Schéma directeur routier Département de Seine-MAritime. Direction des Routes

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1 Schéma directeur routier Département de Seine-MAritime Direction des Routes Décembre 2011

2 Préambule...5 I-CONNAISSANCE DU PATRIMOINE ROUTIER DÉPARTEMENTAL DE SEINE-MARITIME...7 Spécificités du réseau routier départemental seino-marin...8 Un réseau dense et maillé... 8 Des acteurs multiples... 8 Une fonction urbaine grandissante... 8 Un réseau reliant les grands bassins de vie...9 Un patrimoine important...9 Connaissance et gestion du réseau routier départemental...10 La démarche...10 Un système informatisé dédié à l entretien des chaussées et des ouvrages d art Évaluation du trafic routier...11 Le suivi de l accidentologie...11 Les enjeux de la protection de l environnement et du cadre de vie...11 Organisation territoriale des services...12 Hiérarchisation du réseau de routes départementales Le classement de Une nécessaire actualisation...16 La nouvelle hiérarchisation...18 II-SÉCURITE ROUTIÈRE ET SERVICE à L USAGER Enjeux de la sécurité routière...22 Le Collège départemental de sécurité routière pour une approche globale et partagée...23 Agir sur les comportements et soutenir les initiatives locales...24 Des outils innovants pour des routes plus sûres...25 De l innovation à la généralisation La signalisation des virages La modélisation d aménagements Les radars pédagogiques...26 L optimisation des profils de chaussée...26 Les carrefours chicanes...26 Les minis rond-points ruraux...27 Les mâts à sécurité passive...27 Les aménagements en traversée d agglomération...27 Veiller à la bonne exploitation du réseau routier départemental...28 La surveillance du réseau routier...28 Le fauchage des dépendances routières La viabilité hivernale Optimiser l'information routière et le service à l'usager...32 L information routière...32 Le CIGT pour une gestion optimisée des déplacements en Seine-Maritime...33 III-ENTRETIEN DU PATRIMOINE ROUTIER DÉPARTEMENTAL L'entretien des chaussées...36 Objectifs d entretien de la structure des chaussées Maintenance du réseau structurant Maintenance du réseau local...40 Coût de la politique d entretien des chaussées...40 L'assainissement routier L entretien des bassins routiers...41 L entretien des fossés et des équipements...42 Les ouvrages d art...43 Un patrimoine riche et divers...43 Modalités de gestion et d entretien des ouvrages d art du Département...46 Une surveillance annuelle...47 Des programmes de travaux pluriannuels...47 Coût d entretien des ouvrages d art...47 La signalisation verticale...48 Vers un nouveau schéma directeur de signalisation directionnelle...48 La signalisation touristique...48 La signalisation de police...49 Coût d entretien de la signalisation...49 La signalisation horizontale...50 Un marquage réglementaire, des critères de visibilité et d adhérence...50 Entretien de la signalisation horizontale

3 IV-INTERVENTIONS SUR LE RÉSEAU ROUTIER DéPARTEMENTAL ET CONSERVATION DU DOMAINE PUBLIC Interventions sur le réseau départemental en agglomération...54 Prise en charge de la voirie et des dépendances en traversées d agglomérations...54 Prise en charge de la signalisation en agglomération...55 Prise en charge des autres interventions en agglomération...56 Interventions sur le réseau départemental hors agglomération...58 Prise en charge des interventions sur la voirie et les dépendances hors agglomération...58 Prise en charge de la signalisation hors agglomération...59 Prise en charge des autres interventions hors agglomération Carrefours entre une route départementale et une voie communale...60 La conservation du domaine public routier...62 La conservation du domaine public routier départemental V-DÉVELOPPEMENT DURABLE ET ENVIRONNEMENT...65 Le concept de «Route durable»...66 Une convention d engagement volontaire...66 L'évaluation environnementale des projets...67 La création d un observatoire départemental...67 Le développement des techniques privilégiant l environnement et l innovation routière...68 Le retraitement des chaussées anciennes...68 Les enrobés à basse énergie...69 Le réemploi des agrégats d enrobés...69 Des techniques économes...69 Des évaluations positives de ces nouvelles techniques...69 L entretien durable des dépendances Le patrimoine paysager...71 Principes de plantation...71 Principales interventions sur les alignements...71 L entretien des voies vertes...72 Un aménagement dédié à la circulation non motorisée...72 L entretien des voies vertes...72 Les autres itinéraires cyclables...73 La prise en compte du bruit routier...74 À terme, un programme de réduction des nuisances sonores...74 La pratique du covoiturage...75 L éco-taxe poids lourds...76 VI-MODERNISATION DU RÉSEAU ROUTIER...79 Les principes de conception des infrastructures neuves Un pilotage des opérations...80 Une géométrie adaptée...80 Des terrassements privilégiant la réutilisation des matériaux du site...81 Les chaussées...81 Un assainissement routier conçu pour préserver les ressources en eau...82 La route de 5 e génération : une route communicante...83 Objectifs des travaux neufs...84 Rappel des opérations réalisées et en cours...84 Principaux objectifs...84 La sécurisation des itinéraires départementaux stratégiques...85 Six itinéraires stratégiques...85 La requalification de la RD 6015 entre Le Havre et Rouen et la limite du Département de l Eure

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5 Préambule Le 4 juin 1991, le Département a adopté une politique routière qui s est traduite par une hiérarchisation de son réseau routier en quatre catégories, tenant compte de la densité du trafic, et la définition de principes d aménagements et d entretien liés à la desserte et au développement économique des territoires. Cette politique a permis de calibrer et de renforcer le réseau existant, de créer de nouvelles voies et de dévier les grandes agglomérations. En 20 ans, le Département a atteint les objectifs techniques qu il s était fixé et dispose aujourd hui d un patrimoine dont la structure et le niveau de service sont homogènes sur l ensemble du territoire. Parallèlement, le réseau routier du Département s est trouvé impacté par la construction des autoroutes A 28, A 29, A 151 et la route nationale 27 qui, en captant le trafic de transit, ajouté au transfert, en 2006, de 300 km de routes nationales d intérêt local, portant la longueur du réseau routier de à km, ont profondément modifié la consistance du réseau départemental et ses fonctions. Enfin, depuis 1991, le regard que nous portons sur la route a fortement évolué. La route n est plus un simple vecteur de communication. Elle fait partie intégrante de notre vie quotidienne et est très souvent l objet de débats intenses quant à ses fonctions, son utilité et ses nuisances. Notre approche a d ailleurs évolué avec la mise en place du fauchage raisonné, d évaluations environnementales des projets routiers et du Collège Départemental de la Sécurité Routière. L usage de la route ne cesse de croître et les attentes des usagers sont toujours plus nombreuses. Il nous faut donc imaginer la route de demain en développant une route intelligente et communicante qui s inscrit dans le développement durable. La route est indispensable à la vie des territoires. Elle participe à la cohésion sociale et contribue à l activité économique, à l accessibilité aux emplois, au développement du lien social et à la répartition équilibrée de la population. Le Schéma Directeur Routier traduit ces évolutions et notre volonté d assurer la pérennité de notre patrimoine, d accompagner un développement équilibré du territoire, dans une approche globale des déplacements, en intégrant les notions de route, durable, intelligente et de service public. 5

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7 Partie I CONNAISSANCE DU PATRIMOINE ROUTIER DÉPARTEMENTAL DE SEINE-MARITIME 7

8 Partie I / CONNAISSANCE DU PATRIMOINE ROUTIER DÉPARTEMENTAL DE SEINE-MARITIME Spécificités du réseau routier départemental seino-marin Un réseau dense et maillé Le réseau routier départemental de la Seine-Maritime est constitué de kilomètres de voies, dont 50 kilomètres de voies vertes. C est un réseau assez dense et maillé représentant un peu plus d'un kilomètre de voie par kilomètre carré de superficie. Globalement, le réseau seino-marin est dans un bon état, à l exception de certaines sections des routes nationales transférées dont des parties ne sont pas renforcées, ou possèdent des couches de roulement très anciennes. Des acteurs multiples Le réseau départemental concerne de multiples acteurs : les nombreux usagers viaires (véhicules, transports en commun, deux-roues, piétons), plusieurs intervenants (concessionnaires de réseaux, riverains, associations), ainsi que différents gestionnaires (communes, communautés de communes, exploitants de réseaux de transports en commun). Une fonction urbaine grandissante Le trafic des routes départementales est particulièrement intense dans les grandes agglomérations et leurs abords ( véhicules/jour sur le pont Mathilde - RD 6028 ; véhicules/jour à l entrée du Havre - RD 6015 et RD 6382), mais il est le plus souvent réduit sur le réseau secondaire. En agglomération, on remarque que les voies départementales ont une fonction de rue de plus en plus développée par rapport à la fonction de route. Cette évolution s exprime à travers les aménagements réalisés par les communes et les communautés de communes pour partager les usages notamment vis-à-vis des transports en commun, embellir le cadre de vie et améliorer l environnement humain (par une voirie peu bruyante). 8

9 Partie I / CONNAISSANCE DU PATRIMOINE ROUTIER DÉPARTEMENTAL DE SEINE-MARITIME Le réseau routier en Seine-Maritime 2500 Itinéraire des routes en KM ,0 5,5 7,0 8,5 11 > 11 Largeur de chaussée (en m) Le patrimoine routier en 2011 Linéaire de voies : km Linéaire de chaussées séparées (2x2 voies) : 110 km Surface de chaussée : m² Voies vertes : 50 km Bassins d'assainissement routier : 242 unités Giratoires : 450 Ouvrages d art : 950 dont 830 ponts et 120 murs Aires de co-voiturage : 23 Cette distinction influe sur la définition de la structure des chaussées et de leur politique d entretien, qui doit juxtaposer les logiques : > des voies de type «routes» > et des voies de type «rues» qui appellent des contraintes de partage des fonctions, de limitation des gênes et nuisances et d évolutivité des usages dont la compétence n incombe pas au Département. Un réseau reliant les grands bassins de vie À l exception de la desserte des grandes agglomérations (Rouen, Le Havre et Dieppe) et de leurs abords immédiats, le réseau routier départemental est essentiellement interurbain. Certains axes assurent toutefois des fonctions d échanges entre bassins d activités économiques, industrielles et portuaires, (RD , RD 915, RD 925, RD 926, RD 982 et RD 6015), voire des fonctions de transit (RD 929, RD 940, RD 6014). Un patrimoine important Ce réseau routier représente un patrimoine important évalué à environ 20 milliards d euros hors foncier. Outre une logique d investissement initial significatif dans la structure des voiries, le Département a mis en œuvre une politique de suivi et de mise à niveau régulière de la structure des chaussées et de leurs caractéristiques de surface, visant un point d équilibre entre objectifs d entretien et moyens disponibles. 9

10 Partie I / CONNAISSANCE DU PATRIMOINE ROUTIER DÉPARTEMENTAL DE SEINE-MARITIME Connaissance et gestion du réseau routier départemental La démarche La gestion optimisée d un réseau routier repose sur la connaissance détaillée de sa consistance et de son état en tout point et à tout moment. Aussi, le Département a mis en œuvre une organisation et une démarche assurant : > la connaissance du patrimoine routier (chaussées et ouvrages d art) ; > le suivi des trafics et son évolution ; > l évaluation et le suivi de l état de ce patrimoine ; > la définition de sa politique d entretien (hiérarchisation des niveaux d'usage) ; > la programmation de son entretien (mise en priorité des interventions) ; > la définition des solutions de travaux (nature et dimensionnement). Un système informatisé dédié à l entretien des chaussées et des ouvrages d art Capitalisées dans un système d informations routières, les données (numériques, cartographiques, vidéo) relatives à la définition du patrimoine routier et de son état sont un préalable indispensable à la bonne gestion des chaussées et ouvrages d art. Régulièrement mis à jour, ces données constituent un outil incontournable pour communiquer et évaluer les politiques routières. Le système d informations routières intègre des modules dédiés aux chaussées et aux ouvrages d art. Les référentiels communs permettent une exploitation dans le système d information géographique. Cette capitalisation des connaissances au sein de ce système d'informations routières permet de concevoir et gérer les programmes d entretien et d investissement. 10

11 Partie I / CONNAISSANCE DU PATRIMOINE ROUTIER DÉPARTEMENTAL DE SEINE-MARITIME Évaluation du trafic routier La connaissance du trafic circulant sur le réseau routier départemental s appuie sur une organisation comprenant : > 33 sites de comptages permanents qui recensent le nombre et le type de véhicules, ainsi que la classe de vitesse ; > un échantillonnage du réseau routier incluant 460 sections de recensements tournants avec une fréquence de rotation de 2 ans. Ces données permettent d établir une carte annuelle des trafics. Elles constituent un des paramètres pour définir les entretiens des chaussées et sont autant d atouts pour les évaluations et les diagnostics de sécurité routière. Le Département est associé à un observatoire de circulation qui concerne l ensemble des voiries, tous gestionnaires confondus, sur le territoire de la CREA. Cet observatoire (OSCAR) a pour objectif la connaissance de la circulation, de l usage des transports en commun, l évaluation de la sécurité routière, ainsi que le suivi du développement des modes doux et du stationnement. Le suivi de l accidentologie Une base de données recueillant l ensemble des accidents corporels avec une description sommaire des circonstances est disponible. Ces données permettent de suivre l évolution de l accidentologie et de déclencher des actions de sécurité ciblées et répondant aux caractéristiques des accidents recensés. Cette base de données est aussi utilisée pour le recueil des données de sécurité des opérations de modernisation du réseau comme pour la réalisation de diagnostics dans le cadre de l exploitation du réseau. De plus, une procédure spécifique de remontée d information est mise en place pour les accidents mortels sur le réseau départemental et chacun de ces accidents déclenche une visite spécifique des services de la sécurité routière. Les enjeux de la protection de l environnement et du cadre de vie Au-delà des données liées à l infrastructure et au trafic, de nombreuses données sont collectées et viennent enrichir les connaissances dans les domaines comme les nuisances sonores routières ou les polluants dus à la circulation, leur évolution avec la modernisation du parc automobile et leur diffusion tant dans l air que dans l eau par un suivi de la qualité des eaux dans les bassins routiers ainsi que l analyse des boues issues du curage des fossés et bassins. 11

12 Partie I / CONNAISSANCE DU PATRIMOINE ROUTIER DÉPARTEMENTAL DE SEINE-MARITIME LE PARC DÉPARTEMENTAL Des matériels spécifiques : véhicules légers et utilitaires, - 80 fourgons de 3,5T, - 70 camions et leurs équipements, - 60 tracteurs et leurs équipements. Des prestations de viabilité hivernale, de balayage et de signalisation. Un site principal situé à Sotteville-lès-Rouen et 2 sites annexes à Dieppe et Goderville. Organisation territoriale des services La Direction des Routes agit en qualité de maître d ouvrage et de maître d œuvre pour l ensemble des travaux réalisés sur le réseau routier départemental. Son action au niveau territorial s appuie sur 6 agences départementales ainsi que sur 42 centres d exploitation. Réparties sur l ensemble de la Seine- Maritime, les agences assurent l entretien et l exploitation des routes du département. La Direction des Routes s appuie également sur l activité du Parc départemental qui assure des prestations de gestion et d entretien de la flotte dédiée à l exploitation routière mais également des équipements d autres Directions utilisatrices. Le Parc départemental réalise aussi de petits travaux sur le réseau routier départemental tels que le balayage et l aspiration des chaussées et des dépendances, ou le traitement des voies départementales en viabilité hivernale sur Rouen. L objectif est de disposer d une structure fonctionnelle et efficace, et de maintenir l activité actuelle du Parc, la réactivité ainsi que le niveau de service attendu du Département, notamment durant le service hivernal. Budget annexe du Parc (2011) Investissement Fonctionnement Total

13 Partie I / CONNAISSANCE DU PATRIMOINE ROUTIER DÉPARTEMENTAL DE SEINE-MARITIME AGENCES ET CENTRES D'EXPLoitation DU DÉPARTEMENT Linéaire de voies (en km) géré Par les 6 Agences du département Clères Envermeu Forges Rouen Saint-Romain Saint-Valery Total Routes Chaussées séparées Voies vertes Total Nombre de bassins gérés Par les 6 Agences du département Clères Envermeu Forges Rouen Saint-Romain Saint-Valery Total

14 Partie I / CONNAISSANCE DU PATRIMOINE ROUTIER DÉPARTEMENTAL DE SEINE-MARITIME Hiérarchisation du réseau de routes départementales Le classement de 1991 Le réseau routier est classé par catégorie de routes. Ce classement dépend de leur fréquentation, c est à dire du nombre de véhicules qui y circule en moyenne chaque année. Ce classement détermine une politique d entretien adaptée. Une route peut supporter une forte proportion de poids lourds. Elle doit ainsi offrir à ses usagers une certaine largeur de chaussée, être dotée d une structure particulièrement résistante adaptée au trafic et faire l objet d une politique d entretien spécifique. Le classement effectué en 1991 distingue un réseau routier primaire et un réseau routier secondaire. Le réseau primaire équivalent à km se partage entre un réseau exceptionnel (900 km), de 1 e catégorie (500 km) et de 2 e catégorie (1 000 km). Le réseau secondaire est constitué de km de routes. Jusqu en 2010, ce classement a suivi les évolutions du réseau routier. Chacun de ces deux réseaux fait l objet d une politique d entretien adaptée, définie en

15 Partie I / CONNAISSANCE DU PATRIMOINE ROUTIER DÉPARTEMENTAL DE SEINE-MARITIME 15

16 Partie I / CONNAISSANCE DU PATRIMOINE ROUTIER DÉPARTEMENTAL DE SEINE-MARITIME Une nécessaire actualisation Depuis 2006, la quasi totalité des anciennes routes nationales transférées par l Etat au Département ont été intégrées dans le réseau routier. Il en résulte une grande hétérogénéïté dans cette catégorie de routes qui se traduit notamment par une importante variation du taux de poids lourds circulant sur ces voies (de 250 poids lourds par jour à poids lourds par jour). Afin d optimiser la politique d entretien sur le réseau départemental, il convient de revoir le classement actuel de ce réseau en se recentrant sur la pérennisation du réseau routier le plus sollicité et en optimisant ses politiques d entretien. Aujourd hui, il est proposé de retenir un réseau structurant s appuyant sur une logique de desserte des territoires et déjà dimensionné (en largeur et en structure de chaussée) pour supporter un certain niveau de trafic voire de trafic poids lourds. Ce nouveau réseau structurant comprend : - les axes à trafic très élevé notamment le trafic poids lourds, - les 7 itinéraires stratégiques (RD , RD 915, RD 919, RD 925, RD 926, RD 982 et RD 6015), - le réseau calibré correspondant à la fonction de liaison et desserte de pôles économiques. Le réseau local constitue un maillage complémentaire pour une desserte fine du territoire dont la vocation est essentiellement d accueillir les différents modes de déplacement dont les véhicules légers et les poids lourds de desserte locale. Enfin, les objectifs d amélioration de la sécurité routière imposent une réponse adaptée aux besoins des usagers pour un partage de la voie entre tous les modes de déplacement. Ils nécessitent aussi des techniques durables d entretien de la voie limitant les consommations d énergie, les émissions de gaz à effet de serre ainsi que le recours aux matériaux non renouvelables que sont les matériaux granulaires et les produits bitumineux. 16

17 Partie I / CONNAISSANCE DU PATRIMOINE ROUTIER DÉPARTEMENTAL DE SEINE-MARITIME 17

18 Partie I / CONNAISSANCE DU PATRIMOINE ROUTIER DÉPARTEMENTAL DE SEINE-MARITIME La nouvelle hiérarchisation Basée sur les études des principaux flux de circulation liés à l activité économique et touristique, à la prise en compte de liaisons entre les territoires et à la complémentarité des modes alternatifs de déplacements et de transports, la nouvelle hiérarchisation du réseau routier départemental s articule entre les pôles d attractivité de Seine- Maritime et le réseau routier national et autoroutier existant. Le réseau structurant : routes de 1 e et 2 e catégories Dans le réseau structurant à vocation de liaison régionale et départementale, le réseau de 1 e catégorie relève d un rôle fort d aménagement du territoire. Des travaux d investissement conséquents sont entrepris pour pérenniser et sécuriser ce réseau, améliorer sa sécurité et assurer le confort de sa circulation. Le réseau de 2 e catégorie complète ce maillage avec des objectifs équivalents. Le réseau local : routes de 3 e et 4 e catégories A une échelle encore plus fine, le réseau local permet d assurer la desserte des territoires cantonaux et de les relier au réseau principal. Les travaux d entretien programmés sur ce réseau permettent d assurer le maintien du patrimoine en veillant à améliorer la sécurité des usagers. Ce réseau local est décomposé en deux catégories : - la 3 e catégorie qui permet une desserte fine et une irrigation du territoire en contribuant au développement économique et touristique, - la 4 e catégorie, d intérêt communal, irrigue les communes. 18

19 Partie I / CONNAISSANCE DU PATRIMOINE ROUTIER DÉPARTEMENTAL DE SEINE-MARITIME nouvelle HIÉRARCHISATION DU RÉSEAU DES ROUTES DÉPARTEMentaLES Fonctions Fonctions spécifiques Caractéristiques Réseau structurant Réseau local 1 e catégorie 2 e catégorie 3 e catégorie 4 e catégorie Itinéraires départementaux stratégiques structurants Connexion au réseau national concédé et non concédé Grandes liaisons d aménagement du territoire Réseau d échanges structurant Liaison rapide et desserte des grands pôles économiques Liaison des chefs lieux de cantons Contournements d agglomérations Composantes géométriques adaptées à la nature du trafic. Structure de chaussées permettant la circulation des poids lourds, convois exceptionnels pour les itinéraires dédiés. Complément du réseau principal assurant un équilibre de desserte fin et une irrigation du territoire. Réseau vecteur de développement économique et touristique, de desserte de pôles d activités et d habitat Maillage secondaire complémentaire. Réseau de desserte locale Caractéristiques géométriques adaptées à un faible trafic. Structure de chaussées permettant un trafic lourd ponctuel, réduit à la desserte locale. Linéaire km km 900 km km Environ km Environ 550 km 19

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21 Partie II SÉCURITE ROUTIÈRE ET SERVICE à L USAGER 21

22 Partie II / SÉCURITE ROUTIÈRE ET SERVICE à L USAGER Enjeux de la sécurité routière Le Département a choisi de faire de la sécurité routière un objectif prioritaire, en agissant sur le terrain pour un réseau routier plus sûr, et en intervenant sur les comportements aux côtés des populations les plus exposées. En Seine-Maritime, le réseau des routes départementales s'étend sur 6550 km. Le Département est situé au carrefour d axes d'échanges majeurs, notamment l'axe Paris - Rouen - Le Havre et l'axe Nord de l'europe - Ouest de la France. Une population d' habitants participe à une économie où la plupart des grands secteurs industriels sont aujourd'hui présents avec une prédominance des secteurs de la chimie, des équipements mécaniques et de la construction automobile. La logistique et le transport, avec la présence des deux grands ports maritimes du Havre et de Rouen, et les trajets domicile-travail génèrent un trafic important avec une part de poids lourds conséquente. La population de Seine-Maritime est assez jeune. Les moins de 24 ans comptent en effet pour près de 30%. En termes d'accidentologie cette classe de la population confirme la tendance générale et représente malheureusement 46 % des victimes d'accidents graves. Au regard des enjeux de ce territoire, le Département a choisi de faire de la sécurité routière un objectif prioritaire. 22

23 Partie II / SÉCURITE ROUTIÈRE ET SERVICE à L USAGER Le Collège départemental de sécurité routière pour une approche globale et partagée L'activité du CDSR en visites dont 32 suite à un accident mortel diagnostics de sécurité routière. - 8 examens de points d'arrêt de car. - 9 études d aménagement de traversées d agglomérations relevés de vitesse et trafic. - 5 aménagements modulables et temporaires. Pour mener à bien son action en faveur de la sécurité routière, le Département a mis en place une structure performante et originale : le Collège Départemental de Sécurité Routière (CDSR). Innovant, le Département a décidé de créer une structure associant des élus, des partenaires et des experts dans les différents domaines relatifs à la problématique sécurité routière (conception et exploitation des routes, comportements des usagers et éducation). La pluridisciplinarité des membres de ce Collège assure ainsi une approche globale et partagée de la sécurité routière. Afin de mieux éclairer les réflexions du Collège et de mieux orienter la sécurisation du réseau, des visites pluridisciplinaires de terrain dites "visites CDSR" permettent d'examiner les points accidentogènes du réseau routier départemental. En moyenne, plus d'une centaine de visites se déroulent chaque année. Elles dégagent en premier lieu des propositions sur les mesures les plus immédiates et les plus appropriées à apporter. A plus long terme, agrégeant les analyses afin de souligner les problématiques récurrentes, ces visites du CDSR permettent de rechercher des principes d aménagement qui seront alors débattus lors des réunions plénières trimestrielles aménagements de sécurité (carrefours, renfort, modification de signalisation,amélioration de perception, dégagement de visibilité) poses de radars pédagogiques modifications de réglementation, changements de limitation de vitesse, renforcements de signalisation de prescription ou de police. 23

24 Partie II / SÉCURITE ROUTIÈRE ET SERVICE à L USAGER Agir sur les comportements et soutenir les initiatives locales Aujourd hui, la grande part des accidents de la route relève des comportements des usagers eux-mêmes. Le Département a donc décidé d'agir prioritairement en direction des populations les plus exposées. En s appuyant sur le CDSR qui est devenu le lieu d échanges, de réflexion et d émergence de projets pour l ensemble des acteurs de la sécurité routière, il apporte son soutien à celles et ceux qui se mobilisent sur le terrain (associations, bénévoles, élus locaux ) pour des actions de sensibilisation et de prévention. Le Département participe notamment à la sensibilisation des plus jeunes. Le Département réunit chaque année les nombreuses associations qui soutiennent des actions en faveur de la sécurité routière pour échanger sur leurs programmes et valoriser les actions futures. 24

25 Partie II / SÉCURITE ROUTIÈRE ET SERVICE à L USAGER Des outils innovants pour des routes plus sûres Les accidents résultent souvent d une accumulation de divers facteurs aggravant le risque de blessures pour les conducteurs. Plusieurs aménagements mis en œuvre sur les réseaux de Seine-Maritime permettent de réduire certains de ces facteurs aggravants. De l innovation à la généralisation Le vivier de compétences constitué par le CDSR et la dynamique qui en résulte permettent d'apporter un ancrage concret à l innovation. Le réseau routier départemental bénéficie de la richesse de ces réflexions au travers d'expérimentations concrètes dont la mise en œuvre, le suivi et l évaluation sont appuyés sur le plan méthodologique. Le Département accompagne ainsi l'évolution de la réglementation permettant la réalisation de ces divers aménagements. La signalisation des virages 40% des accidents mortels se produisant en virage, le Département améliore la lisibilité de la route grâce au balisage et à la signalisation de virages répartis sur km de routes départementales. Dans l'objectif d harmoniser une signalisation jusqu alors susceptible de surprendre les conducteurs, chaque courbe a fait l objet d un classement selon 4 niveaux progressifs de dangerosité, prenant en compte plusieurs paramètres (courbe, rayon, amplitude). Ce dispositif de signalisation, testé à l échelle départementale, constitue aujourd hui une référence en la matière et a fait l objet d un guide national. La modélisation d aménagements Les équipements comme les chicanes, plateaux et bordures sont autant d éléments qui favorisent la sécurité des usagers. Leur installation doit être précédée d études spécifiques. Les aménagements temporaires apportent une réponse rapide aux préoccupations sécuritaires et contribuent à optimiser le dimensionnement des aménagements définitifs ainsi que le financement du projet. En modélisant les futurs aménagements, il est aisé de les visualiser et d en mesurer l impact réel sur la vitesse et le comportement des usagers, avant de procéder aux aménagements définitifs. 25

26 Partie II / SÉCURITE ROUTIÈRE ET SERVICE à L USAGER Les radars pédagogiques Les radars dits pédagogiques sont un outil à la disposition du CDSR et une aide au diagnostic dans les projets d aménagement de traversées d agglomérations sur le réseau routier départemental. Ces radars de nouvelle génération ne sont pas répressifs. Ils informent simplement les usagers sur leur vitesse dans le but de les responsabiliser sur leur conduite. Trente équipements sont en service en même temps en Seine-Maritime et beaucoup de communes ont d ores et déjà testé ce dispositif de prévention mis en œuvre par le Département. Implantés pour une période d environ 2 mois, les radars pédagogiques permettent de comptabiliser le nombre de véhicules, l heure de leur passage et la vitesse de chacun. Les données ainsi collectées sont transmises aux communes et peuvent être exploitées par le Collège Départemental de Sécurité Routière. Leur analyse permet de détecter d éventuels sites vulnérables en termes de sécurité et de travailler à l amélioration des conditions de circulation par de nouveaux aménagements routiers. L optimisation des profils de chaussée Les difficultés de récupération en bord de chaussée sont souvent identifiées comme un facteur aggravant d accident. Afin d offrir aux usagers des zones de récupération revêtues en bord de voie, un profil type de chaussée a été retenu sur la base d études. Ce profil est obtenu en optimisant le patrimoine existant par modification du marquage au sol. Les carrefours chicanes Sur la base des chicanes utilisées en entrée d agglomération pour diminuer les vitesses, le Département modélise et évalue un nouveau principe de traitement des carrefours : «les carrefours chicanes». L objectif de ces aménagements est de créer une contrainte physique pour les usagers par un déport de la chaussée, ce qui favorise une réduction des vitesses. Ce principe peut être appliqué à l'aménagement des carrefours, en substitution de l'aménagement de giratoires. Sans faire perdre la priorité de l'axe principal, inévitable dans un aménagement de carrefour en giratoire, le carrefour chicane améliore la perception de l intersection depuis les 4 branches du carrefour, favorise des vitesses apaisées dans le carrefour (sans créer de contraintes excessives pour les PL) et permet de réduire le nombre et la gravité des accidents dans l intersection. 26

27 Partie II / SÉCURITE ROUTIÈRE ET SERVICE à L USAGER Les minis rond-points ruraux Les carrefours giratoires réduisent le nombre de points de conflits d une intersection. Leur succès a conduit à une forte demande d implantation de ce type d aménagements, consommateurs d espace et générateurs de dépenses importantes. Aussi, le Département a imaginé une alternative avec l aménagement de mini-giratoires à terre-plein central franchissable. L évaluation de ce type d aménagement sur plusieurs années a confirmé son efficience. Une modification du Code de la Route est même intervenue en 2010, autorisant leur implantation en milieu interurbain. Les mâts à sécurité passive Le Département a mené une étude sur les conséquences de la présence de divers obstacles latéraux le long des routes départementales et réalisé un guide méthodologique à destination des «praticiens de la route» pour limiter et/ou accompagner la présence d obstacles lors des aménagements routiers. Une politique de fragilisation des obstacles latéraux de type candélabres ou support de signalisation a également été mise en place. Les caractéristiques de ces matériels permettent d absorber l énergie lors d un choc sans la répercuter sur le véhicule. Ces nouveaux supports limitent la pose de protections par dispositif de retenue et sont beaucoup plus faciles à entretenir. Les aménagements en traversée d agglomération Le Département accompagne les communes désireuses d aménager une route départementale en traversée d agglomération, dans un objectif de sécurité routière et de pérennité du patrimoine départemental. Avant Après Préalablement au commencement des études, les communes peuvent bénéficier d un diagnostic de sécurité routière mettant en évidence les dysfonctionnements éventuels et proposant des pistes d actions. Durant la phase d étude, les services du Département apportent un conseil technique et sont à même d expertiser les projets sous l angle de la conservation du patrimoine, de la sécurité routière, de l accessibilité Lors de la réception des travaux, les services vérifient la bonne exécution et dressent un audit de sécurité. Ces éléments sont nécessaires à la signature du procès-verbal de remise d ouvrage entre le Département et les collectivités concernées. 27

28 Partie II / SÉCURITE ROUTIÈRE ET SERVICE à L USAGER Veiller à la bonne exploitation du réseau routier départemental En surveillant le réseau routier lors de passages réguliers, les agents du Département peuvent détecter et traiter rapidement les événements pouvant avoir un impact négatif sur la sécurité des usagers. La surveillance du réseau routier La surveillance du réseau s exerce dans le cadre du Code de la Voirie Routière. Elle est assurée par un passage régulier suivant une fréquence adaptée au regard des enjeux et des moyens affectés. Cette mission vise à repérer le réseau, traiter au plus vite tout événement qui pourrait avoir un impact négatif sur la sécurité des usagers, surveiller les conditions de circulation et si besoin porter assistance aux usagers en difficulté. Cette surveillance du réseau s exerce de différentes manières. La surveillance continue Exercée sous la responsabilité des chefs d agence, elle est réalisée par les agents dans le cadre des interventions d entretien courant ou de toute autre intervention ou déplacement sur le réseau. Elle doit être également exercée par tout autre agent de la Direction des routes constatant une anomalie dans le cadre de ses déplacements. La surveillance périodique ou patrouillage Elle est accomplie par les chefs des centres d exploitation selon le parcours et le rythme fixés pour chacune des routes. Sur le réseau structurant, la patrouille est effectuée au minimum 1 fois et jusqu à 2 fois par semaine, en fonction des périodes et moyens à disposition. Sur le réseau local, la patrouille est effectuée au minimum une fois par quinzaine. Des tournées de nuit ont également lieu en période hivernale. Les éléments relatifs à la surveillance du réseau sont consignés sur des fiches de patrouille et des mains-courantes. Les interventions d'urgence La surveillance active du réseau amène les agents départementaux à des interventions d urgence pour éliminer un danger ou prévenir les usagers de ce danger, en traitant directement le problème chaque fois que cela est possible. L objectif est de repérer les évènements, situations ou dégradations qui pourraient nuire à la sécurité des usagers et au déroulement normal des déplacements afin d'y remédier ou tout au moins de les signaler aux usagers. 28

29 Partie II / SÉCURITE ROUTIÈRE ET SERVICE à L USAGER Eléments de procédures d'urgence La priorité est donnée à la transmission de l information et à l assistance aux usagers en difficulté, à travers : 1. la mise en place d'une signalisation d'alerte en cas de gêne ou de danger pour l'usager, 2. la correction des défauts ou anomalies repérées, par des prestations d'entretien courant sur l'infrastructure (branches sur chaussée, nids de poules ), 3. l'intervention sur accident (nettoyage de la chaussée, balisage des glissières endommagées, etc..). Il peut notamment s agir des conséquences de diverses instabilités de terrain qui constituent un risque pour l usage du réseau (poches karstiques, carrières, marnières, glissements de terrain, écroulements et chutes de blocs...). 29

30 Partie II / SÉCURITE ROUTIÈRE ET SERVICE à L USAGER Le fauchage des dépendances routières Le fauchage des dépendances routières assure le maintien du niveau de service et participe à la sécurité sur les routes départementales L entretien du patrimoine routier départemental nécessite le fauchage et le débroussaillage des dépendances routières : accotement, talus ainsi que de tous les points spécifiques tels que les aires de repos, les anneaux de giratoires et les délaissés du domaine public. La sécurité des usagers étant un objectif majeur de notre collectivité, les dégagements de visibilité dans les carrefours et dans certains virages les plus dangereux sont une préoccupation constante. Un fauchage raisonné Les études mettent en évidence le fait que les dépendances routières représentent un patrimoine environnemental et paysager manifeste qui joue un rôle écologique majeur. Aussi, pour favoriser le maintien, voire le développement de la biodiversité, chaque année, le Département met en œuvre un fauchage raisonné. Une réduction des quantités de produits utilisés Depuis plusieurs années le Département de Seine-Maritime s est engagé dans une réduction significative des quantités de produits phytosanitaires utilisés. La modernisation du matériel, la formation des agents, l utilisation de produits alternatifs, le fleurissement des accotements, la mise en place systématique des dispositifs anti-végétation aux pieds des panneaux, les semis à pousse lente lors de la reconstitution de talus et la pratique du fauchage manuel (débroussailleuse à fil) sur certains points spécifiques sont autant de moyens mis en œuvre. Une démarche évolutive La mise en place d une politique de fauchage raisonnée en 2008 a permis d orienter l intervention du Département vers des pratiques respectueuses de l environnement tout en respectant nos objectifs en matière de sécurité routière. Le Département a ainsi fait évoluer ses pratiques de fauchage d un mode fonctionnel vers un mode raisonné. Il poursuit cette démarche en expérimentant actuellement une méthode dite de «fauchage différé» qui consiste à différer la totalité du fauchage afin de permettre un développement de la faune et de la flore sur la totalité des accotements. Cette expérimentation a vocation à être généralisée sur l'ensemble du territoire départemental. 30

31 Partie II / SÉCURITE ROUTIÈRE ET SERVICE à L USAGER La viabilité hivernale La période de viabilité hivernale se déroule généralement de la mi-novembre à la mi-mars de l année suivante, période durant laquelle un service d astreinte est mis en place, avec une possibilité d anticipation ou de prorogation de 15 jours. Le Dossier d Organisation de la Viabilité Hivernale (DOVH), établi avant chaque hiver, comporte le schéma d organisation décrivant les moyens humains et matériels à mettre en place. Les km de réseau départemental sont traités selon trois niveaux de priorité : Traitement du niveau de priorité 1 Traitement du niveau de priorité 2 Traitement du niveau de priorité 3 Routes desservant les agglomérations et les pôles économiques importants. Routes assurant des liaisons intercommunales Le reste du maillage départemental avec une attention particulière pour les circuits scolaires. Le traitement des chaussées s effectue par épandage de sel, de bouillie de sel ou d'urée selon les circuits ou la sensibilité des ouvrages d'art. La coordination des informations, en interne, à l attention des usagers et des autres partenaires est assurée par le Centre d Information et de Gestion du Trafic (CIGT). 31

32 Partie II / SÉCURITE ROUTIÈRE ET SERVICE à L USAGER Optimiser l'information routière et le service à l'usager Aujourd hui, la gestion des déplacements s appuie sur la promotion des modes de transports alternatifs, le développement de l intermodalité et, surtout, sur l optimisation de l exploitation des infrastructures existantes. L information routière La Seine-Maritime est l un des départements français les plus peuplés, doté de deux agglomérations importantes reliées par un réseau routier dense avec des trafics élevés et de forts taux de poids lourds. L exploitation optimisée des infrastructures existantes participe à la diminution des situations de saturation et peut contribuer à réduire le besoin de construire de nouvelles infrastructures. Actuellement, différentes sources d information sont disponibles sur les transports et les conditions de circulation (système de guidage GPS, radio, panneaux à messages variables, téléphonie mobile ). Cependant, aucun outil permettant de synthétiser et de diffuser l ensemble de ces informations n est disponible. Dans l optique de piloter les déplacements sur les réseaux routiers de Seine- Maritime et d informer les usagers, le Département s est d ores et déjà inscrit en complément des projets de gestion de trafic des agglomérations de Rouen et du Havre. Il souhaite poursuivre cette démarche par la mise en œuvre d un dispositif commun d information et de gestion des déplacements, s appuyant notamment sur son Centre d Information et de Gestion du Trafic. Cet outil central d information chargé de la collecte et de la restitution de l information du réseau routier départemental, est en effet le nœud stratégique de communication entre les services départementaux et les partenaires extérieurs. 32

33 Partie II / SÉCURITE ROUTIÈRE ET SERVICE à L USAGER Le Centre d Information et de Gestion du Trafic pour une gestion optimisée des déplacements en Seine-Maritime Le Centre d Information et de gestion du Trafic (CIGT) a été créé afin d optimiser l information sur le réseau routier départemental. Service support, c'est le point d entrée de toutes les données sur les évènements affectant le réseau routier départemental. Il relaie des informations fournies par les autres gestionnaires (DIRNO, SAPN ou communes) et joue un rôle primordial dans l organisation de la gestion du trafic. Une trentaine de panneaux à messages variables implantés sur le réseau routier est à sa disposition afin de diffuser l'information routière. Aujourd hui, tous les usagers attendent une information de qualité leur permettant d adapter leurs déplacements avant et pendant leurs parcours, afin de minimiser les situations de saturation, sources d inconfort, de perte de temps, d insécurité et de pollution. Placé au cœur d un dispositif, le CIGT permettra à terme de répondre à cet enjeu sociétal que représente la gestion des déplacements. Ainsi, qu il s agisse d événements aléatoires tels que les accidents et les intempéries ou d événements programmés comme les chantiers et les manifestations sportives ou culturelles, il pourra collecter l information relative aux conditions de circulation découlant de ces événements et la relayer en apportant aux usagers un conseil pertinent sur les déplacements. CIGT :

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35 Partie III ENTRETIEN DU PATRIMOINE ROUTIER DÉPARTEMENTAL 35

36 Partie III / ENTRETIEN DU PATRIMOINE ROUTIER DÉPARTEMENTAL L'entretien des chaussées L'entretien des chaussées doit assurer un bon niveau de service sur l ensemble du réseau routier tout en adaptant les techniques de revêtement des chaussées au contexte régional, à l engagement vers une route durable et à une maîtrise des coûts. Le réseau seino-marin se caractérise, au niveau des sollicitations climatiques, par une pluviométrie élevée et régulière, associée à un sous-sol composé de matériaux sensibles à l eau, au sens géotechnique du terme. De plus, le caractère portuaire et industriel du territoire induit des sollicitations mécaniques importantes sur les chaussées. L objectif est de définir une politique d entretien des chaussées permettant d assurer un bon niveau de service sur l ensemble du réseau routier tout en faisant évoluer les pratiques en matière de revêtement de chaussées. Les techniques préconisées doivent être adaptées au réseau traité, tendre vers le respect du développement durable et la maîtrise des coûts dans ces contextes climatiques, mécaniques et géotechniques peu favorables à la tenue des matériaux. Objectifs d entretien de la structure des chaussées Confronté à l'obligation de maintenir en permanence un réseau de qualité, l'entretien des chaussées vise un niveau de service associé à chaque catégorie de route, s exprimant en terme de maintien des caractéristiques de surface et de l'intégrité de la structure. Ce niveau de service évalue la qualité du service rendu aux utilisateurs de la voirie. Il s'agit d'assurer en permanence la sécurité et un niveau de confort acceptable. Le maintien des caractéristiques de surface a pour objectif le maintien en bon état de la couche de roulement et la protection des couches inférieures. La conservation de l'intégrité de la structure doit assurer une durabilité de l infrastructure compatible avec les sollicitations mécaniques et climatiques subies. 36

37 Partie III / ENTRETIEN DU PATRIMOINE ROUTIER DÉPARTEMENTAL OBJECTIFS D ENTRETIEN POUR LES DIFFÉRENTES catégories DE routes DÉPARTEMentaLES Réseau Réseau structurant Catégorie Objectifs d entretien Pérennité du patrimoine, sécurite et confort 1 e catégorie Maintien en bon état de la couche de roulement et protection des couches inférieures. 2 e catégorie Maintien en état d usage de la couche de roulement et protection des couches inférieures. 3 e catégorie Imperméabilité de surface pour la conservation de l'intégrité de la structure, maintien d un niveau d adhérence compatible avec les modes de circulation. Réseau local Interventions structurelles ponctuelles 4 e catégorie Imperméabilité de surface, maintien d un niveau d adhérence compatible avec les modes de circulation. Interventions ponctuelles. 37

38 Partie III / ENTRETIEN DU PATRIMOINE ROUTIER DÉPARTEMENTAL Élaboration du pré-programme d'entretien Connaissance du réseau routier - géométrie et environnement + Objectifs d'entretien et stratégies - consistance de la structure - niveaux acceptables de détérioration déclinés en critères et seuils - fréquence des interventions et nature des travaux Application des stratégies - besoins d'entretien exhaustifs + Synthèse et exploitation au niveau départemental + Évaluation de l'état du réseau - relevé de dégradations à grand rendement et déflexions - relevé visuel des gestionnaires Budget entretien - par an - par catégorie Mise en priorié Programme annuel des actions Pour atteindre les objectifs d entretien et les performances souhaitées pour chaque catégorie de chaussée, il convient de spécifier les techniques d entretien les plus appropriées. Compte tenu de ces différents éléments, les choix des techniques proposées reposent sur 4 critères : - adaptation des techniques au contexte régional et à l usage du réseau, - réduction des techniques utilisées, - utilisation de techniques éprouvées, - performances ciblées des matériaux. La mise en application de ces critères permet d identifier les objectifs techniques suivants : - un pouvoir de renforcement élevé pour le réseau structurant de 1ère catégorie, - un pouvoir de renforcement de surface minimum associé à des caractéristiques de surface conformes aux objectifs, - une résistance au désenrobage élevée en fonction du contexte climatique local, - une capacité d étanchéité éprouvée et pérenne dans le temps. 38

39 Partie III / ENTRETIEN DU PATRIMOINE ROUTIER DÉPARTEMENTAL Les connaissances disponibles sur le réseau routier améliorent la surveillance de ce réseau et permettent d anticiper les travaux d entretien et d offrir aux usagers un réseau de qualité. Maintenance du réseau structurant Sur le réseau structurant, une campagne d auscultation utilisant des relevés visuels et des appareils à grand rendement (rugolaser, déflectomètre, transversoprofilographe ) permet d apprécier, selon une fréquence définie, l état structurel et superficiel du réseau et son évolution à des fins d évaluation de la stratégie et des objectifs d entretien pluriannuel. Pour le réseau de 1 e catégorie, supportant un trafic PL important la fréquence de renouvellement des chaussées s établit en moyenne à 12 ans avec une campagne d amélioration ou de maintien des caractéristiques d adhérence anticipée. Le principe d entretien pour ces chaussées est basé sur des apports structurels à décliner en fonction des sollicitations particulières et de leur évaluation. Les opérations de maintien d étanchéité permettent d'assurer une bonne adhérence de surface, gage de sécurité conforme au niveau de sollicitation de ces chaussées. Autour de 10 ans, la campagne d auscultation permettra de dimensionner cette maintenance. Pour le réseau de 1 e catégorie, supportant un trafic PL moindre et le réseau de 2 e catégorie, la fréquence de renouvellement des chaussées s établit en moyenne à 15 ans. Le principe d entretien pour ces chaussées est basé sur des apports structurels minimaux en béton bitumineux, couplés à une couche d usure de type enduits superficiels et enrobés coulés à froid pour renforcer l adhérence. Autour de 12 ans, la campagne d auscultation permettra de fixer les travaux prioritaires. Niveau de maintenance sur le réseau routier structurant Réseau Catégorie Critères décisionnels Réseau structurant Pérennité du patrimoine 1 e catégorie - Performances mécaniques - Etanchéité de la structure 2 e catégorie - Performances mécaniques - Etanchéité de la structure Sécurité et confort - Adhérence et évacuation des eaux de surface - Déformations transversales et longitudinales limitées (Uni) - Réparations ponctuelles limitées - Adhérence et évacuation des eaux de surface - Déformations transversales limitées (Uni) - Réparations ponctuelles 39

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