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1 La problèmatique salmonelles en filière porcine Les salmonelles constituent une préoccupation majeure dans la plupart des filières de production animale. Leur omniprésence dans le règne animal et dans l environnement ainsi que leur pouvoir pathogène rendent la problématique salmonelles fort complexe. La préoccupation principale en matière de salmonelles est de l ordre de la santé publique : toxi-infections alimentaires chez l homme et émergence de souches de salmonelles polyrésistantes. Les conséquences directes de ce risque de santé publique sont, pour la filière porc, réglementaire et commerciale. Notre filière doit aussi prendre en compte deux autres éléments en matière de salmonelles : la contamination de l environnement et la pathologie animale. * Article ayant fait l objet d une présentation en congrès de AFMVP, décembre Particularités des salmonelles La complexité de la problématique salmonelles dans les filières animales réside dans certaines caractéristiques de ces bactéries. En premier lieu, toutes les espèces animales, domestiques ou sauvages, sont susceptibles d héberger des salmonelles. Même s il existe des différences dans la répartition des sérovars selon les espèces animales, à de très rares exceptions près, les différents sérovars de salmonelles ne sont pas spécifiques d une espèce animale donnée. En deuxième lieu, toutes les salmonelles sont potentiellement pathogènes et ceci pour la totalité des espèces animales et pour l homme. Cependant, il existe des différences de pouvoir pathogène entre les différents sérovars et souvent seulement quelques sérovars (sur les existants) sont associés à une pathologie pour une espèce donnée ou un groupe d espèce donné. Conséquence de ces deux particularités : les salmonelles sont universellement répandues (géographiquement et chez toutes les espèces animales). Ainsi, le portage sain de salmonelles au niveau du tube digestif peut être considéré comme fréquent même s il est hasardeux de citer des prévalences précises en raison des variations de résultats selon les espèces, les régions, les plans d échantillonnage, les méthodes d analyses... Une autre caractéristique des salmonelles est leur résistance importante dans le milieu extérieur. A titre d exemple, les salmonelles résis- Résumé Les salmonelles posent des problèmes de santé publique dans toutes les filières de productions animales avec pour conséquences indirectes des contraintes environnementales, réglementaires et commerciales. La complexité de la problématique " salmonelles " repose sur certaines particularités de cette bactérie. Les sources de contamination tout au long de la filière porcine sont multiples et par voie de conséquence, les moyens de maîtrise complexes. Cependant, certains pays, à l image du Danemark, développe des plans de maîtrise de la contamination en salmonelles tout au long de la filière porc. Isabelle CORRÉGÉ Synthèse 25

2 La salmonellose humaine est souvent bénigne, se caractérisant par une gastro-entérite avec hyperthermie et déshydratation. tent plusieurs années dans des excréments desséchés, un an dans le sol et 120 jours dans l eau douce. Ainsi, même si les salmonelles sont reconnues comme hôte préférentiel du tube digestif, elles peuvent être considérées comme un germe ubiquiste très présent dans l environnement. La colonisation d un organisme par les salmonelles se fait par voie digestive. La contamination de l homme ne peut se faire que par voie orale. Compte tenu de son comportement, le porc peut se contaminer par de multiples sources. La dernière particularité des salmonelles qu il convient d évoquer ici est leur capacité de résistance aux antibiotiques, amplifiée par la transmission de résistance par des plasmides d Escherichia coli. La conséquence est l émergence de souches polyrésistantes aux antibiotiques. La problématique salmonelles en filière porcine Santé publique La salmonellose est la première cause de toxi-infection alimentaire dans tous les pays industrialisés. En France, le nombre de cas déclarés de toxi-infections alimentaires est d environ Les salmonelles sont à l origine d environ 75 % des intoxications dont les causes ont pu être identifiées. Cependant, ce chiffre, déjà préoccupant, n est en fait qu une sous-évaluation du nombre de cas réels. En effet, les symptômes d une salmonellose sont d intensité très variable et parfois très frustres. Les investigations permettant de révéler les cas ont lieu soit pour des cas graves, soit lorsqu ils touchent la restauration collective. Fort heureusement, la salmonellose humaine est souvent bénigne, se caractérisant par une gastroentérite avec hyperthermie et déshydratation. La mortalité est faible (0,1 %) et touche principalement des personnes immunodéprimées. Les aliments les plus souvent incriminés sont par ordre décroissant les viandes de volaille, les ovoproduits, les produits de charcuterie, puis les viandes et produits carnés. La deuxième grande préoccupation en santé publique est l émergence de souches de salmonelles polyrésistantes aux antibiotiques en particulier Salmonella typhimurium DT 104. Les pays les plus préoccupés par ce phénomène sont l Angleterre, les États-Unis et l Allemagne. En 1998, 13 % des cas humains de Salmonella typhimurium dans l Union Européenne présentaient des multirésistances. Au Danemark, un plan de contrôle a révélé l existence de telles souches à la fois sur des viandes provenant de leur pays mais aussi sur des viandes importées (677 contrôles en 1999 ont révélé la présence de 1,2 % de salmonelles DT 104). Ces souches multirésistantes compromettent l efficacité des traitements antibiotiques lors de salmonellose humaine. De plus, les sujets déjà traités par antibiothérapie s avèrent particulièrement sensibles à la colonisation bactérienne par des souches multirésistantes. Réglementation La conséquence directe de ce risque de santé publique est l existence d une réglementation en matière de salmonelles sur les denrées alimentaires. En France, pour les viandes fraîches, l arrêté ministériel du 21 décembre 1979 exige l absence de salmonelles dans 25 g sur les produits destinés à la consommation humaine. En cas de présence, le produit est retiré de la consommation. Une telle réglementation nécessite un contrôle régulier des produits par les industriels, ce qui conduit à des coûts d analyse relativement élevés. Par ailleurs, les différentes études menées en France comme à l étranger et les résultats obtenus soit par les industriels soit par les services vétérinaires montrent que l absence de salmonelles sur les produits frais ne peut être totalement garantie. En effet, selon les méthodes de prélèvements et d analyses, les pourcentages des produits concernés par la présence de salmonelles peuvent varier de 1 à 10 % environ. Ceci risque de poser des problèmes de responsabilité des producteurs, industriels et pouvoirs publics dans le cas de toxi-infections alimentaires. Au niveau de l élevage de porcs, en France, la salmonellose porcine a été une zoonose à déclaration obligatoire, jusqu à Dans certains pays européens, comme la Suède, tout isolement de salmonelles est à déclaration obligatoire. De plus, le projet de directive européenne zoonose qui sera applicable à partir de 2005 prévoit un contrôle des sérotypes de salmonelles présentant un risque pour la santé publique en élevage de sélection et de multiplication. Par ailleurs, étant donné les conséquences en santé publique de Salmonella typhimurium DT 104, il est fort probable qu une réglementation européenne sur ce sujet voit prochainement le jour. Enjeux commerciaux Les conséquences commerciales des salmonelles ne sont pas à négliger. Tout d abord au niveau d une entreprise, d un produit ou même d une filière, les retombées médiatiques d une intoxication alimentaire peuvent être dramatiques. Même si en matière de sal- 26 Synthèse

3 monelles nous n avons pas d exemple récent en France, les exemples en matière de Listeria doivent nous faire réfléchir. Au niveau du commerce international des produits carnés, la problématique salmonelles est déjà présente. Les réglementations drastiques de certains pays, le meilleur exemple étant la Suède, deviennent une entrave aux échanges commerciaux. De même, les plans de lutte ou les garanties développés par certains pays comme la Suède, le Danemark et l Allemagne deviennent des arguments commerciaux forts qui ne facilitent pas nos exportations de viande de porc. Environnement Le problème de la contamination des déjections animales, des rejets d abattoir ou même des stations d épuration des villes par les salmonelles commencent à être mis en avant. Elles entraîneraient une contamination secondaire des eaux de rivières, des nappes phréatiques, de l eau de mer et même des matières premières de l alimentation animale, d où des risques de contamination humaine secondaire et de contamination inter espèce des animaux d élevages. Aujourd hui, peu de données existent sur ce sujet, mais l intensification des contrôles entraîne une augmentation des isolements de salmonelles et ce point sera sans doute l un des principaux sujets de préoccupation dans les années à venir. Plus concrètement, le problème de la contamination des bovins suite à l épandage sur pâture de lisier de porc contaminé a été récemment soulevé, en particulier en Bretagne. Même s il est très difficile de quantifier ce risque (caractérisation de la contamination des lisiers, des pâtures, origine réelle d une contamination de l herbe, dose infectante nécessaire et suffisante?), les lourdes répercutions des salmonelles en filière bovine (salmonellose clinique et commercialisation du lait) ont conduit à certaines préconisations pour limiter ce risque : stockage du lisier sans apport, injection dans la pâture, et délai épandage-pâturage de 21 jours minimum. Santé animale La salmonellose clinique chez le porc en France est une maladie relativement rare, bien qu elle soit peut-être sous-estimée. Elle s exprime essentiellement en postsevrage et en engraissement avec des diarrhées associées à de l hyperthermie. La mortalité est en général faible et les traitements antibiotiques efficaces. La forme chronique avec sténose* rectale est assez caractéristique. Dans la plupart des cas, Salmonella typhimurium est la souche qui est isolée (le diagnostic est réalisé par isolement direct sur contenu digestif). D autres formes cliniques ont été décrites, en particulier des formes génitales avec avortement en fin de gestation et mortinatalité mais le diagnostic n est en général pas fait sur le terrain. A noter l existence de Salmonella choleraesuis présent en Amérique Matériel Homme Lisier Eau Véhicules du Nord et en Grande-Bretagne, à l origine de formes septicémiques avec morts brutales. Origines des contaminations par les salmonelles dans la filière porc Au niveau de l élevage L écologie et l omniprésence des salmonelles rendent leurs voies potentielles d entrée dans un élevage multiples. Ces voies sont présentées sur le schéma 1. Les différentes études menées sur les salmonelles n ont jusqu à présent pas permis de privilégier réellement l une ou l autre de ces voies et a priori aucune ne peut être exclue comme point de départ d une contamination. A côté de ces voies d entrée initiales, des éléments de conduite d élevage sont susceptibles d influer sur le niveau de contamination ou le maintien de la contamination dans un élevage. Ces principaux éléments sont l hygiène des manipulations et des locaux, la conduite en bande, le respect des normes d élevage. Ce schéma épidémiologique laisse à penser qu il est illusoire d espérer garder dans le temps un statut indemne de salmonelles dans des élevages de production. Shèma 1 : Voies d entrée dans un élevage Aliment Air Animaux d'élevage reproducteurs, porcelets autres espèces : bovins, volailles Sortie de porcs Nuisibles rongeurs, oiseaux, insectes Chiens, chats animaux sauvages Les plans de lutte ou les garanties développés par certains pays comme la Suède, le Danemark et l Allemagne deviennent des arguments commerciaux forts. *sténose : rétrécissement L écologie et l omniprésence des salmonelles rendent leurs voies potentielles d entrée dans un élevage multiples. Synthèse 27

4 Le respect des différentes bonnes pratiques, même s il permet de diminuer très fortement le niveau de contamination, ne le réduit pas à néant. A l abattoir Le schéma suivant résume les voies de contamination des carcasses par les salmonelles. De nombreuses études ont montré l importance des phases de transport et d attente des animaux (mise à jeun, limitation des stress, propreté des camions et des locaux), des phases d éviscération et de l hygiène en général sur la contamination finale des carcasses. Cependant, le respect des différentes bonnes pratiques en la matière, même s il permet de diminuer très fortement le niveau de contamination, ne le réduit pas à néant. Schéma 2 : Voies de contamination en salmonelles à l abattoir Animaux vivants portage cutané et/ou digestif Chargement - Transport Stabulation excrétion : réduire le stress, mise à jeun contaminations croisées : nettoyagedésinfection des camions et stabulations Préparation externe des carcasses échaudage, flambage : nettoyage cutané contaminations croisées : nettoyagedésinfection de la chaîne d'abattage Ablation rosette - Eviscération contaminations du reste de la carcasse ; intercontaminations entre carcasses : maîtrise du process, nettoyage-désinfection, mise à jeun Réfrigération contaminations croisées ; nettoyage-désinfection Découpe contamination initiale des carcasses contaminations croisées en découpe : maîtrise de process, nettoyage-désinfection Maîtrise de la contamination des salmonelles dans la filière porcine Principes généraux Ils apparaît donc qu une éradication à long terme des salmonelles, à l échelle d un élevage ou d un groupe d animaux, est illusoire, sauf, peut-être pour des souches de salmonelles très spécifiques telles que Salmonella typhimurium DT 104. Cependant, le maintien ou l abaissement du niveau de contamination à un seuil acceptable est envisageable et bien sûr souhaitable. Mais, pour cela, deux préalables sont indispensables : Déterminer le ou les point(s) critique(s) et les mesures préventives associées qui permettent de limiter la contamination par les salmonelles en élevage, comme à l abattoir. Avoir à disposition des méthodes d analyse permettant de caractériser précisément le statut salmonelles d un élevage ou d un animal et de la viande de porc. Les méthodes d analyse aujourd hui disponibles sont la bactériologie et la sérologie. En ce qui concerne les animaux, la bactériologie sur fécès, avec phase de pré-enrichissement et d enrichissement, permet théoriquement de caractériser le statut excréteur d un animal ou d un groupe d animaux. Cependant, lors de portage sain, l excrétion de salmonelles est intermittente et faible. Le résultat d une analyse ne renseigne donc pas nécessairement sur le statut réel d un animal, à l échelle d un élevage ou d un groupe d animaux. La réalisation de pools de fécès de plusieurs animaux ou de chiffonnages dans l environnement de l élevage permet en partie de pallier cet inconvénient. Cependant, l information obtenue par ces méthodes est toujours parcellaire et le risque d obtenir des faux négatifs est non négligeable. Lorsqu il s agit d analyser des produits tels que de l eau, du lisier, de l aliment, le faible nombre de salmonelles présentes pose toujours le problème du plan d échantillonnage pour une caractérisation la plus proche possible de la réalité. En ce qui concerne les carcasses et la viande de porc, le site de prélèvement, la nature, la surface et la masse du prélèvement vont conditionner directement le résultat. Le plan d échantillonnage et le type de prélèvement vont donc influencer considérablement les résultats d un plan de contrôle, d où les grandes différences obtenues selon les études ou les pays. La sérologie mise au point au Danemark puis en France peut alors apparaître comme une alternative intéressante. Cependant, l interprétation d un résultat sérologique n est pas si simple. En effet, un animal séropositif (voire un troupeau) n est plus forcément porteur de salmonelles, ni à fortiori excréteur. Ceci est d autant plus vrai que la persistance des anticorps semble relativement longue après contact (18 mois chez les bovins). Ainsi, des sérologies régulièrement répétées peuvent renseigner sur la dynamique d infection d un troupeau mais en aucun cas ne renseigne sur le statut porteur ou excréteur des animaux à leur départ à l abattoir. Plan de lutte salmonelles Danemark Le plan de lutte danois contre les salmonelles mérite d être détaillé, étant donné son envergure et le 28 Synthèse

5 rôle précurseur qu il a eu. Il a débuté en 1993 par une enquête épidémiologique réalisée dans les plus gros élevages et les 150 plus petits par prélèvement du contenu cæcal de 10 animaux. 22 % des élevages se sont révélés positifs en salmonelles avec une grande diversité de sérotypes (30 sérotypes isolés, 65 % de Salmonella typhimurium). En parallèle, la mise au point d une sérologie Elisa sur sérum puis sur jus de viande a permis d étendre le contrôle à la totalité des élevages. Ce test permet la détection de 95 % des sérotypes de salmonelles trouvés chez les porcs danois. Le plan de contrôle est mis en place à quatre niveaux : a) Contrôle de l aliment Les usines doivent maîtriser le taux de contamination en salmonelles par un chauffage à 81 C. Elles sont contrôlées quatre fois par an au minimum, par des prélèvements de 50 g de matière première et d aliments finis, ainsi que par des prélèvements d environnement. Les résultats d analyses de toutes les usines d aliment sont publiés chaque mois. En 1995, sur échantillons testés, 0,5 % était positif en salmonelles, mais aucun en Salmonella typhimurium. b) Contrôle des élevages de sélection et de multiplication Depuis décembre 1993, un contrôle sérologique mensuel sur 20 animaux de 4 à 6 mois d âge est réalisé chez les sélectionneurs et les multiplicateurs. Un index salmonelles est calculé pour chaque élevage à partir des résultats des trois derniers mois (moyenne pondérée : le dernier mois compte pour 60 % du total, les deux mois précédents comptent respectivement pour 30 % et 10 % du total). En 1997, plus de 85 % des sélectionneurs et des multiplicateurs n avaient aucun animal séropositif. Si le taux de séropositifs est élevé (c est-à-dire un index de 15 ou plus), une confirmation est établie par des analyses bactériologiques à partir de prélèvements de fécès sur futurs reproducteurs, d abord analysés par mélange (par lot, case, salle...), puis individuellement. Dans l attente de cette confirmation bactériologique et, éventuellement, de l assainissement du troupeau, toute diffusion d animaux est interdite. En 1995, 31 interruptions de diffusions ont été imposées dans 26 élevages différents (pendant 1 à 3 mois). c) Contrôle des élevages de production Depuis 1995, les sérologies sur jus de viande à l abattoir concernent les élevages livrant plus de 100 porcs charcutiers par an. Selon la production annuelle de l élevage, 4 à 60 contrôles sont réalisés par trimestre. Sur environ 20 millions de porcs abattus annuellement au Danemark, échantillons de jus de viande sont analysés. Les troupeaux sont ensuite classés en trois niveaux selon la prévalence de séropositifs : Niveau 1 = pas ou très peu de séropositifs Niveau 2 = proportion significative de séropositifs Niveau 3 = proportion élevée. La proportion d animaux séropositifs permettant de déterminer le niveau dépend de la taille du troupeau. Plus le nombre de porcs produits par an est élevé, plus le pourcentage de séropositifs doit être faible. Aucune mesure corrective n est appliquée pour les élevages de niveau 1. Pour les élevages de niveau 2 et 3, un plan de contrôle spécifique est défini conjointement par le vétérinaire de l élevage et un conseiller. Si ce plan n est pas mis en place par l éleveur, une amende de 20 F/porc est appliquée. Trois mois plus tard, l éleveur, le vétérinaire et le conseiller se réunissent à nouveau afin de vérifier que les mesures du plan de contrôle ont été mises en œuvre. Dans le cas contraire, une amende de 20 F est de nouveau appliquée. Les principaux conseils prodigués dans un plan de lutte sont les suivants : Conduite en bandes Conduite en tout plein/tout vide Nettoyage-désinfection entre bandes Achats d animaux dans des élevages contrôlés vis-à-vis des salmonelles Éviter la dissémination des fécès entre cases Limiter toute pathologie digestive en fin d engraissement. Les élevages naisseurs fournissant des porcelets à des engraisseurs de niveau 2 ou 3 sont eux aussi contrôlés par prélèvement de fécès. d) Contrôle en abattoir Pour les élevages de niveau 3 (150 à 170 élevages par mois en 1999), Nettoyage- désinfection entre bandes Depuis 1995, les sérologies sur jus de viande à l abattoir concernent les élevages livrant plus de 100 porcs charcutiers par an. Selon la production annuelle de l élevage, 4 à 60 contrôles sont réalisés par trimestre. Synthèse 29

6 Les résultats annoncés par les différents pays doivent être analysés avec prudence étant donné l importance des méthodes de prélèvement et d analyse sur le résultat. des mesures sont prises à l abattoir afin d éviter la contamination des carcasses. Les animaux issus de ces élevages sont abattus sur des lignes d abattage spéciales ou en fin de journée. Le temps d attente à l abattoir est limité, les abats sont traités thermiquement, les têtes ne sont pas fendues, la rosette est mise dans un sac plastique dès son ablation. De plus, un contrôle des carcasses est réalisé (20 contrôles microbiologiques par chiffonnage d une surface définie de cm 2 ). Si plus de 25 % des carcasses sont contrôlées positives, la viande n est pas vendue en viande fraîche mais est traitée thermiquement ou bien orientée en salaison. La mise à jeun est également contrôlée : depuis fin 1993, une pénalité de 8,50 francs par porc est imputée à tout lot dont plus de 30 % des animaux ne sont pas à jeun. Depuis octobre 1999, les porcs charcutiers issus d élevages de niveau 3 se voient imposer des pénalités sur leur valeur d abattage, proportionnelles au temps depuis lequel l élevage est passé au niveau 3 (3 mois : déduction de 3 % ; 4 à 6 mois : déduction de 6 % ; 7 mois et plus : déduction de 9 %). La prévalence de salmonelles dans la viande est contrôlée par l analyse mensuelle d environ échantillons de viande fraîche et d abats. Le nombre d échantillons réalisé est déterminé selon le nombre de porcs abattus. Depuis la mise en œuvre du programme, le nombre d élevages de niveau 1 a augmenté. Fin 1999, les pourcentages des élevages de niveau 1, 2 et 3 atteignaient respectivement 96,9 %, 2,4 % et 0,7 % (contre 95 %, 3,5 % et 1,5 % en 1995). La grande majorité des élevages (75 %) sont restés au niveau 1 depuis Les 25 % restant se répartissent comme suit : 75 % ont reçu 1 ou 2 programmes de contrôle des salmonelles, 14 % ont reçu 4 programmes de contrôle, 20 élevages ont reçu 8 programmes de contrôle. En 1999, la proportion de viande fraîche de porc positive en salmonelles varie de 0,5 % à 1,6 %, avec une moyenne de 1 % contre 1,1 % en Les échantillons d'abats positifs en salmonelles varient quant à eux de 2 % à 3,7 %, avec une moyenne de 2,9 %. Cette diminution est due à l amélioration des précautions hygiéniques prises en abattoir. Depuis octobre 1997, toute détection de cette bactérie doit être déclarée et le plan d éradication suivant est mis en place : Abattage sur le lieu de l élevage de tout le cheptel, ainsi que des volailles, pigeons et chats présents sur l exploitation. Les porcs de plus de 65 kg sont transportés et abattus avec d importantes précautions hygiéniques et les carcasses sont traitées thermiquement. Trois prélèvements individuels de fécès sont effectués pour les autres espèces présentes sur le site contaminé (chiens, chevaux...), sur une période de trois semaines. Un nettoyage-désinfection complet de tout l élevage est réalisé par l éleveur puis par une société de désinfection. Les effluents d élevage sont épandus sur les champs de maïs et après la récolte, à une distance de sécurité des prairies. Autour de l exploitation, les 5 à 10 premiers centimètres sont retirés et remplacés avec un nouveau sol ou des graviers propres. Lorsque la désinfection a été validée par un contrôle microbiologique, de nouveaux animaux sont introduits. Ces animaux sont contrôlés par examens bactériologiques de fécès (par lot, par case...) pendant les six premiers mois. e) Salmonella typhimurium DT 104 multirésistante aux antibiotiques En novembre 1996, la première Salmonella typhimurium DT 104 est isolée au Danemark. En 1997, un plan d éradication pour les quinze premiers élevages infectés par DT 104 est mené. 11 ont subi le programme d éradication, les quatre autres étant de petites structures, ont décidé d arrêter leur production. Le coût du programme de réduction des salmonelles au Danemark représente 7 à 8 francs par porc produit. Il est financé pour 20 % par le gouvernement, et le reste par la filière et par les pénalités appliquées aux éleveurs. Le programme d éradiction de Salmonella typhimurium DT 104, financé par la filière, représente 30 à 40 millions de francs par an. 30 Synthèse

7 Les principaux autres pays mettant en œuvre des plans de contrôle sont présentés ci-dessous : Pays Élevage Abattoir Résultats Suède Depuis 1961 Plan obligatoire Norvège Depuis 1995 Plan obligatoire Allemagne Depuis 1998 Volontariat ; obligatoire à partir de 2001 France Depuis 1995 Volontariat Sélection, multiplication, production Prélèvement de fécès et environnement une à deux fois par an Si positif : arrêt diffusion de reproducteurs et mesures de conduite d élevages Sélection, multiplication : pool de fécès une fois par an Production : nœuds lymphatiques à l abattoir Sérologie sur jus de viande à l abattoir ; 2 contrôles par an et par élevage Classification des élevages en trois niveaux comme au Danemark Prélèvements réguliers dans les douze principaux abattoirs Chiffonnage carcasse et prélèvements nœuds lymphatiques Pièces de découpe : 25 g de viande Chiffonnage carcasses Viande fraîche 25 g Pas de données Carcasses et découpes de porc : 25 cm 2 de surface Centralisation des résultats par l ITP En élevage, moins de 0,1 % des porcs positifs Carcasses : < 0,01 % de positif Sélection-multiplication : < 0,6 % de positif Production : < 0,5 % de positif Carcasses : pas de positif Viande fraîche : < 0,05 % de positif Pas de données D autres pays réfléchissent très sérieusement à la mise en place d un plan Salmonelles : il s agit du Canada, de la Grande-Bretagne et des Pays-Bas. Conclusion Les résultats annoncés par les différents pays doivent être analysés avec prudence étant donnée l importance des méthodes de prélèvement et d analyse sur le résultat. Cependant, les moyens mis en oeuvre par certains pays pour lutter contre les salmonelles doivent nous inciter à réfléchir. En effet, les Danois ont développé des efforts considérables de communication sur le sujet, en s appropriant la plupart des communications scientifiques en matière de salmonelles en filière porcine. Les enjeux commerciaux qui en découlent sont considérables. Ceci, associé aux évolutions réglementaires à venir, devrait conduire les différents pays européens, dont la France, à mettre en place un plan de surveillance des salmonelles en élevage, complétant les mesures déjà en œuvre aux stades de l abattoir, de la découpe et de la transformation. Contact : isabelle.correge@itp.asso.fr Synthèse 31

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