Bilan d automne 2016

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1 Bilan d automne 2016 Trou noir pour l agriculture normande Observatoire Septembre 2016 A la crise de l élevage qui dure depuis début 2015 s ajoute cette année une baisse des rendements sans précédent dans le secteur céréalier. Cette moisson catastrophique et avec des impacts hétérogènes selon les territoires est d autant plus frappante qu inattendue. Le bilan d automne de la ferme normande fait une première évaluation à date des effets mesurables sur le revenu normand de l année La contribution du secteur des céréales à la baisse de la valeur ajoutée de l agriculture normande 2016 est la plus lourde essentiellement du fait des volumes moindres de cette année. Le lait est le deuxième poste qui fait baisser le revenu, son prix ayant continué à diminuer en La baisse d une partie des charges vient légèrement atténuer celle des produits. Avec toutes les précautions nécessaires pour cette estimation précoce du revenu, qui ne prend en compte que des effets partiels connus, le cumul des effets mesurés est de 365 millions d euros en moins, soit 57 % du revenu A ce stade, les risques d erreur sont estimés à au moins 15 %. SOMMAIRE Climat Cultures Lait & produits laitiers Produits animaux Charges Revenu Premières tendances 2016 Effets sur les systèmes Premières tendances 2016 p.3 p.5 p.12 p.18 p.25 p.33 p.37 PÔLE REGIONAL ECONOMIE & PROSPECTIVE Alix Dalstein Elodie Turpin Philippe Legrain Jean Hirschler Florian Fougy Michel Lafont

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3 CLIMAT Une météo anti-rendement Hiver doux etsec Les températures douces de l hiver ont favorisé le développement des ravageurs et des maladies. Printemps froid, humide et pas assez lumineux La combinaison de ces trois facteurs expliquent les très mauvais rendements obtenus en blé, orge colza et fèveroles ainsi que les mauvaises conditions de récolte des prairies. Eté sec L absence de précipitations estivales a nuit à la croissance et au bon remplissage des maïs, betteraves et pommes de terre. Le rouissage des lins a été inopérant. 3

4 Uneannéefourragèreàpeuprèsdanslamoyenne Un cumul à fin aout dans la moyenne au 20 aout, la pousse cumulée des prairies est semblable à la période de référence, alors qu elle était en retard au 20 juin et dans la tendance au 20 avril. La pousse automnale en question Les fortes chaleurs de fin aout-début septembre et l absence de précipitation auront un impact sur la pousse automnale des prairies avec une conséquence sur les couts alimentaires des troupeaux. 4

5 CULTURES Cultures : sole et rendements Évolution dela sole: Alors que les surfaces de blé sont quasi stables sur l ensemble de la Normandie, les surfaces d orge augmentent cette année. Après quelques années de baisse, les surfaces en colza sont cette année de nouveau à la hausse sur la région. Après une forte hausse en 2015, due aux nouvelles règles de la PAC et notamment du paiement vert, les surfaces de protéagineux régressent légèrement cette année. Évolution des rendements : Les rendements ne sont pas bons dans notre région avec une diminution de plus de 26% en blé, et près de 20% en orge par rapport aux rendements 2015, qui atteignaient des records. Le colza est la moins mauvaise surprise de l année avec tout de même près de -10% de rendement. Au niveau national, la baisse des rendements est de l ordre de 31% pour le blé, 17% pour l orge, 13% en oléagineux et 30% en protéagineux. (Source:Agreste) Ces chiffres régionaux recouvrent des réalités départementales très différentes : Pour le blé, la diminution des rendements atteint 30% dans l Orne et 15% dans la Manche. En ce qui concerne les protéagineux, la chute des rendements est de 28% dans l Orne et de 2% en Seine-Maritime. Ainsi, la chute de la production normande est davantage due à de mauvais rendements qu à la diminution de la sole. 5

6 Céréales : Une production mondiale record Les dernières évaluations du CIC de récolte mondiale de céréales pour la campagne 2016/2017 atteignent plus de 2000 millions de tonnes (la Russie, l Ukraine et le reste de l Europe ont connu des récoltes abondantes). Il s agirait de la quatrième campagne consécutive où la production mondiale de céréales serait excédentaire malgré une hausse de la consommation. Cela pourrait permettre de constituer le stock de céréales le plus élevé depuis 30 ans. Dans ce contexte d abondance, les marchés sont relativement volatiles. Cette volatilité est d autant plus renforcée que le marché international est actuellement grandement perturbé par le ralentissement de l économie chinoise, ce qui impacte toutes les matières premières; et lla concurrence à l exportation est rude. Les blés français manquent de compétitivité en démarrage de campagne de commercialisation face à la concurrence de la Mer Noire (qui bénéficie aussi d abondantes récoltes de qualité et de monnaies dépréciées). La physionomie du marché est donc essentiellement baissière. 6

7 Blé : La campagne démarre sous le niveau 2015 Si la cotation du blé, à Rouen, entame une timide remontée depuis le début de l été et l annonce de la désastreuse récolte française, le marché ne laisse apparaître aujourd hui aucun signal permettant d envisager une hausse continue du prix du blé : l offre mondiale est abondante et la qualité médiocre (quoiqu hétérogène) de la production nationale limite les exportations. En effet, alors que la récolte a été mauvaise en Normandie comme dans le reste de la France, les récoltes Ukrainiennes, Russes et Etats-Uniennes ont quant-à-elles été excellentes. L augmentation de la production mondiale de blé conduit à une diminution de son prix. Aussi, la faiblesse des quantités récoltées (28,2 millions de tonnes en 2016, contre 40,9 millions de tonnes en 2015) ainsi que la qualité très altérée de la récolte (le PS notamment, où seuls 25% des blés dépassent les 76kg/hL) va peser sur l exportation vers les pays tiers. L écart de production de blé entre les années 2015 et 2016 (12,7 millions de tonnes) équivaut approximativement au niveau des exportations de blé de l année 2015 (12,6 millions de tonnes). Selon la dernière estimation de FranceAgriMer (14 septembre 2016), les exportations vers les pays tiers diminueraient de plus de 60% (4 700 millions de tonnes pour cette campagne contre lors de la campagne 2015/2016). En Normandie, les organismes stockeurs ont proposé un prix d acompte allant de /t, dans l attente d une meilleure orientation du marché. Les premiers prix fermes payés varient entre 133 /t environ dans l ex Basse-Normandie et 140 /t environ dans l ex Haute-Normandie. Notre prévision : les prix des premières semaines de cette campagne laissent prévoir un recul du prix, entre -4% et -5%, par rapport à la campagne précédente. 7

8 Orge : très proche du blé La récolte d orge a été, comme celle de blé, largement moindre que celle de l an passé. Du fait de la qualité médiocre des céréales cette année, celles-ci devraient être incorporées en plus grande quantité dans l aliment du bétail et l offre devrait rester supérieure à la demande (d autant plus que, cette année, la Chine n a pas importé d orge française). L aliment du bétail n est par ailleurs pas très dynamique avec un repli qui se poursuit lentement depuis quelques années. Comme le blé, l orge subit la baisse des cours des matières premières et depuis la récolte 2015, leur prix était d ailleurs très proche. Cependant, on nota à présent un décrochage par rapport au prix du blé et l orge cotait autour de 115 /t (rendu Rouen) début septembre. En Normandie, les organismes stockeurs ont proposé un prix d acompte autour de 100 /t et des prix fermes proches de 115 /t en orge fourragère (réfaction PS déduite). En orge brassicole, les prix ne sont pour l instant pas fixés, les prix d acompte annoncés étant indexés sur la base fourragère. Notre prévision : 18 % de baisse par rapport au prix payé aux producteurs en 2015 (141 /t). Maïs : des estimations de production pessimistes En France, la production souffre de la sécheresse. Au niveau mondial, l offre est soutenue et les stocks importants, les prix sont donc en baisse suivant la tendance des céréales à paille. La cotation Euronext novembre est de 160 /t mi-septembre. Notre prévision : -20% par rapport au prix

9 Colza: une diminution modérée du prix Le marché du colza est caractérisé par des tendances opposées : Portés par l accroissement de la demande mondiale d huile, les cours du colza ont entamé une remontée au printemps Par ailleurs, l accroissement de la production mondiale de soja (principalement portée par les Etats-Unis, le Brésil et l Argentine) fait pression sur les cours des oléagineux pris dans leur ensemble. Après une courbe plutôt à la baisse sur la première partie de la campagne pour atteindre 340 /t en mars 2016, la tendance s est inversée et les prix sont repassés au-dessus de la barre de 350 /t en avril pour atteindre 364 /t en août Notre prévision : Le prix du colza payé départ ferme devrait s effriter. Le prix de la campagne 2016 est estimé entre 335 /T en ex-basse-normandie et 350 /T en ex-haute-normandie, soit entre -2 % et -3 % par rapport à la campagne précédente. 9

10 Betteraves:vers unehaussedes prix? La campagne , dernière campagne sous le régime des quotas, est caractérisée dans l Union Européenne par une augmentation des surfaces exploitées. Alors que la récolte n est pas entamée en France, plusieurs signaux semblent annoncer une hausse du prix des betteraves sucrières: En effet, la diminution européenne de la récolte précédente a entrainé une forte réduction des stocks. Par ailleurs, le Brésil (premier exportateur de sucre au monde) a vu (1) sa production de canne dégradée par de mauvaises conditions météorologiques (2) le real se redresser, rendant ainsi sa production moins compétitive. De plus, la hausse de la demande mondiale de sucre conduit à une insuffisance de la production. Le prix du sucre brut s inscrit donc aujourd hui dans une tendance à la hausse. Notre prévision : le prix moyen des betteraves sucrières s annonce en hausse par rapport à la récolte précédente. 10

11 Uneannéedans lamoyenne? Récolte : Les lins semés tôt ont subi de mauvaises conditions à la levée, conduisant à un tonnage faible mais la qualité ne sera pas altérée par la verse survenue après floraison. Les lins semés en avril ont une meilleure densité mais sont limités en hauteur. La qualité de filasse sera altérée pour les parcelles dont la verse est survenue avant floraison. Le rouissage a été très hétérogène, faute de précipitations dans de nombreuses zones. Prix :la demande estresteprésente Malgré le ralentissement de l économie chinoise, la demande en fibres textiles reste soutenue, et la conjoncture reste plutôt favorable. Selon l interprofession, le marché semble aujourd hui correctement approvisionné tant en qualité qu en quantité. Les filateurs (principalement Europe, Asie) trouvent une offre de qualités de fibres qui répond à leurs demandes. Le lin a son propre marché très spécifique qui est presque dans une situation d équilibre, après des années compliquées et incertaines. (source : CIPALIN) Depuis la crise de 2009, les prix sont globalement à la hausse, bien qu ayant amorcé une baisse sur la dernière campagne. 11

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13 LAIT & PRODUITS LAITIERS La collecte européenne recule enfin Depuis la fin 2013, le dynamisme de la collecte laitière européenne a déséquilibré le marché laitier. Tous les pays ont augmenté en même temps leur production. Au 1 er semestre 2016, la production européenne a continué à augmenter de 3% par rapport à 2015, sous la poussée néerlandaise (+13 %), irlandaise (+10 %), polonaise (+5%) ou même allemande (+ 4%). La France occupe une position en retrait dans ce mouvement, car sa collecte du 1 er semestre est restée identique à celle du 1 er semestre Il faut dans doute y voir là, l effet des contrats laitiers à la française, notamment les contrats coopératifs qui comportent une référence de volume à respecter, ce qui n est pas le cas dans les autres pays européens. En Normandie, le premier semestre a été marqué par une hausse de 2% de la production, plus forte dans la Manche (+ 4 %) et par contre en retrait en Seine- Maritime (- 2%) et Eure (- 1%). Cette hausse régionale s est effectuée en tout début d année et marque le pas en juin. Nos prévisions sur l année 2016 : la baisse des livraisons entamée au printemps devrait se poursuivre au second semestre avec l effet des aides à la réduction de la collecte. Le volume produit en Normandie en 2016 devrait au final être très proche du volume 2015, avec des évolutions différenciées par département : la collecte de la Manche devrait être en croissance, alors que la collecte de l Eure et de la Seine-Maritime devrait reculer sur l ensemble de

14 Poudre : tonnes en stocks Les achats massifs de poudre écrémée par Bruxelles ont permis de stabiliser le prix autour du prix d intervention (1 750 euros par tonne). De juillet 2015 à juillet 2016, tonnes ont été achetées par ce mécanisme et sont maintenant en stocks. Une partie de ces sacs de poudre sont d ailleurs stockés dans la région caennaise. Cela a représenté l équivalent de 2 % de la collecte annuelle (en lait écrémé) de l UE retiré du marché. Depuis le mois d août, les laiteries n offrent plus de produits à l intervention, les prix de marché redevenant plus intéressants : de mi-août à miseptembre, le prix de lapoudre écrémée a repris 10 %. A l avenir, toute hausse des prix de la poudre pourrait être entravée par les reventes par la Commission des stocks dont elle dispose. Beurre : reprise La baisse des prix du beurre s est interrompue en mai, un peu au-dessus du prix d intervention. Ce mécanisme n a donc jamais fonctionné pour le beurre. La hausse des prix a ensuite été vigoureuse : + 50% entre mai et septembre! 14

15 Fromages industriels : la reprise Le prix des fromages industriels a marqué une reprise à partir du printemps. Les cotations des cheddar, edam, gouda ont repris 20 à 30% depuis leur minimumdu mois de mai. Ces 3 fromages entrent dans les indicateurs de prix publiés régulièrement par le CNIEL pour servir de base aux fixations des prixdans les laiteries. L emmental n a pas connu une telle reprise et son prix reste étale. 15

16 Prix du lait à la ferme : Stabilisation Depuis janvier 2014, le prix du laiten Europe est en recul. En 2015, labaisse des prix a été de 17% en moyenne en Europe. Sur les 8 premiers mois de 2016, le recul est encore de 11 % par rapport à En août, le prix semble se stabiliser dans la plupart des pays. Le niveau de prix atteint est comparable à la précédente crise de 2009, alors que les coûts de production sont aujourd hui plus élevés. En France la baisse des prix a été de 14% en 2015 et de 9 % sur les 8 premiers mois 2016, soit une baisse un peu inférieure à l ensemble de l UE 28. Un écart s est creusé ces derniers mois, notamment avec notre principal partenaire l Allemagne, où le prix du lait a été inférieur de 13 % au prix français sur les 8 premiers mois. 16

17 Prix du lait en Normandie: vers 8 % de baisse en 2016 Le prix du lait payé aux élevages normands, prix final toutes primes comprises, a reculé de 7 % aux 2 premiers trimestres 2016 par rapport aux mêmes trimestres de Notre prévision année2016 : Après un fort décrochage en été, le dernier trimestre devrait voir une stabilité du prix payé à la ferme par rapport à la fin Sur l ensemble de l année, la baisse du prix du lait (réel, tous compris) en Normandie devrait être proche de 8 %. 17

18 En 1 an, le nombre d élevages laitiers recule de 4 % en Normandie Le nombre d éleveurs laitiers, est sur une tendance continue à la baisse. Entre août 2015 et août 2016, le nombre d élevages détenant des vaches laitières a reculé de 360 unités en Normandie. C est une baisse de 4 % en un an. Ce chiffre est identique au pourcentage de baisse entre août 2014 et août 2015 et entre août 2013 et août On ne perçoit pas pour l instant d accélération des cessations d exploitation liée à lacrise laitière qui dure depuis 2 ans maintenant. Cette baisse de 4 % est peu différenciée selon les départements : un peu plus faibledans l Orne (-3 %) et plus élevée en Seine-Maritime (-6%). Pendant le même temps, le nombre total de vaches est resté stable. Source : Identification des animaux 18

19 PRODUITS ANIMAUX Porc: la tête hors de l eau Le prix du porc a connu un décrochage important d octobre 2015 à mai Puis avec l été, le prix au cadran breton a retrouvé des couleurs permettant aux élevages porcins de se reconstituer une trésorerie. La production européenne n a pourtant pas baissé, elle est estimée au même niveau qu en L Ouest de la France a même connu une hausse de sa production sur les premiers mois. Le marché du porc a été sauvé par la forte hausse des exportations sur le marché mondial : + 40 % sur les 6 premiers mois de Et vers la Chine en particulier qui absorbe la moitié des ventes européennes. Sur 8 mois 2016 / 8 mois 2015, le prix du porc a reculé de 1 %. Notreprévisionsurl ensemble2015:hausse de 1 % L aliment porc a reculé de 5 % sur les 7 premiers mois de Cette baisse devrait ralentir un peu pour approcher 4 % sur l ensemble de l année. 19

20 Bovins :Hausse de la production en Europe et en France Production : Les problématiques rencontrées au niveau du secteur laitier impactent très fortement le marché de la viande en Europe. Au niveau français le constat est le même, la restructuration des troupeaux entraine un surplus du nombre de réformes qui engorgent le marché et font baisser les cours. En Europe, la hausse importante des abattages devrait se poursuivre sur le deuxième semestre de La commission européenne prévoit donc une hausse de production de l ordre de 2,4 % sur l ensemble de l année 2016, suivie d une légère augmentation en En France, le rythme des réformes va également rester soutenu et risque même de s intensifier avec la mise en œuvre du plan européen de réduction de la production laitière. L Institut de l Elevage estime l impact du plan à VL réformées dans les six prochains mois. On note une bonne dynamique à l export au niveau européen. En France, les exportations vers l UE se maintiennent pour les animaux maigres. Consommation Au niveau Européen la consommation augmente depuis deux ans et devrait se poursuivre cette année avec une hausse de 2,1 %. Pourtant, en France, la consommation totale de viande bovine chute depuis le début de l année 2016 pour atteindre une baisse de 4,2 % entre juin 2016 et juin Sources: Agreste et France AgriMer 20

21 Le troupeau bovin reste stable en Normandie Les troupeaux laitiers et allaitants normands restent globalement stables (-329 têtes /2015). Au 31/08/2016 le nombre de détenteurs à diminué de 4% par rapport à 2015 ce qui est dans lamoyenne. Hausse des vaches à viande : Au 31/08/2016, les effectifs en vaches laitières stagnent à têtes tandis que le cheptel de vaches allaitantes et croisées augmente de 2 % (4 100 têtes) pour atteindre un effectif de têtes. Hausse des élèves en lait et en viande : Fin Aout, les effectifs de génisses laitières sont en hausse de 0,5 % (toutes les catégories d'âge confondues) par rapport à Le cumul des effectifs en génisses à viande et croisées augmente de 1,5 %. La baisse des effectifs de bovins mâles se poursuit : Au 31 Aout 2016, les effectifs de bovins mâles présents dans les élevages normands représentent un total de têtes, soit une baisse de têtes (-2,4 %) par rapport à Cette baisse s explique principalement par la réduction des effectifs en jeunes bovins (-5 % soit têtes). Les effectifs en bœufs diminuent également mais moins fortement : -0,3% (-220 têtes). Les effectifs de mâles laitiers de moins d un an poursuivent leur recul, alors que les petites femelles laitières sont plus nombreuses. On voit là un effet du développement des semences sexées dans le troupeau laitier. 21

22 Vaches de réforme : l offre fait pression sur les cours En France comme en Normandie, l offre en vaches de réforme est importante et devrait rester soutenue au deuxième semestre En lait, les reformes sont toujours plus nombreuses à cause de la crise laitière (+7%/ 2015 à l échelle nationale et +3 % en Normandie). En allaitant, les abattages ont repris en mai / juin mais la demande reste calme, sur fond d effectifs en hausse. En Normandie, les ventes de vaches de réforme ont augmenté de 4,3 % en viande sur les 8 premiers mois de En Normandie au 31/08/2016 les ventes cumulées de réformes et de mâles restent stables par rapport à Globalement les ventes de bœufs laitiers, croisés et allaitants stagnent. Néanmoins les bœufs croisés s en sortent mieux (+3%). Sources: Tendances, Idele, FAM, IPG et EDE 22

23 Vaches de réforme : L offre fait pression sur les cours Les prix de la vache O fonctionnent de manière saisonnière mais cette année la traditionnelle hausse de début d été n a pas eu lieu. En juillet les cours ont même chuté de 11% par rapport à 2015 au niveau national. Hypothèse 2015/2016: Prix-5.5 % sur l année. (Dernière cotation : août 2016) Sources: Tendances, Idele, FAM, IPG et EDE 23

24 JeunesBovins:Reculdesabattageetbaissedes cours Les abattage de JB sont en recul par rapport à 2015 mais les carcasses sont plus lourdes. Au 31 Aout 2016, les sorties de jeunes bovins régressent de 4,2 % sur les 8 premiers mois en Normandie. Cette baisse est plus marquée pour les JB lait (- 10%) que les JB viande. Même constat au niveau national (-5% en viande et - 18% en lait). Baisse des cours au niveau national: Au 01/06/2016 les cours des Jeunes bovins viande on baissé de 5 % par rapport à 2015 et de 11% pour les JB lait. Les prix sont impactés par plusieurs facteurs: - Des prix bas pour mes vaches de réformes destinées à la transformation qui obligent le marché du JB à s aligner; - Une demande faible : baisse de la consommation en Italie et en Grèce et concurrence de la Pologne qui est très compétitive. Les exportations sur l Allemagne, malgré une baisse des cours, permettent de compenser cette baisse. Hypothèse 2015/2016: Prix-3 % sur l année (Dernière cotation :août 2016) Sources:FAM,Tendances,IPGetEDE 24

25 Broutards : Des exportations en hausse de 2% sur les 5 premiers mois En Normandie, le cumul des mouvements de broutards viande et croisés sur 8 mois affiche une forte augmentation de 24,5 %. Cependant, à l échelon national, la disponibilité réduite au premier semestre a permis un maintien des prix comparables à ceux de 2015 : + 0,5 % en Charolais, +1 % en Limousin. Les exportations restent en hausse de 2 % malgré une forte chute des exportations vers la Turquie, liée aux cas de FCO. Le marché européen permet de compenser cette baisse notamment grâce à l Italie, très dynamique, qui importe 76 % des broutards français. Hypothèse 2015/2016: Prix stable sur l année (Dernière cotation : août 2016) Sources: Conjonctures, Tendances, FAM, Agreste, IPG et EDE 25

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27 CHARGES Carburant : une année à moins de 50 /Hl La baisse spectaculaire du prix du pétrole fin 2014 a pris toute sa dimension en 2015, et s est même accentuée. De ce fait, la fin de l année est passée nettement en-dessous des 50 /Hl pour le GNR, et malgré une remontée début 2016, ce niveau n a guère été dépassé cette année (sauf en juin). La moyenne 2016 du prix du GNR est donc inférieure à celle de 2015, d environ 12 % si l on extrapole la fin d année en tendance. Les prévisions à court terme sur le pétrole (Short Term Energy Outlook, US EIA) envisagent tendance stable / «+» au 2eme semestre (+4 $ sur un baril à 40 $ au 1 er semestre), les prévisions 2017 tablent sur une hausse plus nette (+10 $/ 2016). Hypothèse année 2016/2015, GNR /Hl =-12% (courbe : dernier point connu : août 2016) 27

28 ENGRAIS : l azote entraîne le prix à la baisse Le prix des engrais au producteur se mesure par campagne juillet-juin, les évolutions à venir au second semestre n interviennent donc pas dans le compte Le prix des engrais azotés finit enfin par répercuter la baisse de prix de l énergie, la baisse pour cette campagne par rapport à la précédente est de - 8%. Les prix des engrais de fond (phosphore et potasse) ont connu une hausse de 5 à 8 %. Cette hausse est très localisée dans le temps d après les IPAMPA, plus étalée d après les prix diffusés par Agreste, mais l amplitude sur la campagne est similaire. Au total, l engrais N est celui qui pèse le plus, et conduit à une baisse globale du poste en prix de l ordre de -3% par rapport à la campagne précédente. Hypothèses 2016 (prix juillet 2015 à juin 2016 / prix juillet 2014 à juin2015):-3% (Courbes : dernier point : juil. 2016) 28

29 Engrais azotés : les prix rejoignent le prix équivalent-gaz Les évolutions du prix des engrais azotés sont liées aux variations du cours du gaz, principalement du gaz russe pour l Europe. Cette relation a été modélisée ici en marron sur la période Toutefois des écarts importants à cette relation ont été observés à chaque flambée des cours des végétaux. Avec la baisse de prix végétaux en 2014, les engrais azotés avaient retrouvé une proximité avec leur relation de base au prix du gaz. Néanmoins depuis fin 2014, la relation a été remise en cause par le décrochement rapide du prix de l énergie (et du gaz), le prix des engrais n ayant pas réagi immédiatement. Un potentiel de baisse restait donc à combler. Le prix des engrais azotés a baissé depuis, et mi-2016 il a retrouvé une bonne proximité avec le modèle basé sur le gaz. 29

30 ALIMENTS : en 2016, à nouveau un recul modéré des prix Les prix des aliments ont connu leur point culminant historique début Depuis, le mouvement est globalement à la baisse, mais celle-ci est discontinue, interrompue par des plateaux de plusieurs mois. La fin 2015 et le 1 er semestre 2016 a été marquée à nouveau par un repli des aliments. L écart à 2015 en moyenne annuelle devrait rester limité à -4 à -5 % selon les espèces. Hypothèses 2016:-4%(global) (Courbes : dernier point : juil. 2016) 30

31 Tourteaux : la flambée de mai est retombée Le tourteau de soja est passé de 300 à 430 /T (prix de gros mensuel) en milieu d année 2016, du fait des inquiétudes sur la récolte argentine notamment, compromise par les inondations. Le bilan final de la moisson de soja dans ce pays est toutefois beaucoup moins catastrophique que prévu, et côté USA la récolte promet d être très abondante. Les prix, qui ont atteint leur pic fin mai, se sont déjà repliés à 340 /T fin septembre (soja, prix ports de l Ouest). (Courbes : dernier point sur la courbe : août 2016) 31

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33 REVENU 1 e TENDANCES Des marges d incertitudes différentes selon les postes Des évaluations robustes: Les postes porcins et engrais sont estimés avec une assez bonne fiabilité compte tenu des informations disponibles. Des postes plus difficiles à estimer: prix du lait, des bovins, Le prix moyen des aliments du bétail, du lait, des bovins, des grandes cultures et des produits pétroliers rentrent dans cette catégorie. C est également le cas pour le volume des cultures cette année (rendement) et la collecte laitière avec le plan de réduction en cours. Des postes incertains : C est le cas par exemple du volume d aliment du bétail. Despostesquinesontpasdutoutévalués: Enfin, certains postes ne sont pas du tout évalués : betteraves, lin, pommes de terre, fruits et légumes, volailles etc 33

34 La contribution du secteur des céréales à la baisse de la valeur ajoutée de l agriculture normande 2016 est la plus lourde : plus de 225 millions d euros de baisse tirée à plus de 80 % par celle des rendements après la bonne année La baisse des rendements des oléo-protéagineux n est pas compensée par la hausse des emblavements normands. Pour les betteraves et les pommes de terre, seuls les effets volumes ont été estimés : baisse des rendements en pommes de terre et betteraves et baisse des surfaces en pomme de terre. Le prix du lait a continué de baisser en Au total, la réduction de la recette laitière des exploitations normandes devrait avoisiner les 100 millions d euros sur l année. Conséquence de la conjoncture laitière, le marché de la viande bovine est chargé et affiche des baisses de prix qui se soldent finalement par une réduction de 35 millions d euros du chiffre d affaires bovin. L effet de la convergence des aides PAC pour 2016 est estimé à moins de 14 millions d euros. La baisse des coûts de l aliment du bétail, des engrais et des produits pétroliers vient atténuer l impact de la baisse des produits. Au final, le cumul des effets partiels pris en compte à ce stade est de 365 millions d euros en moins. C est 57 % du revenu de la ferme normande de

35 Cette évaluation partielle ne tient pas compte du lin, des effets prix en pommes de terre et betteraves, du secteur fruits et légumes, des volailles, des aides d urgence, des variations de volume des consommations intermédiaires, ni des amortissements. Les estimations de prix des produits pour l année 2016 sont aussi fragiles. Il faut donc prendre un certain recul avec les résultats présentés. A ce stade, les risques d erreur sont estimés à au moins 15 %. 35

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37 EFFETS SUR LES SYSTEMES 37

38 En première approche, les résultats moyens 2016 des exploitations laitières spécialisées et des exploitations céréalières (Céréales, Oléagineux et Protéagineux) seraient négatifs. Les exploitations spécialisées en viande bovine afficheraient un résultat en baisse. Seules les exploitations porcines reprendraient quelques couleurs après plus de deux ans de crise. Document du Pôle Régional Economie et Prospective 38

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40 Besoin... d une intervention, d une analyse prospective, d une étude d impact, d une expertise de politique agricole? Le Pôle Économie et Prospective des Chambres d agriculture de Normandie se tient à votre disposition pour vous répondre Tél Fax michel.lafont@normandie.chambagri.fr Calvados Alix DALSTEIN a.dalstein@calvados.chambagri.fr Tél Fax rue d Hermia HEROUVILLE SAINT CLAIR Cedex Eure Elodie TURPIN elodie.turpin@normandie.chambagri.fr Tél Fax rue de la Petite Cité - CS EVREUX Cedex Manche Philippe LEGRAIN plegrain@manche.chambagri.fr Tél Fax Maison de l Agriculture - Avenue de Paris SAINT-LO Cedex Orne Jean HIRSCHLER jean.hirschler@orne.chambagri.fr Tél Fax Bd du 1 er Chasseurs - CS ALENÇON Cedex Seine-Maritime Florian FOUGY florian.fougy@normandie.chambagri.fr Tél Fax Chemin de la Bretèque - CS BOIS-GUILLAUME Cedex Normandie Michel LAFONT michel.lafont@normandie.chambagri.fr Tél Fax rue des Roquemonts - CS CAEN Cedex 4 Retrouvez toutes les publications sur Internet pour la lettre de veille économie et prospective sur par thématique sur sur Travaux soutenus par nos partenaires

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