Tétanos. Tétanos maternel et néonatal TMN

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Tétanos. Tétanos maternel et néonatal TMN"

Transcription

1 Tétanos Tétanos maternel et néonatal TMN CIM-10 A34 et CIM ; CIM-10 A33 Tétanos Tétanos maternel CCDM19: M.P. Joyce CCDM18: J. Vandelaer 1. Identification Une maladie aigüe induite par une exotoxine du bacille du tétanos en croissance anaérobie sur le site d infection. LA maladie se caractérise par des contractions musculaires douloureuses, premièrement du muscle masséter et des muscles du cou, deuxièmement de ceux du tronc. Un premier signe commun suggérant le tétanos chez des enfants plus âgés et des adultes est la rigidité de l abdomen, bien qu elle soit parfois limitée à la région de la blessure. Des spasmes généralisés se produisent, fréquemment déclenchés par des stimuli sensoriels ; une caractéristique typique du tétanos est la position en opisthotonos et l expression faciale dite du «rire sardonique». L historique d une blessure ou d une voie d entrée évidente peut manquer. Le taux de létalité varie entre 10% à plus de 80% suivant l âge et la qualité des soins disponibles ; il est plus élevé chez les nourrissons et les personnes âgées et est inversement proportionnel à la durée de la période d'incubation et à la disponibilité en personnel expérimenté et en ressources de soins intensifs. Les essais de confirmation au laboratoire sont de peu d utilité. Le microorganisme est rarement isolé à partir du site d'infection et il n y a habituellement pas de réponse anticorps détectable. 19 ème Edition Agent infectieux Clostridium tetani, le bacille du tétanos. 3. Prévalence Mondiale. La maladie est plus répandue dans les régions agricoles et dans les zones où les contacts avec les excréments d'animaux sont plus fréquents et la vaccination insuffisante. L injection de drogue par des toxicomanes, particulièrement en intramusculaire et en sous-cutané peut provoquer des cas isolés ou des épidémies occasionnelles circonscrites. En 2006, les décès dus au tétanos sont estimés à , la plupart en Asie, Afrique et Amérique du sud. Plus de de ces décès sont dus au tétanos néonatal, traité dans une section à part ci-après. Les régions rurales et tropicales présentent des risques accrus et le tétanos néonatal (voir ci-dessous) y est courrant. Des données indiquant que le risque de tétanos diminuerait à haute altitude ne sont pas conclusives. La maladie est sporadique et relativement rare dans la plupart des pays industrialisés. 4. Réservoir Les intestins des chevaux et autres animaux, y compris l humain, chez lesquels le microorganisme est un hôte naturel inoffensif. Le sol ou des matières ou objets contaminés avec des matières fécales 1/7

2 humaines ou animales. Les spores de tétanos, universellement répandues dans l environnement peuvent contaminer tous types de blessures. 5. Mode de transmission Des spores de tétanos sont habituellement introduites dans le corps par une plaie perforante contaminée avec de la terre, de la poussière de la rue ou des matières fécales humaines ou animales, par des lacérations, des brûlures et des plaies banales ou non remarquées, ou lors de l injection de drogues contaminées (toxicomanie avec drogues illégales). Les tétanos peut, plus rarement, faire suite à un acte chirurgical, comme une circoncision ou un avortement pratiqué dans de mauvaises conditions d hygiène. La présence de tissus dévitalisé et/ou de corps étrangers favorise la croissance du pathogène anaérobique. Des cas de tétanos peuvent faire suite à des blessures considérées comme trop mineures pour justifier une visite médicale. 6. Période d incubation Habituellement 3 à 21 jours, bien qu elle puisse varier entre 1 jour et plusieurs mois, suivant le type, l étendue et la localisation de la blessure ; en moyenne 10 jours. La plupart des cas se déclarent dans les 14 jours après la blessure. En général, des périodes d'incubation plus courtes sont liées à des blessures plus fortement contaminées, à une maladie plus sévère et à un pronostic plus grave. 7. Période de contagion Aucune transmission directe de personne à personne. 8. Prédisposition et résistance La prédisposition est générale. L immunité active est provoquée par l anatoxine tétanique pour au moins 10 ans après une vaccination complète ; une immunité passive transitoire fait suite à une injection d immunoglobuline tétanique ou d antitoxine tétanique (d origine équine). Les nourrissons nés de mères vaccinées acquièrent une immunité passive qui les protège du tétanos néonatal. La guérison du tétanos ne veut pas forcément dire que la personne est immunisée ; des attaques secondaires peuvent se produire et il faut vacciner après la convalescence. 9. Méthodes de contrôle A. Mesures préventives 1) Éduquer le public sur la nécessiter de se faire vacciner avec l'anatoxine tétanique, sur les dangers des plaies perforantes et des blessures fermées qui sont particulièrement prônes à des complications dues au tétanos et sur la nécessiter d envisager une prophylaxie active et/ou passive après une blessure. 2) Vaccination générale par l anatoxine tétanique adsorbée, protégeant durablement pendant au moins 10 ans ; une fois la série de base complétée, une dose de rappel unique réactive des taux d immunité élevés. Chez les enfants avant 7 ans, l anatoxine tétanique est généralement administrée en combinaison triple avec l anatoxine diphtérique et le vaccin anticoquelucheux (DTC ou DTaC), ou simplement avec l anatoxine diphtérique (DT) s'il existe des contrindications au vaccin contre la coqueluche. D autres vaccins combinés sont aussi disponibles dans certains pays, avec Haemophilus influenzae type b (DTC-Hib), Hépatite B (DTC-HB) et/ou le vaccin polio inactivé. Le vaccin tétanos et diphtérie (Td) est utilisé pour les enfants de plus de 7 ans. Pour les adolescents et adultes jusqu à 64 ans, un vaccin combiné tétanos, diphtérie et coqueluche acellulaire (TdaC) peut être utilisé, s il est disponible, en dose unique et comme rappel dans le cadre d une 2/7

3 prophylaxie suite à une blessure. Dans les pays où les programmes de vaccination ne touchent qu une partie des enfants, toutes les femmes enceintes devraient recevoir 2 doses d anatoxine tétanique lors de leur première grossesse, avec un intervalle minimum d un mois entre les deux doses et au plus tard 2 semaines avant l accouchement pour prévenir le tétanos maternel et néonatal. Des doses de rappel peuvent être nécessaires pour continuer d offrir la protection (voir cidessous). Des vaccins à l anatoxine non adsorbés ("sans adjuvants") sont moins immunogènes pour la vaccination primaire comme pour les doses de rappel que des vaccins à l anatoxine adsorbée sur de l alun. Des réactions locales mineures au lieu d injection de l anatoxine tétanique sont relativement fréquentes ; des réactions systémiques ou locales graves sont rares mais existent, en particulier s il y a eu injection préalable d un nombre excessif de doses. a) Le calendrier pour la vaccination des enfants contre le tétanos est le même que pour la diphtérie. Le calendrier recommandé dans les pays en voie de développement est d au moins 3 injections en intramusculaire à 6, 10 et 14 semaines ; et un rappel DTC entre 18 mois et 4 ans. Le calendrier suivant est recommandé dans les pays industrialisés (certain pays préconisent des dosages ou des âges différents) : i) Calendrier vaccinal recommandé pour les enfants de 0 à 18 ans : Les trois premières doses sont données à des intervalles de 4 à 8 semaines quand le nourrisson a entre 6 à 8 semaines ; une quatrième dose est donnée 6 à 12 mois après la troisième dose. Ce calendrier ne nécessite pas de recommencer la vaccination en cas de retard dans l administration de certaines doses. Une cinquième dose est donnée entre 4 et 6 ans avant l entrée à l école ; cette dose n est pas nécessaire si la quatrième dose a été administrée après le 4ième anniversaire de l enfant. S il y a contrindication pour l administration du vaccin contre la coqueluche, substituer les anatoxines diphtérique et tétanique pour enfants (DT) au DTC. Un rappel avec formulation pour adultes, le TdaC (ou Td si le TdaC n est pas disponible), est recommandé entre 11 et 18 ans. ii) Personnes non vaccinées âgées de plus de 7 ans : Comme les effets indésirables peuvent augmenter avec l âge, une formulation avec une concentration réduite d anatoxine diphtérique (Td adulte) est habituellement donnée pour les rappels passé le 7ième anniversaire. Pour des personnes n ayant pas été vaccinées au préalable, il est conseillé d'administrer une première série de 3 doses d anatoxines diphtérique et tétaniques adsorbées (Td). Deux doses sont données de 4 à 8 semaines d intervalle, et la 3ième dose est donnée de 6 mois à 1 an après la deuxième dose. Si la personne à 10 ans ou plus, une dose de TdaC peut être substituée à une des doses de Td dans la série. Des données partielles provenant de Suède suggèrent qu un régime de 3 doses de Td risque de ne pas produire un taux d anticorps antidiphtériques suffisant pour protéger la plupart des adultes et que des doses supplémentaires peuvent être nécessaires. iii) Une protection active doit être ensuite maintenue par administration d une dose de Td tous les 10 ans. Une dose unique de TdaC peut être substituée à la dose suivante de Td chez les adultes entre 19 et 64 ans pour ajouter la protection contre la coqueluche. b) L'anatoxine tétanique est recommandée pour la population en général, sans distinction d âge, mais elle revêt une importance toute particulière pour les professionnels en contact avec le sol, les égouts et les animaux domestiques, les militaires, les policiers et les personnes ayant un risque accru de plaies perforantes, les adultes atteints de diabète, les personnes âgées présentant le risque le plus élevé d infection au tétanos et de morbidité associée au tétanos, les femmes en âge de 3/7

4 procréer et les nouveaux nés. L immunité transmise par une mère vaccinée est importante pour prévenir le tétanos maternel et néonatal. c) La protection active doit être maintenue par l injection d une dose de rappel de Td tous les 10 ans. Une dose de TdaC peut être substituée à celle de Td. d) Pour les enfants et adultes gravement immunodéprimés ou infectés par le VIH, utiliser l anatoxine tétanique aux mêmes doses et suivant le même calendrier que pour des personnes immunocompétentes ; la réaction immunitaire risque cependant d être suboptimale. 3) Traitement prophylactique en cas de blessure : Immunoglobuline antitétanique (voir tableau ci-dessous), nettoyer la blessure et si indiqué débrider la plaie, suivre par antibiothérapie. a) Pour les personnes ayant été vaccinées, en cas de blessures mineures non contaminées, injecter une dose de rappel seulement si plus de 10 ans se sont écoulés depuis la dernière dose de rappel/vaccin. En cas de plaies majeures et/ou contaminer, injecter une dose de rappel d anatoxine tétanique (préférablement sous forme de Td ou TdaC) rapidement, le jour de la blessure, si le patient n'a pas reçu de dose de rappel pendant les 5 dernières années. b) Les personnes n ayant pas reçu la série primaire complète d anatoxine tétanique doivent en recevoir une aussi rapidement que possible après la blessure et peuvent nécessiter une immunisation passive avec de l immunoglobuline antitétanique humaine si la blessure est grave et/ou si elle est contaminée avec du sol contenant des excréments d animaux. Le DTC/DTaC, DT ou Td, suivant l'âge du patient et son historique de vaccination, doivent être utilisé juste après la blessure, et complétés pour finir la série de vaccination primaire. L immunisation passive avec au moins 250 UI d'immunoglobuline antitétanique humaine (ou à UI d antitoxine d origine animale si l immunoglobuline n est pas disponible), est indiquée pour tout patient, sans distinction d âge, ayant des blessures autres que propres et bénignes et ceux ayant reçu un nombre de doses d'anatoxines précédentes nul, inconnu, ou inférieur à trois. Si l anatoxine tétanique et l immunoglobuline antitétanique ou une antitoxine sont injectées en même temps, deux seringues séparées et deux sites d injection différents doivent être utilisés. Si l antitoxine utilisée est d origine animale, il faut absolument éviter le choc anaphylactique en injectant tout d abord en intradermal 0,02 ml d une dilution 1:100 dans du liquide physiologique, en ayant à porté de main une seringue d adrénaline prête en cas de besoin. S'il existe des antécédents d'exposition à un sérum animal, pré-tester en faisant deux injections : une avec une dilution à 1:1000 dans du liquide physiologique et une de contrôle avec le liquide physiologique. Si après 15 à 20 minutes une réaction papuloérythémateuse se produit d au moins 3 mm de large de plus que le contrôle négatif, il faut désensibiliser le patient. Les antibiotiques pourraient en théorie prévenir la multiplication de C. tetani dans la blessure et réduire ainsi la production de la toxine, mais ceci n élimine pas le besoin de désinfecter rapidement la blessure et de procéder à l immunisation appropriée. 4/7

5 Blessures propres, bénignes Autres blessures Historique d immunisation tétanique (nombre doses) Td 2 IGT Td 2 IGT Inconnu ou <3 oui non oui oui 3 ou plus non non 3 non 4 non Td : vaccin anti-tétanos diphtérie IGT : immunoglobulines antitétaniques Guide résumé de prophylaxie pour la prise en charge de blessures communes 1 1 Des détails important se trouvent dans le texte. 2 Pour les enfants avant 7 ans, le DTaC ou DTC (DT si le vaccin contre la coqueluche est contrindiqué) sont préférables à l'anatoxine tétanique seule. Pour les enfants de 7 ans ou plus, Td est préféré à l anatoxine tétanique seule. Pour les adolescents et les adultes jusqu à 64 ans, il est préférable d utiliser l anatoxine sous forme TDaC si disponible, au cas où le patient n'a pas été vacciné précédemment au TdaC. 3 Oui, si >10 ans depuis la dose la plus récente. 4 Oui, si >5 ans depuis la dose la plus récente. Des rappels plus fréquents ne sont pas nécessaires et accentuent les effets secondaires. B. Contrôle du patient, des contacts et de l'environnement immédiat 1) Notification de cas à l'autorité sanitaire locale : Notification de cas obligatoire dans la plupart des pays, Classe 2 (voir Déclaration). 2) Isolement : Non applicable. 3) Désinfection concomitante : Non applicable. 4) Quarantaine : Non applicable. 5) Vaccination des contacts : Non applicable. 6) Enquête sur les contacts et la source de l'infection : Enquêter pour déterminer les circonstances de la blessure. 7) Traitement spécifique : Immunoglobuline antitétanique en doses de à UI. Si de l immunoglobuline n est pas disponible, administrer de l antitoxine tétanique (d origine équine) en une large dose unique par intraveineuse après avoir procédé aux tests appropriés d hypersensibilité. Du métronidazole, l antibiotique donnant les meilleurs résultats en termes de temps de convalescence et de taux de létalité, doit être prescrit pour 7 à 14 jours en larges doses ; il permet aussi de réduire la quantité de muscles relaxants et des sédatifs nécessaires. La plaie doit être débridée aussi largement que possible. Débrider largement le cordon ombilical des nouveaux nés n est pas recommandé Maintenir l ouverture respiratoire et utiliser la sédation si besoin est ; des relaxants musculaires, une trachéotomie ou intubation nasotrachéale et une ventilation artificielle peuvent être nécessaire pour sauver le patient. La vaccination doit être commencée en même temps que le traitement. C. Mesures épidémiologiques Dans le cas rare d une épidémie, rechercher s il y a eu contamination de drogues ou d autres produits injectés en commun par un groupe. 5/7

6 D. Conséquences pour la gestion de catastrophes L instabilité sociale (soulèvements, conflits militaires) et les catastrophes naturelles (inondations, ouragans, séismes) peuvent provoquer de nombreuses blessures graves à des populations non vaccinées et créent un besoin accru d'immunoglobuline antitétanique ou d'antitoxine tétanique et d'anatoxine pour traiter les blessés. E. Mesures internationales Une vaccination à jour contre le tétanos est recommandée à tous les voyageurs internationaux. Tétanos néonatal CIM ; CIM-10 A33 Le tétanos néonatal est un problème de santé publique grave dans de nombreux pays en voie de développement où les services de maternité sont limités et la vaccination antitétanique insuffisante. Ces derniers 10 ans, l incidence de tétanos néonatal a fortement décliné dans de nombreux pays en voie de développement, grâce à une amélioration de la formation des sages femmes ou équivalent et à la vaccination à l'anatoxine tétanique des femmes en âge de procréer. Malgré cette baisse, l OMS estime à le nombre de décès dus au tétanos néonatal en 2006, essentiellement dans les pays en voie de développement. La plupart des nouveaux nés atteints par le tétanos naissent de mères non-vaccinées accouchant hors de l'hôpital et assistées à la naissance par une personne non formée. La maladie se produit habituellement par introduction de spores de tétanos par le cordon ombilical, soit lors de la section du cordon par un instrument sale, soit après la délivrance lors de la contamination de l ombilic en le recouvrant de substances fortement contaminées par des spores de tétanos faisant souvent partie de rituels autour de la naissance. Chez les nouveaux nés, l incapacité à téter est le signe le plus souvent présent. Le tétanos néonatal se présente typiquement chez le nouveau né qui tète et pleure bien pendant les premiers jours pour ensuite développer progressivement une difficulté puis l incapacité à téter à cause du trismus (contraction des mâchoires), d une raideur généralisée avec des spasmes ou des convulsions et un opisthotonos (dos contracté en hyperextension). La période d'incubation moyenne est d environ 6 jours, dans une fourchette entre 3 et 28 jours. Globalement, le taux de létalité pour le tétanos néonatal est très élevé, à plus de 80% pour les cas avec une période d'incubation courte. Des séquelles neurologiques, y compris un handicap mental léger, se produisent chez 5 à 20% des enfants survivants. La prévention du tétanos néonatal peut être atteinte en combinant deux approches : 1) Améliorer les soins maternels, en insistant sur l amélioration de la couverture vaccinale par l anatoxine tétanique des femmes en âge de procréer (particulièrement les femmes enceintes) et sur des accouchements propres. 2) Augmenter la proportion d accouchements s effectuant en présence de sages femmes formées. Des mesures de contrôle importantes incluent l'attribution du droit d'exercice des sages femmes, l'offre de supervision professionnelle et l'éducation concernant les méthodes, équipements et techniques d asepsie lors de l'accouchement et l éducation des mères, de leur famille et des aides concernant les mesures d asepsie autour de l ombilic des nouveaux nés. Ceci est particulièrement important dans les nombreuses régions ou des baguettes de bambou sont utilisées pour couper le cordon ou là où des cendres, des cataplasmes contenant de la bouse de vache ou d autres substances contaminées sont traditionnellement appliquées sur l ombilic. Dans ces régions, toute 6/7

7 femme en âge de procréer se rendant dans un dispensaire devrait être dépistée et se voir offrir une vaccination antitétanique, quelle que soit la raison initiale de sa visite. Les femmes enceintes non vaccinées doivent recevoir au moins 2 doses d anatoxine, de préférence sous forme Td, selon le calendrier suivant : Première dose lors du premier contact ou aussitôt que possible pendant la grossesse ; la deuxième dose 4 semaines après la première, de préférence au moins 2 semaines avant l accouchement. Une troisième dose peut être donnée 6 à 12 mois après la deuxième, ou pendant la grossesse suivante. Deux doses supplémentaires doivent être données à intervalles d une année, ou pendant les grossesses suivantes. Une de ces 5 doses d anatoxine tétanique doit être si possible du TdaC, idéalement juste après la naissance ou entre deux grossesses. Un total de 5 doses d anatoxine tétanique protège des mères préalablement non vaccinées pendant toutes leurs années fertiles. Des femmes dont les nourrissons sont à risque de tétanos néonatal, mais qui ont pour elle même déjà reçu 3 ou 4 doses de DTC/DTaC dans leur enfance, n ont besoin que de 2 doses d anatoxine pendant leur 2 premières grossesses. 7/7

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME Département des situations d urgence sanitaire Personne chargée du dossier : Evelyne FALIP/Nicole BOHIC Tél : 01 40 56 59 65/02 32 18 31 66 evelyne.falip@sante.gouv.fr MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES

Plus en détail

Tuberculose bovine. Situation actuelle

Tuberculose bovine. Situation actuelle Tuberculose bovine Situation actuelle 21 mai 2013 Dr G. Peduto Vétérinaire cantonal Service de la consommation et des affaires vétérinaires 1 Tuberculose bovine La Suisse est indemne depuis 1959 Dernier

Plus en détail

Guide des vaccinations Édition 2012. Direction générale de la santé Comité technique des vaccinations

Guide des vaccinations Édition 2012. Direction générale de la santé Comité technique des vaccinations Guide des vaccinations Édition 2012 Direction générale de la santé Comité technique des vaccinations 293 Vaccinations pour les personnels de santé INTRODUCTION La vaccination des personnels de santé a

Plus en détail

Vaccinations et milieu professionnel

Vaccinations et milieu professionnel La place de la vaccination dans la prévention des risques infectieux La prévention des risques infectieux au travail ne se réduit pas à la protection vaccinale. La vaccination s inscrit comme une des mesures

Plus en détail

SOINS DE PRATIQUE COURANTE. Prélèvement aseptique cutané ou de sécrétions muqueuses, prélèvement de selles

SOINS DE PRATIQUE COURANTE. Prélèvement aseptique cutané ou de sécrétions muqueuses, prélèvement de selles NOMENCLATURE GENERALE DES ACTES PROFESSIONNELS INFIRMIERS (Arrêté du 25 mars 1993) (Arrêté du 21 avril 1994) (Arrêté du 1er mars 1999) (Arrêté du 8 Décembre 1999) (Arrêté du 12 Octobre 2000) (Arrêté du

Plus en détail

313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013

313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013 313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013 SOMMAIRE 1 - La vaccination, comment ça marche? 3, 4 et 5 2 - Les vaccins détériorent-ils LA protection naturelle contre les maladies? 6 3 - Avec autant de vaccins,

Plus en détail

2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits

2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits 2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits L interprétation des cotes attribuées dans le cadre des évaluations des risques relatifs aux produits décrite plus loin repose

Plus en détail

ARRÊTÉ du. Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de seconde générale et technologique

ARRÊTÉ du. Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de seconde générale et technologique RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère de l Éducation nationale NOR : MENE1007267A ARRÊTÉ du Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de générale et technologique Le Ministre

Plus en détail

Prévenir... par la vaccination

Prévenir... par la vaccination Prévenir... par la vaccination 6 La vaccination...... Soit c est OBLIGATOIRE (2)... Les vaccinations obligatoires pour l ensemble de la population et dont les lois sont inscrites dans le Code de la Santé

Plus en détail

+ Questions et réponses

+ Questions et réponses HÉPATITE B L hépatite B c est quoi? L hépatite B est un type de maladie du foie causée par le virus de l hépatite B, une des formes les plus courantes de l hépatite virale (les autres sont le virus de

Plus en détail

Formation d Auxiliaire ambulancier

Formation d Auxiliaire ambulancier Formation d Dossier d inscription Site de Lyon L Ambulancier assure les transports sanitaires et la surveillance de patients stables à bord des Véhicules Sanitaires Légers. Il est le second membre de l

Plus en détail

LA VACCINATION PROFESSIONNELLE

LA VACCINATION PROFESSIONNELLE F I C H E P R E V E N T I O N N 1 1 «H Y G I E N E S E C U R I T E» LA VACCINATION PROFESSIONNELLE INTRODUCTION La vaccination en milieu professionnel a un intérêt individuel dans le sens où elle protège

Plus en détail

Les vaccinations en milieu professionnel

Les vaccinations en milieu professionnel Les vaccinations en milieu professionnel Mise à jour Août 2008 Dans le cadre de la prévention du risque biologique, le code du travail précise, aux articles R.4421-1 et suivants, la démarche d'analyse

Plus en détail

Vaccination des voyageurs dont la sérologie VIH est positive.

Vaccination des voyageurs dont la sérologie VIH est positive. Vaccination des voyageurs dont la sérologie VIH est positive. Pr Jean Beytout Service des maladies infectieuses et tropicales CHU de Clermont-Ferrand. Comité Technique des Vaccinations Conclusion Le principal

Plus en détail

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer DOCUMENT D INFORMATION POUR LES PROFESSIONNELS Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer Septembre 2009 DÉFINITION ET OBJECTIF Dès lors qu ils expriment un projet de

Plus en détail

Vaccination et tuberculose en Gériatrie. Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban

Vaccination et tuberculose en Gériatrie. Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban Vaccination et tuberculose en Gériatrie Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban VACCINATIONS 2 Personnes âgées et vaccinations Avec

Plus en détail

o Non o Non o Oui o Non

o Non o Non o Oui o Non Enquête générale (à remplir une fois) [ ] = plusieurs réponses possibles o = une seule réponse possible Date de votre réponse à ce questionnaire Nombre de lits dans l'unité Connaissez-vous l incidence

Plus en détail

TEST DE DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LE

TEST DE DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LE TEST DE DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LE 14 TÉTANOS ET LA ROUGEOLE 14.1 INTRODUCTION Soumaïla MARIKO Comme on l a déjà précisé au chapitre 1, des tests de dépistage de l immunité contre le tétanos et

Plus en détail

Vaccins du futur Atelier «Croisière dans l archipel des nouveaux vaccins»

Vaccins du futur Atelier «Croisière dans l archipel des nouveaux vaccins» Vaccins du futur Atelier «Croisière dans l archipel des nouveaux vaccins» Bernard Duval Institut National de Santé Publique du Québec 18 avril 2002 Objectifs Grands axes de la réponse immunitaire Conjugaison

Plus en détail

Le Plomb dans l eau AGENCE NATIONALE POUR L AMÉLIORATION DE L HABITAT

Le Plomb dans l eau AGENCE NATIONALE POUR L AMÉLIORATION DE L HABITAT Le Plomb dans l eau De quoi s agit-il? De quoi parle-t-on? Où le trouve-t-on? Quelle est son origine? Responsabilités Quels sont les effets néfastes du plomb dans l eau sur la santé? Comment les détecter?

Plus en détail

INFORMATIONS pour le médecin qui contrôle et complète le formulaire

INFORMATIONS pour le médecin qui contrôle et complète le formulaire Vaccination des étudiants du Baccalauréat en Médecine de Lausanne INFORMATIONS pour le médecin qui contrôle et complète le formulaire La vaccination du personnel de santé est recommandée par l Office fédéral

Plus en détail

Guide des vaccinations Édition 2006. Direction générale de la santé Comité technique des vaccinations

Guide des vaccinations Édition 2006. Direction générale de la santé Comité technique des vaccinations Guide des vaccinations Édition 2006 Direction générale de la santé Comité technique des vaccinations 200 La vaccination contre les infections invasives à méningocoque Depuis l introduction du vaccin contre

Plus en détail

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut Les micro-organismes de l eau impliqués dans les infections nosocomiales Depuis 2001 chez Pall, en charge de l information scientifique et réglementaire dans les domaines d applications couverts par la

Plus en détail

Conduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005)

Conduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005) Conduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005) Pré-Requis : Anatomie faciale Principes de traitement des plaies Principes d'antibiothérapie

Plus en détail

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002.

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002. Le diagnostic de la tuberculose bovine La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002. 1. Tuberculination Dans la première phase d une infection de tuberculose bovine (Mycobacterium

Plus en détail

Cahier des bonnes pratiques pour un nettoyage écologique des locaux du Conseil Général de la Gironde

Cahier des bonnes pratiques pour un nettoyage écologique des locaux du Conseil Général de la Gironde Le Conseil Général ménage votre santé! Cahier des bonnes pratiques pour un nettoyage écologique des locaux du Conseil Général de la Gironde Sommaire 1. Pourquoi créer ce cahier pratique du nettoyage écologique?

Plus en détail

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON 20-14 Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON Chaque personnel navigant est responsable de la mise à jour des ses vaccins. 1 - VACCINATION OBLIGATOIRE La vaccination contre la fièvre jaune (vaccination anti-amarile)

Plus en détail

La vaccination, une bonne protection

La vaccination, une bonne protection Vaccin contre l hépatite A et l hépatite B La personne qui reçoit ce vaccin se protège contre l hépatite A, l hépatite B et leurs complications. L hépatite A et l hépatite B sont des infections du foie

Plus en détail

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible

Plus en détail

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE?

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? TABLES DES MATIÈRES Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2014 La FMH encourage la traduction et la redistribution de

Plus en détail

1.1.2 : Indiquer la voie de pénétration du microorganisme

1.1.2 : Indiquer la voie de pénétration du microorganisme Situation n 2 : EN QUOI L EPIDEMIE DE CHIKUNGUNYA APPORTE T- ELLE DES CHANGEMENTS DANS NOTRE VIE QUOTIDIENNE? Séance n 1 : Le chikungunya Objectif : Prévenir le risque infectieux Tout d un coup, Adeline

Plus en détail

Le VIH et votre foie

Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Que dois-je savoir au sujet de mon foie? Votre foie joue un rôle incroyablement important. Il filtre votre sang en éliminant les substances nocives (toxiques)

Plus en détail

QUESTIONNAIRE MÈRE AYANT UN BÉBÉ MOINS DE 6 MOIS

QUESTIONNAIRE MÈRE AYANT UN BÉBÉ MOINS DE 6 MOIS QUESTIONNAIRE MÈRE AYANT UN BÉBÉ MOINS DE 6 MOIS Numéro questionnaire : Région : District : Commune /quartier : Nom de l enquêteur : Date de l enquête : Signature : I. INTRODUCTION: Je vais vous poser

Plus en détail

La résistance d'agents infectieux aux médicaments antimicrobiens

La résistance d'agents infectieux aux médicaments antimicrobiens DECLARATION COMMUNE DES ACADEMIES DU G SCIENCE 2013 La résistance d'agents infectieux aux médicaments antimicrobiens Une menace globale pour l'humanité Depuis l introduction dans les années 40 du premier

Plus en détail

AUTOUR DE LA MISE BAS

AUTOUR DE LA MISE BAS AUTOUR DE LA MISE BAS Un vêlage ou un agnelage est une des périodes les plus importantes dans la conduite d un élevage. De sa réussite dépendra l entrée d argent quelques mois plus tard. Il est donc impératif

Plus en détail

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus Module 2 Exercice 1: Cellules souches hématopoïétiques 1. Causes de décès en Suisse (2010) La figure suivante montre les causes de décès les plus fréquentes en Suisse en 2010, telles qu elles ont été relevées

Plus en détail

eduscol Santé et social Enseignement d'exploration

eduscol Santé et social Enseignement d'exploration eduscol Consultation nationale sur les programmes Projets de programmes de la classe de seconde générale et technologique Santé et social Enseignement d'exploration L'organisation de la consultation des

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport Service d ambulance Normes de soins aux patients et de transport Ministère de la Santé et des Soins de longue durée Direction des services de santé d urgence Avril 2000 (Mise à jour : octobre 2002) Soins

Plus en détail

o Anxiété o Dépression o Trouble de stress post-traumatique (TSPT) o Autre

o Anxiété o Dépression o Trouble de stress post-traumatique (TSPT) o Autre Page 1 Garantie Responsabilité civile - Lésions corporelles de l assurance automobile - Étude des dossiers de demande d indemnisation fermés en Ontario Descriptions des blessures Élaborées à partir des

Plus en détail

Questionnaire Médical

Questionnaire Médical Nom et prénom(s) de l élève: Date de naissance: Questionnaire Médical Ce formulaire est à compléter, avant de commencer l année scolaire, pour les nouveaux élèves ainsi que pour les élèves poursuivant

Plus en détail

Classifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales.

Classifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales. Classifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales. 1 Les outils de mesure existants et description du handicap épileptique Il ne s agit pas ici de mesurer

Plus en détail

Hépatite C une maladie silencieuse..

Hépatite C une maladie silencieuse.. Hépatite C une maladie silencieuse.. F. Bally Centre de Maladies Infectieuses et Epidémiologie Institut Central des Hôpitaux Valaisans Histoire Années 70 Hépatite non-a-non-b = hépatite post-transfusionelle

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

Soins Inrmiers aux brûlés

Soins Inrmiers aux brûlés Soins Inrmiers aux brûlés Le 29/04/2009 1 Intro La gravité d'une brûlure dépend essentiellement de sa profondeur, de sa supercie de sa localisation et du ASA. Sa prise en charge doit être rapide pour limiter

Plus en détail

Rougeole, Oreillons Rubéole et Coqueluche

Rougeole, Oreillons Rubéole et Coqueluche Rougeole, Oreillons Rubéole et Coqueluche Comment protéger vos enfants? La seule protection efficace : la vaccination R.O.R COQUELUCHE ANNUAIRE Livret élaboré en partenariat avec : Conseil Général du Loir-et-Cher

Plus en détail

Infestation par Dipylidium caninum,

Infestation par Dipylidium caninum, Fiche technique n 24 Infestation par Dipylidium caninum, le téniasis félin à Dipylidium Parmi tous les vers qui peuvent infester le chat, Dipylidium caninum est un parasite fréquemment rencontré dans le

Plus en détail

Les usagers de drogues âgés de 40 ans et plus pris en charge dans les structures de soins pour leurs problèmes d addiction

Les usagers de drogues âgés de 40 ans et plus pris en charge dans les structures de soins pour leurs problèmes d addiction Les usagers de drogues âgés de 40 ans et plus pris en charge dans les structures de soins pour leurs problèmes d addiction OFDT Note n 2010-12 Saint-Denis, le 09/08/2010 Introduction Les premières structures

Plus en détail

Chapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes. Contrat-élève 3 ème

Chapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes. Contrat-élève 3 ème Chapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes Mais, que dois-je savoir? Pour rattraper un cours manquant, retrouve-le sur le site du collège dans la rubrique «enseignements» : http://colleges.acrouen.fr/courbet/spipuser/

Plus en détail

Etes-vous vacciné? La rougeole oblige à rester à la maison. www.stoprougeole.ch

Etes-vous vacciné? La rougeole oblige à rester à la maison. www.stoprougeole.ch Etes-vous vacciné? La rougeole oblige à rester à la maison. www.stoprougeole.ch 0844 448 448 La rougeole oblige à rester à la maison. www.stoprougeole.ch Eliminer la rougeole un objectif international

Plus en détail

Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées en réanimation en France?

Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées en réanimation en France? 53 e congrès national d anesthésie et de réanimation. Infirmiers. Infirmier(e)s de réanimation 2011 Sfar. Tous droits réservés. Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées

Plus en détail

Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie

Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie Le phénotype immunitaire d un individu caractérise sa capacité à répondre, grâce aux effecteurs de l immunité adaptative, aux différents agents

Plus en détail

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008 Les anticoagulants PM Garcia Sam Hamati sofomec 2008 1 Les anticoagulants sofomec 2008 point de vue HAS AVK = 13% des hospitalisations pour accidents iatrogènes 17 000 hospitalisations / an /France pas

Plus en détail

C. difficile. Réponses aux questions les plus fréquemment posées sur le. à l Hôpital général juif HÔPITAL GÉNÉRAL JUIF SIR MORTIMER B.

C. difficile. Réponses aux questions les plus fréquemment posées sur le. à l Hôpital général juif HÔPITAL GÉNÉRAL JUIF SIR MORTIMER B. Réponses aux questions les plus fréquemment posées sur le C. difficile à l Hôpital général juif HÔPITAL GÉNÉRAL JUIF SIR MORTIMER B. DAVIS HÔPITAL D ENSEIGNEMENT DE L UNIVERSITÉ MCGILL www.jgh.ca 1. CLOSTRIDIUM

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Des déficiences présentes

Des déficiences présentes Des déficiences présentes Comment se fait-il que dans certains cas, le système immunitaire ne fonctionne pas convenablement? Problèmes : 1. Pourquoi certains enfants sont-ils mis sous bulle plastique?

Plus en détail

PARTAGER NOTRE PASSION. Livret de présentation de la vaccination et de nos vaccins

PARTAGER NOTRE PASSION. Livret de présentation de la vaccination et de nos vaccins PARTAGER NOTRE PASSION Livret de présentation de la vaccination et de nos vaccins PARTAGER NOTRE PASSION LIVRET DE PRÉSENTATION DE LA VACCINATION ET DE NOS VACCINS Ces hommes qui ont fait l histoire de

Plus en détail

Hépatite. ses causes ses conséquences sa prévention

Hépatite. ses causes ses conséquences sa prévention Hépatite ses causes ses conséquences sa prévention Hépatite : l essentiel en bref Qu est-ce que l hépatite et quelles sont les conséquences de cette maladie? L hépatite est une inflammation du foie, dont

Plus en détail

NOTICE : INFORMATIONS DESTINÉES A L UTILISATEUR. Firazyr 30 mg solution injectable en seringue pré-remplie Icatibant

NOTICE : INFORMATIONS DESTINÉES A L UTILISATEUR. Firazyr 30 mg solution injectable en seringue pré-remplie Icatibant B. NOTICE 1 NOTICE : INFORMATIONS DESTINÉES A L UTILISATEUR Firazyr 30 mg solution injectable en seringue pré-remplie Icatibant Veuillez lire attentivement l intégralité de cette notice avant d utiliser

Plus en détail

Transfusions sanguines, greffes et transplantations

Transfusions sanguines, greffes et transplantations Transfusions sanguines, greffes et transplantations Chiffres clés en 2008 La greffe d organes est pratiquée depuis plus de 50 ans. 4 620 malades ont été greffés. 1 563 personnes ont été prélevées. 222

Plus en détail

Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb. Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger

Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb. Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger Contexte Hépatite B = risque professionnel pour les soignants Passé futur

Plus en détail

D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S

D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S REGARD SUR L EPIDEMIE DU VIH D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S Photo: ONUSIDA Levier de la riposte au sida, l ONUSIDA s emploie à bâtir l action politique et à promouvoir les droits de tous les

Plus en détail

Première partie: Restitution + Compréhension (08 points)

Première partie: Restitution + Compréhension (08 points) Lycée M hamdia Année scolaire : 2011/2012 Prof : Saïd Mounir Date : 17/05/2012 Première partie: Restitution + Compréhension (08 points) EXERCIE N O 1: (4 points) : 1 : a-b 2 : b 3 : a-b 4 : d 5 : d 6 :

Plus en détail

Infection par le VIH/sida et travail

Infection par le VIH/sida et travail Documents publiés dans la collection VIH-sida du ministère de la Santé et de la Protection sociale : COLLECTION VIH/SIDA Sida-MST (maladies sexuellement transmissibles) Transmission - Diagnostic/dépistage

Plus en détail

Club Santé. «Vaccination : quelle évolution pour une meilleure prévention?» Dimanche 16 octobre 2005

Club Santé. «Vaccination : quelle évolution pour une meilleure prévention?» Dimanche 16 octobre 2005 Club Santé «Vaccination : quelle évolution pour une meilleure prévention?» Dimanche 16 octobre 2005 Contacts Presse : Florence PARIS Fanny ALLAIRE Tél : 01.39.17.90.85 Fax : 01.39.17.86.56 Adresses e-mail

Plus en détail

Des soins après avortement : Amis des Jeunes. Cartes à conseils 1-6

Des soins après avortement : Amis des Jeunes. Cartes à conseils 1-6 Des soins après avortement : Amis des Jeunes Cartes à conseils 1-6 SAA: Avant l intervention Accueillir cordialement la cliente et la mettre à l aise Garantir la confidentialité et l intimité Prendre les

Plus en détail

Complément à la circulaire DH/EO 2 n 2000-295 du 30 mai 2000 relative à l'hospitalisation à domicile

Complément à la circulaire DH/EO 2 n 2000-295 du 30 mai 2000 relative à l'hospitalisation à domicile http://www.sante.gouv.fr/adm/dagpb/bo/2001/01-01/a0010017.htm Bulletin Officiel n 2001-1 Direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins Page 1 sur 6 Complément à la circulaire DH/EO 2 n

Plus en détail

Qu est-ce que la peste?

Qu est-ce que la peste? Département fédéral de l'intérieur DFI Office fédéral de la santé publique OFSP Unité de direction Santé publique Qu est-ce que la peste? État : 1 juin 2008 Réponses aux questions fréquemment posées concernant

Plus en détail

Contexte réglementaire en hygiène alimentaire

Contexte réglementaire en hygiène alimentaire Contexte réglementaire en hygiène alimentaire 1 Réforme de la législation communautaire pour la restauration collective Approche traditionnelle = obligation de moyens Réglementation Arrêté Ministériel

Plus en détail

LES MASSAGES POUR BÉBÉ

LES MASSAGES POUR BÉBÉ LES MASSAGES POUR BÉBÉ La philosophie et les engagements du LABORATOIRE HÉVÉA Des produits 100% naturels élaborés exclusivement à partir de plantes en provenance des cinq continents et récoltées dans le

Plus en détail

Z I G U I N C H O R SITUATION ECONOMIQUE ET SOCIALE REGIONALE 2013. Service Régional de la Statistique et de la Démographie de Ziguinchor

Z I G U I N C H O R SITUATION ECONOMIQUE ET SOCIALE REGIONALE 2013. Service Régional de la Statistique et de la Démographie de Ziguinchor Z I G U I N C H O R REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple Un But Une Foi ------------------ MINISTERE DE L ECONOMIE, DES FINANCES ET DU PLAN ------------------ AGENCE NATIONALE DE LA STATISTIQUE ET DE LA DEMOGRAPHIE

Plus en détail

Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles

Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles sommaire Qu est-ce qu une IST? p. 5 La blennorragie gonococcique p. 7 La chlamydiose p. 8 L hépatite B p. 9 L herpès génital p. 10 Les mycoplasmes et

Plus en détail

RECOMMANDATIONS OFFICIELLES - DEFIBRILLATEURS AUTOMATISES EXTERNES

RECOMMANDATIONS OFFICIELLES - DEFIBRILLATEURS AUTOMATISES EXTERNES RECOMMANDATIONS OFFICIELLES - DEFIBRILLATEURS AUTOMATISES EXTERNES SOMMAIRE : Définitions DAE / DSA / DEA. Les accessoires recommandés. Notion de système d information pour les secours spécialisés. Les

Plus en détail

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif)

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1 LE SECOURISTE : 1 h 30 Indiquer le rôle et les responsabilités d un secouriste. Indiquer les connaissances

Plus en détail

Protégeons-nous ensemble!

Protégeons-nous ensemble! Grippe saisonnière. Protégeons-nous ensemble! Informations importantes pour vous et votre famille. www.sevaccinercontrelagrippe.ch www.ofsp.admin.ch B C Qu est-ce que la grippe saisonnière et quels en

Plus en détail

Une protection antivirus pour des applications destinées aux dispositifs médicaux

Une protection antivirus pour des applications destinées aux dispositifs médicaux Une protection antivirus pour des applications destinées aux dispositifs médicaux ID de nexus est idéale pour les environnements cliniques où la qualité et la sécurité des patients sont essentielles. Les

Plus en détail

Vaccination contre la grippe saisonnière

Vaccination contre la grippe saisonnière le point sur risques infectieux > Vaccinations Vaccination contre la grippe saisonnière Questions / Réponses - Professionnels de santé Document élaboré le 14 octobre 2014 1 - Quand a lieu la campagne de

Plus en détail

DASES Réseau tuberculose 10 janvier 2006

DASES Réseau tuberculose 10 janvier 2006 DASES Réseau tuberculose 10 janvier 2006 Place des Nouveaux Tests de Dosage de L INTERFERON GAMMA dans le diagnostic de la Tuberculose Fadi ANTOUN, Cellule Tuberculose DASES Le Quotidien du Médecin 2005

Plus en détail

QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE?

QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE? QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE? Information pour les patients TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION 1 LA TUBERCULOSE GÉNÉRALITÉS 1.1 Qu est-ce que la tuberculose? 1.2 La tuberculose est-elle toujours contagieuse?

Plus en détail

Nathalie Colin de Verdière Centre de vaccinations internationales Hôpital Saint-Louis

Nathalie Colin de Verdière Centre de vaccinations internationales Hôpital Saint-Louis Nathalie Colin de Verdière Centre de vaccinations internationales Hôpital Saint-Louis 12/09/2013 2 Comparaison calendrier vaccinal 2013 et 2012 : Nourrisson 3 Comparaison calendrier vaccinal 2013 et 2012

Plus en détail

Paquet hygiène : Le règlement 852/2004 relatif à l hygiène des denrées alimentaires

Paquet hygiène : Le règlement 852/2004 relatif à l hygiène des denrées alimentaires Paquet hygiène : Le règlement 852/2004 relatif à l hygiène des denrées alimentaires Applicable au 1 er janvier 2006 Objectif : Etablit les règles générales en matière d hygiène, est directement applicable

Plus en détail

URGENCE HUMANITAIRE LES 10 COMMANDEMENTS

URGENCE HUMANITAIRE LES 10 COMMANDEMENTS 1. EVALUATION 2. VACCINATION ROUGEOLE 3. EAU & SANITATION 4. ALIMENTATION & NUTRITION 5. ABRIS & CAMPS 6. SOINS DE SANTE 7. MALADIES TRANSMISSIBLES 8. SANTE PUBLIQUE 9. RESSOURCES HUMAINES 10. COORDINATION

Plus en détail

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales A propos de 35cas L.Derouich, N.El Benna, N.Moussali, A.Gharbi, A.Abdelouafi Service de Radiologie Hôpital 20 Aout CHU Ibn Roch Casablanca Maroc plan

Plus en détail

Vulcano Pièges Fourmis

Vulcano Pièges Fourmis FDS Conforme au règlement 1907/2006/CE et 1272/2008/CE 16-12-10- Page 1/5 FICHES DE DONNEES DE SECURITE 1. IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE Produit : Utilisation : Fournisseur : Vulcano Pièges

Plus en détail

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes

Plus en détail

Calendrier des vaccinations et recommandations vaccinales 2015 PROTÉGEONS-NOUS, VACCINONS-NOUS.

Calendrier des vaccinations et recommandations vaccinales 2015 PROTÉGEONS-NOUS, VACCINONS-NOUS. Calendrier des vaccinations et recommandations vaccinales 2015 PROTÉGEONS-NOUS, VACCINONS-NOUS. Sommaire 1. Points-clés sur les nouvelles recommandations 4 2. Recommandations 5 Vaccination des personnes

Plus en détail

Assurances de biens et de responsabilité

Assurances de biens et de responsabilité Enquête Juin 2011 Assurances de biens et de responsabilité Inondations du Var des 15 et 16 juin 2010 Bilan chiffré au 31 mai 2011 1 LES INONDATIONS DU VAR DES 15 ET 16 JUIN 2010 SYNTHESE Les conséquences

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

Vivre en santé après le traitement pour un cancer pédiatrique

Vivre en santé après le traitement pour un cancer pédiatrique PRÉCAUTIONS POUR LES INDIVIDUS SANS RATE FONCTIONNELLE La rate, c est quoi? La rate est un organe situé du coté gauche, vers le haut de l abdomen, sous les côtes, derrière l estomac. Une rate normale a

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 18 janvier 2006

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 18 janvier 2006 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 18 janvier 2006 ADVATE 1500 UI, poudre et solvant pour solution injectable 1 flacon(s) en verre de 1 500 UI - 1 flacon(s) en verre de 5 ml avec matériel(s) de perfusion(s)

Plus en détail

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES Dr Virginie NAEL Service de Santé au travail du personnel hospitalier CHU Nantes 44èmes journées FMC ANMTEPH / SOHF - Lausanne - Septembre

Plus en détail

Tests de détection de l interféron γ et dépistage des infections tuberculeuses chez les personnels de santé

Tests de détection de l interféron γ et dépistage des infections tuberculeuses chez les personnels de santé Tests de détection de l interféron γ et dépistage des infections tuberculeuses chez les personnels de santé Réunion GERES du 6 juillet 2007 : D Abiteboul,, E Bouvet, A Buonaccorsi,, G Carcelain,, M Domart-Rançon,

Plus en détail

Évolution des pratiques vaccinales : 3. vaccination après la grossesse

Évolution des pratiques vaccinales : 3. vaccination après la grossesse Évolution des pratiques vaccinales : 3. vaccination après la grossesse Professeur Emmanuel Grimprel Service de Pédiatrie Générale, Hôpital Trousseau, Paris Université Pierre et Marie Curie, Paris Déclaration

Plus en détail

Sportifs et médicaments Questions et réponses

Sportifs et médicaments Questions et réponses Sportifs et médicaments Questions et réponses Que puis-je faire pour éviter d'être contrôlé positif suite à la prise d'un médicament? Il y a deux façons de se procurer des médicaments : soit sur ordonnance

Plus en détail

Prépration cutanée de l opéré

Prépration cutanée de l opéré Prépration cutanée de l opéré Xème Journée d Hygiène Hospitalière de Bizerte. Bizerte le 3 décembre 2005 Conférence de Consensus de la Société Française d Hygiène Hospitalière 1 Définition: Ensemble de

Plus en détail

Chapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale

Chapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale Chapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale 1. Historique. Kegel (1949). Bourcier (1970). 1985 : reconnaissance officielle d acte de MK. Développement de la MK périnéale : facteur éco/p sociale

Plus en détail

Objectif 3 : Confinement et certification

Objectif 3 : Confinement et certification Objectif 3 : Confinement et certification CONFINEMENT ET CERTIFICATION Principaux objectifs Indicateurs de réalisation Principales activités Certifier l éradication et le confinement de tous les poliovirus

Plus en détail

Le but de la radioprotection est d empêcher ou de réduire les LES PRINCIPES DE LA RADIOPROTECTION

Le but de la radioprotection est d empêcher ou de réduire les LES PRINCIPES DE LA RADIOPROTECTION LES PRINCIPES DE LA RADIOPROTECTION TOUT PUBLIC 1. Source de rayonnements ionisants 2. Les différents rayonnements ionisants et leur capacité à traverser le corps humain 3. Ecran de protection absorbant

Plus en détail