Tendances monétaires et financières au 4 ème trimestre de 2015, sous l effet du choc externe

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1 Tendances monétaires et financières au 4 ème trimestre de 2015, sous l effet du choc externe Suite à la chute des prix du pétrole d environ 50 % en 2014, en contexte de forte appréciation du dollar par rapport à l euro et à d autres devises, l impact du choc externe sur l économie nationale s est accentué au cours de l année 2015 avec un accent plus prononcé au quatrième trimestre pour certains indicateurs macroéconomiques. Au cours de ce trimestre, le Produit Intérieur Brut (PIB) a enregistré une croissance appréciable de 4,9 % contre 2,5 % pour la même période de Cette croissance résulte, notamment, de la croissance exceptionnelle de 5 % réalisée par le secteur des hydrocarbures (contre -7,9 % au quatrième trimestre 2014) et du secteur de l agriculture (10,0 %). La croissance, au quatrième trimestre 2015, a été plus faible dans le secteur des services marchands (5,6 % contre 7,4 % au quatrième trimestre 2014) et le secteur de l industrie (3,2 % contre 4,6 % pour la même période en 2014) ; elle a été, en revanche, en fort recul, à hauteur de 5,2 %, dans le secteur du bâtiment et travaux publics, lequel avait réalisé une croissance élevée de 12,3 % au quatrième trimestre Dans l ensemble, ces évolutions ont permis d atteindre en 2015 une croissance annualisée du PIB de 3,9 %, légèrement supérieure à celle réalisée en 2014 (3,8 %) et une croissance hors hydrocarbures de 5,5 % contre 5,6 % en En 2015, le secteur des hydrocarbures a renoué avec la croissance (0,4 % contre - 0,6 % en 2014) après neuf années consécutives de croissance négative. 1. La forte baisse du prix moyen du baril de pétrole brut, qui est passé de 109,92 dollars/baril au premier semestre 2014 à seulement 58,23 dollars/baril au premier semestre 2015 suivie par une baisse aux troisième et quatrième trimestres (50,52 et 43,49 dollars/baril respectivement), a débouché sur un prix moyen de 47,24 dollars/baril au 1

2 second semestre de l année sous revue. Au total, le prix moyen de pétrole s est établi à 53,07 dollars/baril en 2015 contre 100,23 dollars/baril en Cette chute des prix du pétrole (-47,05 %), associée à une très légère baisse des quantités d hydrocarbures exportées en rythme annuel (-0,28 %), s est matérialisée par un niveau de recettes d exportation des hydrocarbures de seulement 33,08 milliards de dollars en 2015, dont 14,85 milliards de dollars au second semestre, contre 58,46 milliards de dollars l année précédente. Une telle contraction (-43,41 %) confirme l ampleur du choc externe qui pèse sur l économie nationale, très vulnérable aux hydrocarbures qui demeurent les principaux produits d exportation de l Algérie. En termes trimestriels, les exportations d hydrocarbures sont passées de 8,71 milliards de dollars au premier trimestre de 2015 à 9,53 milliards de dollars au second trimestre pour reculer sensiblement aux troisième et quatrième trimestres à seulement 7,58 milliards de dollars et 7,26 milliards de dollars respectivement. Il est à rappeler, qu en 2014, le niveau trimestriel moyen des exportations d hydrocarbures était de 14,62 milliards de dollars contre 15,95 milliards de dollars en Les exportations hors hydrocarbures qui demeurent encore structurellement faibles, ont enregistré en 2015 un recul à 1,48 milliard de dollars contre 1,67 milliard de dollars en Ce niveau d exportation reste en deçà du potentiel du pays en matière de diversification des exportations. Selon les données des douanes, les importations de biens (fob) qui ont connu un trend haussier ces dernières années, ont baissé en 2015, dans un contexte marqué par une forte dépréciation de l euro par rapport au dollar (-16,55 % en moyenne annuelle). Ces importations se sont établies à 52,65 milliards de dollars au cours de l année sous revue contre 59,67 milliards de dollars en 2014, soit une diminution de 11,8 %. Le recul des importations est également effectif en rythmes semestriel et trimestriel. En termes trimestriels, après avoir atteint un niveau de 14,67 milliards de dollars au quatrième trimestre 2014, les importations de biens sont passées de 13,53 milliards de dollars au premier trimestre de 2015, à 14,06 milliards de dollars au second trimestre, pour reculer 2

3 sensiblement aux troisième et quatrième trimestres à respectivement 12,60 et 12,46 milliards de dollars. Le niveau trimestriel moyen des importations de biens est de 13,16 milliards de dollars en La baisse appréciable des importations (fob) en 2015 a concerné tous les groupes de biens, à l exception des biens d équipements agricoles dont les importations se sont relativement stabilisées. Le groupe «biens de consommation alimentaire» a enregistré une baisse importante de -1,60 milliard de dollars, passant de 10,55 milliards de dollars en 2014 à 8,95 milliards de dollars au titre de l année sous revue. Cette baisse est due essentiellement à la baisse des importations de la poudre de lait (-42,8 %). Le groupe «biens non alimentaires» a connu aussi une importante baisse sur la période, passant de 9,89 milliards de dollars en 2014 à 8,24 milliards de dollars en 2015, soit un recul de 1,65 milliard de dollars, sous l effet principalement de la baisse de la facture des importations de véhicules de tourisme (-997 millions de dollars) et de médicaments (-212 millions de dollars). La mise en œuvre récemment de mesures visant à contenir l emballement des importations a contribué à cette baisse des importations. Ces mesures comprennent, notamment, le resserrement des exigences en matière de normes et la mise en œuvre attendue du dispositif d encadrement des importations. Parallèlement, la Banque d Algérie a procédé au renforcement des exigences en matière de détermination de la surface financière de l importateur pour les besoins de domiciliation bancaire. Elle a également réduit le ratio prudentiel fonds propres des banques / leurs engagements au titre du commerce extérieur et a intensifié les contrôles des opérations du commerce extérieur directement au niveau des agences bancaires. Il s agit de contrôle des dispositifs des banques en matière de contrôle interne, notamment en ce qui concerne les vérifications a posteriori de la «bonne foi» concernant les opérations avec le reste du monde. Ainsi, sous l effet du choc externe et du niveau encore élevé des importations en 2015, le solde de la balance commerciale est passé d un quasi équilibre en 2014 (+0,46 milliard de dollars) à un déficit de 18,08 milliards de dollars. En effet, le choc pétrolier est d une ampleur telle que le solde de la balance commerciale enregistre son premier déficit après plus de dix-huit (18) années d excédents consécutifs. Le recul des 3

4 importations de biens n a pu compenser que très partiellement la forte contraction des exportations d hydrocarbures. Parallèlement, sous l effet du recul des importations de services, telles que compilées à partir des données des banques, le déficit du poste «services hors revenus des facteurs» a connu un rétrécissement appréciable de 620 millions de dollars entre 2014 et 2015, s établissant à 7,52 milliards de dollars en Cette situation résulte essentiellement du recul des importations des services de transport et des services techniques en contexte de stabilisation relative des exportations de services. En dépit de l important transfert de dividendes au cours du premier trimestre 2015, en situation de baisse des recettes au titre des revenus des facteurs, le poste «revenus des facteurs» (revenus primaires) a connu un amenuisement de son déficit qui s est établi à 4,44 milliards de dollars en 2015 contre 4,81 milliards de dollars en 2014 ; l amenuisement s étant produit au quatrième trimestre Comparativement à l année 2014, le recul sensible de la part en production des associés de l entreprise nationale des hydrocarbures au cours des quatre trimestres de l année sous revue en a été le principal facteur explicatif. Le poste «transferts courants nets» (revenus secondaires) a continué d enregistrer en 2015 des excédents appréciables (2,56 milliards de dollars), quoique en recul par rapport à la même période de 2014 (3,22 milliards de dollars), dans un contexte marqué par une forte dépréciation de l euro face au dollar. Ainsi, après avoir enregistré en 2014 son premier déficit (-9,28 milliards de dollars) faisant suite à plus de quinze années d excédents, le compte courant de la balance des paiements a été marqué par un creusement de son déficit (-27,48 milliards de dollars) en 2015, dans un contexte de dégradation sensible de la balance commerciale. Ce déficit est dû essentiellement à la chute des prix du pétrole, d une part, et à l important transfert de dividendes, d autre part. Quant au compte de capital et opérations financières, il a enregistré également un déficit en 2015 (-0,06 milliard de dollars contre un excédent de 3,40 milliards de dollars en 2014), suite au transfert de 2,34 4

5 milliards de dollars au titre d une cession par des non-résidents à des résidents de leurs parts dans une entreprise résidente. Au total, le solde global de la balance des paiements de l année 2015, établie par la Banque d Algérie à partir des différentes sources de données, affiche un déficit de 27,54 milliards de dollars (14,38 milliards de dollars au premier semestre et 13,16 milliards de dollars au second semestre) contre un déficit de seulement 5,88 milliards de dollars au titre de l année précédente. Pour mémoire, la chute des prix du pétrole au second semestre 2014 s est soldée par un déficit global de la balance des paiements de 4,56 milliards de dollars au cours de ce semestre contre 1,32 milliard de dollars au premier semestre de la même année. Le déficit record de 2015 conjugué à l effet de valorisation négatif, a fait que les réserves officielles de change (or non compris) se sont fortement contractées, s établissant à 144,13 milliards de dollars à fin décembre 2015 contre 159,03 milliards de dollars à fin juin 2015 et 178,94 milliards de dollars à fin décembre Cela porte la contraction des réserves officielles de change entre fin 2014 et fin 2015 à 34,81 milliards de dollars. Le niveau des réserves de change reste, cependant, appréciable, couvrant 27 mois d importation de biens et services, en situation de niveau de la dette extérieure à moyen et long termes historiquement très bas (0,72 % du PIB) et d absence de toute dette extérieure portée par les entreprises du secteur des hydrocarbures depuis plus de dix années. L impact du choc externe de grande ampleur sur les fondamentaux a induit une dépréciation du taux de change en 2015 d environ 20 % du dinar par rapport au dollar américain, et une dépréciation plus faible visà-vis de l euro (3,8 %). Compte tenu de la forte dépréciation des monnaies des principaux pays partenaires vis-à-vis du dollar, le taux de change effectif réel du dinar reste encore à fin 2015 au-dessus de son niveau d équilibre. Par conséquent, le taux de change a joué dans une large mesure son rôle d amortisseur de chocs externes, par sa flexibilité soutenue par les interventions de la Banque d Algérie sur le marché interbancaire des changes. En effet, afin de prévenir toute appréciation du taux de change effectif réel dommageable pour la stabilité macroéconomique à moyen terme, la 5

6 relative flexibilité du cours du dinar sur le marché interbancaire des changes permet d absorber, en partie, l effet de la chute des prix du pétrole. Les interventions de la Banque d Algérie sur ce marché s inscrivent dans cet objectif stratégique. 2. Les finances publiques subissent l impact de la chute des prix du pétrole depuis mi L impact du choc externe sur les finances publiques fortement tributaires de la fiscalité pétrolière, est reflété par le creusement du déficit budgétaire et par l érosion des ressources du Fonds de régulation des recettes (FRR). La tendance au creusement du déficit global du Trésor et à l érosion des ressources du FRR s est accentuée durant toute l année 2015, en contexte de faiblesse des revenus de la fiscalité pétrolière, liée à la faiblesse persistante des recettes d exportation d hydrocarbures, et de dépenses budgétaires toujours élevées. En effet, selon les données du Trésor confirmés par celles provenant du système de paiements, les recettes de la fiscalité pétrolière de l année 2015 ont atteint 2273,5 milliards de dinars (1834,1 milliards de dinars à fin septembre 2015 et 1243,1 milliards de dinars à fin juin 2015) contre 3388,4 milliards de dinars au cours de l année Le solde global des opérations du Trésor s est détérioré davantage en 2015 pour atteindre un déficit de 2824,5 milliards de dinars (16,8 % du PIB) contre 1375,4 milliards de dinars au titre de l année 2014 (8 % du PIB). En conséquence, le stock d épargnes financières du Trésor a chuté à 2151,6 milliards de dinars à fin 2015 (4488,2 milliards de dinars à fin 2014). Les ressources du Trésor ont subi une érosion drastique de l ordre de 2336,6 milliards de dinars, soit une réduction de 52,1 % en l espace de douze mois seulement, après plusieurs années d efforts soutenus d épargne budgétaire. L encours des émissions des valeurs d Etat par voie d adjudication du Trésor sur le marché monétaire est passé de 775,1 milliards de dinars à fin décembre 2014 à 811,3 milliards de dinars à fin juin 2015, pour atteindre 998,0 milliards de dinars à fin décembre 2015, soit une hausse de 222,9 milliards de dinars au titre de 2015 (+28,8 %) en contexte de 6

7 remboursement des obligations de rachat de créances non performantes à hauteur de 84,14 milliards de dinars. Enfin, il convient de rappeler les avantages de la politique budgétaire prudente poursuivie pendant les périodes de hausse des prix du pétrole, qui a débouché sur un stock d épargne budgétaire et un faible niveau de la dette publique, facilitant ainsi l ajustement durant les périodes de baisse de la fiscalité pétrolière. Cependant, une baisse prolongée des prix du pétrole interpelle sur l urgence d une plus forte consolidation budgétaire. 3. En situation de déficit de la balance des paiements extérieurs et de creusement du déficit budgétaire, la situation monétaire agrégée établie à partir des situations mensuelles des banques et de la Banque d Algérie (y inclus les dépôts au Trésor et au CCP) se caractérise, au cours de 2015, par une croissance quasi nulle de la masse monétaire M2 (0,13 %), après une stabilisation au premier semestre de la même année (-0,13 %). Cela contraste avec le fort rythme d expansion monétaire en 2014 (14,62 %), et 2013 (8,41 %). La stabilisation de l encours des liquidités monétaires et quasimonétaires en 2015 est liée principalement à une baisse substantielle des dépôts à vue dans les banques (-12,38 %), après leur forte croissance en 2014 (25,14 %). La contraction plus prononcée des dépôts du secteur des hydrocarbures en 2015 (- 41,09 %), à un rythme plus prononcé au second semestre, confirme l acuité de l impact de la chute des prix des hydrocarbures sur la situation financière de l entreprise nationale des hydrocarbures. La contraction des dépôts bancaires à vue et des dépôts à vue au Trésor a été d une ampleur telle que la masse monétaire M1 a enregistré une décroissance de 3,56 % en 2015, malgré la progression soutenue de la monnaie fiduciaire en 2015 (12,28 %) et 2014 (14,20 %). En revanche, la quasi-monnaie (dépôts à terme en dinars et dépôts en devises) s est accrue de 8,81 % au cours de l année 2015 dont 5,46 % au premier semestre 2015, après des progressions de plus de 10 % en 2014 et 2013 (10,62 % et 10,74 % respectivement). Cet agrégat semble montrer une certaine résilience face au choc externe. 7

8 Au total, l agrégat monétaire M2 hors dépôts du secteur des hydrocarbures s est accru de seulement 2,77 % contre 12,50 % en Cela signifie clairement que la contraction des ressources au cours de l année 2015 provenant de l ampleur du choc externe sur l économie nationale, s est matérialisée aussi par un net recul du rythme de croissance des ressources des secteurs hors hydrocarbures. Dans cette conjoncture de choc externe et de contraction corrélative de ressources, l évolution de la structure de la masse monétaire M2 montre une augmentation de la part relative de la monnaie fiduciaire à 30 % à fin 2015 (26,7 % à fin 2014). Cette composante de l épargne financière des ménages et entreprises constitue une opportunité pour les banques, en termes de renforcement de l intermédiation financière. L analyse des contreparties de la masse monétaire fait ressortir une forte baisse des créances nettes de l Etat sur le système bancaire (-128,5 %) en 2015, sous l effet de l utilisation des ressources du Fonds de régulation des recettes, induite par le creusement significatif du déficit des opérations du Trésor, et des nouveaux rachats du Trésor (par émission de titres) de créances non performantes des banques sur la clientèle des entreprises publiques (305,3 milliards de dinars). Face à cette forte contraction des ressources du Trésor, les crédits à l économie, rachats de créances non performantes inclus, ont poursuivi leur progression au cours de l année sous revue, au rythme de 16,57 % (8,70 % au premier semestre 2015) contre 26,15 % en Eu égard au choc externe «violant», ce rythme d expansion des crédits à l économie ne semble pas être soutenable sans recours de certaines banques au refinancement auprès de la Banque d Algérie au cours de l année L analyse de la structure des crédits à fin 2015 par secteur juridique, rachats de créances non performantes déduits, montre que 50,69 % des crédits sont accordés au secteur public et 49,31 % au secteur privé dont seulement 6,39 % aux ménages. Sur la base des situations mensuelles des banques, des données de la centrale des risques et des données sur les rachats de créances non performantes, les crédits accordés aux entreprises publiques, rachats de créances non performantes déduits, ont atteint 3688,2 milliards de dinars à fin 2015 contre 3382,3 milliards de dinars à fin 2014, soit une hausse 8

9 de 9,04 % (18,07 % y inclus les rachats de créances non performantes, soit moins de la moitié du rythme de croissance de 38,96 % atteint l année précédente). Les crédits accordés au secteur privé (entreprises et ménages) se sont établis à 3588,3 milliards de dinars à fin 2015 contre 3121,7 milliards de dinars à fin décembre 2014, soit une croissance de 14,95 %, rythme de croissance quasi identique à celui enregistré au cours de l année 2014 (14,69 %). Les crédits accordés aux ménages ont atteint 465,1 milliards de dinars à fin décembre 2015 contre 404,0 milliards de dinars à fin décembre 2014, soit une hausse de 15,13 %. Les crédits accordés aux ménages sont essentiellement des crédits hypothécaires, laissant présager que l augmentation de l offre de logements devrait contribuer à la promotion de l inclusion financière au profit des ménages. Par ailleurs, la structure des crédits par maturité, rachats de créances déduits, indique qu à fin 2015, les crédits à court terme représentent 23,51 % du total des crédits contre 24,73 % à fin 2014 et les crédits à moyen et long termes 76,49 % des crédits octroyés, contre 75,27 % à fin Le ratio crédits bancaires / dépôts collectés en dinars, qui était de 69,5 % à fin 2013 est passé à 74,7 % à fin 2014 et à 83,7 % à fin 2015 ; ce qui indique une baisse de l excédent de ressources collectées par les banques comparativement aux crédits distribués. L évolution des crédits, en particulier des crédits à moyen et long termes, en situation de stabilisation des dépôts en dinars collectés est la principale cause de la baisse, en 2015, du ratio de liquidité à court terme des banques publiques. En effet, les dépôts en dinars, dépôts monétaires et de garantie collectés par les banques, qui avaient augmenté en 2013 (7,53 %) et 2014 (17,49 %), ont enregistré une légère baisse en 2015 (-0,18 %) due à une forte contraction des dépôts du secteur des hydrocarbures (-41,09 %) et un ralentissement de croissance des dépôts des secteurs hors hydrocarbures (4,11 % contre 14,20 % en 2014). En conséquence, la liquidité des banques a baissé progressivement tout au long de l année 2015 (-32,9 %) pour atteindre 1833 milliards de dinars à fin 2015, après une relative stabilité en 2014 (2731 milliards de dinars à fin 2014). La liquidité bancaire s est ainsi davantage détériorée au 9

10 cours de l année 2015, impactée par la forte baisse des dépôts du secteur des hydrocarbures en contexte de ralentissement des dépôts en dinars collectés auprès des secteurs hors hydrocarbures. Sous l effet de la contraction de la liquidité de certaines banques, le marché monétaire interbancaire a enregistré une augmentation des montants échangés, soit 370,5 milliards de dinars à fin juin 2015 (315,5 milliards de dinars à fin mars 2015) contre 96,5 milliards de dinars à fin décembre Cependant, le troisième trimestre 2015 a enregistré une diminution du montant des liquidités échangées sur ce marché (170,5 milliards de dinars à fin septembre 2015), suivi par une relative stabilisation à fin décembre 2015 (150,5 milliards de dinars). Aussi, face à l amenuisement de l excès de liquidité et dans le but de dynamiser davantage le marché monétaire interbancaire, la Banque d Algérie a réduit graduellement les reprises de liquidité. Il est attendu un retour des banques au refinancement auprès de la Banque d Algérie courant La désinflation significative des années 2013 et 2014, s est interrompue en En rythme annuel moyen, l inflation est de nouveau croissante et a atteint 4,4 % pour l indice national des prix à la consommation (IPC) et 4,8 % pour celui du Grand Alger, en hausses respectives de 0,6 et 1,9 point de pourcentage par rapport à l année précédente. Cela a porté les deux indices à hauteur de 186,4 et 176,1 points en décembre 2015, base 100 en L inflation s est, néanmoins, infléchie au cours des trois derniers mois de l année L inflation structurelle, qui exclut les biens à prix volatils (biens agricoles frais), est aussi de tendance croissante depuis février 2014, atteignant 4,8 % en moyenne annuelle à décembre 2015 contre 2,7 % à juin 2015 et 2,2 % à décembre En 2015, comme l année précédente, les cours des principaux produits agricoles importés par l Algérie ont continué à décroître à des taux annuels moyens à deux chiffres, notamment les cours du blé (-25,8 % à 225 dollars la tonne) et ceux de lait entier en poudre qui s offrait à 2508 dollars la tonne (-35,2 %). Il en est de même pour les glissements annuels des cours, tous négatifs, variant de 2,9 % (huile de tournesol) à 26,6 % (blé des USA). 10

11 L indice national des valeurs unitaires (IVU) des biens alimentaires importés a reculé de 2,5 points de pourcentage à -0,2 % en 2015, à l inverse de l IVU global qui s est accru de 2,9 % en moyenne annuelle. En 2015, les produits à fort contenu d import, de poids relatif de 23,4 %, contribuent à hauteur de 7,2 % à la croissance de l indice annuel moyen des prix à la consommation, en forte hausse par rapport à l année précédente au cours de laquelle leur contribution était négative à 0,7 %. Il convient de relever qu en 2015, l expansion monétaire (M2) historiquement faible et limitée à 0,1 % et en très nette décélération (14,6 % en 2014), ne semble pas être à l origine de la dynamique haussière de l inflation, en situation de dépréciation relativement limitée du taux de change effectif nominal du dinar. Par conséquent, l ampleur de l inflation en 2015 ne peut s expliquer ni par l expansion de la masse monétaire, dont le rythme a été quasi nul, ni par l inadéquation de l offre à la demande, ni par l évolution des prix mondiaux des produits de base importés. Il convient plutôt d en rechercher les causes profondes dans les dysfonctionnements du marché, et notamment de celui des produits agricoles frais, caractérisé par une traçabilité limitée des transactions et une faible régulation. Enfin, les tendances opposées des prix, croissance en Algérie et décroissance en Zone euro, ont conduit, en l espace d une année, à l élargissement du différentiel d inflation en moyenne annuelle qui passe de 2,8 points de pourcentage à décembre 2014 à 4,8 points de pourcentage à décembre

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