPOS III CHAPITRE I Les quanta s invitent I-1. L Univers est en constante évolution 2 I-2. L âge de l Univers 4 I-2.1. Le rayonnement fossile témoigne 4 I-2.2. Les amas globulaires
Plus en détailCalculateur quantique: factorisation des entiers
Calculateur quantique: factorisation des entiers Plan Introduction Difficulté de la factorisation des entiers Cryptographie et la factorisation Exemple RSA L'informatique quantique L'algorithme quantique
Plus en détailDIFFRACTion des ondes
DIFFRACTion des ondes I DIFFRACTION DES ONDES PAR LA CUVE À ONDES Lorsqu'une onde plane traverse un trou, elle se transforme en onde circulaire. On dit que l'onde plane est diffractée par le trou. Ce phénomène
Plus en détailTraitement et communication de l information quantique
Traitement et communication de l information quantique Moyen terme : cryptographie quantique Long terme : ordinateur quantique Philippe Jorrand CNRS Laboratoire Leibniz, Grenoble, France Philippe.Jorrand@imag.fr
Plus en détailPHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Spectrophotomètre à réseau
PHYSIQUE-CHIMIE L absorption des radiations lumineuses par la matière dans le domaine s étendant du proche ultraviolet au très proche infrarouge a beaucoup d applications en analyse chimique quantitative
Plus en détailTechnologies quantiques & information quantique
Technologies quantiques & information quantique Edouard Brainis (Dr.) Service OPERA, Faculté des sciences appliquées, Université libre de Bruxelles Email: ebrainis@ulb.ac.be Séminaire V : Ordinateurs quantiques
Plus en détailLa fonction d onde et l équation de Schrödinger
Chapitre 1 La fonction d onde et l équation de Schrödinger 1.1 Introduction En physique classique, une particule est décrite par sa position r(t). L évolution de sa position (la trajectoire de la particule)
Plus en détailUE 503 L3 MIAGE. Initiation Réseau et Programmation Web La couche physique. A. Belaïd
UE 503 L3 MIAGE Initiation Réseau et Programmation Web La couche physique A. Belaïd abelaid@loria.fr http://www.loria.fr/~abelaid/ Année Universitaire 2011/2012 2 Le Modèle OSI La couche physique ou le
Plus en détailExercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer
Pour commencer Exercice 1 - Ensembles de définition - Première année - 1. Le logarithme est défini si x + y > 0. On trouve donc le demi-plan supérieur délimité par la droite d équation x + y = 0.. 1 xy
Plus en détailM1107 : Initiation à la mesure du signal. T_MesSig
1/81 M1107 : Initiation à la mesure du signal T_MesSig Frédéric PAYAN IUT Nice Côte d Azur - Département R&T Université de Nice Sophia Antipolis frederic.payan@unice.fr 15 octobre 2014 2/81 Curriculum
Plus en détail5. Les conducteurs électriques
5. Les conducteurs électriques 5.1. Introduction Un conducteur électrique est un milieu dans lequel des charges électriques sont libres de se déplacer. Ces charges sont des électrons ou des ions. Les métaux,
Plus en détailLa physique quantique couvre plus de 60 ordres de grandeur!
La physique quantique couvre plus de 60 ordres de grandeur! 10-35 Mètre Super cordes (constituants élémentaires hypothétiques de l univers) 10 +26 Mètre Carte des fluctuations du rayonnement thermique
Plus en détail1S Modèles de rédaction Enoncés
Par l équipe des professeurs de 1S du lycée Parc de Vilgénis 1S Modèles de rédaction Enoncés Produit scalaire & Corrigés Exercice 1 : définition du produit scalaire Soit ABC un triangle tel que AB, AC
Plus en détail- I - Fonctionnement d'un détecteur γ de scintillation
U t i l i s a t i o n d u n s c i n t i l l a t e u r N a I M e s u r e d e c o e ffi c i e n t s d a t t é n u a t i o n Objectifs : Le but de ce TP est d étudier les performances d un scintillateur pour
Plus en détailAndrei A. Pomeransky pour obtenir le grade de Docteur de l Université Paul Sabatier. Intrication et Imperfections dans le Calcul Quantique
THÈSE présentée par Andrei A. Pomeransky pour obtenir le grade de Docteur de l Université Paul Sabatier Intrication et Imperfections dans le Calcul Quantique Directeur de thèse : Dima L. Shepelyansky Co-directeur
Plus en détailContinuité et dérivabilité d une fonction
DERNIÈRE IMPRESSIN LE 7 novembre 014 à 10:3 Continuité et dérivabilité d une fonction Table des matières 1 Continuité d une fonction 1.1 Limite finie en un point.......................... 1. Continuité
Plus en détailInterférences et applications
Interférences et applications Exoplanète : 1ère image Image de la naine brune 2M1207, au centre, et de l'objet faible et froid, à gauche, qui pourrait être une planète extrasolaire Interférences Corpuscule
Plus en détailCHAPITRE IV Oscillations libres des systèmes à plusieurs degrés de liberté
CHAPITE IV Oscillations ibres des Systèmes à plusieurs derés de liberté 010-011 CHAPITE IV Oscillations libres des systèmes à plusieurs derés de liberté Introduction : Dans ce chapitre, nous examinons
Plus en détailTS 35 Numériser. Activité introductive - Exercice et démarche expérimentale en fin d activité Notions et contenus du programme de Terminale S
FICHE Fiche à destination des enseignants TS 35 Numériser Type d'activité Activité introductive - Exercice et démarche expérimentale en fin d activité Notions et contenus du programme de Terminale S Compétences
Plus en détailSujet. calculatrice: autorisée durée: 4 heures
DS SCIENCES PHYSIQUES MATHSPÉ calculatrice: autorisée durée: 4 heures Sujet Spectrophotomètre à réseau...2 I.Loi de Beer et Lambert... 2 II.Diffraction par une, puis par deux fentes rectangulaires... 3
Plus en détailGELE5222 Chapitre 9 : Antennes microruban
GELE5222 Chapitre 9 : Antennes microruban Gabriel Cormier, Ph.D., ing. Université de Moncton Hiver 2012 Gabriel Cormier (UdeM) GELE5222 Chapitre 9 Hiver 2012 1 / 51 Introduction Gabriel Cormier (UdeM)
Plus en détailPhotons, expériences de pensée et chat de Schrödinger: une promenade quantique
Photons, expériences de pensée et chat de Schrödinger: une promenade quantique J.M. Raimond Université Pierre et Marie Curie Institut Universitaire de France Laboratoire Kastler Brossel Département de
Plus en détailL ordinateur quantique
L ordinateur quantique Année 2005/2006 Sébastien DENAT RESUME : L ordinateur est utilisé dans de très nombreux domaines. C est un outil indispensable pour les scientifiques, l armée, mais aussi les entreprises
Plus en détailChamp électromagnétique?
Qu est-ce qu un Champ électromagnétique? Alain Azoulay Consultant, www.radiocem.com 3 décembre 2013. 1 Définition trouvée à l article 2 de la Directive «champs électromagnétiques» : des champs électriques
Plus en détailPRODUIRE DES SIGNAUX 1 : LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES, SUPPORT DE CHOIX POUR TRANSMETTRE DES INFORMATIONS
PRODUIRE DES SIGNAUX 1 : LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES, SUPPORT DE CHOIX POUR TRANSMETTRE DES INFORMATIONS Matériel : Un GBF Un haut-parleur Un microphone avec adaptateur fiche banane Une DEL Une résistance
Plus en détailMESURE ET PRECISION. Il est clair que si le voltmètre mesure bien la tension U aux bornes de R, l ampèremètre, lui, mesure. R mes. mes. .
MESURE ET PRECISIO La détermination de la valeur d une grandeur G à partir des mesures expérimentales de grandeurs a et b dont elle dépend n a vraiment de sens que si elle est accompagnée de la précision
Plus en détail8.1 Généralités sur les fonctions de plusieurs variables réelles. f : R 2 R (x, y) 1 x 2 y 2
Chapitre 8 Fonctions de plusieurs variables 8.1 Généralités sur les fonctions de plusieurs variables réelles Définition. Une fonction réelle de n variables réelles est une application d une partie de R
Plus en détailPlanche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé
Planche n o Fonctions de plusieurs variables Corrigé n o : f est définie sur R \ {, } Pour, f, = Quand tend vers, le couple, tend vers le couple, et f, tend vers Donc, si f a une limite réelle en, cette
Plus en détailExercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes
Opérations sur les polynômes Exercice 1 - Carré - L1/Math Sup - Si P = Q est le carré d un polynôme, alors Q est nécessairement de degré, et son coefficient dominant est égal à 1. On peut donc écrire Q(X)
Plus en détailANALYSE SPECTRALE. monochromateur
ht ANALYSE SPECTRALE Une espèce chimique est susceptible d interagir avec un rayonnement électromagnétique. L étude de l intensité du rayonnement (absorbé ou réémis) en fonction des longueurs d ode s appelle
Plus en détailNombres, mesures et incertitudes en sciences physiques et chimiques. Groupe des Sciences physiques et chimiques de l IGEN
Nombres, mesures et incertitudes en sciences physiques et chimiques. Groupe des Sciences physiques et chimiques de l IGEN Table des matières. Introduction....3 Mesures et incertitudes en sciences physiques
Plus en détailLimites finies en un point
8 Limites finies en un point Pour ce chapitre, sauf précision contraire, I désigne une partie non vide de R et f une fonction définie sur I et à valeurs réelles ou complees. Là encore, les fonctions usuelles,
Plus en détail= 1 si n = m& où n et m sont souvent des indices entiers, par exemple, n, m = 0, 1, 2, 3, 4... En fait,! n m
1 épartement de Physique, Université Laval, Québec Pierre Amiot, 1. La fonction delta et certaines de ses utilisations. Clientèle Ce texte est destiné aux physiciens, ingénieurs et autres scientifiques.
Plus en détailSujet. calculatrice: autorisée durée: 4 heures
DS SCIENCES PHYSIQUES MATHSPÉ calculatrice: autorisée durée: 4 heures Sujet Approche d'un projecteur de diapositives...2 I.Questions préliminaires...2 A.Lentille divergente...2 B.Lentille convergente et
Plus en détailFig. 1 Le détecteur de LHCb. En bas à gauche : schématiquement ; En bas à droite: «Event Display» développé au LAL.
LHCb est l'une des expériences installées sur le LHC. Elle recherche la physique au-delà du Modèle standard en étudiant les mésons Beaux et Charmés. L accent est mis entre autres sur l étude de la violation
Plus en détailCours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables
Cours d Analyse Fonctions de plusieurs variables Licence 1ère année 2007/2008 Nicolas Prioux Université de Marne-la-Vallée Table des matières 1 Notions de géométrie dans l espace et fonctions à deux variables........
Plus en détailLA COUCHE PHYSIQUE EST LA COUCHE par laquelle l information est effectivemnt transmise.
M Informatique Réseaux Cours bis Couche Physique Notes de Cours LA COUCHE PHYSIQUE EST LA COUCHE par laquelle l information est effectivemnt transmise. Les technologies utilisées sont celles du traitement
Plus en détailTP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler
TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler Compétences exigibles : - Mettre en œuvre une démarche expérimentale pour mesurer une vitesse en utilisant l effet Doppler. - Exploiter l expression du
Plus en détail1 radian. De même, la longueur d un arc de cercle de rayon R et dont l angle au centre a pour mesure α radians est α R. R AB =R.
Angles orientés Trigonométrie I. Préliminaires. Le radian Définition B R AB =R C O radian R A Soit C un cercle de centre O. Dire que l angle géométrique AOB a pour mesure radian signifie que la longueur
Plus en détailLES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION
LES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION LES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION ) Caractéristiques techniques des supports. L infrastructure d un réseau, la qualité de service offerte,
Plus en détailI. Polynômes de Tchebychev
Première épreuve CCP filière MP I. Polynômes de Tchebychev ( ) 1.a) Tout réel θ vérifie cos(nθ) = Re ((cos θ + i sin θ) n ) = Re Cn k (cos θ) n k i k (sin θ) k Or i k est réel quand k est pair et imaginaire
Plus en détailEXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points)
BAC S 2011 LIBAN http://labolycee.org EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) Les parties A et B sont indépendantes. A : Étude du fonctionnement d un spectrophotomètre
Plus en détailPHYSIQUE Discipline fondamentale
Examen suisse de maturité Directives 2003-2006 DS.11 Physique DF PHYSIQUE Discipline fondamentale Par l'étude de la physique en discipline fondamentale, le candidat comprend des phénomènes naturels et
Plus en détailaux différences est appelé équation aux différences d ordre n en forme normale.
MODÉLISATION ET SIMULATION EQUATIONS AUX DIFFÉRENCES (I/II) 1. Rappels théoriques : résolution d équations aux différences 1.1. Équations aux différences. Définition. Soit x k = x(k) X l état scalaire
Plus en détail- MANIP 2 - APPLICATION À LA MESURE DE LA VITESSE DE LA LUMIÈRE
- MANIP 2 - - COÏNCIDENCES ET MESURES DE TEMPS - APPLICATION À LA MESURE DE LA VITESSE DE LA LUMIÈRE L objectif de cette manipulation est d effectuer une mesure de la vitesse de la lumière sur une «base
Plus en détailTD1 PROPAGATION DANS UN MILIEU PRESENTANT UN GRADIENT D'INDICE
TD1 PROPAGATION DANS UN MILIEU PRESENTANT UN GRADIENT D'INDICE Exercice en classe EXERCICE 1 : La fibre à gradient d indice On considère la propagation d une onde électromagnétique dans un milieu diélectrique
Plus en détailChapitre 2 Caractéristiques des ondes
Chapitre Caractéristiques des ondes Manuel pages 31 à 50 Choix pédagogiques Le cours de ce chapitre débute par l étude de la propagation des ondes progressives. La description de ce phénomène est illustrée
Plus en détailSystèmes de communications numériques 2
Systèmes de Communications Numériques Philippe Ciuciu, Christophe Vignat Laboratoire des Signaux et Systèmes cnrs supélec ups supélec, Plateau de Moulon, 9119 Gif-sur-Yvette ciuciu@lss.supelec.fr Université
Plus en détailCalcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes.
1 Définitions, notations Calcul matriciel Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes. On utilise aussi la notation m n pour le
Plus en détailNOTICE DOUBLE DIPLÔME
NOTICE DOUBLE DIPLÔME MINES ParisTech / HEC MINES ParisTech/ AgroParisTech Diplômes obtenus : Diplôme d ingénieur de l Ecole des Mines de Paris Diplôme de HEC Paris Ou Diplôme d ingénieur de l Ecole des
Plus en détailExercices - Nombres complexes : corrigé. Formes algébriques et trigonométriques, module et argument
Formes algébriques et trigonométriques, module et argument Exercice - - L/Math Sup - On multiplie le dénominateur par sa quantité conjuguée, et on obtient : Z = 4 i 3 + i 3 i 3 = 4 i 3 + 3 = + i 3. Pour
Plus en détailChapitre 22 : (Cours) Numérisation, transmission, et stockage de l information
Chapitre 22 : (Cours) Numérisation, transmission, et stockage de l information I. Nature du signal I.1. Définition Un signal est la représentation physique d une information (température, pression, absorbance,
Plus en détailChapitre 1. Une porte doit être ouverte et fermée. 1.1 Les enjeux de l'informatique quantique
Chapitre Une porte doit être ouverte et fermée Crois et tu comprendras ; la foi précède, l'intelligence suit. Saint Augustin. Les enjeux de l'informatique quantique La puissance de calcul des ordinateurs
Plus en détailChapitre 18 : Transmettre et stocker de l information
Chapitre 18 : Transmettre et stocker de l information Connaissances et compétences : - Identifier les éléments d une chaîne de transmission d informations. - Recueillir et exploiter des informations concernant
Plus en détailFORMATION ASSURANCE QUALITE ET CONTROLES DES MEDICAMENTS QUALIFICATION DES EQUIPEMENTS EXEMPLE : SPECTROPHOTOMETRE UV/VISIBLE
FORMATION ASSURANCE QUALITE ET CONTROLES DES MEDICAMENTS ISO/IEC 17025 Chapitre 5 : EXIGENCES TECHNIQUES QUALIFICATION DES EQUIPEMENTS EXEMPLE : SPECTROPHOTOMETRE UV/VISIBLE Nicole GRABY PA/PH/OMCL (07)
Plus en détail10 leçon 2. Leçon n 2 : Contact entre deux solides. Frottement de glissement. Exemples. (PC ou 1 er CU)
0 leçon 2 Leçon n 2 : Contact entre deu solides Frottement de glissement Eemples (PC ou er CU) Introduction Contact entre deu solides Liaisons de contact 2 Contact ponctuel 2 Frottement de glissement 2
Plus en détailLa cryptographie quantique
Recherche sur la physique moderne La cryptographie quantique Présenté à M. Yannick Tremblay, dans le cadre du cours d Ondes et Physique Moderne Par Benoit Gagnon Sainte-Geneviève, Québec 1 juin 2005 Qu
Plus en détailFonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre
IUFM du Limousin 2009-10 PLC1 Mathématiques S. Vinatier Rappels de cours Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre 1 Fonctions de plusieurs variables
Plus en détailComparaison de fonctions Développements limités. Chapitre 10
PCSI - 4/5 www.ericreynaud.fr Chapitre Points importants 3 Questions de cours 6 Eercices corrigés Plan du cours 4 Eercices types 7 Devoir maison 5 Eercices Chap Et s il ne fallait retenir que si points?
Plus en détailG.P. DNS02 Septembre 2012. Réfraction...1 I.Préliminaires...1 II.Première partie...1 III.Deuxième partie...3. Réfraction
DNS Sujet Réfraction...1 I.Préliminaires...1 II.Première partie...1 III.Deuxième partie...3 Réfraction I. Préliminaires 1. Rappeler la valeur et l'unité de la perméabilité magnétique du vide µ 0. Donner
Plus en détailChapitre I La fonction transmission
Chapitre I La fonction transmission 1. Terminologies 1.1 Mode guidé / non guidé Le signal est le vecteur de l information à transmettre. La transmission s effectue entre un émetteur et un récepteur reliés
Plus en détailPartie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN
Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Objectifs : Exploiter un spectre infrarouge pour déterminer des groupes caractéristiques Relier un spectre
Plus en détailMéthodes de quadrature. Polytech Paris-UPMC. - p. 1/48
Méthodes de Polytech Paris-UPMC - p. 1/48 Polynôme d interpolation de Preuve et polynôme de Calcul de l erreur d interpolation Étude de la formule d erreur Autres méthodes - p. 2/48 Polynôme d interpolation
Plus en détailQuelleestlavaleurdel intensitéiaupointm?
Optique Ondulatoire Plan du cours [1] Aspect ondulatoire de la lumière [2] Interférences à deux ondes [3] Division du front d onde [4] Division d amplitude [5] Diffraction [6] Polarisation [7] Interférences
Plus en détailLa conversion de données : Convertisseur Analogique Numérique (CAN) Convertisseur Numérique Analogique (CNA)
La conversion de données : Convertisseur Analogique Numérique (CAN) Convertisseur Numérique Analogique (CNA) I. L'intérêt de la conversion de données, problèmes et définitions associés. I.1. Définitions:
Plus en détailTD1 Signaux, énergie et puissance, signaux aléatoires
TD1 Signaux, énergie et puissance, signaux aléatoires I ) Ecrire l'expression analytique des signaux représentés sur les figures suivantes à l'aide de signaux particuliers. Dans le cas du signal y(t) trouver
Plus en détailEcole Centrale d Electronique VA «Réseaux haut débit et multimédia» Novembre 2009
Ecole Centrale d Electronique VA «Réseaux haut débit et multimédia» Novembre 2009 1 Les fibres optiques : caractéristiques et fabrication 2 Les composants optoélectroniques 3 Les amplificateurs optiques
Plus en détailChapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :
Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur
Plus en détailChapitre 13 Numérisation de l information
DERNIÈRE IMPRESSION LE 2 septembre 2013 à 17:33 Chapitre 13 Numérisation de l information Table des matières 1 Transmission des informations 2 2 La numérisation 2 2.1 L échantillonage..............................
Plus en détailTSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité 1
TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité I Loi uniforme sur ab ; ) Introduction Dans cette activité, on s intéresse à la modélisation du tirage au hasard d un nombre réel de l intervalle [0 ;], chacun
Plus en détailFONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4)
FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) Bernard Le Stum Université de Rennes 1 Version du 13 mars 2009 Table des matières 1 Fonctions partielles, courbes de niveau 1 2 Limites et continuité
Plus en détailÉTUDE DE CRYPTOGRAPHIE ET DE TÉLÉPORTATION QUANTIQUES ET PROPOSITION DE QUELQUES PROTOCOLES QUANTIQUES
UNIVERSITÉ MOHAMMED V-AGDAL FACULTÉ DES SCIENCES RABAT CENTRE D ÉTUDES DOCTORALES EN SCIENCES ET TECHNOLOGIES N d ordre 564 THÈSE DE DOCTORAT Présentée par Abderrahim EL ALLATI Discipline : Physique Théorique
Plus en détailTOUT CE QU IL FAUT SAVOIR POUR LE BREVET
TOUT E QU IL FUT SVOIR POUR LE REVET NUMERIQUE / FONTIONS eci n est qu un rappel de tout ce qu il faut savoir en maths pour le brevet. I- Opérations sur les nombres et les fractions : Les priorités par
Plus en détailFonctions de plusieurs variables
Maths MP Exercices Fonctions de plusieurs variables Les indications ne sont ici que pour être consultées après le T (pour les exercices non traités). Avant et pendant le T, tenez bon et n allez pas les
Plus en détailBaccalauréat S Antilles-Guyane 11 septembre 2014 Corrigé
Baccalauréat S ntilles-guyane 11 septembre 14 Corrigé EXERCICE 1 6 points Commun à tous les candidats Une entreprise de jouets en peluche souhaite commercialiser un nouveau produit et à cette fin, effectue
Plus en détail* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable
Eo7 Fonctions de plusieurs variables Eercices de Jean-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-francefr * très facile ** facile *** difficulté moenne **** difficile ***** très difficile I
Plus en détailCommunication quantique: jongler avec des paires de photons dans des fibres optiques
Communication quantique: jongler avec des paires de photons dans des fibres optiques Nicolas Gisin GAP-Optique, University of Geneva H. De Riedmatten, J.-D. Gautier, O. Guinnard, I. Marcikic, G. Ribordy,
Plus en détailMécanique Quantique EL OUARDI EL MOKHTAR LABORATOIRE MÉCANIQUE & ÉNERGÉTIQUE SPÉCIALITÉ : PROCÈDES & ÉNERGÉTIQUE. E-MAIL : dataelouardi@yahoo.
Mécanique Quantique EL OUARDI EL MOKHTAR LABORATOIRE MÉCANIQUE & ÉNERGÉTIQUE SPÉCIALITÉ : PROCÈDES & ÉNERGÉTIQUE E-MAIL : dataelouardi@yahoo.fr Site Web : dataelouardi.jimdo.com La physique en deux mots
Plus en détailAlgorithmes pour la planification de mouvements en robotique non-holonome
Algorithmes pour la planification de mouvements en robotique non-holonome Frédéric Jean Unité de Mathématiques Appliquées ENSTA Le 02 février 2006 Outline 1 2 3 Modélisation Géométrique d un Robot Robot
Plus en détailLes Réseaux sans fils : IEEE 802.11. F. Nolot
Les Réseaux sans fils : IEEE 802.11 F. Nolot 1 Les Réseaux sans fils : IEEE 802.11 Historique F. Nolot 2 Historique 1er norme publiée en 1997 Débit jusque 2 Mb/s En 1998, norme 802.11b, commercialement
Plus en détailPRINCIPE MICROSCOPIE CONFOCALE
PRINCIPE MICROSCOPIE CONFOCALE Un microscope confocal est un système pour lequel l'illumination et la détection sont limités à un même volume de taille réduite (1). L'image confocale (ou coupe optique)
Plus en détailI - Quelques propriétés des étoiles à neutrons
Formation Interuniversitaire de Physique Option de L3 Ecole Normale Supérieure de Paris Astrophysique Patrick Hennebelle François Levrier Sixième TD 14 avril 2015 Les étoiles dont la masse initiale est
Plus en détailLes correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées.
Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées. 1 Ce sujet aborde le phénomène d instabilité dans des systèmes dynamiques
Plus en détailAcquisition et conditionnement de l information Les capteurs
Acquisition et conditionnement de l information Les capteurs COURS 1. Exemple d une chaîne d acquisition d une information L'acquisition de la grandeur physique est réalisée par un capteur qui traduit
Plus en détailAnalyse en Composantes Principales
Analyse en Composantes Principales Anne B Dufour Octobre 2013 Anne B Dufour () Analyse en Composantes Principales Octobre 2013 1 / 36 Introduction Introduction Soit X un tableau contenant p variables mesurées
Plus en détailErratum de MÉCANIQUE, 6ème édition. Introduction Page xxi (milieu de page) G = 6, 672 59 10 11 m 3 kg 1 s 2
Introduction Page xxi (milieu de page) G = 6, 672 59 1 11 m 3 kg 1 s 2 Erratum de MÉCANIQUE, 6ème édition Page xxv (dernier tiers de page) le terme de Coriolis est supérieur à 1% du poids) Chapitre 1 Page
Plus en détail10ème Congrès Français d'acoustique Lyon, 12-16 Avril 2010
10ème Congrès Français d'acoustique Lyon, 12-16 Avril 2010 Le compressed sensing pour l holographie acoustique de champ proche II: Mise en œuvre expérimentale. Antoine Peillot 1, Gilles Chardon 2, François
Plus en détailCours Fonctions de deux variables
Cours Fonctions de deux variables par Pierre Veuillez 1 Support théorique 1.1 Représentation Plan et espace : Grâce à un repère cartésien ( ) O, i, j du plan, les couples (x, y) de R 2 peuvent être représenté
Plus en détail2. Couche physique (Couche 1 OSI et TCP/IP)
2. Couche physique (Couche 1 OSI et TCP/IP) 2.1 Introduction 2.2 Signal 2.3 Support de transmission 2.4 Adaptation du signal aux supports de transmission 2.5 Accès WAN 2.1 Introduction Introduction Rôle
Plus en détailSUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION)
Terminale S CHIMIE TP n 2b (correction) 1 SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Objectifs : Déterminer l évolution de la vitesse de réaction par une méthode physique. Relier l absorbance
Plus en détail