TESTS D AUTO-ÉVALUATION

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1 TESTS D AUTO-ÉVALUATION 120 questions pour s entraîner Questions à Choix Multiples : signaler d une croix la bonne réponse. Une seule réponse est juste pour chaque question. La QCM est organisé est trois étapes successives qu il est préférable d utiliser dans l ordre indiqué : I. Exercice pour non spécialistes II. Exercice d approfondissement III. Les politiques commerciales par pays (zone) :

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3 I. EXERCICE POUR NON SPÉCIALISTES 1. L OMC a remplacé totalement : A/ le GATT, le 1 er janvier 1996 B/ la SDN, le 1 er janvier 1946 C/ le GATT, le 1 er janvier 1947 D/ la CNUCED, le 1 er janvier Le siège de l OMC se trouve à : A/ New York B/ Londres C/ Washington D/ Genève 3. L OMC est : A/ une organisation intergouvernementale B/ une organisation non-gouvernementale C/ une organisation intercontinentale D/ une organisation interrégionale 4. En 2009, la valeur du commerce mondiale de marchandises s élevait approximativement à : A/ 12 milliards de dollars B/ 120 milliards de dollars C/ milliards de dollars D/ milliards de dollars

4 4 Tests d auto-évaluation 5. La dernière session (Round) de négociation commerciale du GATT qui a été conduite à son terme est le : A/ Kennedy Round B/ Tokyo Round C/ Dillon Round D/ Uruguay Round 6. L expression «exportations en valeur» est synonyme de : A/ exportations en monnaie constante B/ exportations en monnaie courante C/ exportations en volume D/ exportations en tonnes 7. Le solde de la balance commerciale au sens large indique la différence entre : A/ la valeur des exportations et des importations des biens B/ la valeur des exportations et des importations des services C/ la valeur des mouvements de capitaux entrants et sortant d un même pays D/ la valeur des exportations et des importations des biens et des services 8. Le secteur pour lequel la croissance du commerce international est la plus rapide au cours des 20 dernières années : A/ les produits agricoles B/ les produits manufacturés C/ les combustibles D/ les minerais 9. Les accords de l Uruguay Round ont été ratifiés : A/ en 1994 à Marrakech (Maroc) B/ en 1999 à Seattle (Etats-Unis) C/ en 2001 à Doha (Qatar) D/ en 2005 à Cancún (Mexique)

5 Exercice pour non spécialistes L accord commercial régional comportant le niveau d intégration le plus élevé est : A/ une zone de libre-échange B/ une union économique C/ une union douanière D/ un marché commun 11. Le siège de la CNUCED (Conférence des Nations-Unies pour le Commerce et le Développement) se trouve à : A/ Genève B/ New York C/ Washington B/ Seattle 12. Lequel de ces pays ne faisait pas partie de 23 signataires du Traité du GATT en octobre 1947? A/ les Etats-Unis B/ la Syrie B/ la Chine D/ l Allemagne 13. La théorie de la Division Internationale du Travail (DIT) de D. Ricardo pose que : A/ les tâches doivent être judicieusement réparties entre les ouvriers pour augmenter la productivité B/ chaque continent doit s approprier une part raisonnable du commerce mondial C/ les pays doivent se spécialiser en répartissant la réalisation de certains produits entre eux. D/ l Angleterre et le Portugal doivent avoir des échanges de vin et de drap équilibrés

6 6 Tests d auto-évaluation 14. Le document qui récapitule l ensemble des échanges extérieurs d un pays s intitule : A/ le bilan économique du monde B/ la balance des transactions courantes C/ la balance commerciale D/ la balance des paiements 15. L essor important des accords préférentiels au cours de la période récente : A/ favorise le multilatéralisme B/ conforte le rôle de l OMC C/ peut aider à réduire les tensions entre les pays D/ fragilise le rôle de l OMC 16. Parmi les événements suivants, lequel est susceptible de renforcer la compétitivité de «Coca-Cola Company» en Europe : A/ la hausse de la part de marché de «Pepsi Cola» en Europe B/ la baisse de l euro C/ la baisse du dollar D/ le recul de la consommation de sodas en Europe 17. Les Investissements directs à l étranger (IDE) sont enregistrés dans : A/ la balance commerciale B/ la balance des services C/ la balance des capitaux à long terme D/ aucune de ces balances 18. L argument des industries naissantes a été théorisé par : A/ John Stuart Mill B/ David Ricardo C/ Friedrich List D/ Jacob Viner

7 Exercice pour non spécialistes En théorie, la hausse de l euro : A/ stimule les exportations de la zone euro B/ est sans effet sur les échanges de la zone euro C/ décourage les exportations de la zone euro D/ réduit la crédibilité de la BCE 20. L ORD désigne : A/ l Organe de Règlement des Différends B/ l Organe de Règlement des déficits C/ l Office Régional des Douanes D/ l Organisation Régionale de Défense 21. Il est question de dégradation des termes de l échange lorsque : A/ les prix des importations baissent B/ les prix des importations baissent par rapport aux prix des exportations C/ les prix des produits de base baissent D/ les prix des exportations baissent par rapport aux prix des importations 22. La théorie de la politique commerciale stratégique a été élaborée : A/ au départ par R. Baldwin et P. Krugman, puis elle a été popularisée par Robert Reich B/ par Paul Samuelson et Paul Kindleberger C/ par Barbara Spencer et James Brander de l Université de British Columbia D/ par Damian Neven (Université de Lausanne) et Paul Seabright (Université de Cambridge) 23. La théorie du commerce administré (Managed Trade) a été élaborée par : A/ Laura d Andrea Tyson B/ Robert Baldwin C/ Paul Krugman D/ Gernot Klepper

8 8 Tests d auto-évaluation 24. L Organe de règlement des différends (ORD) dépend : A/ de l Organisation mondiale du Commerce (OMC) B/ du Fonds Monétaire International (FMI) C/ de la Banque Mondiale (BM) D/ de l Organisation pour la Coopération et le Développement Economique (OCDE) 25. La théorie du commerce administré s applique au cas : A/ des industries à forte croissance B/ des industries de haute technologie C/ de l ensemble des activités manufacturières D/ de l industrie textile 26. À propos des règles de l OMC : A/ contrairement aux tarifs qui sont autorisés, les règles de l OMC interdisent les subventions aux exportations B/ l OMC interdit l utilisation des droits de douane C/ les règles de l OMC s appliquent à tous les pays membres, à l exception des pays les moins avancés (PMA) D/ les règles de l OMC ne s appliquent pas à l agriculture, mais uniquement à l industrie et, depuis peu, aux services 27. Dans les règles de l OMC, les subventions aux exportations A/ sont interdites dans l industrie, mais acceptées dans l agriculture B/ sont interdites dans l agriculture, mais tolérées dans l industrie C/ sont tolérées dans toutes les activités, mais sont étroitement surveillées D/ sont prohibées dans toutes les activités (par principe) 28. Le démantèlement de l AMF (Arrangement Multifibres) a eu lieu : A/ en janvier 1973 B/ en janvier 1995 C/ en janvier 2001 D/ en janvier 2005

9 Exercice pour non spécialistes À propos de la création de l OIC, du GATT et de l OMC : A/ l OIC (Organisation Internationale du Commerce) a été mise en place en 1945 B/ le GATT a été créé, en 1944 par les accords de Bretton Woods C/ l OMC a été créée sous l impulsion des États-Unis. D/ l OMC a été créée sous l impulsion de l Union européenne à la fin des accords d Uruguay 30. Les droits de douane font partie : A/ des barrières paratarifaires B/ des restrictions quantitatives C/ des barrières non tarifaires D/ des barrières tarifaires Parmi les barrières non tarifaires on trouve notamment : A/ les droits de douane ad valorem B/ les normes sanitaires et de sécurité C/ les subventions aux exportations D/ les droits de douane forfaitaires 32. La théorie de la politique commerciale stratégique a été élaborée : A/ Au départ par Richard Baldwin et Paul Krugman, puis elle a été popularisée par Robert Reich B/ Par Barbara Spencer et James Brander, puis elle a été popularisée par Gernot Klepper C/ Par Paul Samuelson et Paul Kindleberger, puis elle a été popularisée par Richard Baldwin D/Par Damian Neven et Paul Seabright, puis elle a été popularisée par Paul Krugman 33. Depuis 1948, les exportations mondiales progressent bien plus vite que la production mondiale. Ce phénomène reflète un effet : A/ de la mondialisation B/ du durcissement des politiques commerciales des États C/ de l instabilité du dollar D/ du protectionnisme

10 10 Tests d auto-évaluation 34. Quand le degré d autonomie d une nation se réduit parce qu elle ne parvient pas à concilier croissance économique et équilibre extérieur, il est question : A/ de désavantage comparatif B/ d avantage compétitif C/ contrainte extérieure D/ développement autocentré 35. Le «cycle de développement de Doha» a été mi en place : A/ en juin 1992 au Brésil B/ en avril 1994 au Maroc C/ en novembre 2001 au Qatar D/ en septembre 2005 au Mexique 36. Soit, P(i) le prix intérieur et P(e) le prix international. Une économie est strictement compétitive, au titre de la compétitivité-prix, lorsque le rapport P(i) / P(e) est : A/ inférieur à 1 B/ supérieur à 1 C/ égal à 1 D/ inférieur à Le taux d exportation désigne : A/ la part de la production nationale qui est exportée B/ le rapport des importations aux exportations C/ le rapport des exportations nationales dans les exportations mondiales D/ le rapport des exportations aux importations 38. En 1973, les PDEM et les PVD représentaient respectivement 70,7 % et 29,3 % du commerce mondial. En 2005, Les parts relatives des deux zones sont passées à 62,8 % et 37,2 %. Cela signifie que : A/ les PVD vendent plus que les PDEM en 2005 B/ les PDEM sont déficitaires en 2005 C/ la part des PVD dans les échanges progresse D/ les PVD pratiquent le dumping social

11 Exercice pour non spécialistes En 2009, le commerce intrarégional était de 72,2 % pour l Europe contre 51,6 % pour l Asie, 48,0 % pour l Amérique du Nord, 26,1 % pour l Amérique latine et 11,7 % pour l Afrique. Cette information signifie : A/ l Afrique est le continent le moins intégré au commerce mondial B/ l Afrique est le continent le plus protégé C/ l Europe est le continent le plus ouvert D/ l Europe est le continent où les échanges de proximité sont les plus élevés 40. Sachant que 1 = 1,449 $ et que 1 $ = 84,962, en déduire le taux de conversion de en ( = euro ; $ = dollar ; = yen) : A/ 1 = 86,411 B/ 1 = 123,11 C/ 1 = 107,865 D/ 1 = 58,63

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13 II. EXERCICE D APPROFONDISSEMENT 1. Le libre-échange est : A/ Complètement établi à l échelle mondiale depuis quelques années B/ est un objectif explicitement affiché par l OMC et devant être atteint dans tous les secteurs d activité C/ Reste à réaliser, bien que les droits de douane n aient jamais été aussi bas qu aujourd hui D/ suppose la suppression complète des prélèvements obligatoires au sein des États 2. Le modèle de Ricardo : A/ fournit une justification possible du libre-échange B/ explique les échanges internationaux par les dotations en facteurs de production C/ a été élaboré à la fin du XIX e siècle D/ ne prend en compte qu un seul facteur de production : le travail 3. Ricardo a élaboré sa théorie des coûts comparatifs pour militer politiquement : A/ en faveur de l abolition de la protection dans les activités manufacturières B/ en faveur de l abolition de la protection dans l agriculture C/ en faveur d un protectionnisme exclusivement basé sur l utilisation des droits de douane D/ en faveur d une protection réservée exclusivement aux industries naissantes

14 10 Tests d auto-évaluation 4. Selon David Ricardo, dans quelle activité chaque pays doit-il se spécialiser? A/ là où son coût de production relativement à celui des autres produits, est plus faible qu à l étranger B/ là où son coût de production est le plus faible C/ là où le secteur privé est le plus dynamique Là où sa productivité est la plus forte 5. On désigne par «paradoxe de Stuart Mill» la proposition selon laquelle : A/ le libre-échange induirait une tendance à l égalisation des niveaux de salaires entre les pays B/ le libre-échange profiterait uniquement aux pays les plus riches C/ le libre-échange profiterait à tous les pays, mais il profiterait plus aux pays les plus pauvres et aux pays les plus petits D/ le libre-échange profiterait uniquement aux pays les plus pauvres ou/et les plus petits 6. Le recours à une «clause de sauvegarde» pour protéger ponctuellement une activité nationale est autorisé par l OMC : A/ pour tous pays B/ pour les pays industrialisés seuls C/ pour les pays en développement seuls D/ pour les pays les moins avancés( D/ là où les charges fiscales et sociales sont les moins importantes? 7. En vertu des missions qui sont les siennes, l OMC peut intervenir en cas de : A/ dumping économique C/ dumping environnemental C/ dumping social C/ dumping monétaire

15 Exercice d approfondissement En régime de fixité du change, confronté à un important déficit de balance commerciale, le gouvernement, pour stimuler les exportations et réduire les importations, peut décider : A/ de dévaluer la monnaie B/ intervenir sur les marchés des changes en vendant des devises contre rachat de sa propre monnaie C/ de réévaluer la monnaie D/ Aucune des réponses précédentes 9. Le nouveau protectionnisme est basé principalement sur : A/ l usage de droits de douanes B/ la pratique des quotas C/ des subventions explicites aux exportations D/ l usage des barrières non tarifaires 10. À propos des règles de l OMC : A/ contrairement aux tarifs qui sont autorisés, les règles de l OMC interdisent les subventions aux exportations B/ l usage des droits de douane est rigoureusement interdit C/ les règles de l OMC ne s appliquent pas à l agriculture, mais uniquement à l industrie et, depuis peu, aux services D/ un produit fait l objet d un dumping s il est vendu au-dessus de son coût de production 11. Le principe de réciprocité de l OMC stipule que : A/ Les États victimes de pratiques déloyales peuvent riposter automatiquement sans saisir l OMC B/ Les concessions accordées par les États membres doivent être équivalentes et équilibrées C/ Le commerce doit tendre vers un équilibre des échanges entre partenaires D/ Les pays riches doivent obligatoirement ouvrir leurs marchés aux produits de base des pays pauvres

16 12 Tests d auto-évaluation 12. En théorie, si l on considère exclusivement les pays qui l appliquent, une subvention à l exportation : A/ est sans influence pour les consommateurs B/ est bénéfique aux consommateurs C/ est préjudiciable aux consommateurs D/ aucun des trois ci-dessus 13. Quelle proposition ne fait pas partie des «principes canoniques» du GATT et de l OMC : A/ l interdiction de la discrimination B/ l interdiction du contingentement C/ l interdiction du dumping social D/ l interdiction des subventions aux exportations 14. Parmi les principes suivants, quel est celui qui n appartient pas aux règles de l OMC : A/ la clause de la Nation la plus favorisée B/ l interdiction du dumping C/ l interdiction des restrictions quantitatives D/ l interdiction de toute forme de soutien interne 15. La pétition des marchands de chandelle : A/ montre que la protection est mise en place le plus souvent sous l influence des lobbies B/ justifie une protection sélective et dégressive C/ tourne en dérision le libre-échange D/ montre que le libre-échange favorise le jeu des groupes de pression 16. Dans le discours sur la question du libre-échange, Marx prend position : A/ en faveur du libre-échange B/ en faveur d un protectionnisme «intelligent» C/ en faveur d un protectionnisme pur et dur D/ en faveur d aucun des trois ci-dessus

17 Exercice d approfondissement Le paradoxe de West Graham prend en considération deux productions : A/ l une étant à rendements d échelle fortement décroissants et l autre à rendements d échelle faiblement croissants B/ toutes les deux étant à rendements d échelle décroissants C/ l une étant à rendements d échelle faiblement décroissants et l autre à rendements d échelle fortement croissants D/ toutes les deux étant à rendements d échelle croissants 18. Le paradoxe de West Graham : A/ montre que le libre-échange est nécessairement bénéfique à tous les pays et donc à l échelle mondiale B/ montre que le libre-échange peut être préjudiciable à tous les pays simultanément C/ montre que le libre-échange peut être préjudiciable à certains pays et reste nécessairement bénéfique à l échelle mondiale D/ montre que le libre-échange peut être préjudiciable à certains pays et même à l échelle mondiale 19. On doit à l économiste français Maurice Bye : A/ la démonstration formelle de l optimalité du libre-échange B/ la distinction entre avantages comparatifs «courts» et avantages comparatifs «longs» C/ la démonstration de la supériorité du protectionnisme pour les pays en développement quelle que soit la «configuration des rendements d échelle» (constants, croissants ou décroissants) D/ la justification d une protection destinée à compenser les inégalités de salaires et les disparités des systèmes sociaux des pays (notamment les différences de systèmes de protection sociales) 20. Les RVE et EVI appartiennent principalement à la catégorie : A/ des barrières paratarifaires B/ des BNT «dures» C/ des BNT «douces» D/ aucune des trois réponses précédentes

18 14 Tests d auto-évaluation 21. L effet de montée en gamme (upgrading effect) est une conséquence possible : A/ des mesures de soutien interne B/ des RVE C/ de l application des droits de douane D/ des EVI 22. Parmi les caractéristiques ci-dessous des accords de restrictions volontaires d exportations (VER) laquelle est en contradiction radicale avec les principes de l OMC : A/ les RVE sont sectorielles B/ les RVE sont volontaires de la part des pays qui concluent ce type d accord C/ les RVE résultent le plus souvent de négociations bilatérales D/ les RVE sont discriminatoires 23. Les «Red Tape Barriers» sont principalement constituées : A/ des normes sanitaires C/ des normes et règlements techniques C/ des programmes de préférences nationales D/ des «tracasseries administratives» 24. La clause de la Nation la plus favorisée signifie : A/ que les nations les plus riches doivent aider financièrement les plus pauvres B/ que si un pays reçoit un avantage commercial, il est tenu d accorder un avantage équivalent à celui qui le lui octroie C/ l obligation d étendre à tous les autres membres de l OMC les conditions d échange les plus favorables qu un pays a accordé à l un quelconque d entre eux D/ que les pays qui se protègent le plus fortement doivent faire les concessions les plus importantes dans le cadre des négociations commerciales

19 Exercice d approfondissement Les triangles d Haberger représentent : A/ les distorsions de production et de consommation B/ la recette fiscale que procure l application d un droit de douane C/ le surplus que les producteurs retirent de l application d un droit de douane D/ la perte subie par les consommateurs suite à l application d un droit de douane 26. On appelle «Équivalent subvention d un tarif» (suite à l application d un droit de douane) : A/ le fait qu une subvention est équivalente à un droit de douane négatif B/ la différence entre l équivalent taxe à la consommation (supportée par les consommateurs suite à l application du tarif) et la recette douanière perçue par l État C/ le fait qu un droit de douane procure une recette à l État, alors qu une subvention implique au contraire une dépense pour l État D/ la différence entre le surplus que procure le droit de douane aux entreprises et la perte que subissent, de ce fait, les consommateurs 27. On désigne par «équivalent taxe à la consommation» (suite à l application d un droit de douane) : A/ la recette douanière obtenue par l État B/ la perte de bien-être des consommateurs C/ la somme de «l équivalent subvention du tarif» et la recette douanière D/ les recettes douanières obtenues par l État moins le surcoût subi par les consommateurs 28. L analyse de la politique commerciale en équilibre partiel et concurrence pure et parfaite montre qu un grand pays peut s enrichir : A/ en subventionnant ses exportations B/ en appliquant des droits de douane modérés C/ en appliquant des droits de douane très élevés D/ en appliquant n importe quel instrument de protection

20 16 Tests d auto-évaluation 29. Le théorème d équivalence de J. Bhagwati (1965) montre la similitude existant entre : A/ les effets d un quota sur les importations et un droit de douane B/ les effets d un quota sur les importations et une subvention aux exportations C/ les effets d une subvention aux exportations et un droit de douane D/ les effets d un quota sur les importations et une subvention à la production 30. Le théorème de symétrie d A. Lerner (1936) montre la similitude existant entre : A/ les effets d un quota sur les importations et un droit de douane B/ les effets d un quota sur les importations et une subvention aux exportations C/ les effets d une subvention aux exportations et un droit de douane D/ les effets d un quota sur les importations et une subvention à la production 31. On appelle économie d échelle statique A/ le processus par lequel le coût unitaire de production baisse avec la hausse de la production cumulée de l entreprise B/ un abaissement de coût unitaire lié à l existence de coûts variables C/ le processus par lequel baisse le coût unitaire de production avec la production courante de l entreprise (par exemple sa production hebdomadaire, mensuelle ou annuelle) D/ un avantage de la firme lié l externalisation d une partie de sa production (outsourcing) 32. On appelle économie d échelle dynamique A/ le processus par lequel baisse le coût unitaire de production avec la production cumulée de l entreprise B/ un abaissement de coût unitaire lié à la répartition des coûts fixes sur un plus grand nombre d unités fabriquées C/ le processus par lequel baisse le coût unitaire de production avec la production courante de l entreprise (par exemple sa production hebdomadaire, mensuelle ou annuelle) D/ un avantage de la firme lié à la diversification de son activité productive

21 Exercice d approfondissement Les embargos A/ sont des actes de commerce B/ sont régis par la convention de Paris de 1856 C/ sont des actes de guerre D/ sont régis par la convention de Londres de La théorie du commerce administré (Managed Trade) se fonde principalement sur l argument : A/ des économies d échelle statiques B/ des externalités, notamment technologiques C/ des économies d échelle dynamique D/ des barrières à l entrée 35. La notion d efficience schumpeterienne est basée : A/ sur la prise en compte des trajectoires d évolution technologique B/ sur la prise en compte des indications de prix et de coût fournies instantanément par les marchés C/ sur la prise en compte des gains et des pertes instantanés résultant des choix de politique commerciale D/ sur une approche de type allocative 36. En matière de politique commerciale, le Managed Trade participe d une conception : A/ de l activisme immédiat et militant B/ du non-activisme prudent C/ de l activisme prudent D/ du non-activisme résolu 37. Un processus de dépendance du sentier (path dependence) : A/ est par nature réversible B/ est le produit de phénomènes de feedback négatifs C/ signifie que des choix effectués dans le passé influent sur les choix futurs D/ aucune des trois réponses précédentes

22 18 Tests d auto-évaluation 38. Selon Laura d Andrea Tyson les instruments privilégiés d une politique de Managed trade pourraient être : A/ la conclusion d accords bilatéraux, de préférence aux accords régionaux ou multilatéraux B/ la conclusion d accords négociés prioritairement au sein de l OMC C/ la conclusion d accords portant sur des objectifs macroéconomiques D/ la conclusion d accords sectoriels instituant des règles 39. La thèse de la protection «poreuse» : A/ énonce que le néo-protectionnisme n a qu un impact très limité sur le commerce international B/ est une thèse élaborée et défendue par Patrick Messerlin C/ suggère que des mesures néo-protectionnistes d apparence anodine peuvent avoir des conséquences considérables sur le commerce international D/ a été suggérée par P. Krugman 40. Dans l industrie aéronautique, on appelle «économie d envergure» : A/ l intérêt qu il peut y avoir pour les constructeurs aéronautiques à produire des avions de «grande envergure», plutôt que des avions de petite taille B/ le fait qu il est plus avantageux de produire, dans des volumes donnés, différents types de biens dans la même entreprise, plutôt que de produire, dans les mêmes volumes, tous ces biens dans des entreprises distinctes C/ le bénéfice que les entreprises peuvent obtenir à se spécialiser plutôt que de tenter de couvrir la gamme la plus complète possible du produit qu elles fabriquent (du plus petit au plus grand engin) D/ l avantage que chaque constructeur peut trouver à recourir à des soustraitants

23 Exercice d approfondissement La théorie de la politique commerciale stratégique, telle qu elle a été présentée par J. Brander, B. Spencer et P. Krugman, permet montrer que : A/ les subventions pratiquées par nos partenaires commerciaux sont des «dons» qu ils effectuent à notre bénéfice B/ les subventions à l exportation conduisent nécessairement non seulement à une distorsion à l échelle mondiale, mais aussi à une perte sèche pour le pays qui l instaure, y compris (et surtout) s il s agit d une puissance commerciale de première importance C/ les subventions à l exportation peuvent enrichir le pays qui les met en œuvre, mais au détriment de ses partenaires avec, en général, un préjudice pour l ensemble de l économie mondiale D/ les subventions quelles qu elles soient (à la production ou aux exportations) conduisent nécessairement à un gaspillage de fonds public 42. La politique commerciale stratégique montre : A/ qu en subventionnant certaines activités, un pays peut améliorer sa situation plus que ne permettrait le libre-échange B/ que l intervention de l État dans les échanges réduit le bien-être des populations C/ que les subventions aux exportations sont nécessairement néfastes pour le pays qui les met en place du fait de la charge budgétaire qui en résulte D/ qu en subventionnant l exportation d un produit, un pays dégrade inévitablement sa situation en faisant baisser le prix mondial de ce produit 43. L effet «étoile de mer» (Starfish Effect) suggère que : A/ l entrée d Airbus dans l industrie aéronautique civile a conduit à l élimination de McDonnell-Douglas B/ la moindre erreur dans le chiffrage des conséquences des choix stratégiques des entreprises peut produire des résultats désastreux C/ l entrée d Airbus aurait réduit la compétition entre Boeing et de McDonnell-Douglas et aurait donc été favorable à ce dernier constructeur D/ le fait d attribuer des subventions risque de déclencher des représailles en série

24 20 Tests d auto-évaluation 44. Contrairement à celle de R. Baldwin et P. Krugman, l évaluation empirique que G. Klepper a effectuée (en 1990), des effets des subventions reçues par Airbus était basée sur une modélisation prenant en compte : A/ deux segments du marché aéronautique et deux entreprises concurrentes (Boeing et Airbus) B/ trois segments du marché aéronautique, ainsi que trois entreprises en compétition, (Boeing, MDD et Airbus) C/ deux segments du marché aéronautique et trois entreprises en compétition, (Boeing, MDD et Airbus) D/ trois segments du marché aéronautique, ainsi que deux entreprises en compétition, (Boeing et Airbus) 45. La perte de bien-être subie par les consommateurs suite à l application d un droit de douane est représentée : A/ par la partie au-dessous de la courbe de demande entre les deux niveaux de prix (avec tarif et sans tarif) B/ par le niveau initial de la consommation (avant la baisse de prix) multiplié par le montant de la hausse du prix provoquée par le tarif C/ par la partie au-dessus de la courbe de demande entre les deux niveaux de prix (avec tarif et sans tarif) D/ par le niveau final de la consommation (après la baisse de prix) multiplié par le montant de la hausse du prix provoquée par le tarif 46. La perte globale de bien-être pour l ensemble de la société provoquée par l application d un droit de douane dans le cas d un petit pays est donnée par : A/ _ ( M t pm) B/ _ ( M t pm) _C/ M t pm D/ _( M t pm) 47. Dans le cas d un petit pays, le taux optimal du droit de douane est : A/ égal à zéro B/ compris entre 20 % et 50 % C/ égal à 100 % D/ compris entre 10 % et 20 %

25 Exercice d approfondissement Les politiques de la compétitivité structurelle mettent l accent sur : A/ la réduction des prélèvements publics B/ la gestion des attributs «hors-coûts» des produits C/ la compression des coûts salariaux D/ La maîtrise des coûts de production des biens exportés 49. Au sens de l OMC, le dumping désigne : A/ la vente à perte B/ la vente à un prix inférieur à celui des entreprises concurrentes C/ une stratégie prédatrice destinée à éliminer les entreprises concurrentes D/ la vente en dessous du «prix normal» 50. Les accords du Plaza avaient réuni le G5 (Etats-Unis, Japon, Allemagne (RFA), Royaume-Uni, France) en 1985 en vue d un arrangement sur : A/ les taux de change B/ les produits agricoles C/ les quotas concernant les produits électroniques et automobiles japonais D/ l admission de la Chine au sein de l OMC

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27 III. LES POLITIQUES COMMERCIALES PAR PAYS (ZONE) 1. Aujourd hui, si l on considère l Union européenne comme une seule et même entité commerciale, le rang de la Chine dans le classement des puissances commerciales est : A/ premier rang B/ deuxième rang C/ troisième rang D/ quatrième rang 2. La première puissance commerciale en Europe est : A/ la France B/ le Royaume-Uni C/ l Allemagne D/ l Italie 3. L admission de la Chine au sein de l OMC est intervenue en : A/ novembre 1989 B/ janvier 1995 C/ décembre 2001 D/ janvier Quel pays n est pas membre de l OMC? A/ les États-Unis B/ le Sénégal C/ la Chine D/ l Algérie

28 20 Tests d auto-évaluation 5. Les «Sogo Shosha» sont : A/ les grandes sociétés privées de «négoce général» au Japon B/ les Maisons de commerce du Japon en Europe C/ les compagnies d État qui gèrent le commerce extérieur de la Chine D/ les Maisons de commerce de la Chine aux Etats-Unis 6. En 2009, les Etats-Unis ont exporté pour 69 milliards de dollars de marchandises vers la Chine et importé pour 179 milliards de dollars de marchandises de ce pays. Cela signifie que : A/ le dollar est déprécié B/ les Etats-Unis exportent davantage de capitaux vers la Chine qu elle n en reçoit C/ les Etats-Unis accusent un déficit commercial important vis-à-vis de la Chine D/ de nombreuses firmes chinoises sont implantées aux Etats-Unis 7. En 2009, les Etats-Unis ont exporté 22,8 milliards de dollars de services commerciaux et importé 23,5 milliards de dollars dans le même domaine. Ces opérations sont inscrites dans : A/ la balance commerciale au sens strict B/ la balance des invisibles C/ dans le budget de l État fédéral D/ dans la balance des capitaux à long terme 8. En 2009, le ratio Importations de biens et services / PIB est le plus faible pour A/ le Japon B/ la Chine C/ les Etats-Unis D/ l Union européenne

29 Les politiques commerciales par pays Quelle personnalité n a jamais été Commissaire au Commerce de l Union européenne? A/ Catherine Ashton (Royaume-Uni) B/ Michel Barnier (France) C/ Karel De Gucht (Belgique) D/ Pascal Lamy (France) 10. Le JETRO désigne : A/ le siège du METI à Tokyo B/ le site web du ministère japonais de l information C/ Japan External Trade Organization D/ l office public japonais de promotion des exportations 11. Le Comité 133, Organe de la politique commerciale de l Union européenne, a été prévu par : A/ le Traité de Rome de 1957 B/ le Mémorandum Mansholt de 1968 C/ le Traité de Maastricht de 1992 D/ le Traité d Amsterdam de Au regard des principes du commerce, la «préférence communautaire» est une disposition : A/ autorisée pour les seuls pays du Sud B/ rigoureusement interdite par l OMC C/ autorisée du temps du GATT et désormais interdite depuis l avènement de l OMC D/ tolérée par l OMC sous certaines conditions 13. La Loi dite Helms-Burton est un dispositif de la législation commerciale américaine qui : A/ sanctionne les pays pratiquant le dumping vis-à-vis des Etats-Unis B/ prévoit des sanctions contre les pays qui ont des transactions commerciales avec Cuba C/ punit les pays qui ont des excédents commerciaux excessifs avec les Etats-Unis D/ qui prévoit des sanctions contre les pays qui ont des transactions commerciales avec l Iran

30 22 Tests d auto-évaluation 14. La première zone d exportation du Japon est : A/ l Asie B/ l Amérique du Nord C/ l Europe D/ le Proche et Moyen-Orient 15. Lequel de ces pays ne fait pas partie de l ASEAN (ou ANASE / Association des Nations de l Asie du Sud-Est)? : A/ Indonésie B/ Vietnam C/ Thaïlande D/ Taïwan 16. Quel organe ne participe pas à la conception et à la mise en œuvre de la politique commerciale de l Union européenne? A/ l Observatoire social européen B/ la commission européenne C/ le Conseil des ministres D/ le Comité Le plus gros client de la Chine est (sont) actuellement : A/ l Amérique du Nord B/ l Europe C/ le Proche et le Moyen Orient D/ l Asie 18. L artisan de l ouverture chinoise de 1979 est : A/ Tchang Kaï-Chek B/ Zhou En-Laï C/ Mao Zédong D/ Deng Xiaoping

31 Les politiques commerciales par pays Laquelle de ces propositions vous paraît rendre le mieux compte de la politique commerciale des Etats-Unis actuellement? A/ un libre-échange «à la carte» B/ un protectionnisme exacerbé C/ une hostilité forte aux pays du Sud D/ la volonté de soumettre les échanges extérieurs aux impératifs de protection de l environnement 20. La politique commerciale de l Europe est généralement considérée comme étant : A/ transparente B/ Opaque C/ inféodée aux intérêts américains D/ hostile aux intérêts des pays en développement 21. La politique commerciale de l Europe a été prévue par : A/ le Traité de la CECA (1951) B/ le Traité de Rome (1957) C/ le Traité de Maastricht (1992) D/ le Traité d Amsterdam (1997) 22. La législation commerciale des Etats-Unis est consignée dans un document unique intitulé : A/ McKinlay Tariff B/ Fordney-McCumber Tariff C/ Check Clearing Act D/ Trade Agreement Act 23. Depuis 1990, le pays qui a reçu structurellement le plus d IDE en volume est : A/ la Chine B/ la France C/ le Japon D/ les Etats-Unis

32 24 Tests d auto-évaluation 24. En 2009, La Chine a été meilleure importatrice que A/ l Union européenne B/ les Etats-Unis C/ la France D/ la France et l Allemagne réunies 25. L auteur d une célèbre chronique intitulée «Le temps est venu de s en prendre à la Chine» publiée par le New York Times en mars 2010 est : A/ Laura d Andrea Tyson B/ Paul Krugman C/ Bill Clinton D/ Lester Thurow 26. La suppression complète des droits de douane au sein du Marché commun est intervenue en A/ janvier 1958 B/ juillet 1968 C/ janvier 1977 D/ février L ALENA (Accord de libre-échange nord-américain) a commencé à fonctionner en : A/ 1972 B/ 1991 C/ 1995 D/ Le principal artisan de la restauration de l économie japonaise à partir de 1951 est : A/ le JPO (Japan Patent Office) B/ le JETRO (Japan External Trade Organization) C/ le MITI (Ministry of International Trade and Industry) D/ la Banque mondiale

33 Les politiques commerciales par pays Au Japon, l Endaka Fukyo est synonyme de : A/ yen cher B/ yuan déprécié C/ balance commerciale excédentaire D/ salaire minimum dans l industrie automobile 30. Le Japon est généralement qualifié d économie mercantiliste car sa politique commerciale : A/ pose comme priorité l ouverture et de l équilibre des échanges avec ses principaux partenaires B/ considère comme une priorité l intégration des pays en développement dans le système commercial multilatéral C/ met l accent sur l accumulation des excédents en important les produits bruts et en exportant les produits à forte valeur ajoutée D/ est complètement vouée à la compétition avec la Chine

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