Laitue - batavia. DEPHY EXPE LILLA Limitation des traitements phytosanitaires contre Botrytis cinerea et Sclerotinia spp.

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Laitue - batavia. DEPHY EXPE LILLA Limitation des traitements phytosanitaires contre Botrytis cinerea et Sclerotinia spp."

Transcription

1 Laitue - batavia DEPHY EXPE LILLA Limitation des traitements phytosanitaires contre Botrytis cinerea et Sclerotinia spp Claire Goillon (APREL), Benjamin Gard (Ctifl / APREL), Antoine Dragon (CETA du Soleil), Jean Luc Delmas (CETA Durance Alpilles) Compte rendu des observations réalisées dans le cadre de la deuxième année du projet d Expérimentation DEPHY ECOPHYTO «Limitation de la Lutte chimique en culture de Laitues par l introduction et la combinaison de méthodes culturales» 1 But de l essai : Dans le cadre du projet LILLA Axe 1 / Tâche 2, l APREL met en place sur deux sites de production, un essai sur la limitation des traitements phytosanitaires contre deux pathogènes majeurs en culture de laitue : Botrytis cinerea et Sclerotinia spp. L objectif des essais est de valider en condition de production, les stratégies de limitation des intrants azotés et de gestion de l irrigation vis-à-vis des infections causées par Botrytis cinerea et Sclerotinia spp. et d évaluer la possibilité de réduire la lutte chimique contre ces deux agents pathogènes. 2 Protocole expérimental : 2.1- Sites étudiés Site 1 Site 2 Lieu de l essai St Rémy de Provence (13) Graveson (13) Type d abri Tunnels 8m (800 m²) Orientés N/S Tunnels 8 m (800 m²) Orientés N/S Précédent cultural Tomate greffée Sorgho Variétés salade et résistances Batavia LILLA : ALPAGA (Bl 16-32/Nr:0) Témoin : CURTIS (Bl 16-28, 30-32) Batavia LILLA : ALPAGA (Bl 16-32/Nr:0) Témoin : OSTRALIE (Bl 16-32/Nr:0) Date de plantation 19 Octobre octobre 2015 Densité 14 plants/m² 14 plants/m² Paillage quinconce quinconce Stade récolte 21 décembre 15 décembre Durée du cycle 63 jours 61 jours Date de récolte effective Du 20 au 28 décembre 2015 Du 20 au 28 décembre Modalités Sur chaque site, deux modalités sont comparées : - témoin : conduite du producteur

2 - LILLA : conduite à bas niveau d intrants. Fertilisation modérée : fumure de fond réduite et complément de fertilisation en culture si besoin après estimation des réserves d azote dans le sol. Irrigation réduite : gestion de l irrigation en fonction des réserves dans le sol et des besoins de la culture. Traitements phytosanitaires réduits contre Botrytis et Sclerotinia : Pour le site 1, substitution complète par un produit de biocontrôle (Trianum) et application de SDN (Vacciplant) si besoin. Pour le site 2, un seul Signum est positionné à plus ou moins 20 jours après plantation, selon les risques pour la culture (climat, présence de Botrytis ). Le dispositif est mis en place sur deux tunnels voisins dans chaque site avec un tunnel entier par modalité Observations Une analyse de sol complète, type extrait à l eau, est réalisée avant plantation par le laboratoire BEC Roussière pour ajuster la fertilisation. L échantillon est réalisé sur la base de 15 prélèvements de sol à la tarière dans chaque tunnel. Au cours de la culture : Nitratests pour ajuster la fertilisation si besoin dans la modalité LILLA. Contrôle de tensiométrie avec des sondes Watermarck (site 1) ou un Monitor (site 2) Contrôle climatique : pose d un enregistreur Hobo (température et hygrométrie) dans chaque modalité Estimation de l état sanitaire des cultures sur l ensemble des tunnels Notation des interventions du producteur Evaluation de la présence de spores de Sclerotinia dans l air ambiant sous abri avec l utilisation d un milieu spécifique semi-sélectif en boîtes de Petri (technique utilisée par le Ctifl dans le projet Scleroleg) A la récolte sur 5 placettes de 12 salades, réparties dans le tunnel : Poids moyen avant et après parage Qualité agronomique et sanitaire des salades Intensité des attaques sur feuilles basses et collet, mesurée sur une échelle de 0 à 3. S0 : absence de symptôme S1 : présence d agent pathogène sur moins de 3 feuilles S2 : présence d agent pathogène sur plus de 3 feuilles S3 : plante affaissée ou morte. Une analyse multirésidus sur un échantillon de 5 salades par modalité est réalisée par le laboratoire Phytocontrol à Nîmes (30). 3- Résultats 3.1 Site 1 : St Rémy de Provence Conditions climatiques sous abri Les relevés climatiques figurent en annexe. Les salades plantées mi-octobre ont bénéficié de températures élevées sur tout le cycle de production : 12.1 à 12.5 C en moyenne selon les sites (fig. 1). Les températures enregistrées étaient supérieures à celles des deux dernières années d essai, avec une augmentation de C par rapport à 2014 et C par rapport à Comme en 2014, aucune gelée n a été observée. La pluviométrie a été centrée sur le mois d octobre mais le reste de l hiver a été sec avec un global de 135 mm environ sur les 3 mois. Les conditions sont moins humides qu en 2014 mais les températures élevées ont accéléré la croissance des salades et leur fragilité accentue le risque de maladies fongiques. Les hygrométries moyennes dans les tunnels se situent entre 60 et 80%, ce qui est convenable en culture de laitue sous abris (fig. 2). On constate des hygrométries plus élevées dans la modalité LILLA. Cette différence peut être due en partie à l utilisation d enregistreurs de 2 générations

3 différentes dont la précision de mesure n est pas identique. De plus, les capteurs d hygrométrie ont une moins bonne précision que les capteurs de température. Figure 1 : Enregistrement des températures moyennes sur le site 1 et comparaison sur les 3 années d expérimentation Figure 2 : Enregistrement des humidités relatives sur le site 1 et comparaison sur les 3 années d'expérimentation Dans ce contexte, le producteur a privilégié une aération maximale des salades, dès le départ de la culture. Le faîtage est ouvert 4 à 5j après plantation. Deux semaines après plantation, les tunnels sont entièrement ouverts (faîtage, portes, et côtés). Les côtés exposés au vent ont été bridés ponctuellement fin Novembre pendant un épisode de vent et notamment pour le tunnel de la modalité LILLA où la variété Alpaga montrait des symptômes de bordage important (nécroses externes). Fertilisation et azote dans le sol L analyse de sol réalisée le 15/10 avant plantation révèle un niveau très élevé en azote dans les 2 tunnels (Annexe 1), supérieur à 200 unités. La salinité est également importante du fait de fortes teneurs en chlore, soufre et magnésie, particulièrement dans le tunnel témoin (T3). Les deux tunnels reçoivent seulement une fumure organique (Bochevo à 3.5T/ha). Aucun engrais minéral n est apporté avant plantation. La distinction des 2 modalités vis-à-vis de la fertilisation ne repose donc que sur l écart d azote disponible à la plantation, soit 54 unités, mais à un niveau élevé. Le suivi des nitrates dans le sol (analyses rapides nitratests) montre qu il n y a aucun manque d azote au cours de la culture, dans les deux tunnels. Figure 3 : Teneurs en nitrates dans le sol en Kg/ha mesurées par Nitratest

4 Irrigation A la plantation, la culture reçoit plusieurs arrosages fractionnés d une heure jusqu à début novembre pour assurer l enracinement de la salade. Ensuite, aucun arrosage n est effectué si ce n est de courtes aspersions tous les 15j environ du fait des conditions climatiques et de réserves suffisantes dans le sol. L assèchement est progressif mais marque surtout une forte consommation des salades fin Novembre, 40 jours après plantation. Figure 4 : Mesure des tensions en eau dans le sol (cbar) à l aide de sondes Watermark Poids moyen des salades Du bordage est observé sur Alpaga seulement le 20 Novembre mais le suivi tensiométrique ne montre pas de période de stress hydrique dans le sol. Il s agit d une réaction variétale à des conditions sèches de l air. Les tensions se maintiennent en dessous de 50 cbar à 20 cm, et à moins de 25 cbar à 30cm, ce qui est jugé comme un confort hydrique pour la salade. Les mesures en profondeur montrent qu il n y a pas eu de saturation pendant la culture (fig. 4). Figure 5 : Poids moyen (PM) des salades récoltées sur le site 1, brut (avant parage) et net (après parage) La croissance des salades a été très rapide en rapport avec les températures élevées sur tout le cycle. Les récoltes ont eu lieu 63 jours après plantation soit 2 semaines plus tôt qu en 2014 et 3 semaines plus tôt qu en Les poids moyens sont satisfaisants mais on constate un parage important : 15% dans le tunnel témoin et 20% dans le tunnel LILLA. Sur cette modalité, de nombreuses feuilles jaunes basales ont dû être éliminées. On obtient en moyenne des salades de 349 g pour LILLA et 381 g pour le témoin (fig. 5). Ces caractéristiques sont très dépendantes des variétés et donc difficilement comparables entre les modalités. Etat sanitaire de la culture Bremia lactucae Les deux tunnels ont été traités de façon identique contre ce pathogène. La stratégie de protection s est avérée suffisante sur une variété résistante Bl16-32 comme Alpaga. Le 7 décembre, 15j avant la récolte, une feuille contaminée a été repérée dans le tunnel témoin avec la variété Curtis (BL16-28, 30-32) mais le Bremia ne s est pas développé dans la culture. L absence de résistance à la race 29 pour cette variété conduit à une plus forte sensibilité à B. lactucae en culture sous abris en Provence. Tableau 1 : calendrier de traitements pour la protection contre Bremia lactucae sur le site 1 Stade Semaine Date Produit P + 14 j nov Dauphin P + 28 j nov Infinito P + 42j déc Etonan 15 j avant Récolte déc Etonan

5 Botrytis cinerea / Sclerotinia spp. Le calendrier de traitement prévu pour le témoin comprend un traitement avant plantation (Contans) et 3 traitements préventifs en culture. Dans la modalité LILLA, aucune couverture chimique n a été réalisée contre ces pathogènes. Avant plantation, une application de Trianum G à base de Trichoderma harzianum est réalisée à la dose de 25 kg/ha par épandage au sol. A la plantation, une application de Contans à base de Coniothyrium minitans est effectuée à la dose de 3kg/ha, comme pour le témoin. En culture, un stimulateur de défense naturel des plantes (SDP), Vacciplant, est utilisé à 3 reprises en tenant compte des conditions à risque de l année. Tableau 2 : Calendrier de traitements pour la protection contre Botrytis cinereae et Sclerotinia sp sur le site 1 T3 T2 Stade semaine date Cible Producteur LILLA Avant P oct Trianum G P oct Sclerotinia Contans Contans P + 14 j nov Botrytis Signum SDP Vacciplant P + 28 j nov Botrytis Rovral 18-nov SDP Vacciplant P + 42 j dec SDP Vacciplant 03-déc Botrytis Scala Les parcelles sont restées globalement saines jusqu au 7 décembre. A cette date, on observe dans le tunnel LILLA, sur la variété Alpaga, de nombreux départs de botrytis sur feuilles intermédiaires. Une feuille avait été observée la semaine précédente. Le développement du botrytis sur cette variété semble faire suite à un épisode de bordage observé 15 jours plus tôt. Le botrytis continue de se développer malgré les applications de SDP et provoque le flétrissement de quelques salades à partir de mi-décembre. Le comptage de salades flétries visibles dans l intégralité des tunnels est évalué à 0.2% le 14 décembre. Le jour de la récolte, les salades non commercialisables observées dans les placettes représentent environ 23 %. La cause principale de déclassement est du botrytis développé sur la pomme de la salade, en lien avec les nécroses externes (bordage). Certaines salades ayant un nombre de feuilles pourries trop important en dessous sont également déclassées. Tableau 3 : Intensité des attaques mesurées dans chaque modalité à la récolte le 21/12/15. Répartition des classes de dégâts Modalités Classes de symptômes Placettes 5x12 salades Placettes 5x30 salades Non S0 S1 S2 S3 commercialisable LILLA 28.3 % 48.3 % 23.3% 2% 23 % Témoin 95 % 5 % 0% 0% 0% La protection contre les champignons pathogènes de la laitue et particulièrement le botrytis paraît insuffisante avec la stratégie bas intrants dans de telles conditions climatiques. Seulement 28% des salades ressortent indemnes de symptômes contre 95 % dans la stratégie témoin. La stratégie témoin n est pas affectée par le botrytis, avec la même conduite climatique. La variété Alpaga est à remettre en cause par rapport à sa tolérance aux champignons pathogènes et sa sensibilité au bordage. Le bordage observé seulement sur cette variété montre qu elle a un comportement au champ moins souple que Curtis et la rend finalement plus fragile aux attaques de champignons pathogènes

6 Photos : Bordage et contamination des salades par Botrytis cinerea observés dans le tunnel LILLA Autres maladies et ravageurs Tableau 4 : Calendrier des traitements contre les autres maladies et ravageurs sur le site 1 Stade semaine date Cible Produit P oct Escargot, limaces Sluxx P + 3 j oct Noctuelles Mageos P + 28 j nov Pucerons Movento Aucun dégât d escargots n a été observé cette année. La présence de pucerons Macrosiphum a été détectée le 16/11 mais aucune infestation n est constatée après le traitement avec Movento. De nombreux aleurodes ont été observés sur toute la durée de la culture, témoignant des conditions climatiques particulièrement douces cette année. Ce ravageur n a pas occasionné de problème sur la culture. Qualité à la récolte Tableau 5 : Résultats de l'analyse multirésidus effectuée sur 5 salades dans chaque modalité Teneurs en mg/kg Substances détectées T3 Témoin T2 LILLA Norme / LMR Dithiocarbamates ND 5 Boscalide Iprodione 1.3 < Fluopicolide ND Spirotetramat (+ métabolites) ND ND 7 Propamocarbe ND Pyraclostrobine ND 2 Pyrimethanil 1.5 ND 20 Fosethyl aluminium + acide phosphonique 23 ND 75 Nombre de substances détectées 6 4 LMR cumulé (% LMR maxi) (16.5%) 0.52 (0.5%) 157 (T3)/ 104 (T2) Sur ce site, les salades sont conformes aux exigences réglementaires dans les deux modalités. Quatre à six matières actives sont détectées respectivement dans les modalités LILLA et témoin, avec des valeurs très inférieures aux LMR. La modalité témoin est à 16.5% de la LMR maxi et la modalité LILLA à 0.5%. La modalité LILLA présente donc un profil de résidus beaucoup plus intéressant que la modalité témoin. Dans la modalité témoin, l acide phosphonique est la molécule qui ressort de façon plus importante, en lien avec les applications plus tardives d Etonan. On note des teneurs très faibles en boscalide et pyraclostrobine, les matières actives du Signum appliqué en début de cycle. Dans la modalité LILLA, on peut se poser la question sur la détection de Fluopicolide et Propamocarbe correspondant à

7 l application d Infinito. En effet ces substances n ont pas été détectées dans la modalité témoin alors que le traitement a été réalisé le même jour dans les mêmes conditions. De même la détection d Iprodione (Rovral), inférieure à 0.01 est surprenante puisque ce produit n a pas été appliqué dans la modalité LILLA. 3.2 Site 2 : Graveson Conditions climatiques sous abri Le créneau de culture est identique au 1 er site et les conditions climatiques sont très proches. Les relevés de températures sont strictement identiques entre les deux tunnels : 12 C en moyenne sur l ensemble de la culture. Pour l hygrométrie, on constate un décalage identique à celui observé dans le site 1 et lié au matériel de mesure. Figure 6 : Température et hygrométrie moyenne enregistrées sur le site n 2 La conduite du producteur sur ce site est moins aérée que sur le site 1. En début de culture, les aérations latérales ont été plus tardives et les tunnels sont ouverts intégralement 25j après plantation. Globalement les températures moyennes sont comparables entre les deux sites mais à Graveson, les écarts sont plus importants entre mini et maxi. Les températures montent jusqu à 21 C en journée! Fertilisation et azote dans le sol L analyse de sol réalisée avant plantation révèle un niveau de réserve azotée proche de 100 unités (une seule mesure a pu être effectuée dans le tunnel LILLA. Les nitratests montrent un écart de 45 unités environ entre les deux tunnels en début de culture qui s atténue ensuite. Les deux tunnels ne reçoivent qu un amendement organique, avec 4 t/ha d humus Premium (80% de matière organique). Figure 7 : Teneurs en nitrates (kg/ha) dans le sol mesurées par Nitratests Le suivi des nitrates dans le sol (analyses rapides nitratests) montre qu il n y a aucun manque d azote au cours de la culture, dans les deux tunnels.

8 Irrigation Compte tenu des conditions climatiques, l irrigation a été fortement restreinte cette année. Les courbes de tensiométrie obtenues avec le Monitor montrent que 4 arrosages ont suffi à maintenir la culture dans un confort hydrique sans saturation. En effet, les tensions remontent très vite après chaque arrosage, même sur les sondes en profondeur. Le petit arrosage du 7 Novembre n était pas indispensable et aurait pu être retardé, ce qui a été fait par la suite : les tensions sont montées à près de 50 cbar à 20 cm avant la décision d arroser. Figure 8 : Suivi des tensions en eau dans le sol à l'aide d'un dispositif Monitor Photo : Suivi tensiométrique à l aide de sondes et d un dispositif d enregistrement type Monitor dans la modalité LILLA Poids moyen des salades Figure 9 : Poids moyen (PM) des salades récoltées sur le site 1, brut (avant parage) et net (après parage) Le stade récolte de cette parcelle s est situé vers le 15 décembre, soit 61 jours après la plantation, cependant le marché étant très difficile, le producteur a commencé à récolter cette parcelle seulement la semaine suivante. Les notations dans l essai ont été réalisées encore une semaine plus tard le 28 décembre. Les salades étaient donc à sur-maturité comme en témoignent les poids élevés des salades. Le parage est plus important dans la modalité LILLA avec 22% de déchets et 18% dans la modalité témoin (fig. 9). Après parage, on obtient en moyenne des salades de 405 g pour la modalité LILLA et 427 g pour la modalité témoin. Ces caractéristiques sont très dépendantes des variétés et donc difficilement comparables entre les modalités. Dans les deux tunnels, on note un gradient Nord/Sud avec des salades plus petites côté Sud, lié à la présence d une haie.

9 Etat sanitaire de la culture Bremia lactucae Les deux tunnels ont été traités à 3 reprises contre ce pathogène. La stratégie de protection s est avérée suffisante sur les deux variétés résistantes Bl16-32 ; il n y a pas eu d attaque de Bremia observée dans la culture. Tableau 6 : Calendrier de traitements pour la protection contre Bremia lactucae sur le site 2 Stade Semaine Date Produit P + 7 j oct Dauphin P + 12 j oct Dauphin P + 31 j nov Etonan Botrytis cinerea / Sclerotinia spp. Le calendrier de traitement prévu dans le témoin comprend un traitement avant plantation (Contans) et 3 traitements préventifs au Signum en culture. Dans le tunnel LILLA une seule application de Signum a été réalisée en culture, 21 jours après plantation au stade feuilles. Cette application n a pas pu être retardée du fait des conditions à risque, chaudes et humides, et de l apparition de petites taches suspectes sur Alpaga (photo). Une application du SDN Vacciplant a également été introduite en deuxième partie de culture pour consolider la protection des plantes. Stade Semaine Date Cible T27 Témoin T26 LILLA Plantation oct Sclerotinia Contans Contans P + 7 j oct Botrytis Signum P + 15j oct Botrytis Signum P + 27 j 45 6-nov Botrytis Signum P + 40 j nov SDN Vacciplant Les premières plantes flétries ont été observées le 16 novembre, soit un mois après la plantation dans la modalité LILLA. La présence de Sclerotinia minor a été identifiée au collet des plantes. Cette observation a déclenché l application de Vacciplant le 19 novembre. Les plantes touchées sont arrachées puis éliminées au fur et à mesure. A la récolte le 28 décembre, le cumul de salades flétries est de 116 soit 1% sur l ensemble du tunnel LILLA (environ salades). L augmentation des dépérissements est particulièrement importante sur la dernière semaine. Dans le tunnel témoin, les dépérissements ne sont observés qu à partir de mi-décembre et représentent à la récolte 0.2% sur Figure 10 : Cumul des plantes flétries sur l'ensemble de la culture pour le site 2 l ensemble du tunnel (18 salades observées sur salades).

10 Photos : taches de bordage et contamination des salades par Sclerotinia observés dans le tunnel LILLA Tableau 7 : Intensité des attaques mesurées dans chaque modalité à la récolte le 28/12/15. Répartition des classes de dégâts. Modalités Classes de symptômes Placettes 5x12 salades Placettes 5x30 salades Non commercialisable S0 S1 S2 S3 LILLA 31.7 % 50 % 18.3 % 3% 3% Témoin 66.7 % 33.3 % 0 % 0% 0% Sur ce site, on obtient 31.7 % des salades indemnes de symptômes dans la modalité bas intrant contre 67 % dans la stratégie témoin. Les salades non commercialisables observées dans les placettes représentent environ 3 % à la récolte. Les causes de déclassement sont soit du botrytis développé sur la pomme de la salade, soit un nombre de feuilles pourries trop important en dessous. Dans la modalité LILLA, la variété Alpaga a montré un remplissage plus rapide et un développement supérieur à la variété Ostralie de la modalité témoin. Ce développement et cette vigueur supérieurs peuvent conduire à une plus grande sensibilité aux attaques de champignons. Sur ce site, la variété Alpaga a peu marqué le bordage. On observe seulement quelques dégâts de nécroses externes sur la couronne basse des laitues. La stratégie limitée à un traitement bien positionné a assuré une protection satisfaisante de la culture dans des conditions particulièrement difficiles jusqu au stade récolte de la laitue. Par contre, la stratégie LILLA semble moins efficace que la stratégie témoin lorsque les salades tardent à être commercialisées. Dans l essai, les pertes sont estimées à 3% dans cette parcelle. Du point de vue du producteur, l intégralité des tunnels a été récoltée et il n y a pas eu de différence flagrante entre les modalités sur le dépérissement des salades. Les pertes calculées de 1 et 3% sont acceptables pour la production. Autres maladies et ravageurs Tableau 8 : Calendrier de traitements contre les autres maladies et ravageurs sur le site 2 Stade Semaine Date Cible Produit Plantation oct Limaces, escargots Sluxx P + 7 j oct Noctuelles Decis P + 12j oct Noctuelles Decis P + 31j nov P + 40 j nov Pucerons Movento Noctuelles Delfin Noctuelles Delfin Engrais Lepidex 1

11 Aucun puceron et aucune noctuelle n a été observé dans les 2 tunnels avec cette stratégie. Qualité à la récolte Tableau 9 : Résultats de l'analyse multirésidus effectuées sur 5 salades dans chaque modalité Teneurs en mg/kg Substances détectées T27 Témoin T26 LILLA Norme / LMR Dithiocarbamates ND ND 5 Deltamethrine ND ND 0.5 Boscalide Spirotetramat (+ métabolites) ND ND 7 Pyraclostrobine ND D< Fosethyl-aluminium (+ acide phosphonique) Nombre de substances détectées 2 3 LMR cumulée (% LMR maxi) (9.7%) 9.59 (8.9%) 105 (T27)/ 107 (T26) Sur ce site, les salades sont conformes aux exigences réglementaires dans les deux modalités. Les modalités ne diffèrent pas beaucoup entre elles avec très peu de résidus du fait des traitements très précoces sur cette parcelle. Deux à trois matières actives sont détectées avec des valeurs très inférieures aux LMR. Dans les deux situations, le cumul des LMR représente environ 9% des LMR cumulées. Elles répondent donc aussi à certains cahiers des charges exigeant 3 matières actives avec 20 à 30 % de la LMR cumulée. 3.3 Calculs des IFT, Indice de Fréquence de Traitement Les stratégies des producteurs sont différentes d un site à l autre. Néanmoins, dans le calcul des IFT, les références des producteurs intègrent 8 à 9 traitements phytosanitaires. Les modalités LILLA permettent dans un cas (site 1) de réaliser un IFT de 6 avec 5 applications de produits de biocontrôle complémentaires et dans l autre cas (site 2), l IFT est réduit à 7 traitements et 5 applications de produits de biocontrôle. Parmi les produits qui ne sont pas comptabilisés dans l IFT, Vacciplant est considéré comme SDP, Trianum et Contans comme des agents biologiques. Etonan, homologué comme SDP est par contre comptabilisé dans les IFT car il n est pas dans la liste Nodu Vert. Tableau 10 : Comparaison des IFT entre les modalités LILLA et témoin sur les 2 sites expérimentaux Site 1 St Rémy Site 2 Graveson Modalité LILLA Témoin LILLA Témoin Fongicides Insecticides IFT Total Hors IFT Estimation de la pression de Sclerotinia dans les parcelles La technique «Blue Plate» a été testée cette année pour évaluer la pression en spores de Sclerotinia dans l air ambiant de chacun des tunnels d essai. Cinq boîtes de Petri contenant un milieu semisélectif sont disposées sur les salades dans les 5 placettes de contrôle, en fin de matinée. Au bout d 1h, elles sont récupérées et mises à incuber à 20 C pendant 96h. La présence d ascospores dans le milieu est identifiée par l apparition d un halo jaune sur le milieu gélosé. Les tests ont été réalisés à 3 dates différentes en milieu de cycle de la salade entre le 20 novembre et le 7 décembre. Les observations ont consisté à dénombrer les halos jaunes caractéristiques, après de 4 jours d incubation. Les observations ont permis de détecter quasi systématiquement la présence de Sclérotinia dans les parcelles (tab.11). Une identification des souches a été réalisée par le Ctifl le 12 janvier après

12 congélation et confirme la présence de Sclerotinia sclerotiorum dans tous les échantillons. Toutefois, cette technique ne permet pas une mesure quantitative du pathogène. Il n existe pas de relation directe entre le nombre de colonies observées dans une boite de Petri et le risque de maladie en culture. Photos : Technique Blue Plate. Positionnement des boîtes de Petri dans les parcelles (photo de gauche) et observation de la présence d ascospore de Sclerotinia - halos jaunes (photo de droite). Tableau 11 : relevé des ascospores de Sclerotinia sur les 2 sites expérimentaux par la méthode Blue Plate Site 1 St Rémy Site 2 Graveson Modalité LILLA Témoin LILLA Témoin 20-nov nov dec Etude technico-économique Cette année, les résultats sont approfondis avec une étude technico-économique pour mettre en évidence l intérêt des stratégies d un point de vue économique. Afin de comparer le plus justement possible les différentes stratégies de protection, des références de prix sont utilisés : - Le prix de la salade Batavia sur la période de récolte de l essai (décembre 2015) est donnée en moyenne à 0.15 /pièce (référence producteur) - Les prix des produits utilisés sont basés d après une référence locale d approvisionnement agricole, (prix HT) - Le coût d un passage de traitement est évalué à une demi-journée par hectare, soit 4h x 12 /h = 48 / traitement. Le tableau ci-dessous (tab. 12) permet de comparer le coût des différentes stratégies de protection contre les champignons Bremia, Botrytis, Rhizoctonia, Sclerotinia. Les traitements insecticides ne sont pas pris en compte. Tableau 12 : Etude technico-économique des stratégies de protection contre les pathogènes visés (Bremia lactucae, Botrytis cinerea, Rhizoctonia solani, Sclerotinia spp). Salades non commercialisables (% de dégâts) Site 1 St Rémy Site 2 Graveson LILLA Témoin LILLA Témoin 4830 (23%) (3%) Coût total des produits Coût d application (nb de passages) 336 (7) 240 (5) 192 (4) 192 (4) Coût total de la protection fongique

13 La comparaison de ces stratégies de protection fongique (tab. 12) montre un coût supérieur pour la stratégie LILLA, directement lié aux salades non commercialisables, notamment sur le site 1. Sur ce site, c est le botrytis qui a causé l essentiel des dégâts. La couverture champignons antagonistes en début de culture et SDN n est pas suffisante avec une variété sensible comme Alpaga. Sur le site 2, la stratégie LILLA a permis d économiser le coût d un traitement mais là aussi, la perte de 3% de salades occasionne un surcoût pour cette modalité. 5- Conclusion L hiver a été encore plus doux que la saison dernière mais moins pluvieux. Les températures moyennes sont plus élevées de 2 C par rapport à 2014 et 3 C par rapport à Ces conditions ont favorisé une croissance rapide des plantes avec des feuilles fragiles et plus sensibles aux attaques des organismes pathogènes. En parallèle, ces conditions sont aussi favorables au développement des maladies fongiques telles que les pourritures provoquées par Botrytis cinerea et Sclerotinia spp. Sur l ensemble de la période d essai (d octobre à décembre), le Bulletin de Santé du Végétal maraîchage PACA a signalé des attaques importantes par ces deux pathogènes sur les laitues cultivées sous abri. Dans les conditions de l essai, les deux stratégies bas intrant proposées ressortent moins efficaces sur la protection contre Botrytis et Sclerotinia que la stratégie témoin pratiquée par les producteurs. Dans un cas (site 2), un seul traitement chimique contre Botrytis et Sclerotinia, positionné 21 j après plantation et accompagné d un SDP, a permis de maintenir les cultures saines jusqu au stade de maturité. Avec des récoltes retardées de 15j, les dégâts sont de l ordre de 3%, ce qui reste acceptable. Les objectifs de réduction d IFT et de résidus à la récolte ont également été atteints. Dans l autre cas (site 1), la protection sans traitement chimique mais avec l utilisation d agents de biocontrôles et de SDP, a abouti à des résultats mitigés. Dans les conditions de l essai, les dégâts à la récolte sont importants et 23% des salades sont non commercialisables, ce qui correspond aux résultats critiques extrapolés en Les attaques de Botrytis et Sclerotinia ont été particulièrement fortes et ont provoqué des symptômes de dégradation avancés sur les salades. La fragilité des tissus et la présence importante de bordage externe ont aggravé les symptômes de pourritures sur ce site d essai. Cependant les conclusions sont à nuancer sur deux points : - cette année, les variétés choisies sont différentes et il semble que la variété Alpaga dans la stratégie LILLA n apporte pas une tolérance supérieure à ces champignons. Au contraire, elle présente une certaine sensibilité au bordage qui crée des portes d entrée au Botrytis. - Au stade de maturité physiologique, on n observe pas de différence significative entre les modalités. Mais avec un retard dans les récoltes de 2 semaines lié à un marché difficile, les dégâts prennent de l ampleur dans la modalité bas-intrant Au niveau des résidus, les analyses montrent comme en 2014 de très bons résultats sur la qualité des salades en récolte avec une réduction générale des résidus, ce qui permet de répondre aux cahiers des charges imposés aux producteurs. Au niveau économique, en dehors des pertes occasionnées, le coût des stratégies peut être plus intéressant dans le cas de réduction des applications (site 2) ou un peu plus élevé avec des produits de biocontrôle qu il faut renouveler plus souvent (site 1). Par contre, cette année, on peut mettre en évidence des pertes économiques importantes liées à une protection sanitaire à bas intrants. Les résultats de ces essais confirment ceux de 2014 dans des conditions climatiques très difficiles. La réussite d une stratégie bas-intrant est pour l instant fortement dépendante des conditions climatiques et de la dynamique de marché au moment des récoltes. Pour la suite de l étude, il faudrait - utiliser des variétés rustiques, plus souples - rendre la protection contre Botrytis et Sclerotinia avec des produits de biocontrôle plus durable - évaluer l efficacité de la stratégie bas-intrant sur une année «normale». - prendre en compte les autres maladies et ravageurs pour parvenir à une protection bas intrant globale.

14 Renseignements complémentaires auprès de : C.GOILLON, APREL, St-Rémy-de-Pce, tél , goillon@aprel.fr Action A873 Réalisé avec le soutien financier de : La responsabilité du Ministère chargé de l Agriculture ne saurait être engagée

15 Analyses de sol : Site 1 St Rémy de Provence Fiche APREL

16 Analyses de sol : Site 2 - Graveson Fiche APREL

17 Relevés climatiques : Site 1 (St Rémy de Provence) Relevés climatiques : Site 2 (Graveson)

Informations techniques sur la culture de l ananas

Informations techniques sur la culture de l ananas Informations techniques sur la culture de l ananas Conditions de culture favorables (choix de la parcelle) : Sol drainant et plutôt acide. Terrain exposé au soleil. Accès à l eau pour l irrigation durant

Plus en détail

RESULTATS DE L ESSAI VARIETES D ORGES D HIVER EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE CAMPAGNE 2007-2008

RESULTATS DE L ESSAI VARIETES D ORGES D HIVER EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE CAMPAGNE 2007-2008 C.R.E.A.B. MIDI-PYRENEES CENTRE REGIONAL DE RECHERCHE ET D EXPERIMENTATION EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE MIDI-PYRENEES RESULTATS DE L ESSAI VARIETES D ORGES D HIVER EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE CAMPAGNE 2007-2008

Plus en détail

STRATEGIES DE CONDUITE DE L IRRIGATION DU MAÏS ET DU SORGHO DANS LES SITUATIONS DE RESSOURCE EN EAU RESTRICTIVE

STRATEGIES DE CONDUITE DE L IRRIGATION DU MAÏS ET DU SORGHO DANS LES SITUATIONS DE RESSOURCE EN EAU RESTRICTIVE STRATEGIES DE CONDUITE DE L IRRIGATION DU MAÏS ET DU SORGHO DANS LES SITUATIONS DE RESSOURCE EN EAU RESTRICTIVE JM.DEUMIER, B.LACROIX, A.BOUTHIER, JL.VERDIER, M.MANGIN Les cultures irriguées bénéficient

Plus en détail

Placettes vers de terre. Protocole Fiche «Description spécifique» Fiche «Observations» www.observatoire-agricole-biodiversite.fr

Placettes vers de terre. Protocole Fiche «Description spécifique» Fiche «Observations» www.observatoire-agricole-biodiversite.fr Protocole Fiche «Description spécifique» Fiche «Observations» 13 PROTOCOLE 1/2 Les vers de terre sont de bons indicateurs de la qualité du sol. Ils sont également des acteurs indispensables de sa fertilité

Plus en détail

BULLETIN de SANTE du VEGETAL Franche-Comté

BULLETIN de SANTE du VEGETAL Franche-Comté BULLETIN de SANTE du VEGETAL Franche-Comté Bulletin N 11-24 juillet 2015 INSCRIPTIONS Si vous ne recevez pas le BSV Légumes chaque semaine, vous pouvez vous inscrire aux listes diffusion de votre choix

Plus en détail

Bien choisir sa variété de maïs ensilage

Bien choisir sa variété de maïs ensilage Bien choisir sa variété de maïs ensilage Le maïs ensilage n est pas une culture difficile à cultiver. Pour choisir sa variété, l agriculteur dispose aujourd hui d une multitude de critères : attention

Plus en détail

Fiche Technique. Filière Maraichage. Mais doux. Septembre 2008

Fiche Technique. Filière Maraichage. Mais doux. Septembre 2008 Fiche Technique Production Peu Développée en Languedoc-Roussillon Filière Maraichage Mais doux Septembre 2008 Rédigée par : Julien GARCIA Chambre Régionale d Agriculture du Languedoc-Roussillon Potentiel

Plus en détail

Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses

Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses Sorgho grain sucrier Itinéraire cultural Type de sol et préparation avant semis Le sorgho grain sucrier est relativement peu exigeant par rapport au

Plus en détail

VITICULTURE 2012 V 12 / PACA 02 STRATEGIE D APPLICATION DU CUIVRE EN VITICULTURE

VITICULTURE 2012 V 12 / PACA 02 STRATEGIE D APPLICATION DU CUIVRE EN VITICULTURE VITICULTURE 212 V 12 / PACA 2 STRATEGIE D APPLICATION DU CUIVRE EN VITICULTURE Silvère DEVEZE Chambre d Agriculture de Vaucluse 1- Identification de l action a. Responsables techniques et partenaires :

Plus en détail

Comment concevoir son lit biologique

Comment concevoir son lit biologique santé - sécurité au travail > RISQUE PHYTOSANITAIRE Gestion des effluents phytosanitaires Comment concevoir son lit biologique > Choix du procédé > Méthode de conception > Construction du lit biologique

Plus en détail

Contexte : Objectif : Expérimentation :

Contexte : Objectif : Expérimentation : Estimation de la valeur fertilisante de digestats issus de la biométhanisation. Résultat de 3 années d expérimentation en culture de maïs (2009 à 2011). (JFr. Oost 1, Marc De Toffoli 2 ) 1 Centre pilote

Plus en détail

Fiche Technique. sur l itinéraire de fertilization de la Pomme de terre. (Solanum tuberosum L.) au Cameroon

Fiche Technique. sur l itinéraire de fertilization de la Pomme de terre. (Solanum tuberosum L.) au Cameroon Fiche Technique sur l itinéraire de fertilization de la Pomme de terre (Solanum tuberosum L.) au Cameroon I. JUSTIFICATION La pomme de terre est une culture importante qui participe à la sécurité alimentaire

Plus en détail

http://www.allier.chambagri.fr/fileadmin/documents_ca03/divers_pdf/bon_usage_des_prdts_phyto.pdf A vos cultures

http://www.allier.chambagri.fr/fileadmin/documents_ca03/divers_pdf/bon_usage_des_prdts_phyto.pdf A vos cultures Février 2015 Service Agronomie, Territoire, Equipement Préconisation variétés maïs 2015 Cette plaquette fait partie du Guide annuel «A vos cultures». Celui-ci regroupe, dans un ensemble cohérent et global,

Plus en détail

Rotations dans la culture de pomme de terre : bilans humiques et logiciel de calcul

Rotations dans la culture de pomme de terre : bilans humiques et logiciel de calcul Colloque sur la pomme de terre Une production à protéger 13 novembre 2009, Québec Rotations dans la culture de pomme de terre : bilans humiques et logiciel de calcul Marc F. CLÉMENT., agronome, conseiller

Plus en détail

Qualités nutritives des salades. DOSSIER SPéCIAL BIO F R C magazine FéVRIER 2010 N O 25. Quand la météo s en mêle

Qualités nutritives des salades. DOSSIER SPéCIAL BIO F R C magazine FéVRIER 2010 N O 25. Quand la météo s en mêle DOSSIER SPéCIAL BIO F R C magazine FéVRIER 2010 N O 25 Laitues d hiver Moins de pe Les laitues pommées bio se révèlent exemptes de pesticides. Plus «Bonne nouvelle: toutes les salades sont conformes et

Plus en détail

CHOU BIOLOGIQUE. Evaluation d aménagements floristiques sur la répartition intra-parcellaire des auxiliaires

CHOU BIOLOGIQUE. Evaluation d aménagements floristiques sur la répartition intra-parcellaire des auxiliaires CHOU BIOLOGIQUE Evaluation d aménagements floristiques sur la répartition intra-parcellaire des auxiliaires Essai de plein champ conditions expérimentales 1 Auteurs : Christian ICARD (Ctifl-SERAIL), Nadine

Plus en détail

Fertiliser le maïs autrement

Fertiliser le maïs autrement Fertiliser le maïs autrement Dans un contexte de renchérissement des ressources en azote organique et de recherche de plus d autonomie, les agriculteurs biologiques picards et leurs conseillers au sein

Plus en détail

Moyens de production. Engrais

Moyens de production. Engrais Engrais Moyens de production Lors de la campagne 2012-2013, les tonnages d engrais livrés diminuent de près de 17% en et représentent à peine plus de 1% des livraisons françaises. Cette évolution est principalement

Plus en détail

BILAN DE LA CAMPAGNE 2014

BILAN DE LA CAMPAGNE 2014 BSV n 13 bilan saison 214 Epidémiosurveillance BRETAGNE-NORMANDIE-PAYS DE LA LOIRE : Bilan de la Saison 214 SOMMAIRE BILAN DE LA CAMPAGNE 214 Les observateurs Les observations Les Bulletins de Santé du

Plus en détail

NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis

NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis TITRE NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis Selon le règlement NOP de l USDA 205.406(a), un opérateur certifié doit transmettre chaque année à son

Plus en détail

Evaluation de cépages résistants ou tolérants aux principales maladies cryptogamiques de la vigne

Evaluation de cépages résistants ou tolérants aux principales maladies cryptogamiques de la vigne VITICULTURE 27 Evaluation de cépages résistants ou tolérants aux principales maladies cryptogamiques de la vigne Marc Chovelon Grab Mathieu Combier Chambre d Agriculture du Var Gilles Masson Centre du

Plus en détail

RESOLUTION OIV-VITI 469-2012 GUIDE D APPLICATION DU SYSTÈME HACCP (HAZARD ANALYSIS AND CRITICAL CONTROL POINTS) A LA VITICULTURE DE L OIV

RESOLUTION OIV-VITI 469-2012 GUIDE D APPLICATION DU SYSTÈME HACCP (HAZARD ANALYSIS AND CRITICAL CONTROL POINTS) A LA VITICULTURE DE L OIV RESOLUTION OIV-VITI 469-2012 GUIDE D APPLICATION DU SYSTÈME HACCP (HAZARD ANALYSIS AND CRITICAL CONTROL POINTS) A LA VITICULTURE DE L OIV L ASSEMBLÉE GÉNÉRALE, Suivant la proposition de la Commission I

Plus en détail

Produire avec de l'herbe Du sol à l'animal

Produire avec de l'herbe Du sol à l'animal GUIDE PRATIQUE DE L'ÉLEVEUR Produire avec de l'herbe Du sol à l'animal avril 2011 BRETAGNE PAYS DE LA LOIRE SOMMAIRE Paroles d éleveurs 4 Quelle place donner à l herbe Le choix d un système fourrager 8

Plus en détail

Valérie Roy-Fortin, agr. Bio pour tous! - 6 mars 2015

Valérie Roy-Fortin, agr. Bio pour tous! - 6 mars 2015 Valérie Roy-Fortin, agr. Bio pour tous! - 6 mars 2015 Mise en contexte Résultats des essais du CETAB+ Méthodologie; Biomasse et facteurs de variation; Rendements en maïs et corrélations avec l azote apporté;

Plus en détail

Désherbage maïs. Synthèse 2014. Présentation des essais. Le protocole

Désherbage maïs. Synthèse 2014. Présentation des essais. Le protocole Désherbage maïs Synthèse 2014 Cette synthèse regroupe les résultats de 9 essais du réseau de désherbage maïs Poitou-Charentes Vendée. L animation du réseau et la synthèse des données brutes sont assurés

Plus en détail

Bilan Carbone des interventions viticoles

Bilan Carbone des interventions viticoles Chambre d agriculture de Vaucluse Bilan Carbone des interventions viticoles Silvère DEVEZE Chambre d Agriculture de Vaucluse Tél : 04.90.23.65.65 fax : 04.90.23.65.40 email : accueil@vaucluse.chambagri.fr

Plus en détail

Nouveau. TRIMAXX, le raccourcisseur qui en fait un MAXX.

Nouveau. TRIMAXX, le raccourcisseur qui en fait un MAXX. Coup de tonnerre dans les raccourcisseurs Nouveau. TRIMAXX, le raccourcisseur qui en fait un MAXX. Trimaxx est un nouveau raccourcisseur pour céréales à paille et féveroles doté d une formulation Son absorption

Plus en détail

FICHE TECHNIQUE AGRICULTURE BIOLOGIQUE - 2013. Rotation. Préparation du sol. Semis

FICHE TECHNIQUE AGRICULTURE BIOLOGIQUE - 2013. Rotation. Préparation du sol. Semis Endive FICHE TECHNIQUE AGRICULTURE BIOLOGIQUE - 2013 La plante Trois types de production sont définis en fonction des périodes de semis et d arrachage : - les semis de la 2 ème quinzaine d avril sous bâche

Plus en détail

Influence du changement. agronomiques de la vigne

Influence du changement. agronomiques de la vigne Influence du changement climatique sur les résultatsr agronomiques de la vigne à l'aide du modèle STICS Iñaki García a de Cortázar Atauri Unité CSE - Avignon Réunion Protection du Vignoble Changement Climatique

Plus en détail

CRITERES D EXAMEN DE VARIETES EN VUE DE LEUR ADMISSION AU CATALOGUE POMMES DE TERRE (Solanum tuberosum L.) - 13/12/2013

CRITERES D EXAMEN DE VARIETES EN VUE DE LEUR ADMISSION AU CATALOGUE POMMES DE TERRE (Solanum tuberosum L.) - 13/12/2013 1/9 CRITERES D EXAMEN DE VARIETES EN VUE DE LEUR ADMISSION AU CATALOGUE POMMES DE TERRE (Solanum tuberosum L.) - 13/12/2013 I. EXAMEN DE LA DISTINCTION, L HOMOGENEITE ET DE LA STABILITE (D.H.S.). L examen

Plus en détail

Normes internationales pour les mesures phytosanitaires (NIMPs)

Normes internationales pour les mesures phytosanitaires (NIMPs) 105 Annexe 3 Normes internationales pour les mesures phytosanitaires (NIMPs) On trouvera ci-après une description succincte des NIMP adoptées. Le texte intégral des NIMP peut être consulté sur le Site

Plus en détail

Adaptation Aux changements climatiques. Agriculture et sécurité alimentaire: Cas du Burkina Faso

Adaptation Aux changements climatiques. Agriculture et sécurité alimentaire: Cas du Burkina Faso Adaptation Aux changements climatiques Agriculture et sécurité alimentaire: Cas du Burkina Faso Sommaire Le Le contexte Notion Notion d adaptation Stratégies Stratégies et techniques d adaptation Les Les

Plus en détail

mon maïs fourrage, (GNIS) rassemble toutes les parties prenantes de la filière semences française, soit 72 entreprises de sélection,

mon maïs fourrage, (GNIS) rassemble toutes les parties prenantes de la filière semences française, soit 72 entreprises de sélection, Ma vache, mon maïs fourrage, et moi 50 ans de progrès! Depuis maintenant 50 ans, le maïs fourrage a bénéficié avec succès du progrès génétique et de l innovation variétale. Il a su s inscrire durablement

Plus en détail

Note récapitulative : culture de Taillis à très Courte Rotation (TtCR) de saules

Note récapitulative : culture de Taillis à très Courte Rotation (TtCR) de saules Convention de production et de vente de TtCR de saule Note récapitulative : culture de Taillis à très Courte Rotation (TtCR) de saules 1. Généralités Le taillis à très courte rotation (TtCR) est une culture

Plus en détail

Ce qu'il faut retenir

Ce qu'il faut retenir N 26 7 Août 2015 Ce qu'il faut retenir Prairie Quelques chenilles présentes. Soja ANIMATEURS FILIERE Céréales à paille DESIRE Sylvie / FDGDON 64 s.desire@pa.chambagri.fr Suppléance : ARVALIS a.carrera@arvalisinstitutduvegetal.fr

Plus en détail

La réalisation d essais en réacteur pilote en vue d une demande d homologation de digestat

La réalisation d essais en réacteur pilote en vue d une demande d homologation de digestat La réalisation d essais en réacteur pilote en vue d une demande d homologation de digestat M CORDELIER, JF. LASCOURREGES, C. PEYRELASSE, C.LAGNET, P.POUECH 4 ième Journées Industrielles Méthanisation 4

Plus en détail

5. Matériaux en contact avec l eau

5. Matériaux en contact avec l eau Monitoring de la qualité Microbiologique de l eau potable dans les réseaux de distributions Intérêt de l utilisation d un kit de mesure rapide de la flore totale UTLISATIONS 1. Surveillance de Réseau mixte

Plus en détail

TCS, strip-till et semis direct

TCS, strip-till et semis direct Témoignage dethierry Lesvigne Polyculture Elevage Bovin Lait La Bernaudie 24 480 ALLES- SUR-DORDOGNE Depuis 2008, Thierry Lesvigne a choisi repenser l ensemble de son système agronomique et a arrêté définitivement

Plus en détail

Environnement, économie, société : le maïs sur tous les fronts

Environnement, économie, société : le maïs sur tous les fronts Environnement, économie, société : le maïs sur tous les fronts Millions t 3 000 2 500 2 000 1 500 1 000 La demande en grains va augmenter avec la population 500 MAÏS : +76% 0 2000 2010 2015 2020 2030 RIZ

Plus en détail

OUVERT02 - Maintien de l ouverture par élimination mécanique ou manuelle des rejets ligneux et autres végétaux indésirables Sous-mesure :

OUVERT02 - Maintien de l ouverture par élimination mécanique ou manuelle des rejets ligneux et autres végétaux indésirables Sous-mesure : OUVERT02 - Maintien de l ouverture par élimination mécanique ou manuelle des rejets ligneu et autres végétau indésirables Sous-mesure : 10.1 Paiements au titre d'engagements agroenvironnementau et climatiques

Plus en détail

Bulletin d information

Bulletin d information Bulletin d information CULTURES EN SERRES No 17 1 er mars 2004 RÉGULATEURS DE CROISSANCE EN ORNEMENTAL : GUIDE DES BONNES PRATIQUES La majorité des régulateurs de croissance employés en floriculture sont

Plus en détail

RAPPORT AUDIT HYGIENE AVXX-0XX-XXX

RAPPORT AUDIT HYGIENE AVXX-0XX-XXX Date: SITE: Heure: par: MENTION GLOBAL DE L'AUDIT: NOMBRE D'ECARTS CONSTATES: ECARTS CONSTATES: 1. RESPONSABILITÉ DE LA DIRECTION / DÉFINITION & CONTRÔLE DES RÈGLES D HYGIÈNE 1.1 Déclaration de l'établissement

Plus en détail

Ce qu'il faut retenir

Ce qu'il faut retenir N 10 5 juin 2015 Ce qu'il faut retenir Balanin : des balanins sont présents en verger et d'après les dissections de femelles et de mâles, les accouplements devraient commencer dans les prochains jours.

Plus en détail

FICHE TECHNIQUE SUR LA FERTILISATION DE LA PASTEQUE

FICHE TECHNIQUE SUR LA FERTILISATION DE LA PASTEQUE FICHE TECHNIQUE SUR LA FERTILISATION DE LA PASTEQUE 2 I- JUSTIFICATION La consommation de la pastèque est en nette expansion en réponse à une forte demande nationale et régionale ; Cependant la production

Plus en détail

Thème sélection génétique des plantes hybridation et génie génétique

Thème sélection génétique des plantes hybridation et génie génétique Thème sélection génétique des plantes hybridation et génie génétique Exemple d activité : recenser, extraire et exploiter des informations afin de comprendre les caractéristiques et les limites de la modification

Plus en détail

BULLETIN DE SANTÉ DU VÉGÉTAL PAYS DE LA LOIRE >>> MARAICHAGE

BULLETIN DE SANTÉ DU VÉGÉTAL PAYS DE LA LOIRE >>> MARAICHAGE BULLETIN DE SANTÉ DU VÉGÉTAL 2 AOÛT 2012 Retrouvez le Bulletin de santé du végétal sur le Web! www.draaf.pays-de-la-loire.agriculture.gouv.fr www.agrilianet.com - www.fredonpdl.fr Les maladies du feuillage

Plus en détail

Maïs grain irrigué. Synthèse variétale 2014

Maïs grain irrigué. Synthèse variétale 2014 Maïs grain irrigué Synthèse variétale 2014 Les récoltes 2013 comme celles de 2012 se sont faites sur des sols trempés et tardivement. L hiver très doux, très humide, en absence totale de gel n a pas permis

Plus en détail

FORMATION OBLIGATOIRE A L HYGIENE ALIMENTAIRE

FORMATION OBLIGATOIRE A L HYGIENE ALIMENTAIRE FORMATION OBLIGATOIRE A L HYGIENE ALIMENTAIRE REFERENTIEL DE CAPACITE DE L OPERATEUR EN RESTAURATION COMMERCIALE (annexe II de l arrêté du 5 octobre 2011) Conseils d utilisation: Vous pouvez suivre la

Plus en détail

RÉSUMÉ. Mots-clés: blé variété microflore des semences, combat

RÉSUMÉ. Mots-clés: blé variété microflore des semences, combat RÉSUMÉ Mots-clés: blé variété microflore des semences, combat Importance de la récolte de blé a entraîné attention sur la recherche sur la santé des plantes et, en particulier, mycose affectant la récolte

Plus en détail

Enquêtes nationales 2006-2007 sur les utilisations agricoles de pesticides

Enquêtes nationales 2006-2007 sur les utilisations agricoles de pesticides Enquêtes nationales 2006-2007 sur les utilisations agricoles de pesticides Hiérarchisation des substances actives pour la surveillance des expositions alimentaires Alexandre Nougadère Direction de l Evaluation

Plus en détail

Ray-grass anglais auto-regarnissant

Ray-grass anglais auto-regarnissant Robuste COMME L ACIER Ray-grass anglais auto-regarnissant Une technologie révolutionnaire : auto-regarnissage et tolérance au jeu la plus élevée, même avec une tonte courte! RPR technology inside! RPR

Plus en détail

Sdage, état d avancement de la révision et prochaine consultation

Sdage, état d avancement de la révision et prochaine consultation Sdage, état d avancement de la révision et prochaine consultation Ingrid HERMITEAU Agence de l eau Loire-Bretagne Cap sur la révision du Sdage 1. Rappel : qu est-ce que le Sdage? 2. Les éléments de réflexion

Plus en détail

Grandes cultures n 15 du 10 mars 2015

Grandes cultures n 15 du 10 mars 2015 1 A retenir cette semaine - Très nette accélération des stades phénologiques. - 81% des cuvettes piègent des charançons de la tige du colza cette semaine. Le risque va s amplifier en fin de semaine avec

Plus en détail

L agrément des entreprises pour le conseil indépendant à l utilisation de produits phytopharmaceutiques. Ordre du jour

L agrément des entreprises pour le conseil indépendant à l utilisation de produits phytopharmaceutiques. Ordre du jour L agrément des entreprises pour le conseil indépendant à l utilisation de produits phytopharmaceutiques Ordre du jour 1. Le cadre réglementaire 2. Les exigences organisationnelles et leurs applications

Plus en détail

La filière noisette : un développement des surfaces est encore possible d après Unicoque.

La filière noisette : un développement des surfaces est encore possible d après Unicoque. La filière noisette : un développement des surfaces est encore possible d après Unicoque. Cette action de diffusion est cofinancée par l Union européenne avec les Fonds Européen Agricole pour le Développement

Plus en détail

1.2. REALISATION DES OPERATIONS DE PRELEVEMENTS ET D ANALYSES

1.2. REALISATION DES OPERATIONS DE PRELEVEMENTS ET D ANALYSES AVANT-PROPOS Le présent document a été réalisé par ASCONIT Consultants, pour le compte du Conseil Général de Haute-Savoie (CG74) dans le cadre du programme 2007-2008 du suivi de la qualité des eaux des

Plus en détail

«Cette action contribue au PNNS». À CHÂTEAU THIERRY

«Cette action contribue au PNNS». À CHÂTEAU THIERRY «Cette action contribue au PNNS». «IL FAIT BIO À CHÂTEAU THIERRY A Chateau Thierry, la Municipalité souhaite développer les produits BIO et issus de filières de proximité dans les menus de la restauration

Plus en détail

Le séchage en grange du foin à l énergie solaire PAR MICHEL CARRIER AGR. CLUB LAIT BIO VALACTA

Le séchage en grange du foin à l énergie solaire PAR MICHEL CARRIER AGR. CLUB LAIT BIO VALACTA Le séchage en grange du foin à l énergie solaire PAR MICHEL CARRIER AGR. CLUB LAIT BIO VALACTA Séchage du foin en grange Séchage en grange Technique originaire des zones de montagnes Suisse Autriche Jura

Plus en détail

Comment prouver que les végétaux ont besoin d eau, de minéraux, d air et de lumière pour se développer normalement?

Comment prouver que les végétaux ont besoin d eau, de minéraux, d air et de lumière pour se développer normalement? Comment prouver que les végétaux ont besoin d eau, de minéraux, d air et de lumière pour se développer normalement? La question que l on se pose : Les végétaux ont-ils besoin d eau, de minéraux, d air

Plus en détail

Anne Vanasse, agr., Ph.D. Université Laval. Le chapitre 3. Les rédacteurs

Anne Vanasse, agr., Ph.D. Université Laval. Le chapitre 3. Les rédacteurs La gestion du ph du sol Anne Vanasse, agr., Ph.D. Université Laval Le chapitre 3 Les rédacteurs Anne Vanasse (responsable) Marc Hébert Lotfi Khiari Sébastien Marchand Abdo Badra Hélène Moore 1 Introduction

Plus en détail

biophyt sa Institut de recherches et de consultations en agronomie et écologie appliquées

biophyt sa Institut de recherches et de consultations en agronomie et écologie appliquées biophyt sa Institut de recherches et de consultations en agronomie et écologie appliquées Le compost, c est quoi? Définition, composition, valorisation, qualité Dr. Jacques G. Fuchs, biophyt sa 1. Généralités

Plus en détail

Comment utiliser les graines de soja à la cuisine

Comment utiliser les graines de soja à la cuisine Comment utiliser les graines de soja à la cuisine Auteur : Renate Schemp Box 90612 Luanshya Zambie Traduction : SECAAR Service Chrétien d Appui à l Animation Rurale 06 BP 2037 Abidjan 06 Côte d Ivoire

Plus en détail

Devenez point de chute d une ferme du réseau québécois d agriculture soutenue par la communauté (ASC)

Devenez point de chute d une ferme du réseau québécois d agriculture soutenue par la communauté (ASC) GUIDE À L INTENTION DES ORGANISATIONS Devenez point de chute d une ferme du réseau québécois d agriculture soutenue par la communauté (ASC) Pour des paniers de légumes locaux et sains, directement livrés

Plus en détail

COMMENTAiRES/ DECISIONS

COMMENTAiRES/ DECISIONS Plate-forme d'échanges affichage environnemental des PGC Date : 2009-12-21 Assistante: Lydia GIPTEAU Ligne directe : + 33 (0)1 41 62 84 20 Lydia.gipteau@afnor.org GT Méthodologie Numéro du document: N

Plus en détail

Conseil Spécialisé fruits et légumes

Conseil Spécialisé fruits et légumes Conseil Spécialisé fruits et légumes Proposition d axes pour l expérimentation pour 2013/2015 dans la filière fruits et légumes frais (hors pomme de terre) 18 décembre 2012 FranceAgriMer Préparation de

Plus en détail

Ne laissez pas le mauvais temps détruire le fruit de votre travail!

Ne laissez pas le mauvais temps détruire le fruit de votre travail! Ne laissez pas le mauvais temps détruire le fruit de votre travail! Nous vous soutenons dans votre gestion de risques à l aide d une couverture d assurance globale contre les aléas climatiques. AU SERVICE

Plus en détail

Bilan d activité 2013 de la surveillance des pollens en Poitou-Charentes

Bilan d activité 2013 de la surveillance des pollens en Poitou-Charentes ATMO Poitou-Charentes, centre régional de surveillance de la qualité de l air Bilan d activité 2013 de la surveillance des pollens en Poitou-Charentes Crédit-photo : Gérard Sulmont (RNSA) Référence : POLN_EXT_12_193

Plus en détail

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG Version 1.0 1 Avant-propos Ce guide de bonnes pratiques a été préparé pour fournir des informations concernant la collecte

Plus en détail

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE 1. RAPPEL: L ATOME CONSTITUANT DE LA MATIERE Toute la matière de l univers, toute substance, vivante ou inerte, est constituée à partir de particules

Plus en détail

Formulaire d'adhésion PEFC

Formulaire d'adhésion PEFC Formulaire d'adhésion PEFC Acte d'engagement du propriétaire dans la démarche de certification par portage proposée par la Coopérative Provence Forêt I Présentation La certification PEFC doit permettre

Plus en détail

1. L'été le plus chaud que la France ait connu ces cinquante dernières années.

1. L'été le plus chaud que la France ait connu ces cinquante dernières années. 1. L'été le plus chaud que la France ait connu ces cinquante dernières années. La figure ci-dessous présente la moyenne sur la France des températures minimales et maximales de l'été (période du 1 er juin

Plus en détail

2. Identification de l'organisme de formation : Adresse BP 7

2. Identification de l'organisme de formation : Adresse BP 7 Comité VIVEA sollicité : D042 Réf. interne : D042/2010/1012 - Attention dossier non encore envoyé à Vivea 1. Titre de l'action de formation : certiphyto 2. Identification de l'organisme de formation :

Plus en détail

LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE. Hervé LETHIER, EMC2I

LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE. Hervé LETHIER, EMC2I LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE Hervé LETHIER, EMC2I INTRODUCTION OBJECTIFS L INSTRUMENT LES INDICATEURS UN PREMIER BILAN INTRODUCTION OBJECTIF De simples inventaires spécialisés et ciblés Combler

Plus en détail

Evaluation du LIDAR et de solutions innovantes pour la chaîne d approvisionnement du bois : les résultats du projet européen FlexWood

Evaluation du LIDAR et de solutions innovantes pour la chaîne d approvisionnement du bois : les résultats du projet européen FlexWood Evaluation du LIDAR et de solutions innovantes pour la chaîne d approvisionnement du bois : les résultats du projet européen FlexWood Le projet de recherche européen FlexWood («Flexible wood supply chain»)

Plus en détail

ExPost. Aménagements de bas-fonds. septembre 2007. Division Évaluation et capitalisation Série Note de Synthèse

ExPost. Aménagements de bas-fonds. septembre 2007. Division Évaluation et capitalisation Série Note de Synthèse Division Évaluation et capitalisation Série Note de Synthèse n 02 septembre 2007 expost ExPost Aménagements de bas-fonds en Guinée forestière ExPost est une note de synthèse qui présente sur un thème ou

Plus en détail

Permet plus de souplesse au niveau du raisonnement de la lutte contre les organismes nuisibles

Permet plus de souplesse au niveau du raisonnement de la lutte contre les organismes nuisibles Atelier Biocontrôle Matthieu BENOIT Chambre régionale d agriculture de Normandie - arboriculture Action pilotée par le ministère chargé de l'agriculture, avec l appui financier de l Office national de

Plus en détail

RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU RAD Synthèse 2011 - Exercice comptable 2010

RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU RAD Synthèse 2011 - Exercice comptable 2010 Les essentiels du Réseau agriculture durable RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU Synthèse 2011 - Exercice comptable 2010 Réseau d information comptable agricole du Ministère de l Agriculture,

Plus en détail

Coûts des pratiques viticoles dans le Sud-Ouest en fonction de la typologie de production. Damien AMELINE, CER France Midi-Pyrénées

Coûts des pratiques viticoles dans le Sud-Ouest en fonction de la typologie de production. Damien AMELINE, CER France Midi-Pyrénées Coûts des pratiques viticoles dans le Sud-Ouest en fonction de la typologie de production Damien AMELINE, CER France Midi-Pyrénées 10 Damien décembre Ameline 2010 (CER France Toulouse Midi-Pyrénées) Compétitivité

Plus en détail

Semis direct du maïs

Semis direct du maïs Département fédéral de l'économie DFE Station de recherche Agroscope Reckenholz-Tänikon ART Semis direct du maïs Etude comparative de différents semoirs pour semis direct Bernhard Streit Journée d information

Plus en détail

1.1.1. Unité fonctionnelle de référence, à laquelle sont rapportés les impacts environnementaux du Chapitre 2

1.1.1. Unité fonctionnelle de référence, à laquelle sont rapportés les impacts environnementaux du Chapitre 2 EXTRAIT DE LA DECLARATION ENVIRONNEMENTALE et SANITAIRE CONFORME A LA NORME NF P 01-010 PROFILES PVC DE DECORATION ET D AMENAGEMENT INTERIEURS ET EXTERIEURS Edition DECEMBRE 2005 SNEP - Profilés PVC de

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Semis direct: de l essai à la pratique

Semis direct: de l essai à la pratique Travail du sol - Semis direct 2.4.3 Semis direct: de l essai à la pratique Expériences acquises dans un système de semis direct en continu A. Chervet 1, L. Gubler 1, P. Hofer 1, C. Maurer-Troxler 1, M.

Plus en détail

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut Les micro-organismes de l eau impliqués dans les infections nosocomiales Depuis 2001 chez Pall, en charge de l information scientifique et réglementaire dans les domaines d applications couverts par la

Plus en détail

PASSÉ, PRÉSENT ET FUTUR DES SYSTÈMES DE

PASSÉ, PRÉSENT ET FUTUR DES SYSTÈMES DE PASSÉ, PRÉSENT ET FUTUR DES SYSTÈMES DE PRODUCTION DANS LA FRAISE Par : LUC URBAIN, agronome Direction régionale de la Chaudière-Appalaches Depuis les 25 dernières années, nous avons connu de nombreuses

Plus en détail

La campagne 2004/05 a vu des livraisons globalement stables:

La campagne 2004/05 a vu des livraisons globalement stables: Conférence de presse UNIFA - 23 septembre 2005 Sommaire Le marché des engrais : campagne 2004-2005 La hausse des prix de l énergie pèse sur la nouvelle campagne Le contexte réglementaire : la nouvelle

Plus en détail

Sonde tensiométrique WATERMARK. Construire en préservant les sols Surveiller le chantier à distance Monitor

Sonde tensiométrique WATERMARK. Construire en préservant les sols Surveiller le chantier à distance Monitor Sonde tensiométrique WATERMARK Construire en préservant les sols Surveiller le chantier à distance Monitor mesure automatiquement la tension de l'eau du sol Transmission GPRS par module additionnel Le

Plus en détail

ne définition de l arbre.

ne définition de l arbre. LA PHYSIOLOGIE DES ARBRES. U ne définition de l arbre. L es arbres sont des êtres vivants qui occupent une place à part dans le monde végétal. Ils sont indispensables à la vie sur terre et ils ont largement

Plus en détail

La vie du sol : «Les racines de la fertilité de vos cultures»

La vie du sol : «Les racines de la fertilité de vos cultures» Donner à la nature les moyens d exprimer son potentiel! La vie du sol : «Les racines de la fertilité de vos cultures» BIO3G : 3 rue Basse Madeleine - BP 22-22230 MERDRIGNAC Tél : 02 96 67 41 41 - Fax :

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SOLIDARITÉS Arrêté du 11 janvier 2007 relatif aux limites et références de qualité des eaux brutes et des eaux destinées à la

Plus en détail

CHAPITRE 8 PRODUCTION ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT

CHAPITRE 8 PRODUCTION ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT CHAPITRE 8 PRODUCTION ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT 1 Relations alimentaires entre les êtres vivants 1 1 Les chaines alimentaires. Une chaine alimentaire est constituée par une succession d êtres vivants

Plus en détail

Rapport de suivi du système de télésurveillance de la carrière souterraine Nord Ouest de Saint- Sulpice-de-Cognac (I 6)

Rapport de suivi du système de télésurveillance de la carrière souterraine Nord Ouest de Saint- Sulpice-de-Cognac (I 6) Rapport de suivi du système de télésurveillance de la carrière souterraine Nord Ouest de Saint- Sulpice-de-Cognac (I 6) ler semestre 2002 Renault O. Juiilei ZOO2 Ri-51786 Rapport de suivi du système de

Plus en détail

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau 2009 La rivière Sainte Croix au barrage de Forest City Figure 1 : Rivière Sainte Croix, à la hauteur de la station de monitoring durant l

Plus en détail

SERRICULTURE MARAÎCHÈRE BIOLOGIQUE QUE SE PASSE-T-IL DANS LE SOL? Par : ANDRÉ CARRIER, agronome LE SOL IDÉAL?! Les livres de pédologie parlent souvent en ces termes : 45% de matières minérales; 5% de matière

Plus en détail

Bibliothèque Royale Albert 1er

Bibliothèque Royale Albert 1er Bibliothèque Royale Albert 1er Description du projet Ce projet a pour but de valoriser des espaces plats et inutilisés (toit, terrasse ou autre) par la création de potagers écologique (sans pesticide,

Plus en détail

Questionnaire Lycée SALLE DES EAUX DU MONDE

Questionnaire Lycée SALLE DES EAUX DU MONDE Questionnaire Lycée Ce musée vous offre une approche de l Eau dans toute sa grandeur. A vous de faire connaissance avec cet élément naturel. 1) Origine de l eau SALLE DES EAUX DU MONDE Vous vous aiderez

Plus en détail

Micro-irrigation à Madagascar

Micro-irrigation à Madagascar P R AVSF - J. Mas A X IS LES EXPÉRIENCES I N N O VA N T E S D AV S F PAYS Madagascar TITRE DU PROJET SCAMPIS Développement des Systèmes de Micro-irrigation BÉNÉFICIAIRES DIRECTS Plus de 10 000 familles

Plus en détail

Prix Pierre Potier L innovation en chimie au bénéfice de l environnement

Prix Pierre Potier L innovation en chimie au bénéfice de l environnement Prix Pierre Potier L innovation en chimie au bénéfice de l environnement A l initiative de François Loos Ministre délégué à l Industrie Page 1 Prix Pierre Potier L innovation en chimie au bénéfice de l

Plus en détail

2. Les auxiliaires de culture

2. Les auxiliaires de culture III- Maîtriser les ravageurs et les adventices 2. Les auxiliaires de culture Insectes Le principe de la lutte biologique est la régulation des populations de ravageurs de culture par l utilisation de leurs

Plus en détail

1 Presentation du bandeau. 2 Principe de création d un projet : C2 industrialisation Apprendre Gantt project Ver 2.6 planifier

1 Presentation du bandeau. 2 Principe de création d un projet : C2 industrialisation Apprendre Gantt project Ver 2.6 planifier 1 Presentation du bandeau Créer une tâche Supprimer une tâche Affiche les propriétés d une tâche Onglet Gantt ou Ressources Calendrier Liste des tâches (ID ; Nom ; Date début et Date de Fin) 2 Principe

Plus en détail

Annexe A : Tableau des exigences

Annexe A : Tableau des exigences E1 E1.1 E1.2 E1.3 E1.4 E1.5 E1.6 Exigences générales production Les végétaux destinés à la consommation humaine doivent être cultivés au Québec. Les végétaux destinés à la consommation humaine doivent

Plus en détail