!!! !!!! !!! UE8 - Agent infectieux Jaffar-Bandjee. I. Introduction. II. Epidémiologie. Les principaux pathogènes. 1.Rotavirus. 2.

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "!!! !!!! !!! UE8 - Agent infectieux Jaffar-Bandjee. I. Introduction. II. Epidémiologie. Les principaux pathogènes. 1.Rotavirus. 2."

Transcription

1 Date : 20/05/15 Promo : P Ronéistes : UE8 - Agent infectieux Jaffar-Bandjee THIA SOUI TCHONG Mathis ARHEL Léna Gastro-entérites virales I. Introduction II. Epidémiologie III. Les principaux pathogènes 1.Rotavirus 2.Calicivirus 3.Astrovirus 4.Adénovirus 40/41 III.Diagnostic au laboratoire de virologie 1.Prélèvement Plage horaire : 16h-18h Enseignant : Jaffar-Bandjee 2.Diagnostic antigénique : recherche d antigènes viraux dans les selles 3.Microscopie électronique 4.Biologie moléculaire IV.Diagnostic différentiel VI. Perspectives 1.Traitements 2.Pathogènes connus, pathogènes potentiels au statut encore mal évalué 1

2 I. Introduction Lors de la pause la prof conseille de regarder les annales (à bon entendeur) La gastro-entérite virale est une infection très courante qui représente l'un des principaux motifs de consultations médicales, particulièrement en pédiatrie. Les agents responsables sont : Les bactéries (Salmonella, Shigella, E.Coli ), Les parasites (Giardia, Crypstoporidium, Amibes) Les virus, les plus fréquents (>80 %, ce sont les formes les plus bénignes). Même si généralement ces affections sont moins graves, c est à relativiser : elles peuvent être très dangereuses dans les pays du tiers monde. Les traitements ici seront surtout symptomatiques. On parlera dans ce cours de gastro-entérites virales. Définition : Une gastro-entérite est une infection inflammatoire caractérisée par des diarrhées (émission brutale et fréquente de selles liquides et abondantes) s accompagnant de : vomissements, douleurs abdominales, fièvre (signe rare de gravité, quand atteinte bactérienne). L'incubation courte et typique est de 3 jours, pendant laquelle il y a une multiplication virale dans les entérocytes matures de l intestin grêle, suivie de lyse et desquamation. On a donc comme conséquences : Une malabsorption, Une perturbation du transport de l eau et des électrolytes, Une composante sécrétoire possible (hypersécrétion dûe à une altération de l épithélium), Une déshydratation - qui est la complication majeure. Épidémiologie : Dans les pays développés : La morbidité et le coût sont considérables, mais la mortalité reste faible : (aux USA) 3 millions de cas / an consultations / an 1,4 milliard dollars / an <100 morts / an. Dans les pays en voie de développement : >1 milliard de cas / an, >1 million de décès chaque année. Plusieurs groupes de virus en cause avec principalement : Les rotavirus (plus de 50 %), Les calicivirus du genre Norovirus (10-15%); Les astrovirus (2-8%), 2

3 Les adénovirus (2-6 %), Plus rarement, les virus Aichi de la famille Picornaviridae (coquillage) et les torovirus de la famille des coronoviridae (diarrhée sanglante). Pour l instant, nous n avons dans les laboratoires aucun moyen diagnostic de dépister les astrovirus. Les entérovirus, fréquemment retrouvés dans le tube digestif et agents étiologiques des méningites, ne sont pas des agents habituels de GEV (gastro-entérite virales), à l exception des échovirus 22 qui sont à l origine de diarrhées. Les ré-infections (symptomatiques ou non) sont fréquentes car il y a énormément de virus. II. Épidémiologie : Voies de transmission : Oro-fécale surtout (il peut y avoir une réplication du virus au niveau du pharynx), Voie aérienne (éternuements, toux), Contact direct (mains sales, eaux), Indirects par aliments souillés, Contamination interhumaines, Aliments mal lavés, mal préparés (gastro entérites Collectives). La gastro-entérite concerne toutes les tranches d âges mais est plus sévères chez le jeune enfant <3ans. Il existe une sensibilité particulière au rotavirus, liée notamment à la présence de récepteurs intestinaux spécifiques de la protéine virale NSP4 dépendante de l âge (NSP = Non structurale protéine comme la polymérase qui va intervenir dans la réplication). Dans les PED, l'incidence est très élevée, avec pour causes : Non traitement des eaux et des eaux de boisson (captage, central de filtrage), Malnutrition, Co-infections bactériennes et parasitaires, Moyens de réhydratation insuffisants. 3

4 Cela entraîne une morbidité et mortalité très élevées, allant de à morts par an, pour le seul sous-continent Indien, en fonction des épidémies. De plus il existe 2 modes épidémiologiques : Mode endémique, avec prédominance hivernale dans les pays tempérés : rota-, calici-, astro- et adénovirus; contamination interhumaine par voie féco-orale essentiellement, Épidémies localisées (collectivités) : ayant une source commune de contamination (eau, coquillage ); une transmission secondaire permet l extension de l infection. La cartographie ci-dessous nous confirme que la gastro-entérite touche effectivement plus les PED comme l'afrique Noire et particulièrement l'inde du fait de sa densité de population. III.Les principaux pathogènes 1.Rotavirus Le genre Rotavirus (le plus important) fait partie de la familles des Reoviridae, caractérisée par une symétrie icosaédrique. Ils sont cultivables (culture délicate) et très résistants. Ce sont des virus non enveloppés (70nm) à génome ARN double brin comprenant 11 (elle dit 12 cette année) segments, ce qui permet des réassortiments entre souches différentes, y compris avec des souches animales. Cela explique la fréquence des infections à Rotavirus chez l enfant. A.Le Génome Le génome du Rotavirus comprend 12 Segments d ARN bicaténaires codant pour 6 protéines structurales (VP1 à 7) et s'organise en 3 couches : 4

5 Capside externe : composée de la protéine VP7 (Ag majeur de neutralisation), détermine le type G et VP4 (spicule d attachement, neutralisation et virulence) détermine le type P. Capside intermédiaire : VP6 (protéine majeure du virion) responsable de l Ag de groupe. Capside internet ou core : VP2 majoritaire et VP1, VP3 minoritaires, rôle dans la transcription et la réplication. Il y a donc 5 protéines non structurales (NSP1 à 5) qui sont des enzymes apparaissant dans le cycle de multiplication. NSP4 est important dans le mécanisme de diarrhée car elle a un rôle d entérotoxine. Ce qui explique que l enfant y soit plus sensible : il possède le récepteur au NSP4. Sur ce shéma, la représentation de ce qui a été dit ci-dessus. Lorsqu on lyse la protéine, on obtient un lysat, et on observe sur la chromatographie (a) la totalité des protéines. B. Classification des Rotavirus On peut les classer en différents groupes : la VP6 est un antigène de groupe (et sous-groupe) comprenant 7 groupes de A à G et seuls les groupes A++, B et C sont impliqués dans les infections humaines. Le Rotavirus aura donc une très grande variabilité génétique. La différenciation en stéréotypes implique : VP7 : type G ; 14 génotypes G ; ex : G1. G = Glycoprotéine VP4 : type P ; 13 génotypes P. P = Protéase-sensible. Exemple: souche groupe A, P[8] / G1 (de l extérieur à intérieur). 5

6 Les Rotavirus se nomment ainsi car au ME, on a l impression de voir des roues (=Rota). Un peu comme la grippe, on va dénommer chaque souche en fonction de son type G (VP 7) et P (VP4). Les différentes propositions vont vous donner les différentes dénominations des souches. Capside icosaèdrique en forme de roue «rota». B.Pouvoir pathogènes Le Rotavirus est un agent typique des gastro-entérites, c'est le pathogène le plus fréquent avec plus de 50 % des gastro-entérites pédiatriques. Nous retrouvons les 7 groupes A-G : Groupe A (sous-groupes 1-4) : pathogènes humains les plus fréquents, Groupe B : épidémies humaines rapportées en Chine, Groupe C : Cas occasionnels Autres groupes : pathogènes animaux. L incubation moyenne est de 3 jours. On observera par la suite des diarrhées, des vomissements et une fièvre peu élevée ainsi que des signes respiratoire fréquents (toux, rhinite). D où la transmission par aérosols. Guérison (forme bénigne) : 5 à 12 jours. C.Physiopathologie Facteur de virulence : Liés au virus : P4 impliqués dans l attachement et NSP4 à un rôle d entérotoxine like. Liés à l hôte : âge, immunodépression (ce qui va permettre une persistance virale : on va avoir des diahrrées chroniques). Tropisme et histo-pathologie : Multiplication dans les entérocytes matures suivie de lyse et desquamation de l épithélium. Entraînant une atrophie des villosités (avec des villosités moins profondes). Entraînant diminution de l absorption (qualité et surface) Qui s accompagne d une hypertrophie des cellules sécrétoires des cryptes. On aura donc une hypersécrétion inflammatoire et une diminution de l absorption. 6

7 Mécanisme complexe et multifactoriel de la diarrhée : Malabsorption liée à la destruction des entérocytes : absence de digestion des nutriments et leur fermentation entraîne une augmentation de la pression osmotique : d'où perturbation des transports de l eau et des électrolytes. Phénomène de déshydratation ++ Phénomène sécrétoire lié à l entérotoxine NSP4 : active la fuite hydrique par sécrétion d ions Cl -. Induction des sécrétions par le système nerveux entérique. E.Clinique Incidence maximale entre 6 et 24 mois : une étude a montré que plus de 80 % des enfants ont des Ac à 3 ans (donc pratiquement tous les enfants ont attrapés le Rotavirus), notamment pendant les épidémies hivernales (zones tempérées). Les ré-infections sont fréquentes tout au long de la vie ( les personnes infectées participent à la dissémination du virus). Des infections répétées protègent contre la gastro-entérite à Rotavirus : Immunité = amoindrissement de la symptomatologie causée par l infection (on peut avoir une immunité à la suite de la première infection et les Ac peuvent protéger des infections ultérieures avec des formes moins graves si le virus n a pas trop changé). Les enfants sont immunisés par 1-3 infections au cours des 2 premières années de la vie. 2 infections (même sous clinique) et par n importe quel sérotype confèrent près de 100 % de protections contre une GE causée par un RV de type A. Formes cliniques particulières : Asymptomatique (possible lors de la primo-infection, commune après 3 infections). Déshydratations majeures. Diarrhée chronique des enfants et des ID. Entérocolite nécrosante du nouveau-né (<6 mois ) : destruction de la muqueuse du TD nécessitant une intervention chirurgicale (résection importante du tube digestif), peut être mortel. Formes symptomatique non exceptionnelles chez les personnes âgées. Formes extra-digestives : controversés (hépatites, méningites ). 2.Le Calicivirus Il appartient à la famille des Calicilciviridae et comprend 2 genres : Norovirus et Sapovirus. Ce sont de petits virus non enveloppés (30 nm) à génome ARN simple brin et à symétrie icosaédrique. Genre Norovirus (virus Norwalk ) : 2 génogroupes, Genre Sapovirus (Genre sapporo) : 2 génogroupes. Ils possèdent une très grande diversité génétique et sont très résistants (>10mg/L de chlore). Cependant ils sont non cultivables. Points particuliers : Incubation 2-3 jours, Touchent toutes les tranches d âges (sapporo : surtout <4 ans), Vomissement fréquents et parfois cliniquement prédominants, Nombreuses épidémies en collectivités +++, >50 % des enfants ont des Ac à 3 ans. 7

8 En vert: pathognomique des norovirus. Aspect en calice de fleur (d où calivirus). 3.Astrovirus Il appartient à la famille des Astroviridae, petit virus non enveloppé (30nm) à génome ARN simple brin avec une symétrie icosaédrique. Il est très résistant et sa culture est possible mais délicate. Points particuliers : Incubation 2-3 jours, Prédominance chez les enfants, vieillards, immunodéprimés, Symptomatologie volontiers modérée (Hospitalisation rare), Nombreuses épidémies en collectivités, >50 % des enfants ont des Ac (3ans). Aspect en étoile = astrovirus. 4.Adénovirus 40/41 Il fait partie de la famille des Adenoviridae, c'est un virus non enveloppé (100 nm) à génome ADN double brin avec unesymétrie icosaédrique. Seul virus à ADN Il comprend 2 sérotypes reconnus comme agents étiologiques des GEV : 40 et 41 (sous-groupe F) et sa culture possible mais délicate. Points : Incubation 7-8 jours (incubation plus longue que les autres), Symptomatologie modérée avec prédominance de la diarrhée, Saisonnalité peu marquée, Transmission inter-humaine, Excrétion prolongée fréquente, 50% des enfants ont des AC à 3 ans. 8

9 IV.Diagnostic au laboratoire de virologie 1.Prélèvement Il faut collecter les selles dans les 48h suivant les premiers signes cliniques : Échantillon de selles sans additif particulier, Conserver à 4 C, Eviter les écouvillons rectaux car les prélèvements sont médiocres. Il n y a pas de diagnostic sérologique par recherche d Ac dans le sang donc pas de prélèvement sanguin. On aura toujours un contacts avec ces virus, les enfants ont presque tous des Ac. Donc pas non plus de culture virale en routine et pas de milieu de transport. 2.Diagnostic antigénique : recherche d antigènes viraux dans les selles Ce sont les tests de première intention. Ils doivent être rapides et simples pour permettre de répondre à la demande des services d urgence en période épidémique. Il s agit en général de tests d agglutination de particules de latex sensibilisées par un Ac spécifique, ou d'un test d'elisa. Les rotavirus et les adénovirus, norovirus (test rapides unitaires bien adapté à la routine), Les astrovirus (tests ELISA non unitaires). 3.Microscopie électronique Nécessite un matériel spécifique et un opérateur entrainé, mais cet examen garde une excellente valeur d orientation. Il faut avoir beaucoup de virus pour diagnostiquer au ME. Il permet de voir de nouveaux virus si tous les tests sont négatifs pour les selles des patients. Pas utilisé en routine. Permet de mettre en évidence de nouveaux virus et de les analyser. 4.Biologie moléculaire Il existe des tests diagnostiques pour l ensemble des pathogènes cités. Le test le plus fréquemment utilisé en routine est le RT-PCR pour la détection des calicivirus. Ceux qui prédominent en routine sont cependant les tests rapides. Développement actuel des tests moléculaires multiples pour l ensemble des pathogènes les plus fréquents. V. Diagnostic différentiel Gastroentérite bactérienne : <10 % des GE hivernales, mais prédominante en été. Souvent plus graves : présence de PNN et de sang dans les selles. Recherche de sang et polynucléaires dans les selles à l examen direct. Coproculture. Agent étiologique : Salmonella, Camylobacter, plus rarement Shigella et Yersinia. On peut être amené à donner des ATB. 9

10 Gastroentérites secondaires à une antibiothérapie : (5% des GE hivernales ) Recherche de la toxine de Clostridium Difficile (diarrhées post antibiothérapie) Anecdote: le Clostridium Difficile est une molécule aérobie tellement difficile à faire pousser en culture que son nom vient de là. Gastroentérite au cours des retours des voyages : Parasites (Giardia, Cryptosporidium), bactéries déjà citées et E.Coli entérotoxinogènes (Turista). On ne recherche pas ces bactéries. Toxi-infection alimentaires : Calicivirus et astrovirus. Salmonella, camylobacter jejuni, Shigella (dans les oeufs, la mayonnaise ). Bactéries toxinogènes : S. Auréus, Clostridium perfrengens. Gastroentérites toxiques (médicaments, toxiques divers) : diagnostic d exclusion. VI.Perspectives 1.Traitements Ils sont essentiellement symptomatiques. Un enfant meurt toutes les 30 sec dans le monde d une gastro-entérite à Rotavirus. Il y a donc un enjeu vaccinal majeur, équivalent au paludisme, à l hépatite B ou au SIDA. A ce jour, les tentatives de vaccination pour le Rotavirus sont des échecs. Exemple du vaccin RotaShield : 4 souches simiennes (simienne = vient du singe) (naturellement atténués chez l homme) contenant les protéines G1-G4, Recommandé aux USA en 1998 en été, Apres un an : augmentation des invaginations intestinales (manchons de l'intestin qui se nécrosent, traitement chirurgical en urgence) chez les nourrissons après la première dose. Plus de 100 cas identifiés. Le vaccin est retiré du marché en novembre De nombreux autres protocoles vaccinaux sont en cours d évaluation, par exemple : Rotateq (Phase 3) : 5 souches bovines, Rotarix : 1 souche humaine. Ces 2 vaccins sont donnés par voie orale semblent être prometteurs, avec une diminution de l hospitalisation et une prévention des formes sévères. Autres : pseudo-particules, souches humaines naturellement atténuées, vaccins ADN etc.. 10

11 2.Pathogènes connus, pathogènes potentiels au statut encore mal évalué Rotavirus : >50 % Calicivirus : % Astrovirus : 5-10 % Adénovirus : 5 % Néanmoins, 30-40% des GEV sont sans étiologie retrouvée, les REOVIRUS, CORONONAVIRUS etc peuvent être à l origine de ces 40% manquants mais on se pose des questions sur leur implication et leur importance épidémiologiques. On se demande également si ce sont de vrais pathogènes ou des commensaux. 11

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES Dr Virginie NAEL Service de Santé au travail du personnel hospitalier CHU Nantes 44èmes journées FMC ANMTEPH / SOHF - Lausanne - Septembre

Plus en détail

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013 Hépatite B Le virus Structure et caractéristiques o o o Famille des Hepadnaviridae Genre orthohepadnavirus Enveloppé, capside icosaédrique, 42 nm 1 Le virus Structure et caractéristiques En microscopie

Plus en détail

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic des Hépatites virales B et C P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic VHC Dépistage: pourquoi? Maladie fréquente (Ac anti VHC chez 0,84% de la population soit 367 055

Plus en détail

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015 L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015 Objectifs de la présentation Décrire l évolution clinique et la prise en charge d

Plus en détail

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses M-H H BESSIERES,, S. CASSAING, A. BERRY, R. FABRE, J-F.. MAGNAVAL Service de Parasitologie-Mycologie Diagnostic biologique d une d parasitose

Plus en détail

Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014

Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014 Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014 Nadège Caillere, Cire Océan Indien Dr Joao Simoes, Cellule de veille, d alerte et de gestion

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut Les micro-organismes de l eau impliqués dans les infections nosocomiales Depuis 2001 chez Pall, en charge de l information scientifique et réglementaire dans les domaines d applications couverts par la

Plus en détail

Hépatite = inflammation du foie. Pr Bronowicki CHU Nancy - 17.11.2011 Conférence mensuelle - section de Forbach

Hépatite = inflammation du foie. Pr Bronowicki CHU Nancy - 17.11.2011 Conférence mensuelle - section de Forbach Hépatite = inflammation du foie Pr Bronowicki CHU Nancy - 17.11.2011 Conférence mensuelle - section de Forbach 1 Hépatites virales chroniques 2 Histoire naturelle Hépatite aiguë Guérison Hépatite chronique

Plus en détail

Tuberculose bovine. Situation actuelle

Tuberculose bovine. Situation actuelle Tuberculose bovine Situation actuelle 21 mai 2013 Dr G. Peduto Vétérinaire cantonal Service de la consommation et des affaires vétérinaires 1 Tuberculose bovine La Suisse est indemne depuis 1959 Dernier

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

Conduite à tenir devant des troubles digestifs au retour du voyage. Laurent Beaugerie Hôpital Saint-Antoine, Paris

Conduite à tenir devant des troubles digestifs au retour du voyage. Laurent Beaugerie Hôpital Saint-Antoine, Paris Conduite à tenir devant des troubles digestifs au retour du voyage Laurent Beaugerie Hôpital Saint-Antoine, Paris Troubles digestifs au retour de voyage Diarrhée (> 2 selles/j de consistance anormale)

Plus en détail

Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis.

Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis. Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis. Tarek Ben Othman Congrès de la STPI, 24 avril 2009 Plan Introduction

Plus en détail

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME Département des situations d urgence sanitaire Personne chargée du dossier : Evelyne FALIP/Nicole BOHIC Tél : 01 40 56 59 65/02 32 18 31 66 evelyne.falip@sante.gouv.fr MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

Plan d action mondial de l OMS pour le confinement des poliovirus sauvages en laboratoire

Plan d action mondial de l OMS pour le confinement des poliovirus sauvages en laboratoire ORIGINAL : ANGLAIS DISTR. : GÉNÉRALE Plan d action mondial de l OMS pour le confinement des poliovirus sauvages en laboratoire DÉPARTEMENT VACCINS ET PRODUITS BIOLOGIQUES Organisation mondiale de la Santé

Plus en détail

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Pathologie VIH Service maladies infectieuses Archet 1 Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Les traitements antirétroviraux Sont classés en 5 familles selon leur mode

Plus en détail

Hépatite C une maladie silencieuse..

Hépatite C une maladie silencieuse.. Hépatite C une maladie silencieuse.. F. Bally Centre de Maladies Infectieuses et Epidémiologie Institut Central des Hôpitaux Valaisans Histoire Années 70 Hépatite non-a-non-b = hépatite post-transfusionelle

Plus en détail

Détection et prise en charge de la résistance aux antirétroviraux

Détection et prise en charge de la résistance aux antirétroviraux Détection et prise en charge de la résistance aux antirétroviraux Jean Ruelle, PhD AIDS Reference Laboratory, UCLouvain, Bruxelles Corata 2011, Namur, 10 juin 2011 Laboratoires de référence SIDA (Belgique)

Plus en détail

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002.

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002. Le diagnostic de la tuberculose bovine La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002. 1. Tuberculination Dans la première phase d une infection de tuberculose bovine (Mycobacterium

Plus en détail

Mme BORGHI Monique Infirmière ETP Mme ALEXIS Françoise Hopital Archet I Infectiologie/Virologie Clinique

Mme BORGHI Monique Infirmière ETP Mme ALEXIS Françoise Hopital Archet I Infectiologie/Virologie Clinique Mme BORGHI Monique Infirmière ETP Mme ALEXIS Françoise Hopital Archet I Infectiologie/Virologie Clinique Une hépatite est une inflammation du foie causée soit par des substances toxiques (médicaments,

Plus en détail

Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées en réanimation en France?

Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées en réanimation en France? 53 e congrès national d anesthésie et de réanimation. Infirmiers. Infirmier(e)s de réanimation 2011 Sfar. Tous droits réservés. Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées

Plus en détail

Hépatites virales. Anomalies biologiques chez un sujet asymptomatique (83) A. Gerolami Janvier 2006

Hépatites virales. Anomalies biologiques chez un sujet asymptomatique (83) A. Gerolami Janvier 2006 Hépatites virales. Anomalies biologiques chez un sujet asymptomatique (83) A. Gerolami Janvier 2006 1. Hépatites virales : étude clinique 1.1. Hépatite aiguë 1.1.1. Forme typique C est la forme clinique

Plus en détail

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON 20-14 Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON Chaque personnel navigant est responsable de la mise à jour des ses vaccins. 1 - VACCINATION OBLIGATOIRE La vaccination contre la fièvre jaune (vaccination anti-amarile)

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail

Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie

Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie Le phénotype immunitaire d un individu caractérise sa capacité à répondre, grâce aux effecteurs de l immunité adaptative, aux différents agents

Plus en détail

POURQUOI L HYGIENE HYGIENE = PROPRETE HYGIENE = PREVENTION DES INFECTIONS COMMUNAUTAIRES ET DES INFECTIONS ASSOCIEES AUX SOINS

POURQUOI L HYGIENE HYGIENE = PROPRETE HYGIENE = PREVENTION DES INFECTIONS COMMUNAUTAIRES ET DES INFECTIONS ASSOCIEES AUX SOINS Prise en charge d un «résident septique» en Etablissements Médico Sociaux PRÉVENTION DES RISQUES INFECTIEUX EN ETABLISSEMENTS MÉDICO SOCIAUX INFECTIONS NOSOCOMIALES ET COMMUNAUTAIRES ASSOCIÉES AUX SOINS

Plus en détail

Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques

Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques Dr Olfa BAHRI Laboratoire de Virologie Clinique Institut Pasteur de Tunis INTRODUCTION Plus de 300. 10 6 porteurs chroniques de VHB dans le monde Hépatite chronique

Plus en détail

Gestion des épidémies en FAM et MAS. 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015

Gestion des épidémies en FAM et MAS. 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015 Gestion des épidémies en FAM et MAS 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015 Rappels En EMS, le risque infectieux est présent, avec cumul des différents aspects de ce risque: Infections communautaires:

Plus en détail

LES TOXI - INFECTIONS ALIMENTAIRES

LES TOXI - INFECTIONS ALIMENTAIRES LES TOXI - INFECTIONS ALIMENTAIRES INFORMATIONS Pré-requis : Durée de l'item : Auteur(s) : Pr. N. MARTY (mail : ) Objectifs : I Introduction Les intoxications alimentaires sont fréquentes y compris dans

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

Référentiel Officine

Référentiel Officine Référentiel Officine Inscrire la formation dans la réalité et les besoins de la pharmacie d officine de demain - Ce référentiel décrit dans le cadre des missions et des activités du pharmacien d officine

Plus en détail

Infestation par Dipylidium caninum,

Infestation par Dipylidium caninum, Fiche technique n 24 Infestation par Dipylidium caninum, le téniasis félin à Dipylidium Parmi tous les vers qui peuvent infester le chat, Dipylidium caninum est un parasite fréquemment rencontré dans le

Plus en détail

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes G Borgherini 1, A Gouix 1, F Paganin 1, A Jossaume 1, L Cotte 2, C Arvin-Berod 1, A Michault

Plus en détail

Stratégie de dépistage des Hépatites virales B et C Apport des tests rapides. Dr. LAGATHU Gisèle Laboratoire de Virologie CHU Pontchaillou

Stratégie de dépistage des Hépatites virales B et C Apport des tests rapides. Dr. LAGATHU Gisèle Laboratoire de Virologie CHU Pontchaillou Stratégie de dépistage des Hépatites virales B et C Apport des tests rapides Dr. LAGATHU Gisèle Laboratoire de Virologie CHU Pontchaillou Journée du 13 décembre 2012 Virus de l Hépatite B Historique Blumberg

Plus en détail

Orientation diagnostique devant une éosinophilie 1

Orientation diagnostique devant une éosinophilie 1 Orientation diagnostique devant une éosinophilie 1 Introduction L hyperéosinophilie est définie par la présence de polynucléaires éosinophiles circulants à plus de 0,5 G/l (500/µl) (quel que soit leur

Plus en détail

évaluation des risques professionnels

évaluation des risques professionnels évaluation des professionnels Inventaire des Etablissement : Faculté de Médecine Unité de travail : Laboratoire de Biochimie Médicale Année : 2013 Locaux Bureaux Salle de Microscopie Culture cellulaire

Plus en détail

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient!

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient! Le dépistage du cancer de la prostate une décision qui VOUS appartient! Il existe un test de dépistage du cancer de la prostate depuis plusieurs années. Ce test, appelé dosage de l antigène prostatique

Plus en détail

Définition de l Infectiologie

Définition de l Infectiologie Définition de l Infectiologie Discipline médicale clinique Spécialisée. Prise en charge des Maladies Infectieuses et Tropicales. Actuelles, émergentes ou ré-émergentes. Référents dans le cadre d un maillage

Plus en détail

Spécialisation 3A AgroSup Dijon IAA Microbiologie Industrielle et Biotechnologie (MIB)

Spécialisation 3A AgroSup Dijon IAA Microbiologie Industrielle et Biotechnologie (MIB) Spécialisation 3A AgroSup Dijon IAA Microbiologie Industrielle et Biotechnologie (MIB) Responsable : Jean-François Cavin (Pr. Microbiologie Biotechnologie) Tel 03 80 77 40 72, Fax 03 80 77 23 84 jf.cavin@agrosupdijon.fr

Plus en détail

Diagnostic et suivi virologique des hépatites virales B et C. Marie-Laure Chaix Virologie Necker

Diagnostic et suivi virologique des hépatites virales B et C. Marie-Laure Chaix Virologie Necker Diagnostic et suivi virologique des hépatites virales B et C Marie-Laure Chaix Virologie Necker OUTILS DIAGNOSTIQUES VHC Transaminases Recherche des Anticorps! Tests indirects - Anticorps! ELISA! RIBA

Plus en détail

Transfusions sanguines, greffes et transplantations

Transfusions sanguines, greffes et transplantations Transfusions sanguines, greffes et transplantations Chiffres clés en 2008 La greffe d organes est pratiquée depuis plus de 50 ans. 4 620 malades ont été greffés. 1 563 personnes ont été prélevées. 222

Plus en détail

Actualités sur le Virus de l'hépatite C

Actualités sur le Virus de l'hépatite C CBP CHRU Lille Actualités sur le Virus de l'hépatite C 2.0 ANNE GOFFARD UNIVERSITÉ LILLE 2 DROIT ET SANTÉ FACULTÉ DES SCIENCES PHARMACEUTIQUES ET BIOLOGIQUES DE LILLE 2012 Table des matières I - Épidémiologie

Plus en détail

Conférence technique internationale de la FAO

Conférence technique internationale de la FAO Décembre 2009 ABDC-10/7.2 F Conférence technique internationale de la FAO Biotechnologies agricoles dans les pays en développement: choix et perspectives pour les cultures, les forêts, l élevage, les pêches

Plus en détail

Item 127 : Transplantation d'organes

Item 127 : Transplantation d'organes Item 127 : Transplantation d'organes Date de création du document 2008-2009 Table des matières * Introduction... 1 1 Allogreffe de moelle ou de cellules souches...1 2 Transplantation d'organes... 2 3 Diagnostic...3

Plus en détail

Parasites externes du chat et du chien

Parasites externes du chat et du chien Parasites externes du chat et du chien Identification, prévention et traitement Les tiques Les tiques transmettent des maladies parfois mortelles. La prévention est la meilleure arme. 1 - Où les trouve-t-on?

Plus en détail

Les hépatites virales chroniques B et C

Les hépatites virales chroniques B et C Les hépatites virales chroniques B et C www.aqodad.ma Service d hépato-gastroentérologie CHU HASSAN II; Fès 6èmes journées médicales d Al Hoceima; Le 28 09 2013 1 Introduction Problème majeur de santé

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Les Infections Associées aux Soins

Les Infections Associées aux Soins Les Infections Associées aux Soins Dr Catherine Sartor EOH Conception Assistance Publique Hôpitaux de Marseille Ecole IFSI, Marseille, 12 septembre 2014 Définitions 2007 Infection Nosocomiale (IN) 1999

Plus en détail

Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions.

Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions. Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions. Exemple d une étude prospective sur la place d un test de détection rapide du SGB. HONORAT Raphaële 1, ASSOULINE Corinne 1,

Plus en détail

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici Un résumé des recommandations éditées par l AFEF le 1 er juin 2015 Les recommandations de l AFEF vont plus loin que celles de l EASL. Le Pr Victor De Lédinghen, du CHU de Bordeaux, et secrétaire général

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

Vaccination et tuberculose en Gériatrie. Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban

Vaccination et tuberculose en Gériatrie. Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban Vaccination et tuberculose en Gériatrie Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban VACCINATIONS 2 Personnes âgées et vaccinations Avec

Plus en détail

Epidémiologie appliquée aux sciences vétérinaires DES DAOA DES - DEA

Epidémiologie appliquée aux sciences vétérinaires DES DAOA DES - DEA Epidémiologie appliquée aux sciences vétérinaires DES DAOA DES - DEA Claude SAEGERMAN Département des maladies infectieuses et parasitaires, Service d épidémiologie et analyse de risques appliquées aux

Plus en détail

1.1.2 : Indiquer la voie de pénétration du microorganisme

1.1.2 : Indiquer la voie de pénétration du microorganisme Situation n 2 : EN QUOI L EPIDEMIE DE CHIKUNGUNYA APPORTE T- ELLE DES CHANGEMENTS DANS NOTRE VIE QUOTIDIENNE? Séance n 1 : Le chikungunya Objectif : Prévenir le risque infectieux Tout d un coup, Adeline

Plus en détail

Christian TREPO, MD, PhD

Christian TREPO, MD, PhD PEG INTERFERON MONOTHERAPI E Christian TREPO, MD, PhD Unmet medical needs in chronic HBV infection Inhibition of viral replication Normalisation of ALT Improvement in liver necroinflammation Improvement

Plus en détail

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Pré-Requis : Corpus Médical Faculté de Médecine de Grenoble Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Sécrétion acide et peptique de l estomac Motricité œsophagienne et gastrique

Plus en détail

LES HEPATITES VIRALES

LES HEPATITES VIRALES LES HEPATITES VIRALES Infect virales atteignant préférentiellement le foie avec lés inflammatoires, altérat hépatocytaire (cytolsye hépatique) et élévat des transaminases. Etiolo gie Transm ission Contam

Plus en détail

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation Livret des nouveaux anticoagulants oraux Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation DONNÉES DU PATIENT Nom Adresse Tél MÉDECIN TRAITANT Nom Adresse Tél SPÉCIALISTE Nom Hôpital Tél MÉDICAMENT

Plus en détail

Critères pour les méthodes de quantification des résidus potentiellement allergéniques de protéines de collage dans le vin (OIV-Oeno 427-2010)

Critères pour les méthodes de quantification des résidus potentiellement allergéniques de protéines de collage dans le vin (OIV-Oeno 427-2010) Méthode OIV- -MA-AS315-23 Type de méthode : critères Critères pour les méthodes de quantification des résidus potentiellement allergéniques de protéines de collage (OIV-Oeno 427-2010) 1 Définitions des

Plus en détail

TD de Biochimie 4 : Coloration.

TD de Biochimie 4 : Coloration. TD de Biochimie 4 : Coloration. Synthèse de l expérience 2 Les questions posées durant l expérience 2 Exposé sur les méthodes de coloration des molécules : Générique Spécifique Autres Questions Pourquoi

Plus en détail

LA PERITONITE INFECTIEUSE FELINE

LA PERITONITE INFECTIEUSE FELINE Marie-Hélène BONNET 8, Avenue de l Amiral Narbonne 111120 Bize Minervois Tél. 04.68.40.61.50 Email : manoirperceval@wanadoo.fr LA PERITONITE INFECTIEUSE FELINE A lire très attentivement, et à faire lire

Plus en détail

L investigation chez la personne infectée par le VIH

L investigation chez la personne infectée par le VIH P O U R Q U O I P A R L E R D U V I H E N 2 0 0 4? 2 L investigation chez la personne infectée par le VIH quand et comment utiliser les différents tests de laboratoire? par Harold Dion Paul, un homme de

Plus en détail

Vaccinations pour les professionnels : actualités

Vaccinations pour les professionnels : actualités Vaccinations pour les professionnels : actualités Dominique Abiteboul Service de Santé au Travail Hôpital Bichat - Claude Bernard Paris GERES Les vaccins A (H1N1)v 4QUESTIONS +++++ Pas assez de recul???

Plus en détail

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NACO) dans la maladie thrombo embolique veineuse INTRODUCTION Thrombose veineuse

Plus en détail

Comité d organisation

Comité d organisation Workshop Comité d organisation Khadija Akarid Abdelkrim Benbouzid Abdellah Badou Nadia Bouhaddioui Zakaria Chraïbi Hassan Fellah Jamal Hafid Fouad Seghrouchni Faculté polydisciplinaire de Safi Laboratoire

Plus en détail

Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin

Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin Objectifs thérapeutiques Inhibition de la réplication virale Négativation

Plus en détail

ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL. Dr David Bruley Service de Maladies Infectieuses CHU Grenoble

ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL. Dr David Bruley Service de Maladies Infectieuses CHU Grenoble ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL Dr David Bruley Service de Maladies Infectieuses CHU Grenoble Définition d un AES Sang ou liquide biologique potentiellement contaminant Sécrétions vaginales / sperme

Plus en détail

Chapitre VI : Gestion des risques épidémiques

Chapitre VI : Gestion des risques épidémiques Chapitre VI : Fiche n VI.1 : Gale Fiche n VI.2 : Tubeculose pulmonaire (accessible dans la prochaine version) Fiche n VI.3 : Gastro-entérite Fiche n VI.4 : Infection respiratoire aigüe basse Sommaire Sommaire

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

Le titrage de l AgHBs: un témoin du statut du patient et de la réponse au traitement. Denis Ouzan Institut Arnault Tzanck, Saint-Laurent-du-Var

Le titrage de l AgHBs: un témoin du statut du patient et de la réponse au traitement. Denis Ouzan Institut Arnault Tzanck, Saint-Laurent-du-Var Le titrage de l AgHBs: un témoin du statut du patient et de la réponse au traitement Denis Ouzan Institut Arnault Tzanck, Saint-Laurent-du-Var Objectifs pédagogiques Connaitre les problèmes pratiques posés

Plus en détail

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation.

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation. LASER DOPPLER INTRODUCTION La technique qui utilise l effet Doppler à partir d un faisceau laser est l une des seules qui permette d enregistrer en continu le reflet de la perfusion superficielle de tissus

Plus en détail

Le VIH et votre foie

Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Que dois-je savoir au sujet de mon foie? Votre foie joue un rôle incroyablement important. Il filtre votre sang en éliminant les substances nocives (toxiques)

Plus en détail

Tests de détection de l interféron γ et dépistage des infections tuberculeuses chez les personnels de santé

Tests de détection de l interféron γ et dépistage des infections tuberculeuses chez les personnels de santé Tests de détection de l interféron γ et dépistage des infections tuberculeuses chez les personnels de santé Réunion GERES du 6 juillet 2007 : D Abiteboul,, E Bouvet, A Buonaccorsi,, G Carcelain,, M Domart-Rançon,

Plus en détail

Résistance du virus de l hépatite C aux nouveaux traitements anti-viraux

Résistance du virus de l hépatite C aux nouveaux traitements anti-viraux 14 ème forum SOS Hépatites, Lyon Résistance du virus de l hépatite C aux nouveaux traitements anti-viraux Dr. Sylvie LARRAT Laboratoire de Virologie CHU Grenoble Hépatite C chronique 180 millions de porteurs

Plus en détail

Plateforme Transgenèse/Zootechnie/Exploration Fonctionnelle IBiSA. «Anexplo» Service Transgenèse. Catalogue des prestations

Plateforme Transgenèse/Zootechnie/Exploration Fonctionnelle IBiSA. «Anexplo» Service Transgenèse. Catalogue des prestations Plateforme Transgenèse/Zootechnie/Exploration Fonctionnelle IBiSA «Anexplo» Service Transgenèse Catalogue des prestations 04/01/12 - Page 1 sur 8 Présentation du service de Transgenèse Le service de Transgenèse

Plus en détail

Biologie Appliquée. Dosages Immunologiques TD9 Mai 2015. Stéphanie Sigaut INSERM U1141 stephanie.sigaut@inserm.fr

Biologie Appliquée. Dosages Immunologiques TD9 Mai 2015. Stéphanie Sigaut INSERM U1141 stephanie.sigaut@inserm.fr Biologie Appliquée Dosages Immunologiques TD9 Mai 2015 Stéphanie Sigaut INSERM U1141 stephanie.sigaut@inserm.fr 1 ELISA 2 3 4 [Ac] 5 6 7 8 9 Correction : Faire la moyenne D0-1 et D0-2 pour toute les valeurs

Plus en détail

Pandémie : pas de fermetures de classes Évaluation de la situation au 13 novembre 2009

Pandémie : pas de fermetures de classes Évaluation de la situation au 13 novembre 2009 Erziehungsdirektion des Kantons Bern Direction de l'instruction publique du canton de Berne Amt für Kindergarten, Volksschule und Beratung Office de l'enseignement préscolaire et obligatoire, du conseil

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

Hépatite C, les nouveaux traitements

Hépatite C, les nouveaux traitements Hépatite C, les nouveaux traitements Dr Ghassan Riachi CHU de Rouen QDN 2014 Revue de presse p L hépatite C est une maladie curable Peginterferon + DAAs 2011 Standard Interferon 1991 + Ribavirin 1998 2001

Plus en détail

MALADIES INFLAMMATOIRES DE L INTESTIN :

MALADIES INFLAMMATOIRES DE L INTESTIN : DOSSIER 13 MALADIES INFLAMMATOIRES DE L INTESTIN : ENTRE SOUFFRANCE ET TABOU Souvent dissimulées par les malades, parfois encore ignorées par la médecine de ville, les maladies inflammatoires chroniques

Plus en détail

Les Maladies Tropicales, la Société de Pathologie Exotique. et l Institut Pasteur

Les Maladies Tropicales, la Société de Pathologie Exotique. et l Institut Pasteur Les Maladies Tropicales, la Société de Pathologie Exotique et l Institut Pasteur Un partenariat qui a bien plus de 100 ans Beaucoup des grands noms de la recherche française sur les maladies tropicales

Plus en détail

Symposium des Société Française d Angéiologie (SFA) et Société Francophone de Médecine Sexuelle (SFMS), Paris, Journées internationales Francophones

Symposium des Société Française d Angéiologie (SFA) et Société Francophone de Médecine Sexuelle (SFMS), Paris, Journées internationales Francophones Symposium des Société Française d Angéiologie (SFA) et Société Francophone de Médecine Sexuelle (SFMS), Paris, Journées internationales Francophones d Angéiologie 8 Janvier 2010 Historique 1550 Falloppio

Plus en détail

TEST ELISA (ENZYME-LINKED IMMUNOSORBENT ASSEY)

TEST ELISA (ENZYME-LINKED IMMUNOSORBENT ASSEY) TEST ELISA (ENZYME-LINKED IMMUNOSORBENT ASSEY) Lise Vézina, technicienne de laboratoire Michel Lacroix, agronome-phytopathologiste Direction de l innovation scientifique et technologique Au Laboratoire

Plus en détail

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale ARN du virus de l hépatite C : ARN-VHC ARN-VHC 03VHC1 Novembre 2003 Edité : mars 2006 Annales ARN-VHC 03VHC1 1 / 8 ARN-VHC 03VHC1

Plus en détail

Co-infection HVB HVC CO-infection VIH HVB et HVC

Co-infection HVB HVC CO-infection VIH HVB et HVC Co-infection HVB HVC CO-infection VIH HVB et HVC Abdelfattah CHAKIB Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca Service des maladies infectieuses, CHU Ibn Rochd 06 61 42 91 64 afchakib@gmail.com

Plus en détail

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE CHEFIRAT B. Les intoxications aiguës constituent un réel problème de santé publique dont l impact reste encore à évaluer. Le nombre total

Plus en détail

Gestion de la crise sanitaire grippe A

Gestion de la crise sanitaire grippe A Gestion de la crise sanitaire grippe A Sommaire de la présentation Nature du risque lié au virus A H1N1 Plan gouvernemental de pandémie grippale Mesures de protection Historique de la grippe La grippe

Plus en détail

des banques pour la recherche

des banques pour la recherche ADN, cellules, tissus... des banques pour la recherche FÉVRIER 2009 Les banques d échantillons de matériel biologique (tissus, cellules, ADN ), appelées biobanques, mettent à disposition des chercheurs

Plus en détail

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la élever CommenT UN enfant ayant une drépanocytose Q Le test de dépistage qui a été pratiqué à la maternité vient de révéler que votre bébé est atteint de drépanocytose. Aujourd hui, votre enfant va bien,

Plus en détail

Réception du tissus documentation examens sérologiques inspection préparation façonnage

Réception du tissus documentation examens sérologiques inspection préparation façonnage Déroulement du processus Tutoplast Don de tissus accord du patient questionnaire au patient (don vivant) questionnaire aux proches du défunt (don mort) prélèvement du tissus sur le patient (ou en pathologie)

Plus en détail

GASTRO-ENTEROLOGIE. Variabilité. A des entrées. B des sites anatomiques. C inter-individuelle. D intra-individuelle

GASTRO-ENTEROLOGIE. Variabilité. A des entrées. B des sites anatomiques. C inter-individuelle. D intra-individuelle GASTRO-ENTEROLOGIE Variabilité A des entrées B des sites anatomiques 2 l externe + 2 l interne 15 litres sécrétion-absorption entrée 2 l duodénum 4 l grêle 3 l côlon 0,3 l anus 0,3 l œsophage 10" estomac

Plus en détail

Charte de la Banque ADN et de Cellules de Généthon

Charte de la Banque ADN et de Cellules de Généthon Sommaire 1. PREAMBULE... 2 2. DEFINITIONS... 2 3. CADRE LEGAL... 3 4. ORGANISATION DE LA BACG... 4 5. PRESTATIONS DE LA BACG... 5 6. MODALITES DE CONTRIBUTION ET D UTILISATION DES SERVICES... 5 7. REGLES

Plus en détail

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD Service de Pneumologie Hôpital Beauregard - THIONVILLE 1 Bilan initial Objectifs Bilan de base Traitement pharmacologique Autres traitements pharmacologiques Autres

Plus en détail

VIRUS DE L'IMMUNODEFICIENCE HUMAINE (HIV)

VIRUS DE L'IMMUNODEFICIENCE HUMAINE (HIV) VIRUS DE L'IMMUNODEFICIENCE HUMAINE (HIV) En 1999, dans le monde, plus de 33 millions de sujets dont 43% de femmes étaient infectés par le virus de l'immunodéficience humaine ou HIV. L'épidémie progresse

Plus en détail

Surveillance des toxi-infections alimentaires collectives

Surveillance des toxi-infections alimentaires collectives Surveillance des toxi-infections alimentaires collectives Données de la déclaration obligatoire, 2012 En 2012, 1 288 foyers de toxi-infections alimentaires collectives (Tiac) ont été déclarés en France,

Plus en détail

MI1:Métabolisme et Nutrition Séméiologie des troubles du transit Année universitaire 2007-2008

MI1:Métabolisme et Nutrition Séméiologie des troubles du transit Année universitaire 2007-2008 Introduction Séméiologie des troubles du transit Dans sociétés occidentales, où la quantité de fibres alimentaires est faible, le transit digestif normal se manifeste par : émission de selle de consistance

Plus en détail

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus Module 2 Exercice 1: Cellules souches hématopoïétiques 1. Causes de décès en Suisse (2010) La figure suivante montre les causes de décès les plus fréquentes en Suisse en 2010, telles qu elles ont été relevées

Plus en détail