Pr J-P GANIERE - ENVN - Maladies réputées contagieuses ou à déclaration obligatoire INFLUENZA AVIAIRE. (Avian influenza)

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Pr J-P GANIERE - ENVN - Maladies réputées contagieuses ou à déclaration obligatoire INFLUENZA AVIAIRE. (Avian influenza)"

Transcription

1 Pr J-P GANIERE - ENVN - Maladies réputées contagieuses ou à déclaration obligatoire 1 INFLUENZA AVIAIRE (Avian influenza) DEFINITION L'influenza aviaire (IA) est une maladie infectieuse, très contagieuse, causées chez les oiseaux par des virus de la famille des Orthomyxoviridae, genre Influenza (type A). L IA se subdivise en deux groupes en fonction de la virulence des souches virales en cause : *L IA hautement pathogène (IAHP) (highly pathogenic avian influenza), causé par des souches hautement pathogènes (principalement des souches de sous-type H5 ou H7 hautement pathogènes), est responsable d épizooties meurtrières dans les élevages de volailles (notamment poules et dindes). La maladie se traduit par une atteinte importante de l'état général et des symptômes respiratoires, digestifs et/ou nerveux diversement associés, avec évolution rapide vers la mort. Les lésions les plus significatives sont celles d'une septicémie hémorragique. Sa grande contagiosité et sa forte mortalité lui avait valu, par le passé, la dénomination de peste aviaire 1. *L IA faiblement pathogène (IAFP) (lowly pathogenic avian influenza) 2, causé par des souches faiblement pathogènes, est responsable d atteintes frustes à modérées se limitant souvent à des chutes de ponte et/ou des signes respiratoires associés à une mortalité faible. ESPECES AFFECTEES - Toutes les espèces aviaires domestiques ou sauvages (en particulier les oiseaux migrateurs) sont réceptives. La maladie est surtout décrite sur des espèces domestiques, en particulier la dinde et le poulet (mais aussi pintades, cailles, autruches ). Elle peut également affecter des espèces sauvages, comme c et le cas avec le virus H5N1 HP (lignée asiatique). - Les virus d'origine aviaire peuvent éventuellement infecter les mammifères (porc, cheval ), y compris l Homme, mais l infection demeure généralement inapparente. Divers événements (mutations, délétion/ajout d acides nucléiques, réassortiments ou recombinaisons génétiques) peuvent néanmoins permettre au virus de s adapter à une nouvelle espèce hôte (voir plus loin) pou lesquelles certaines souches peuvent acquérir un pouvoir pathogène particulier : c est le cas des souches de virus aviaires H5N1 HP (lignée asiatique), qui se sont révélées pathogènes pour l Homme (voir plus loin) et pour le chat 3. REPARTITION GEOGRAPHIQUE et IMPORTANCE 1 - Ou «peste aviaire vraie», par opposition à la «pseudopeste aviaire» (ancienne dénomination de la maladie de Newcastle, d'étiologie différente puisque due à un paramyxovirus du genre Avulavirus). On regroupe habituellement sous le nom générique de «pestes aviaires», la peste aviaire vraie (ou influenza aviaire hautement pathogène) et la pseudopeste aviaire (ou maladie de Newcastle). On exclut cependant habituellement de cet ensemble la peste (ou entérite à virus) du canard (duck plague ou duck virus enteritis) due à un herpèsvirus. 2 -Réglementairement, l influenza faiblement pathogène qualifie uniquement l infection des volailles et autres oiseaux captifs causées par des virus H5 ou H5 ne répondant pas aux caractéristiques des souches hautement pathogènes. 3 - Des cas spontanés d évolution mortelle associés à une pneumonie ont été décrits sur des chats, notamment en Thaïlande et en Allemagne (1 cas mortel dans l île de Rügen, où la maladie fut décrite chez divers oiseaux sauvages). Noter aussi la description de cas spontanés chez des tigres et panthère du zoo de Bangkok en 2004.

2 2 - Répartition géographique : l IA a une répartition universelle. Des souches d IAFP circulent et sont régulièrement isolées chez les espèces sauvages dans toutes les régions du monde, où elles peuvent atteindre les élevages de volailles et causer parfois des problèmes sanitaires. En France par exemple, des foyers cliniques sont sporadiquement identifiés, notamment dans des élevages de dindes 4. L épidémiosurveillance mise en place ces dernières années montre cependant une contamination (infection inapparente) plus large des élevages domestiques (canards reproducteurs, oies, dindes ) par des virus faiblement pathogènes, dont parfois des souches H5FP. L IAHP, décrit dès la fin du siècle dernier en Europe sous la dénomination «peste aviaire», est régulièrement responsable d'épizooties meurtrières dans toutes les régions du monde (Amérique du nord, Europe, Asie...). Les plus marquantes identifiées récemment sont, en Europe de l Ouest, l épizootie hollandaise de 2003 due à une souche H7N7 HP et, en 2006, les épizooties dues à l incursion du virus H5N1 HP (lignée asiatique). Une partie du monde est actuellement le théâtre d une vaste épizootie 5 secondaire à l émergence, fin 2003, dans le sud-est asiatique (Vietnam) d une souche H5N1 HP optimisée pour se transmettre aisément chez les oiseaux. On a pu ainsi observer une augmentation du nombre de foyers et surtout, de leur gravité. Ce virus (tout en subissant des variations mineures) s est rapidement propagé, dès 2004, à la plupart des pays asiatiques (Thaïlande, Cambodge, Laos, Japon, Corée, Indonésie, Chine ), avant de gagner en 2005 l Asie centrale (Kazakhstan ), la Russie, puis la Turquie et la Roumanie. L Afrique et l Europe de l Ouest furent touchées en Mais à la différence des autres régions du monde (Asie, Afrique) où de nombreux élevages furent touchés, l Europe de l Ouest a surtout été concernée, jusqu à présent, à quelques exceptions près (en Hongrie, en République Tchèque ), par des cas affectant l avifaune sauvage (virus isolé chez plus de 700 oiseaux sauvages en 2006, des cygnes et des canards notamment). La France était indemne d IAHP depuis Un foyer important concernant l avifaune sauvage, dû au virus H5N1 HP (lignée asiatique) et secondaire aux déplacements d oiseaux infectés (fuligules milouins) provenant d Europe centrale, a été déclaré dans les Dombes (Ain) de février à avril L infection a pu se propager en février 2006 dans un élevage de dindes de chair 8 également situé dans les Dombes. Un nouveau foyer en Moselle a été également découvert en juillet 2007 après analyse de cygnes découverts morts près d un étang Exemple de l épizootie d influenza due à un virus peu pathogène (forme non considérée réputée contagieuse) qui a affecté au printemps 2001 les élevages de dindes dans l ouest de la France, causé par un virus H6 peu pathogène (dans cette région, des virus IAFP de sous-type H6 sont régulièrement isolés dans le contexte de syndromes respiratoires chez la dinde). Une enquête réalisée en dans des élevages de canards gras de l ouest a révélé la présence de virus H5 peu pathogène dans 25% des lots testés. 5 - Pour suivre l évolution de cette panzootie, voir le site de l OIE : Indemne au sens réglementaire, l influenza étant pris en compte uniquement lorsque la maladie est causée par une souche hautement pathogène. Le dernier foyer de peste aviaire reconnu en France date de Le virus, d abord isolé dans des cadavres de Fuligule milouin, a été découvert par la suite (une quarantaine de cas) sur différentes espèces sauvages (notamment des cygnes et quelques canards) dans la région des étangs des Dombes, mais également, toujours dans l Ain à la frontière Suisse, en contiguïté du foyer observé dans la Canton de Genève. Enfin, le cadavre d un cygne infecté fut également découvert dans les Bouches-du-Rhône. A l exception de cette découverte ponctuelle, aucun cas sur des oiseaux sauvages n a été recensé en dehors du département de l Ain et aucun virus H5N1 HP n y a été isolé après avril Foyer découvert le 23 février 2006 dans un élevage comportant dindes de chair, marqué par un taux de mortalité très élevé. L abattage de l ensemble du lot fut réalisé le 24 février, et l ensemble des opérations de nettoyage et de désinfection de l élevage furent achevées le 18 mars Le virus a été également isolé en août 2007 sur des canards sauvages trouvés morts auprès du même étang (plan d'eau situé à Diane-Capelle (Moselle). Ce foyer est probablement en relation avec des cas (cygnes trouvés morts) précédemment identifiés (en juin) en Allemagne dans la région de Nuremberg, en Bavière, et dans l est du pays en Saxe. Ces cas étaient eux-mêmes en relation avec des foyers identifiés précédemment en République Tchèque

3 3 - Importance économique : elle peut être considérable. Outre les pertes liées à la maladie elle-même (forte morbidité, létalité atteignant parfois 90%), s ajoutent les mesures mises en œuvre pour lutter contre la maladie. 10, ainsi que les restrictions de mouvements d oiseaux vivants, d œufs à couver et viandes de volailles produits dans la région atteinte, voire dans le pays entier soumis à des mesures d embargo commercial vis-à-vis de ces produits Importance hygiénique : la circulation de souches virales d IAHP représente un enjeu majeur de santé publique vétérinaire. Les oiseaux constituent un immense réservoir où circulent de nombreux sous-types viraux et d où peuvent émerger des souches pathogènes pour l Homme. En fait,.les souches aviaires sont mal adaptées à la multiplication chez l Homme, expliquant le caractère habituellement rare et sporadique des cas d infection humaine par ces virus (grippe aviaire 12 ) : il s agit, comme en Hollande en 2003, de cas bénins de conjonctivite 13, ou, comme depuis le début de l épizootie à virus H5N1 HP (lignée asiatique), de cas sporadiques caractérisés par le développement de formes respiratoires graves d évolution souvent mortelle 14. L absence de transmission inter-humaine limite cependant l impact de ces contaminations inter-spécifiques. Pourtant, la crainte que l acquisition de nouveaux facteurs de virulence favorise l émergence d une souche capable de se propager dans les populations humaines a fait redouter qu elle puisse être à l origine d une nouvelle pandémie de grippe humaine, à l image de la pandémie de grippe espagnole de 1918 née de l adaptation à l Homme d une souche aviaire H1N1, ou de celles de 1957 et 1968, dont l origine était lié à l émergence de nouveaux sous-types (respectivement H2N2 et H3N2) issus du réassortiment génétique entre une souche aviaire et une souche humaine chez le porc, à la suite d infections mixtes. Il est aussi envisageable de craindre qu un tel réassortiment puisse se produire directement chez l Homme. - Ces différents enjeux, économique et hygiénique, justifient l inscription de l IAHP dans la liste des maladies réputées contagieuses en France. Maladie épizootique majeure, elle justifie au plan européen l élaboration de plans d urgence. Elle figure aussi dans la liste des maladies notifiables de l OIE. concernant des oiseaux sauvages et des volailles domestiques. L hypothèse retenue pour expliquer les cas en Moselle est la contamination de l avifaune locale par des canards migrateurs (fuligules milouins) Ainsi, l épizootie hollandaise due à une souche H7N7 hautement pathogène (plus de 258 foyers ont été recensés en Hollande et la maladie a pu se propager en Belgique (8 foyers) et en Allemagne (1 foyer) avant d être jugulée par des mesures sanitaires adaptées) a provoqué par exemple l abattage sanitaire de presque 31 millions de volailles et des pertes estimées à 770 millions d. Plus de 120 millions de volailles ont été abattues dans les pays du sud-est asiatique pour enrayer la propagation du virus H5N1 HP Des restrictions commerciales sont applicables à l encontre des pays non indemnes. Les cas concernant des oiseaux sauvages ne sont pas néanmoins (en théorie) pris en considération dans la définition de ce statut. Noter que le Code sanitaire pour les animaux terrestres de l'oie stipule qu un pays peut recouvrer son statut de pays indemne d influenza aviaire 3 mois après «l achèvement des opérations d abattage sanitaire (y compris celles de désinfection de toutes les exploitations atteintes), à condition qu une surveillance y ait été exercée durant cette période de 3 mois Ainsi la France, concernée par le foyer dans un élevage de dindes en Février 2006 a pu retrouver son statut de pays indemne d influenza aviaire hautement pathogène dès le mois de juin Les médecins parlent alors de «grippe aviaire» («bird flu») pour qualifier la maladie humaine d origine aviaire. Chez les oiseaux, employer le terme «influenza aviaire» L épizootie de peste aviaire en Hollande due à une souche hautement pathogène H7N7 a provoqué 93 cas d infection parmi des personnes professionnellement en contact avec les poulets infectés. 79 étaient des cas de conjonctivite et 11 des cas de syndrome grippal mineur. Un vétérinaire âgé de 57 ans est mort à la suite de complications respiratoires. 14 L épizootie de peste aviaire due au virus H5N1 HP est responsable, au 23/08/2007, de 322 cas humains dont 195 mortels, recensés pour la plupart dans les pays du sud-est asiatique (Vietnam, Indonésie, Thaïlande, Chine, Cambodge et Laos), mais aussi en Asie centrale (Azerbaïdjan), au Moyen-Orient (Turquie, Iraq) et en Afrique (Egypte, Djibouti et Nigeria). Le plus grand nombre de cas a été déclaré en Indonésie (105 cas, 84 morts) et au Vietnam (95 cas, 42 morts) (sources :

4 4 L IAFP n en est pour autant négligée, dans la mesure où l on peut craindre, lorsqu il s agit de souches H5 ou H7 FP, leur évolution possible vers des souches HP. Certains pays (Japon par exemple) procèdent ainsi à l éradication des foyers (volailles) correspondants, et leur déclaration peut susciter une entrave aux exportations des produits avicoles vers certains pays. Le code sanitaire de l OIE a intégré en 2005 les souches FP de sous-types H5 et H7 dans sa définition de l influenza, et des mesures sont actuellement mises en place en Europe pour tenir compte de cette évolution. Une directive 15 est ainsi en voie de transposition, rendant obligatoire la notification des élevages infectés et prévoyant des mesures de police sanitaire destinées à limiter la circulation des virus et leur propagation. ETIOLOGIE - Les virus de l IA sont, comme ceux isolés chez l Homme, le porc, le cheval ou les mammifères marins, des virus classés au sein de la famille des Orthomyxoviridae dans le genre Influenza (type A). Ce sont des ribovirus à symétrie hélicoïdale, dont l enveloppe est hérissée de spicules à activité hémagglutinante (H) et neuraminidasique (N). Leur génome est constitué de 8 fragments indépendants codant respectivement pour les différentes protéines virales structurales (notamment H et N) et non structurales. - Leur culture est aisée en oeuf de poule embryonné ou sur divers systèmes cellulaires (fibroblastes d'embryon de poulet...). - Ce sont des virus hémagglutinants (agglutinent les hématies de poule). - Ils sont définis par plusieurs antigènes, internes ou externes et leur variabilité antigénique. -antigène interne de nucléocapside spécifique de type (détermine le type viral A, B ou C) (révélé par fixation du complément, immunodiffusion en gélose ou immunofluorescence.) commun à tous les virus grippaux du type A; -antigènes externes H (hémagglutinine) et N (neuraminidase) spécifiques de sous-type, révélés respectivement par IHA et inhibition de l'activité neuraminidasique 16 ; il existe seize antigènes H (H1 à H16) et neuf antigènes N (N1 à N9) distincts; -variabilité génétique secondaire à des mutations responsables de faibles modifications des antigènes H ou N (variants antigéniques au sein d'un sous-type 17 ) ou des réassortiments génétiques entre virus possédant des antigènes H et N distincts (nouveaux sous-types). Cela explique la pluralité antigénique de ces virus. Les virus aviaires peuvent appartenir à de très nombreux sous-types. - Leur pouvoir pathogène est variable tant sur le plan quantitatif (souches vélogène, mésogène et lentogène) que sur le plan qualitatif (pouvoir pathogène différent d'une espèce à l'autre, avec tropismes tissulaires variables) Directive 2005/94/CE du Conseil du concernant les mesures communautaires de lutte contre l influenza aviaire (transposition prévue en principe au 1 er juillet 2007) Ces 2 glycoprotéines de surface interagissent selon une spécificité relative avec les acides sialiques (AS) de la cellule hôte (récepteurs). L AS peut être lié au substrat membranaire (molécule de galactose) de la cellule hôte par des liaisons de type α 2-3 (cas chez les oiseaux) ou α 2-6 (cas chez l Homme). Ainsi l AS de l épithélium intestinal des oiseaux est-il différent de celui de l épithélium respiratoire de l Homme : l hémagglutinine des virus aviaires se lie préférentiellement au récepteur présent chez les oiseaux, mais peu ou pas sur celui présent chez l Homme. En revanche, la présence des 2 types de récepteurs dans l épithélium respiratoire du porc lui donnerait la possibilité de répliquer tant les virus aviaires que les virus humains. Néanmoins la présence de quelques récepteurs de type α 2-3 situés profondément dans l arbre respiratoire de l Homme pourrait expliquer les cas graves rencontrés chez des personnes vivant en promiscuité étroite avec des volailles infectées par le virus H5N1 HP lignée asiatique A la suite des mutations qui se sont succédées, les virus H5N1 peuvent être actuellement classés phylogénétiquement, sur la base de la séquence génétique de leur hémagglutinine, en une dizaine de «clades». Le clade 2.2 correspond ainsi au virus qui a le plus largement diffusé, touchant une soixantaine de pays depuis l Azerbaïdjan jusqu au Pakistan et le Nigéria.

5 -L hémagglutinine virale constitue le déterminant majeur de la virulence des souches. Mais l attachement de cette molécule sur son site de reconnaissance cellulaire est liée à son clivage préalable par une protéase présente chez l Hôte. La présence d une séquence multibasique au niveau du site de clivage de l hémaglutinine indique qu elle peut subir un clivage par une protéase ubiquitaire de l hôte, lui conférant la possibilité de se multiplier dans tous les tissus 18. Cette propriété est fréquente chez les souches aviaires appartenant aux sous-types H5 et H7, où l accumulation d AA basiques peut permettre à des souches initialement FP de devenir HP 19. -Le pouvoir pathogène peut être aussi apprécié expérimentalement par la mesure de l indice de pathogénicité intra-veineuse (IPIV) pour le poulet. Les souches les plus pathogènes possèdent généralement un index supérieur à 1,2. Ainsi toute souche appartenant aux sous-types H5 ou H7 avec des séquences génomiques codant pour de multiples AA basiques sur le site de clivage de l HA ou présentant un indice de pathogénicité supérieur à 1,2 est considérée comme une souche d IAHP. - Pouvoir immunogène : Il repose essentiellement sur l antigène H. Noter l absence de protection croisée entre sous-types H différents. - Les souches virales sont identifiées selon le code de nomenclature international : par exemple, la souche identifiée «A/goose/Guangdong/1/96 (H5N1)» correspond à la souche de type A isolée chez une oie («goose») à Guangdong, en Chine, répertoriée sous le n 1 parmi les souches isolées en 1996, et possédant les antigènes de surface H5 et N1 20. La référence à l espèce n est pas mentionnée si la souche est isolée chez l Homme. 5 ETUDE CLINIQUE. Incubation : heures (à 1 semaine).. Symptômes : - Analogues à ceux de la maladie de Newcastle ("pseudo-peste aviaire"). - Grande variété de formes évolutives et cliniques : les formes suraiguës et aiguës sont généralement décrites dans les foyers d IAHP (peste aviaire), et s accompagnent d une forte mortalité. Les autres formes sont plus caractéristiques de l IAFP. - Formes suraiguës et aiguës : atteinte septicémique avec mort en 1 à 2 jours pouvant toucher jusqu à 90% des oiseaux (poules, dindes). On observe des symptômes généraux (anorexie, prostration ), cutanés (œdème, congestion, hémorragies de la crête et des barbillons), respiratoires (dyspnée, râles, toux), digestifs (diarrhée, avec fientes parfois blanchâtres, éventuellement 18 - Le clivage du précurseur de l hémagglutinine HA0 en deux sous-unités HA 1 et HA 2 (associées par un pont disulfure) à la surface du virion par une protéase cellulaire est nécessaire au pouvoir infectieux des virus grippaux : en absence de clivage, le virus ne pénètre pas dans la cellule et ne peut se répliquer. L HA des souches peu ou pas pathogène ne contient qu un seul acide aminé basique (arginine) et ne peut être clivée que par des enzymes de type trypsine présentes seulement dans les tractus digestifs et/ou respiratoires. En revanche, la présence d acides aminés basiques (arginine) multiples au niveau du site de coupure de l'hémagglutinine permet à la protéine d être clivée par des protéases beaucoup plus ubiquitaires et donne au virus la possibilité de se multiplier dans de nombreux tissus et de provoquer une mort rapide de l oiseau. L apparition d une séquence multibasique à la suite d une mutation ou d une erreur de transcription peut permettre l émergence d une souche hautement pathogène dans une population virale initialement peu ou pas pathogène Des souches H5 et H7 initialement faiblement pathogènes peuvent, à la suite de mutations ou de phénomènes de délétion/ajout d acides nucléiques affectant le gène codant pour l hémagglutinine (et se traduisant par accumulation d AA basiques), devenir hautement pathogènes. La probabilité d un tel événement est susceptible d augmenter lorsque la souche s établit chez certaines volailles, dont la sensibilité plus élevée permet une multiplication virale plus intense Cette souche correspond à un virus identique à celui à partir duquel aurait émergé, à la suite de divers réassortiments et mutations, le virus H5N1 HP à l origine de l épizootie actuelle.

6 6 hémorragiques), nerveux (incoordination motrice, paralysie des ailes, torticolis ), isolés ou diversement associés. - Formes subaiguës : atteinte de l'état général, symptômes respiratoires (gonflement des sinus orbitaires, dyspnée, toux) et chutes de ponte. La mortalité est généralement faible. - Formes frustes : légers symptômes respiratoires et chutes de ponte (fréquentes chez la dinde). - Formes asymptomatiques : fréquentes. LESIONS : non différentiables de celles décrites dans la maladie de Newcastle - Fréquence et importance des lésions congestives et-hémorragiques dans les formes aiguës et suraiguës : congestion importante de la carcasse et des viscères, trachéite hémorragique, duodénite et pancréatite hémorragiques, hémorragies des amygdales cæcales, follicules ovariens hémorragiques ; noter que les hémorragies pétéchiales décrites sur la muqueuse du ventricule succenturié le ventricule sont plus caractéristiques de la maladie de Newcastle. - importance des lésions respiratoires dans les formes subaiguës, telles que sinusite infra-orbitaire et aéro-sacculite. EPIDEMIOLOGIE. Analytique - Sources de germes : les populations aviaires, sauvages en particulier, constituent un vaste réservoir de virus (malades et surtout porteurs asymptomatiques). Dans les formes cliniques graves (septicémie) tous les tissus, excrétions (fientes, sécrétions respiratoires) et oeufs sont virulents. - Virus capable de résister quelques jours à quelques semaines dans les fientes (7 jours à 20 C, 35 jours à 4 C). Il peut également se conserver plusieurs semaines dans l eau contaminée (étangs ) par l avifaune Transmission surtout directe (contact) mais aussi indirecte (eaux et aliments contaminés par des fientes d'oiseaux sauvages, oeufs et emballages souillés...). Voies de pénétration digestives et respiratoires. - Importance de l'espèce : les poules et les dindes apparaissent très sensibles, alors que l infection est souvent inapparente chez les pigeons ou les anatidés. Des souches d IAHP peuvent circuler chez diverses espèces sauvages (anatidés migrateurs par exemple), en l absence de toute pathologie. La souche H5N1 HP (lignée asiatique) s est toutefois montrée pathogène pour de nombreuses espèces sauvages et domestiques classiquement considérées comme peu sensibles (exemple des canards, mais la maladie s exprime surtout chez les jeunes) 22.. Synthétique La contamination initiale d'un élevage indemne est souvent le fait d'une contagion directe ou indirecte à partir d'oiseaux sauvages (élevages situés sur le trajet d'oiseaux migrateurs, ou dans une 21 - Il semble pouvoir résister plusieurs semaines à 15 C, au moins 3 mois dans l eau à 4 C, et d une saison à l autre dans les lacs gelés d Alaska. Il semble aussi résister assez bien sur le sol humide Une mortalité peut affecter les oiseaux sauvages, comme en témoigne l observation en Chine en 2005 de la mort de plusieurs centaines d oiseaux sauvages infectés par le virus H5N1 HP asiatique. En France les espèces les plus touchées ont été le cygne et des canards, mais le virus a également été isolé dans les Dombes à partir du cadavre d un grèbe huppé, d une oie cendrée, d une buse et d un héron. Des élevages de canards colvert ont aussi été affectés dans quelques pays, et des cas ont même été décrits chez des pigeons.

7 région où des oiseaux sauvages sont affectés, comme ce fut le cas dans les Dombes en février 2006), mais elle peut être aussi consécutive à des échanges d oiseaux et d œufs, à l utilisation de matériels contaminés (l introduction du virus H5N1 HP lignée asiatique en Afrique a été ainsi attribuée à l introduction d œufs à couver où de poussins en provenance de Chine ou de Turquie). Le commerce (illicite ou non) d oiseaux d agréments a été aussi parfois incriminé 23. En l absence de mesures de lutte suffisamment efficaces, l infection peut ensuite s'entretenir localement et diffuser régionalement (exemple de la situation sanitaire dans divers pays du sud-est asiatiques ou dans divers pays africains). Cette situation est habituelle avec les souches peu pathogènes (le foyer peut rester localisé, souvent sans grande gravité économique, ou s étendre régionalement 24 ). La grande sensibilité de certaines volailles (poules, dindes) peut en favorisant une intense multiplication virale favoriser l évolution possible de souches H5 ou H7 initialement FP vers des souches HP. 7 DIAGNOSTIC Noter que, en raison du risque zoonotique (infection par le virus H5N1 HP lignée asiatique), des mesures de protection (port de masques, lunettes, vêtements de protection) adaptées doivent être utilisées par les opérateurs susceptibles de manipuler un oiseau infecté ou visiter un élevage suspect. L approche diagnostique met en jeu une phase de suspicion fondée sur des critères épidémio-cliniques et une phase obligatoire de confirmation expérimentale visant à caractériser le virus et à apprécier son pouvoir pathogène. Noter l existence, à l échelon européen, d un manuel de diagnostic pour l influenza aviaire 25 qui détermine notamment les méthodes d échantillonnage, d analyses et les critères d évaluation des résultats à appliquer en fonction des différents contextes.. Epidémio-clinique - idem maladie de Newcastle, dont l influenza est cliniquement indifférentiable. Les investigations épidémiologiques, cliniques et nécropsiques aboutissent à une suspicion de «peste aviaire» au sens large du terme, le recours aux examens de laboratoire permettant de confirmer la suspicion en faveur de la maladie de Newcastle ou de l influenza. L évolution de la maladie dans un effectif vacciné contre la MN ou chez des palmipèdes habituellement peu sensibles à la MN sont en faveur de l influenza. - les souches HP peuvent avoir un effet spectaculaire, plus de 80% des volailles d un élevage pouvant être touchés en moins de 48 heures. Mais d une façon générale toute mortalité en 1 jour 4% (poules et dindes), ou toute mortalité 0,5% par jour durant 2 jours consécutifs doivent entraîner une suspicion d influenza. - L observation de chutes de pontes associées à des troubles respiratoires chez la dinde doivent susciter une suspicion d influenza.. Expérimental - Obligatoire dès la moindre suspicion. - Prélèvements : comme dans la MN, effectués en double et en proscrivant l envoi d oiseaux vivants ou morts pour limiter les risques de diffusion de la maladie. -Pour la recherche du virus : prélèvements sur au moins 5 oiseaux 23 - Exemple de cas (H5N1 HP) diagnostiqués sur deux aigles de montagne importés clandestinement de Thaïlande en 2004 et interceptés à la douane de l aéroport de Bruxelles Par exemple, une épizootie déclarée dans le nord de l'italie (Lombardie et Vénétie) en mars 1999 était due à un virus A (H7N1, puis H7N3) initialement peu pathogène. Les autorités italiennes, afin de limiter la propagation de la maladie et une possible mutation du virus en une souche plus virulente, avaient opté pour l abattage. Elles ont opté ensuite pour la vaccination. 25 Décision 2006/437/CE de la commission du 4 août 2006 portant approbation d un manuel de diagnostic pour l influenza aviaire conformément à la directive 2005/94/CE du Conseil.

8 8 *si les oiseaux sont vivants (choisir des d oiseaux malades), des écouvillonnages 26 cloacaux ou fientes fraîches (mélangées dans le même flacon à prélèvement) et des écouvillonnages trachéaux ; *sur des oiseaux morts (récemment) ou sacrifiés, les contenus intestinaux, encéphales, trachées, cœurs et fragment de poumon, foie, rate et rein (chaque pool de 5 échantillons d organe est placé dans le même flacon à prélèvement). Les échantillons sont conservés au frais. -Pour la recherche sérologique : prélèvements sur un minimum de 25 oiseaux malades depuis au moins 5 jours *25 prélèvements de sang sur tube sec (à renouveler éventuellement plus tard pour réaliser une cinétique) peuvent être également réalisés. -cas particulier d une suspicion d IAFP : lors d une chute de ponte sans mortalité en élevage de dindes par exemple, réaliser 15 écouvillons trachéaux, 15 écouvillons cloacaux et 25 prises de sang. Les prélèvements de sang doivent être renouvelés 8-10 jours (et éventuellement jours) plus tard. - Laboratoires de diagnostic -Laboratoires départementaux d analyses agréés : plusieurs LDA sont agréés en France pour la recherche sérologique et/ou la recherche du virus par RT-PCR. Tout échantillon transite donc par ces laboratoires pour un premier criblage. -Laboratoire central de recherches avicole et porcine de l AFSSA à Ploufragan (laboratoire national de référence) : intervient uniquement sur les échantillons positifs pour réaliser l isolement, l identification définitive du virus et la recherche de sa pathogénicité. - Méthodes de diagnostic - Virologie : par inoculation dans l œuf embryonné (peut nécessiter 3 passages successifs de 3 jours avant de considérer un prélèvement négatif), et recherche de l'hémagglutinine. Après élimination par inhibition de l hémagglutination (IHA) de la possibilité d'un virus de la MN ou d'un autre paramyxovirus aviaire, l isolat est identifié comme virus Influenza par immunodiffusion en gélose (IDG) avec sérum de groupe anti-virus grippal A (ou RT-PCR). L'identification du sous-type par IHA implique de disposer d'une batterie d'anticorps spécifiques. L' isolement viral est nécessaire pour la recherche de l indice de pathogénicité et/ou réaliser un séquençage du gène de l H permettant de définir un virus HP (durée 10 jours). - RT-PCR : permet de détecter rapidement la présence virale dans un échantillon. Le choix des amorces permet de détecter d abord le gène M, codant pour les protéines structurales M1 et M2 (gène commun à tous les sous-types) : c est le criblage), puis les gènes codant pour H5 ou H7 (suspicion de virus HP), ce qui suppose de connaître déjà les caractéristiques de la souche à rechercher. Il est ensuite possible de réaliser un séquençage partiel de HA pour déterminer le caractère hautement ou faiblement pathogène du virus (AA basiques du site de clivage) et éventuellement,.pour déterminer sa relation phylogénique avec d autres virus déjà connus (ex. H5N1, lignée asiatique). - Diagnostic sérologique : doit tenir compte de la pluralité antigénique des virus grippaux. Le choix des réactions IHA ou ELISA permet la recherche des anticorps dirigés contre un sous-type donné (importance du choix de l antigène). L IDG, réalisée avec un extrait antigénique riche en antigène nucléocapsidique (de type), peut-être intéressante lorsqu on ignore le sous-type infectant les oiseaux. Néanmoins la production d anticorps précipitants peut être faible ou nulle chez certains oiseaux. PROPHYLAXIE. Sanitaire: - Difficultés liées à l'importance et au rôle du réservoir sauvage. Dans les zones à risque (risque d infection par une souche d IAHP), il peut être nécessaire d envisager l application de mesures de «cloisonnement» visant à éviter tout contact direct ou indirect avec des oiseaux sauvages, notamment 26 - Les écouvillons trachéaux ou cloacaux sont placés dans une solution tamponnée à ph 7,2-7,5 + antibiotiques, fournie par le LDA.

9 la claustration des volailles. Ces mesures doivent être associées à une surveillance accrue et un renforcement des mesures de biosécurité dans les élevages de la zone (cf. réglementation sanitaire). - Les mesures sanitaires citées dans la MN s appliquent à l Influenza aviaire. En présence d IAHP, il est admis que le recours à l abattage total des volailles de l élevage infecté, éventuellement associé à l abattage de l ensemble des volailles sensibles dans une aire de 3 km autour d un foyer et à des mesures surveillance des élevages et de restriction de mouvements des oiseaux sur au moins 10 km peuvent permettre un contrôle efficace de la maladie (cf. réglementation sanitaire).. Médicale: - La composition vaccinale doit être adaptée en raison de la pluralité des souches et l'absence de protection croisée entre sous-types H. Lorsque la vaccination est pratiquée, elle doit être limitée à l usage de vaccins de type inactivés (ou vaccins recombinants exprimant l antigène HA sans possibilité de réplication du génome viral). Il est recommandé en outre d utiliser des vaccins laissant la possibilité de distinguer les oiseaux vaccinés de ceux qui sont infectés (stratégie DIVA 27 ), afin notamment de ne pas créer d interférence avec le statut indemne de la région ou du pays, ou de pouvoir garder la possibilité de suivre par sérologie la circulation virale dans les effectifs vaccinés. - Souvent utilisée secondairement suite à l échec des mesures sanitaires classiques, la vaccination peut néanmoins constituer une alternative intéressante pour maîtriser un foyer, à condition d être associée à des mesures d abattage des oiseaux infectés, de restriction de mouvements des oiseaux et de protection sanitaire des élevages. - Des campagnes de vaccination massive sont ainsi actuellement organisées en Chine et au Vietnam pour limiter les effets de l épizootie causée par le virus H5N1 HP. Interdite en Europe, la vaccination peut néanmoins, si la situation sanitaire l exige, être mise en place après accord de la Commission européenne, soit dans le cadre d une vaccination préventive, soit dans le cas d une vaccination d urgence en anneau autour du foyer. Son utilisation préventive peut être toutefois mal acceptée par les aviculteurs en raison de la réaction négative de certains pays tiers acheteurs de produits avicoles (refus d importation depuis les zones où la vaccination est pratiquée). - Plusieurs vaccins disposent, soit d une AMM européenne 28, soit en France d une ATU 29. Des La stratégie DIVA (Differenciating Infected from Vaccinated Animals) a été développée dans le cadre de la vaccination contre l influenza en Italie. Ce pays a en effet, à la suite de l épizootie de due à un virus H7N3, expérimenté et utilisé un vaccin inactivé H7N1. Cette vaccination hétérologue, dans des foyers touchés par une souche H7N3, donnait la possibilité de contrôler la circulation virale, détectable par la recherche des anticorps dirigés contre la neuraminidase N3 (les oiseaux vaccinés ayant seulement des anticorps anti-n1), en permettant de distinguer oiseaux infectés et vaccinés. Noter que les techniques sérologiques de détection différentielle utilisées, efficaces chez la dinde et la poule, ne semblent pas transposables chez le canard. Une autre stratégie pour distinguer les anticorps post-vaccinaux des anticorps post-infectieux est la recherche des anticorps dirigés contre la protéine non structurale NS1, inexistants lorsque les oiseaux sont vaccinés avec un vaccin à virus inactivé. L approche différentielle est également aisée avec les virus recombinants exprimant seulement l antigène HA Cas des vaccins Nobilis Influenza H5N2 et H7N1 (préparations associant une souche virale cultivée en œufs embryonnés, inactivée et associées à un excipient huileux), dont l AMM est délivrée pour la vaccination de la poule (H5N2), ou poule et canard (H7N1) Il s agit des vaccins Nobilis Influenza H5N2 ou H5N6 (Intervet) pour la vaccination des poules, canards, dindes et oiseaux de Zoo, Poulvac Flufend H5N3 RG (Fort Dodge) et Bio Flu H5N9 (Merial) pour la vaccination des poules et canards, Trovac-AIV H5 (Merial) pour la vaccination des poussins de 1 jour d âge. -Nobilis Influenza H5N2 et Bio Flu H5N9 sont des préparations associant une souche virale cultivée en œufs embryonnés, inactivée et associées à un excipient huileux. Ils nécessitent 2 injections successives à 3 semaines d intervalle. -Poulvac Flufend H5N3 RG, est également un vaccin à virus inactivé produit sur oeuf et associé à un adjuvant huileux. Sa particularité tient à la souche utilisée, une souche réassortante produite en incorporant dans une souche H1N1 d origine humaine (se multipliant à haut rendement en œuf embryonné) délestée de ses gènes HA et N, le gène HA d une souche H5N1 HP (récemment isolée au Vietnam) modifiée par des techniques de génétique inverse de manière à la rendre faiblement pathogène, et le gène N d une souche H2N3 d origine aviaire. -Trovac-AIV H5 correspond une souche recombinante de virus de la variole de la poule dans le génome duquel a été inséré un gène H5. Ce vaccin n est utilisable que pour l immunisation des poussins de 1 jour.

10 10 stocks ont été constitués afin de permettre une vaccination d urgence éventuelle. Certains vaccins ont déjà été utilisés au printemps 2006 dans une campagne de vaccination préventive concernant d un part les oiseaux des parcs zoologiques, d autre part des effectifs d oies et de canards exposés (cf. réglementation). REGLEMENTATION SANITAIRE. MRC sous la dénomination 30 : "L'influenza sous toutes ses formes dans toutes les espèces d'oiseaux" - Les formes d IA soumises à des mesures de police sanitaire chez les volailles ou autres oiseaux captifs 31 sont : *l Influenza aviaire «hautement pathogène» (IAHP), définit comme l infection des volailles ou d autres oiseaux captifs causée par un virus de l influenza aviaire (dit HP), c.-à-d. -soit appartenant aux sous-types H5 ou H7 avec des séquences génomiques, codant pour de multiples acides aminés basiques sur le site de clivage de la molécule hémagglutinine similaires à celles observées pour d'autres virus IAHP, indiquant que la molécule d'hémagglutinine peut subir un clivage par une protéase ubiquitaire de l'hôte ; -soit présentant, chez les poulets âgés de six semaines, un indice de pathogénicité intraveineuse supérieur à 1,2. *l Influenza aviaire «faiblement pathogène» (IAFP), c.-à-d. -l infection des volailles ou d autres oiseaux captifs causée par un virus de l influenza aviaire de sous-types H5 ou H7 ne répondant pas à la définition précédente. - Les formes d IA soumises à des mesures de police sanitaire chez les oiseaux sauvages 32 : *l infection causée par un virus de l influenza aviaire H5N1 HP. En raison de son importance et de sa forte contagiosité, l influenza fait l objet d un plan d urgence élaboré à l échelon national et adapté à l échelon départemental. Ce plan a pour objectif de permettre la mise en œuvre immédiate des mesures nécessaires en cas de suspicion. La nature de la maladie peut justifier des abattages (dits) préventifs.. Mesures préventives et mesures de police sanitaire La réglementation française prévoit des mesures préventives et des mesures de police sanitaire à appliquer en cas de foyer reconnu sur des oiseaux sauvages ou en élevage. -Mesures préventives *Définition des niveaux de risques auxquels sont exposés les volailles -Des niveaux de risque sont définis 33. Ils conditionnent la nature des mesures sanitaires à 30 - Décret du portant création d une liste de maladies réputées contagieuses et modifiant le code rural (art. D du CR) Arrêté du 29 octobre 2007 fixant les mesures techniques et administratives relatives à la lutte contre l influenza aviaire. Voir aussi la directive 2005/94/CE du Conseil du 20 décembre 2005 concernant des mesures communautaires de lutte contre l influenza aviaire et abrogeant la directive 92/40/CEE Arrêté interministériel du 15 février 2007 fixant des mesures techniques et administratives prises lors d'une suspicion ou d'une confirmation d'influenza aviaire hautement pathogène causée par un virus de sous-type H5N1 chez des oiseaux vivant à l'état sauvage.

11 appliquer pour limiter l introduction et la diffusion d un virus HP dans les élevages de volailles et en particulier dans ceux pourvus de parcours plein air. Ils conditionnent aussi le degré de surveillance à appliquer chez les oiseaux sauvages et les oiseaux captifs. -Six niveaux de risques ont été retenus en fonction des cas identifiés dans l avifaune sauvage : négligeables 1, négligeables 2, faible, modéré, élevé et très élevé 34. Les niveaux élevé et très élevé supposent le diagnostic de cas dans l avifaune sauvage en France. *Déterminations des zones à risques (zones humides propices au séjour d oiseaux migrateurs) 35. Les zones à risque sont des zones écologiques (périmètres humides) qui accueillent les plus grands rassemblements d oiseaux, notamment des oiseaux migrateurs. Elles sont réparties en zones à risque particulier et zones à risque particulier complémentaires. *Mesures d épidémiosurveillance passive et active dans l avifaune et les élevages de volailles. -La surveillance de l avifaune sauvage est à la fois passive (surveillance de la mortalité, récupération pour analyse des cadavres d oiseaux dans le cadre du réseau SAGIR 36 ) et active (programmes de prélèvements sur l avifaune pour investigations sérologiques, RT-PCR et/ou virologiques). Ces mesures sont renforcées lorsque le niveau de risque s élève. -La surveillance des élevages de volailles est fondée sur la sensibilisation des détenteurs d oiseaux et l action des VS (traitement des suspicions en élevages) et des campagnes de prélèvements (ciblées en particulier dans les élevages de plein-air : canards PAG ). Des critères d alerte 37 ont été Ces niveaux de risques sont présentés dans l arrêté du 5 février 2007 relatif aux niveaux du risque épizootique en raison de l'infection de la faune sauvage par un virus de l'influenza aviaire à caractère hautement pathogène et au dispositif de surveillance et de prévention chez les oiseaux détenus en captivité (paru au JORF du , et consultable sur le site Légifrance ) Niveaux de risque épizootique Niveau de risque épizootique négligeables 1 négligeables 2 faible modéré élevé très élevé Définition du niveau de risque en fonction des cas identifiés dans l avifaune sauvage Absence de cas dans les zones de départ et dans les couloirs migratoires des oiseaux sauvages arrivant ou transitant en France. Présence avérée ou possible de cas dans les zones de départ. Absence de cas dans les couloirs migratoires des oiseaux sauvages transitant en France. Absence de cas en France. Présence de cas dans les couloirs de migration des oiseaux sauvages transitant en France, dans des pays non voisins de la France métropolitaine. Absence de cas en France. Présence de cas dans les couloirs de migration des oiseaux sauvages transitant en France, dans des pays voisins de la France métropolitaine. Absence de cas en France. Présence de quelques cas isolés en France ou groupés dans une unité écologique. Présence de plusieurs cas isolés en France ou groupés dans 2 unités écologiques ou plus Quarante six zones à risque particulier (dans lesquelles le risque d infection de l avifaune sauvage par un virus HP est jugé le plus élevé) et 52 zones à risque particulier complémentaires ont été déterminées en France et la liste des départements et communes qui les hébergent est disponible. Leur liste est définie l arrêté du 5 février 2007 sus-visé Le réseau SAGIR est un système de surveillance sanitaire de la faune sauvage nationale résultant d un partenariat entre l Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage, l AFSSA Nancy, le laboratoire de toxicologie de l ENVL, les laboratoires vétérinaires départementaux et les fédérations départementales de chasseurs Ces critères sont définis dans l arrêté du 5 février 2007 sus-visé. Chez la dinde de chair en claustration par exemple ces critères correspondent par exemple à la constatation d un % de mortalité en 1 jour 4 ou, pendant 2 jours consécutifs, 1 le 1 er jour et au double du 1 er jour le 2 ème jour.

12 12 réglementairement définis obligeant les détenteurs de plus de 1000 oiseaux élevés de manière non confinée ou sans protection par des filets, lorsque le risque passe à un niveau modéré ou supérieur, à consulter leur vétérinaire qui est tenu de rechercher la cause de mortalité. Ils s appliquent à tous les détenteurs d oiseaux lorsque le risque est élevé ou très élevé. Toute suspicion dit en outre être déclarée. *En cas d'épizootie affectant des volailles dans un autre pays : interruption des échanges de volailles et oeufs à partir des régions infectées, renforcement des mesures de désinfection des véhicules de transport de volailles et oeufs, vigilance accrue dans les élevages éventuellement exposés (information des éleveurs, surveillance des paramètres zootechniques et sanitaires, contrôles sérologiques). *Mesures sanitaires de protection des élevages (mesures de biosécurité) -Sur tout le territoire métropolitain, aux niveaux négligeables :.Recensement des élevages (y compris, par les mairies, les basse-cours 38 ) ;.Tout propriétaire ou détenteur d'oiseaux doit prendre les mesures nécessaires afin de limiter les contact directs ou indirects avec les oiseaux vivant à l'état sauvage ;.Interdiction de recourir à des eaux de surface (sauf si elles sont traitées) pour l abreuvement des volailles, ou le nettoyage du matériel et des bâtiments d élevage ;.L approvisionnement en aliments et en eau de boisson doit se faire à l intérieur d un bâtiment ou au moyen de distributeurs protégés (les oiseaux sauvages ne doivent pas y accéder ou pouvoir les souiller). -Sur l ensemble du territoire métropolitain, aux niveaux de risque faible à très élevé :.L éleveur doit renforcer les mesures propres à limiter les risques d introduction du virus dans son élevage, et notamment porter une tenue vestimentaire et des chaussures exclusivement réservées à cet effet pour y pénétrer. -Dans les communes à risque particulier, aux niveaux de risque modéré :.L éleveur doit confiner 39 ses oiseaux ou les protéger par des filets 40..Si l éleveur (cas des élevages autres que les basses-cours 41 ) ne peut appliquer ces mesures (signe officiel de qualité imposant un élevage plein air ), il est tenu : de respecter un guide de bonnes pratiques sanitaires 42 qui décrit l ensemble des mesures de biosécurité destinées à limiter l introduction et la diffusion du virus influenza HP dans l élevage (délimitation du site d élevage, contrôle de l entrée des animaux, des personnes, du matériel et des véhicules, modalités de nettoyage et désinfection des bâtiments et des abords, protection et entretien des parcours, conduite en bandes et vide sanitaire, ramassage et stockage des cadavres ). de faire procéder, à ses frais, chaque mois par son VS, une «visite vétérinaire d inspection sanitaire des volailles et d évaluation des mesures de biosécurité». Le VS rend compte par écrit au DDSV des résultats de chaque visite Au sens de la réglementation, une basse-cour est une installation comptant un effectif d oiseaux inférieur à cent individus et composé au moins en partie de volailles Le confinement implique un toit étanche et des parois latérales interdisant toute pénétration d oiseaux. 40- Les filets doivent recouvrir l ensemble du parcours et ne doivent pas donner la possibilité aux oiseaux sauvages de s y percher. Les filets doivent également recouvrir les plan mis à disposition des oiseaux captifs. 41 Le guide de bonnes pratiques ne s applique pas aux basses-cours, dans lesquelles le confinement ou la protection des parcours par des filets reste obligatoire Le guide de bonnes pratiques sanitaires est publié dans l annexe 7 de l arrêté du 5 février 2007 sus-visé.

13 .Parcs zoologiques et oiseaux d agrément : la vaccination peut être une alternative au confinement des oiseaux. La vaccination des oiseaux de parcs zoologiques reste obligatoire depuis 2006, indépendamment du niveau de risque. 13 -sur l ensemble du territoire métropolitain, aux niveaux de risque élevé et très élevé :.Les mesures précédentes (confinement ) sont étendues à tous les élevages avicoles..la visite vétérinaire d inspection sanitaire des volailles et d évaluation des mesures de biosécurité mensuelle est étendue à tous les élevages non confinés ou non protégés par des filets présents dans les zones à risque particulier complémentaires. Une seule visite (prévue dans le mois qui suit la publication de l arrêté qui la rend obligatoire) est nécessaire pour les élevages situés en dehors des zones à risque en période de risque élevé, mais le rythme des visites devient mensuel en cas de risque très élevé. Comme précédemment, les dérogations prévues pour les oiseaux des parcs zoologiques et d ornement vaccinés sont maintenues. *Mesures de vaccination préventive : applicables aux oiseaux détenus par les parcs zoologiques et aux oiseaux d agrément dont les détenteurs ne peuvent assurer le confinement ou la protection par des filets. La vaccination préventive de certaines catégories de volailles difficiles à confiner (canards PAG, oies) n est pas envisagée 43. *Autres mesures -Rassemblements d oiseaux vivants (foires, marchés, expositions ) 44 : ils sont interdits dans les zones à risque particulier à partir du niveau de risque modéré, et sur l ensemble du territoire à partir du niveau de risque élevé (dérogations possibles par le DDSV). -Utilisation d appelants pour la chasse au gibier d eau : interdite à partir du risque modéré (sauf absence de risque démontrée). -Lâchers de pigeons voyageurs : compétitions interdites dans les zones à risque particulier à partir du risque modéré et sur tout le territoire à partir du niveau de risque élevé. -Mesures de police sanitaire *Mesures de police sanitaire à appliquer en cas de suspicion de l IA (IA HP ou FP) en élevage. Le VS doit -immédiatement informer le DDSV, -recenser tous les animaux présents dans l exploitation et prescrire à l éleveur toutes les mesures propres à éviter la propagation de l infection -pratiquer (si le DDSV le charge de les réaliser) les prélèvements réglementaires 45 et les 43 - Un vaccination préventive avait été mise en place au printemps 2006 sur des canards et oies ne pouvant être confinées dans certaines communes des départements 40, 44 et 85. La campagne de vaccination a concerné les élevages de plus de 100 oiseaux ne pouvant réaliser un confinement (canards PAG, oies ). Les difficultés rencontrées, liées au manque de données scientifiques sur l efficacité des vaccins disponibles et surtout pour la commercialisation des oiseaux vaccinés ont fait abandonner cette possibilité La présentation d oiseaux par un seul détenteur n est pas considérée comme un rassemblement. 45- Selon le Manuel de diagnostic publié par la Commission (décision 2006/437/EC), les échantillons à prélever pour les tests virologiques ou sérologiques («ensemble standard d'échantillons») dans une exploitation suspectée d'être infectée par le virus IA sont les suivants : a) L'ensemble standard d'échantillons pour les tests virologiques se compose comme suit: i) au moins cinq oiseaux malades/morts, s'il y en a, et/ou ii) au moins vingt écouvillons trachéaux/oropharyngés et vingt écouvillons cloacaux. Les cadavres doivent provenir d'oiseaux morts peu de temps auparavant ou qui étaient gravement malades ou moribonds et ont été tués humainement.

Résultats du monitoring de la grippe aviaire au cours de l année 2013

Résultats du monitoring de la grippe aviaire au cours de l année 2013 Résultats du monitoring de la grippe aviaire au cours de l année 2013 Monitoring actif dans l avifaune sauvage En 2013, dans le cadre du monitoring actif, 3.181 oiseaux sauvages ont été échantillonnés.

Plus en détail

Résultats du monitoring de la grippe aviaire au cours de l année 2014

Résultats du monitoring de la grippe aviaire au cours de l année 2014 Résultats du monitoring de la grippe aviaire au cours de l année 2014 Monitoring actif dans l avifaune sauvage En 2014, dans le cadre du monitoring actif, 3.036 oiseaux sauvages ont été échantillonnés.

Plus en détail

Tuberculose bovine. Situation actuelle

Tuberculose bovine. Situation actuelle Tuberculose bovine Situation actuelle 21 mai 2013 Dr G. Peduto Vétérinaire cantonal Service de la consommation et des affaires vétérinaires 1 Tuberculose bovine La Suisse est indemne depuis 1959 Dernier

Plus en détail

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002.

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002. Le diagnostic de la tuberculose bovine La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002. 1. Tuberculination Dans la première phase d une infection de tuberculose bovine (Mycobacterium

Plus en détail

CODE DE PROCEDURE POUR L IMPORTATION DE POUSSINS D UN JOUR ET DES OEUFS A COUVER DE L ESPECE DINDE

CODE DE PROCEDURE POUR L IMPORTATION DE POUSSINS D UN JOUR ET DES OEUFS A COUVER DE L ESPECE DINDE ROYAUME DU MAROC *************** MINISTERE DE L'AGRICULTURE ET DU DEVELOPPEMENT RURAL **************** DIRECTION DE l'elevage N 10/DE/DSA Rabat le 10 Février 2004 CODE DE PROCEDURE POUR L IMPORTATION DE

Plus en détail

14 26 mars 2007. 25 avril 17 mai 2007 8 16 décembre 2007

14 26 mars 2007. 25 avril 17 mai 2007 8 16 décembre 2007 Le Centre de gestion des crises santé animale (CMC-AH) est un mécanisme de l Organisation des Nations Unies pour l alimentation et l agriculture (FAO) et de l Organisation mondiale de la santé animale

Plus en détail

25 février 2005 Vol. 18 N o 8. Sommaire

25 février 2005 Vol. 18 N o 8. Sommaire ISSN 1012-5310 25 février 2005 Vol. 18 N o 8 Sommaire Stomatite vésiculeuse en Bolivie 67 Influenza aviaire hautement pathogène en Thaïlande : rapport de suivi nº 46 69 Influenza aviaire hautement pathogène

Plus en détail

Infestation par Dipylidium caninum,

Infestation par Dipylidium caninum, Fiche technique n 24 Infestation par Dipylidium caninum, le téniasis félin à Dipylidium Parmi tous les vers qui peuvent infester le chat, Dipylidium caninum est un parasite fréquemment rencontré dans le

Plus en détail

MONITORING ACTIF INFLUENZA AVIAIRE DES OISEAUX

MONITORING ACTIF INFLUENZA AVIAIRE DES OISEAUX JUIN 2006 MONITORING ACTIF INFLUENZA AVIAIRE DES OISEAUX SAUVAGES EN BELGIQUE: RAPPORT DES ACTIVITÉS RÉALISÉES AU GROOTBROEK DE RHODE-SAINTE-AGATHE (NOVEMBRE 2005 AVRIL 2006) INSTITUT ROYAL DES SCIENCES

Plus en détail

Qu est-ce que la peste?

Qu est-ce que la peste? Département fédéral de l'intérieur DFI Office fédéral de la santé publique OFSP Unité de direction Santé publique Qu est-ce que la peste? État : 1 juin 2008 Réponses aux questions fréquemment posées concernant

Plus en détail

Gestion de la crise sanitaire grippe A

Gestion de la crise sanitaire grippe A Gestion de la crise sanitaire grippe A Sommaire de la présentation Nature du risque lié au virus A H1N1 Plan gouvernemental de pandémie grippale Mesures de protection Historique de la grippe La grippe

Plus en détail

Epidémiologie appliquée aux sciences vétérinaires DES DAOA DES - DEA

Epidémiologie appliquée aux sciences vétérinaires DES DAOA DES - DEA Epidémiologie appliquée aux sciences vétérinaires DES DAOA DES - DEA Claude SAEGERMAN Département des maladies infectieuses et parasitaires, Service d épidémiologie et analyse de risques appliquées aux

Plus en détail

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON 20-14 Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON Chaque personnel navigant est responsable de la mise à jour des ses vaccins. 1 - VACCINATION OBLIGATOIRE La vaccination contre la fièvre jaune (vaccination anti-amarile)

Plus en détail

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES Dr Virginie NAEL Service de Santé au travail du personnel hospitalier CHU Nantes 44èmes journées FMC ANMTEPH / SOHF - Lausanne - Septembre

Plus en détail

Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées en réanimation en France?

Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées en réanimation en France? 53 e congrès national d anesthésie et de réanimation. Infirmiers. Infirmier(e)s de réanimation 2011 Sfar. Tous droits réservés. Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées

Plus en détail

Objectif 3 : Confinement et certification

Objectif 3 : Confinement et certification Objectif 3 : Confinement et certification CONFINEMENT ET CERTIFICATION Principaux objectifs Indicateurs de réalisation Principales activités Certifier l éradication et le confinement de tous les poliovirus

Plus en détail

Etat des lieux et perspectives

Etat des lieux et perspectives Etat des lieux et perspectives du secteur de l accouvage en France 1. Méthodologie 1.1. Analyse bibliographique Un important travail bibliographique a permis de recenser l ensemble des données statistiques

Plus en détail

OSIRIS GRIPPE A H1N1

OSIRIS GRIPPE A H1N1 REPUBLIQUE ET CANTON DE GENEVE État-major opérationnel OSIRIS OSIRIS INFORMATION ÉTAT-MAJOR OPÉRATIONNEL POLICE Genève, le 13 mai 2009 Rapport mensuel Avis de précaution Message urgent GRIPPE A H1N1 Recommandations

Plus en détail

RAPPORT DE STAGE SURVEILLANCE VIROLOGIQUE DE L INFLUENZA PORCIN DANS LES ZONES A RISQUE DE FOYER H5N1 HAUTEMENT PATHOGENE DANS LE NORD-VIETNAM

RAPPORT DE STAGE SURVEILLANCE VIROLOGIQUE DE L INFLUENZA PORCIN DANS LES ZONES A RISQUE DE FOYER H5N1 HAUTEMENT PATHOGENE DANS LE NORD-VIETNAM ENVT 23 Chemin des Capelles BP 87614 31076 Toulouse Cedex 3 CIRAD Unité de Service Enseignement et Formation en Elevage Campus de Baillarguet TA A-71 / B 34 398 MONTPELLIER Cedex 5 Université Montpellier

Plus en détail

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME Département des situations d urgence sanitaire Personne chargée du dossier : Evelyne FALIP/Nicole BOHIC Tél : 01 40 56 59 65/02 32 18 31 66 evelyne.falip@sante.gouv.fr MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES

Plus en détail

REPOBLIKAN I MADAGASIKARA Tanindrazana Fahafahana Fandrosoana ----------------------- PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

REPOBLIKAN I MADAGASIKARA Tanindrazana Fahafahana Fandrosoana ----------------------- PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE REPOBLIKAN I MADAGASIKARA Tanindrazana Fahafahana Fandrosoana ----------------------- PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE LOI n 2006-030 du 24 novembre 2006 relative à l élevage à Madagascar L Assemblée nationale

Plus en détail

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICE 1 PAGE 406 : EXPERIENCES A INTERPRETER Question : rôles respectifs du thymus et de la moelle osseuse dans la production des lymphocytes.

Plus en détail

ENTENTE INTERDEPARTEMENTALE

ENTENTE INTERDEPARTEMENTALE ENTENTE INTERDEPARTEMENTALE DE LUTTE CONTRE LA RAGE ET AUTRES ZOONOSES ETAT D AVANCEMENT DES TRAVAUX 2011 SUR L ECHINOCOCCOSE ALVEOLAIRE et autres zoonoses Toutous, vous saurez tout sur l échino! Note

Plus en détail

Restauration collective. quelques aspects réglementaires

Restauration collective. quelques aspects réglementaires Restauration collective quelques aspects réglementaires JL Fumery Marseille, 17 mai 2005 1 La restauration collective n est pas vraiment un concept nouveau de la préhistoire au moyen-âge quelles que soient

Plus en détail

Dracunculose Association Française des Enseignants de Parasitologie et Mycologie (ANOFEL)

Dracunculose Association Française des Enseignants de Parasitologie et Mycologie (ANOFEL) Dracunculose Association Française des Enseignants de Parasitologie et Mycologie (ANOFEL) 2014 1 Table des matières Introduction... 3 1. Historique et actualité... 3 2. Agent pathogène et cycle... 4 3.

Plus en détail

& Que choisir. favoriser le bien-être

& Que choisir. favoriser le bien-être Label Rouge & Agriculture Biologique Que choisir pour favoriser le bien-être des animaux? Un guide des tiné au consommateur Protection mondiale des animaux de ferme Ce petit guide a pour objectif d aider

Plus en détail

Destinataires d'exécution

Destinataires d'exécution Ordre de méthode Direction générale de l'alimentation Service des actions sanitaires en production primaire Sous-direction de la santé et de protection animales Bureau de la santé animale 251 rue de Vaugirard

Plus en détail

Plan d action mondial de l OMS pour le confinement des poliovirus sauvages en laboratoire

Plan d action mondial de l OMS pour le confinement des poliovirus sauvages en laboratoire ORIGINAL : ANGLAIS DISTR. : GÉNÉRALE Plan d action mondial de l OMS pour le confinement des poliovirus sauvages en laboratoire DÉPARTEMENT VACCINS ET PRODUITS BIOLOGIQUES Organisation mondiale de la Santé

Plus en détail

«Grippe Aviaire : Le nouveau péril jaune?»

«Grippe Aviaire : Le nouveau péril jaune?» Numéro 12, Mai 2004 «Grippe Aviaire : Le nouveau péril jaune?» Le nez qui coule, des salves d éternuements et des quintes de toux qui agitent de soubresauts vos brumes fiévreuses, cela vous rappelle-t-il

Plus en détail

Conférence technique internationale de la FAO

Conférence technique internationale de la FAO Décembre 2009 ABDC-10/7.2 F Conférence technique internationale de la FAO Biotechnologies agricoles dans les pays en développement: choix et perspectives pour les cultures, les forêts, l élevage, les pêches

Plus en détail

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques IMMUNOLOGIE La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T Informations scientifiques L infection par le VIH entraîne des réactions immunitaires de l organisme qui se traduisent par la production

Plus en détail

INDICE DE FRÉQUENCE DES ACCIDENTS DE SERVICE

INDICE DE FRÉQUENCE DES ACCIDENTS DE SERVICE INDICATEUR 1 INDICE DE FRÉQUENCE DES ACCIDENTS DE SERVICE Mesurer la fréquence des accidents de service survenus dans l année. Renseigner sur la sinistralité dans le domaine des accidents de service entrainant

Plus en détail

Insulinothérapie et diabète de type 1

Insulinothérapie et diabète de type 1 Insulinothérapie et diabète de type 1 Introduction: la molécule d insuline L instauration de l insulinothérapie Dispositif d administration de l insuline Les propriétés de l insuline Insuline et schémas

Plus en détail

Paquet hygiène : Le règlement 852/2004 relatif à l hygiène des denrées alimentaires

Paquet hygiène : Le règlement 852/2004 relatif à l hygiène des denrées alimentaires Paquet hygiène : Le règlement 852/2004 relatif à l hygiène des denrées alimentaires Applicable au 1 er janvier 2006 Objectif : Etablit les règles générales en matière d hygiène, est directement applicable

Plus en détail

LA PERITONITE INFECTIEUSE FELINE

LA PERITONITE INFECTIEUSE FELINE Marie-Hélène BONNET 8, Avenue de l Amiral Narbonne 111120 Bize Minervois Tél. 04.68.40.61.50 Email : manoirperceval@wanadoo.fr LA PERITONITE INFECTIEUSE FELINE A lire très attentivement, et à faire lire

Plus en détail

Intrants médicamenteux en agriculture et en santé : les écosystèmes microbiens sont-ils un problème ou une solution?

Intrants médicamenteux en agriculture et en santé : les écosystèmes microbiens sont-ils un problème ou une solution? Les Rencontres de l Inra au Salon de l agriculture Intrants médicamenteux en agriculture et en santé : les écosystèmes microbiens sont-ils un problème ou une solution? Lundi 23 février 2015 Programme 14h30

Plus en détail

Prévenir la colonisation par Campylobacter chez les poulets de chair. Dr. Wael Abdelrahman Consultant technique, Probiotiques volailles

Prévenir la colonisation par Campylobacter chez les poulets de chair. Dr. Wael Abdelrahman Consultant technique, Probiotiques volailles Prévenir la colonisation par Campylobacter chez les poulets de chair Dr. Wael Abdelrahman Consultant technique, Probiotiques volailles Prévenir la colonisation par Campylobacter chez les poulets de chair

Plus en détail

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement I- Les microbes dans notre environnement Qu est-ce qu un microbe? Où se trouvent-ils?

Plus en détail

STOP à la Transmission des microorganismes!

STOP à la Transmission des microorganismes! STOP à la Transmission des microorganismes! M.E Gengler Vendredi 25 Avril 2014 Vous avez ditstandard? Voici les «Précautions Standard» ou PS Les Précautions Standard : la Loi Respectez les «précautions

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE L ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DE L ÉNERGIE Arrêté du 9 octobre 2013 relatif aux conditions d exercice de l activité d utilisateur professionnel

Plus en détail

2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits

2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits 2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits L interprétation des cotes attribuées dans le cadre des évaluations des risques relatifs aux produits décrite plus loin repose

Plus en détail

Thème sélection génétique des plantes hybridation et génie génétique

Thème sélection génétique des plantes hybridation et génie génétique Thème sélection génétique des plantes hybridation et génie génétique Exemple d activité : recenser, extraire et exploiter des informations afin de comprendre les caractéristiques et les limites de la modification

Plus en détail

HUMI-BLOCK - TOUPRET

HUMI-BLOCK - TOUPRET FICHE DE DONNEES DE SECURITE Révision antérieure : (Selon l annexe II du Règlement REACH de l UE 1907/2006) Mise à jour : 19 janvier 2010 Version : 1 HUMI-BLOCK - TOUPRET 1-IDENTIFICATION DU PRODUIT ET

Plus en détail

Qualité. Sécurité Alimentaire

Qualité. Sécurité Alimentaire Le service Qualité Présentation du Service Démarche Qualité Qualité Réalisation des dossiers d agrément sanitaire pour les cuisines centrales >60 affermés API Réalisation des dossiers d accréditation en

Plus en détail

Détection et prise en charge de la résistance aux antirétroviraux

Détection et prise en charge de la résistance aux antirétroviraux Détection et prise en charge de la résistance aux antirétroviraux Jean Ruelle, PhD AIDS Reference Laboratory, UCLouvain, Bruxelles Corata 2011, Namur, 10 juin 2011 Laboratoires de référence SIDA (Belgique)

Plus en détail

Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014

Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014 Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014 Nadège Caillere, Cire Océan Indien Dr Joao Simoes, Cellule de veille, d alerte et de gestion

Plus en détail

1. Identification de la substance ou préparation et de la Société. 2. Composition/ informations sur les composants

1. Identification de la substance ou préparation et de la Société. 2. Composition/ informations sur les composants Date d impression : 23/08/02 Valable à partir du : 08.08.01 Page: 1/7 1. Identification de la substance ou préparation et de la Société Données relatives au produit : Nom commercial : KNAUF ZADUR Mortier

Plus en détail

La résistance d'agents infectieux aux médicaments antimicrobiens

La résistance d'agents infectieux aux médicaments antimicrobiens DECLARATION COMMUNE DES ACADEMIES DU G SCIENCE 2013 La résistance d'agents infectieux aux médicaments antimicrobiens Une menace globale pour l'humanité Depuis l introduction dans les années 40 du premier

Plus en détail

+ Questions et réponses

+ Questions et réponses HÉPATITE B L hépatite B c est quoi? L hépatite B est un type de maladie du foie causée par le virus de l hépatite B, une des formes les plus courantes de l hépatite virale (les autres sont le virus de

Plus en détail

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic des Hépatites virales B et C P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic VHC Dépistage: pourquoi? Maladie fréquente (Ac anti VHC chez 0,84% de la population soit 367 055

Plus en détail

Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie

Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie Le phénotype immunitaire d un individu caractérise sa capacité à répondre, grâce aux effecteurs de l immunité adaptative, aux différents agents

Plus en détail

CONSERVATION DU PATRIMOINE VIVANT DU MARAIS POITEVIN ENJEUX ET PERSPECTIVES. CREGENE: 2 rue de l église 79510 COULON 05 49 35 15 40 cregene@gmail.

CONSERVATION DU PATRIMOINE VIVANT DU MARAIS POITEVIN ENJEUX ET PERSPECTIVES. CREGENE: 2 rue de l église 79510 COULON 05 49 35 15 40 cregene@gmail. CONSERVATION DU PATRIMOINE VIVANT DU MARAIS POITEVIN ENJEUX ET PERSPECTIVES CREGENE: 2 rue de l église 79510 COULON 05 49 35 15 40 cregene@gmail.com Espèces locales et territoire, un destin commun? Pâturage

Plus en détail

Photographie statistique des accidents de travail, des accidents de trajet et des maladies professionnelles en France selon le sexe entre 2001 et 2012

Photographie statistique des accidents de travail, des accidents de trajet et des maladies professionnelles en France selon le sexe entre 2001 et 2012 Photographie statistique des accidents de travail, des accidents de trajet et des maladies professionnelles en France selon le sexe entre 2001 et 2012 Des tendances d évolution différenciées pour les femmes

Plus en détail

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut Les micro-organismes de l eau impliqués dans les infections nosocomiales Depuis 2001 chez Pall, en charge de l information scientifique et réglementaire dans les domaines d applications couverts par la

Plus en détail

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013 Hépatite B Le virus Structure et caractéristiques o o o Famille des Hepadnaviridae Genre orthohepadnavirus Enveloppé, capside icosaédrique, 42 nm 1 Le virus Structure et caractéristiques En microscopie

Plus en détail

La prévention des risques hors du cadre professionnel habituel

La prévention des risques hors du cadre professionnel habituel La prévention des risques hors du cadre professionnel habituel Sommaire 1- La responsabilité du chef d établissement à l égard de l organisation des missions en France ou à l étranger 2- La responsabilité

Plus en détail

Critères pour les méthodes de quantification des résidus potentiellement allergéniques de protéines de collage dans le vin (OIV-Oeno 427-2010)

Critères pour les méthodes de quantification des résidus potentiellement allergéniques de protéines de collage dans le vin (OIV-Oeno 427-2010) Méthode OIV- -MA-AS315-23 Type de méthode : critères Critères pour les méthodes de quantification des résidus potentiellement allergéniques de protéines de collage (OIV-Oeno 427-2010) 1 Définitions des

Plus en détail

La nouvelle réglementation européenne relative à l hygiène des aliments: «Paquet Hygiène»

La nouvelle réglementation européenne relative à l hygiène des aliments: «Paquet Hygiène» La nouvelle réglementation européenne relative à l hygiène des aliments: «Paquet Hygiène» Direction Départementale des Services Vétérinaires de Meurthe-et-Moselle Plan 1. Objectifs de la réforme 2. Quels

Plus en détail

TEST ELISA (ENZYME-LINKED IMMUNOSORBENT ASSEY)

TEST ELISA (ENZYME-LINKED IMMUNOSORBENT ASSEY) TEST ELISA (ENZYME-LINKED IMMUNOSORBENT ASSEY) Lise Vézina, technicienne de laboratoire Michel Lacroix, agronome-phytopathologiste Direction de l innovation scientifique et technologique Au Laboratoire

Plus en détail

Collecte et gestion de l information zootechnique

Collecte et gestion de l information zootechnique Collecte et gestion de l information zootechnique Erik Rehben (Responsable Systèmes d Information & Traçabilité Animale - Institut de l Elevage) Points abordés Seulement les ruminants, ni les porcins ni

Plus en détail

Comment concevoir son lit biologique

Comment concevoir son lit biologique santé - sécurité au travail > RISQUE PHYTOSANITAIRE Gestion des effluents phytosanitaires Comment concevoir son lit biologique > Choix du procédé > Méthode de conception > Construction du lit biologique

Plus en détail

Révision partielle de l ordonnance du 14 février 2007 sur l analyse génétique humaine (OAGH ; RS 810.122.1) Rapport explicatif

Révision partielle de l ordonnance du 14 février 2007 sur l analyse génétique humaine (OAGH ; RS 810.122.1) Rapport explicatif Révision partielle de l ordonnance du 14 février 2007 sur l analyse génétique humaine (OAGH ; RS 810.122.1) Rapport explicatif Projet pour l audition, novembre 2009 1 Introduction La loi sur l analyse

Plus en détail

Emis le : 5/08/2011 Mis à jour : 10/2014

Emis le : 5/08/2011 Mis à jour : 10/2014 Emetteur : CRMA Limousin Page 1 sur 6 1. Quelle réglementation s applique à mon entreprise? Emis le : 5/08/2011 Toute entreprise artisanale ou industrielle est soumise au règlement sanitaire départemental.

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

ANTICORPS POLYCLONAUX ANTI IMMUNOGLOBULINES

ANTICORPS POLYCLONAUX ANTI IMMUNOGLOBULINES L OUTIL IDEAL POUR TOUTES LES DETECTIONS IMMUNOCHIMIQUES pour toutes les techniques immunodosages (EIA/ELISA) dot/ westernblot immunohistochimie immunocytochimie cytométrie en flux quel que soit le système

Plus en détail

MINISTERE DE LA SANTE, DE LA FAMILLE ET DES PERSONNES HANDICAPEES

MINISTERE DE LA SANTE, DE LA FAMILLE ET DES PERSONNES HANDICAPEES MINISTERE DE LA SANTE, DE LA FAMILLE ET DES PERSONNES HANDICAPEES Conduite à tenir pour la prise en charge des personnes présentant un syndrome ou une suspicion de syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS)

Plus en détail

Réf. : Code de l environnement, notamment ses articles L.592-21 et L.592-22 Code de la santé publique, notamment ses articles L.1333-17 et R.

Réf. : Code de l environnement, notamment ses articles L.592-21 et L.592-22 Code de la santé publique, notamment ses articles L.1333-17 et R. RÉPUBLIQUE FRANÇAISE DIVISION DE NANTES N/Réf. : CODEP-NAN-2014-012919 Nantes, le 19 mars 2014 MARIE SAS Etablissement de Sablé sur Sarthe ZI de l Aubrée 72300 SABLE SUR SARTHE Objet : Inspection de la

Plus en détail

5.5.5 Exemple d un essai immunologique

5.5.5 Exemple d un essai immunologique 5.5.5 Exemple d un essai immunologique Test de grossesse Test en forme de bâtonnet destiné à mettre en évidence l'hormone spécifique de la grossesse, la gonadotrophine chorionique humaine (hcg), une glycoprotéine.

Plus en détail

Éléments méthodologiques sur le reporting environnemental 2011

Éléments méthodologiques sur le reporting environnemental 2011 1 Nos performances environnementales, sociales et sociétales en 2011 Éléments méthodologiques sur le reporting environnemental 2011 Sur les données environnementales publiées dans le présent rapport, il

Plus en détail

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE CONCOURS EXTERNE Session 2005 TRAVAUX PRATIQUES DE BIOCHIMIE PHYSIOLOGIE ALCOOL ET FOIE L éthanol, psychotrope puissant, est absorbé passivement dans l intestin

Plus en détail

Protéger vos employés et votre entreprise de la pandémie de grippe humaine

Protéger vos employés et votre entreprise de la pandémie de grippe humaine Protéger vos employés et votre entreprise de la pandémie de grippe humaine Manuel d actions pour les petites et moyennes entreprises Tsuyoshi Kawakami Projet en rapport avec la grippe aviaire et la grippe

Plus en détail

des banques pour la recherche

des banques pour la recherche ADN, cellules, tissus... des banques pour la recherche FÉVRIER 2009 Les banques d échantillons de matériel biologique (tissus, cellules, ADN ), appelées biobanques, mettent à disposition des chercheurs

Plus en détail

OUVERT02 - Maintien de l ouverture par élimination mécanique ou manuelle des rejets ligneux et autres végétaux indésirables Sous-mesure :

OUVERT02 - Maintien de l ouverture par élimination mécanique ou manuelle des rejets ligneux et autres végétaux indésirables Sous-mesure : OUVERT02 - Maintien de l ouverture par élimination mécanique ou manuelle des rejets ligneu et autres végétau indésirables Sous-mesure : 10.1 Paiements au titre d'engagements agroenvironnementau et climatiques

Plus en détail

ASPECTS JURIDIQUES DE L ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF

ASPECTS JURIDIQUES DE L ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF ASPECTS JURIDIQUES DE L ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF Bases juridiques et dernières évolutions règlementaires Séminaire des animateurs territoriaux, le 26 juin 2012 Ludiana KORTH, chargée d étude juridique

Plus en détail

OIE 12, rue de Prony 75017 Paris France Tel.: 33 (0)1 44 15 18 88 Fax: 33 (0)1 42 67 09 87 www.oie.int oie@oie.int

OIE 12, rue de Prony 75017 Paris France Tel.: 33 (0)1 44 15 18 88 Fax: 33 (0)1 42 67 09 87 www.oie.int oie@oie.int Original : anglais Juillet 2006 RAPPORT DE LA RÉUNION DU BUREAU DE LA COMMISSION SCIENTIFIQUE POUR LES MALADIES ANIMALES Paris, 3-4 juillet 2006 Une réunion du Bureau de la Commission scientifique de l

Plus en détail

Objet : Critères microbiologiques applicables aux auto-contrôles sur les carcasses d'animaux de boucherie. Destinataires d'exécution

Objet : Critères microbiologiques applicables aux auto-contrôles sur les carcasses d'animaux de boucherie. Destinataires d'exécution Ordre de méthode Direction générale de l'alimentation Sous-direction de la sécurité sanitaire des aliments Bureau des établissements d'abattage et de découpe 251 rue de Vaugirard 75 732 PARIS CEDEX 15

Plus en détail

Protéger. son animal. la gamme FRONTLINE. grâce à la gamme. Contre les puces et les tiques. Efficace plusieurs semaines (1) Résistant à la pluie,

Protéger. son animal. la gamme FRONTLINE. grâce à la gamme. Contre les puces et les tiques. Efficace plusieurs semaines (1) Résistant à la pluie, la gamme Frontline Contre les puces et les tiques Efficace plusieurs semaines (1) Résistant à la pluie, aux bains et aux shampooings (2) Protéger son animal grâce à la gamme FRONTLINE La gamme FRONTLINE

Plus en détail

à la Consommation dans le monde à fin 2012

à la Consommation dans le monde à fin 2012 Le Crédit à la Consommation dans le monde à fin 2012 Introduction Pour la 5 ème année consécutive, le Panorama du Crédit Conso de Crédit Agricole Consumer Finance publie son étude annuelle sur l état du

Plus en détail

Transfusions sanguines, greffes et transplantations

Transfusions sanguines, greffes et transplantations Transfusions sanguines, greffes et transplantations Chiffres clés en 2008 La greffe d organes est pratiquée depuis plus de 50 ans. 4 620 malades ont été greffés. 1 563 personnes ont été prélevées. 222

Plus en détail

Les Maladies Tropicales, la Société de Pathologie Exotique. et l Institut Pasteur

Les Maladies Tropicales, la Société de Pathologie Exotique. et l Institut Pasteur Les Maladies Tropicales, la Société de Pathologie Exotique et l Institut Pasteur Un partenariat qui a bien plus de 100 ans Beaucoup des grands noms de la recherche française sur les maladies tropicales

Plus en détail

EXAMEN DES PROPOSITIONS D'AMENDEMENT DES ANNEXES I ET II. Autres propositions

EXAMEN DES PROPOSITIONS D'AMENDEMENT DES ANNEXES I ET II. Autres propositions Prop. 11.33 EXAMEN DES PROPOSITIONS D'AMENDEMENT DES ANNEXES I ET II Autres propositions A. Proposition Transférer Eunymphicus cornutus cornutus de l'annexe II à l'annexe I. La perruche de la chaîne a

Plus en détail

Test d immunofluorescence (IF)

Test d immunofluorescence (IF) Test d immunofluorescence (IF) 1.1 Prélèvement du cerveau et échantillonnage Avant toute manipulation, il est fondamental de s assurer que tout le personnel en contact avec un échantillon suspect soit

Plus en détail

CROPSAV POITOU-CHARENTES. Section spécialisée domaine vétérinaire Tuberculose bovine

CROPSAV POITOU-CHARENTES. Section spécialisée domaine vétérinaire Tuberculose bovine CROPSAV POITOU-CHARENTES Section spécialisée domaine vétérinaire Tuberculose bovine Plan de la présentation La situation sanitaire Les mesures de surveillance de la tuberculose mises en place en Poitou-Charentes

Plus en détail

CONCASSAGE, CRIBLAGE DE MATERIAUX : ENREGISTREMENT ICPE, ARRETE DE PRESCRIPTIONS GENERALES ICPE L essentiel

CONCASSAGE, CRIBLAGE DE MATERIAUX : ENREGISTREMENT ICPE, ARRETE DE PRESCRIPTIONS GENERALES ICPE L essentiel N 38 Développement durable n 2 En ligne sur le site www.fntp.fr / extranet le 19/02/2013 ISSN 1769-4000 CONCASSAGE, CRIBLAGE DE MATERIAUX : ENREGISTREMENT ICPE, ARRETE DE PRESCRIPTIONS GENERALES ICPE L

Plus en détail

Utilisation des médicaments au niveau des soins primaires dans les pays en développement et en transition

Utilisation des médicaments au niveau des soins primaires dans les pays en développement et en transition 09-0749 1 WHO/EMP/MAR/2009.3 Utilisation des médicaments au niveau des soins primaires dans les pays en développement et en transition Synthèse des résultats des études publiées entre 1990 et 2006 Organisation

Plus en détail

Les concepts et définitions utilisés dans l enquête «Chaînes d activité mondiales»

Les concepts et définitions utilisés dans l enquête «Chaînes d activité mondiales» Les concepts et définitions utilisés dans l enquête «Chaînes d activité mondiales» Les chaînes d activité mondiales (CAM) Les chaînes d activité recouvrent la gamme complète des fonctions et des tâches

Plus en détail

Q & R: De nouvelles règles concernant les déplacements des animaux de compagnie et leur passeport

Q & R: De nouvelles règles concernant les déplacements des animaux de compagnie et leur passeport Questions et réponses De nouvelles règles pour voyager avec votre animal à l intérieur ou en dehors de l Union et de nouveaux passeports pour les animaux de compagnie Introduction Depuis le 29 décembre

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

Désignation/mise en place des points focaux nationaux RSI

Désignation/mise en place des points focaux nationaux RSI 1 GUIDE DES POINTS FOCAUX NATIONAUX RSI Désignation/mise en place des points focaux nationaux RSI 1. Introduction Le Règlement sanitaire international (2005) (RSI(2005)) définit un point focal national

Plus en détail

NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis

NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis TITRE NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis Selon le règlement NOP de l USDA 205.406(a), un opérateur certifié doit transmettre chaque année à son

Plus en détail

BREVES DU GDS 85. ont plutôt tendance

BREVES DU GDS 85. ont plutôt tendance Editorial BREVES DU GDS 85 N 29 - NOVEMBRE 2010 Ne pas confondre le PSE et le SPE (Support Personnalisé d Epidémiosurveillance), ce dernier mis en place avec le GTV (Groupement Technique Vétérinaire) et

Plus en détail

Protégeons-nous ensemble!

Protégeons-nous ensemble! Grippe saisonnière. Protégeons-nous ensemble! Informations importantes pour vous et votre famille. www.sevaccinercontrelagrippe.ch www.ofsp.admin.ch B C Qu est-ce que la grippe saisonnière et quels en

Plus en détail

ASSEMBLÉE NATIONALE PROJET DE LOI

ASSEMBLÉE NATIONALE PROJET DE LOI TEXTE ADOPTÉ n 40 «Petite loi» ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 QUATORZIÈME LÉGISLATURE SESSION ORDINAIRE DE 2012-2013 21 novembre 2012 PROJET DE LOI relatif à la mise en œuvre du principe

Plus en détail

Pandémie : pas de fermetures de classes Évaluation de la situation au 13 novembre 2009

Pandémie : pas de fermetures de classes Évaluation de la situation au 13 novembre 2009 Erziehungsdirektion des Kantons Bern Direction de l'instruction publique du canton de Berne Amt für Kindergarten, Volksschule und Beratung Office de l'enseignement préscolaire et obligatoire, du conseil

Plus en détail

L ANGINE. A Epidémiologie :

L ANGINE. A Epidémiologie : L ANGINE L angine est une inflammation aiguë des amygdales d origine essentiellement virale, et secondairement bactérienne. C est les streptocoque ß hémolytique du groupe A, qui est l agent responsable

Plus en détail

Demande d autorisation de faire du commerce d animaux

Demande d autorisation de faire du commerce d animaux Demande d autorisation de faire du commerce d animaux 1 Autorité et auteur de la demande 1.1 Adresse du service cantonal de la protection des animaux (adresse d envoi): 1.2 Nom et adresse de la personne

Plus en détail

Objectifs stratégiques et opérationnels 2009-2011: état des lieux

Objectifs stratégiques et opérationnels 2009-2011: état des lieux Agence fédérale pour la Sécurité de la Chaîne alimentaire Objectifs stratégiques et opérationnels 2009-2011: état des lieux Comité de consultation du 30/11/2011 Objectifs stratégiques 2 16% 9% 29% 46%

Plus en détail